• Suite à une émission vu hier soir sur la 2 par Laurent Delahousse!


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  • La scène s’est déroulée ce samedi en plein centre-ville, dans une enseigne située sur la Canebière

    Une scène assurément choquante pour les témoins. Ce samedi, à Marseille, un homme s’est tranché la gorge dans un commerce spécialisé dans les articles de maison, rapporte France 3. La télévision publique explique que cet individu serait entré dans le magasin, avant de se rendre au rayon des couteaux de cuisine et de se saisir de l’un d’eux pour mettre fin à ses jours.

    Le magasin se situe en plein centre-ville, sur la Canebière. Il a gardé rideaux baissés toute l’après-midi. Les policiers de l’identification criminelle se sont rendus sur les lieux de ce suicide.

    20 Minutes


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  • L’amiral de Gaulle souffle ses cent bougies

    Tous les compagnons de la Libération ont passé l'arme à gauche. Tous les derniers témoins s'en sont allés. Mais il demeure, fidèle au poste, cinquante et un ans après la mort de son père. L'amiral Philippe de Gaulle peine à se déplacer, navigue entre une maison de retraite à Neuilly et son domicile, mais ce mardi 28 décembre, il fête ses 100 ans, bien entouré par sa famille, après avoir mis une dernière main à la nouvelle édition de ses Mémoires, réunis en un seul volume et dont la parution est prévue pour le 13 janvier (éd. Bouquins).

     

    Des souvenirs qu'il avait élégamment et modestement intitulés Mémoires accessoires lors de leur publication en deux volumes à la fin des années 1990 chez Plon, l'éditeur des Mémoires de son père ? un adjectif qui rimait aussi idéalement avec les Mémoires d'espoir du général. Il y a ajouté notamment comment l'État français socialiste fut particulièrement pingre avec lui concernant sa retraite, en 1983.

    À sa naissance, le 28 décembre 1921, le général de Gaulle n'était encore qu'un jeune capitaine, de retour de Pologne, où il avait fait partie de la mission française chargée de soutenir les Polonais face à la Russie bolchevique. Marié le 7 avril 1921 avec Yvonne Vendroux, il avait tout juste commencé à donner des cours d'histoire à l'École de Saint-Cyr tout en préparant son admission à l'École supérieure de guerre, qui allait déterminer le reste de sa carrière.

    Premier compagnon du général

    Le jeune Philippe suit ses parents en Allemagne et au Liban, il suit aussi les traces de son père militaire, mais choisit une autre arme, la marine : à 18 ans, se préparant à entrer à l'École navale, son concours d'admission est perturbé par la débâcle. Il le passera à Londres, après avoir rejoint son père, dès le 19 juin, sans avoir entendu l'appel qu'il avait lancé la veille.

     

    Après Geoffroy Chodron de Courcel, il fut donc le premier compagnon de son père. Si le Général y avait consenti, il aurait pu être, compte tenu de sa brillante guerre, de la Manche où il effectua de nombreuses patrouilles sur des navires anglais et français, jusqu'à Berchtesgaden en mai 1945, le 1?047compagnon de la Libération, et donc le dernier vivant aujourd'hui, celui à qui l'on rendrait un hommage national à son décès.

    Reddition des Allemands

    C'eût été un joli clin d'?il du destin pour cet homme qui avait choisi la marine pour prendre le large et se libérer, en vain, de l'ombre omniprésente de son père. Malgré une carrière irréprochable et un parcours politique tardif comme sénateur RPR de Paris, on retient davantage le mémorialiste du Général, dont il a aussi classé, après sa retraite en 1983, les milliers de papiers à remettre aux archives.

    Le dernier hommage qu'il a reçu remonte à 2019 au Palais-Bourbon, en souvenir du 25 août 1944?: âgé de 22 ans, commandant alors un peloton d'un régiment blindé de fusiliers-marins de la 2e DB, il était venu seul, à la demande de son père, négocier la reddition des Allemands retranchés dans l'Assemblée nationale. Une mission périlleuse accomplie sans donner bien sûr son nom.

    L’amiral de Gaulle souffle ses cent bougies

    Le Point


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  • La dépouille de Hubert Germain sera transférée aujourd'hui au Mont Valérien 11 11 2021

    Ci-dessus le comédien Macron !


