• Bon week-end à eux deux !


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  • Cette video n'est pas passée sur les chaines françaises de télévision


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  • Le président de la République Emmanuel Macron, qui se présente à sa réélection, a envoyé au président de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen une lettre datée du 6 avril, et publiée par la Fédération du Pas-de-Calais, dans laquelle il les assure de son soutien et fait plusieurs promesses.

    "Votre passion pour la chasse est le révélateur d'un attachement profond, séculaire, à la ruralité, à ses traditions, à son environnement et à ses paysages", écrit Emmanuel Macron, ajoutant que "durant les cinq années écoulées, nous avons eu un dialogue régulier, franc et constructif".

    Des "financements exceptionnels" pour la chasse

    Le candidat LaREM rappelle dans un premier temps des mesures prises pendant son quinquennat qui sont allées dans le sens des chasseurs, citant par exemple "l'élargissement des missions de vos fédérations" ou la "mise en place de l'écocontribution".

    Il met en avant également des propositions qui seraient travaillées s'il est réélu. Il promet ainsi des "financements exceptionnels" pour compenser l'actuelle "hausse du prix des matières premières agricoles", parle "d'étendre les périodes de prélèvement" pour la chasse à l'oie cendrée en France, et se prononce pour les chasses traditionnelles.

    Fin 2021, le Conseil d'État avait suspendu des arrêtés gouvernementaux autorisant la chasse de certains oiseaux en France, car ces autorisations risquaient de contrevenir au droit européen, et qu'il existait ainsi "un doute sérieux quant à leur légalité". Emmanuel Macron explique dans sa lettre avoir demandé "au gouvernement de reprendre des arrêtés, qui sont en cours d'examen au Conseil d'État, car je suis convaincu qu'ils sont conformes au droit européen".

    Les chasses traditionnelles "font partie du patrimoine et de l'histoire de nos territoires. Les prélèvements, en très petite quantité, ne représentent pas une menace pour la biodiversité et les populations d'oiseaux, et font l'objet de quotas très stricts", écrit le président de la République.

    D'autre part, il se déclare en faveur du délit d'entrave rural, "nous devons l'instaurer", écrit-il en fin de lettre. Il s'agirait avec ce délit de sanctionner les personnes entravant une activité légale pratiquée par les chasseurs ou les agriculteurs.

    Une "lettre d'amour"

    Plusieurs associations de protection des animaux ont dénoncé cette lettre et ce qu'elle contient. La ligue de Protection des oiseaux parle d'une "lettre d'amour" envoyée aux chasseurs, ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) décrit "trois pleines pages de charme" et pointe du doigt le "mépris permanent affiché [par Emmanuel Macron] à l’encontre des ONG qui s’attaquent de front à la crise climatique et écologique".

    Dans sa lettre, le président sortant souligne de même plusieurs limites de la chasse: "nous devons être capables d'arrêter une chasse quand une espèce est menacée", déclare-t-il par exemple. D'autre part, il "reste encore trop d'accidents, qui tournent parfois au drame" pendant la chasse. Fin février, une adolescente de 17 ans avait ainsi tiré par accident sur une randonneuse de 25 ans, morte de ses blessures.

    Toutefois, "il n'a jamais été question d'envisager l'interdiction de la chasse les week-ends et les jours fériés, car la chasse reste une activité populaire", écrit Emmanuel Macron. "C'est par le dialogue et la concertation que des solutions doivent être imaginées".

    Le président de la Fédération nationale des chasseurs a déjà déclaré fin mars qu'il voterait "dès le premier tour" pour Emmanuel Macron.

    BFM.TV

    Macron s'est ainsi assuré le vote des chasseurs !


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  • Brigitte Macron blessée par son mari : cette phrase “qui lui a fait un mal fou”

    Emmanuel et Brigitte Macron n’oublieront sans doute jamais l’été 2018, noirci par l’affaire Benalla. Fin juillet, le président de la République avait tenté de détendre l’atmosphère avec une boutade. Mais en lançant qu’il « n’était pas [son] amant », il n’a pas du tout fait rire sa femme.

