• Après le départ de Gérard Collomb, la colère froide des policiers

    Le premier flic de France a quitté précipitamment Beauvau et les forces de l'ordre, laissant en suspens des mesures inachevées, reproche l'Unsa Police.

    "Les policiers se posent la question de savoir pourquoi ils n'ont plus de ministre. Dans le contexte actuel de menace terroriste, de pression migratoire, de conditions de travail dans la police, c'est ahurissant", critique Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat Alliance. Pour les forces de l'ordre, le départ précipité de Gérard Collomb du ministère de l’Intérieur constitue une rupture préoccupante.

    Le feuilleton a commencé par un choix peu habile de calendrier pour annoncer une démission, affirme le secrétaire général de l'Unsa Police, Philippe Capon, à BFMTV.com. Gérard Collomb a révélé sa volonté de quitter l'Intérieur le 18 septembre, date du lancement de la police de sécurité du quotidien, faisant ainsi de l'ombre à la mise en place de cette mesure. Après plusieurs rebondissements, le feuilleton s'est achevé ce mardi avec la confirmation de son départ. "Au vu du contexte, j’ai été extrêmement surpris, à tel point que j’ai d’abord cru à un ‘fake’", explique Philippe Capon.

    Un changement de ministre qui préoccupe

    "Comment peut-il laisser un ministère dans de telles circonstances, sans même attendre l’arrivée de son successeur définitif?" questionne le secrétaire général de l’Unsa. Dans son communiqué, le syndicat rappelle que Gérard Collomb quitte Beauvau pour Lyon, laissant un "dialogue social inachevé" et des "chantiers en suspens". Des réformes ont bien été enclenchées, mais la transition ministérielle inquiète.

     

    "Le problème, c'est qu'on va repartir avec une feuille blanche. Qui dit nouveau ministre, dit nouvelles équipes. Et là, on va encore perdre du temps, et je peux vous assurer que la sécurité de nos concitoyens et la sécurité des policiers français, c'est bien mal parti!" prédit Yves Lefebvre, secrétaire général de Unité SGP Police FO, au micro de BFMTV.

     

    Alors qu’Edouard Philippe est, depuis ce mercredi matin, le nouveau premier flic de France par intérim, policiers et gendarmes s’interrogent sur leur avenir. Sur Twitter, le syndicat des officiers et commissaires de police dit avoir "besoin d’un ministre qui réforme en profondeur. Depuis plusieurs années, les ministres de l’Intérieur ne font que de la communication".

    Philippe Capon attend quant à lui un nouveau ministre "ouvert", avec lequel engager un nouveau dialogue social. "Beaucoup de points sont à améliorer dans le quotidien des policiers qui sont souvent remis en cause, comme par les propose de Yann Moix. Face à cela, nous manquons parfois de soutien de la part de notre ministre". Pour Yves Lefebvre, secrétaire général de Unité SGP Police FO, "les policiers de terrain, les gardiens de la paix, attendent d'avoir un ministre qui s'inscrit dans la durée pour leur apporter la juste reconnaissance de leur investissement".

    BFM.TV


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  • Passation glaciale entre Collomb et Philippe

    C'est l'une des passations de pouvoir les plus improbables de la Ve République. Edouard Philippe a officiellement remplacé ce mercredi Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur, après la démission fracassante de ce dernier. Le Premier ministre n'assure qu'un intérim, dans l'attente de la nomination d'un nouveau ministre par Emmanuel Macron.

     

    Le protocole a été à l'image de cette séquence politique : totalement improvisée. Prévue à 9h15, la cérémonie a débuté avec vingt minutes de retard. Planté sur le perron de Beauvau, les bras croisés, Gérard Collomb a longtemps attendu son successeur avant de rentrer dans l'enceinte du ministère. Alors que les relations sont notoirement tendues entre les deux hommes, la cérémonie s'est déroulée dans une ambiance glaciale.

    Bilan et cahier des charges

    Dans un discours fleuve, Gérard Collomb a confié son "regret" de quitter la Place Beauvau. "Je quitte un ministère apaisé et qui a impulsé un certain nombre de réformes", a lancé le futur maire de Lyon. L'ancien fidèle d'Emmanuel Macron a dressé le bilan de son action et a égrené le chapelet de ses réformes : loi immigration, loi de sécurité intérieure, loi sur les rodéos, création de la police de sécurité du quotidien, etc. Face à un Edouard Philippe impavide, Gérard Collomb a surtout fixé une sorte de cahier des charges à son successeur et interpellé le Premier ministre sur les priorités.

    Il a évoqué les quartiers sensibles dans lesquels il appelle Edouard Philippe à "recréer de la mixité" "Aujourd'hui on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face", a-t-il mis en garde. Gérard Collomb a ensuite insisté sur une nécessaire "reconquête républicaine" dans certains quartiers, où "la loi du plus fort s'impose". Il a enfin rappelé l'importance d'aider les collectivités territoriales, se posant en "Girondin". Une manière de se projeter dans sa future campagne des municipales et se prendre ses distances avec le chef de l'Etat, souvent critiqué pour son jacobinisme.

    "Garantir le plus grand niveau de sécurité aux Français"

    Les traits d'humour de Gérard Collomb et les sourires adressés à Edouard Philippe n'ont eu aucun effet. Le chef du gouvernement n'a pas adressé le moindre regard au futur maire de Lyon pendant son allocution. L'ancien maire du Havre a d'ailleurs prononcé un discours bien plus bref et a respecté les usages. Il a remercié Gérard Collomb pour ses "seize mois de travail au service des Français".

    Le Premier ministre, qui n'assure qu'un intérim, a surtout voulu montrer qu'il n'y avait aucune vacance du pouvoir. "Notre volonté est de garantir le plus grand niveau de sécurité aux Français.", a-t-il assuré, évoquant les menaces à l'étranger et sur le territoire français.

    L'Express


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  • Sujets :

    L'actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :
    –  Discours de MM. Trump et Macron à l’Assemblée générale des Nations-Unies
    – Commémorations de l’assassinat de Maurice Audin et du sacrifice des harkis
    – Bruno Gollnisch à Berlin
    – Verdict du procès Méric
    – Menaces et pressions à l’encontre d’Éric Zemmour

    -  GPA PMA, couples homosexuels
    – Manuel Valls quitte son mandat de député pour se présenter à la Mairie de Barcelone

    - Et Hidalgo, binationaux politiques

    J'ai visionné toute cette video, je l'ai trouvé intéressante, donc je vous la mets !


