• Le conseil constitutionnel  : un repaire d'escrocs.

    Condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris d'une peine de 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité en 2004, Alain Juppé est nommé au conseil constitutionnel par Richard Ferrand, un autre délinquant pour "prise illégale d'intérêts" dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, blanchi par la justice politique de macron.

    Ce conseil est présidé par Laurent Fabius, l'ex premier ministre du sang contaminé, le personnage le plus riche des assistés socio-politiques.

    N'oublions pas aussi le vieux Giscard avec ses 93 ans, pauvre retraité obligé de faire des petits boulots au conseil et à l'académie française pour joindre les deux bouts, qui lui aussi s'est fait remarquer avec l'affaire des diamants de Bokassa.

    Et ce sont tous ces malfrats qui sont censés être les gardiens de la constitution... «  En même temps  », c'est le conseil rêvé pour macron, lui même entouré de mafiosos, il ne lui manque plus que Benalla.

    Aujourd'hui, le nombre de politiciens honnêtes se compte sur les doigts d'un manchot.

     

    Article pris chez mon ami Stan :

    http://pauvrefrance.centerblog.net/ 


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  • Manifestation à Casablanca contre le chanteur Enrico Macias, accusé de sionisme

    Plusieurs centaines de militants pro-palestiniens se sont rassemblés jeudi à Casablanca pour protester contre un concert d'Enrico Macias. Les manifestants accusent le chanteur français de soutien à la politique d'Israël.

     

    "Dégage Macias", "Jérusalem aux Palestiniens" ou "Dehors les sionistes". Quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés jeudi 14 février à Casablanca, au Maroc, pour protester contre un concert du chanteur français Enrico Macias, accusé de soutenir la politique d'Israël.

    "Il est le fer de lance de l'avancée sioniste dans le monde. Il est engagé dans le projet sioniste et il soutient ouvertement l'armée israélienne", a déclaré à l'AFP Saadia El Ouallous, membre de la Coalition nationale pour la Palestine.

    Ces dernières semaines, cette association avait, avec d'autres, appelé à boycotter le concert de Casablanca en présentant le chanteur de variétés comme un "défenseur inconditionnel de l'occupation de la Palestine".

    Les protestataires réunis sous la surveillance de la police brandissaient des pancartes dénonçant la possible venue au Maroc du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, évoquée en janvier dans les médias locaux sans aucune confirmation officielle. Malgré leur présence, le concert a pu se dérouler normalement.

    Du fait de ses positions, le chanteur âgé de 80 ans, qui se revendique comme "juif berbère arabe", n'a jamais pu retourner en Algérie, son pays natal qu'il avait quitté avec sa famille en 1962, pendant l'exode pied-noir.

    De son vrai nom Gaston Ghrenassia, Enrico Macias, né le 11 décembre 1938 à Constantine, est devenu célèbre à la fin des années 1960, en pleine vague "yéyé", avec des tubes comme "Enfants de tous pays", "Porompompero", "Les Filles de mon pays" ou encore "Poï Poï Poï".

    France 24


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  • Ismaël Emelien, conseiller spécial d'Emmanuel Macron, annonce sa démission

    Ismaël Emelien quitte l'Elysée. Le conseiller spécial d'Emmanuel Macron annonce au Point sa démission qui prendra effet au mois de mars. Il souhaite se consacrer à des projets personnels, notamment la sortie d'un livre fin mars-début avril. "Par éthique personnelle, je me suis astreint en tant que conseiller spécial du président à un silence absolu qui n'est pas compatible avec la parution d'un tel ouvrage", explique le conseiller à l'hebdomadaire.

    "Mon départ correspond à une nouvelle étape de mon engagement. Après Bercy, la campagne présidentielle puis l'Elysée, je veux retrouver la confrontation en première ligne", ajoute-t-il. Ismaël Emelien a vu son nom surgir dans le cadre de l'affaire Benalla ces derniers mois. Il est soupçonné par les enquêteurs d'être celui qui aurait réceptionné les fameux CD contenant les images des violences du 1er-Mai à Paris.

    franceinfo

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    Du Vénézuela à Benalla, ce proche de Macron poussé de l'ombre vers la lumière


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  •  Crise diplomatique entre Rome et Paris: Salvini se dit prêt à rencontrer Macron

    Alors que la France a rappelé son ambassadeur en Italie après des "déclarations outrancières", Matteo Salvini invite Emmanuel Macron à "s'asseoir autour d'une table", tout en réitérant des reproches contre l'hexagone.

     

    "Nous sommes tout à fait disposés à rencontrer le président Macron". Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur et patron de l'extrême droite italienne, a réagi au rappel jeudi de l'ambassadeur de France pour consultations, en assurant que le gouvernement de Rome ne souhaitait pas la polémique.

    "Nous ne voulons nous fâcher avec personne, les polémiques ne nous intéressent pas: nous sommes des gens concrets et nous défendons les intérêts des Italiens", a écrit Matteo Salvini dans un communiqué. "Nous sommes tout à fait disposés à rencontrer le président français Emmanuel Macron et le gouvernement français, à nous asseoir autour d'une table", a-t-il ajouté.

    L'autre vice-président du Conseil italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), Luigi di Maio, a pour sa part réagi sur Facebook. "Le peuple français est notre ami et notre allié." "Nous sommes disponibles pour des rencontres au plus haut niveau avec le gouvernement français", a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, était pour sa part en déplacement au Liban.