    « Non, il n’était pas mon amant », avait lancé Emmanuel Macron fin juillet 2018 au sujet d’Alexandre Benalla. Ce dernier était depuis plusieurs semaines au cœur du scandale. Voulant faire un bon mot pour éteindre la polémique dans les jardins de la maison de l’Amérique latine face à des députés de La République en marche, le chef de l’État avait fait rire son auditoire, mais pas du tout son épouse. « La phrase, censée faire rire, fait un mal fou à Brigitte », écrit la journaliste Laurence Pieau dans le troisième épisode de sa saga consacrée aux Premières dames publié sur le site Au Féminin ce mercredi 6 avril. L’ancienne directrice de la rédaction de Closer précise que cela lui a logiquement rappelé « les attaques de la campagne quand le tout Paris disait Emmanuel homo ».

    « Alexandre Benalla n’a jamais détenu les codes nucléaires, Alexandre Benalla n’a jamais occupé un 300 m2 à l'Alma, Alexandre Benalla n’a jamais gagné 10 000 euros, Alexandre Benalla (...) n'a jamais été mon amant », avait énuméré Emmanuel Macron. « Une formule préparée dans le secret d’un déjeuner avec sa garde rapprochée », selon la journaliste Corinne Lhaïk, qui avait publié le livre Président cambrioleur en novembre 2020. Laurence Pieau relate un été 2018 mitigé passé un temps chacun de leur côtéelle au Touquet pendant cinq jours, seule, à la Monéjean dont Alexandre Benalla avait auparavant un double des clés, lui en visite officielle au Portugal. Elle a alors le soutien de ses petits-enfants, présents en pleines vacances scolaires, alors que l’affaire Benalla continuait de faire la une de l’actualité. « Elle était stupéfaite de voir la vague monter, monter, sans que personne ne l’arrête », avait glissé un vieil ami interrogé par Le Parisien.

    « Il nous aidait à garder un minimum de vie privée »

    Après un été noir, la rentrée 2018 a été mouvementée. Brigitte Macron reprochait à son mari certaines de ses sorties comme le célèbre : « Je traverse la rue et je vous en trouve du travail ». « T’es en train de foutre ton quinquennat en l’air, arrête tes conneries. (…) T’es complétement con, pourquoi tu as dit ça ? », aurait-elle lancé à l’époque. Avant d’être une source de tensions au sein des Macron, Alexandre Benalla, a longtemps été un allié du couple. Pour Brigitte Macron, il était l’organisateur de sa vie privée. Un rôle dans lequel il avait, selon elle, démontré une certaine efficacité. À tel point qu’elle l’aurait regretté à son départ. « Tu comprends, il nous aidait à garder un minimum de vie privée, pour aller au théâtre, au cinéma, déjeuner tranquillement avec une copine », aurait-elle confié à Daniel Cohn-Bendit, comme l'avait révélé L’Opinion en octobre 2019.

    GALA


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  • "Emmerder les non-vaccinés" : Brigitte Macron réagit à la phrase du chef de l'État, "vous me prenez un peu de court !"

    Invitée du JT de 13 heures de TF1 pour le lancement de l'opération Pièces jaunes, Brigitte Macron a également évoqué d'autres thèmes, beaucoup plus polémiques, comme la sortie du président sur les non-vaccinés.

    "Jamais vous n'auriez dit une chose comme ça !" Jacques Legros, qui remplace depuis plusieurs jours Marie-Sophie Lacarrau aux manettes du 13 heures de TF1, recevait ce mercredi 12 janvier Brigitte Macron, pour la traditionnelle interview de lancement de l'opération Pièces jaunes sur la Une. Un rendez-vous au goût un peu plus polémique que d'ordinaire cette année, alors qu'Emmanuel Macron a récemment provoqué une vive polémique en affirmant dans une interview qu'il voulait "emmerder" les non-vaccinés, en leur imposant des mesures toujours plus drastiques.

