• Mort du héros Hubert Faure, l'un des derniers "braves" du commando Kieffer

    Hubert Faure, l'avant-dernier héros du commando Kieffer qui participa au Débarquement de Normandie le 6 juin 1944, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 106 ans.

    Il était l'avant-dernier héros du commando Kieffer, ce bataillon de Français qui participèrent au Débarquement de Normandie le 6 juin 1944, restés cependant longtemps dans l'oubli : Hubert Faure est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 106 ans.

    Le président Emmanuel Macron lui "exprime la reconnaissance de la nation et adresse à ses proches ainsi qu'aux commandos marine héritiers des Français du Jour J ses condoléances sincères, sa confiance et son amitié indéfectible", a indiqué l'Élysée dans un communiqué, saluant dans l'histoire d'Hubert Faure "une formidable leçon d'engagement et d'héroïsme".

    Héros de la 'France Libre', Hubert Faure était de ces 177 Français du Jour J qui ont débarqué en Normandie, une poignée de braves dans l'armada de la liberté. En foulant le sable de Colleville-sur-Orne (aujourd'hui Colleville-Montgomery, NDLR) et de Ouistreham, ils incarnaient la France, ils étaient l'âme de notre nation", a souligné le ministère des Armées dans un communiqué annonçant le décès du vétéran.

    Il ne reste plus qu'un seul survivant de ce commando : Léon Gautier, 98 ans.

    Grand Officier de la Légion d'honneur, Hubert Faure s'était vu remettre, en 2008, sa cravate de Commandeur par l'amiral Philippe de Gaulle. Le 1er janvier 2021, il a été élevé à la dignité la plus haute, celle de Grand-croix.

    Prisonnier en juin 1940, Hubert Faure s'échappe et rejoint le rivage de l'Angleterre et les Forces Françaises Libres. Il intègre le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer.

    "Le 6 juin 1944, malgré des tirs nourris et une farouche résistance, ils sont à la hauteur des espérances et atteignent les objectifs assignés. Dans le bocage normand, face à la ténacité allemande, les fusiliers marins tiennent pendant des semaines", précise le ministère. "Grand-croix de la Légion d'honneur, Hubert Faure reste un exemple des Français combattants qui, en embrassant la cause de la patrie, ont rendu son honneur à notre pays et lui ont permis de siéger à la table des vainqueurs".

    La ministre des Armées Florence Parly et la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq ont exprimé leur "profonde tristesse", adressant "à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances".

    "Une poignée de braves"

    Lors du 75e anniversaire du Débarquement, le président Emmanuel Macron avait rendu un hommage appuyé aux "héros" français de ce commando. "Ils n'étaient qu'une poignée, certes, mais une poignée de braves (...) un symbole ô combien puissant pour l'honneur de la France", avait salué le chef de l'Etat lors d'une cérémonie à Colleville-Montgomery.

    C'est en ce lieu, à l'extrême flanc Est des 80 km de plages où déferlèrent les alliés (Sword Beach), qu'avait débarqué le bataillon, entraîné en Écosse. Il déplora 27 morts à la fin de la bataille de Normandie, fin août 1944, dont 10 au soir du 6 juin.

    Cependant, il aura fallu attendre 75 ans pour voir érigée la première statue du capitaine de frégate Philippe Kieffer (1899-1962), à Ouistreham (Calvados).

    L'ancien banquier de Haïti avait rejoint les Forces françaises Libres le 1er juillet 1940, avant de convaincre les Britanniques d'intégrer des Français au sein de leurs forces spéciales. Ils deviendront les seuls Français en uniforme à avoir participé au Débarquement.

    Il faudra attendre aussi 1984 pour voir le président François Mitterrand leur rendre hommage pour la première fois à Ouistreham. Certains survivants n'ont cependant reçu la Légion d'honneur qu'en 2004, lors des cérémonies du 60e anniversaire du Débarquement, ce qui avait suscité la polémique.

    Une unité des commandos de la Marine nationale porte toujours le nom de Kieffer et le béret vert des commandos marine est porté "couché à droite", le badge à gauche "à l'anglo-saxonne", un souvenir de la constitution de ces commandos en Écosse en 1942.