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    François Hollande à la fête de la rose à Tulle


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  • Augmentation de Balkany : quelles règles pour les indemnités des maires ?

    Le maire de Levallois-Perret a fait voter une hausse de 56 % de sa rémunération, qui reste pourtant dans les plafonds autorisés.

     

    Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, s’est octroyé une grosse augmentation : selon Le Parisien, il a fait voter par son conseil municipal une hausse de 56 % de son indemnité. La décision suscite l’indignation sur les réseaux sociaux. Pourtant, l’élu, qui a maille à partir avec la justice dans d’autres affaires, a agi en conformité avec la loi.

    Des rémunérations « écrêtées »

    Lorsqu’il siégeait à la mairie et à l’Assemblée nationale, Patrick Balkany ne pouvait pas toucher plus d’une fois et demie son indemnité de député, comme prévu par la loi. Lorsqu’il a été réélu maire en 2014, ses indemnités d’élu local ont donc été « écrêtées » pour ne pas dépasser ce plafond qui atteignait alors 8 272 euros de rémunération totale.

    La loi sur le non-cumul des mandats l’a contraint en 2017 à choisir entre ses deux fonctions. M. Balkany a alors privilégié son mandat de maire, qui ne lui rapportait alors « que » 3 075 euros brut mensuels.

    Des plafonds par taille de ville

    Le code général des collectivités territoriales, qui détermine le montant des indemnités des élus, prévoit que les maires de villes de 50 000 à 100 000 habitants, comme Levallois-Perret (64 195 habitants en 2015), peuvent toucher jusqu’à 4 257 euros. Patrick Balkany a donc demandé au conseil municipal de l’augmenter jusqu’à ce plafond.

    Une enveloppe globale

    La législation impose aussi de ne pas dépasser une enveloppe globale, qui correspond au plafond d’indemnité du maire et de ses adjoints. Comme l’explique Le Parisien, cette règle conduit donc les adjoints à voter la baisse de leurs propres indemnités.

    Compenser le non-cumul des mandats

    Le maire de Levallois-Perret n’est ni le seul ni le premier à s’octroyer une augmentation. En 2017, plusieurs élus cumulards, qui avaient dû renoncer à se représenter à l’Assemblée nationale, avaient augmenté très sensiblement leurs indemnités. Paris Match avait ainsi épinglé le maire d’Orléans, Olivier Carré, qui avait quadruplé ses émoluments, de 960 à 4 120 euros net par mois ; le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui était passé de 2 006 à 3 623 euros brut ; ou le président de l’agglomération de Roanne, Yves Nicolin, dont la rémunération avait bondi de 2 757 à 5 187 euros.

    Une hausse de 40 % possible, seulement pour les « grands élus locaux »

    Pour compenser la perte financière due au non-cumul des mandats, la loi de finances de 2018 avait permis d’augmenter de 40 % les indemnités des élus de grandes villes (plus de 100 000 habitants), les présidents de département, de région ou de grande communauté de communes. Au total, cela concerne près de 300 élus, qui peuvent désormais toucher jusqu’à 7 857 euros. Mais comme l’enveloppe budgétaire totale doit rester la même, cela revient à diminuer les salaires des autres membres du conseil. Très peu d’élus ont donc franchi le pas.

    Plus de 350 000 élus sont bénévoles

    Le coup de projecteur sur quelques maires de grandes villes ne doit pas faire oublier que les maires de petites communes ne touchent qu’une faible indemnité (658 euros pour moins de 500 habitants), et que la grande majorité des membres de conseils municipaux ne sont pas rémunérés. Selon les estimations, sur les 580 000 élus locaux en France, 350 000 sont des bénévoles. Au total, les indemnités versées aux élus locaux atteignent environ 1,7 milliard d’euros, dont l’essentiel est versé aux équipes municipales des quelque 36 000 communes françaises.

    Le Monde.fr


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  • Excellente video d' Onfray


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  • Politique - Immobilier, secrétariat, voyages... l’Assemblée nationale explose son budget

    Photo rare quand les députés sont là !

    Selon un document confidentiel que Le Parisien – Aujourd’hui en France a pu consulter, les dépenses du Palais Bourbon ont largement dépassé les prévisions du budget 2019. Pour l’équilibrer, l’Assemblée devra puiser 47 millions d’euros dans ses réserves.

    C’est un gouffre financier qui se creuse sous les élégantes colonnades de l’Assemblée nationale. Un document confidentiel du Parlement, que nous avons pu consulter et préparant le budget 2019, est sans appel : l’Assemblée devra puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain (sur un total de 318 millions) contre 28,4 millions prévus à la fin de l’an dernier. « Les charges prévisionnelles de l’exercice 2019 sont supérieures à la dotation de l’Etat et aux recettes propres de l’Assemblée, pointe le document. A plus long terme, la question de l’équilibre du budget devra être reconsidérée, le niveau de la dotation de l’Etat et la dynamique constatée dans l’évolution des charges de l’Assemblée nationale apparaissant comme incompatibles. »

    Pourtant, des efforts ont été faits depuis le début de la législature, en juin 2017. Des privilèges, nombreux et coûteux, sont tombés les uns après les autres. Alignement du statut de député sur le droit commun, encadrement des frais de mandat, réformes des retraites et de la protection chômage, suppression de l’allocation pour frais funéraires et des facilités de transports des députés honoraires et de leurs conjoints…

    Las ! Plusieurs mesures ont contrecarré ce programme a priori économe en deniers publics. Notamment, l’acquisition – combattue en vain par Florian Bachelier, le Premier questeur, du somptueux Hôtel de Broglie. Toutes les autres dépenses bénéficient aux équipes des députés. Parmi elles, la hausse des frais de secrétariat des groupes et des députés eux-mêmes, le régime de retraites, les charges de représentation de trois commissions (Affaires Etrangères, Finances et Défense) ou encore les déplacements des députés du fait de l’augmentation des voyages en avion et de leurs tarifs. Un autre poste obscurément intitulé « Autres charges » explose également.

