• Les généraux qui ont accusé Macron de "trahison" risquent des sanctions

    Le 14 juin 2018, Emmanuel Macron en visite sur la base aérienne 721 de Rochefort, école de formation des sous-officiers de l'armée de l'air

    Les douze officiers, qui ont quitté le service actif et sont liés à la droite radicale, ont dénoncé dans des termes virulents la signature du pacte de Marrakech.

    "En décidant seul de signer ce pacte (…), vous vous rendriez coupable d'un déni de démocratie, voire de trahison à l'égard de la nation." Les termes choisis par un groupe de généraux pour critiquer le chef de l'Etat sont trop violents pour rester sans réponse : des sanctions sont envisagées, a indiqué le cabinet du ministère des Armées au site l'Opinion, lundi 17 décembre.

    La tribune des militaires a été publiée le 10 décembre dernier. Elle vise à s'opposer au pacte de Marrakech sur les migrations, un texte non contraignant dont la nature a été travestie par une frange de la droite radicale et des "gilets jaunes", suscitant nombre de "fake news" (le texte est consultable ici en français).

    Parmi les signataires, onze généraux et un colonel, qui ne sont plus en service actif mais ont toujours un devoir de réserve. On y trouve le général Antoine Martinez, animateur du site Volontaires pour la France, le général Christian Houdet, élu régional du Rassemblement national (ex-FN), le général Christian Piquemal, déjà sanctionné pour avoir organisé une manifestation anti-migrants à Calais. Mais aussi un ancien ministre de la Défense, Charles Millon, autrefois exclu de l'UDF pour s'être allié au Front national afin de conserver la présidence de la région Rhône-Alpes. Pour cette brochette de généraux et d'élus, Emmanuel Macron ne vise rien moins qu'à "effacer nos repères civilisationnels" et à "nous priver de notre patrie charnelle".

    "Inadmissibles"

    "Ces propos sont inadmissibles et indignes", a commenté le cabinet de la ministre des armées auprès du journaliste Jean-Dominique Merchet, de "l'Opinion" :

    "Les généraux qui ont signé ce texte sortent du devoir de réserve auquel ils sont soumis. Ce devoir de réserve les oblige et ce d'autant plus (…) qu'ils incarnent le sommet de la hiérarchie militaire, c'est-à-dire qu'ils ont la charge de montrer l'exemple."

    Et d'ajouter :

    "Ils s'exposent de ce fait à des sanctions disciplinaires, dont nous apprécierons l'opportunité dans les jours à venir."

    L'OBS


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    Ajoutée le 19 déc. 2018

    Edouard de Mareschal (Figaro),

    Pierre Vermeren (historien, spécialiste du Maghreb),


    Didier Leschi (Office français de l’immigration et de l’intégration)

    décryptent le pacte de Marrakech .
    Une émission présentée par Vincent Roux.

     

    Un peu long mais très intéressant ! Je l'ai écouté en entier !


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  • En attendant Castaner, les syndicats de policiers maintiennent la pression

    © 144322332/franz massard - Fotolia Depuis le début de l'année, «71 suicides ont frappé les forces de l'ordre».

    Alliance et Unité-SGP-FO ont appelé à «fermer les commissariats» ce mercredi alors que trois organisations syndicales doivent rencontrer en fin d'après-midi le ministre de l'Intérieur pour trouver une issue à la colère des forces de l'ordre, qui concerne notamment le sort de 22 millions d'heures supplémentaires non rémunérées.

    À la colère des «gilets jaunes» s'ajoute désormais celle des uniformes bleus des forces de l'ordre. Alors que deux syndicats de policiers ont appelé à une opération «fermons les commissariats» pour ce mercredi, une réunion doit avoir lieu en fin d'après-midi au ministère de l'Intérieur entre Christophe Castaner et les trois organisations syndicales représentatives chez les gradés et gardiens de la paix: Alliance, Unité-SGP-FO et Unsa-Police. Une précédente réunion, mardi soir, s'était achevée sans résultat après trois heures de discussion. «Nous sommes au point mort, nous attendons les propositions du ministre», a confié ce mercredi au Figaro Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance Police Nationale.

    L'opération «Fermons les commissariats» ne s'apparente pas à un blocage complet des services de police sur le territoire, Alliance suivi par Unité-SGP-FO appelant «tous les policiers de France de ne sortir que sur appel». «Tous les commissariats sont concernés par cette opération», a précisé Frédéric Lagache, tout en ajoutant bien que les urgences étaient prises en charge. Contacté par Le Figaro, le ministère de l'Intérieur n'a pas encore pu confirmer l'étendue de ces blocages. Cette «journée noire pour la police» a pris une forme légèrement différente dans les aéroports de Roissy et d'Orly en région parisienne. Pour soutenir leurs collègues, les agents de la Police aux frontières y appliquent un contrôle particulièrement scrupuleux des passeports, engendrant selon l'AFP de longues files d'attente et certains retards ce mercredi, notamment aux arrivées des terminaux 1 et 2 de Roissy. 

    Le chantier des heures supplémentaires

    Les syndicats de policiers, renforcés par des taux de participation particulièrement élevés lors des élections professionnelles qui se sont tenues début décembre, dénoncent l'épuisement des forces de l'ordre et leur manque de moyens, encore accrus par un contexte sécuritaire particulièrement dense entre les actions des «gilets jaunes» et l'attentat de Strasbourg. Une situation de crise qui a d'ores et déjà poussé le gouvernement à réagir. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé vouloir s'atteler au chantier des 21,82 millions d'heures supplémentaires effectuées par les forces de l'ordre, mais qui n'ont été ni récupérées comme le voudrait le principe, ni rémunérées. Son secrétaire d'État, Laurent Nuñez, a annoncé ce mercredi sur RMC la mise en place d'un «calendrier» pour financer cet ensemble d'heures qui représentent 274 millions d'euros. C'est l'un des enjeux des négociations avec les syndicats.

