• Animaux maltraités: Darmanin annonce la création d'un référent dans chaque commissariat et gendarmerie

    Gérald Darmanin dans un centre de la SPA le 27 janvier 2023 à Chamarande dans l'Essonne

    Un gendarme ou un policier dédié sera désormais chargé d’enregistrer les plaintes concernant la maltraitance animale, dans chaque gendarmerie et commissariat. "Ils sont sans défense face à la malveillance humaine et cela nous est particulièrement insupportable", a avancé le ministre de l'Intérieur.

    Un nouveau dispositif pour mettre fin à la maltraitance animale. Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi matin depuis un refuge de la SPA dans l'Essonne la création dans tous les commissariats et les gendarmeries de France d'un référent dédié aux plaintes concernant les violences sur les animaux.

    "Les animaux sont des êtres vulnérables, doués de sensibilité, qui méritent notre protection. Les actes de violences qu’ils subissent parfois sont insupportables", a expliqué le ministre de l'Intérieur après sa visite d'un chenil et d'une chatterie.

    Des maltraitances en hausse de 30%

    Avec un objectif: former 4000 policiers et gendarmes et leur permettre d'être en lien avec les services vétérinaires de l’État et les associations de protection animale.

    Il y a urgence alors que le nombre d'atteintes aux animaux domestiques a augmenté de 30% depuis 2017. 12.000 faits ont été constatés l'an dernier, de mauvais traitements comme la privation de nourriture à des actes de violences physiques en passant par des mutilations.

    Les sévices graves ont par exemple connu une hausse de 36% entre 2019 et 2021, des chiffres probablement aggravés par la vague de mutilation sur des chevaux partout en France en 2020.

    Le patron de la place Beauvau avait déjà annoncé à l'automne dernier la création d'une section d'une quinzaine d'enquêteurs pour traiter les affaires les plus graves comme celle des filières de trafics d'animaux.

    Les chiens, principales victimes

    Ce nouveau dispositif s’accompagne d’un durcissement de la législation, après la promulgation en novembre 2021 de la loi contre la maltraitance animale.

    "Ce qu'il y a de particulièrement insupportable sur les animaux domestiques, c'est qu'ils sont sans défense face à la malveillance humaine", a encore jug" Gérald Darmanin.

    Les chiens sont les principales victimes de ces violences - 46 % des cas en 2021 - très loin devant les chats (24%). Les auteurs de ces sévices sont majoritairement des hommes à 73%, tandis que ce sont les femmes qui portent le plus souvent plainte, d'après des chiffres du ministère de l'Intérieur.

    Les annonces du ministre laissent pour l'instant sceptiques les défenseurs des animaux. Hélène Thouy, avocate et co-présidente du parti animaliste, a regretté sur RMC des annonces "loin de l'ampleur du problème".

     BFM.TV

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  • "C'est abominable": Brigitte Bardot dénonce la maltraitance des chevaux à la foire chevaline de Maurs

    La fondation Brigitte Bardot dévoile une enquête sur la foire chevaline de Maurs, dans le Cantal, où les animaux sont battus et entassés dans des paddocks minuscules.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/c-est-abominable-brigitte-bardot-d%C3%A9nonce-la-maltraitance-des-chevaux-%C3%A0-la-foire-chevaline-de-maurs/ar-AA152qvJ?ocid=msedgntp&cvid=a4ea2b47e2d74b6d916fce8a9eb3d4c6


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  • Emmanuel Macron trop proche des chasseurs pour Brigitte Bardot : elle lui adresse une lettre ouverte au vitriol

    Brigitte Bardot est en colère. Exaspérée par la proximité d'Emmanuel Macron avec les chasseurs, l'ex-actrice de 87 ans a écrit une lettre ouverte très cash à l'adresse du président candidat.