    Des dépenses augmentées en toute discrétion !

    Dès mars 2018, cette évolution semblait inéluctable puisqu’un budget rectificatif avait augmenté substantiellement les dépenses en faveur des collaborateurs des députés. Et ce, en toute discrétion. Les dépenses totales du budget passaient ainsi à 567, 35 millions d’euros pour 2018, soit une revalorisation de plus de 17 millions d’euros par rapport au budget initial.

    « Nous avions le choix entre une baisse drastique des dépenses d’investissement, ce qui aurait porté préjudice au travail des députés et des fonctionnaires de l’Assemblée, une hausse de la contribution de l’Etat qui s’élève déjà à plus de 1 demi-milliard d’euros et un prélèvement sur nos réserves. Nous avons privilégié cette dernière option afin de ne pas mettre les citoyens à contribution. L’Assemblée nationale doit montrer l’exemple », explique Florian Bachelier. Une stratégie d’autant plus fondée, selon le Premier questeur, que le nombre de députés devrait être réduit du tiers lorsque la réforme des institutions sera votée.

    Florian Bachelier, Premier questeur de l’Assemblée nationale ne veut «pas mettre les citoyens à contribution»./LP/Jean Nicholas Guillo

    Cette position ne fait pas l’unanimité, d’autres membres du Bureau de l’Assemblée préférant augmenter la contribution de l’Etat. Impensable pour le Premier questeur. « Ce n’est pas la première fois que les réserves sont ponctionnées, affirme Bachelier. Cette transformation profonde de l’Assemblée ne se fera pas en un an mais sur la durée de la législature. » Au programme, la mise en place d’une programmation budgétaire sur cinq ans, d’une Direction des achats, d’un diagnostic immobilier et d’un plan pluriannuel plafonné de travaux et la création d’un outil de pilotage des ressources humaines. « Et ce, sans avoir besoin de faire appel à l’Etat », insiste le Premier questeur.

    La coûteuse réforme des retraites

    C’est l’une des causes principales de la hausse des dépenses. Les retraites des députés (67,4 millions d’euros cette année) devraient augmenter l’an prochain de plus de 11 % par rapport au budget initial de 2018. Motifs : le renouvellement sans précédent de l’Assemblée nationale en juin 2017 et la revalorisation des pensions au 1er janvier 2019.

    Mais ce sont surtout les effets pervers de la réforme des retraites votée l’an dernier que stigmatise le document parlementaire. « Malgré la hausse régulière du taux des cotisations, la caisse des pensions connaît une baisse de ses recettes du fait de la réforme du régime des pensions des députés adoptée le 8 novembre 2017. » Explication : le régime privilégié des députés a bien été aligné sur celui des salariés. Mais, cette réforme s’applique en deux temps. La baisse des pensions (soit les dépenses) prévue dans la réforme ne touchera que les futurs retraités. En revanche, la réduction de l’assiette des cotisations (soit les recettes) est d’ores et déjà entrée en vigueur. Pour éponger ce déficit chronique et aggravé, l’Assemblée doit aujourd’hui affecter une subvention interne d’équilibre d’environ 40 millions d’euros.

    Le courrier, les taxis et le téléphone explosent !

    Ce sont les « autres charges » inscrites au Budget 2019 de l’Assemblée nationale. Elles augmenteraient de près de 160 % (à 16, 60 millions d’euros) entre le budget initial 2018 et celui prévu pour l’an prochain. Parmi elles, les frais de comptabilité, les frais postaux ou de taxi, le téléphone, l’équipement numérique des députés et de leurs collaborateurs, des tablettes aux ordinateurs et à la connexion en Wi-Fi.

    Ces crédits sont, en outre, « fongibles », c’est-à-dire reportables d’un poste à l’autre et d’une année sur l’autre durant la période de la législature s’ils ne sont pas totalement consommés. « J’assume totalement cette priorité, martèle Florian Bachelier. Ce sont, pour la plupart d’entre elles, des dépenses d’investissement nécessaires à la modernisation de l’Assemblée et à l’efficacité du travail des parlementaires. Elles se substituent à des frais de papier ou de photocopies. »

    Le Parisien


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      Très intéressant, bonne lecture ou écoute ou les deux !


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  • Comment Julie Gayet et François Hollande se sont retrouvés au milieu d'un scandale sur la vente de Rafale à l'Inde

    L'ancien chef de l'Etat est soupçonné de conflit d'intérêts dans cette affaire qui secoue la classe politique indienne.

    Des avions militaires, l'actrice Julie Gayet, l'ancien chef de l'Etat François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi... Le casting du scandale qui secoue l'Inde est inattendu : l'opposition soupçonne le gouvernement d'avoir favorisé le groupe industriel Reliance dans l'achat de Rafale à la France en 2016 et la presse s'interroge sur le rôle joué par la compagne du président français de l'époque. Comme le raconte Courrier International, l'opposition a saisi, mercredi 19 septembre, la Comptroller and Auditor General of India, équivalent de la Cour des comptes française, pour demander des éclaircissements.

    Franceinfo fait le point sur cette affaire.

    Quel est le contrat visé ?

    En septembre 2016, Dassault officialise la vente de 36 Rafale à l'Inde pour huit milliards d'euros. Peu après, l'avionneur français annonce la création d'une coentreprise avec le groupe Reliance, Dassault Reliance Aerospace. La société française y a investi plus de 100 millions d'euros. Une usine pour fabriquer des pièces de Falcon et de Rafale est construite à Nagpur, en Inde.

    La création de cette coentreprise est une obligation. Les industriels étrangers obtenant des contrats d'armement en Inde doivent contractuellement réinvestir une partie des sommes perçues sur le territoire indien. Dans le cadre du contrat Rafale, ces "compensations" portent sur environ la moitié de la somme payée par le gouvernement indien. Premier importateur mondial d'armements, l'Inde cherche, via les "compensations", à faire naître une industrie de défense locale pour réduire à l'avenir sa dépendance vis-à-vis de l'étranger.

    Pourquoi pose-t-il problème ?

