• Un couple de Pakistanais, accusé d'avoir tué leur propre fille car elle s'était mariée sans leur autorisation au Pakistan, a été arrêté dans le nord de l'Espagne, a annoncé la police vendredi.

    Les autorités pakistanaises avaient émis un mandat d'arrêt à l'encontre de ce couple après l'assassinat de la jeune femme en avril 2020, a expliqué la police espagnole dans un communiqué. Les enquêteurs soupçonnent le couple d'avoir "enlevé et tué leur propre fille au Pakistan parce qu'elle avait épousé une personne qu'ils n'aimaient pas", a poursuivi la police.

    Le mari de la jeune femme avait dénoncé les faits auprès des autorités pakistanaises, qui avaient émis leur mandat d'arrêt après la fuite du couple en Espagne, a indiqué une porte-parole de la police. L'homme âgé de 67 ans et sa femme de 51 ans ont été arrêtés samedi près de leur domicile à Logroño, dans le nord, grâce à des informations émanant de la police pakistanaise.

    Le couple a ensuite été présenté à un juge en charge des extraditions, qui les a placés en détention jusqu'à leur transfert au Pakistan. Environ 100.00 Pakistanais vivent en Espagne, selon l'Institut national des statistiques espagnol.

    RTL info


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  • "Ces deux dernières années, 23 lieux de cultes séparatistes ont été fermés", recense Gérald Darmanin. Emmanuel DUNAND/AFP

    "Ces deux dernières années, 23 lieux de cultes séparatistes ont été fermés", recense Gérald Darmanin.
    Gérald Darmarin  a lancé mercredi la procédure de
     
    fermeture administrative d’une mosquée à Obernai, dans le Bas-Rhin. Elle est accusée de faciliter « la diffusion d’une idéologie radicale », a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur. L’imam de la mosquée, arrivé en 2017, est « connu pour se livrer à un prosélytisme radical dans le Bas-Rhin depuis une douzaine d’années », assure la place Beauvau, confirmant une information du
    Figaro. « Hostilité évidente envers la société française » Il manifeste « une hostilité évidente envers la société française, multiplie les propos provocateurs et hostiles aux valeurs républicaines et encourage les fidèles dans cette vision radicale », ajoute le ministère de l’Intérieur. La procédure, formellement engagée par la préfète du Bas-Rhin, prévoit une phase contradictoire de dix jours pendant laquelle l’association gestionnaire de la mosquée peut faire valoir ses observations, avant une éventuelle fermeture, dont la durée ne peut excéder six mois. Dans le détail, il est reproché à l’imam, aux yeux du ministère de l’Intérieur, de « diffuser un islam salafiste », de « légitimer la polygamie », d’« appeler la discrimination à l’encontre des juifs, des homosexuels et des femmes », de « légitimer la violence envers les caricaturistes » et de « se réjouir des attentats avec des propos complotistes » les attribuant à « l’État français, islamophobe ». Le ministère affirme que, sous l’influence de cet imam, plusieurs jeunes fréquentant la mosquée se sont « radicalisés » et que certains ont « quitté la France pour aller étudier dans des écoles coraniques, en Égypte ou au Yémen ». 23 lieux de culte séparatistes fermés en deux ans L’association gestionnaire de ce lieu de culte est par ailleurs accusée de « cautionner » les « propos » et les « agissements » de cet imam, « qui n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque condamnation ou modération » de sa part. « Ces deux dernières années, 23 lieux de culte séparatistes ont été fermés », a tweeté Gérald Darmanin. Selon le ministère de l’Intérieur, la France compte 2 623 mosquées et salles de prières. Sur ce total, une centaine, soupçonnées de séparatisme, ont été mises sous surveillance, ce qui a permis le lever les doutes pour une trentaine d’entre elles. Le reste, qui représente une cinquantaine de lieux de culte musulman, reste sous la surveillance du ministère.
     
    Le Parisien

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  • Un jeune homme de 22 ans a été interpellé vendredi, avant d'être placé sous contrôle judiciaire, pour avoir menacé une enseignante qui demandait à une lycéenne de retirer son voile lors d'une sortie scolaire, a appris Le Figaro de source bien informée ce lundi 19 septembre, confirmant une information d'Actu17. L'individu a été déféré dimanche puis placé sous contrôle judiciaire, indique au Figaro le parquet de Paris.

    Les faits sont survenus dans le 3e arrondissement de la capitale. Lors d'une sortie scolaire concernant les élèves du lycée Simone Weil, au sein de la bibliothèque historique de la ville de Paris, l'une des enseignantes accompagnatrices s'est aperçue qu'une lycéenne portait le voile. La professeure lui demande alors de le retirer, indiquant que son port n'est pas autorisé dans le règlement intérieur du lycée et lors des sorties scolaires.

    «Tu vas voir ce qu'il va t'arriver»

    LIEN pour lire la fin de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/paris-une-enseignante-menac%C3%A9e-pour-avoir-demand%C3%A9-%C3%A0-une-%C3%A9l%C3%A8ve-d-enlever-son-voile/ar-AA120GJO?ocid=msedgntp&cvid=ae85f630f2fb4fcc967a851af0303ea0


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  • Nord: L214 porte plainte pour "complicité d'abattage d'animaux" clandestin à l'occasion de l'Aïd el-Kébir

    L'association a porté plainte contre la société ovine Flandres Artois qu'elle accuse d'avoir vendu des moutons à des particuliers à Deûlémont pour qu'ils soient abattus clandestinement. 

    L'association de défense des animaux L214 a porté plainte mercredi contre la société Sofa qu'elle accuse d'avoir vendu à Deûlémont (Nord) des moutons vivants à des particuliers pour être "abattus clandestinement" en vue de la célébration de l'Aïd el-Kébir, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

    L214 a porté plainte auprès du procureur de Dunkerque contre la société ovine Flandres Artois (Sofa) pour "mauvais traitements à animaux commis par un professionnel" et pour "complicité d'abattage d'animaux hors d'un établissement agrée", a indiqué l'association. Le parquet de Dunkerque a confirmé avoir reçu cette plainte.

    Des "pratiques inacceptables"

    L214 accuse l'entreprise Sofa, spécialisée dans le commerce d'animaux, d'avoir "vendu et remis des moutons vivants aux particuliers" alors que "les moutons achetés par des particuliers doivent être envoyés dans un abattoir agréé pour y être tués le jour de l'Aïd".

    "Ce n'est pas interdit de vendre des moutons, les 250 éleveurs du Nord vendent des moutons pour les mettre dans les jardins, les pâtures etc.", s'est défendu Christophe Ryckewaert, l'un des dirigeants de la société Sofa.

    Des images que l'association dit avoir tournées la veille de l'Aïd el-Kébir, en juillet, dans les locaux de la société Sofa, et diffusées sur Youtube, montrent des moutons vivants entravés, transportés dans des brouettes et chargés dans des coffres de voitures.

    L214, qui dénonce des "pratiques inacceptables", affirme également qu'"aucune action n'a été entreprise pour faire cesser des infractions patentes à la réglementation" malgré "l'alerte lancée aux services vétérinaires du Nord" par l'association.

    Cinq procédures pénales

    Sollicitée, la préfecture du Nord a rappelé jeudi qu'à l'occasion de l'Aïd-el-Kébir, fête du sacrifice dans l'Islam, "l'abattage des animaux est interdit en dehors d'un abattoir agréé", tandis qu'"un arrêté préfectoral interdit le transport d'ovins et caprins, en dehors des éleveurs et sauf exceptions".

    "Suite aux contrôles menés sur plusieurs cibles pré identifiées par la Direction départementale de la protection de la population, au moins cinq procédures pénales sont prévues à ce jour", a-t-elle indiqué.

    "En tout état de cause, les signalements étayés sont exploités par l'État, y compris pour les années suivantes", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le jour de l'Aïd, un contrôle dans un des abattoirs agréés "a donné lieu à une procédure administrative pour méconnaissance des règles d'abattage rituel, et une procédure pénale".

    BFM.TV


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  • "Notre liberté nous manque": les lamentations des Afghanes privées d'école

    Malahat Haidari(d), sa soeur Adeeba (c) et leurs deux jeunes soeurs étudient chez elles avec leur mère, le 24 mars 2022 à Kaboul, au lendemain de la fermeture par les talibans des écoles secondaires pour les filles

     
    "L'Afghanistan est devenu une prison pour nous": comme toutes les filles de leur âge, Malahat, Adeeba et Nargis n'aiment rien d'autre que d'aller à l'école et de jouer avec leurs copines.

    Mercredi, comme des milliers d'adolescentes dans le pays, elles étaient heureuses de pouvoir enfin retourner étudier en classe et retrouver camarades et professeures.

    Mais, par une décision aussi brutale qu'inattendue, les talibans ont ordonné la fermeture des collèges et lycées, et aux élèves de retourner chez elles, quelques heures après la réouverture des établissements pourtant annoncée de longue date par le ministère de l'Education.

    "L'Afghanistan est devenu une prison pour nous", lâche Malahat Haidari, du haut de ses 11 ans, au lendemain d'avoir dû quitter sur le champ son école pour filles Al Fatah, à Kaboul.

     

    "J'ai beaucoup pleuré", ajoute l'adolescente en essuyant des larmes, interrogée par l'AFP dans sa maison familiale d'un quartier huppé de la capitale.

    "Nous sommes traitées comme des criminelles simplement parce que nous sommes des filles. Voilà pourquoi ils nous ont renvoyées de l'école", explique-elle.

    Avec cette décision, les talibans renforcent les inquiétudes des observateurs qui craignent que les nouveaux maîtres du pays n'interdisent à nouveau l'école pour les filles, comme ils l'avaient fait lors de leur premier règne, de 1996 à 2001.

    Cette rentrée dans le secondaire suivait celle des garçons, ainsi que des filles mais uniquement dans le primaire, qui avaient eux été autorisés à reprendre les cours, deux mois après la prise de Kaboul en août dernier par les fondamentalistes islamistes.

    Aucune explication claire n'a été donnée par le gouvernement à sa volte-face.

    Mais, selon des informations qui ont filtré après une réunion secrète, mardi soir, de hauts dirigeants talibans dans leur fief de Kandahar (Sud), les raisons iraient de la nécessité d'avoir des uniformes standardisés, au rejet pur et simple du besoin d'éducation pour les adolescentes.

    Le ministère répète que les écoles vont bien rouvrir, mais uniquement quand de nouvelles directives seront définies.

    "Jusqu'à hier, non seulement moi, mais tous ceux à qui vous auriez posé la question croyaient qu'ils (NDLR les talibans) avaient changé", relève Adeeba, 13 ans, la sœur de Malahat.

    "Quand ils ont renvoyé tout le monde à la maison, nous avons compris que ces talibans étaient les mêmes qu'il y a 25 ans", abonde Malahat.

    "Notre liberté nous manque. Nos camarades de classe et nos professeurs nous manquent", ajoute Adeeba.

    Issues d'une famille aisée, avec des parents instruits, les soeurs ont toujours été encouragés à étudier.

    - "Peur" des femmes instruites -

    A l'autre bout de la ville, Nargis Jafri, 14 ans, dont la famille appartient à la communauté minoritaire chiite hazara, estime que les talibans se sentent menacés par les femmes instruites.

    "Ils croient que si nous étudions, nous allons acquérir des connaissances et nous battre contre eux", dit-elle à l'AFP.

    "Ils ont peur de ça", lâche-t-elle en retenant ses larmes, assise à un bureau devant ses livres étalés, dans la maison familiale.

    Elève du lycée Marafat à Kaboul, elle trouve aussi particulièrement injuste de voir des garçons de son âge aller à l'école alors qu'elle est obligée de rester à la maison.

    "C'est vraiment dur", dit-elle.

    Elle est maintenant hantée par les histoires relatées par sa mère, Hamida, sous le premier règne des talibans.

    "Avant, je me sentais bizarre quand elle nous racontait comment elle portait une burqa ou un tchador, ou comment une femme n'était pas autorisée à sortir sans être accompagnée d'un homme" de son entourage, explique-t-elle.

    "Tout cela me revient maintenant à l'esprit", dit l'adolescente.

    En sept mois de gouvernance depuis l'été dernier, les talibans ont imposé une multitude de restrictions aux femmes. Elles sont exclues de nombreux emplois publics, contrôlées sur la façon de s'habiller et interdites de voyager seules en dehors de leur ville.

    Les islamistes ont aussi arrêté et détenu plusieurs militantes qui avaient manifesté pour les droits des femmes.

    Hamida avait 10 ans quand elle a été obligée de quitter l'école. Elle s'inquiète désormais pour l'avenir de sa fille.

    "Les rêves qu'elle a dans son cœur vont être brisés", se désole-t-elle.

    AFP - Ahmad SAHEL ARMAN

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  • A Alger, la France a rendu hommage à Mouloud Feraoun et aux victimes de l’OAS

    Emmanuel Macron a demandé à son ambassadeur en Algérie de déposer, mardi 15 mars, une gerbe de fleurs à la mémoire de l’écrivain et instituteur assassiné, il y a soixante ans, par l’Organisation de l’armée secrète.

    LIEN de l'article :

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/15/a-alger-la-france-va-rendre-hommage-a-mouloud-feraoun-et-aux-victimes-de-l-oas_6117612_3212.html


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  • Des propos haineux envers la France

    Le ministre de l'Intérieur  avait annoncé, le 12 janvier, avoir fait fermer une mosquée à Cannes (Alpes-Maritimes) en raison de « propos haineux envers la France » et de propos « incitant à la haine envers les homosexuels ou transsexuels » tenus par l'ancien recteur sur la page  de la mosquée Al Madina Al Mounawar. La préfecture parlait aussi d'« une haine antisémite explicite ».

    « Nous lui reprochons des propos antisémites [et] des soutiens au CCIF [Collectif contre l' en France, NDLR] et à BarakaCity », dissous fin 2020, avait déclaré le ministre de l'Intérieur sur CNews.

    Mais « la décision qui a été prise la semaine dernière par le ministère de l'Intérieur est de ne pas prendre de mesure de fermeture administrative, à la lumière des éléments fournis par les nouveaux responsables de la mosquée » explique finalement la préfecture des Alpes-Maritimes.

    « L'association gestionnaire de la mosquée a montré qu'elle avait totalement coupé les ponts avec le précédent recteur et repris la gestion de la page Facebook de la mosquée. Les garanties apportées ont été jugées suffisantes », a détaillé la préfecture.

    Une autre fermeture de mosquée en banlieue de Bordeaux

    Pendant ce temps-là, lundi 14 mars, la préfecture de Gironde a annoncé la fermeture pour six mois de la mosquée Al Farouk de Pessac, en banlieue de Bordeaux, accusée de promouvoir « un  radical » et de véhiculer « une idéologie salafiste ».

    Boulevard Voltaire


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  • Info RTL Dans la nuit du 15 au 16 mars, un équipage de la BAC de Nice a interpellé un homme armé d’un couteau, auteur d’une violente agression, qui a répété à plusieurs reprises vouloir « mourir en martyr, tuer au nom d’Allah ».

    Un homme armé d’un couteau et auteur d’une violente agression a été interpellé à 1h du matin par la BAC de Nice, dans la nuit du 15 au 16 mars, selon les informations de RTL. Cet homme, Mohamed D,  âgé de 19 ans (selon l’identité qu’il a donnée aux policiers), est soupçonné d’avoir porté plusieurs coups de couteau au niveau de la joue, de l’épaule, des bras et des mains de sa victime, un transsexuel, dans le centre-ville de Nice. Celle-ci a été hospitalisée mais son pronostic vital n’est pas engagé.

    L’homme a tenté de prendre la fuite à l’arrivée des policiers, alors qu’un autre homme de 25 ans d’origine tunisienne qui l’accompagnait était interpellé. C’est lors de sa fuite qu’il a crié « Allah Akbar «  à plusieurs reprises selon les policiers, et s’adressant à eux : « Tirez-moi dessus, je veux mourir en martyr, je veux aller au paradis« .

    Des propos qui, selon la déposition des fonctionnaires de la BAC que nous avons pu consulter, ont immédiatement fait écho aux attaques terroristes qui ont eu lieu sur la promenade des Anglais et dans la basilique Notre-Dame de Nice.

    Au bout de la course poursuite, sans faire usage de son arme de service, un policier a réussi à plaquer l’homme au sol. Sur lui, ils ont retrouvé un opinel ensanglanté ainsi qu’une carte bancaire qui n’est pas à son nom.

    Résistance républicaine


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  • Les musulmans ont envahi le parvis de l'église pour vendre leur "matériel" !


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  • Parmi eux, des hommes liés à l'organisation jihadiste Daesh et au réseau Al-Qaïda.

    Le précédent "record" datait de 2021. Ce samedi, l'Arabie saoudite a exécuté en une seule journée 81 personnes condamnées à mort pour des crimes liés au "terrorisme." Soixante-treize Saoudiens, sept Yéménites et un Syrien avaient été "reconnus coupables d'avoir commis de multiples crimes odieux" dans le pays, a rapporté l'agence de presse officielle SPA.

    Parmi eux, des hommes liés à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), au réseau Al-Qaïda, aux rebelles Houthis du Yémen et à "d'autres organisations terroristes", a précisé l'agence.

    "Position inébranlable contre le terrorisme"

    L'Arabie saoudite, qui a l'un des taux d'exécutions les plus élevés au monde, a généralement recours à la décapitation pour mettre à exécution les peines capitales.

    Les 81 personnes avaient été condamnées à mort pour avoir "attaqué des lieux de culte, des bâtiments gouvernementaux et des installations vitales pour l'économie du pays", et pour des "crimes d'enlèvement, de torture, de viol et de contrebande d'armes", toujours selon SPA.

    "Ces crimes ont fait un grand nombre de morts parmi les civils et les forces de l'ordre", a-t-elle ajouté sans autres précisions. "Le royaume continuera d'adopter une position (...) inébranlable contre le terrorisme et les idéologies extrémistes qui menacent la stabilité du monde entier", d'après l'agence.

    BFM.TV


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  • Iran: indignation après la décapitation d'une femme de 17 ans par son mari qui la soupçonnait d'adultère

    Mona Heidari, 17 ans, a été assassinée ce dimanche par son mari, qui la soupçonnait d'adultère, et son beau-frère, à Ahvaz, capitale de la province du Khouzestan dans le sud-ouest de l'Iran.

    La vidéo de l'époux paradant dans la rue sourire aux lèvres avec la tête de sa victime dans ses mains, est apparue peu de temps après sur le net iranien, suscitant choc et indignation dans le pays. Ce lundi, les deux hommes ont été arrêtés "lors d'un raid dans leur cachette", a annoncé la police locale, citée par l'agence de presse locale Irna.

    Mariée de force à 12 ans

    Selon les médias locaux, la victime n'avait que 12 ans lors de son mariage et était mère d'un fils de 3 ans. Mariée de force à son cousin, Sajjad Heydari, elle était victime de violences conjugales, selon le Women’s Committee NCRI, un comité de défense des femmes iraniennes.

    "Chaque fois qu’elle demandait le divorce, sa famille la persuadait de rentrer chez elle et de continuer à vivre avec son mari pour le bien de son enfant", détaille l’organisation, dans des propos rapportés par Le Parisien.

    La jeune femme avait fui six mois en Turquie, avant de revenir. Sa famille l'avait retrouvée et lui avait promis une vie en sécurité. Seule et sans ressource, la jeune femme s'était laissée convaincre. À son retour, Mona était assassinée.

    Réactions en chaîne

    "Un être humain a été décapité, sa tête a été exhibée dans les rues et le tueur en était fier. Comment peut-on accepter une telle tragédie? Nous devons agir pour que les féminicides ne se reproduisent plus", lance le quotidien réformateur Sazandegi.

    Réagissant au drame, plusieurs défenseurs des droits humains ont exhorté les autorités à réformer la loi sur la protection des femmes contre la violence conjugale et à augmenter l'âge minimum du mariage pour les filles, fixé actuellement à 13 ans.

    Pour l'avocat Ali Mojtahedzadeh, la loi a des "lacunes" concernant la protection des femmes. Elle ne leur octroie pas d'indépendance et échoue à "déterminer rationnellement l'âge légal du mariage afin de mettre fin au mariage d'enfants." Tout cela "ouvre la voie aux crimes d'honneur", regrette-t-il.

    "Il n'y a aucune mesure concrète pour garantir l'application des lois visant à empêcher la violence contre les femmes", a souligné la députée Elham Nadaf.

    BFM.TV


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  • Une boucherie halal incendiée, une tête de sanglier empalée... les actes anti-musulmans se multiplient dans le Sud-Ouest

    Plusieurs actes anti-musulmans ont été recensés ces dernières semaines dans le Sud-Ouest. Selon les associations, cette haine croissante est en partie due aux discours politiques qui exacerbent les discriminations.

    Une boucherie halal a été incendiée près d'Agen, dans le Lot-et-Garonne, dans la nuit de samedi à dimanche, et des croix gammées ont été peintes sur la façade du bâtiment. Ce n'est pas la première fois qu'un acte anti-musulman se produit dans le Sud-Ouest, ces dernières semaines. 

    A Toulouse, impossible pour Djamel Sekkak d’oublier cette tête de sanglier en sang empalée sur un panneau à deux pas de son entreprise. Il y voit de nouvelles menaces.

    “C’est très inquiétant, on voit un peu de sang qui coule, cela veut dire, mettez-vous en garde, faites attention: la prochaine fois sera encore plus grave”, indique-t-il.

    Le président de l'association SOS racisme Dominique Sopo a dénoncé mardi sur Twitter la "libération de la parole raciste portée par Eric Zemmour" dont les "symptômes" sont, selon lui, ces actes de vandalisme.

    Conséquence de la campagne électorale?

    Mardi, les policiers sont venus interroger les habitants et les commerçants du quartier. Ce mercredi matin, ce chef d’entreprise ira déposer plainte pour la cinquième fois en moins de quatre ans, chaque fois pour des actes anti-musulmans. “C’est de la colère, c’est ignoble. On aime la France, pourquoi on est là si on n’aime pas la France ?”, s’interroge-t-il.

    Le délégué général du Conseil national du culte musulman Abdallah Zehkri estime que de tels actes sont la conséquence d’une campagne électorale sans tabous. 

    “La surenchère islam, immigration, le grand remplacement, tous ces mensonges qui pour certains deviennent des vérités, naturellement mènent à ce climat de haine, à ce climat de discrimination à l’égard de l’islam et des musulmans. Une fois pour toutes, est-ce que nous sommes des Français à part entière ou des Français à part?”, demande-t-il.

    Et ce responsable associatif demande au ministère de l’Intérieur une surveillance toute particulière des lieux de culte, et plus particulièrement des mosquées.

    RMC


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  • Trappes qualifiée de "République islamique": Jordan Bardella mis en examen pour ses propos

    Le président par intérim du Rassemblement national avait déploré la réélection d'Ali Rabeh à la mairie de Trappes en octobre 2021, évoquant "la constitution de Républiques islamiques en miniature".

    Le président par intérim du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a annoncé ce mercredi sa mise en examen pour avoir qualifié en octobre 2021 la ville de Trappes, dans les Yvelines, de "République islamique".

    "J'ai reçu la notification de la mise en examen pour avoir qualifié la ville de Trappes de République islamique en rentrant chez moi hier", a indiqué ce mercredi matin l'eurodéputé RN sur Europe 1.

    En octobre 2021, après la réélection du maire de Trappes Ali Rabeh, Jordan Bardella, déplorant dans un communiqué que "le gouvernement reste passif devant la constitution de Républiques islamiques en miniature", avait réclamé que l'édile, qu'il soupçonnait de clientélisme islamiste, soit révoqué et sa ville mise sous tutelle.

    "Faire taire ceux qui dénoncent le réel"

    "Je déplore que la justice française poursuive le même but aujourd'hui que les islamistes, à savoir faire taire ceux qui dénoncent le réel et ceux qui refusent de voir d'innombrables quartiers en France se transformer", a critiqué Jordan Bardella.

    Car cette mise en examen intervient "dans une période où nous apprenons que des journalistes, et notamment une de vos confrères de M6 et un habitant de Roubaix, ont été placés sous protection policière pour avoir pas seulement dénoncé, mais simplement décrit le réel et montré la progression de l'islamisme dans la ville de Roubaix", a-t-il déploré.

    Une journaliste et un Roubaisien sous protection policière

    L'animatrice de M6 Ophélie Meunier et un jeune homme originaire de Roubaix, Amine Elbahi, ont été placés sous protection policière après avoir reçu des menaces à la suite d'un reportage de l'émission "Zone Interdite" sur l'islamisme.

    "Cette présidentielle sera évidemment un enjeu de civilisation mais aussi un enjeu de sécurité parce que l'islamisme aujourd'hui a pris le pouvoir dans beaucoup de quartiers et nous sommes les seuls à nous y opposer", a ajouté Jordan Bardella.

    "Les persécutions physiques ou judiciaires de ceux qui disent le réel en disent long sur l'état de la France. Agissons avant qu'il ne soit trop tard", avait-il tweeté auparavant.

    BFM.TV


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  • Syrie: 123 morts en 4 jours entre les forces kurdes et les djihadistes

    La situation continue de se détériorier en Syrie

    Pour le quatrième jour consécutif, des combats entre  djihadistes et forces kurdes soutenues par la coalition internationale ont continué de faire rage ce dimanche en Syrie avec un bilan alourdi à plus de 120 morts.

    Déclenchés jeudi soir par un assaut majeur du groupe djihadiste Etat islamique (EI) contre la prison de Ghwayran (nord-est), l’une des plus grandes abritant des djihadistes en Syrie et gardée par les forces kurdes, les affrontements ont poussé à la fuite des milliers de civils dans un froid glacial. L’assaut a été lancé par quelque 100 combattants de l’EI pour libérer leurs camarades de la prison située à Hassaké, une région faisant parie des territoires contrôlés par les Kurdes en Syrie.

    3.500 détenus djihadistes détenus dans la prison

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), « 77 djihadistes et 39 combattants kurdes ont été tués » en quatre jours, de même que « sept civils » dans ces combats qui ont lieu dans la prison et aux alentours. Cette attaque est la plus importante revendiquée par l’EI depuis sa défaite en 2019 en Syrie face aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les forces kurdes et soutenues par la coalition internationale antidjihadiste dirigée par les Etats-Unis.

    « Des combats féroces ont éclaté dimanche avant l’aube. Les forces kurdes tentent de reprendre le contrôle de la prison et de neutraliser les djihadistes se trouvant dans les zones environnantes » du centre de détention qui abrite quelque 3.500 djihadistes, a précisé l’OSDH. Les FDS sont soutenues par l’aviation de la coalition internationale.

    Des djihadistes en liberté

    Des membres des FDS ont été déployés en force dans et autour de la prison, recherchant les djihadistes et appelant via des haut-parleurs les civils à quitter le secteur. Les djihadistes « entrent dans les maisons et tuent des gens », a indiqué l’un des civils qui fuyait à pied. Hamcha Sweidan, une femme de 80 ans qui a réussi elle aussi à s’enfuir, a affirmé : « nous allions mourir de faim et de soif ». Et « maintenant nous ne savons pas où aller ». Selon les autorités kurdes, des milliers de personnes ont quitté leurs maisons près de la prison.

    Les assaillants ont indiqué s’être emparés d’armes et avoir libéré des « centaines » de djihadistes. Plus de 100 des évadés ont pu être rattrapés par les forces kurdes mais des dizaines seraient encore en fuite, a indiqué l’OSDH. Des milliers de djihadistes sont détenus dans les centres de détention dans les vastes territoires du nord et nord-est de Syrie sous contrôle des autorités Kurdes. De nombreuses prisons étaient à l’origine des écoles et sont donc mal adaptées pour garder des détenus sur le long terme.

    Une guerre depuis 2011

    Selon les autorités kurdes, quelque 12.000 djihadistes de plus de 50 nationalités – européennes et autres sont détenus dans leurs prisons. Elles réclament en vain depuis des années leur rapatriement. Malgré sa défaite, l’EI parvient toujours à mener des attaques meurtrières grâce à des cellules dormantes.

    Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie s’est complexifiée au fil des ans avec l’implication de puissances régionales et internationales et la montée en puissance des djihadistes. Le conflit a fait environ 500.000 morts selon l’OSDH, dévasté les infrastructures du pays et déplacé des millions de personnes.

    20 Minutes


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  • Amusant que ce soit des musulmanes qui dansent cela ! -On est loin de la burka et du niquab ! -Perso, je trouve cela très bien ! 35 290 206 vues !