    Trois "questions fondamentales" posées par Salvini

    Dans son communiqué, Matteo Salvini cite cependant "trois questions fondamentales" à régler avec Paris en ce qui concerne son ministère.

     -Tout d'abord, le ministre italien réclame "la fin des refoulements à la frontière, qui ont été plus de 60.000 depuis 2017, y compris des enfants et des femmes abandonnés dans les bois".

    - Ensuite, Matteo Salvini réclame le retour en Italie d'"une quinzaine" de "terroristes italiens", les anciens militants d'extrême gauche des années de plomb, "qui ont été condamnés mais mènent la belle vie en France".

    - Enfin, il demande à la France d'arrêter "de nuire à nos travailleurs frontaliers qui sont littéralement victimes de vexations tous les jours à la frontière française avec des contrôles qui durent des heures".

    "Nous sommes prêts et disponibles, dans un esprit constructif, à tourner la page pour le bien de notre peuple", a-t-il conclu. Si la démarche inédite de la France intervient peu après la visite de Luigi Di Maio, chef de file du M5S, à des gilets jaunes en France, Matteo Salvini ne s'est pas non plus privé de critiquer la France et son président ces derniers mois. Fin janvier, il avait notamment dit espérer que le peuple français se libère bientôt d'un "très mauvais président".

    BFM.TV

    Jean-Yves Le Drian sur Matteo Salvini : "Nous ne nous occupons pas de juger la politique intérieure italienne, et j'observe que certains leaders italiens ne se privent pas de juger la politique intérieure française."


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  • L'Assemblée vote le texte "anticasseurs", malgré l'opposition de certains députés de la majorité

    De l'interdiction de manifester au principe de casseurs-payeurs, la proposition de loi est présentée par le gouvernement comme une réponse aux violences ayant marqué la mobilisation des gilets jaunes.

    Les députés ont voté, ce mardi après-midi, à 387 voix pour et 92 voix contre, le texte de loi "visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs". Jugée "liberticide" par une partie de l'opposition, la proposition loi dite "anticasseurs" a été également vivement critiquée par une partie des députés de la majorité.

     

    Interdictions administratives

    Présenté par le gouvernement comme une réponse aux violences qui ont émaillé les manifestations des gilets jaunes, le texte a été écrit par les sénateurs Les Républicains, avant d'être remanié par les députés fin janvier.

    Il autorise le préfet à prononcer des interdictions administratives de manifester "à l'encontre de toutes personnes dont la participation (...) constitue un risque d'une particulière gravité pour l'ordre public." L'interdiction pourra s'étendre jusqu'à un mois. Les individus sous le coup de cette sanction seront enregistrés, le temps de l'interdiction, dans le fichier des personnes recherchées (FPR).

    Casseurs-payeurs

    Lors des manifestations, des policiers pourront procéder à des fouilles en amont des lieux de rassemblement, afin de saisir les éventuelles armes ou armes par destination. Les forces de l'ordre auront également l'autorisation d'interpeller et de placer en garde à vue des individus cagoulés.

    Enfin, la loi valide le principe du "casseurs-payeurs". Ce dernier garantit que les personnes coupables de dégradation devront rembourser l'État qui lui-même indemnise déjà les victimes.

    "Dérive autoritaire"

    Une vingtaine d'élus macronistes, principalement de l'aile gauche de la majorité, avaient fait savoir leur choix de s'abstenir, voire de votre contre, tout comme plusieurs députés du MoDem.

    L'ensemble des partis de gauche ont montré leur farouche opposition au projet, en dénonçant une "dérive autoritaire". De l'autre côté de l'échiquier politique également, le Rassemblement National a critiqué une loi visant "à réduire les libertés publiques".

    À droite, le groupe UDI Agir et Indépendants était partagé, tandis que les Républicains, dans leur grande majorité, ont voté ce texte qui "vise à renforcer la sécurité des Français", selon Eric Ciotti.

    La proposition de loi sera de retour devant le Sénat pour une seconde lecture le 12 mars prochain. 

    BFM.TV


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  • Prostitution : le Conseil constitutionnel valide la loi sanctionnant les clients

    Les "Sages" avaient été saisis en novembre 2018 à la demande de neuf associations.

     

    Les clients des personnes prostituées resteront passibles d'une amende en France. Le Conseil constitutionnel a déclaré la loi d'avril 2016 "conforme" à la loi fondamentale, vendredi 1er février. Les "Sages" ont estimé qu'en pénalisant les clients, le législateur avait cherché à "lutter contre la traite" et le proxénétisme. Le législateur "a ainsi entendu assurer la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre ces formes d'asservissement et poursuivi l'objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public", affirme la décision.

    Le Conseil constitutionnel avait été saisi en novembre 2018 à la demande de neuf associations, dont Médecins du monde et le Syndicat du travail sexuel (Strass), ainsi que par une trentaine de travailleurs du sexe, qui jugeaient que la pénalisation des clients contribuait à accroître les violences contre les personnes prostituées. Ils critiquaient également un texte portant atteinte à la "liberté d'entreprendre" et à la "liberté sexuelle".

    franceinfo

    Encore une belle idiotie !