    Le groupe Reliance est dirigé par le magnat Anil Ambani, un industriel présumé proche du Premier ministre, Narendra Modi. L'opposition indienne accuse le gouvernement d'avoir favorisé le conglomérat privé, qui n'a aucune expérience dans l'aéronautique, au détriment de l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Cette dernière était d'ailleurs impliqué dans de premières tractations avec Dassault, qui n'avait pas abouti. La vente avait été finalement relancée peu après l'arrivée au pouvoir de Modi en mai 2014, qui avait alors écarté HAL.

    Que vient faire Julie Gayet dans cette affaire ?

    En 2016, à l'époque de la signature du contrat, le groupe Reliance décide de financer Tout là-haut, un film avec Kev Adams coproduit par Julie Gayet, compagne du président de la République, François Hollande. Un financement de 1,6 million d'euros sur un budget total de 10 millions, rapporte Mediapart(article payant)."Un jour, les Indiens sont arrivés, et le film a pu se faire", résume un membre de l'équipe du film au site d'information. De quoi alimenter les soupçons de conflit d'intérêts : ce financement était-il une contrepartie négociée par François Hollande ?

    Que répondent l'ancien chef de l'Etat et sa compagne ?

    L'ancien chef de l'Etat est sorti de son silence le 21 septembre. Dans un entretien à Mediapart(article payant), il assure : "Nous n'avons pas eu le choix, nous avons pris l'interlocuteur qui nous a été donné.""C'est le gouvernement indien qui a proposé ce groupe de services et Dassault qui a négocié avec Ambani, a-t-il martelé, avant de glisser : Je ne pouvais même pas imaginer qu'il y avait un quelconque lien avec un film de Julie Gayet."

    Cette dernière assure au site d'information que ce n'est pas sa maison de production qui a géré le contrat avec Reliance, mais My Family, qui s'occupe des films de Kev Adams. En ce qui concerne les Rafale, Dassault Aviation explique que le contrat avait été "établi de gouvernement à gouvernement". Le partenariat avec le groupe indien Reliance est "le choix de Dassault Aviation", précise encore l'entreprise française.

    Dans un communiqué vendredi soir, le ministère des affaires étrangères français a rappelé que cet accord portait "sur les seules obligations du gouvernement français de s’assurer de la livraison et de la qualité de cet équipement". "Le gouvernement français n’est en aucune façon impliqué dans le choix des partenaires industriels indiens qui ont été, sont ou seront sélectionnés par les industriels français", a-t-il ajouté.

    Quelle est la position du gouvernement indien ?

    Les déclarations de François Hollande mettent le gouvernement indien en difficulté. Ces propos "sont en train d'être vérifiés", a réagi vendredi 21 septembre le porte-parole du ministère de la Défense sur Twitter. "Ni le gouvernement indien ni le gouvernement français n'ont eu leur mot à dire dans cette décision commerciale", insiste-t-il.

    Une réaction qui ne convainc pas l'opposition indienne. "Grâce à François Hollande, nous savons désormais que Narendra Modi a personnellement accordé un marché au potentiel de milliards de dollars à un Anil Ambani en faillite", a tweeté le président du Congrès, Rahul Gandhi. "Le Premier ministre a trahi l'Inde", a ajouté l'héritier de la célèbre dynastie politique indienne.

    franceinfo


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    Racisme en ligne : le gouvernement tapera les opérateurs au portefeuille

    Edouard Philippe a annoncé jeudi un renforcement des sanctions financières pour les plateformes fautives face aux contenus haineux, ainsi qu'une accélération des procédures judiciaires.

    Le racisme en ligne pourrait finir par coûter cher aux plateformes numériques. Message envoyé par Édouard Philippe, qui recevait ce jeudi un rapport à ce sujet dont il souhaite reprendre les principales mesures.

    «Les discours de haine prospèrent sur Internet dans une relative impunité», constatent ses trois auteurs, la députée LREM Laetitia Avia, l’écrivain Karim Amellal et le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Gil Taïeb. Ceux-ci proposent notamment de multiplier par cent les sanctions financières pour les hébergeurs fautifs dans le traitement des contenus haineux, actuellement jugées «dérisoires», avec un nouveau maximum à 37,5 millions d’euros.

    Renforcer les sanctions

    Sans s’engager sur ces niveaux, Matignon souhaite bien renforcer les sanctions actuelles, de manière à les rendre «très dissuasives pour les opérateurs qui ne s’acquittent pas de leurs obligations en matière de retraits» de ces contenus illicites. Un retrait qui pourrait devoir intervenir dans les 24 heures, voire moins lorsque le signalement est effectué par une autorité publique ou agréée. Reste à garantir que, sous la double pression du temps et de sanctions renforcées, les opérateurs ne procéderont pas à des retraits injustifiés, au détriment de la liberté d’expression. Pour y veiller, l’exécutif envisage d’associer à cette tâche une «autorité publique», dont l’identité et le rôle exact restent à préciser. Il souhaite enfin standardiser les procédures de signalement des contenus haineux, même si la question pourrait être renvoyée au niveau européen.

    Selon un testing réalisée par le Mouvement antiraciste européen (Egam) dans quatorze pays sur Facebook, Twitter et YouTube, seuls 31 % des 700 contenus haineux signalés par les associations ont été supprimés en moins de 24 heures, avec de fortes variations en fonction du réseau et du pays concernés. Twitter serait le plus permissif, avec un taux global de suppression de seulement 15 %.

    Jugements sans audience

    L’autre volet du plan gouvernemental vise à accélérer les procédures judiciaires visant les auteurs de ces contenus, notamment avec la possibilité de porter plainte en ligne. «Les victimes pourront porter plainte directement par Internet, sans aller au commissariat si elles ne le souhaitent pas, explique Matignon. Le cadre juridique est posé cette année par le projet de loi de programmation de la Justice. On va l’expérimenter en 2019 sur les cas d’escroqueries sur Internet, pour mettre à l’épreuve le dispositif technique. Il s’agit notamment d’éviter les incohérences de traitement en cas de plaintes multiples sur un même contenu.»

    Autre moyen d’accélérer le parcours judiciaire des victimes : «On est prêts à examiner la proposition du rapport sur la possibilité de jugements sans audience, uniquement pour des contenus objectivement illicites, annonce Matignon. Il faut accélérer les procédures si l’on veut que les victimes n’hésitent plus à porter plainte.»