    Brigitte Bardot n'est pas vraiment fan d'Emmanuel Macron… L'icône des années 60 a multiplié les diatribes à son encontre ces dernières années, n'hésitant pas à le tacler publiquement sur différents pans de son quinquennat. Celle qui se dit proche de Marine Le Pen en a rajouté une couche, ce lundi 11 avril, au travers d'une lettre ouverte qu'elle adresse au président candidat, et qu'elle a tenu à relayer sur Twitter. Ce qui provoque sa colère ? Le soutien de Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), exprimé à l'égard du leader de LREM, fin mars dernier dans les colonnes du Parisien. Ce dernier avait enchaîné les auditions avec les différents candidats à la présidentielle - Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon mis à part - pour connaître leurs intentions et leur programme concernant son secteur d'activité. L'homme s'était dit rassuré par le discours d'Emmanuel Macron et voyait en ses promesses une parfaite adéquation à sa vision des choses. Après quoi, il s'était donc engagé à voter pour lui, dès le premier tour.

    Brigitte Bardot enrage après l'accord passé entre Emmanuel Macron et "ce 'tueur' Willy Schraen"

    Une annonce qui n'a pas du tout plu à Brigitte Bardot, figure de la protection animale en France. Dans sa lettre, elle étrille carrément le chef de l'État, coupable selon elle des pires manœuvres. "Votre lâcheté et votre indignité vous poussent aux sordides accords que vous passez avec les chasseurs dans la lettre ouverte scandaleuse et honteuse que vous écrivez au Président des chasseurs, ce 'tueur' Willy Schraen", commente-t-elle. Et de poursuivre : "Cette allégeance est ignoble de votre part, mendiant les voix qu'il vous apporte en échange". Ne mâchant plus ses mots et donnant même dans la provocation, l'ancienne pin-up aujourd'hui âgée de 87 ans traite finalement Emmanuel Macron de "Poutine de la nature et des animaux". Elle le décrit comme un "destructeur sanguinaire méprisable et méprisé".

    "Et puisque vous 'emmerdez" les Français, ils devraient vous le rendre au centuple"

    Dans un autre passage de sa lettre, Brigitte Bardot évoque de manière plus générale la politique menée par le président sortant, qu'elle traduit comme un fiasco vis-à-vis des Français et de "ces otages qui ne peuvent se passer de leur bourreau". Elle estime qu'il a provoqué une forme de "décadence" du pays et qu'il incarne un personnage dont le "désintéressement" pour le peuple le conduit à trouver des moyens abjects pour le tenir à l'écart. "Et puisque vous 'emmerdez" les Français, ils devraient vous le rendre au centuple", conclut-elle. Difficile finalement de ne pas voir en sous-marin de cette mer d'insultes, un soutien à Marine Le Pen en vue du second tour, qui aura lieu dimanche 24 avril prochain.

    Télé Loisirs.fr


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  • Les visiteurs de mon blog font preuve d'une paresse incommensurable ! Même pas un commentaire sous cet article ! La honte !


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  • Essonne. 28 chats vivant dans un appartement à Saint-Germain-lès-Corbeil secourus par une association 

    Illustration

    Dimanche 6 février 2022, une association est intervenue à Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne). Les bénévoles ont découvert près de 30 chats enfermés dans un appartement. Les animaux ont ensuite été confiés à la SPA de Plaisir (Yvelines). Après des examens médicaux, ils seront proposés à l’adoption.

    Une association est intervenue dans un appartement de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne) dimanche 6 février 2022. Elle a retrouvé 28 chats à moitié abandonnés. Les occupants du logement ont en effet reçu un avis d’expulsion et sont en train de quitter les lieux. Les bénévoles ont réussi à attraper tous les félins qui ont ensuite été confiés à la SPA de Plaisir (Yvelines), rapporte Le Parisien.

    « Ils ont mangé durant deux heures »

    Après avoir été examinés par un vétérinaire, stérilisés et sociabilisés, ils seront proposés à l’adoption. L’association avait été alertée par le fils des occupants de l’appartement. Il a expliqué aux bénévoles que sa mère était atteinte du syndrome de Noé, indiquent nos confrères. Il s’agit d’une maladie mentale qui consiste à accumuler des animaux sans pouvoir s’en occuper correctement.