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  • Nouveau rôle pour Thierry Ardisson dans « LTD ! », au lieu d'être l'intervieweur derrière son bureau, il sera l'animateur au bout d'une table avec des chroniqueurs de chaque côté ! Pour commenter l'actualité politique et sociétale, vous retrouverez Franz-Olivier Giesbert, Natacha Polony, Eric Brunet, Hapsatou Sy, Raquel Garrido, Mathieu Madénian, Stéfan Etcheverry, Gilles-William Goldnadel et Jeremstar.

    Quel crétin cet  Aphatie !


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  • Après les "gilets jaunes", quelques milliers de "foulards rouges" défilent à Paris

    Pour "défendre la démocratie et les institutions", quelques milliers de "foulards rouges" se sont élancés dimanche, à Paris, en réponse aux violences qui ont émaillé la crise des "gilets jaunes". 

    Quelques milliers de "foulards rouges", selon l'estimation d'un journaliste AFP sur place, se sont élancés dimanche, sous la pluie, de la place de la Nation à Paris pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences qui ont émaillé la crise des "gilets jaunes".

    Une évaluation en-deçà des "10.000 minimum" espérés dimanche matin par les organisateurs de cette "Marche républicaine des libertés", à laquelle 10.000 personnes avaient annoncé sur Facebook vouloir participer.

    La "majorité silencieuse", "terrée chez elle depuis six semaines".

    Alors que la tête du cortège scande "Oui à la démocratie, non à la révolution !", les manifestants arborent quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens. Certains portent des tee-shirts sur lesquels est imprimé "J'aime ma république", et "stop aux violences". Ils répondent à un "appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines", selon les termes de l'initiateur de la marche, l'ingénieur toulousain Laurent Soulié. C'est depuis sa page Facebook qu'il a lancé mi-décembre l'idée de cette marche, avant d'être rejoint par le collectif des "foulards rouges", né fin novembre pour protester contre les blocages, à condition que le défilé ne soit pas une manifestation de soutien au président Macron mais, plus largement, à la République.

     

     "On ne peut pas attendre dans son fauteuil des aides qui vont tomber".

    "Je ne veux pas voir mon pays basculer dans la dictature", témoigne dans le défilé Christine, 63 ans, une cadre bancaire retraitée venue de Villeparisis, en Seine-et-Marne. Selon elle, "tous les extrêmes sont en train de parler à longueur d'interview, et on voit la montée des extrémistes partout en Europe, avec des chefs d'État comme Trump qui ont envie de voir l'Europe se liquéfier". "Je comprends qu'il y ait des problèmes de fin de mois, mais quand on doit évoluer on doit faire ce qu'on doit faire pour réussir", poursuit-elle. "On ne peut pas attendre gentiment dans son fauteuil des aides qui vont tomber".

    "Stop aux violences verbales ou physiques".

    Nombre des "foulards rouges" prévoyant de participer à la manifestation disent avoir partagé certaines revendications des "gilets jaunes", mais rejeter la violence "contre les institutions". Marie-Line, 62 ans, est venue de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne. Cette cadre infirmière dans un hôpital public, qui n'était "pas contre l'idée originale (des "gilets jaunes") de râler un peu", est "venue pour dire stop aux violences verbales ou physiques". Un petit incident tout de même : selon un journaliste duMonde, une femme qui venait de crier "Macron démission" a été giflée par une participante des "Foulards rouges". Le calme est rapidement revenu. 

     

     Pas une manifestation anti "gilets jaunes".

    "Ce n'est pas une manifestation contre les 'gilets jaunes', c'est une manifestation pour (leur) dire: Vous avez des revendications, nous les entendons mais il y a un autre lieu que la rue pour discuter, on ne va pas bloquer le pays et l économie parce que on considère que le président est illégitime", déclare aussi sur place le sénateur François Patriat (LREM).

    Une vingtaine de députés LREM présents.

    Si Laurent Soulié est un sympathisant assumé de La République en marche (LREM), le parti présidentiel et la majorité se tiennent pourtant à l'écart de cette initiative, malgré la présence, selon François Patriat, d'une vingtaine de députés -dont Olivia Grégoire et Jean-Michel Fauvergue- et de six sénateurs à la manifestation. "Cette marche et cette démarche ont toute ma sympathie, et pourtant je n'y participerai pas", car "on dirait tout de suite que c'est une récupération", a ainsi déclaré Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

     

     Une démarche individuelle de la part des députés En Marche ?

    Du côté des "foulards rouges", on s'efforce de dissocier le souci de libérer la parole de ceux qui ne se sentent pas "gilets jaunes", et un quelconque soutien au chef de l'État. Les députés LREM qui participent à la marche le font à titre individuel. "Je pense aller à la manifestation sans écharpe, sans marquage, sans rien, dans un bon état d'esprit, quelques instants pour montrer qu'il y a aussi des gens qui sont aux côtés du gouvernement", avait expliqué la députée de Paris Olivia Grégoire.

    Europe 1

    Des foulards rouges virent des gilets jaunes de leur marche républicaine pour les libertés  

    Les foulards rouges insultent les gilets jaunes à la fin !


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  • le Défenseur des Droits est revenu sur le montant le total de ses différents revenus. Ils seraient d'un montant de 30 000 euros et font polémique depuis que Le Canard Enchaîné les a révélées.

     

    Invité à l'antenne de RTL ce jeudi 17 janvier, Jacques Toubon a été interrogé sur le montant de son salaire et le total de ses rémunérations qui font polémique depuis la publication du Canard Enchaîné mercredi 16 janvier. Suite à la polémique sur le salaire de Chantal Jouanno qui, en tant que présidente de la Commission nationale du débat public percevait 14660 euros, le journal avait recensé huit «cumulards» dont Jacques Toubon.