    Ces propositions doivent être «approfondies» d’ici la fin de l’année dans le cadre des Etats généraux du numérique, animés par le secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi, pour une application courant 2019. Le gouvernement espère, en outre, faire valoir, au niveau européen, l’idée d’un nouveau statut pour les plateformes numériques. Intermédiaire à ceux d’éditeur et d’hébergeur, il renforcerait leur responsabilité légale vis-à-vis des contenus haineux publiés chez eux.

    Libération


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  • Education nationale: des postes encore supprimés en 2019

    L'Education nationale devrait être mise à contribution pour atteindre l'objectif de 4500 postes supprimés, selon Les Échos.

    L'an prochain, le ministère de l'Education nationale ne sera pas épargné par les suppressions de postes. "Cela pourrait aller jusqu'à 2000 suppressions, tout en sachant qu'il y aura aussi des recrutements", a précisé une source parlementaire au journal Les Échos qui a révélé cette information.

    La semaine dernière, déjà dans Les Échos, Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat en charge de la Fonction publique, avait préparé le terrain à cette mesure. "L'Éducation, comme les autres ministères, va mettre à profit des réorganisations pour se réformer, avait-il déclaré. Ça ne veut pas dire que nous allons nécessairement supprimer des postes d'enseignants".

    Le secrétaire d'Etat avait notamment défendu le primaire, assurant que le dédoublement des classes de CP et CE1 allait continuer en zone prioritaire.

    4500 postes de fonctionnaires supprimés en 2019

    Si le chiffre exact n'est pas encore connu, Jean-Michel Blanquer pourrait s'exprimer cette semaine avant la présentation du projet de loi de finances 2019. Le ministre de l'Education nationale redoute de tomber dans la polémique, comme la ministre des Sports ces derniers jours.

    L'annonce de la suppression de 1600 postes au ministère des Sports - qualifiée de "très brutale" par la nouvelle ministre Roxana Maracineanu - avait provoqué une levée de boucliers. Philippe Bana, DTN du handball français et président de l'association des directeurs techniques nationaux, avait dénoncé une "volonté de destruction humaine massive, stupéfiante et atterrante".

    Cette décision s'inscrirait dans la politique de réduction des effectifs de fonctionnaire. "En 2019, nous prévoyons environ 4500 suppressions de postes", avait précisé en août le Premier ministre Edouard Philippe dans une interview au Journal du Dimanche. Il avait ajouté qu'en 2020, ce chiffre serait supérieur à "10 000".

    Emmanuel Macron a promis au cours de sa campagne pour la présidentielle que 120 000 postes seraient supprimés dans la Fonction publique au cours du quinquennat au total, dont 50 000 sur le périmètre de l'Etat.

    L'Express


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  • Qui sont les huit candidats à la tête du groupe La République en marche ?

    Les députés de la majorité doivent désigner, ce matin, le successeur de Richard Ferrand. Le scrutin s’annonce serré.

    Ils ne sont plus que huit candidats sur la ligne de départ. Mardi 18 septembre, les députés La République en marche (LRM) élisent le successeur de Richard Ferrand à la présidence de leur groupe. Un scrutin qui s’annonce serré tant aucune candidature ne s’impose d’elle-même. Profil des différents concurrents.

    Laetitia Avia

    « Une jeune femme que rien ne prédestinait à entrer dans ce lieu. » Ainsi le premier ministre Edouard Philippe présenta-t-il la députée de Paris, 32 ans, en ouverture de son discours de politique générale le 4 juillet 2017. Première à se lancer dès lundi dernier dans la course à la succession de Richard Ferrand, Laetitia Avia avait incarné, pendant la campagne, le renouveau voulu par Emmanuel Macron. Jamais encartée, cette fille d’immigrés togolais avait été admise à Sciences Po par le biais des filières favorisant l’admission d’élèves venus des quartiers d’éducation prioritaire. Elle est devenue avocate spécialisée dans le contentieux des affaires. En un an elle a été une députée mobilisée pour défendre les rangs de La République en marche au sein de la commission des lois, sans coup d’éclat. Elle est également membre du bureau exécutif de LRM après avoir fait activement campagne pour la candidature de Christophe Castaner.

    Brigitte Bourguignon

    C’est la plus expérimentée des candidats. La députée du Pas-de-Calais en est à son deuxième mandat au Palais Bourbon après cinq premières années dans les rangs du Parti socialiste. Après avoir rallié Macron, cette quasi sexagénaire a décroché la présidence de la commission des affaires sociales. Elle s’y est distinguée en s’alarmant à de nombreuses reprises de l’absence de « jambe sociale » de la politique gouvernementale. Depuis un an elle réunit régulièrement une petite troupe de députés partageant cette sensibilité. Mais tout en incarnant l’aile gauche de la majorité, la native de Boulogne-sur-Mer a veillé à se tenir à l’écart de toute forme de fronde. « Sa voix n’a jamais manqué à aucun texte contrairement à d’autres » souligne un membre du gouvernement. Mais pour d’autres elle incarne trop une sensibilité de gauche pour garantir le « en même temps » macroniste.

    Jean-Charles Colas-Roy

    Dans la campagne pour la présidence de l’Assemblée nationale, le député de l’Isère avait soutenu Barbara Pompili contre Richard Ferrand. Sa candidature à la tête du groupe s’inscrit dans la continuité de cette démarche. Début juillet, dans les colonnes du Monde il appelait le gouvernement à mener des réformes « plus ambitieuses » dans le domaine social et environnemental. Ancien membre du Parti socialiste, 40 ans, il est investi sur les dossiers énergétiques. Il avait été rapporteur du projet de loi Hulot sur les hydrocarbures à l’automne 2017.

    Perrine Goulet

    Candidate surprise, la députée de la Nièvre, 40 ans est une élue discrète, membre de la commission des finances. Venue de la société civile, elle était manager puis gestionnaire de projets dans une centrale nucléaire. Fin mars 2018 elle était au cœur d’une polémique après avoir évoqué la possibilité de « tirer » sur des militants de Greenpeace en cas d’actions militantes conduisant à une tentative d’intrusion dans une centrale nucléaire. L’ONG a déposé plainte pour « incitation au meurtre ».

    Gilles Le Gendre

    Depuis quelques mois, le vice-président du groupe LRM apparaissait de plus en plus comme le second de Richard Ferrand, et son successeur naturel. Jugé « consensuel », « il est le mieux préparé pour le job » estime l’un de ses partisans. Mais cet ancien journaliste notamment au Nouvel économiste, à L’Expansion et à Challenge, dont il a été directeur de la rédaction, pourrait pâtir d’incarner la « filiation » de Richard Ferrand alors que les députés appellent à des changements dans la gestion du groupe. A 60 ans, celui qui a aussi été l’ancien directeur de la communication de la Fnac avait triomphé face à Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Guaino lors des législatives de 2017.

    Roland Lescure

    En un an, ce néodéputé de 51 ans s’est imposé comme une figure respectée à la tête de la commission des affaires économiques, tant dans la majorité que l’opposition. Vanté comme un véritable « manager » par ses soutiens, il a pour lui d’avoir été numéro 2 d’un fond de pension québécois. Elu député des Français d’Amérique du Nord, il retourne dans la Belle province une fois par mois. Celui qui est aussi le petit frère de Pierre Lescure lorgnait depuis de longs mois sur le projet de loi Pacte, dont il est le rapporteur général. Sa faiblesse ? « Personne ne le connaît en dehors de sa commission, il prend peu la parole en réunion de groupe » disent ceux qui ne voteront pas pour lui.

    Amélie de Montchalin

    Elle fait parte de ces trentenaires qui ont émergé comme des talents de la Macronie, mobilisée à l’Assemblée comme dans les médias. Sur le papier c’est une figure de la société civile, ancienne cadre supérieur chez Axa. En réalité elle a toujours travaillé sur les politiques publiques. Elle avait envoyé des contributions au programme économique d’Alain Juppé en vue de la primaire de la droite de 2016. Neuf ans avant, elle était stagiaire auprès de Valérie Pécresse, à l’Assemblée puis au ministère de l’Enseignement supérieur. Dans la majorité elle s’est imposée comme cheffe de file des marcheurs à la commission des finances, respectée pour son expertise en matière budgétaire. Mais elle est parfois jugée trop « techno », autoritaire et trop proche de Bercy. « Clivante » disent ses opposants.

    Rémy Rebeyrotte

    La candidature du député de Saône-et-Loire à la présidence du groupe en a surpris plus d’un. A 52 ans, Rémy Rebeyrotte a un parcours aux antipodes de celui de ses collègues marcheurs. Conseiller général, maire, président de communauté de commune puis député. Son parcours est celui d’un élu local PS, parti qu’il a quitté en 2012, année de sa première candidature aux législatives. Bourguignon, il est arrivé à En marche dans le sillage du sénateur François Patriat, rallié à Emmanuel Macron.

    Le Monde.fr


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  • Paris: Bruno Julliard, premier adjoint d'Anne Hidalgo démissionne

    Bruno Julliard quitte la mairie de Paris. Le premier adjoint d'Anne Hidalgo annonce ce lundi sa décision dans une interview au Monde. S'il évoque "un choix douloureux, pris en conscience", il met en avant "de vifs désaccords d'orientation et de méthodes de gouvernance" avec la maire de Paris. 

     

    "Notre complémentarité initiale est devenue une incompatibilité. Je n'y crois plus. Je ne veux plus faire semblant", poursuit-il, expliquant avoir décliné une proposition d'Anne Hidalgo de mener sa campagne dans la perspective des élections municipales de 2020. "Ma démission est la suite logique de cette décision", ajoute-t-il, précisant avoir informé Anne Hidalgo de sa démission ce lundi matin. Ces derniers mois, des élus avaient fait état de tensions entre Anne Hidalgo et Bruno Julliard.

     

    Une exécution "défaillante"

    Bruno Julliard regrette l'exécution "défaillante" de certaines mesures et prend pour exemple le dossier emblématique de la piétonisation des voies sur Berges. "Faute d'avoir pu mener ce combat avec le professionnalisme nécessaire, nous avons perdu du temps et des soutiens qui auraient été utiles pour faire plus", déplore l'ancien bras droit d'Anne Hidalgo. De même, il estime que la ville aurait pu "éviter l'annulation du marché des panneaux publicitaires et la perte de recettes conséquences pour la ville". 

    Bruno Julliard s'inquiète également de l'"opportunisme" des premières orientations d'Anne Hidalgo en vue des municipales de 2020, citant l'armement de la police municipale ou encore la gratuité des transports en commun. Bruno Julliard assure par ailleurs que sa démission "ne répond à aucune stratégie personnelle" en vue des élections municipales de 2020. 

    BFM.TV


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  • La députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas quitte avec fracas La République en marche

    La députée des Hauts-de-Seine et vice-présidente de la commission des affaires culturelles Frédérique Dumas a annoncé dimanche 16 septembre au Parisien et à l’Agence France-Presse qu’elle quittait La République en marche pour rejoindre l’UDI, ainsi que le club de Xavier Bertrand, La Manufacture.

     

    « Il s’agit, bien sûr, de l’expression de déceptions profondes et les raisons de ce choix de quitter la majorité, que je fais avec tristesse, sont toutes mûrement réfléchies », a annoncé la députée dans un courrier à ses administrés, transmis à l’AFP.

    « Bravo d’avoir le courage de continuer à défendre vos propres idées dans notre parti, où on est toujours libre de débattre collectivement », s’est réjoui dans un tweet le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.

    Dans sa lettre, Mme Dumas précise qu’elle « quitte La République en marche, pas Emmanuel Macron ». « J’ai fait part depuis des mois, et cela à tous les niveaux, de mes inquiétudes, puis de mes incompréhensions. Je n’ai pas été entendue. J’ai exprimé par ailleurs certains de mes désaccords publiquement. On me l’a reproché », fait-elle valoir. « J’ai perdu ma mission sur l’éveil musical, car, m’a-t-on dit, “ on ne récompense pas une frondeuse ” »,précise-t-elle au Parisien.

    « Je n’avais qu’un seul choix : partir »

    La députée, productrice de cinéma de profession et qui était coordinatrice d’un groupe de travail parlementaire sur l’audiovisuel public, avait déjà critiqué publiquement en juin la décision de la ministre de la culture de supprimer de la TNT la chaîne France 4.

    « Le travail de fond que nous avons mené a donné lieu, à l’issue d’une grande concertation avec les acteurs du secteur, à un rapport cosigné par six autres députés. Or, ce travail (...) a tout simplement été balayé du revers de la main par le premier ministre », déplore-t-elle, en constatant qu’« il n’y a eu aucun débat, aucune discussion, aucun échange ».

    La parlementaire regrette en outre qu’un autre de ses chevaux de bataille, l’éducation artistique et culturelle, ne fasse pas l’objet d’« avancées significatives ».

    Elle revient également dans son entretien au Parisien sur l’affaire Benalla, qualifié d’« accroc important dans notre exigence », et sur le cas de la ministre de la culture, Françoise Nyssen. « Que la question de son maintien au ministère de la culture ne se pose pas, alors qu’elle est en charge de la réglementation du patrimoine qu’elle reconnaît elle-même ne pas avoir respectée, qu’on lui enlève le livre pour cause de conflit d’intérêts, que la politique culturelle est d’un vide abyssal, c’est totalement anormal ! », s’indigne-t-elle.

    « Ne souhaitant pas me laisser condamnée à l’impuissance, ne pouvant accepter une mission, même si elle me tient profondément à coeur, en échange de mon silence, comme il m’était implicitement demandé, je n’avais qu’un seul choix : partir », se défend Mme Dumas.

    Le Monde.fr

    Avec macaron, il faut fermer sa G..... !


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  • Mamoudou Gassama, qui avait sauvé un enfant en escaladant la façade d'un immeuble, naturalisé français

    Le petit dictateur et un illusionniste !!!

     

    Mamoudou Gassama, le jeune migrant malien, qui a sauvé un enfant en escaladant la façade d'un immeuble parisien fin mai, a obtenu la nationalité française, selon le décret de naturalisation paru au Journal officiel, mercredi 12 septembre.

    "Cet acte de grande bravoure a illustré de façon exemplaire certaines des valeurs qui contribuent à lier les membres de la communauté nationale tels que le courage, le désintéressement, l’altruisme, l’attention portée aux plus vulnérables", précise le décret qui souligne que "compte tenu de cet acte, du retentissement considérable qu’il a eu tant en France que dans le monde, contribuant ainsi au rayonnement international du pays […], la naturalisation de M. Gassama présente pour la France un intérêt exceptionnel."

    Un service civique chez les pompiers de Paris

    Mamoudou Gassama, 22 ans, rebaptisé "Spider-Man" sur les réseaux sociaux, avait sauvé un enfant suspendu dans le vide en escaladant la façade d'un immeuble du nord de Paris, le 26 mai, suscitant l'admiration générale en France et la fierté au Mali. Reçu à l'Elysée par le président Emmanuel Macron deux jours après son exploit, le jeune sans-papiers avait vu sa situation régularisée avant une naturalisation annoncée. Il avait reçu, début juin, la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris, plus haute distinction de la capitale.

    Le jeune homme a également été récompensé à Los Angeles (Etats-Unis) pour son courage le 25 juin, lors de la cérémonie des BET Awards qui honorent chaque année des personnalités noires. Depuis début juillet, Mamadou Gassama a entamé un contrat de service civique au sein de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

    franceinfo

    Quand on sait qu'il était complètement impossible à un si jeune enfant de se rattraper à ce balcon après être tombé d'un ou 2 étages, on se rend compte que tout ça est un immense mensonge !

    Juste pour montrer que les migrants sont des gens bien.

    Vu cet article, on sait que franceinfo fait partie des merdias à la solde de ce gouvernement pourri !

    On se fout vraiment de notre gueule ! 


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  • Plan prison : Belloubet veut réduire la surpopulation carcérale de 8.000 personnes

    Ridicule ses cheveux longs à son âge ! Une vraie sorcière !

    Le plan de la ministre prévoit également de créer 7.000 places de prison supplémentaires.

    Le plan prison qui doit être présenté ce mercredi 12 septembre par le gouvernement permettra de réduire la surpopulation carcérale de 8.000 personnes en proscrivant l'emprisonnement pour les très courtes peines, affirme la garde des Sceaux dans un entretien aux "Echos".

    "La redéfinition de l'échelle des peines devrait [...] faire baisser [la population carcérale] de 8.000 personnes une fois mise en place", affirme Nicole Belloubet sans toutefois fixer d'échéance précise.

    Les peines de moins d'un mois plus passibles de prison !

    Son projet , qui sera présenté en conseil des ministres, réécrit l'échelle des peines pour éviter de courtes peines d'emprisonnement. En dessous d'un mois, les peines d'emprisonnement seront ainsi interdites tandis qu'entre un et six mois, la peine s'exécutera par principe dehors !!!

    "On a fait de l'emprisonnement la peine de référence unique, ce qui est inefficace quand elle est de courte durée", justifie la ministre dans cet entretien où elle répète son souhait de développer les alternatives à l'incarcération, notamment les travaux d'intérêt général.

    10 choses à savoir sur Nicole Belloubet, la ministre qui doit sauver les prisonsSelon les derniers chiffres officiels, le nombre de personnes détenues dans les prisons françaises s'établissait au 1er août à 70.519 pour 59.870 places.

    Pour lutter contre cette surpopulation chronique, le plan de la ministre prévoit également de créer 7.000 places de prison supplémentaires d'ici à la fin du quinquennat et de lancer d'ici à 2022 la construction de 8.000 autres places, conformément au voeu du président Emmanuel Macron.

    1,7 milliard pour les nouvelles prisons

    Parmi ces nouvelles places, 2.500 seront construites dans des maisons d'arrêt avec un "haut niveau de sécurité", a détaillé Nicole Belloubet alors que l'administration pénitentiaire est encore sous le coup de l'évasion le 1er juillet du braqueur Redoine Faïd, qui reste encore aujourd'hui introuvable.

    La ministre annonce également que "les crédits de la Justice augmenteront de près de 25% sur cinq ans dans le cadre de la loi de programmation".