    "J'ai décidé de ne plus commenter les commentaires, comme ça ça me permet de m'en tirer…"

    Il n'aura bien sûr pas fallu attendre longtemps avant que le sujet ne soit abordé par le journaliste, qui a tenté de faire parler la première dame en lui faisant un compliment sur sa politesse. Brigitte Macron ne peut s'empêcher d'exprimer sa (fausse ?) surprise dans un premier temps - "Le terme… là vous me prenez un peu de court !", avant de développer un peu : "Bon, là, nous en sommes à une semaine de commentaires, Jacques, sur cette question, donc j'ai décidé de ne plus commenter les commentaires, comme ça, ça me permet de m'en tirer…" Mais l'absence de commentaire va vite se transformer en analyse de la situation, et il ne faudra pas que Jacques Legros insiste beaucoup pour obtenir une réponse plus détaillée. "J'ai fait étudier Rabelais, qui avait un langage fleuri ! Je pense que, je regarde toujours, ce qu'il y a derrière cette phrase, c'est la situation actuelle à l'hôpital. Ils vont tenir, il faut qu'ils tiennent, et on n'a pas d'autres moyens", précise Brigitte Macron, qui a donc vu la pique de son époux comme en réalité destinée à soutenir le personnel soignant.

    "Ce n'est pas à moi de le dire, je pense savoir où est ma case, ma limite"

    Alors que le journaliste de TF1 tente de s'infiltrer dans la brèche et demande à son invitée ce qu'elle aurait envie de dire elle-même aux non-vaccinés, cette dernière tente une nouvelle fois de freiner. "Je ne me permets pas de commenter ce que dit un président parce que sinon…" Et cette fois encore, il y aura une réponse plus poussée… "Je ne suis pas médecin. je ne suis pas élue. Donc, qui suis-je pour dire aux gens 'allez faire si, allez faire ça !' Ils ne comprendraient pas, et je comprendrais qu'ils ne comprennent pas. Donc je leur dis, moi je me fais vacciner parce que je sais qu'il n'y a pas d'autres solutions, pour l'instant. Quand il y aura des traitements, je penserais à autre chose, mais pour l'instant… Ce n'est pas à moi de le dire, je pense savoir où est ma case, ma limite".

    Télé-Loisirs.fr


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  • Présidentielle: Macron reste en tête devant Le Pen et Pécresse, Zemmour distancé selon un sondage

    Emmanuel Macron continue sa course en tête à trois mois du premier tour. Le président sortant est donné avec dix points d'avance au moins sur des deux principales rivales, Valérie Pécresse et Marine Le Pen.

    Emmanuel Macron arriverait largement en tête au premier tour si l'élection présidentielle avait lieu dimanche, devant Marine Le Pen et Valérie Pécresse, selon un sondage "rolling" Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio diffusé lundi. Éric Zemmour, lui, se fait distancer.

    Avec 27% d'intentions de vote, Emmanuel Macron, qui ne s'est pas encore déclaré candidat à sa réélection, devance largement ses challengers. La candidate du RN Marine Le Pen arriverait en deuxième position (17,5%), devant la candidate LR Valérie Pécresse (15,5%), tous deux distançant Eric Zemmour (12,5%) dans la bataille pour le deuxième ticket au second tour.

    Macron en pôle au second tour

    À gauche, aucun candidat ne franchit la barre des 10%. L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon mène le bal des prétendants en arrivant cinquième et en récoltant 9,5% des intentions de vote. L'écologiste Yannick Jadot glane 6% des intentions, la socialiste Anne Hidalgo, 4%, et le communiste Fabien Roussel 2,5%.

    En cas d'accession au deuxième tour, Emmanuel Macron l'emporterait dans les deux configurations testées: face à Marine Le Pen (58%-42%) et Valérie Pécresse (54%-46%). Parmi les sondés, 65% des électeurs prévoient d'aller voter le 10 avril lors du premier tour.

    BFM.TV

    Donc, il y a des cons de français contents de Macron !


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  •  «Emmerder les non-vaccinés» : pour les médias étrangers, le casse-tête de la traduction

    Depuis la sortie polémique du chef de l’Etat, qui dit vouloir «emmerder les non-vaccinés», se pose la question de sa traduction dans les langues étrangères. Linguistes, journalistes et spécialistes n’arrivent pas à se mettre d’accord.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/emmerder-les-non-vaccin%C3%A9s-pour-les-m%C3%A9dias-%C3%A9trangers-le-casse-t%C3%AAte-de-la-traduction/ar-AASs2zF?ocid=msedgntp


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  • mais à Macron, bien sûr !


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  • "Le traître et le néant" : Macron, dernier survivant du macronisme

    Les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme publient un livre qui s'assume comme une charge contre le président.