    Sur place, les chats pouvaient boire librement mais leurs propriétaires n’avaient plus les moyens de leur assurer les soins nécessaires. « Lorsque je suis venue, je leur ai apporté des croquettes. Ils ont mangé durant deux heures avant d’aller dormir. Après, ils sont en bon état, ils n’ont pas l’air de souffrir de maladie », a expliqué unebénévole de l’association dans les colonnes du quotidien francilien.

    Ouest-France


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  • Dans cet élevage, des beagles sont reproduits dans un but précis : fournir des chiens de laboratoire. Et si cette race a été choisie, c'est pour sa docilité.

    Aujourd’hui, Brut, partenaire de « 20 Minutes », dénonce l’une des pratiques les plus critiquées de l’industrie pharmaceutique

    Protégées par des barbelés – ce qui n’a pas empêché les drones de l’ association L214 de réussir à les filmer –, des centaines de cages abritent des beagles. C’est d’ailleurs parce que cette race de chien est réputée pour son bon caractère et sa docilité que l’entreprise Marshall BioResources (MBR) en « élève », ici des milliers d’individus, à des fins expérimentales.

    « Un lieu de souffrance »

    Cet établissement de Gannat (Allier), « l’un des deux élevages français de chiens beagles qui appartient à l’entreprise MBR », selon la conseillère municipale du Parti animaliste à Grenoble (Isère), Sandra Krief, est régulièrement pris à partie par des militantes et militants qui demandent sa fermeture. Cédric Villani, mathématicien et député de l’Essonne, s’insurge également : « C’est un lieu de souffrance où des êtres sensibles, intelligents, sont sacrifiés. »

    Un avis que ne partage pas Ivan Balansard, vétérinaire du CNRS, qui précise que « ces animaux sont suivis par des vétérinaires et qu’une partie d’entre eux finissent par être mis à l’adoption ». Vertueux ou condamnable, ce système a conduit, en France et en 2019, à 1,9 million d’utilisations d’animaux (dont près de 4.900 chiens) à des fins scientifiques. Découvrez les témoignages de ses opposants et de l’un de ses défenseurs dans cette vidéo de notre partenaire Brut.

    20 Minutes


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  • Un retraité de 74 ans a ouvert la mâchoire d'un alligator pour sauver la vie de son chiot à Estero, en Floride. Richard Wilbanks, 74 ans, promenait son Cavalier King Charles prénommé Gunner autour de l'étang, près de sa maison de retraite, lorsque le reptile a surgit de l'eau pour attraper le chiot. Cigare à la bouche, Richard n'a pas hésité une seule seconde à plonger pour sauver Gunner. Malgré une petite blessure à l'estomac, ce dernier va très bien aujourd'hui. Quant à son propriétaire, il a déclaré que ses mains avaient été «mâchées».


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  • La chienne se trouvait au milieu d’un marais qui allait être inondé par la marée

    Sauvée par une saucisse. C’est l’issue étrange et heureuse de l’aventure de Millie, une jeune chienne coincée mi-janvier dans des marais du Hampshire, en Angleterre (Royaume-Uni). La vidéo de son sauvetage a depuis fait le tour des réseaux sociaux.

    Les faits sont survenus le 13 janvier dernier, rapporte le Guardian relayé par le HuffPost. Millie, une jack russel-whippet de 3 ans, s’est enfuie lors d’une promenade avec sa maîtresse et s’est retrouvée au beau milieu d’une zone de marais, inaccessible aux humains. Impossible de récupérer la chienne par la terre.

    Faire vite avant la marée

    La police, les pompiers et les garde-côtes ont été mobilisés mais au bout de trois jours, l’animal n’avait toujours pas été secouru. C’est alors que l’association Denmead Drone Search and Rescue, spécialisée dans le sauvetage d’animaux par drone, a eu une idée. « Une idée folle », confie son président Chris Taylor au Guardian.