    Le Défenseur des droits qui percevrait près de 30 000 euros n'a pas détaillé le montant de ses rémunérations mais n'a pas non plus démenti les faits. «Je touche le salaire de médiateur de la République tel qu'il a été fixé en 2011 quand j'ai pris mes fonctions, s'y ajoutent depuis 2006 une pension de fonctionnaire, de conseiller de Paris et de parlementaire français et européen». Le résultat, a-t-il insisté de «44 ans au service de l'État».

    Comme Défenseur des Droits, il perçoit donc 15.725 euros mensuels auxquels s'ajoutent ses pensions d'administrateur civil et de conseiller d'État ainsi que sa triple retraite d'adjoint au maire de Paris, de député et de parlementaire européen.

    Alors que la France traverse une crise profonde depuis le mois de novembre, l'ancien ministre de la Justice de Jacques Chirac qui représente aujourd'hui l'autorité administrative indépendante chargée de défendre les droits des citoyens en France s'étonne que cela puisse choquer: «Je ne comprends pas que ça choque, c'est un travail à plein temps pour lequel je suis rémunéré conformément aux règles». Certes,mais percevoir «30 000 euros mensuels» comme il ne l'a pas démenti n'est quand même pas banal.

    L'usage des lanceurs de balles de défense

    Sur un tout autre sujet mais lui aussi bien présent durant cette crise des Gilets jaunes, le Défenseur des droits en France a dit «espérer que le gouvernement prenne des dispositions» sur l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD), utilisés par les forces de l'ordre notamment lors des manifestations de «gilets jaunes», «devant l'évidence aujourd'hui de leur dangerosité».

    L'utilisation de ces armes dites de force intermédiaire est au cœur de polémiques après que de nombreux manifestants ont été blessés, parfois grièvement au visage, lors des rassemblements du mouvement populaire des «gilets jaunes».

    Jacques Toubon avait préconisé, dans un rapport remis le 10 janvier 2018, l'interdiction de l'usage des lanceurs de balle de défense (LBD) dans le cadre du maintien de l'ordre en raison de leur «dangerosité» et des «risques disproportionnés» qu'ils font courir. D'après le décompte du service de fact-checking du journal Libération, qui s'appuie sur les travaux du collectif militant «Désarmons-les», au moins 69 «gilets jaunes» ou journalistes ont été blessés par des tirs de LBD depuis le début de la mobilisation et au moins 14 d'entre eux ont perdu l'usage d'un œil.

    Le Figaro.fr 


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  • "Il faut peut-être arrêter les bêtises" : Jean-Yves Le Drian met en garde Emmanuel Macron

    Le 9 janvier dernier, lors du conseil des ministres, Jean-Yves Le Drian a tapé du poing sur la table, exhortant l'exécutif à ne pas créer une nouvelle crise avec les fonctionnaires.

    Si le "grand débat" a officiellement été inauguré mardi par le président de la République, il a également commencé au sein même du gouvernement depuis déjà quelques jours. 

    Quand Le Drian sort de ses gonds

    La scène se passe lors du séminaire gouvernemental le 9 janvier dernier, après le conseil des ministres formel. Tout le gouvernement autour du président de la République est invité à présenter son programme. Lorsque vient son tour, le ministre du budget Gérald Darmanin déroule sa feuille de route : la réforme de la fonction publique et de l'État, comme prévu depuis l'année dernière. Là, un ministre sort de ses gonds. Jean-Yves Le Drian prend la parole et s'exclame : "Il faut peut-être arrêter les bêtises. On a déjà une crise sur les bras, on ne va peut-être pas y rajouter les fonctionnaires !"

    Le ministre des Affaires étrangères ajoute cette mise en garde : "Les agents de l'État ne sont pas forcément des technocrates, ils sont aussi des aides-soignants, infirmières, douaniers, policiers, etc. Il ne faudrait pas aggraver la situation." Il est alors soutenu par plusieurs autres ministres, plutôt issus de la gauche. Le "grand débat" au gouvernement recrée le clivage entre la gauche et la droite. 

    Des Affaires étrangères à Matignon ?

    Jean-Yves Le Drian est le premier à avoir réagi. Faut-il y voir un pas de plus vers une éventuelle nomination à Matignon ? Il est vrai que certaines personnalités font campagne pour que le ministre des Affaires étrangères soit nommé Premier ministre. Lui réaffirme à ce stade qu'il n'en est pas question. Selon les informations d'Europe 1, en privé, Jean-Yves Le Drian se montre critique sur l'entourage présidentiel, jugé déconnecté. Le ministre le plus populaire du gouvernement considère aussi que le balancier penche trop à droite.

    On sait que la politique est aussi une affaire de circonstance et de devoir. Mais au sein du gouvernement et dans la majorité, l'idée d'un acte 2 du quinquennat après le débat circule avec insistance. Un membre du gouvernement confie : "Les questions posées par le président sont la base d'un nouveau discours de politique générale à l'issue du 'grand débat'". Un tel discours se prononce après un changement de gouvernement. Reste à savoir qui sera à sa tête.

    Europe 1


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  •  

    Moins de deux sondés sur dix estiment que les moyens de lutte sont réels et efficaces.

     

    Pour 77% des Français, la France ne se donne pas "réellement et efficacement" les moyens de lutter contre la corruption de ses élus sous toutes ses formes, selon un sondage Ifop pour le site Projet Arcadie, diffusé mercredi 16 janvier. Seuls 18% des sondés pensent l'inverse, à savoir que les moyens de lutte sont réels et efficaces, et 5% ne se prononcent pas.

    Deux tiers des sondés (67%) jugent que la situation ne s'est pas améliorée depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Et ce, malgré l'adoption dès sa première année de mandat de lois "pour la confiance dans la vie politique".

    La moitié des sondés ne font confiance à aucun parti

    Autre enseignement de ce sondage : 50% des personnes interrogées déclarent ne faire confiance à aucun parti politique en matière de lutte contre la corruption des élus, selon cette étude commandée par Projet Arcadie, une base de données internet sur les parlementaires français.

    Les partis inspirant le plus confiance aux Français en la matière sont La République en Marche et le Rassemblement national : 11% chacun. La France Insoumise arrive en troisième position avec 8%.

    franceinfo

    Corruption des élus : plus de sept Français sur dix jugent les moyens de lutte inefficaces, selon un sondage


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  • L'Etat veut créer 5.500 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile et les réfugiés en 2019

    Selon une instruction de l'Intérieur aux préfets, l'Etat compte créer 5.500 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile et les réfugiés qui se retrouvent à la rue. 

     

    L'Etat compte réduire le nombre de demandeurs d'asile et de réfugiés à la rue en créant cette année 5.500 places d'hébergement supplémentaires, tout en accélérant la sortie des déboutés encore logés dans les centres dédiés, selon une instruction de l'Intérieur aux préfets.

    Plus de 97.000 places en 2019.

    "En 2019, la capacité du parc d'hébergement pour demandeurs d'asile devrait atteindre plus de 97.000 places", contre 86.510 en 2018, avec notamment la création de 3.500 places nouvelles (le reste venant de la transformation de dispositifs existants), affirme cette circulaire datée du 31 décembre. En effet, la demande d'asile "se maintient à un niveau élevé en France" avec une hausse de "19% à l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides)", par rapport aux 100.000 dossiers reçus en 2017.

    L'Etat a l'obligation d'héberger les demandeurs d'asile. 

    Pour les réfugiés l'objectif est de créer 2.000 places associant hébergement et accompagnement social, en plus des 5.200 déjà existantes. L'Etat a l'obligation d'héberger les demandeurs d'asile, ou à défaut de leur verser une allocation légèrement majorée, mais on estime qu'un peu plus d'un sur deux seulement accède au dispositif (les autres sont logés par des proches, par le 115, ou se retrouvent à la rue). En revanche, "plus de 17.400 places" du dispositif d'hébergement des demandeurs d'asile sont occupées par des personnes qui ne devraient pas y être: 8% de réfugiés et 11% de déboutés, rappelle la circulaire.

    L'Etat compte donc accroître la "fluidité" en faisant sortir de ces centres les déboutés. 

    Les réfugiés ont trois mois pour libérer leur place dans ce type d'hébergement une fois obtenue la protection de la France, et les déboutés un mois. L'Etat compte donc accroître la "fluidité" en faisant sortir de ces centres les déboutés, notamment ceux de pays jugés sûrs, et les demandeurs sous procédure Dublin (donc enregistrés dans un autre pays) déclarés en fuite, pour qui "une interpellation en vue d'un placement en rétention et l'exécution du transfert doit systématiquement être recherchée".

    Pour les réfugiés "l'urgence à accélérer la sortie" du dispositif d'hébergement "nécessite de poursuivre la politique ambitieuse de captation des logements", souligne la circulaire. Les réfugiés tombent en effet dans le droit commun quand ils obtiennent leur statut, alors même qu'ils connaissent parfois mal le pays et manquent de ressources pour y trouver un travail et se loger. Les plus de 25 ans touchent le RSA mais certains, notamment les jeunes, peuvent aussi se retrouver à la rue.

     

    Ile-de-France: une centaine de personnes en grève de la faim dans des centres de rétention 

    Une centaine d'étrangers enfermés dans les centres de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) et de Vincennes (Val-de-Marne) ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de rétention, a-t-on appris vendredi auprès de la Cimade.

    "Entre 50 à 80 personnes sont en grève de la faim". 

    Depuis mardi, "entre 50 à 80 personnes sont en grève de la faim sur la centaine que compte le CRA" du Mesnil-Amelot, indique la Cimade. Au CRA de Vincennes, une vingtaine de personnes sont concernées. Les grévistes de la faim dénoncent "les violences policières", "la durée de rétention", dont la durée maximum a été doublée de 45 à 90 jours depuis la loi asile-immigration, ainsi que le "manque d'hygiène". L'observatoire citoyen de Seine-et-Marne organise en soutien un rassemblement samedi à 14 heures devant le CRA du Mesnil-Amelot.

    3.648 hommes ont été enfermés au centre de rétention de Vincennes en 2017 et 3.476 au Mesnil-Amelot. 

