• Les retards dans le déploiement du vaccin AstraZeneca ont mis à mal les plans de vaccination de plusieurs Égyptiens. Mais grâce à la disponibilité des vaccins chinois, le programme national de vaccination contre le coronavirus progresse régulièrement. En #Égypte, les vaccins chinois fabriqués par Sinovac sont actuellement utilisés. Quelque 6 millions de doses du laboratoire chinois Sinopharm sont attendues dans le pays dans les semaines à venir.


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  • L'impératrice Farah Diba émue, s'est recueillie sur la tombe de son époux

    L'impératrice Farah Diba émue, s'est recueillie sur la tombe de son époux

     Avec l'une de ses petites filles devant la tombe de son époux

    Comme chaque année, l’impératrice Farah Diba s’est rendue en Egypte pour se recueillir sur la tombe de son époux, Mohammad Reza Pahlavi, le dernier shah d’Iran. Ce dernier est décédé le 27 juillet 1980.

    C’est une tradition pour Farah Pahlavi : chaque année, l’impératrice va se recueillir sur la tombe de son mari, Mohammad Reza Pahlavi. Le dernier shah d’Iran est décédé il y a plus de 40 ans, le 27 juillet 1980. La dernière demeure de l’empereur se trouve en Egypte, pays où lui et sa famille avaient été accueillis suite à leur exil et la chute de la monarchie iranienne, en 1979. C’est donc le 26 juillet dernier que l’impératrice s’est rendue au Caire pour rendre hommage à son défunt mari, comme le rapporte Histoires Royales, ce lundi 9 août. Une célébration avait été organisée pour l’occasion à la mosquée Al-Rifa’i du Caire, nécropole royale où reposent les khédives et les rois d’Égypte.

     

    Et pour la première fois depuis de nombreuses années, l’impératrice Farah Diba, aujourd’hui âgée de 82 ans, n’était pas accompagnée de sa fidèle amie Jihane el-Sadate, la veuve d’Anouar el-Sadate, président égyptien assassiné en 1981. Cette dernière est décédée le 9 juillet après plusieurs semaines d'hospitalisation dans son pays. Une perte douloureuse pour la shahbanou qui partageait une profonde amitié avec Jihane el-Sadate depuis son exil. L’impératrice a profité de ce voyage pour se recueillir également sur le tombeau de cette dernière.

    Le vibrant hommage de l’impératrice Farah Diba à son amie Jihane el-Sadate

    Lors du décès de Jihane el-Sadate, l'épouse de Mohammad Reza Pahlavi lui avait rendu un vibrant hommage"Le monde vient de perdre une illustre personnalité", avait-elle écrit sur son site. Et de rappeler : "Je suis endeuillée par la perte d’une amie chère qui, aux plus sombres moments de la vie de notre famille, s’est tenue à nos côtés et nous a comblés de gentillesse et d'amitié. (...) Aucun pays ne voulait nous recevoir. Jihane el-Sadate était là avec nous, pour alléger la peine et le poids des fardeaux que nous avons endurés."

    GALA


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  • J'ai regardé en entier la video avant de la mettre !

    Regarderont ceux qui sont intéressés par l'histoire de l'Egypte ! (51mn13)

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/d%C3%A9couverte-dune-cit%C3%A9-antique-%C3%A9gyptienne-immerg%C3%A9e-dans-la-m%C3%A9diterran%C3%A9e/ar-AAMoQ43?li=AAaCKnE

    J'ai trouvé la video  après !


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  • En Egypte, Bruno Le Maire propose près de 4 milliards d'euros d'engagements financiers

    © AFP - KHALED DESOUKI Le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire (g.) et le ministre égyptien des Transports Kamel el-Wazir (d.), au Caire, le dimanche 13 juin 2021.

    Bruno Le Maire était en Égypte ce dimanche 13 juin. Le ministre français de l’Économie et des Finances est venu signer un accord commercial concernant le métro du Caire ainsi que pour engager de nouveaux projets d’infrastructures et de développement. Des bénéfices pour l’Égypte, mais également pour la France, a estimé le ministre. 