    Les bénévoles ont attaché une saucisse à un drone afin d’inciter la chienne à se déplacer vers une zone plus sécurisée. Un habitant a acheté et cuisiné les saucisses nécessaires pour l’opération. « Le marais devait être inondé en quelques heures » par la marée montante selon Chris Taylor, il fallait donc faire vite.

    Attachée au drone par une simple ficelle, la saucisse a effectivement alléché Millie, qui a alors suivi le drone jusqu’à une zone moins dangereuse du marais. Les secours ont ainsi pu récupérer la chienne par la terre à cet endroit, et la rendre à sa propriétaire rassurée.

    20 Minutes


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  • Inde : Près de 60 tortues tuées, probablement empoisonnées par des habitants en colère

     Les Indiens auraient tué les reptiles pour les empêcher de manger les poissons qu’ils élevaient illégalement dans un lac

    Un empoisonnement intentionnel est probablement à l’origine de la mort de dizaines de tortues dans un lac près de Bombay (Inde), ont avancé dimanche auprès de l’AFP des experts indiens de la faune sauvage. Les agents de protection de la nature ont été avertis de l’incident par un responsable politique local. Ce dernier leur a demandé d’enquêter sur une odeur nauséabonde autour du plan d’eau de Kalyan, à environ 50 kilomètres à l’est de la capitale indienne du divertissement.

    Suhas Pawar, du groupe de conservation Wild Animal and Reptile Rescue, a annoncé que 57 tortues de l’espèce du trionyx à clapet ont été tuées et que six autres ont pu être sauvées. Les habitants ont probablement tué les reptiles pour les empêcher de manger les poissons qu’ils élevaient illégalement dans le lac, a-t-il ajouté.

    Plus de tortues à cause du Covid-19

    « L’incident fait l’objet d’une enquête maintenant, une analyse post-mortem et scientifique révélera la cause exacte de ces décès », a précisé Suhas Pawar. Selon cet expert, les restrictions imposées contre le Covid-19 au cours des deux dernières années ont vraisemblablement entraîné une augmentation de la population locale de tortues.

    « Les restrictions de l’activité humaine ont probablement augmenté les stocks de poissons dans le lac et ces tortues se sont multipliées en s’en nourrissant, ce qui a provoqué la colère de certains habitants », a déclaré Suhas Pawar. Les trionyx à clapet ne sont pas particulièrement rares mais ils constituent une espèce protégée par la loi sur la protection de la vie sauvage.

    20 Minutes


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  • Un rhinocéros blanc de 10 ans dont la corne avait été arrachée est retourné lundi à la vie sauvage en Afrique du sud après avoir subi 30 opérations en six ans visant à réparer ses blessures infligées par des braconniers.

    Ses sauveteurs l'ont surnommé Sehawukele, ce qui signifie "Dieu nous rend grâce". Il avait été trouvé par la police chancelant près d'une clôture dans une réserve, tellement défiguré qu'il pouvait à peine entendre ou manger.

    Un vétérinaire spécialiste de la faune, qui dirige une association appelée Saving the Survivors (Sauver les survivants) qui soigne les animaux ayant réchappé d'attaques de braconniers, a été appelé à la rescousse.

    Après de nombreuses opérations, les cavités nasales du rhinocéros restent exposées, avec un risque d'infection.

    Mais "il s'est rétabli de façon exceptionnelle", a souligné le vétérinaire, John Marais. "Et je pense que s'ouvre un nouveau chapitre avec son retour à la vie sauvage dans un camp de 2.000 hectares où nous avons placé deux femelles en âge de se reproduire avec lui".

    Ses sauveteurs gardent secret le lieu exact afin d'éviter de nouvelles attaques.

    Les braconniers ont tué au moins 249 rhinocéros en Afrique du sud au cours des six premiers mois de 2021, soit 83 de plus qu'à la même période l'année précédente. Le chiffre total pour 2021 n'est pas encore connu, mais 24 rhinocéros ont été tués en deux semaines en décembre.

    Les animaux sont massacrés pour leurs cornes, qui sont introduites en contrebande en Asie où elle sont très prisées pour leurs supposées vertus médicinales traditionnelles.