    Les CRA sont des centres où les étrangers en situation irrégulière sont placés dans l'attente de leur reconduite et dont les associations dénoncent régulièrement la médiocrité des conditions d'accueil. L'allongement de la durée maximale de rétention, qui vise à donner plus de temps aux pouvoirs publics pour obtenir les documents nécessaires aux reconduites, a été l'un des points les plus polémiques de la loi qui vient d'entrer en vigueur. Selon le rapport annuel rédigé par les associations habilitées à intervenir en CRA, 3.648 hommes ont été enfermés au centre de rétention de Vincennes en 2017 et 3.476 au Mesnil-Amelot.

    Europe 1


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  • Gérard Larcher lance un appel à Emmanuel Macron : "Il faut qu'il écoute le pays"

    Invité de la matinale d'Europe 1, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le chef de l'État Emmanuel Macron à "cesser cette verticalité de la décision" dans l'exercice du pouvoir.

     

    Avec le grand débat national qui démarre lundi, Emmanuel Macron veut ouvrir le "temps 2" du quinquennat. Pour Gérard Larcher, le chef de l'État joue gros pour la suite du quinquennat. Au micro Europe 1 d'Audrey Crespo-Mara, jeudi, le président du Sénat l'a appelé à "entendre" les Français : "Il faut qu'il écoute le pays. Il faut cesser cette verticalité de la décision."

    Larcher "ne sentait plus une partie du pays".

    Selon Gérard Larcher, la colère exprimée par les "gilets jaunes" germait depuis longtemps. "Je suis attentif à ce qui se dit (…) sur le refus du consentement à l'impôt, sur le sentiment d'abandon. Je le disais depuis des mois. J'avais alerté le président de la République : je ne sentais plus une partie du pays."

    Macron responsable du "laminage des corps intermédiaires".

    Si la crise est profonde, selon lui, la politique menée par Emmanuel Macron depuis mai 2017 n'a pas aidé à résoudre les problèmes. "Il faut cesser cette verticalité de la décision", a-t-il demandé au chef de l'État sur Europe 1, jeudi. "Le laminage des corps intermédiaires se révèle aujourd'hui avec des conséquences parfois incalculables."

    "La semaine prochaine, le président va retrouver les maires. Je souhaite qu'il les rencontre avec l'ensemble des corps intermédiaires. Ce sera un test", a averti Gérard Larcher.

    Europe 1


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  • Gilets jaunes : les réponses d'Edouard Philippe pour éviter de nouvelles violences

    Après une nouvelle mobilisation de Gilets jaunes émaillé de violences, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé lundi soir sur TF1 de nouvelles mesures "d'ordre public". Il veut alourdir les sanctions pour ceux qui participeraient à des manifestations non-déclarées et souhaite interdire la venue des "casseurs" déjà recensés.

    "Ils n'auront pas le dernier mot", a lancé Edouard Philippe lundi soir sur le plateau de TF1. "Ils", ce sont les casseurs et plus généralement "ceux qui remettent en cause les institutions", a fait savoir le Premier ministre. Ce dernier réagissait lors du 20H aux nouveaux incidents intervenus lors de l'acte 8 des Gilets jaunes, principalement à Paris. "Ils changent de pratiques, nous on doit changer nos méthodes", a notamment assuré le chef de gouvernement, qui a annoncé un renforcement du dispositif policier pour le week-end prochain et de nouvelles mesures visant à limiter ces scènes. "Si aujourd'hui on veut défendre la liberté de manifester [...], je crois qu'il faut faire évoluer notre droit", a justifié Edouard Philippe.

    Une nouvelle loi pour les casseurs et les manifestations non-déclarées

    Le Premier ministre a surtout annoncé être "favorable à ce qu'une loi nouvelle soit adoptée" prochainement, afin notamment de "sanctionner ceux qui ne respectent pas l'obligation de déclaration" des manifestations. "Il faut préserver la liberté de manifester en France et il faut sanctionner ceux qui ne respectent pas cette obligation simple", a-t-il expliqué, sans entrer dans le détail. Actuellement, les citoyens se rendant à un rassemblement encourent pour leur part une amende allant jusqu'à 38 euros.

    Edouard Philippe cible aussi "ceux qui viennent cagoulés" à ces rassemblements. "Arriver cagoulé à une manifestation, c’est aujourd’hui une contravention. Demain, ce doit être un délit", a-t-il jugé. 

    Plus globalement, il souhaite interdire les casseurs déjà identifiés, sur le modèle des hooligans dans le football interdits de stade. "Ce dispositif [adopté dans les années 2000] a bien fonctionné", a-t-il fait valoir, estimant que cette option est à l'étude "depuis quelques mois" et qu'une proposition du Sénat en ce sens existe déjà. "Elle peut être déposée à l'Assemblée début février", a-t-il indiqué, laissant ainsi entendre que le gouvernement y apportera son soutien.

    Si Edouard Philippe n'a pas précisé les modalités de ce nouveau "dispositif", cela pourrait passer par la création d'un nouveau fichier "des individus violents lors des manifestations", comme le réclame le syndicat de police Alliance. Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez, avait déjà évoqué cette piste. 

    Peu avant le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait pour sa part annoncé une future loi d'orientation et de programmation "qui fixera la vision à long terme de notre politique de sécurité intérieure".