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  • Covid-19 : La Mecque de nouveau sous distanciation physique

    Retour en arrière. L’Arabie saoudite a de nouveau imposé jeudi des mesures de distanciation physique à la Grande Mosquée de La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam, en raison d’un rebond épidémique dans le royaume qui accueillait des millions de pèlerins avant la pandémie. Déjà en vigueur par le passé, cette mesure avait été levée en octobre à la faveur d’une baisse des infections au Covid-19.

    Mais le nombre quotidien de contaminations a été multiplié par plus de 20 depuis début décembre, avec 744 cas mercredi, dans le riche Etat pétrolier du Golfe. « La décision d’appliquer de nouveau la distanciation physique jeudi (…) découle du souci de protéger la santé des fidèles », a indiqué l’agence de presse officielle SPA. Des signaux de distanciation ont été placés dans l’enceinte de la Grande mosquée autour de la Kaaba, structure cubique recouverte de noire et vers laquelle les fidèles musulmans du monde se tournent pour prier. Flambée épidémique dans toute la région La Mecque accueillait des millions de fidèles avant le début de la crise sanitaire mondiale fin 2019.

    Plusieurs restrictions limitant l’accès à la Grande mosquée avaient ensuite été imposées avant d’être progressivement assouplies ces derniers mois notamment pour les pèlerins vaccinés. En temps normal, les pèlerinages rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie très dépendante du pétrole.

    Les pays arabes du Golfe connaissent tous une flambée épidémique, le Qatar ayant suspendu les congés du personnel de santé des hôpitaux publics. En dépit d’un taux de vaccination parmi les plus élevés au monde, les Emirats arabes unis enregistrent un nombre quotidien d’infections 30 fois supérieur à ceux de début décembre. Les célébrations du Nouvel An n’onttoutefois pas été annulées à Dubaï, la grande destination touristique de cet Etat fédéral.-

    Le Parisien


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  • A 21 ans, plus de dix ans après avoir débuté en pleine enfance son combat contre la maladie et être passé par des chimiothérapies et des radiothérapies, Tristan doit être à nouveau opéré d’une tumeur

    La préfecture de l'Oise a ordonné la fermeture de la grande mosquée de Beauvais pour une durée de six mois, notamment en raison de prêches "incitant à la haine""à la violence" et "faisant l'apologie du jihad". 

    Cet arrêté "est exécutoire au bout de 48 heures", a précisé la préfecture de l'Oise à l'AFP. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé le 14 décembre avoir "enclenché" la procédure de fermeture administrative de cette mosquée. Samim Bolaky, l'avocat de l'association Espoir et Fraternité, qui gère cette mosquée, a annoncé à l'AFP avoir saisi le tribunal administratif d'Amiens contre cette décision.

     

    Le lieu de culte avait lui-même fermé ses portes il y a plusieurs jours afin de "protéger ses fidèles des journalistes qui s'agglutinaient", selon Samim Bolaky, interrogé par France 3 Hauts-de-France. L'association socio-culturelle Espoir et Fraternité (Ascef) avait simplement rouvert les portes de la mosquée le 22 décembre, le temps d'un après-midi. Elle avait précisé que l'imam accusé d'incitation à la haine et d'apologie du jihad avait "été suspendu" et qu'il "n'avait pas vocation à intervenir aujourd'hui ou dans les prochains jours".

    Selon le ministère de l'Intérieur, cet homme, "présenté comme intervenant occasionnel mais qui, en réalité, fait office d'imam attitré", aurait tenu des propos faisant "l'apologie du jihad et des combattants, qu'il qualifie de héros". Il aurait également défendu "une pratique rigoriste de l'islam" et "sa supériorité par rapport aux lois de la République". En outre, ses propos "fustigent" les "mécréants et présentent les sociétés occidentales comme islamophobes", avait détaillé le ministère. Ils poussent "les fidèles à rompre avec la République" et "incitent à la haine des homosexuels, des juifs et des chrétiens".

    France infos


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  • Afghanistan: les talibans interdisent aux femmes de voyager sans être accompagnées

     Une femme en burqa dans une rue de Kaboul, le 19 décembre 2021 en Afghanistan

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/afghanistan-les-talibans-interdisent-aux-femmes-de-voyager-sans-%C3%AAtre-accompagn%C3%A9es/ar-AAS9nIu?ocid=msedgntp


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