    Microsoft Star


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  • Var. Une jument disparue retrouvée vivante dans un ravin après deux semaines de recherches intensives

    Après deux semaines de recherche, la jument disparue à Puget-Ville (Var) a été retrouvée saine et sauve, ce dimanche 16 janvier 2022. Elle était coincée dans un ravin à moins d’un kilomètre de son lieu de fugue. Une mobilisation importante avait été organisée pour localiser l’animal.

    La jument qui avait disparu le 2 janvier dernier à Puget-Ville (Var) a été retrouvée, saine et sauve, ce dimanche 16 janvier 2022, après deux semaines de recherches intensives. L’animal était coincé dans un ravin, entouré de ronces, à moins d’un kilomètre de son lieu de fugue, rapporte Nice-Matin.

    Des personnes qui étaient en forêt en train d’escalader des arbres l’ont aperçu et ensuite l’ont suivi au bruit et m’ont appelé », s’est réjouie la propriétaire de l’équidé sur la page Facebook « Recherches pour Clever ». La jument a été retrouvée « debout, sans bobo externe mais très amaigrie et déshydratée », cite le journal niçois. Elle ne présentait néanmoins aucune blessure, selon la propriétaire.

    Une mobilisation hors norme

    Pendant deux semaines, de nombreuses personnes s’étaient mobilisées pour tenter de localiser l’animal, à pied, à cheval, en voiture mais aussi avec des drones. Près d’une centaine de personnes avait même quadrillé les environs de la ville et les massifs forestiers environnants, explique le quotidien local.

    Soulagée, la propriétaire en a profité pour remercier tous ceux qui l’ont aidé. Dès ce lundi, l’animal a pu reprendre une vie normale.

    Ouest-France


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  • La petite chienne Linda a été adoptée par une famille américaine

    (les publicités sont insupportables maintenant sur YouTube !)


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  • Tarn : ces porcelets abandonnés cherchent une famille d’adoption

    C’est un lâche abandon qui a mobilisé plusieurs bonnes âmes des environs de Graulhet (Tarn). Il y a deux mois, une truie vietnamienne a été abandonnée par une voiture au lieu-dit La Souque, dans cette commune au sud d’Albi, près de conteneurs à ordures. Pleine, l’animal a donné bas à huit porcelets, qui vivaient désormais dans la nature, nourris par une habitante du lieu-dit, touchée par leur sort. À la suite d’un signalement de cette tribu de truie à la mairie de Graulhet, Catherine Delagne, présidente de l’association Espoir de vivre animaux à Brens, a lancé un appel le 11 janvier sur les réseaux sociaux pour récupérer la truie et ses petits afin de leur trouver une famille d’adoption. Un SOS entendu par une habitante de Gaillac et un couple de Briatexte qui ont prêté main-forte pour attraper les cochons à l’aide d’un van à chevaux. « La truie dormait sur de la paille humide mais les petits se cachaient sous la ferraille, leurs conditions de vie étaient déplorables et la dame qui s’occupait d’eux avait 71 ans donc ne pouvait plus les assumer, explique Catherine Delagne. En mettant des friandises dans le van et de la paille fraîche, nous avons réussi à les attraper, même si deux petits ont fait de la résistance plusieurs heures. Ils sont actuellement hébergés dans un box et nous avons déjà trouvé des solutions d’adoptions, même si tout n’est pas encore réglé. » La mère et deux porcelets iront dans un refuge en Dordogne, deux autres à Toulouse et quatre doivent encore trouver une famille d’accueil. Association EVA Espoir de vivre animaux, Catherine Delagne, Tél. 06.86.91.98.31.

    Le Parisien


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  • Les refuges de la SPA proches de la saturation, 7 202 animaux en attente d’adoption

    En raison d’un manque d’adoption, les refuges de la SPA affichent complets en ce début d’année 2022. 7 202 animaux y attendent un nouveau maître.