    France 24


    1 commentaire
  • Lorsqu'il a été contacté par une femme prétendant avoir déniché dans son grenier des lettres centenaires écrites par le père d'Adolf Hitler, l'historien autrichien Roman Sandgruber s'est montré naturellement méfiant.

    "Au début, j'étais plutôt sceptique: on sait très peu de choses sur la jeunesse" du Führer "et encore moins sur son père", avoue à l'AFP ce spécialiste, qui s'attendait à tomber une fois de plus sur une découverte farfelue.

    Pourtant la correspondance jaunie s'est bien vite révélée authentique: écriture soignée, timbres d'époque, signature tristement célèbre et même cachets de cire intacte... les 31 missives étaient bien de la main d'Alois Hitler.

    De quoi permettre à l'universitaire âgé de 74 ans d'écrire la première biographie du patriarche, né en 1837 et mort en 1903. Adolf était alors tout juste âgé de 14 ans.

    Le livre en allemand (non traduit) a été publié le 22 février. Un événement: à ce jour, ces courriers sont les très rares connus du père du dictateur, qui a eu huit enfants fruits de trois mariages.

    Ils ont été rédigés par Alois Hitler du temps de l'Empire austro-hongrois, à l'attention d'un certain Josef Radlegger.

    A cet employé des Ponts et Chaussées, il voulait racheter une ferme dans un village de Haute-Autriche (nord) en 1895, six ans après la naissance du petit Adolf.

    Mère "émancipée"

    "Il y a une atmosphère très familière entre les deux correspondants qui se racontent beaucoup de ragots", explique M. Sandgruber à la bibliothèque universitaire de la ville de Linz, en manipulant délicatement les missives.

    Si l'on n'ignorait pas qu'Alois, né hors mariage, était un "chef de famille tyrannique", les échanges offrent un nouvel éclairage, celui "d'une vie familiale qui n'était pas toujours désagréable".

    Ils donnent aussi une image différente de la mère Klara, dépeinte par Adolf Hitler comme une tranquille "petite ménagère" dans son livre "Mein Kampf".

    "Ma femme aime être active et possède un certain enthousiasme ainsi qu'une bonne compréhension de la chose économique", écrit ainsi Alois Hitler à son partenaire commercial.

    Klara, l'une des rares personnes à ne pas subir les foudres d'Alois, apparaît dans ses courriers comme "une femme profondément émancipée, comme on dirait aujourd'hui", selon Roman Sandgruber.

    Les traces laissées par le fonctionnaire des douanes témoignent aussi de son ascension sociale et d'une soif de respectabilité locale passant par la propriété terrienne.

    Bien que le chercheur se garde d'établir des comparaisons hâtives entre Alois et son fils, il voit en eux un point commun: ce sont des "autodidactes" revendiqués.

    "Tous les deux méprisaient ceux qui avaient suivi une scolarité classique - les universitaires, les notaires, les juges, et plus tard même les officiers militaires", dit-il, ajoutant qu'ils se prenaient pour des "génies".

    Roman Sandgruber est plus prudent sur les racines de l'antisémitisme d'Adolf Hitler: des propos haineux du père envers les Juifs ont bien été retrouvés plus tard dans sa vie, mais l'historien évoque plus largement l'influence sur le futur dictateur nazi d'un racisme répandu dans la société autrichienne de l'époque.

    Au détour de travaux

    Tout cela ne serait jamais remonté à la lumière sans... des travaux d'isolation thermique ! Il y a quelques années, une Autrichienne à mille lieux de se douter de ce qui reposait sous son toit décide d'isoler le plancher du grenier et vide pour cela les combles.

    Elle savait que son arrière-arrière-grand-père, Josef Radlegger, avait vendu des biens à Alois Hitler, mais Annelise Smigielski ne pensait pas tomber sur son écriture, au milieu d'un tas de courriers qui dormaient là depuis des lustres.

    Il lui a rapidement semblé que le père Hitler "s'énervait de tout", raconte-t-elle à l'AFP, en ajoutant que l'écriture était difficile à déchiffrer.