    François Hollande n'est pas rancunier. Ses confidences aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme pour leur livre précédent, Un président ne devrait pas dire ça, avaient facilité sa propre chute. Le voilà qui récidive, prêt à contribuer à la chute d'un autre, tant qu'à faire. Il raconte même aux auteurs du Traître et du Néant, qui paraît ce mercredi chez Fayard, une anecdote qui ne va pas améliorer ses relations avec son successeur - et que conteste l'entourage de l'actuel chef de l'Etat. Lors d'un dîner à la fin du quinquennat précédent, Philae, le labrador de François Hollande, se fait les dents sur les lunettes de Brigitte Macron et les déchiquète. Quelques jours plus tard, rapportent Davet et Lhomme, "Hollande recevra la facture de la paire de lunettes de Brigitte Macron. L'ex-président soupire : ''Il faut oser, quand même...''

    François Hollande ne veut pas dire du mal, mais tout de même... "Quand on a des convictions, vous ne prenez pas Darmanin au ministère de l'Intérieur !, glisse-t-il aux auteurs. Vous prenez un préfet, une personnalité assez forte, pas Darmanin. Mais pour cela il faut avoir de la cohérence politique." Et puis encore : "Macron n'est rien ! C'est un déguisement successif. Il est tout à la fois, successivement. Un transformiste ! A court terme, c'est une habileté, et un tempérament. Mais à long terme c'est destructeur, car qu'on soutienne ou s'oppose, on a besoin de compréhension, d'avoir un cadre de référence."

    "Populiste de velours", "populisme mondain"

    Pierre Moscovici se croit plus malin que les autres, plus malin que François Hollande notamment, et lui aussi tombe dans le piège : les propos d'une grande violence qu'il tient contre Emmanuel Macron ne contribueront pas à apaiser les liens entre le chef de l'Etat et le premier président de la Cour des comptes : "Les Français ne l'aiment pas, il ne les connaît pas, il ne leur ressemble pas" : "populiste de velours"... Lui parle de "populisme mondain", et le président n'a pas beaucoup plus apprécié : François Baroin décortique à son tour le phénomène Macron, les remises en cause qu'il a suscitées, la déstabilisation qu'il a provoquée et son analyse ne contribue pas à éclairer sous un jour favorable la personnalité, le comportement et les méthodes du chef de l'Etat.

    Le livre s'assume comme une charge, contre l'homme (le traître) comme contre le macronisme (le néant) qui ne se révèle à l'usage être qu'une "aventure individuelle", ce que Manuel Valls, avec le sens de la formule, résume ainsi : "Le macronisme a laissé la place à Macron." Aussi Marlène Schiappa est-elle bien seule à oser lancer : "Je vais dire une phrase que je vais regretter, il a un truc un peu Madonna, un peu Lady Di, vous voyez ?" Certains témoignages, comme celui de Christophe Lannelongue, ex-directeur de l'Agence régionale de santé du Grand Est évincé pour sa gestion de la crise sanitaire, permettent de mesurer l'ampleur des malentendus qui se sont installés au cours du mandat. "Ce qui a manqué le plus dans le leadership de Macron, c'est une vision managériale, moderne, de ceux qui sont sur le terrain. Macron, contrairement à ce qu'il veut bien laisser croire, quand il dit qu'il est l'homme du changement, c'est tout le contraire : c'est l'homme du passé." Des interrogations, sur le rôle de "l'entremetteuse" Mimi Marchand ou sur les conséquences de la nomination d'Eric Dupond-Moretti à la Chancellerie, nourrissent le procès du quinquennat. De celui qui a prévenu, in cauda venenum : "Je ne veux pas finir comme Hollande."

    L'Express


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  • Macron en «slip kangourou» : nouvelle récidive de l'afficheur du Var

    Michel-Ange Flori, déjà condamné pour avoir occupé les panneaux publicitaires représentant le président en dictateur, revient à la charge après la crise des sous-marins, pointant une France humiliée par l'Australie.

    Après la moustache d'Hitler, le képi de Pétain et la perruque de Louis XVI, place au «slip kangourou». L'afficheur sauvage du Var, qui avait placardé une image de Macron sous les traits du führer en juillet dernier à Seyne-sur-Mer et à Toulon, a récidivé ce week-end en changeant de registre. Sur un panneau publicitaire de 4 mètres de hauteur situé aux abords de Toulon, le chef de l'État est apparu vêtu d'un slip à poche dit «kangourou», allusion directe à la crise des sous-marins où l'Australie a tourné le dos à la France en résiliant le contrat du siècle avec Naval Group. Fier de son coup, l'auteur a tweeté la photo de son œuvre samedi, commentant, narquois : «Même les Australiens n'en veulent pas».