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  • Des centaines d’objets datant de l’âge de bronze ont été trouvés par des archéologues

    C’est une découverte que Pierre-Yves Milcent, maître de conférences à l’Université Jean Jaurès de Toulouse a qualifiée d'« exceptionnelle ». Des centaines d’objets datant de l’âge de bronze ont été découverts par des archéologues dans un habitat fortifié datant de 800 avant JC situé dans les environs de GannatAllier). Dans le fond de deux vases de 30 cm de diamètre mis au jour dès 2020 et ayant pu être analysés, se trouvaient des bijoux de femmes ou d’enfants tels que bracelets, anneaux de cheville ou encore des pendeloques (des bijoux que l’on suspend à une boucle d’oreille ou un bracelet).

    Au-dessus, l’un des vases contenait des outils tranchants et des armes : couteaux, faucilles, pointes de lance, etc. Dans l’autre vase, la couche intermédiaire était constituée d’éléments de décoration de chars, équipements de chevaux et pièces de roues. Des haches en bronze avaient enfin été disposées sur le dessus de chaque vase. Pierre-Yves Milcent indique que l’analyse de ces vases montre que la sélection et la disposition des objets sont « très organisées ».

    Des offrandes ?

    Ces objets ont été enterrés « volontairement » : « ils sont associés à l’habitat, il pourrait s’agir d’offrandes comme on en trouve en Grèce à cette époque, déposées lors de la fondation ou de l’abandon de l’habitat, pour s’assurer la protection des divinités », a expliqué Pierre-Yves Milcent. D’autres dépôts découverts cet été sont en cours d’analyse.

    « De nombreux objets en bronze ont été découverts depuis le XIXe siècle, mais rarement par des archéologues dans leur contexte d’origine. Cette découverte, avec des objets intacts, est exceptionnelle car elle permet de mieux comprendre comment et pourquoi ils ont été enfouis », a-t-il détaillé.

    Bronze, un âge encore méconnu

    Le programme de recherches, lancé en 2019, visait notamment à limiter les dégâts occasionnés par les pillages dans cette région du sud de l’Allier qui se distingue par la richesse de ses sites protohistoriques. La région avait un potentiel économique important avec une rivière navigable, la Sioule, et un sol riche en or et en étain, un métal exploité pour l’alliage du bronze.

    La zone était également un carrefour d’échanges traversé par une voie majeure reliant le nord et le sud, sur le tracé des actuelles autoroutes A71 et A75. Entre 2.200 et 800 avant JC, l’âge du Bronze est une période clef de la protohistoire de l’Europe occidentale qui reste méconnue. Elle présente déjà les caractéristiques principales des sociétés celtiques qui suivent, à l’âge du Fer.

    20 Minutes


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  • «Hier le 24 décembre, un «nouveau-né» a été trouvé dans une étable. La police s'est rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU.
      

    Un charpentier et une mineure (vraisemblablement la mère) ont été placés en garde à vue.

    Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen de la banlieue de Bethléem qu'une famille de S.D.F s'était installée dans son étable.
      

    À son arrivée sur les lieux, la police a découvert un nouveau-né enveloppé dans des morceaux de tissu sans précaution d'hygiène et dormant sur une litière de paille.
      

    Le charpentier, identifié plus tard, Joseph (de Nazareth), s'est opposé à ce que les autorités emmènent l'enfant afin de le mettre en lieu sûr. Il était aidé de plusieurs bergers ainsi que de trois étrangers sans papiers. Ces trois étrangers, se présentant comme mages, ont été arrêtés. Ils sont passibles de reconstitution de secte dissoute. 
       

    Le ministère de l'Intérieur s'interroge sur l'origine de ces trois hommes probablement en route vers Calais. Le préfet a confirmé qu'ils n'avaient pas de papiers d'identité mais qu'ils détenaient de l'or ainsi que des produits suspects et illicites. Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions... Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.

    Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n'a pas été communiqué.
       

    D'après le service social en charge de l'affaire, le père avoisinerait la cinquantaine tandis que la mère n'est certainement pas majeure. On vérifie pour le moment la relation entre les deux. Mais à défaut de soupçon de pédophilie, le détournement de mineure est très suspecté....
       

    La mère se trouve pour l'instant à l'hôpital universitaire de Bethléem pour des examens médicaux et psychiatriques. Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu. Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non-assistance à personne en danger.
       