    Connaissant les précédentes recherches de Roman Sandgruber, elle a trouvé préférable de lui confier ces archives en 2017.

    Tous deux ont été surpris par l'attention internationale dont fait maintenant l'objet ce livre, dont la presse parle du Pérou jusqu'en Chine.

    Mme Smigielski se dit même un peu dépassée par les sollicitations des journalistes. Elle a l'impression d'être "un lapin pris dans les phares". "Mais bon, ça va se calmer", croit-elle.

    Ce ne sera peut-être pas le cas tout de suite: l'intérêt pour l'ouvrage est tel qu'il est entré dans sa deuxième phase d'impression une semaine seulement après sa parution.

    Le Point


    2 commentaires
  • Un ex-gardien de camp nazi extradé des États-Unis vers l’Allemagne

    © AFP - Jose Romero :  Friedrich Karl Berger, ici en 1959, a été extradé des États-Unis en Allemagne samedi 20 février 2021

    Soupçonné de "complicité de meurtres" et aujourd'hui âgé de 95 ans, Friedrich Karl Berger, ancien gardien d'un camp de concentration nazi, a été extradé, samedi, des États-Unis vers l'Allemagne où la justice pourrait reprendre les poursuites à son encontre

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/un-ex-gardien-de-camp-nazi-extrad%C3%A9-des-%C3%A9tats-unis-vers-l-allemagne/ar-BB1dRs3w?ocid=msedgntp

     

    Il  est un peu tard après les avoir laisser passer leur vie tranquille aux USA  car il n'est pas le seul !..


    2 commentaires
  • J'y étais en Normandie, blessée civile de guerre ! J'en pleure, tristes souvenirs. Tout le bas de la ville de Domfront (ma ville natale) entièrement bombardée.

    Voir rubrique "Mes blessures de guerre" sur Centerblog !


    6 commentaires
  • Jakiw Palij, ancien gardien de camp nazi de 95 ans, expulsé de New York vers l’Allemagne

    Il figurait en dixième place sur la liste des criminels nazis établie par le Centre Wiesenthal, en 2016. Jakiw Palij, 94 ans, a été expulsé, lundi 20 août, des Etats-Unis vers l’Allemagne, à l’issue de « longues négociations », selon la Maison Blanche.

    Né en Ukraine, Jakiw Palij était un gardien SS du camp de concentration de Trawniki, en Pologne, entre 1943 et 1945. Il est accusé d’avoir empêché des prisonniers de s’évader, contribuant à leur assassinat, ce qu’il a toujours nié, expliquant qu’il n’était qu’un fermier et qu’il avait été embrigadé de force par les nazis.

    Expulsable depuis 2003

    Immigré aux Etats-Unis en 1949, il a acquis la nationalité américaine en 1957. Ce n’est que près d’un demi-siècle plus tard, en 1993, qu’il a été inquiété par la justice fédérale pour avoir menti sur son passé : il a été déchu de sa nationalité en 2003 et condamné à être expulsé du pays. Mais comme ni l’Allemagne, ni la Pologne, ni l’Ukraine ni aucun autre Etat n’était alors disposé à l’accueillir, Jakiw Palij est resté dans son appartement du Queens, à New York, devant lequel des manifestations de la communauté juive se déroulaient régulièrement pour demander son expulsion.

    Le renvoi de ce criminel de guerre présumé a été obtenu après de « longues négociations » entre Washington et Berlin, qualifié d’« allié européen clé ». « Nous sommes attachés à l’obligation morale de l’Allemagne, au nom de laquelle les pires nazis ont été commis », a déclaré le ministre des affaires étrangères Heiko Maas (SPD) au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    Envoyé dans un centre pour personnes âgées

    Le vieil homme a été arrêté mardi 21 août par des agents de l’immigration, qui l’ont sorti de son appartement en fauteuil roulant. Selon le média américain ABC, témoin de la scène, Jakiw Palij était très affaibli et n’a fait aucune déclaration, hormis un « douloureux hurlement » lors de son transfert en ambulance. Arrivé en Allemagne à bord d’un avion militaire, il a été envoyé dans un centre pour personnes âgées du Münster, dans l’ouest du pays, précise le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    Selon le ministère de la justice américain, cité par le New York Times, sur onze anciens criminels nazis condamnés à l’expulsion depuis 2005, neuf sont morts aux Etats-Unis. Un seul, John Demjanjuk, est mort en Allemagne, un an après avoir été condamné pour le meurtre de 28 000 personnes à Sobibor, en Pologne.