    Il s'agit en réalité d'une énième récidive de la part du Varois. L'été dernier, une première pancarte avait voulu critiquer le président pour sa politique vaccinale, jugée autoritaire par certains anti-passes sanitaires n'hésitant pas à parler de «dictature». Avec un brassard estampillé «LREM» en lieu et place de la croix gammée, Emmanuel Macron, orné d'une moustache, figurait accompagné de la légende : «Obéis et fais-toi vacciner».

    Quelques jours plus tard, une autre affiche apparaissait, relayée par l'auteur lui-même sur son compte Twitter. Cette fois-ci, le président était représenté côte à côte avec le maréchal Pétain, accompagné d'un QR code avec le slogan : «Il n'y a qu'un Pass à franchir». L'auteur dénonçait également dans son tweet les «miliciens macronistes (...) patrouillant dans les faubourgs», allusion aux contrôles de police pour vérifier les passes sanitaires.

    Réagissant à la raillerie de mauvais goût, Emmanuel Macron avait porté plainte contre le Varois. Mais il en fallait plus pour intimider Michel-Ange Flori, qui représentait dans la foulée le chef de l'État en monarque. «L'insignifiant MACON 1er voyant la fin de son règne s'approcher (...) finit par poursuivre un de ses sujets pour blasphème», se moquait-il dans un tweet.

    Quelques jours avant cette nouvelle récidive, le 17 septembre, le procureur du tribunal correctionnel de Toulon avait requis 10.000 euros d'amende contre Michel-Ange Flori, pour «injure publique». Lors de sa comparution, le coupable avait défendu son «droit à l'humour».

    Le Figaro


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  • L’afficheur varois qui a représenté Emmanuel Macron en Hitler et Pétain jugé ce vendredi à Toulon

    Michel-Ange Flori, connu pour ses affiches satiriques visibles dans le Var, est convoqué au tribunal correctionnel de Toulon. Il comparaît pour injure publique après une plainte d’Emmanuel Macron.

    Il n’en est pas à son premier procès. Michel-Ange Flori, qui défraye régulièrement la chronique pour ses affiches publicitaires détournées, visibles dans le Var, est convoqué devant la justice, ce vendredi 17 septembre 2021. L’entrepreneur doit être jugé par le tribunal correctionnel de Toulon pour « injure publique ».

    L’afficheur varois, propriétaire de 400 panneaux entre Bandol et Hyères, est habitué des campagnes polémiques sur les deux panneaux qu’il s’est réservé pour commenter à sa façon l’actualité.

    « Obéis, fais-toi vacciner »

    En 1999, sa première affiche au moment de l’affaire des paillotes en Corse titrée : « Corse : présumé coupable. Préfet : présumé innocent. Chevènement : l’innocence sélective », lui avait valu 36 heures de garde à vue.

    En 2019, la chaine BFMTV avait obtenu sa condamnation pour une affiche titrée : « La police vous parle tous les jours sur BFMTV ». À l’audience, l’afficheur, soutien du mouvement des Gilets jaunes, avait plaidé » le droit à la parodie et à la liberté d’expression ».

    Cette fois, c’est pour une affiche brocardant Emmanuel Macron qu’il est jugé. En juillet 2021, Michel-Ange Flori a déployé une affiche représentant le président de la République en Adolf Hitler avec le slogan « Obéis, fais-toi vacciner » et le sigle du mouvement présidentiel LREM détourné en croix gammée.

    Le préfet du Var s’est indigné et le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour « injure publique ». Emmanuel Macron a porté plainte sans toutefois se constituer partie civile.

    Match de boxe

    « Vous voyez Hitler, mais on peut y voir Staline, ou moi j’y vois Charlie Chaplin dans Le dictateur », avait expliqué Michel-Ange Flori pour qui ces affiches visent à questionner « cette démocratie où les décisions sont prises sans discussion lors d’un conseil sanitaire ».

    Michel-Ange Flori, qui a représenté Emmanuel Macron en maréchal Pétain au mois d’août, a mis en scène son procès sur ses dernières affiches, à la manière d’un match de boxe entre le Président et lui, avec ce message : « Le titre en jeu est la liberté d’expression mais tous les coups ne seront pas permis. »

    L’afficheur varois encourt une amende de 12 000 euros. La décision pourrait être mise en délibéré.

    Ouest-France


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  • Camarades candidats à l’élection présidentielle, abandonnez tout de suite le combat, quittez l’arène, retournez à vos moutons. Vous ne faites pas le poids. Vous êtes dépassés. Votre adversaire est un client hors catégorie. Un super truqueur, déjà engagé dans une campagne électorale sans états d’âme, utilisant sa fonction de président avec un toupet inouï.

    Il est partout, virevoltant et insatiable. Occupant tous les terrains. Ses conseils lui ayant fait la liste de ses faiblesses – sécurité, territoires, social – il comble, il écope, il court le pays avec une frénésie de novice de la politique. Il veut être le premier sur la photo. Des points faibles, lui ? Vous plaisantez ! Voulez-vous le bilan de ses sorties au cœur de la France profonde ? Un parachutage tous azimuts. Qui dit mieux ?

    Marine Le Pen et la droite veulent le pilonner sur les questions de police ? Il s’empare du Beauvau de la sécurité, chapardant le sujet à un Gérard Darmanin resté coi devant ce PTT, président tout-terrain, affamé de contact avec le « peuple ». Le président des riches, on l’a vu à Marseille, se frotte physiquement aux « bonnes gens », les écoute d’une oreille attentive et bienveillante. Jupiter joue les assistantes sociales, s’installe dans la bienveillance, dans une forme de « care », chère à Anne Hidalgo. Il n’est ni populiste ni populaire. Il est dans un entre-deux qu’il va falloir, un jour, disséquer avec précision. Il prépare, pour le printemps, son album de famille avec la France du réel, celle qui souffre, qui fait la queue dans les bureaux de poste, qui est « insécurisée » pas seulement à cause de la délinquance, mais par le lent déclassement social qu’elle subit depuis si longtemps.

    A quand une déclaration de candidature ?

    Mais, halte à la démoralisation, au blues de ceux qui n’osent plus traverser la rue ! Super Manu est de retour. Avec sa cape d’invincibilité, il viendra dans les cours de HLM, dans les ateliers de nos usines, proclamer la bonne parole, remonter le moral des plus fragiles. A leurs frais. En toute légalité. La séquence « retour au cœur du pays réel » marque bel et bien l’entrée en campagne du chef de l’Etat. L’opération se fait devant des candidats déclarés et ébahis, stupéfaits par le culot d’Emmanuel l’Effronté.

     

    Mais comment pourraient-ils être surpris ? Son fonds de commerce politique n’est-il pas justement ce cocktail de hardiesse, d’audace, d’action disruptive ? Surprendre, prendre de vitesse, occuper tous les terrains. Super Manu reste donc bien planté sur ses fondamentaux. Mais est-ce vraiment très fair-play de faire campagne sans être déclaré ? L’homme qui vient de parler d’amour à la police, aux gendarmes, et bientôt, aux douaniers, pourrait bien, un de ces jours, être soumis, par ses futurs rivaux, à une question toute simple : monsieur Macron, qu’avez-vous à déclarer ? Sa candidature, bien sûr.

    Mais n’ayons aucun doute, cette posture éminemment confortable du « en même temps », du dedans et du dehors, du candidat pas candidat, en mode furtif, va encore durer de longs mois. Cette agitation quasi intempestive n’est, malgré tout, pas forcément le signe d’un calme olympien régnant à l’Elysée. Le PTT pourra-t-il durer, à ce rythme, jusqu’en mai prochain. Dans la fable de La Fontaine, le lièvre ne gagne jamais…

    L'OBS


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  • Emmanuel Macron à Marseille : quels « dossiers chauds » va-t-il mettre sur la table ?

    Le président de la République passe trois jours à Marseille, du 1er au 3 septembre, pour dévoiler un plan d’urgence dont l’ambition est de guérir les maux de la deuxième ville de France et en faire une « capitale de la Méditerranée ».