    Une autre question porte sur la prime exceptionnelle de 300 euros destinée aux policiers et gendarmes mobilisés pour les «gilets jaunes». Celle-ci a été incluse dans un amendement adopté dans la nuit de mardi à mercredi par l'Assemblée nationale qui examine actuellement le projet de loi de finances pour 2019, lequel doit prévoit normalement une diminution de 62 millions d'euros d'investissements pour le budget de la sécurité. Laurent Nuñez a évoqué comme «base de départ» le chiffre de 111.000 agents qui pourraient toucher cette somme pour un coût total de 33 millions d'euros, un chiffre jugé trop bas par les organisations syndicales.

    Le Figaro.fr


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  • Que contient (ou non) le pacte de Marrakech sur les migrations ?

    © Mosa'ab Elshamy / AP Louise Arbour, représentante spéciale de l’ONU pour les migrations, lundi 10 décembre à Marrakech (Maroc)

    Un texte international sur les migrations, approuvé formellement lundi 10 décembre à Marrakech (Maroc), suscite de nombreuses incompréhensions.

    Qu’est-ce qui a été approuvé à Marrakech ?

    Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été approuvé lundi lors d’une conférence intergouvernementale organisée par l’Organisation des Nations unies (ONU) à Marrakech (Maroc) en présence de représentants de près de 160 pays.

    Ni vote ni signature n’étaient au programme de ce rendez-vous qui se tient jusqu’à mardi. Une simple proclamation orale suivie d’un coup de marteau a servi d’approbation formelle. Le texte, qui a déjà été approuvé en juillet, doit encore être ratifié mercredi 19 décembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Que contient ce pacte sur les migrations ?

    Il s’agit d’un document de quarante et une pages, qui fixe vingt-trois objectifs pour « améliorer la coopération en matière de migrations internationales », accompagnés de mécanismes de suivi des mesures à toutes les étapes :

    mieux connaître les flux au moyen de collectes de données précises ;

    en amont, lutter contre les « facteurs négatifs et les problèmes structurels » qui poussent les individus à quitter leur pays ;

    rendre plus accessibles les filières légales de migration, fournir des preuves d’identité à chacun, « veiller à l’invariabilité et à la prévisibilité des procédures migratoires » ;

    rendre les périples migratoires moins dangereux, « sauver des vies » par une action internationale coordonnée, lutter contre les passeurs et la traite des personnes ;

    mieux gérer les frontières, limiter le recours à la rétention administrative, renforcer la coopération consulaire ;

    une fois les migrants arrivés dans un pays, leur assurer des services de base, les moyens de s’intégrer, reconnaître leurs qualifications et éliminer toutes les discriminations ;

    permettre aux migrants de contribuer au développement de leur pays d’origine, simplifier les envois de fonds, faciliter leur retour en assurant la portabilité de leurs droits.

    Mais, dès le préambule, le pacte précise qu’il établit « un cadre de coopération juridiquement non contraignant, qui repose sur les engagements convenus par les Etats membres » et qu’il « respecte la souveraineté des Etats et les obligations que leur fait le droit international ». Concrètement, cela signifie que chaque pays, même s’il signe ce texte, pourra continuer de facto à mener une politique qui y est contraire sans encourir aucune sanction.

    Qu’est-ce qu’il ne contient pas ?

    Le sujet des migrations internationales est brûlant, et provoque de nombreuses controverses dans les sociétés occidentales. Raison pour laquelle l’existence de ce pacte a suscité énormément de désinformation et de manipulations politiques. Les leaders populistes comme les nombreux groupes de « gilets jaunes » ont multiplié ces derniers jours les diatribes contre ce texte, qui ferait venir des centaines de milliers, voire des « dizaines de millions », de migrants.

    Il serait interminable de lister toutes les intox, mais il est régulièrement reproché à ce texte :

     

    « d’être un préalable à un afflux massif de réfugiés » : à aucun moment le texte n’oblige un pays à ouvrir ses frontières ou ne formule de quotas de migrations obligatoires. Il ne vise pas non plus à créer un « appel d’air » mondial, ou un droit opposable à l’immigration, comme le déplore Eric Ciotti dans Le Figaro, mais plutôt à prendre en compte la réalité actuelle pour mieux l’accompagner ;

     

    « de mettre en place une censure de la presse » : le député Les Républicains des Alpes-Maritimes craint aussi une « censure de la presse » sur les questions migratoires. En réalité, le pacte invite à « promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet » (objectif flou mais louable), et à « cesser de subventionner les médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » ;

    « d’organiser le remplacement des travailleurs » : pour certains responsables d’extrême droite, comme le député européen Bernard Monot, le pacte recommande le « remplacement des Européens par des migrants » et favorise l’arrivée de travailleurs immigrés « payés un euro l’heure ». Le texte dit justement l’inverse, puisqu’il appelle à faciliter l’accès des migrants à un travail décent et à l’économie formelle ;

    « brader la souveraineté française » : plusieurs sites et publications s’alarment sur le risque de « vendre la France à l’ONU ». Ils opèrent un amalgame entre deux actualités : le pacte des migrations, sous l’égide de l’ONU, et une suggestion, formulée par le vice-chancelier allemand fin novembre, consistant à transférer à l’Union européenne le droit de veto français au Conseil de sécurité. Mais cette dernière idée n’a rien d’officiel et ne risque pas de voir le jour. Et, à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations.