    Le Monde.fr

    En résumé, il a vécu tranquillement aux USA comme beaucoup de nazis d'ailleurs!


    3 commentaires
  • La Seconde Guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l'Histoire avec plus de 60 millions de morts soit 2,5 % de la population mondiale. Voir Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

     

    Je vous souhaite une bonne journée


    7 commentaires

  • 4 commentaires
  • Londres: une bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte à l'aéroport de City

    Le Blitz est terminé depuis plus de 76 ans, mais certaines de ses bombes sont toujours là. L'aéroport de Londres-City, le plus proche du centre de la capitale britannique, a annoncé dimanche sa fermeture temporaire à la suite de la découverte d'un spécimen datant de la Seconde Guerre mondiale.

    "Une zone d'exclusion de 214 mètres a été instaurée par précaution" par la police et "en conséquence, l'aéroport Londres-City est fermé pour le moment", a fait savoir l'aéroport dans un communiqué, ajoutant que les voyageurs étaient invités à contacter leur compagnie aérienne et à éviter de se rendre à l'aéroport.

    La bombe a été découverte lors de travaux près d'un dock situé à proximité de l'unique piste d'atterrissage. Situé dans l'est de Londres, non loin du quartier des affaires de Canary Wharf, l'aéroport Londres-City assure des vols court-courriers.

    La police a précisé de son côté que la bombe avait été découverte dimanche vers 6 heures (heure de Paris), et que la zone d'exclusion a été mise en place à 23 heures "pour pouvoir opérer sur l'engin en toute sécurité". Des milliers de bombes se sont abattues sur Londres durant le "Blitz" conduit par la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, entre septembre 1940 et mai 1941.

    L'Express

     

    La seconde guerre mondiale, le Blitz  


    6 commentaires
  • En Normandie, le musée du tank met ses engins de guerre aux enchères

    Les amateurs d'engins de guerre pourront bientôt s'offrir tank, bulldozer ou encore jeep datant de la seconde guerre mondiale. Faute de visiteurs, un musée de la guerre en Normandie vend l'ensemble de sa collection aux enchères, avant de fermer définitivement ses portes en septembre. C'est ce qu'a annoncé, samedi 20 août, Patrick Nerrant, fondateur du Normandy Tank Museum, situé à Catz (Manche).

    Parmi les 130 objets mis aux enchères le 18 septembre par la maison Artcurial figure un tank M4 Cadillac de 1942 dont le prix est estimé entre 80 000 et 140 000 euros, une Jeep MB de 1944 estimée à 25 000 euros, un bulldozer Caterpillar D-8 de 1943 estimé entre 4 000 et 6 000 euros. Pour les petits budgets, des mannequins de résistants, tankistes ou encore de pilotes de l'US Navy sont disponibles à la vente pour un prix d'appel à 200 euros.

     

    Une baisse de 30% de la fréquentation

    Lancé en 2013, le musée a vu sa fréquentation baisser de "près de 30%" cette année. Le collectionneur l'explique notamment par les "problèmes de terrorisme en France, les gens viennent moins" mais aussi par le manque de soutien financier. "Les musées privés ne sont pas logés à la même enseigne que les musées publics. Ils ne sont pas soumis à la TVA. On ne peut plus assumer le loyer", poursuit cet ancien pilote d'Air France aujourd'hui à la retraite.

    Ce passionné a restauré avec ses deux fils plus d'une vingtaine de modèles différents de tanks et a commencé à collectionner les véhicules et blindés de la Seconde guerre mondiale dans les années 80. Sa première acquisition est un char M24 Chaffee de 1944 avec lequel il a fait "le tour du monde pour des commémorations".

    France info

    C'est dommage !


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique