• L’incompétence totale du gouvernement, encore!

    Le fameux « prélèvement à la source » (des impôts sur le revenu) qui devait initialement démarrer en 2017, avait déjé été reporté d’un an. Et il semble donc qu’il le soit à nouveau, parait que Marcon hésite! Que l’on soit « pour » ou « contre » ce système, tout ceci montre une fois de plus l’amateurisme et l’incompétence total de ce gouvernement de branques!

    Gouvernement qui vient d’ailleurs de nommer Agnès Saal, la reine du taxi (48000 euros de notes de frais de taxi en un an!), « haut fonctionnaire à l’égalité et la diversité » au ministère de la Culture! On sera donc tous égaux pour prendre le taxi…!

    On est rassuré, les affaires continuent, rien n’arrête Marcon dans sa course à l’abime!


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  • Parait qu’El Narcissico souhaite Dany le pédo pour remplacer l’escrologiste


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  • Remaniement : Ministre? Daniel Cohn-Bendit ne dit pas non à Macron

    Alors que le remaniement se profile, qui pour remplacer Nicolas Hulot. Daniel Cohn-Bendit a été appelé par Christophe Castaner. S'il dit "tenir à sa liberté" et pense "ne pas être fait pour être ministre", l'intéressé ne tranche pas avant de voir Emmanuel Macron. Ce devrait être dimanche.

    Bientôt l'imagination au pouvoir? Et pourquoi pas Daniel Cohn-Bendit à la place de Nicolas Hulot. Ira, ira pas? Cette semaine deux ministres, Benjamin Griveaux et Christophe Castaner l'ont testé. Pas une offre d'emploi ferme, mais une sérieuse prise de température. Serait-il intéressé par la succession de Nicolas Hulot? A priori, c'est non. "Plusieurs options sont à l'étude mais je crains qu'in fine, il ait dit non même si certains ont tenté de le convaincre", explique un macroniste.

    Depuis quelques temps, l'"anarchiste allemand" - comme le surnommaient les communistes en 1968 avec le tact de piliers de comptoir - est devenu Français. L'affaire sur le plan juridique est donc jouable. Daniel Cohn-Bendit s'entend bien avec Macron, ils échangent souvent. Un bon point pour "Dany". Il a une notoriété aussi grande que celle de Nicolas Hulot. Un autre bon point. Il est écologiste. Troisième bon point. Bref, il est la poule aux œufs d'or.

    Il ne s'interdit pas de se laisser convaincre

    Reste un très léger problème. Le poste ne l'intéresse pas. Ou pas beaucoup. C'est ce qu'il a expliqué aux deux ministres avec lesquels il a échangé. Il est libéral-libertaire, pas libéral-ministère. A part à la mairie de Francfort, où il était adjoint, il n'a jamais souhaité participer à un exécutif. "Castaner m'a appelé, confie Daniel Cohn-Bendit au JDD. Je lui ai dit que je ne croyais pas que c'était une bonne idée. Je ne suis pas du tout fait pour être ministre. Si ministre, ce n'était que faire des conférences de presse, ça je peux faire, tous les jours, toutes les heures et dans toues les langues". Mais voilà ministre, ce n'est pas que ça. Il faut aussi gérer le quotidien, le poids de l'administration, régler des questions personnelles, il vit à Francfort, il y faisait d'ailleurs du vélo ce matin. Et puis ajoute-t-il : "Je tiens à ma liberté."

    Donc plutôt un non. Mais, il y a un codicille qui peut tout changer. Daniel Cohn-Bendit, qui n'était pas en France ces derniers jours, doit passer à Paris en fin de semaine. Il devrait pouvoir en profiter, dimanche, pour voir Macron. Jusqu'ici, vu les emplois du temps respectifs, les échanges entre les deux n'ont pas été très poussés. Et Daniel Cohn-Bendit ne s'interdit pas de se laisser convaincre. Son "non" n'est pas définitif, "tant que je n'ai pas discuté avec Macron".

    le JDD.fr

    Ben non, pas un pédophile !


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  • Agnès Saal nommée haut fonctionnaire à l'égalité et la diversité au ministère de la Culture

    Agnès Saal, condamnée en 2016 pour des frais de taxis indus, va occuper ce poste pendant trois ans, précise l'arrêté publié au JO jeudi.

    L'ex-patronne de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) Agnès Saal, qui avait été suspendue pour des frais de taxis indus, a été nommée haut fonctionnaire à l'égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture, selon un arrêté publié au Journal Officiel.

    Pour une durée de trois ans.

    Ce poste d'une durée de trois ans prendra effet à compter de samedi 1er septembre, selon l'arrêté publié mercredi au JO.

    Suspendue six mois...