    A quoi sert un texte non contraignant ?

    Il s’agit d’un instrument de soft law, que l’on peut traduire par « droit souple » ou « droit mou » : un texte qui ne s’accompagne pas de contraintes, mais qui a une valeur symbolique, en fixant des recommandations pour changer les comportements.

    L’accord de Paris sur le climat a lui aussi une forme non contraignante de « soft law »

    Ce n’est pas nouveau : le principe, qui date des années 1930, est très utilisé dans le droit international, lorsqu’il est compliqué d’obtenir un accord entre des pays aux objectifs divers et qui ne veulent pas céder une partie de leur souveraineté. Il sert alors de « substitut au droit dur », comme l’explique un rapport du Conseil d’Etat de 2013. L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, a lui aussi une forme non contraignante de soft law dans la mesure où aucune sanction n’y est associée.

    Le pacte sur les migrations devrait-il être soumis au vote du Parlement ou à un référendum ? Rien ne l’oblige, comme l’explique le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé par CheckNews, le service de vérification d’informations de Libération : il ne s’agit pas d’un traité de paix ou de commerce, il n’engage pas les finances de l’Etat, ne modifie pas la loi ni les contours du territoire national. Inversement, rien n’empêche le gouvernement de présenter ce texte devant l’Assemblée nationale, voire de le soumettre au vote.

    Finalement, qui a adopté ce pacte ?

    Première précision : le 19 décembre, ce n’est pas à Marrakech que le pacte sera signé, mais à New York. Pour la France, ce n’est pas non plus Emmanuel Macron qui s’est déplacé au Maroc le 10 décembre, mais le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

    Approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis

    Au total, selon l’Agence France-Presse (AFP), 159 pays sur 193 étaient représentés pour l’adoption de ce pacte, qui avait été approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception notable des Etats-Unis. Donald Trump s’était en effet retiré dès décembre 2017 de l’élaboration de ce texte, contraire à sa politique d’immigration et à sa volonté de s’éloigner de toute gouvernance mondiale.

    Plus récemment, au moins neuf pays se sont retirés du processus : Autriche, Australie, Chili, République tchèque, République dominicaine, Hongrie, Lettonie, Pologne et Slovaquie.

    Selon Louise Arbour, représentante spéciale de l’ONU pour les migrations, plusieurs autres pays ont demandé à organiser des consultations internes : Bulgarie, Estonie, Israël, Italie, Slovénie et Suisse. En Belgique, la décision du premier ministre, Charles Michel, de se rendre à Marrakech a suscité une crise politique et brisé la coalition avec les nationalistes flamands de la N-VA.

    Par ailleurs, le Brésil va se retirer du pacte une fois que le président élu d’extrême droite Jair Bolsonaro prendra ses fonctions, le 1er janvier, a annoncé son futur chef de la diplomatie.

    Le Monde.fr.

    C'est tout de même un peu pour faciliter l'arrivée des migrants !


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  • RN et LR dénoncent l'approbation du pacte mondial sur les migrations par la France

    Pour Marine Le Pen, ce pacte approuvé lundi à Marrakech par 150 pays, bien que non contraignant "va changer à jamais le visage de notre pays".

    Le Rassemblement national et Les Républicains ont dénoncé lundi l'approbation du Pacte mondial sur les migrations des Nations unies par quelque 150 pays réunis en conférence intergouvernementale à Marrakech (Maroc), dont la France. Paris était représenté par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

    Une "ignominie immigrationniste" pour Marine Le Pen.

    Dans l'opacité totale, la France vient d'adopter formellement, à Marrakech, le Pacte de Marrakech. À nouveau, les Français sont tenus à l'écart d'une décision qui va changer à jamais le visage de notre pays. Pour notre gouvernement, le peuple est quantité négligeable", a critiqué la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter. "La mobilisation contre cette ignominie immigrationniste qu'est le Pacte de Marrakech doit se poursuivre : ce que des oligarques méprisants ont fait, le peuple français peut le défaire !", a-t-elle ajouté.

    Un engagement pris "en catimini".

    "Une nouvelle fois, en pleine crise politique et alors que la pression migratoire est forte, Emmanuel Macron n'a rien voulu entendre. En signant ce pacte, le message envoyé aux centaines de millions de migrants potentiels est 'venez !'. Dévastateur", a réagi le député LR Julien Aubert, également sur Twitter. "Ce pacte a été présenté comme juridiquement non contraignant. Il demeure néanmoins un texte qui promeut un appel d'air migratoire et le multiculturalisme", a dénoncé la porte-parole de LR Lydia Guirous lors d'un point-presse. "Il est intolérable que la France s'engage en catimini sur ce sujet au moment où les Français, notamment à travers la mobilisation des gilets jaunes, réclament d'être entendus et que leur voix porte d'avantage", a-t-elle ajouté

    Une lettre au chef de l'Etat.

    Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait dénoncé lundi matin sur France 2, avant même l'approbation à Marrakech, un "véritable scandale démocratique", réclamant "un vrai débat devant le pays et l'Assemblée nationale" sur ce texte qui va selon lui "à terme enlever des prérogatives de souveraineté". Eric Ciotti avait adressé le 7 décembre, avec sa collègue Véronique Louwagie, une lettre au président de la République lui demandant de ne pas signer le pacte. Elle était cosignée par 55 autres députés LR, dont deux vice-présidents de LR (Damien Abad et Guillaume Peltier), la secrétaire générale du parti Annie Genevard et Isabelle Valentin, la députée de Haute-Loire dont Laurent Wauquiez est le suppléant.

    Le Pacte sur les migrations doit encore faire l'objet d'un ultime vote de ratification, le 19 décembre à l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Non contraignant, il recense des principes et des droits déjà existants (défense des droits de l'Homme, des enfants) et formule 23 objectifs pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises.

    Europe 1


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  • Le député LREM du Pas-de-Calais Benoit Potterie a reçu une balle par courrier

    Le député "marcheur" du Pas-de-Calais Benoit Potterie a reçu vendredi une balle par courrier à sa permanence, à la veille d'un nouveau temps fort de mobilisation des "gilets jaunes", a-t-il indiqué à l'AFP.

    La balle était accompagnée d'un message manuscrit: "la prochaine fois tu la prends entre les deux yeux". Le député a déposé plainte. "Je suis surpris car j'ai toujours été dans le dialogue et l'apaisement, et suis allé à plusieurs reprises à la rencontre des +gilets jaunes+", a-t-il souligné.

    "C'est un acte isolé mais ça en dit long sur le climat actuel, la volonté de certains de mettre nos institutions par terre", selon cet opticien de profession, qui s'est engagé justement pour "reconstruire une relation proche entre les citoyens et l'exécutif".

     

    Nombre de députés de la majorité ont fait l'objet de menaces

    Le député a indiqué dans un communiqué qu'il "continuerai(t) le travail de représentant de la Nation qui (lui) a été confié avec la même motivation, l’intérêt général, et la même méthode, l’échange et le dialogue".

    Nombre de députés de la majorité ont fait l'objet de menaces, notamment sur les réseaux sociaux, depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Quelques uns ont reçu des menaces de mort et plusieurs permanences ont été dégradées, selon le groupe LREM.

    Paris Match


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  • Une analyse qui a de quoi inquiéter...    La France et son armée

    La France et son Armée

    Je ne crois ni aux hasards, ni aux coïncidences. Tout a un sens dès lors que les évènements émanent d’une même source. C’est bien sûr le cas en stratégie politique.

    Si nous considérons plusieurs faits récents, apparemment indépendants les uns des autres, et si, avec un peu de réflexion et d’attention, nous essayons de leur trouver un ferment commun, nous sommes immédiatement amenés à nous interroger sur les calculs qui sous-tendent certaines actions du gouvernement. Un phénomène latent depuis quelques années vient de prendre une acuité toute particulière avec les dirigeants actuels : les Français ne se contentent plus des paroles issues du système politique traditionnel, ils analysent et ils jugent de la pertinence des décisions.

    Désormais ils s’informent grâce aux réseaux sociaux, à internet et à une solidarité qui s’est créée en dehors des cheminements habituels et qui porte un nom : ras-le-bol ! Ils en tirent inévitablement des conclusions.

    Dans un panorama d’insatisfaction nationale s’ajoutant à l’insécurité, nous pouvons nous interroger, aussi, sur le fond des relations entre le pouvoir et l’armée. Les forces armées sont les garantes de l’intégrité du territoire, de la défense de la population et des intérêts nationaux. C’est dire que leur mission est essentielle, régalienne, et doit les rendre intimes avec le peuple. Elles sont, d’ailleurs, constituées par des citoyens qui en sont issus. Dans le paysage politique présent il est bon de le rappeler.

    Bien avant la révolte des gilets jaunes le président et ses soutiens ont montré à la fois une indifférence hautaine et une crainte inavouée du peuple. Ils persévèrent. Méconnaissant les gens-d’en-bas ils prennent des décisions à l’emporte-pièce, en cohérence avec leur idéologie européiste et mercantiliste, sans se soucier des conséquences sociales, parce qu’ils se sentent assurés de leur intelligence et donc de la qualité de leurs choix. Ils savent, cependant, probablement de manière encore confuse et en sous-estimant les conséquences possibles, qu’ils ne sont pas à l’abri de sévères remous, car leur politique ne sert pas la France indépendante alors que les Français restent toujours attachés à leur pays, à leur mode de vie, à la grandeur de leur histoire et à leur culture.
    > Cette crainte a sans doute été confirmée par les actions des gilets jaunes. Cette arrogance va de pair avec une inquiétude. Ils prennent donc quelques précautions pour éviter un mouvement populaire puissant et structuré qui viendrait à mettre en péril la permanence de leur démarche politique. Mais nous pouvons douter de leur compréhension de la situation, donc de la justesse de leur réaction…

    Une de leur appréhension, non-dite, serait que les armées sortent de leur neutralité en cas de crise majeure, contestant la globalité de la politique conduite. Cette méfiance est en soi une preuve supplémentaire d’une politique très sensiblement en contradiction avec un destin national indépendant. Ils ont à l’égard des militaires ce même regard qu’ils portent au peuple.

    Ils additionnent, donc, des gestes et des décisions vers les armées qui visent à les affaiblir et à les décérébrer mais à les conserver aux ordres. Cette action de défiance complète le désir de ne pas développer un instrument de défense nationale, qui serait en contradiction avec leur idéologie.
    > Dans cette ligne, le président émet l’idée d’une armée européenne, rejetant celle de patrie et montrant, à l’évidence, qu’il ignore pourquoi un soldat accepte de mourir.
    La Défense est un monde qui lui échappe. Il constitue, par essence, un obstacle au supranationalisme financier.

    • Aucun président, avant lui, n’a trouvé nécessaire de rappeler qu’il était chef des armées. Les militaires savent parfaitement que celui qui, seul, peut engager le feu nucléaire et décider d’une opération militaire est bien le responsable suprême. Nul n’est besoin de le clamer et de défier et humilier un chef d’état-major pour asseoir une autorité constitutionnelle. Pourtant il est surprenant que le président actuel réponde aux questions d’un journaliste, à bord du porte-avions Charles de Gaulle, tout juste sorti de sa grande visite, avec en fond de tableau un Rafale Marine, comme s’il voulait se mettre sous la protection de ces armées qu’il maltraite par ailleurs. De même en imaginant d’accorder aux grands responsables militaires parisiens une prime conséquente de très haute responsabilité, sachant pertinemment qu’ils sont les véritables chefs opérationnels des armées, alors que cadres et militaires du rang subissent toutes sortes de régressions sociales et financières et se heurtent, au quotidien, à des conditions de vie professionnelles et personnelles difficiles.

    Les nantis sont censés être du côté du pouvoir ! Diviser pour régner et faire accepter une nouvelle baisse de capacité opérationnelle ?

    L’attitude du chef de l’État n’est paradoxale qu’en apparence.

    Simultanément le président - par l’intermédiaire de son ministre des comptes publics - rabote le budget de la défense de 400 millions d’euros, malgré la LPM, alors que la menace islamiste intérieure et extérieure est bien présente et que l’immigration musulmane ne cesse pas. Il essaie de dissocier la Nation et son armée, notamment, lors de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918, refusant, en outre, d’honorer les maréchaux qui ont conduit à la victoire l’armée de la nation et non-pas des civils que l’on avait armés. Et, tout récemment, en humiliant les Saint-Cyriens et, en fait tous les militaires, en faisant débaptiser la dernière promotion de l’Ecole Spéciale Militaire au prétexte que le parrain choisi, le général LOUSTAUNAU-LACAU - pourtant héros des deux guerres et de la Résistance, déporté par les nazis.- ne répondrait pas aux critères de la bien-pensance, à laquelle il voudrait se référer, et aux critères de ceux qui ont fait son élection. Il bafoue le contexte historique et la tradition d’une grande école qui a fourni à la France ses sauveurs, des présidents et un saint. En agissant ainsi c’est bien l’intimité du peuple et de son armée qu’il voudrait fracturer. Il affiche le même mépris des militaires que du peuple.

    Nous pouvons dès lors nous interroger sur la finalité d’une politique générale qui vise à appliquer contre vents et marées les obligations supranationales du traité de Maastricht en s’opposant, notamment, aux revendications populaires, pour s’inclure dans des règles budgétaires inappropriées et à continuer, par petites touches, à résorber l’héritage gaullien d’une politique militaire indépendante.

    La réponse va de soi : il faut tout faire pour réduire encore la souveraineté nationale pour mieux paraître, individuellement, dans la coterie mondialiste. D’ailleurs certaines idées sont étonnantes, sortes de ballons sondes ; mais qu’elles aient pu être émises donne la direction souhaitée par le pouvoir actuel : Partage de la direction de la dissuasion nucléaire avec un autre État, s’ajoutant à la proposition d’armée européenne, partage du siège permanent au conseil de sécurité…D’un personnage aussi complexe, élu grâce à une manipulation médiatico-financière, partenaire des plus fervents « mondialistes », il n’y aurait là rien d’étonnant.

    Général (2S) Henri ROURE

    Ancien officier des Troupes de Marine

    27 novembre 2018


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  • «Gilets jaunes» : le ton monte entre le gouvernement et les entreprises

    L'exécutif, qui réclame des engagements forts des entreprises pour doper le pouvoir d'achat, envisage aussi de récupérer auprès d'elles les 4 milliards d'euros qui lui manqueront l'an prochain pour boucler son budget. Le CICE est dans le viseur. Le Medef voit rouge.

     

    Le gouvernement est-il encore ‘pro-business'? Les organisations patronales en doutent. Elles estiment que l'exécutif tente de leur faire porter le chapeau dans le cadre de la crise des «gilets jaunes». «On est en train de faire des entreprises le bouc émissaire de cette révolte fiscale. Je ne veux pas que la révolte se transforme en accusation des entreprises qui font leur travail. Le problème, ce n'est pas dans les entreprises que ça se pose. C'est un problème fiscal», a martelé le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce matin sur France Inter.

    Le patron des patrons s'est notamment dit favorable à ce que les entreprises fassent un geste pour doper le pouvoir d'achat des salariés mais dans la limite du raisonnable. Ainsi, la prime défiscalisée que le gouvernement souhaite favoriser, doit rester facultative. «le système simple qui dit ‘donnez un geste' est une bonne idée mais ne compliquons pas le sujet», prévient-il. Le patronat voit aussi d'un mauvais œil la volonté affichée du gouvernement d'«examiner toutes les mesures qui permettraient d'augmenter les rémunérations au niveau du smic». «Il y a un problème de pouvoir d'achat. J'entends les appels à augmenter les salaires. Mais le problème, c'est d'abord les impôts, les taxes», rappelle Geoffroy Roux de Bézieux.

    Un discours balayé par Muriel Pénicaud. La ministre du travail, qui s'exprimait ce matin sur BFM Business, a affirmé que «nous sommes en urgence sociale absolue et donc urgence économique. Il faut que les entreprises fassent leur part. Tout le monde peut faire quelque chose donc tout le monde doit faire quelque chose. Il faut que les grandes entreprises et les grands patrons montrent l'exemple». Selon elle, «il ne faut pas opposer compétitivité et gain de pouvoir d'achat des salariés. Une fois que la croissance est là, il faut qu'elle soit inclusive». La ministre du Travail entendait faire passer le message lors d'une rencontre prévue ce matin avec le patronat et les syndicats.

    Retour sur le CICE

    Au-delà du pouvoir d'achat, le ton monte entre le gouvernement et le patronat concernant les moyens de récupérer les 4 milliards d'euros qui n'entreront pas dans le budget en raison de la suppression des taxes sur les carburants. Selon Les Échos, l'exécutif entend les récupérer dans les poches des entreprises. Plusieurs options seraient sur la table. Parmi elles, la possibilité de faire une pause l'an prochain dans la trajectoire de baisse du taux de l'impôt sur les sociétés. Ce dernier devait passer de 33% à 31% en 2019 avec un objectif final de 25% en 2022. Autre option: revenir sur la transformation du CICE en baisse de charges pérenne, dont le coût est évalué à 20 milliards d'euros pour les finances publiques. Cette dernière option résonne positivement à l'oreille de l'exécutif qui cherche par tous les moyens à maintenir son déficit public sous les 3%. Comme le rappelait hier le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, cette transformation du CICE, inscrite dans le PLFSS 2019 voté lundi, représente 0,9 point de PIB. Sans elle, le déficit sous-jacent de la France serait de 1,9% du PIB l'an prochain.

    Inadmissible selon le Medef qui appelle le gouvernement à faire des économies en baissant ses dépenses publiques plutôt que de se tourner vers les entreprises pour combler le trou. «Les entreprises, ça ne manifeste pas, ça ne bloque pas les ronds-points, mais ça arrête de créer des emplois. Le chômage va repartir à la hausse si on fait ça», prévient-il. 

    Le Figaro.fr


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  • "Casseurs de M. Castaner" : le ministre de l'Intérieur va porter plainte contre Dupont-Aignan

    Le chef de Debout la France avait, mardi, imputé les dégradations de l'Arc de Triomphe aux "petits casseurs de Monsieur Castaner".

     

    Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé, vendredi 7 décembre, qu'il allait déposer plainte contre Nicolas Dupont-Aignan pour ses propos accusant les "petits casseurs de M. Castaner" d'avoir saccagé l'Arc de Triomphe samedi 1er décembre.

    "Pour l'honneur de ces femmes et de ces hommes [des forces de l'ordre], j'ai décidé de porter plainte contre M. Nicolas Dupont-Aignan qui, sans vergogne, dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, a osé affirmer, je le cite, que c'étaient les 'petits casseurs de M. Castaner' qui avaient saccagé l'Arc de Triomphe. On verra si ce monsieur ose nous opposer son statut parlementaire. Il ajouterait alors la honte à l'indignité", a déclaré Christophe Castaner lors d'un point-presse, à la veille de "l'acte IV" de la mobilisation des "gilets jaunes".

    Interrogé dans l'émission "Quotidien" (TMC), mardi 4 décembre, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) avait appelé les manifestants à "continuer la pression pacifique". "Ce n'était pas vraiment pacifique samedi dernier", lui fait alors remarquer le journaliste Paul Larrouturou. 

    "C'est le gouvernement qui bloque la France. C'est le gouvernement qui a laissé rentrer les casseurs. Ce sont les "gilets jaunes" qui ont protégé la tombe du soldat inconnu", affirme-t-il en référence aux images de manifestants formant une ronde de protection sous l'Arc de Triomphe. 

    "Ils ont aussi ravagé l'Arc de Triomphe", insiste le journaliste. "Non, ce ne sont pas eux", oppose Dupont-Aignan. "Ce sont les petits casseurs de M. Castaner." 

    L'OBS


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  • Peut-on connaître le nombre de ministres et parlementaires concernés par l'ISF?

    Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé

    Quatre ministres possèdent un patrimoine qui les rendraient imposables à l'ISF ancienne formule. Mais seule Agnès Buzyn est actuellement redevable du nouvel impôt sur la fortune immobilière.

    Question posée par le 05/12/2018

    Bonjour,

    Nous avons réécrit votre question, qui était ainsi rédigée: «Peut-on connaître le nombre de ministres et de parlementaires qui sont touchés par l’ISF?».

    Il n’est pas possible de connaître le régime fiscal des parlementaires dans la mesure où si leur déclaration de patrimoine sont consultables en préfecture par n’importe qui, nul n’est autorisé à les publier, comme nous l’expliquions dans une précédente réponse. Pour les ministres, en revanche, le patrimoine est consultable librement sur le site de la haute autorité pour la transparence de la vie publique.

    Avant de répondre à la question du nombre de ministres assujettis à l’ISF (désormais IFI), rappelons donc que la fiscalité du patrimoine a évolué depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été considérablement allégé, dans le cadre d’un nouvel impôt dénommé IFI (impôt sur la fortune immobilière), entré en vigueur en 2018.

    L’ISF imposait ainsi, de manière progressive, tout patrimoine supérieur à 1,3 million d’euros (avec un abattement de 30% sur la résidence principale). Avec l’IFI, le patrimoine financier a été sorti de l’assiette imposable, ce nouvel impôt ne taxant que le patrimoine immobilier. Et ce, dans les mêmes conditions que l’ISF (toujours à partir de 1,3 million et toujours avec un abattement de 30% sur la résidence principale).