    Emmanuel Macron pose ses valises à Marseille. Du mercredi 1er au vendredi 3 septembre, le président de la République vient au chevet de la cité phocéenne, qui fait régulièrement parler d’elle pour des affaires de trafic de drogue et de règlements de comptes.

    De l’éducation à la sécurité, en passant par les transports, la rénovation urbaine ou l’environnement, le chef de l’État va se pencher sur « les fragilités » de Marseille durant sa visite, la plus longue dans une seule ville depuis le début de son quinquennat, en mai 2017.

    Mais « Paris ne vient pas gérer Marseille », assure l’Élysée, en faisant allusion à la rivalité traditionnelle entre les deux cités. « L’État vient appuyer les projets des collectivités territoriales », représentées par le nouveau maire socialiste de Marseille Benoît Payan et la présidente de la métropole Martine Vassal (LR).

    « L’État a un rôle à jouer, pas pour venir nous faire l’aumône, aider ou sauver Marseille, mais pour qu’on fabrique quelque chose ensemble », selon Benoît Payan, qui avait présenté ses priorités en mars à l’Élysée.

    Sept membres du gouvernement avec le Président

    Accompagné par sept membres du gouvernement, Emmanuel Macron devrait donc annoncer jeudi un engagement financier de l’État de plusieurs centaines de millions d’euros, en particulier dans le plan de rénovation de plus de 200 des 472 écoles de la ville.

    Préfabriqués parfois installés depuis des années, ou, dans certains établissements, rats dans les salles de classe, toit qui s’effondre ou punaises de lit dans les dortoirs : « Les écoles sont indignes de la République », résume Benoît Payan, qui évalue à 1,2 milliard d’euros les besoins de financement de la première tranche.

    Emmanuel Macron s’exprimera sur le dossier en participant jeudi 2 septembre à la rentrée dans une école du XIIIe arrondissement, dans le nord de la ville.

    La lutte contre les trafics comme priorité

    Dans ces quartiers populaires, il s’entretiendra aussi avec des habitants sur la situation sécuritaire après une série de règlements de compte sanglants liés au trafic de drogue.

    « C’est la mère de toutes les batailles », a récemment affirmé sur place le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en annonçant le renfort prochain de 300 policiers dans les Bouches-du-Rhône.

    Mais pour Benoît Payan, « il manque 800 policiers » et il faut davantage de spécialistes de « la police scientifique, financière et judiciaire ».

    Transports et environnement

    Au cours de sa visite, Emmanuel Macron va également faire des annonces sur le déficit criant de transports collectifs à Marseille – qui ne compte que deux lignes de métro pour 900 000 habitants dans la ville et près de 1,6 million dans l’agglomération -, sur la réhabilitation des logements insalubres deux ans après le drame de la rue d’Aubagne, et sur la situation sanitaire.

    La dernière journée, vendredi 3 septembre, sera consacrée à l’environnement avec une sortie en mer dans le parc des Calanques et l’ouverture du Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui se tient à Marseille jusqu’au 11 septembre.

    Amoureux de Marseille et de l’OM

    Bien qu’originaire de Picardie, Emmanuel Macron n’a jamais caché son amour de Marseille, qu’il décrit comme « une ville extraordinairement attachante » dans un récent entretien au magazine Zadig.

    Ce supporter de l’OM s’y montre optimiste pour l’avenir de la deuxième ville de France : « La décennie qui vient transformera Marseille et fera d’elle une capitale de la Méditerranée ». Car les conditions de sa « réinvention » sont là avec « une créativité extraordinaire, une jeunesse saisissante, une espèce de puissance ».

    C’est une ville qui « n’est pas la ville qu’elle devrait être véritablement : elle doit avoir un rôle dans le pays, elle doit avoir un rôle en Méditerranée », abonde Benoît Payan.

    La présidentielle 2022 en toile de fond

    Sur le plan politique, ce déplacement intervient dans le cadre d’une rentrée d’initiatives tous azimuts pour le chef de l’État avec l’espoir de commencer à tourner enfin la page du Covid, à huit mois de l’élection présidentielle.

    D’ici à la fin de septembre, il entend monter en première ligne sur les dossiers de la relance, de la sécurité et de la jeunesse, alors que, à droite comme à gauche, toute l’attention est portée sur la sélection des candidats au scrutin d’avril.

    Ouest-France


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    Passez un bonne soirée


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