    C’est une enveloppe de 3,8 milliards d’euros que Bruno Le Maire est venu proposer aux Égyptiens pour des projets allant des infrastructures, au traitement de l’eau ou encore de l’énergie. Des prêts à tarifs préférentiels, qui feraient de l’Égypte le premier débiteur de la France

    « Nous avons fait, avec le président de la République, le choix de l’Égypte, a ainsi confirmé le ministre. C’est désormais plus qu’un partenaire commercial, c’est un vrai partenaire stratégique. Et dans le domaine économique, cela se traduit par l’importance de ce que nous avons conclu aujourd’hui. Quatre milliards d’euros d’engagements financiers, c’est évidemment considérable. »

    800 millions d'euros pour les transports

    Côté transports, ce sont d’ores et déjà 800 millions d’euros qui sont garantis entre les deux pays, avec la modernisation de la ligne 1 du Caire. Si le ministre vante la qualité du constructeur Alstom pour les Égyptiens, il n’en oublie pas moins la France. « Cela représente 400 emplois qui sont sécurisés sur le site du Creusot et sur le site de Valenciennes. Donc, c’est à nouveau une très bonne nouvelle pour l’industrie française qui est portée par les contrats à l’exportation. »

    Ces accords commerciaux interviennent après la visite du président Sissi en France en décembre dernier et quelques semaines après la vente de 30 Rafales à l'Égypte.

    RFI Avec notre correspondant au Caire, Édouard Dropsy


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  • Accident de train en Égypte. Le conducteur n’était pas à son poste

    Le 26 mars, une collision entre deux trains de voyageurs a fait au moins 20 morts et 199 blessés. Le Parquet en charge de l’enquête a indiqué que le conducteur et son assistant n’étaient pas à leur poste au moment de l’accident. Tous deux contestent.

    Le 26 mars, une collision entre deux trains de voyageurs a fait au moins 20 morts et 199 blessés, près de Sohag dans le sud de l’Égypte. Un pays où ce type de drame meurtrier est récurrent.

    Le conducteur du train impliqué et son assistant, n’étaient pas à leur poste lors de l’accident, a indiqué dimanche le parquet général égyptien. Les deux hommes contestent cette version.

    Selon un rapport des enquêteurs cité par le parquet général, ils (le conducteur et son assistant) n’étaient pas dans la cabine de pilotage, comme ils le prétendent au moment de la collision avec un autre train qui était situé devant le leur.

    Parallèlement, le parquet général précise dans son communiqué que l’assistant du train à l’arrêt et un des agents de contrôle du trafic à proximité, avaient pris des drogues. Le premier avait pris du haschich et du tramadol (un opioïde), le second du tramadol.

    Circulation anarchique des trains

    Après le tragique incident, le ministre égyptien des Transports, Kamel el-Wazir -un ancien général nommé après un autre accident meurtrier en 2019--, avait déclaré que le facteur humain était souvent à l’origine des catastrophes ferroviaires, promettant la mise en place d’un réseau automatisé d’ici 2024.

    Le président Abdel Fattah Al-Sissi a lui promis des sanctions contre les responsables du drame.

    Au moins huit personnes, dont le chauffeur et son assistant, ont été interpellées peu après le drame.

    Des images prises par une caméra de surveillance et vues par l’AFP montrent une collision d’une extrême violence dans laquelle un wagon est projeté en l’air, dans un immense nuage de poussière. La catastrophe s’est produite dans le village de al-Samaa Gharb, à 460 km au sud du Caire.

    L’Égypte est régulièrement endeuillée par de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées.

    La tragédie ferroviaire la plus meurtrière de l’histoire du pays s’était produite en 2002, avec l’incendie d’un train qui avait fait plus de 360 morts à une quarantaine de kilomètres au sud du Caire.

    Ouest-France


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  • Depuis des mois les paris allaient bon train au Caire. Mais quand son Excellence le président Abdel Fattah al-Sissi allait-il libérer les vingt-deux momies royales ? Les fausses fuites sont monnaie courante mais tout le monde s’était accordé sur la date du 25 janvier, pour les dix ans de la Révolution égyptienne. Quoi de mieux qu’un grand show pour justifier un bouclage total de la place Tahrir, symbole aujourd’hui honni d’un régime qui a chaviré. Mais les autorités égyptiennes n’avaient pas besoin de cela pour verrouiller la capitale.

     

    L’information officielle a fini par sortir le 18 mars. «Un événement que le monde entier attend», vantait la vidéo de propagande, très léchée, sur les groupes WhatsApp : le transfert de momies du musée du Caire au musée de la Civilisation égyptienne, nouvelle œuvre du maréchal devenu président. Dans une débauche de moyens, les sarcophages et les momies de ces pharaons et reines du Moyen et Nouvel Empire, souvent considérés comme l’âge d’or de l’Egypte antique, se retrouveraient ainsi dans leur nouvelle demeure. Des centaines de figurants en costume, des chars tirés par des chevaux, la garde nationale au garde-à-vous, des chars or et noir dans un style néopharaonique aux allures de blindés de l’armée. Bien entendu, le coût de ces joyeusetés demeure inconnu.

    usqu’au dernier moment, les autorités sont restées évasives sur le déroulement de cette cérémonie. «Non, vous ne pouvez pas filmer ou photographier les préparatifs. Interviewer un restaurateur ? Laissez-moi demander combien cela coûte. Et puis, vous savez, il y aura de grandes surprises, on ne veut pas que ce soit divulgué», assurait le ministère des Antiquités. Et effectivement, une surprise, il y en a eu une. Celle de ne pas se faire dévisager dans la rue en étant identifié comme journaliste étranger. Et même être accueilli par des sourires et de la fierté. Une fois n’est pas coutume, toutes les télévisions du monde étaient conviées à filmer la place Tahrir. De loin tout de même, depuis le toit-terrasse du Ritz Carlton qui donne sur cette place, autrefois symbole d’une révolution pleine d’espoir.

    Peu habitués à ce type d’événements, les majordomes de l’hôtel ont demandé aux employés de vider les ascenseurs pour laisser place à la glorieuse presse internationale. Réponse de celui préposé à la blanchisserie, dont les draps et les serviettes remplissaient la cabine : «Ah mais non, j’ai du boulot moi. Je ne vais pas le risquer pour un événement d’une demi-journée», avant que la porte de l’ascenseur ne se referme et qu’il ne rejoigne la buanderie. Mine embarrassée du majordome qui se confond en excuses devant les regards interdits des reporters.

    «Enfin !»

    Coincés entre les petits fours et les caméras pendant de longues heures, les journalistes ont attendu, patiemment. Rien ne pouvait démarrer avant l’arrivée du raïs dans son nouveau musée. Déambulant dans des dédales infinis, filmé en travelling arrière, pour finalement être acclamé par sa cour dans la salle de spectacle du musée, il regardait, l’air concerné et masque blanc sur le visage, ces festivités qu’il avait exigées.

    «Enfin !» se sont exclamés à 20 heures les 200 journalistes présents en entendant le battement des tambours. Des faisceaux lumineux en forme de pyramide striaient le ciel. Pendant 10 minutes, une procession de grands prêtres antiques se sont positionnés sous les caméras, formant une haie d’honneur. Millimétrée. Personne n’a le droit à l’erreur dans l’Egypte du président Sissi. Et puis, finalement, après tant d’attente, les vingt-deux chars transportant les momies royales, dont de grands noms comme la reine Hatchepsout ou l’illustre Ramsès, pharaon conquérant et sans concessions, sont sortis du musée du Caire pour traverser la ville et être accueillis à coups de canons au musée de la Civilisation égyptienne, à sept kilomètres de là. Les Egyptiens, eux, n’ont pas eu droit de participer à cette grande fête. Tout le parcours du cortège avait été bouclé par les autorités et c’est depuis leur salon qu’ils ont suivi cette parade aux allures militaires. L’illustration d’une nation hybride fantasmant son passé et vivant, depuis son indépendance, sous les dictatures militaires.

    Libération


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  • En Egypte, au moins 32 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées dans cette catastrophe ferroviaire.

    La collision a eu lieu à 460 kilomètres au sud du Caire, dans le gouvernorat de Sohag.

    Un communiqué des chemins de fer égyptien indique que le train Louxor-Alexandrie et le train Assouan-Le Caire roulaient dans la même direction.

     

    Les rames seraient entrées en collision après que des individus "ont actionné dans plusieurs wagons le frein de secours."

    Le parquet égyptien a ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame et le président Abdel Fattah Al-Sissi a promis que les responsables seraient punis.

    L'Egypte, où les voies sont peu entretenues,  est régulièrement endeuillée par de graves accidents ferroviaires.

    En 2002, à une quarantaine de kilomètres au sud du Caire, l'incendie d'un train avait fait 370 morts.

    euronews


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  • Ces archéologues découvrent le sarcophage de Tadihor, à plus de 30 mètres de profondeur sous terre. C'est la première fois depuis 2 600 ans que quelqu'un regarde d'aussi près cette momie.


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  • En Egypte, près du Caire, toute une communauté vit grâce au ramassage et au recyclage des ordures.

    En Egypte, des dizaines de milliers de personnes vivent à Zabbalin, un lieu comme peu en existent sur terre. La seule source de revenus de ses habitants provient du recyclage des déchets qu'ils récupèrent dans tout le Caire. Leur quartier, qui ressemble à un dépotoir géant, leur fournit presque tout ce dont ils ont besoin, depuis les jouets pour enfants au fourrage pour le bétail. Mais à quel prix pour leur santé ? Et quelles perspectives s'offrent à des individus évoluant dans un tel système? Plongée dans un des quartiers oubliés de la mondialisation. 

    RT France

    Je me demande qui nourrit les pauvres chiens !


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  • Mahmoud Yassine, acteur star du monde arabe, est mort

    Le comédien est décédé à l'âge de 79 ans, a annoncé son fils, mercredi

    Il était l'un des monstres sacrés de l'âge d'or du cinéma égyptien. L'acteur Mahmoud Yassine est mort à 79 ans, a annoncé mercredi son fils, Amr Mahmoud Yassine, sur Facebook.

    Né en juin 1941 dans le gouvernorat côtier de Port-Saïd (nord de l'Egypte), Mahmoud Yassine était diplômé en droit.

    Il a tourné dans plus de 150 films

    Il a commencé sa carrière artistique à la fin des années 1960 par le théâtre, avant de participer à plus de 150 films. Il a aussi joué dans une soixantaine de séries télévisées et une vingtaine de pièces de théâtre.

    Mahmoud Yassine était une célébrité dans le monde arabe, où la culture cinématographique égyptienne a longtemps été dominante.

    Père de deux enfants, il était marié à l'actrice Shahira depuis 1970.

    20 Minutes


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  • Égypte. Quatorze nouveaux sarcophages vieux de 2 500 ans découverts à Saqqara

    Égypte. Quatorze nouveaux sarcophages vieux de 2 500 ans découverts à Saqqara

    © AFP Un des quatorze sarcophages découverts, ce dimanche 20 septembre, à Saqqara, en Égypte.

    Les autorités égyptiennes ont annoncé, ce dimanche 20 septembre 2020, la découverte de quatorze nouveaux sarcophages datant d’environ 2 500 ans au fond d’un puits de la nécropole de Saqqara au sud-ouest du Caire.

    Décidément, la nécropole découverte en Égypte, à Saqqara, à 25 km, au sud des pyramides du plateau de Guizeh, réserve bien des surprises. Vendredi 18 septembre, treize sarcophages y avaient été découverts. Ce dimanche 20 septembre, quatorze nouveaux sarcophages datant d’environ 2 500 ans ont été remontés du fond d’un puits.

    Le site de Saqqara est une vaste nécropole qui abrite notamment la célèbre pyramide à degrés du pharaon Djéser, la première de l’ère pharaonique.

    Ce monument, construit vers 2 700 avant J.-C par l’architecte Imhotep, est considéré comme l’un des plus anciens à la surface du globe.

    D’autres sarcophages pourraient être découverts

    Des images des sarcophages de bois peint bien préservés montrent des motifs marron et bleus, ainsi que de nombreux signes hiéroglyphiques.

    Selon le ministère des Antiquités, d’autres sarcophages devraient être retrouvés dans d’autres puits proches (du lieu de la découverte, ndlr) avec de nouvelles fouilles prévues bientôt ».

    Le ministère avait envoyé une vidéo de promotion au début du mois pour annoncer des découvertes. On y voyait le ministre des Antiquités et du Tourisme Khaled el-Enani annoncer que les découvertes faites à Saqqara récemment n’étaient qu’un début.

    Un objectif aussi touristique

    Depuis plusieurs années, les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, entre autres dans le but de relancer le tourisme.

    Les sites archéologiques constituent pour l’Égypte un argument majeur face à la concurrence d’autres destinations touristiques.

    Mais la part du tourisme dans les revenus du pays a été mise à mal par l’instabilité politique et les attentats qui ont suivi la révolution de 2011 ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir, et plus récemment par l’épidémie de Covid-19.

    Ce secteur vital pour l’économie égyptienne avait atteint le nombre record de 13,6 millions de visiteurs en 2019 avant que le nouveau coronavirus ne vienne de nouveau éloigner les touristes étrangers.

    La pyramide de Djéser avait rouvert au public en mars après plusieurs années de travaux. Mais le site avait été fermé mi-mars aux visiteurs, comme tous les autres sites archéologiques, en raison de l’épidémie, avant de rouvrir le 1er septembre dernier.

    Ouest-France


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  • Six médecins égyptiens sont décédés ce dimanche 21 juin du coronavirus. Cela porte à 90 le nombre de médecins morts depuis le commencement de la pandémie en Egypte début mars. Une surmortalité qui provoque la préoccupation et même la colère de membres du corps médical.

    Malgré une amélioration des mesures de protection du corps médical, les hôpitaux publics égyptiens restent une zone à risque. En mai, suite au décès par négligence d’un jeune docteur, le syndicat des médecins avait dénoncé une gestion laxiste du coronavirus qui menaçait d’une catastrophe.

    Mais, plus grave encore, des centaines de médecins ont menacé de démissionner des hôpitaux publics déjà en sous effectifs. Pour parer au danger, le gouvernement a décrété une prime de risque et une augmentation de salaire ainsi qu’une priorité de places en soins intensifs au corps médical.

    Toutefois, la multiplication des cas, qui a dépassé le nombre de 50 000 en Egypte, met une pression insupportable sur les hôpitaux publics, généralement vétustes, mal équipés et bondés.

    Le nouveau budget prévoit bien une nette augmentation des investissements santé, mais, en attendant, il faudra faire avec les moyens du bord.

    RFI Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti


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  • Egypte: la plus vieille pyramide encore debout rouvre après rénovation

    Située à 20 km au sud du Caire, haute de 60 mètres, la pyramide du pharaon Djoser domine une vaste nécropole dans la région de Memphis, première capitale égyptienne. Elle est de nouveau ouverte aux touristes du monde entier depuis ce jeudi.

    La pyramide du pharaon Djoser à Saqqara, vieille de 4700 ans, est considérée comme la plus ancienne encore visitable en Egypte, et a rouvert au public jeudi au sud du Caire après plusieurs années de rénovation.

    "Nous rouvrons aujourd'hui, après sa restauration, la plus ancienne pyramide encore debout en Egypte", a déclaré, lors d'une cérémonie jeudi au pied de la célèbre pyramide à degrés, le ministre des Antiquités et du Tourisme Khaled el-Enany. Il s'agit également du "premier édifice entièrement construit en pierre du monde", selon le ministre.

    6 millions d'euros de travaux

    Le projet de rénovation de ce monument avait débuté en 2006 avant d'être interrompu "pour des raisons sécuritaires" liées à la révolte populaire de 2011. Il avait repris en 2013, selon Ayman Gamal Eddine, responsable du projet au ministère des Antiquités. Le coût total des travaux de restauration s'élève à 104 millions de livres égyptiennes, soit six millions d'euros, selon le gouvernement égyptien.       

    Les travaux avaient été rendus nécessaires après qu'un séisme eut endommagé considérablement l'intérieur de la pyramide en 1992.

    Polémiques autour des rénovations 

    En 2014, une polémique avait éclaté lorsque des médias égyptiens avaient fait état d'informations selon lesquelles la pyramide de Djoser avait été détériorée par les travaux de rénovation. Des ONG égyptiennes avaient alors critiqué ces travaux, estimant qu'ils altéraient l'aspect originel du monument.

    "Jusqu'en 2015, les experts de l'Unesco ont présenté des rapports critiques du projet de restauration, nous avons depuis repris les travaux conformément aux normes de l'Unesco. En 2018, l'Unesco nous a présenté des rapports positifs", a assuré jeudi le ministre des Antiquités et du Tourisme.

    Désormais, il faut attirer les touristes

    Le site, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979, constitue la première nécropole familiale d'Egypte, une pratique introduite par le pharaon Djoser. Sur cette même nécropole de Saqqara, les autorités égyptiennes avaient dévoilé en avril 2019 une tombe ornée de reliefs colorés et d'inscriptions bien préservées, appartenant à un noble de la Ve dynastie (entre 2.500 et 2.300 avant J.-C.).

    Ces dernières années, les autorités ont considérablement renforcé leur communication autour des découvertes archéologiques dans l'espoir d'attirer de nouveau les touristes qui ont déserté l'Egypte en raison des troubles liés à la révolte de 2011. Les sites archéologiques constituent pour l'Egypte un argument majeur face à la concurrence d'autres destinations touristiques.

    "Nous travaillons dur à construire une nouvelle Egypte (...) et la restauration de notre patrimoine figure en tête de nos priorités", a souligné le Premier ministre Mostafa Madbouli, présent jeudi à la cérémonie, en rappelant les nombreux projets gigantesques lancés par son gouvernement.

    Parmi eux, se trouvent la construction de la nouvelle capitale administrative et du Grand Musée Egyptien (GEM), tous deux censés être inaugurés fin 2020.

    BFM.TV


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  • La disparition de Hosni Moubarak, l'ancien président égyptien renversé par le printemps arabe

    L'ancien président égyptien, âgé de 91 ans, est décédé le 25 février 2020. Arrivé au pouvoir en 1981, il en avait été chassé par le Printemps arabe en 2011.

    L'ex-président égyptien Hosni Moubarak, né le 4 mai 1928, s'est éteint à l'hôpital militaire Galaa au Caire, a indiqué à l'AFP son beau-frère, le général Mounir Thabet. Il avait démissionné le 11 février 2011, à la suite d'une contestation populaire sans précédent. Il avait alors remis le pouvoir à l'armée. Il était arrivé au pouvoir à la suite de l'assassinat de son prédécesseur, Anouar el Sadate, par un commando islamiste en 1981, deux ans après la signature d'un accord de paix historique avec Israël. "Cet homme sans grand charisme" (L'Obs), finalement lâché par l'armée, n'en a pas moins dirigé l'Egypte d'une main de fer pendant trois décennies. En 2012, il avait été condamné à la prison à perpétuité "pour sa responsabilité dans l’assassinat de quelque 850 manifestants lors du soulèvement qui conduisit à sa chute, du 25 janvier au 11 février 2011", rappelle Le Monde.

    Il avait été libéré de prison en 2013 avant d'être assigné dans un hôpital militaire.

    Originaire du delta du Nil (nord), cet ancien commandant en chef des forces aériennes (où il était entré en 1949), a été vice-président avant d'accéder à la magistrature suprême. Anouar el Sadate l’avait nommé à la vice-présidence "en 1975 en raison de son aura de héros de la guerre d’octobre 1973 contre Israël à la tête des forces aériennes, mais surtout pour sa loyauté et son effacement", toujours selon Le Monde. Les Egyptiens l'avaient surnommé "La Vache qui rit".

    Un "redoutable appareil policier"

    Il a gouverné le pays "en s'appuyant sur un redoutable appareil policier et un système politique dominé par un parti à sa dévotion", rappelle L'Obs. Dans le même temps, il avait maintenu l'ancrage de l'Egypte dans le camp occidental et conservé les accords de paix avec l'Etat hébreu.

    Le 22 février 2020, un tribunal égyptien avait acquitté deux fils de l'ancien président dans une affaire de "manipulation boursière", rapporte l'AFP. Le verdict de la cour met ainsi un terme aux poursuites judiciaires entamées depuis 2011 contre la famille de l'ex-président.

    Alaa et Gamal Moubarak avaient été arrêtés en septembre 2018 dans le cadre de cette affaire de manipulation boursière présumée et libérés sous caution au bout de quelques jours. Depuis 2011, ils avaient été placés en détention provisoire à plusieurs reprises, avant de bénéficier de remises en liberté. Avec leur père, ils avaient été condamnés en mai 2015 à trois ans de prison pour avoir détourné plus de 10 millions d'euros de fonds publics alloués à l'entretien des palais présidentiels. Leurs périodes de détention provisoire avaient couvert cette peine.

    franceinfo


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  • Le Caire demande à Interpol de localiser le masque de Toutânkhamon vendu par Christie's

    L'Egypte a demandé à Interpol de localiser un portrait sculpté de Toutankhamon datant de 3.000 ans, vendu à Londres pour près de 6 millions de dollars malgré l'opposition du Caire, ont annoncé lundi des responsables gouvernementaux.

    La maison d'enchères Christie's a vendu le 4 juillet cette tête de 28,5 centimètres de haut pour plus de 4,7 millions de livres (5,9 millions de dollars, près de 5,3 millions d'euros) à un acheteur inconnu, lors de l'une de ses ventes les plus controversées de ces dernières années.

     

    Des documents légaux manquent, selon le Caire

     Moins d'une semaine plus tard, le Comité national égyptien pour le rapatriement des antiquités (NCAR) a déclaré après une réunion d'urgence que le parquet égyptien avait demandé à l'Organisation internationale de police criminelle (OIPC, Interpol) "d'émettre une notice pour localiser" le masque en quartzite, en raison de l'absence des documents légaux nécessaires lors de la vente.

    "Le comité exprime son profond mécontentement devant le comportement non professionnel" qui a permis "la vente d'antiquités égyptiennes sans que ne soient fournis les titres de propriété et les documents prouvant leur exportation légale d'Egypte", a déclaré le NCAR dans un communiqué.

    Le comité, dirigé par le ministre des Antiquités Khaled al-Enany, a appelé Londres à "interdire l'exportation des objets vendus" jusqu'à ce que les documents requis soient présentés aux autorités égyptiennes. Le NCAR a ajouté avoir embauché un cabinet d'avocats britannique pour intenter un "procès au civil", sans fournir d'autres détails.

     

    L'Egypte ne s'en est pas préoccupée avant, argue Christie's

    La mise en vente de la tête de Toutankhamon avait immédiatement provoqué la colère des autorités égyptiennes. L'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass, avait alors déclaré à l'AFP que cette pièce semblait avait été "volée" dans les années 1970 dans le complexe du temple de Karnak, au nord de Louxor. Et le ministère égyptien des Affaires étrangères avait demandé à son homologue britannique et à l'Unesco d'empêcher la vente.

    Mais de telles interventions sont rares et ne sont effectuées que lorsqu'il est clairement établi que la légitimité de l'acquisition de l'objet par le vendeur est contestée.

    Christie's a fait valoir que l'Egypte ne s'était jamais préoccupée auparavant de cet objet "bien que son existence soit largement connue et qu'il ait été exposé publiquement". La maison d'enchères a publié un historique des changements de main de la relique entre marchands d'art européens dans les 50 dernières années. "Nous ne vendrions aucune œuvre sans un titre de propriété clair", a-t-elle déclaré à l'AFP.

    franceinfo


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  • L'ex-président égyptien Mohamed Morsi est mort

    Disparition d'un dirigeant déchu. L'ex-président égyptien Mohamed Morsi, 67 ans, est mort après une audition au tribunal au Caire à la suite d'un malaise, a annoncé ce lundi la télévision d'Etat égyptienne. Issu des Frères musulmans, l'ex-dirigeant, avait été élu en 2012 après la révolte qui avait provoqué le départ d'Hosni Moubarak dans le cadre du printemps arabe. Il avait ensuite été renversé en 2013.

    Selon des sources sécuritaires et judiciaires, l'ancien président en détention depuis juillet 2013 s'était exprimé devant le tribunal avant de s'effondrer puis d'être conduit à l'hôpital où il est décédé. "Il a parlé devant le juge pendant 20 minutes puis il s'est animé et s'est évanoui. On l'a vite emmené à l'hôpital où il est mort plus tard", a dit la source judiciaire. Peu après l'annonce de sa mort, le président turc Recep Tayyip Erdogan lui a rendu hommage. "Que Dieu accorde à notre martyr, notre frère Morsi, sa miséricorde", a déclaré le président turc à un groupe de journalistes.

    Premier président démocratiquement élu

    Le site du journal d'Etat Al-Ahram a aussi rapporté la mort de Mohamed Morsi, premier président égyptien élu démocratiquement pour une courte mandature avant d'être écarté du pouvoir par l'armée après d'importantes manifestations.

    Le leader islamiste était emprisonné depuis sa destitution à l'été 2013. Il avait été jugé par la suite dans plusieurs affaires dont un dossier d'espionnage pour l'Iran, le Qatar et des groupes militants comme le Hamas à Gaza. Il a également été accusé de fomenter des actes de terrorisme.

    Depuis sa destitution, son ancien ministre de la Défense Abdel Fattah al-Sissi a mené une répression sans merci contre l'opposition islamiste et en particulier les Frères musulmans, dont des milliers de membres ont été emprisonnés.

    L'EXPRESS


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  • Egypte: 17 blessés dans une explosion visant des touristes près des pyramides

    Un engin explosif a éclaté au passage d'un car de touristes près des célèbres pyramides de Gizeh, au sud-ouest de la capitale, dimanche.

    Au moins 17 personnes, dont des Sud-Africains et des Égyptiens, ont été blessées ce dimanche dans une explosion qui visait un bus de touristes près des célèbres pyramides égyptiennes de Gizeh, au sud-ouest du Caire. L'engin explosif a détoné au passage de l'autocar de tourisme, près du site du nouveau musée des Antiquités égyptiennes en construction, au pied des pyramides.

    Lors d'une attaque similaire en décembre, trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien avaient été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur bus près du site des pyramides de Gizeh.

    Des groupes extrémistes très actifs

    L'attaque de dimanche intervient à un peu plus d'un mois du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations organisée en Egypte du 21 juin au 20 juillet. 

    L'industrie du tourisme, cruciale pour l'économie égyptienne, a été fortement affectée par l'instabilité politique et les attentats ayant suivi la révolte de 2011 qui a abouti à la chute du président Hosni Moubarak après 30 ans au pouvoir. De 14,7 millions en 2010, le nombre de visiteurs était tombé à 5,3 millions en 2016. Mais l'industrie touristique s'est redressée depuis 2017.

    Depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les forces de sécurité affrontent des groupes extrémistes très actifs, dont l'organisation Daesh, principalement dans la péninsule du Sinaï (nord-est). Malgré des centaines d'arrestations et de condamnations de personnes accusées de terrorisme, des attaques continuent d'avoir lieu de manière sporadique.

    Les ONG de défense des droits humains accusent régulièrement le régime du président Abdel Fattah al-Sissi de recourir à la torture et de ne pas assurer des procès équitables aux personnes poursuivies.

    BFM.TV


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  • Des chercheurs égyptiens dévoilent une tombe de 3300 ans

    Des chercheurs égyptiens dévoilent une tombe de 3300 ans

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  • Égypte: quatre morts dans l'explosion d'un bus de touristes près des pyramides

    Égypte: quatre morts dans l'explosion d'un bus de touristes près des pyramides

    Trois touristes vietnamiens et un guide touristique égyptien ont été tués dans l'attaque contre leur bus, selon le ministère de l'Intérieur égyptien. Dix personnes sont blessées.

    Euronews


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