    Qui a été théoriquement redevable de l’ISF, et est désormais assujetti - ou pas - à l’IFI, au sein du gouvernement actuel, sur la base de leur déclaration de 2017? Ils, ou plutôt elles, sont au nombre de quatre:

    Muriel Pénicaud: avec un patrimoine total de 7,5 millions d’euros (dont 1,7 de nature immobilière) lors de l’envoi de sa déclaration à la Haute autorité le 17 juillet 2017, la ministre du Travail était soumise à l’ISF. Désormais, seules sa maison dans les Hauts-de-Seine (1,3 million) et sa résidence secondaire dans la Somme (340 000 euros) sont redevables de l’IFI. Mais après application de l’abattement de 30% sur sa résidence principale, le total de son patrimoine taxable (1,25 million) passe sous la barre du 1,3 million de l’IFI. Madame Pénicaud, sauf évolution de ses biens depuis juillet 2017, n’est donc plus redevable d’aucun impôt sur le patrimoine (sauf taxe foncière comme tous les propriétaires). Selon nos calculs en janvier 2018, elle a économisé 62 000 euros avec la réforme.

    Agnès Buzyn: deuxième mieux lotie de l’actuel gouvernement, la ministre des Affaires sociales affiche un patrimoine net (après déduction des emprunts) de 2,5 millions d’euros, composé de 2,4 millions d’euros de patrimoine immobilier, de 500 000 euros de patrimoine financier, et d’un emprunt de 400 000 euros. Si la ministre, qui était assujettie à l’ISF, n’a désormais rien à payer sur son patrimoine financier, elle reste redevable de l’IFI, après abattement de 30% sur sa résidence principale, sur les quelque 2 millions de biens immobiliers imposables.

    Florence Parly: en troisième position, la ministre de la Défense affiche 2,1 millions de patrimoine, dont 790 000 de patrimoine immobilier et 1,4 million de patrimoine financier. Auparavant redevable de l’ISF, Florence Parly échappe désormais au nouvel impôt sur le patrimoine, ses biens taxables se résumant à 800 000 euros de patrimoine immobilier.

    Nathalie Loiseau: la ministre des Affaires Européennes, enfin, détient un patrimoine de 1,9 million d’euros, dont un appartement à Paris estimé à 1,6 million d’euros, et des biens mobiliers d’une valeur de 300 000 euros. Si Nathalie Loiseau était tout juste redevable de l’ISF à l’époque (après abattement de 30% sur la résidence principale), elle ne doit plus rien, maintenant, au titre de l’IFI, son patrimoine taxable passant sous la barre des 1,3 million. 

    Après le départ de plusieurs ministres au patrimoine confortable (Hulot, Nyssen, Gény-Stephann…), il ne reste donc plus que quatre ministres qui furent redevables de l’ISF et qui, pour l’une d’entre elle (Agnès Buzyn) est toujours assujettie au nouvel impôt sur le patrimoine immobilier. Reste qu’une dizaine de petits nouveaux au sein de l’exécutif son encore en train de rédiger leur déclaration auprès de la Haute autorité. Celles-ci ne sont donc pas encore connues. Il s’agit de Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le parlement), François de Rugy (ministre chargé de la transition écologique), Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat à la Transition écologique), Christelle Dubos (secrétaire d’État à la Santé), Agnès Pannier-Runacher (Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances), Gabriel Attal (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Éducation), Laurent Nunez (Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur), Franck Riester (ministre de la Culture), Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture), et Roxana Maracineanu (ministre des Sports). Peut-être parmi eux trouverons-nous des assujettis à l’impôt sur la fortune (ancienne ou nouvelle formule).

    Libération


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  • Naturellement macaron va signer !!!

    Un commentaire sur youtube : "ce qui me fait peur c'est que personne n'en parle dans les médias et les réseaux sociaux, tout le monde est focalisé sur les gilets jaunes...."

     

    Danger imminent :  Pacte mondial sur les migrations de l'ONU


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  • "En effet, je ne le connais pas...", a admis Elise Fajgeles avant d'ajouter : "Mais je sais que c'est difficile de vivre avec".

    Voilà des jours qu'elle fait la tournée des plateaux télévisés pour défendre la politique de la majorité face aux Gilets jaunes. Après BFMTV samedi puis France Info dimanche, la députée de la majorité LREM Elise Fajgeles était ce lundi matin sur CNews.

    A nouveau confrontée à des gilets jaunes, l'ex-avocate s'est cette fois attirée les foudres de l'un d'eux en confessant qu'elle ignorait... le montant du SMIC. Scandalisé, le gilet jaune a quitté le plateau. 

    "C'est hallucinant"

    Invitée à débattre sur le plateau "Non Stop People" de Jean-Marc Morandini, l'élue LREM n'a pas su répondre à deux gilets jaunes qui l'interrogeaient sur le montant du SMIC : "Il est à combien, le SMIC, Madame la députée ?" Confuse, la députée de Paris admet alors : "Vous me faites une colle, en effet je ne [le] connais pas". 

    Scandalisés, les gilets jaunes soupirent alors : "Vous vous rendez compte ? Et après vous dites que vous êtes représentatif du peuple." L'élue tente de se rattraper, "je sais que c'est difficile de vivre avec ça...".

    Peine perdue. Avant de quitter le plateau, l'un d'eux lâche, dépité :

    "C'est hallucinant. On devrait passer un CAP pour devenir député."

    Initialement suppléante de Benjamin Griveaux dans la 5e circonscription de Paris, Elise Fajgeles est devenue députée lorsque ce dernier est entré au gouvernement. "Happy manager" du projet de loi asile et immigration, elle avait auparavant été porte-parole de Manuel Valls durant la primaire de la gauche en 2016. 

    L'OBS


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  • BALANCE TON POST !


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  • National : Le Budget sur l’écologique 2018 ne va pas plaire aux gilets jaunes !
    International : Une enquête sur le volume des armes européennes chez les terroristes syriens ! ; Depuis 1945, les USA auraient tué entre 20 et 30 millions de personnes !
    Brèves : La présidence de la république dépense 500 000€ pour rénover son palais ; Quand Peugeot et Renault « cartonnaient » en Iran !