    Une "réponse opérationnelle" dès samedi prochain 

    "Nous avons pris la décision pour samedi prochain" de revenir à un dispositif de sécurité "considérable", a également prévenu Edouard Philippe, évoquant une "réponse opérationnelle" immédiate. Ce dispositif retrouvera ainsi son niveau de mi-décembre, à savoir près de 80.000 policiers et gendarmes dans toute la France, dont 5.000 à Paris, a précisé le Premier ministre. Il a prôné pour "une actualisation du schéma national de l'ordre public" en vantant le succès du dispositif arrêté lors de l'acte 4, avec des forces mobiles. "Nous avions changé la doctrine", a résumé l'homme de Matignon. A l'avenir, "il faut investir dans du nouveau matériel", a-t-il également déclaré. 

    Tirant un bilan global de la contestation, Edouard Philippe a précisé que 5.600 personnes ont été placées en garde à vue et quelque 1.000 condamnations ont été prononcées par la justice depuis le début de la mobilisation, le 17 novembre 2018.

    Le JDD.fr

    La dictature en marche !


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  • "Tu es ce qu'on appelle 'un noir de service'" : un député LREM ciblé par une lettre raciste le menaçant de mort

    De quel droit un Africain vient se mêler des problèmes de la France", peut-on lire. Le député LREM, Jean François Mbaye, a annoncé vendredi 4 janvier avoir reçu une lettre anonyme à caractère raciste qui lui promet "une balle dans la tête", selon une copie de la lettre qu'il a diffusée sur son compte Twitter.

    Dans ce courrier non signé, il est reproché au député d'être "un 'noir de service' comme ceux que l'on case dans les pubs afin de faire croire que les Français ne sont pas racistes".

     

    "Bien entendu je porterai plainte"

    "En 2019, voici ce que je reçois encore de lâches anonymes à mon bureau de l'Assemblée. Suis-je choqué ? Apeuré ? NON ! Je suis encore plus déterminé à éradiquer le fléau raciste de notre beau pays la France. Bien entendu je porterai plainte...", explique le député de la 2e circonscription du Val-de-Marne dans son tweet.

    Le courrier, qui s'en prend également aux députés LREM Laetitia Avia (Paris) et Hervé Berville (Cotes d'Armor), promet à Jean-François Mbaye de lui "mettre une balle dans la tête" et affirme: "tu vas mourir".

    Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a dans un tweet fait part de son "soutien" aux trois députés ciblés. "Nous ne laisserons pas la haine se déchaîner dans notre pays. Liberté Égalité Fraternité sont plus que jamais nos valeurs !".

    "Je n'ai pas de mot assez dur ou assez fort pour qualifier cette lettre abjecte", a aussi tweeté la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

    franceinfo

    C'est ridicule d'envoyer des menaces de mort à un député noir, il pouvait écrire gentiment ce qu'il pensait sur le fait qu'un sénégalais, pardon, un franco sénégalais faisait là !

    Mais je suis amusée par le :"de notre beau pays la France" de Mr Jean François Mbaye, né le 1er janvier 1979 à Dakar (Sénégal) 

     


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  • Au premier trimestre 2019, trois réformes à hauts risques

    L’exécutif se penchera sur l’assurance-chômage, la réforme de l’Etat et la révision de la loi de 1905.

     

    La réforme des institutions, abandonnée en juillet, a été repoussée après le grand débat lancé par le gouvernement pour répondre à la crise des « gilets jaunes ». Quant à la réforme des retraites, elle n’interviendra qu’au lendemain des européennes de mai 2019. Au premier trimestre de l’année qui s’ouvre, le gouvernement se concentrera sur trois chantiers délicats : l’assurance chômage, la réforme de l’Etat et le toilettage de la loi de 1905.

    L’assurance chômage, des pistes explosives

    Point central du programme social d’Emmanuel Macron, la réforme de l’assurance chômage a été officiellement lancée en novembre. Au menu : indemnisation des indépendants et des démissionnaires et mise en place d’un bonus-malus sur les cotisations patronales pour les entreprises qui abusent des contrats courts. Dans son document de cadrage, le gouvernement a également demandé de nouvelles économies drastiques aux syndicats et au patronat : 3 à 3,9 milliards d’euros sur trois ans.

    Ce faisant, l’exécutif a ouvert un nouveau front avec des syndicats qui se sentaient déjà mal aimés par le pouvoir. Ils l’ont dit et répété : hors de question pour eux de rogner les indemnités des chômeurs pour trouver l’argent demandé. Quant au patronat, il est hostile à une hausse des cotisations sur les contrats courts, préférant une baisse des indemnités pour les cadres ou encore une diminution des droits de retraite engrangés par les demandeurs d’emploi.

    Des pistes jugées explosives. Lancées en novembre, les discussions se sont révélées plus compliquées que prévu. Mais, crise des « gilets jaunes » oblige, le gouvernement a consenti à desserrer l’étau en ajoutant deux séances supplémentaires de négociation aux partenaires sociaux. Car sans accord, c’est le ministère du travail qui reprendrait la main, au risque de remettre une pièce dans la machine de la contestation sociale.

    La réforme de l’Etat, « la mère des batailles »

    Ceux qui travaillent sur le vaste chantier de la réforme de l’Etat ont poussé un « ouf » de soulagement après le discours d’Emmanuel Macron, le 10 décembre. « Vous avez entendu le président de la République : la réforme de l’Etat est à l’agenda », confiait l’un d’eux le lendemain. Pour le chef de l’Etat, ce tentaculaire processus de changement est « la mère des batailles ». « C’est un enjeu fondamental pour agir plus vite et obtenir plus rapidement des résultats concrets », poursuit la même source.