    "C'est plus de 1,7 milliard d'euros de crédits d'investissement qui seront mobilisés d'ici à la fin du quinquennat pour la construction de nouvelles prisons."

    L'OBS

    C'est la suite de Taubira !

    Des peines de prison dehors, c'est tout nouveau, cela vient de sortir !!!

    Les jeunes délinquants peuvent continuer, ils ne craignent plus rien !

    On peut attendre longtemps la construction de nouvelles prisons !


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  • L’ambassadrice de France au Mali rappelée prématurément

    © SOULEYMANE AG ANARA / AFP L’ambassadrice française Evelyne Decorps et le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, le 1er août 2017.

    Grand remue-ménage post-électoral à l’ambassade de France au Mali. Alors que les nominations se font en théorie pour trois ans, l’ambassadrice Evelyne Decorps a été, selon les informations du Monde Afrique, rappelée à Paris après seulement deux années passées à Bamako. La décision a été prise au début de l’été, mais la diplomate a été maintenue en fonction pour assurer le suivi du processus électoral ayant abouti à la réélection, contestée par l’opposition, du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en août. Son retour en France devrait intervenir courant septembre.

     

    Faut-il voir dans ce rappel une victoire du chef de l’Etat malien, avec qui les relations ont parfois été difficiles ? Pas forcément. Selon nos informations, la mesure a été prise à Paris dans l’optique, dit-on, « d’incarner un nouveau départ, une nouvelle volonté française au moment où IBK entame un nouveau mandat ». En somme, une « nouvelle narration »un concept cher à Emmanuel Macron –, quand le président français espère obtenir des résultats rapides au Mali alors que l’accord de paix signé en 2015 peine à être appliqué, que les groupes djihadistes démontrent quasi quotidiennement leur résilience et que l’analyse d’un enlisement des soldats français de l’opération « Barkhane » se renforce.

     

     

    Siège éjectable

    Depuis six mois environ, des rumeurs circulaient à Bamako sur le remplacement de Mme Decorps, bien moins en phase avec la présidence malienne que ne l’était son prédécesseur, Gilles Huberson. Si son travail est salué par ses collègues – certains n’hésitant pas à parler d’un rappel « dégueulasse alors que rien ne pouvait lui être reproché » –, l’ambassadrice aurait aussi eu quelques frictions avec des officiers français. Ont-ils milité pour son départ avant d’entamer « un automne mouvementé », comme cela se murmure au Mali ? La question reste entière.

    Personnalité élégante et subtile, tout à la fois franche en privé et mesurée en public, Evelyne Decorps avait occupé entre 2013 et 2016 les fonctions d’ambassadrice au Tchad, un autre poste stratégique au Sahel, où les questions militaires et diplomatiques sont étroitement liées – N’Djamena abritant notamment le poste de commandement pour les 4 500 soldats de l’opération « Barkhane ». Selon nos informations, Mme Decorps devrait être remplacée par Joël Meyer, l’actuel ambassadeur de France en Mauritanie. Afin que son départ ne soit pas interprété comme une sanction, de hautes fonctions dans l’administration publique lui ont été proposées pour la suite de sa carrière.

    Quoi qu’il en soit, le fauteuil d’ambassadeur de France au Mali confirme son statut de siège éjectable. Des trois derniers titulaires, seul M. Huberson a été maintenu pendant trois ans. Son prédécesseur, Christian Rouyer, avait été débarqué en 2013 par Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères de l’époque, alors que le gros de l’offensive contre les groupes djihadistes qui occupaient le nord du pays venait à peine de s’achever. Paris pensait alors réduire très rapidement le nombre de ses soldats déployés dans la zone.

    Le Monde.fr


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  • Le très coûteux aller-retour d’Édouard Philippe dans les Alpes

    150.000 euros l'aller-retour à Gap ? C'est le coût qu'aurait engendré le déplacement du Premier ministre dans les Hautes-Alpes, selon les calculs réalisés par le Canard enchaîné. Une somme qui apparaît exorbitante alors qu'Édouard Philippe n'y a passé que quelques heures le 29 août dernier.

    Le déplacement litigieux s'est déroulé à l'occasion des Assises de l'eau qui s'effectuaient à Chaillol près de Gap. Le Premier ministre s'y rendait accompagné de la secrétaire d'État Brune Poirson auprès du ministère de la Transition écologique et de la députée de la Somme Barbara Pompili pour annoncer la création 'un "chèque eau" afin de créer un tarif social de la ressource.

    Deux hélicoptères Puma affrétés pour transporter le Premier ministre

    Le voyage a mal débuté puisqu’un des deux avions Casa, des cargos militaires, est tombé en panne au départ de Paris. Ce sont ainsi deux hélicoptères Puma qui ont été affrétés pour transporter le Premier ministre dans la matinée avec son équipe ainsi que des journalistes. Durant le voyage, un autre cargo militaire a été déplacé pour assurer le retour d'Édouard Philippe. Un cargo qui a dû se poser à Grenoble, à une centaine de kilomètres de Caillol, par crainte du mauvais temps.

    Au final, attendus dans l'après-midi à Paris, Édouard Philippe et son équipe ont rejoint Grenoble en hélicoptère, puis Paris à bord du cargo militaire. Des déplacements qui coûtent cher à la République, 150.000 euros selon le Canard enchaîné qui assure avoir calculé cette somme à partir des tarifs "définis par la Cour des comptes".

    Matignon conteste le coût du déplacement

    Interrogé par BFMTV.com sur ce déplacement hors de prix, Matignon a confirmé que "différents transports ont été mobilisés, notamment pour la presse", mais a contesté la somme avancée par le Canard enchaîné. Les services du Premier ministre parlent d'un déplacement à 80.000 euros, soit presque la moitié des 150.000 euros calculés par le journal.

    Capital

    C'est ce que le gouvernement appelle faire des économies !


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  • Le radeau de la Merduse

    Ben Bern alors !

    Après l’escrologiste, Bern menace de quitter sa mission.

    « Si je vois que je ne sers à rien, que je ne suis qu’un pantin, qu’on s’est servi de moi, je reviendrai à mon travail, peut-être que ma mission a échoué et je l’assumerai publiquement..Ma place n’est pas dans la politique »


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