    Directrice générale du centre Pompidou de 2007 à 2014, puis présidente de l'Ina de mai 2014 à avril 2015, elle avait dû démissionner après des révélations sur ses dépenses excessives en taxis (près de 24.000 euros à l'Ina et près de 24.000 euros au Centre Georges-Pompidou), qui lui ont valu 2 ans de suspension dont 6 mois de suspension sans solde et une condamnation à trois mois de prison avec sursis et une double amende.

    ... avant d'être réintégrée au ministère en 2016.

    Elle avait réintégré le ministère de la Culture à l'été 2016, en tant que chargée de mission auprès du secrétariat général pour piloter les démarches de labellisation Afnor sur l'égalité professionnelle et la diversité.

    Europe 1

    Un gouvernement exemplaire (MDR)


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  • Entretien du 28/08/2018 avec Sandra Regol, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Invitée à réagir à l'antenne de RT France à la démission de Nicolas Hulot, elle donne son analyse de la situation.


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  • Migrants: l'Union européenne balaie l'ultimatum de Di Maio, l'Italie réduit ses versements à l'Europe

    © Andreas SOLARO / AFP Luigi Di Maio à Rome, en juillet 2018. 

    L’Italie a demandé une nouvelle fois une décision politique à l’Union européenne pour gérer les arrivées de migrants sur ses côtes, une demande qui lui a été refusée…

     

    L’Italie met ses menaces à exécution. Le vice-Premier ministre italien a confirmé ce vendredi son intention de réduire la contribution de l’Italie au budget de l’Union européenne, faute d’accord à Bruxelles sur le sort de migrants bloqués sur un navire italien.

    « L’Union européenne a décidé de tourner le dos à l’Italie encore une fois », a écrit Luigi Di Maio sur sa page Facebook. Avant d’ajouter que son pays n’a alors pas d’autre choix que de « prendre de manière unilatérale, une mesure compensatrice ». « Nous sommes prêts à réduire les fonds que nous donnons à l’Union européenne », a-t-il ajouté, soulignant que l’Italie n’accepterait plus d’être « humiliée ».

    Menaces balayées par l’Europe

    Le dirigeant italien avait pourtant adressé un ultimatum à l’Union européenne. Elle devait trouver une solution avant ce vendredi soir pour les 150 migrants du bateau Diciotti, bloqués dans le port de Catane, en Sicile. Autrement dit : les acheminer vers d’autres Etats membres. Une injonction balayée ce vendredi lors d’une conférence de presse.

    « En Europe, les menaces ne servent à rien et ne mènent nulle part », a réagi un porte-parole de la Commission européenne, Alexander Winterstein. « Les commentaires peu constructifs n’aident pas et ne nous rapprochent pas d’une solution », a-t-il aussi souligné, ajoutant que la Commission « continue de travailler intensivement pour résoudre la situation ».

    Des frontières communes

    Le vice-Premier ministre italien a immédiatement sanctionné cette décision. « Ils veulent les 20 milliards payés par les citoyens italiens ? Qu’ils démontrent de le mériter et qu’ils prennent en charge un problème que nous ne pouvons plus affronter seuls. Les frontières de l’Italie sont celles de l’Europe », a écrit Luigi Di Maio.

    Le blocage diplomatique s’amplifie entre l’Italie et l’Union européenne, tandis que le sort des 150 migrants reste incertain. Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a de son côté confirmé qu’aucun migrant du Diciotti ne serait autorisé à débarquer tant qu’une solution européenne ne serait pas trouvée.

    20 Minutes


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  • François Rebsamen de retour après avoir soigné un cancer

    Le maire PS de Dijon François Rebsamen, ancien ministre du Travail de François Hollande, qui s'était mis temporairement en retrait de ses fonctions début avril pour se soigner d'un cancer, a annoncé mercredi son retour sur la scène politique nationale à l'université d'été du PS.

    "Je vais très bien; je suis en état de reprendre mes activités", a-t-il assuré, ajoutant avoir "fini (ses) traitements" et que ceux-ci ont été efficaces, refusant de s'étendre davantage sur sa maladie.

    Il a repris ses activités publiques dijonnaises.

    François Rebsamen prononcera ainsi, jeudi, le discours d'accueil du séminaire de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), dont il est le président, organisé jusqu'à samedi à La Rochelle, a-t-il indiqué, confirmant une information du quotidien Le Parisien.

    L'ancien ministre du Travail prononcera aussi une allocution de clôture samedi avant celle du premier secrétaire du PS Olivier Faure. Il précise avoir commencé à reprendre ses activités publiques dijonnaises en fin de semaine dernière.

    L'élu, âgé de 67 ans, avait confié le 10 avril l'intérim de ses fonctions de maire de Dijon à sa première adjointe Nathalie Koenders et au premier vice-président Pierre Pribetich pour la métropole, lorsqu'il ne pouvait assurer lui-même ses missions. "J'ai toujours refusé d'exposer ma vie privée. Je le fais aujourd'hui par souci de transparence et devoir de vérité, envers mes équipes, municipale et métropolitaine, et envers les Dijonnaises et Dijonnais", avait-il indiqué en avril.