    Environnement : pourquoi la France refuse-t-elle de taxer le kérosène ? ; L’exposition aux ondes électromagnétiques provoquerait le cancer chez les rats !


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  • Pas marrante la journaliste, heureusement que Luc Ferry garde bien la parole !


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  • L'Italie adopte la controversée loi anti-migrants de Matteo Salvini

    Le vote du controversé décret-loi, ardemment soutenu par Matteo Salvini, aura une nouvelle fois mis à l'épreuve la fragile coalition au pouvoir en Italie. La Chambre des députés a adopté mercredi, par 396 voix contre 99, le texte qui vient durcir la politique d'immigration du pays. Le vote du texte a été accueilli par des acclamations du côté de la Ligue. À l'inverse, aucun applaudissement n'est venu des rangs de leurs alliés du Mouvement 5 Étoiles (M5S), relève La Stampa. Quatorze députés populistes ont d'ailleurs refusé de participer au vote. Le gouvernement avait choisi de poser la question de confiance pour la fronde déjà menée par une dizaine d'élus populistes au Sénat. Cinq sénateurs du M5S s'étaient également abstenus lors du passage du texte à la chambre haute.

    Le «décret Salvini» abolit notamment les permis de séjour humanitaires actuellement octroyés à 25% des demandeurs d'asile et d'une durée de deux ans. Il est remplacé par divers autres permis: «protection spéciale» d'une durée d'un an, ou «catastrophe naturelle dans le pays d'origine» d'une durée de six mois. Le texte permet d'expulser tout demandeur ayant commis certains délits en Italie. Il réorganise aussi le système d'accueil des 146.000 demandeurs d'asile, présents sur le territoire à la fin octobre. Ces derniers, jusqu'à présent libres de leurs mouvements après identification, seront internés pendant 30 jours dans des «hotposts». Dans son volet sécurité, il généralise l'utilisation des pistolets électriques et facilite l'évacuation des bâtiments occupés.

    Une coalition sous tension

    Ce vote illustre une fois de plus la faiblesse de l'accord de gouvernement conclu entre deux forces politiques très différentes. La semaine dernière, ces tensions s'étaient déjà cristallisées lors de l'examen à la Chambre de la loi anticorruption après l'adoption, contre l'avis du gouvernement, d'un amendement visant à exclure de son champ d'application les détournements de fonds. Le M5S avait accusé les parlementaires de la Ligue d'avoir voulu épargner des poursuites judiciaires à deux de leurs dirigeants. Matteo Salvini, vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur, avait de son côté tenté de minimiser l'incident qualifiant ce vote d'«erreur» et d'«accident» de parcours sans conséquence pour le gouvernement.

    Aux élections du 4 mars, la Ligue et Forza Italia étaient arrivées en tête avec 37% des voix, 17% pour le premier et 14% pour le second. Faute de majorité et après de longues tractations, Silvio Berlusconi avait laissé son allié négocier seul un contrat de gouvernement avec le M5S, qui avait de son côté réuni 33,5% des suffrages. Seulement, la popularité de Matteo Salvini n'a depuis cessé de croître. Son parti dépasse désormais le M5S dans les enquêtes d'opinion. De quoi alimenter les spéculations d'une partie de la presse italienne qui considère que la chute du gouvernement est à prévoir avant les Européennes en mai, et que l'arrivée de Matteo Salvini à la tête de l'Italie n'est plus qu'une question de temps. 

    L'intéressé a encore juré mercredi qu'il n'avait aucune intention de prendre la place occupée par Giuseppe Conte. Jusqu'à quand?

    Le Figaro.fr


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  • Gilets jaunes : le gouvernement décide de reporter la vignette poids lourds

    C’est une mesure à 500 millions d’euros par an. Le gouvernement a décidé de reporter la mise en place de la vignette poids lourds, prévue courant 2019, révèle France Info. Cette décision intervient alors que la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit et qu’une éventuelle mobilisation des transporteurs routiers fait débat.

    Le but de cette vignette est de collecter de l’argent à investir dans les infrastructures. Son montant doit être modulé en fonction de la taille des véhicules. Aucune nouvelle date de mise en oeuvre de la mesure n’est prévue. Elle doit rapporter 500 millions chaque année. Mais un élu de la majorité estime que, dans le contexte de la mobilisation des Gilets jaunes, il serait «suicidaire» de l’appliquer.

    Divergences parmi les routiers

    Depuis plusieurs mois, l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) fait savoir qu’elle s’oppose à ce prélèvement. Selon l’organisation patronale, «le transport routier s’acquitte déjà de 39 milliards d'euros (hors TVA et péages routiers) de taxes, redevances ou prélèvements divers (dont 7 milliards pour les seuls poids lourds) pour l’entretien des infrastructures routières non concédées», a-t-elle notamment expliqué en septembre. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a également fait part de son opposition tout en s’interrogeant sur l’utilisation des sommes collectées par les prélèvements déjà en vigueur.

    Le report de la vignette poids lourds intervient alors que le secteur des transports s’interroge sur son positionnement face à la mobilisation des Gilets jaunes. La fédération FO des Transports a notamment appelé à les rejoindre. Ce vendredi, une opération escargot a été lancée par des routiers à Toulouse (Haute-Garonne). La CFDT route, elle, a demandé à ses adhérents de ne pas rejoindre le mouvement des Gilets jaunes. Lundi, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a assuré que «les organisations de transport routier ne (souhaitent) pas rentrer dans ce mouvement».

    Le Parisien


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  • Interview de Denis Robert par Bercoff


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