    La réforme de la fonction publique devrait déboucher, sans doute en février, sur un projet de loi. Les principales dispositions sont connues. Il s’agit de rénover les instances de dialogue social en en supprimant certaines. Le gouvernement souhaite également recourir plus largement au contrat dans le recrutement des fonctionnaires et développer la rémunération de ceux-ci au mérite. Enfin, des plans de départ volontaire seront proposés à ceux qui veulent partir, notamment les hauts fonctionnaires sans poste.

    Il sera aussi question de réformer les grands corps (Cour des comptes, inspection générale des finances, Conseil d’Etat). Mais la réforme de l’Etat, ce sera aussi une nouvelle organisation territoriale : le gouvernement souhaite clarifier les compétences, chasser les doublons, tout en rendant l’Etat plus présent sur le terrain. Les hauts cadres de l’Etat devraient aussi bénéficier de davantage d’autonomie. Le tout en tenant la promesse de campagne de réduire le nombre de fonctionnaires de 120 000 et de baisser la dépense publique.

    Réformer la loi de 1905, pour prévenir les dérives

    Le chef de l’Etat est attendu sur la retouche des lois qui encadrent l’exercice des cultes, singulièrement la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat. C’est la voie que semble avoir choisie le président pour répondre aux attentes concernant la régulation du culte musulman. Un texte en préparation vise à pousser les acteurs de ce culte à se couler dans le régime associatif établi par la loi de 1905, alors que la très grande majorité d’entre eux ont choisi le régime de la loi de 1901 sur la liberté d’association, moins contraignant mais qui ne donne pas droit aux mêmes avantages fiscaux.

    Les contrôles seraient renforcés pour améliorer la transparence des associations qui gèrent des mosquées, s’assurer qu’elles respectent les impératifs de l’ordre public, clarifier leur gouvernance et vérifier l’innocuité d’éventuels financements étrangers. Le texte devrait rapprocher les exigences imposées aux associations « loi 1901 » qui gèrent un lieu de culte de celles relevant de la loi de 1905 pour créer un socle d’obligations communes. A l’avenir, toutes les associations loi de 1901 à objet cultuel seraient tenues de publier leurs comptes annuels, comme leurs homologues de la loi de 1905. Elles devraient aussi faire certifier leurs comptes par un commissaire aux comptes, même lorsqu’elles perçoivent moins de 153 000 euros de dons (seuil actuellement en vigueur).

    Les deux types d’associations devraient être tenues de déclarer les dons provenant de l’étranger. Les associations « loi de 1905 » devront faire renouveler tous les cinq ans, auprès de la préfecture, leur agrément comme association cultuelle. Les appels à la haine formulés dans un lieu de culte pourraient être réprimés plus sévèrement.

    Le Monde.fr


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  •  L'homme politique, philosophe et politologue Luc Ferry était l'invité d'Eric Morillot dans #LesIncorrectibles sur Sud Radio.

     Il s'est librement exprimé sur Emmanuel Macron, les gilets jaunes, Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et l'écologie.

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  • Européennes : le RN largement en tête des intentions de vote, devant LREM

    Le Rassemblement national est crédité de 24% des voix, six points de plus que La République en Marche.

    Le Rassemblement national (RN) arriverait largement en tête des élections européennes si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop pour "l'Opinion" diffusé jeudi 13 décembre. Le parti de Marine Le Pen y est crédité de 24% d’intentions de vote, contre 18% du côté de La République en Marche (LREM).

    La liste RN progresse ainsi de 2 points en un mois et de 4 par rapport au mois d'octobre. Celle de LREM alliée au MoDem recule pour sa part d'un point sur un mois et de 2 depuis octobre. L’enquête a été réalisée du 7 au 10 décembre, avant donc l'allocution d'Emmanuel Macron lundi, mais après les annonces d'Edouard Philippe sur l'abandon de la taxe diesel

    LR et LFI largement derrière

    Le duo de tête devance nettement la liste des Républicains (LR), qui perd deux points en un mois pour s’établir 11% d’intentions de vote, et celle de La France Insoumise (LFI), talonnant LR avec 9% (en baisse d'un point). Viennent ensuite les listes Debout la France et d'Europe Ecologie Les Verts, qui finissent ex æquo à 8% d’intentions de vote. Quant à celle du Parti socialiste, elle dévisse à 4,5% (-1,5 point). Elle est désormais talonnée par celle de Génération.s, le mouvement lancé par Benoît Hamon (3,5%, +1 point), devant les centristes de l'UDI (3%, -1).

    Enfin s'alignent les listes du Parti communiste (2,5%, +0,5), de Résistons, conduite par Jean Lassalle (2,5%, +0,5), devant celles des Patriotes de Florian Philippot, stable à 1%, et de l'UPR (0,5%, -0,5).

    Le sondage ne proposait pas une éventuelle liste "gilets jaunes" pour le scrutin. Invité sur France-Inter le 4 décembre dernier, Jean-François Barnaba, "gilet jaune" de l'Indre, avait expliqué qu'il travaillait "avec une intensité et un engagement total" à une liste "gilets jaunes" aux élections européennes de mai 2019.

    Mercredi, un sondage réalisé simultanément par Ipsos révélait qu’Emmanuel Macron avait perdu 6 points d'opinion favorable dans les sondages, ne récoltant plus que 20% de jugements positifs parmi les Français, le plus bas niveau depuis le début de son quinquennat.

    L'OBS

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