    "Il y a encore du travail" avant les municipales de 2020.

    Élu maire de Dijon pour la première fois en 2001, François Rebsamen, un fidèle de François Hollande, avait été ministre du Travail entre 2014 et 2015 avant de retrouver la tête de la capitale de Bourgogne-Franche-Comté.

    Sera-t-il candidat aux municipales de 2020? "On verra le moment venu, il y a encore du travail", répond-il, avant d'ajouter que, d'une façon ou d'une autre, il ne "serait pas absent de la prochaine élection".

    Europe 1


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  • Les embarrassants travaux immobiliers de Françoise Nyssen à Paris

    Le "Canard Enchaîné" révèle que Françoise Nyssen a pris ses aises avec le Code de l'urbanisme dans les bureaux parisiens d'Actes Sud.

    "Après ses 'négligences' arlésiennes, Françoise Nyssen pourra toujours évoquer ses 'étourderies' parisiennes...", tacle le "Canard Enchaîné" à paraître ce mercredi 22 août. Selon l'hebdomadaire satirique, les bureaux parisiens de la maison d'édition arlésienne Actes Sud, cofondée par l'actuelle ministre de la Culture, ont subi quelques travaux non déclarés, leur ayant permis de s'agrandir de 150 mètres carré en toute illégalité. Une entorse au Code de l'urbanisme qui se double d'une infraction à celui du patrimoine, détaille le "Canard". 

    Cette fois ci, c'est le 18 rue Séguier qui a éveillé la curiosité du palmipède. Installés au beau milieu du quartier latin au rez-de-chaussée et au premier étage de l'hôtel particulier Aguesseau, les locaux parisiens d'Actes Sud occupent une superficie d'environ 321,67 mètres carré. Enfin, en théorie. Car on apprend que cette surface, par ailleurs achetée bien en deçà des prix du marché - "ne leur ont coûté 'que' 1.6 million d'euros tous frais et intérêts cumulés compris : soit 5.000 euros le mètre carré, bien loin des tarifs actuels - a ensuite subi moult travaux. 

    Car les bureaux initiaux possédaient une hauteur de plafond de plus de 4,60 mètres. Françoise Nyssen et son époux Jean-Paul Capitani ont donc entrepris d'y faire discrètement bâtir des mezzanines, puis des plateaux, des rambardes et sept escaliers. Un gain illégal de 150m2 , dont la Direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris n'a jamais eu vent. Pourtant, insiste le "Canard", "les permis de construire sont obligatoires dès qu'un propriétaire s'agrandit au-delà de 20 m2". 

    Autre entorse à la loi, les fenêtres Grand Siècle de la façade de cet hôtel particulier classé aux Monuments historiques ont été coupées en deux par les mezzanines. Ironie de l'histoire, les autorités auxquelles Françoise Nyssen aurait dû à l'époque demander l'autorisation - l'architecte des Bâtiments de France et celui des Monuments historiques - sont aujourd'hui placées... sous son autorité de ministre de la Culture. Voilà qui promet de faire jaser en interne. A minima. 

    L'OBS


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  • S'il n'y avait que ce genre de spectacles, ce serait bien, hélas, il y a les saloperies de corridas !


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  • Des mal-logés manifestent devant l'appartement de fonction où devait s'installer Alexandre Benalla

    Ce bâtiment, situé quai Branly, abrite une soixantaine de logements, que l'Élysée peut attribuer à son personnel et à des hauts-fonctionnaires.

    Quelques dizaines de militants de l'association Droit au logement (DAL) et de personnes mal-logées ont manifesté à Paris mardi 14 août. Et ils ont choisi pour leur action un lieu symbolique : le bâtiment du quai Branly où se trouve le logement de fonction qui avait été attribué à Alexandre Benalla, raconte Le Parisien.

    "Monsieur Macron, nous aussi, on veut un logement", ont scandé les manifestants. Le DAL réclame un relogement pour 300 familles de région parisienne, mal-logées ou à la rue.

     

    Rendez-vous au ministère

    Leur clin d'œil à l'affaire Benalla ne leur a pas servi qu'à attirer l'attention des médias. "On a obtenu ce qu’on voulait, a affirmé une militante au Parisien. Nous avons rendez-vous jeudi avec le directeur de cabinet du préfet et avec le ministère du Logement."

    L'Élysée avait reconnu avoir attribué à Alexandre Benalla un des appartements de cette résidence qui en compte une soixantaine. Une dépendance de l'Élysée où sont logés des proches collaborateurs du président et des employés de l'Élysée. Mediapart avait publié une liste récente de ses occupants. C'est aussi là qu'habitaient Anne Pingeot et Mazarine, la fille cachée avec François Mitterrand.

    franceinfo


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  • Marché de Noël : au grand dam d'Hidalgo, Campion s'installe aux Tuileries (grâce à l'Elysée ?)