    À la SPA, l’année 2022 commence avec des refuges proches de la saturation en raison d’un manque d’adoptions : 7 202 animaux attendent un nouveau maître dans les 62 sites de l’association de défense animale, a-t-elle annoncé à l’AFP.

    L’année 2021, impactée par la pandémie de Covid-19, a vu la SPA recueillir à nouveau plus de 45 000 animaux, à l’instar de 2019, et a rendu possible 40 142 adoptions responsables, précise la SPA samedi dans un communiqué, déplorant ne pas pouvoir recueillir de nouveaux pensionnaires malgré de nombreuses demandes d’abandons.

    Le premier réflexe pour l’acquisition d’un animal de compagnie devrait être l’adoption en refuge pour lutter contre l’abandon et responsabiliser les propriétaires, explique Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, qui en appelle à une réelle prise de conscience des Français​.

    « Combat contre l’animal-objet »

    Outre les abandons de chiens et des chats, les nouveaux animaux de compagnie (NAC : reptiles et rongeurs) ont progressé de 56 % l’an dernier.

    Ces animaux coups de cœur, disponibles à l’achat sur internet et dans les magasins, sont l’incarnation même du combat contre l’animal-objet, commente la SPA qui milite pour que la récente loi interdisant la vente en animalerie de chiens et de chats dès 2024 soit étendue à ces animaux.

    Une note positive toutefois dans le rétroviseur 2021 : le nombre d’adoptions d’équidés a pratiquement doublé depuis 2019 pour atteindre le nombre de 154. Au Grand refuge de Pervenchères, dans l’Orne, 61 chevaux, ânes et poneys sont aujourd’hui proposés à l’adoption.

    Le service Protection Animale de la SPA a par ailleurs été marquée par une recrudescence des signalements de maltraitance. Le nombre d’enquêtes a augmenté de 17 % par rapport à 2020 et le service juridique de l’association indique s’être constitué partie civile avec dépôt de plaintes à 343 reprises et 349 audiences se sont tenues.

    La SPA a également sauvé 131 % d’animaux en souffrance en plus comparé à 2020.

    Ouest-France


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  • Le corps du teckel avait  été retrouvé le lendemain des événements, sur le parking de l’immeuble, sans vie.

    Mercredi, le tribunal correctionnel de Nice a condamné Luigi, 36 ans, à douze mois de prison dont trois avec suris et deux ans de sursis probatoire. Les neuf mois de prison ferme sont aménagés avec bracelet électronique, a précisé Xavier Bonhomme, procureur de la République à 20 Minutes, confirmant une information de Nice-Matin. L’homme de 36 ans était poursuivi pour violences à l’encontre de sa compagne et pour sévices graves envers un animal.

    Le 12 août dernier, après une violente dispute avec sa partenaire à l’époque, ce Mentonnais a jeté par la fenêtre du 4e étage de l’immeuble où ils résidaient, le teckel de cette dernière. Le chien a été retrouvé le lendemain des événements, sur le parking de l’immeuble, sans vie.

    Interdiction de détention d’un animal de compagnie

    A l’audience, le prévenu a indiqué avoir bu cinq bouteilles de vin. Une excuse qui n’est pas passée auprès de Me Elyes Ksia, l’avocat représentant une association de protection animale. Me Léger-Roustan, mandaté par quatre autres organismes de défense des animaux, a souligné que des études sociologiques mettaient en évidence « des liens étroits entre les violences conjugales et les actes de cruauté sur des animaux domestiques », relate le quotidien local présent à l’audience.

    Le Mentonnais a également reçu une mesure d’interdiction de détention d’un animal de compagnie.

    20 Minutes

    Il a jeté le chien par la fenêtre et il n'a même pas de prison ferme. C'est écoeurant !


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  • Lot-et-Garonne. Cette femme vit avec un énorme sanglier chez elle et se bat pour l’adopter

    Véronique Consolo consacre tout son temps à Woody, un marcassin qu’elle a recueilli dans son jardin en septembre 2021. L’animal vit dans sa maison, située près de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). La femme de 52 ans lutte désormais pour l’adopter car elle affirme que sa survie est engagée.