     Anne Hidalgo et le forain Marcel Campion (à droite) le 1er janvier 2016 à Paris

    A l'approche de la campagne municipale pour 2020, le meilleur ennemi d'Anne Hidalgo, Marcel Campion, a obtenu du Louvre l'autorisation d'installer son marché de Noël aux Tuileries. Un camouflet pour la maire dont les adjoints accusent l'exécutif.

    Marcel Campion est de retour. La non-reconduction en juillet 2017 par la mairie de Paris de son marché de Noël, sis sur les Champs-Elysées depuis 2008, puis le non-renouvellement, six mois plus tard, du contrat de la célèbre Grande roue de Paris installée depuis 1993 avait provoqué de nombreux remous entre «le roi des forains» et la première édile Anne Hidalgo.

    A l'époque, cette décision avait été justifiée par la Ville par le souhait d'offrir des «événements attractifs et innovants» qui seraient en adéquation avec un «site d'exception». Comprendre : un événement à la hauteur de la plus belle avenue du monde. Une réflexion qui n'est visiblement pas valable pour le site des Tuileries. Le meilleur ennemi de l'ancienne adjointe de Bertrand Delanoë a en effet annoncé avoir obtenu ce 7 août l'autorisation d'installer son marché de Noël dans cet espace qui est la propriété du musée du Louvre, un établissement public administratif sous tutelle... du ministère de la Culture et de la Communication.

    Donc, la grande affaire qui animait nos gouvernants en ce moment, c'était : comment réintroduire le marché de Noël de Marcel Campion à Paris pour emmerder l'équipe municipale ?

    D'aucuns voient la «main de l'Elysée» sur ce camouflet infligé par l'homme d'affaires à la mairie de Paris. Alors que la figure de la gauche parisienne est en difficultés dans de nombreux dossiers (gestion des cas Vélib' et Autolib', piétonnisation des voies sur berges, congestion de la circulation, dysfonctionnements dans le contrôle du stationnement) et que la campagne des municipales de 2020 approche à grand pas, cette nouvelle déconvenue intervient à point nommé pour ceux qui souhaiteraient prendre sa place. Deux figures de La République en marche (LREM), le secrétaire d'Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ont fait part de leur intérêt pour la mairie parisienne. L'ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, réputé proche d'Emmanuel Macron, est également régulièrement cité.

    L'exécutif pointé du doigt

    La mairie de Paris n'a pas encore réagi officiellement mais les adjoints de l'hôtel de ville de la capitale ont pris soin de railler cette décision. «Donc, la grande affaire qui animait nos gouvernants en ce moment, c'était : comment réintroduire le marché de Noël de Marcel Campion à Paris pour emmerder l'équipe municipale ? Diantre», a ainsi ironisé sur Twitter l'adjoint en charge du logement, Ian Brossat (Parti communiste). «On a les ambitions qu'on mérite», a-t-il ajouté.

    Ce coup dur a également été commenté par le premier adjoint à la maire de Paris, Bruno Julliard (PS). Il a fait savoir ce 9 août être «doublement surpris». Car, selon lui, le jardin des Tuileries «doit être préservé d'un trop grand nombre d'activités peu valorisantes» et les équipes municipales n'ont «pas été informées». Preuve que cette annonce est perçue comme une opération téléguidée par l'Elysée en vue des municipales de 2020, le conseiller presse d'Anne Hidalgo, Matthieu Lamarre, a directement visé l'exécutif : «Le gouvernement offre le jardin des Tuileries à Campion pour réinstaller son marché de Noël, sans même aviser les élus parisiens».

    L'Elysée a démenti toute implication dans ce dossier. Le ministère de la Culture renvoie vers l'administration du musée. «Le jardin des Tuileries est rattaché à l'établissement public du Louvre et c'est à [lui] de répondre sur les critères d'installation temporaire et de procédure d'installation de l'espace», croit savoir l'AFP, qui cite une source dans l'entourage de la ministre, Françoise Nyssen.

    «Cela n'a strictement rien à voir avec les municipales de 2020», a pour sa part affirmé ce 8 août Sylvain Maillard, député LREM de Paris. «C'est tout simplement Marcel Campion et sa société qui ont trouvé une entente» avec le Louvre, a-t-il ajouté. Le Louvre, qui fut l'un des premiers symboles de la présidence Macron. Le jour de sa victoire contre Marine Le Pen en mai 2017, le plus jeune président de la Ve République y avait organisé sa soirée électorale, après s'être vu refuser le Champ-de-Mars... par Anne Hidalgo.

    RT France


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  • Qui se cache derrière l'intrigant tract "Hollande 2022"?

    "L'histoire n’est pas terminée" promet le document, qui n'a pourtant rien d'officiel...

    Le retour, c'est maintenant? Et si François Hollande, ancien président de la République de 2012 à 2017, revenait dans la course à l'Élysée dès 2022 ? C'est en tout cas ce que laisse entendre un mystérieux tract siglé "Hollande 2022" qui, depuis quelques semaines, est distribué dans plusieurs villes françaises.

    Le Journal du Dimanche daté de ce jour, qui a pu consulter le document, se fait écho de son contenu. "Qui a tenu face aux attentats? Qui a rétabli les comptes publics? Qui a inversé la courbe du chômage? C’est François Hollande. L’histoire n’est pas terminée" peut-on lire. La publication dominicale souligne qu’en plus du Puy-de-Dôme où il a été vu récemment, le tract a également été distribué à Marseille et Montreuil.

    Bien que ce dernier reprenne tous les codes d’une communication en période de campagne présidentielle, il n’a rien d’authentique. Il s’agit en fait d’une initiative d’un "réseau discret" nommé Inventons demain.

    Composé de membres du Parti Socialiste et de macronistes de la première heure déçus de la politique du gouvernement actuel, leur site internet propose un travail de réflexion après la débâcle du parti de gauche lors des dernières élections nationales.

     

    "Gauche 2017, année zéro" peut-on d’ailleurs lire en guise de signature, accompagnée d'une liste de 82 propositions pour "retrouver la voix du peuple."

     

     Bon accueil

    Toujours contacté par le JDD, l’un des "animateurs" de ce groupe, qui a tenu à rester anonyme, explique son action. "Quelle empreinte a-t-il laissé chez les Français? Que gardent-ils en mémoire un an après?" se demande-t-il.

    Les retours sont plutôt positifs, affirme-t-il. A réception de ces tracts, ce dernier devine "une bienveillance, une indulgence."

    "Personne ne remet en cause son honnêteté et son coté sympa, proche des gens. Ce sont déjà deux atouts énormes en politique…"

     

    Du côté de l'entourage de François Hollande, on l’assure, l’ancien locataire de l’Elysée "n’a rien demandé, rien commandé. Cette initiative est totalement indépendante du président". Cependant, elle laisse une nouvelle fois planer le doute quant à un éventuel retour à la vie politique de l’ancien chef de l’Etat, déjà évoquée plus tôt dans l’année.

    BFM.TV 


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  • Forte montée des tensions entre les Etats-Unis et la Russie

    "Inadmissibles", "inamicales", "illégales": le Kremlin a vivement dénoncé jeudi l'annonce des Etats-Unis de nouvelles sanctions économiques contre la Russie en lien avec l'empoisonnement à l'agent innervant Novitchok au Royaume-Uni, qui font craindre une nouvelle escalade entre Moscou et Washington.

     

    Moins d'un mois après les échanges d'amabilités pendant le sommet d'Helsinki entre Donald Trump et Vladimir Poutine, l'heure est de nouveau à la confrontation.

    La Russie a d'ores et déjà averti qu'elle préparait une réplique à ces mesures punitives liées à l'empoisonnement début mars à Salisbury, au Royaume-Uni, de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.

    "Nous considérons comme absolument inacceptable l'annonce de nouvelles restrictions en lien avec l'affaire de Salisbury et les considérons comme illégales", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. "Nous démentons encore une fois de la manière la plus catégorique toutes les déclarations sur une quelconque implication de la Russie".

    M. Peskov a qualifié les Etats-Unis de "partenaire imprévisible", mais ajouté "garder l'espoir de relations constructives avec Washington": "Ces relations ne sont pas seulement dans les intérêts de nos deux peuples, mais aussi de la stabilité et de la sécurité dans le monde".

    L'annonce de nouvelles sanctions a provoqué un coup de froid jeudi à l'ouverture des marchés financiers russes, les indices boursiers chutant et la monnaie russe tombant à son plus bas niveau en deux ans face au dollar, avant un retour au calme progressif en cours de journée.

    Le ministre des Finances Anton Silouanov a assuré que le gouvernement et la banque centrale disposaient de "tous les instruments nécessaires pour garantir la stabilité financière", relevant que l'économie russe était devenue "ces dernières années bien plus résistante aux chocs extérieurs".

    La Russie est soumise à des sanctions occidentales de plus en plus strictes depuis l'annexion de la Crimée en 2014, contribuant avec la chute des prix des hydrocarbures à provoquer deux ans de récession dont elle est sortie fin 2016.

    Les Etats-Unis n'ont cessé de renforcer leur arsenal ces dernières années sur fond d'accusations d'ingérence russe dans les élections américaines, ce malgré les promesses de réconciliation de Donald Trump.

     

    Menace d'une deuxième salve

    L'empoisonnement confirmé de l'ex-agent double et de sa fille par leur exposition au Novitchok, un agent neurotoxique mis au point par l'Union soviétique à la fin de la Guerre froide, avait été attribué par Londres au gouvernement russe, qui avait nié toute implication et demandé des preuves.

    Une Britannique de 44 ans, mère de trois enfants, est ensuite morte le 8 juillet après avoir été exposée à un poison contenu dans un flacon de parfum. La police britannique a établi qu'elle avait également été exposée au Novitchok.

    Londres a salué les nouvelles mesures américaines comme "un message univoque à la Russie que son attitude impétueuse ne restera pas sans réponse".

    A Moscou, le ministère des Affaires étrangères a accusé Washington d'avoir "sciemment choisi le chemin de la confrontation dans les relations bilatérales qui sont déjà pratiquement réduites à zéro par ses propres efforts".

    Par la voix de sa porte-parole Maria Zakharova, il a averti qu'une riposte serait mise au point.

    Les sanctions envisagées par Washington, qui portent sur l'exportation de certains produits technologiques, comme des appareils ou de l'équipement électroniques, pourraient coûter "des centaines de millions de dollars" à l'économie russe, a indiqué un responsable américain ayant requis l'anonymat.

    En cas de non respect de ces exigences, une deuxième salve de sanctions "draconiennes" serait décrétée, a poursuivi ce responsable, notant qu'elles pourraient aller jusqu'à interdire les aéroports américains aux compagnies aériennes russes ou même suspendre les relations diplomatiques entre les deux pays.

    La première vague ne devrait avoir qu'un effet "limité à modéré", mais "ces sanctions montrent que les milieux de la sécurité nationale américaine restent capables de faire avancer une politique de confrontation envers la Russie", ont commenté les experts de la société de conseil spécialisée dans les relations internationales Eurasia Group.

    Dès mercredi, les marchés russes avaient chuté après des articles de la presse russe faisant état de la volonté de parlementaires américains de s'attaquer à la dette de l'Etat russe.

    Challenges


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  • Tapage nocturne : une fête de députés LREM à l'Assemblée provoque l'intervention de la BAC

    Photo prise où il y avait des députés présents ce qui n'est pas toujours le cas !

     

    Lors du traditionnel pot de fin de session parlementaire offert par le président de l'Assemblée nationale, des députés LREM ont semble-t-il un peu trop bu. Après avoir défoncé une porte, ils ont provoqué l'intervention de la police pour tapage.

    Qui a dit qu'on ne faisait pas la fête à l'Assemblée nationale ? Lors de la soirée de fin de session parlementaire qu'organisait le président de l'Assemblée nationale François de Rugy le 31 juillet, les députés étaient conviés à célébrer une année de travail bien remplie. Certains auraient toutefois bu plus que de raison...

    Comme le rapporte Le Canard enchaîné, un groupe de députés LREM aurait en effet décidé de célébrer comme il se devait leur départ en vacances. Pierre Person, Sacha Houlié, Jean-Baptiste Djebbari et Pieyre-Alexandre Anglade ont semble-t-il oublié de boire avec modération. Un présentoir à gâteau aurait même été brisé dans la folle griserie des quatre élus.

    Plus tard dans la soirée, en petit comité une fois la fête terminée, c'est dans le grand bureau du rapporteur général des Affaires de la commission sociale Olivier Véran que les députés macronistes se seraient retrouvés. Un peu trop joyeux, l'un d'eux, apparemment très pressé de poursuivre leur beuverie, aurait même enfoncé la porte d'un grand coup d'épaule. Le vacarme ainsi provoqué aurait conduit les gendarmes de l'Assemblée à se rendre sur place afin de constater les dégâts.

    Loin de s'arrêter là, les joyeux drilles auraient alors décidé de mettre un peu de musique. Mais le volume trop élevé aurait fait sortir de leurs gonds les riverains du Palais Bourbon, situé dans un quartier habitué à la plus grande tranquillité à une heure aussi tardive. Aux environs de minuit et demi, selon Le Canard Enchaîné, les policiers de la Brigade Anti-criminalité (BAC) seraient alors intervenus pour demander aux parlementaire de mettre un terme à ce tapage !

    RT France


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  • Alexandre Benalla : qui sont les parents de l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron ?

    Depuis les révélations du Monde, le 18 juillet dernier, au sujet d’Alexandre Benalla, nombreux sont ceux qui cherchent à en savoir davantage sur l’ex-garde du corps d’Emmanuel Macron. C’est d’ailleurs à sa mère qu’il doit son engagement politique.

    Entre Emmanuel Macron et Alexandre Benalla, le feeling est passé très vite. Si le président de la République ironise sur ses rapports avec son ancien garde du corps, il n’en reste pas moins que s’était tissée entre eux une solide relation de confiance. Outre le fait qu’Emmanuel Macron lui avait confié les clés de la maison familiale du Touquet, où le chef de l’Etat aime se retrouver pour des week-ends ou des moments en famille, Alexandre Benalla se montrait également très intime avec Brigitte Macron. Mais si le jeune homme brillait en société, il était beaucoup plus taiseux sur ses origines.

    Comme le révèle Le Monde dans un portrait qui lui est consacré, Alexandre Benalla est un jeune homme de 26 ans, né le 8 septembre 1991, qui a grandi en ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité) à Evreux, dans l’Eure en Normandie. Assez discret sur sa jeunesse, il ne s’étendait pas sur sa famille… « Il ne parlait jamais de son père », Abderrazak, s’est d’ailleurs étonné une ancienne connaissance d’Alexandre Benalla auprès du quotidien du soir. Quant à sa mère, elle aurait été une permanente du PS. Un dirigeant de l’antenne locale du Parti socialiste confie même avoir eu « l’impression qu’elle l’élevait seule ».

     

    Ce serait donc par sa mère qu’Alexandre Benalla aurait rejoint à 19 ans le Mouvement des jeunes socialistes. C’est là, en 2010, qu’il va faire la rencontre d’Eric Plumer, surnommé Jaurès, et ancien chef du service d’ordre du parti. C’est ce proche de François Hollande qui intronisera Alexandre Benalla auprès de Pascale Boitard, la secrétaire nationale du PS avant qu’il ne gravisse – rapidement – les échelons aupr ès de Martine Aubry ou Arnaud Montebourg notamment. Et ce, jusqu’au plus haut sommet de l’État où il semblait être devenu indispensable.

    Voici


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  • Une députée LREM en passe d'être exclue du groupe pour avoir voté contre le projet de loi immigration

    Aira Kuric est la seule députée du groupe LREM à avoir voté contre le projet de loi asile-immigration. Son sort est désormais suspendu au bureau du groupe, prévu mardi.

    La députée LREM Aina Kuric a voté contre le projet de loi asile-immigration en nouvelle lecture, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet. Elle s'expose désormais à une exclusion du groupe majoritaire, conformément à la règle établie par son président Richard Ferrand.

    L'élue de la Marne, qui s'était déjà abstenue en première lecture, a cette fois voté contre le projet de loi "pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie", la seule de son groupe à le faire. Onze élus LREM se sont abstenus et 43 ont voté pour le texte porté par Gérard Collomb.

     

    Elle a dénoncé l'adaptation du droit du sol à Mayotte

     

    Aina Kuric avait notamment dénoncé jeudi dans l'hémicycle l'adaptation du droit du sol à Mayotte, y voyant "une fausse solution". Un article introduit au Sénat et approuvé par l'Assemblée exige pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.

    La mesure, critiquée par certains autres LREM et MoDem et par les trois groupes de gauche, qui ont échoué à la faire supprimer, est soutenue par l'exécutif au nom de la nécessité de faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores. Aina Kuric, élue d'origine malgache, membre de la commission des Affaires étrangères, avait déposé des amendements pour supprimer cette disposition.

    Une élue en sursis jusqu'au bureau du groupe

     

    Conformément à la règle au sein du groupe LREM – "abstention, péché véniel, vote contre, péché mortel" cette chef d'entreprise dans l'œnologie de 31 ans s'expose à une exclusion. "Le bureau du groupe se réunit tous les mardis. On en saura plus à ce moment", a simplement commenté le groupe, qui compte 312 élus.

    En avril, Jean-Michel Clément avait annoncé se mettre "en congé" du groupe après avoir voté contre le texte asile-immigration en première lecture, le seul dans ce cas. Cet ex-PS siège désormais chez les non-inscrits. Le texte asile-immigration doit faire l'objet d'un ultime vote le 1er août, dernier jour de session extraordinaire, après une dernière navette avec le Sénat.

    franceinfo


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  • En résumé, beaucoup de bruit pour pas grand chose !

    C'est vrai que le couple "tabassé" avait jeté des objets avant sur les policiers.


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  • Muriel Pénicaud derrière un contrat à 13 millions d'euros entre Business France et Havas?

    Des juges veulent enquêter sur un accord entre Business France, dirigé à l'époque par l'actuelle ministre du Travail, et l'agence de pub, comme le révèle le «Canard enchaîné».

    Des juges d’instruction, soupçonnant des faits de favoritisme, ont demandé à enquêter sur un contrat liant le groupe Havas et Business France, conclu au moment où la ministre du Travail Muriel Pénicaud dirigeait cette agence de promotion de l’économie française, rapporte le Canard enchaîné dans son édition de mercredi 25 juillet.

    Selon une source judiciaire, les éléments transmis par ces juges au parquet sont en cours d’analyse. Ces magistrats du pôle financier enquêtent déjà sur le déplacement controversé que Business France a organisé en 2016 pour Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, à Las Vegas. Dans ce premier volet pour «favoritisme et recel de favoritisme» visant Business France, Muriel Pénicaud a été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté en mai. Cette opération de plus de 300 000 euros avait été intégralement confiée au groupe de communication Havas, sans recourir à la mise en concurrence prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes (au-delà de 207 000 euros, un appel d’offres est exigé). Le groupe se défend en arguant qu’elle s’inscrivait justement dans le cadre du contrat liant les deux parties qui intéresse les juges.

    Douteuse complicité

    Au cours de leurs investigations, les magistrats ont découvert des échanges de courriels dont «de nombreuses conversations nocturnes» entre l’ancienne dirigeante de Business France et le vice-président de Havas, Stéphane Fouks, alors qu’elle avait affirmé au cours de son audition ne connaître personne au sein du groupe de communication, selon l’hebdomadaire. Les boîtes mails saisies chez Havas le 20 juin 2017 révèlent ainsi que le 4 juin, en pleine procédure d’appel d’offres de «Creative France», Pénicaud aurait écrit à sa secrétaire : «J’ai un rendez-vous secret avec Fouks, cela ne doit pas figurer à mon agenda et cela ne doit pas se savoir»

    Muriel Pénicaud derrière un contrat à 13 millions d'euros entre Business France et Havas?

    Dans un de ces autres messages, envoyé le 3 juin 2015, la future ministre demande à Stéphane Fouks de l’appeler, en précisant que «c’est urgent !», écrit le Canard enchaîné. L’hebdomadaire affirme que ce courriel a été envoyé à la veille de l’audition des candidats pour ce contrat, intitulé «Creative France», et pour lequel l’agence de pub aurait perçue en deux fois une recette totale de 13,2 millions d’euros.

    Havas a contesté les faits mardi en signalant que le contrat a été attribué le 2 juin et l’audition orale des candidats a eu lieu le 1er juin, avant le message en question. Le cabinet de Muriel Pénicaud n’a quant à lui pas encore souhaité s’exprimer devant la presse.

    Libération


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  • Un échange de SMS montre comment M. Benalla a été invité à la manifestation du 1er mai

    L’initiative émane du chef d’état-major de la préfecture de police, Laurent Simonin, désormais mis en examen dans la procédure pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ».

    Une série de SMS, dont Le Monde a pu prendre connaissance, éclairent l’affaire Benalla sur une interrogation cruciale : qui a proposé à celui qui était alors chargé de mission à l’Elysée de se rendre à la manifestation du 1er mai, avec un équipement de policier ? Selon des échanges de textos que nous avons pu consulter, l’initiative émane du chef d’état-major de la préfecture de police, Laurent Simonin - également mis en examen dans la procédure pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ».

    Le 26 mars, à 11 h 33, voici le texto que fait parvenir M. Simonin à M. Benalla : « Bonjour Alexandre. Le premier mai verra se dérouler une manifestation importante avec un black bloc en tête de cortège. Comme jeudi dernier, il y aura des moments chauds entre l’extrême gauche et les forces de l’ordre. Je serai responsable de la journée du 1er mai comme je l’étais jeudi dernier. Je te propose de participer sur le terrain au service avec une des unités d’intervention en tant qu’observateur si ton emploi du temps le permet. Tu m’avais indiqué être intéressé et je l’ai déjà fait avec le préfet Latron il y a deux ans ». Nommé directeur du cabinet du préfet de police de Paris en 2015, Patrice Latron est préfet de l’Yonne depuis août 2017.

    « Il faudrait juste que tu préviennes Yann Drouet de ta venue pour que le préfet de police soit au courant », ajoute M. Simonin, en faisant allusion à l’ex-chef de cabinet du préfet de police de Paris. « Si c’est possible pour toi, conclut le SMS, je me charge de te trouver casque, masque à gaz et autres protections si tu veux. Bien à toi. Laurent ».

     

    « Bon échauffement pour demain »

    Le vendredi 27 avril en fin d’après-midi, M. Benalla fait parvenir, toujours par texto, ses mensurations à M. Simonin, afin d’être équipé.

    Lundi 30 avril, à 7 h 36, M. Simonin informe M. Benalla que la « Fac de Censier [a été] évacuée en 35 mn ce matin à 04 h 30 ». « Record de Tolbiac battu et bon échauffement pour demain. On a pris une banderole de black bloc », se félicite M. Simonin.

    Le mardi 1er mai, M. Simonin fait parvenir, à 13 h 52, un texto à M. Benalla pour lui communiquer « le numéro de ton accompagnateur Philippe. Appelle-le quand tu arrives rue de la Cité ». Il joint les coordonnées de Philippe Mizerski, commissaire à la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police de Paris, et qui a « encadré » le chargé de mission Elysée toute la journée du 1er mai.

    Gérard Davet, Fabrice Lhomme et François Krug

    Le Monde.fr


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