    Véronique Consolo cohabite avec Woody depuis plusieurs mois. Non, il ne s’agit pas du célèbre pivert mais d’un marcassin de 25 kg. Cette femme de 52 ans a recueilli l’animal début septembre 2021. Alors qu’elle est dans sa maison située près de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), elle entend soudainement des aboiements de chiens de chasse. « Je suis sortie et j’ai aperçu Woody dans mon jardin. Il était probablement poursuivi », nous raconte-t-elle.

    Le marcassin est alors « minuscule » âgé seulement de quelques jours. « J’ai attendu que les chiens s’éloignent et je l’ai ramené dans un champ à côté de chez moi avec l’espoir qu’il retrouve sa mère. Mais il est revenu. » Elle recommence l’opération quatre fois. En vain. Impossible pour elle de le laisser livré à lui-même, elle décide donc de l’accueillir chez elle. « J’ai commencé par le nourrir car il était affamé et assoiffé. »

    « Si on le relâche, il est condamné »

    Ambulancière de profession, Véronique Consolo travaille essentiellement la nuit. Elle passe alors ses journées à s’occuper du petit animal. « Pendant un mois, je lui ai donné le biberon toutes les deux heures. Heureusement, ma colocataire a pris le relais lorsque je travaillais », se remémore-t-elle. Aujourd’hui, Woody a bien grandi. Il vit toujours dans sa maison et a accès au jardin s’il souhaite prendre l’air.

    « Il s’est très bien adapté et est inoffensif. Il réclame beaucoup d’attention. Il aime imiter mes chiens et mes chats. » Depuis dix ans, la quinquagénaire s’occupe également d’une truie vietnamienne qui vit dans son jardin. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est pouvoir garder Woody, car si on le relâche, il est condamné », assure-t-elle. Selon elle, la bête pourrait probablement survivre, mais elle serait repoussée par ses congénères. « Puis elle serait forcément attirée par les habitations. »

    Une procédure d’adoption compliquée

    Véronique Consolo a donc entamé une procédure pour adopter le jeune sanglier. « J’ai cherché plusieurs structures d’accueil mais il n’y avait aucune place disponible. Je n’ai trouvé que cette solution. » L’ambulancière est consciente que la détention d’animaux sauvages est interdite par la législation française. Toutefois, un arrêté du 8 octobre 2018 autorise la détention d’un sanglier de race pure chez un particulier à condition de remplir une déclaration et d’avertir la préfecture de son département.

    « C’est ce que j’ai fait, assure-t-elle. Mais l’administration a refusé et me demande de relâcher Woody dans la nature. J’ai contesté ce refus mais je n’ai pas encore eu de réponse ». La Villeneuvoise affirme avoir tout fait pour montrer aux services de l’État qu’elle était en règle. « J’ai aménagé mon jardin qui est désormais entièrement clôturé, un vétérinaire a stérilisé le marcassin et a prouvé qu’il était en bonne santé. Les autorités peuvent venir voir tout ce que j’ai mis en place pour lui. »

    « Je ne suis pas une criminelle »

    Aujourd’hui, Véronique Consolo évoque une « situation totalement incompréhensible »« Je demande simplement l’application des textes de loi, je ne suis pas une criminelle. Je veux seulement sauver la vie de Woody. » Elle est soutenue par des associations de défense de la cause animale, a repéré La Dépêche du Midi. Une pétition a été lancée et cumule ce mardi 11 janvier 2022 plus de 46 000 signatures.

    Pour payer les frais d’un avocat, la quinquagénaire a également lancé une cagnotte. Plus de 1 500 € ont été récoltés« Je suis combative et je ne lâcherai rien. Mais cela engendre beaucoup de frais », reconnaît-elle. En attendant et en espérant que la situation se débloque, elle continue de profiter de son quotidien avec Woody. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que je suis devenue son repère. Dès qu’il ne me voit pas, il panique totalement. Alors cela serait terrible pour lui d’être relâché. »

    Ouest-France


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