    La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les trois étrangers, doit sans doute être prise en compte dans cette affaire.
       

    Des prélèvements et des prises de sang ont d'ailleurs été faits en vue de retrouver les empreintes d'ADN nécessaires à l'enquête.
       

    Aux dernières nouvelles on apprend que les bergers présents sur les lieux affirment avoir vu un grand homme, tout de blanc vêtu, qui leur a ordonné de se rendre à l'étable, avant de s'envoler mystérieusement. Aucune hypothèse n'est écartée, comme celle d'embarquement à bord d'un OVNI qui n'est pas à exclure…
      

    Les verts rappellent que faire un feu de bois dans une étable est source de pollution…

    L'extrême gauche dénonce ce capitalisme sauvage qui augmente les loyers et empêche les familles modestes d'avoir un logement décent.
       

    Le président déclare que depuis son élection le gouvernement a ouvert de nombreuses nouvelles places d'accueils pour éviter de laisser des familles à la rue alors que son prédécesseur en avait supprimées.
       

    Une cellule de crise a été installée sous la direction du préfet Hérode, l'autorité craignant un complot dont les rumeurs avaient persisté ces derniers temps.
       

    On pourra également suivre les images en direct sur BFM télé… et, à 17h30, « C'est à vous » organisera un débat sur le thème « peut-on encore accoucher dans une étable de nos jours ? » en présence de plusieurs invités : notre confrère de libération auteur dune enquête sur "la rue pour toute vie ", d un sociologue enseignant à l'Institut d'Étude Politique, spécialiste de la précarité sociale ,de l'écrivain Hugo Victor qui a écrit" les Misérables" et de M. Pilate Ponce représentant le gouvernement
       

    Et, pour conclure, après examen médical, la fille mineure ayant effectivement été reconnue vierge, le couple a été placé en garde a vue pour rapt d'enfant.....

    Par gilles.huvelin, 21/11/2017 


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  • L'une des dernières survivantes de l'orchestre d'Auschwitz, Esther Bejarano, est morte

    L'une des dernières survivantes de l'orchestre des femmes d'Auschwitz, l'Allemande Esther Bejarano, est morte dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 96 ans, a annoncé le directeur du Centre éducatif Anne Frank, sur Twitter.

    «Elle a dédié sa vie à la musique et à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme», a écrit Meron Mendel, rappelant qu'Esther Bejarano, déportée en 1943 dans le camp d'extermination nazi, avait eu la vie sauve parce qu'elle était musicienne et joua de l'accordéon à Auschwitz.

    Ses parents et sa soeur assassinés par les nazis

    «Une voix importante dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme est décédée», a tweeté le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, en soulignant que «sa vitalité et son histoire incroyable» forçaient l'admiration.

    Née à Sarrelouis, la jeune femme avait d'abord été déportée à Auschwitz en avril 1943 avant d'être transférée en novembre de la même année au camp de Ravensbrück. Ses parents et sa soeur ont été assassinés par les nazis.

    Après la Guerre, Esther Bejarano avait rejoint la Palestine et vécut pendant près de 15 ans en Israël, avant de revenir en Allemagne où depuis des années, elle racontait son histoire et mettait en garde ces dernières années, contre la montée de l'extrême droite. "Vous saviez qu'ils allaient être gazés, et tout ce que vous pouviez faire était de rester là et de jouer"

    Paris Match

    L'une des dernières survivantes de l'orchestre d'Auschwitz, Esther Bejarano, est morte


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  • Ce vendredi 25 juin, les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives ont exhumé un sarcophage en pierre d'un peu plus de deux mètres. Une découverte faite à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans un site fouillé depuis plusieurs années.

    Un "personnage important" de l'histoire

    Que contenait ce sarcophage ? Il s'agissait d'une sépulture contenant un "personnage important" de l'époque mérovingienne, correspondant au VIIe siècle. Le défunt avait été inhumé avec un anneau et une poterie posée à ses pieds. Ce sont ces détails qui ont prouvé aux spécialistes que cette personne appartenait à un "rang élevé". La ville de Saint-Dizier a filmé ces opérations et la vidéo a été partagée sur les réseaux sociaux.

     

    "Il a fallu prendre plein de précautions méthodologiques, archéologiques et professionnelles avant de se permettre de retirer ce couvercle : il a fallu photographier, enregistrer toutes les couches de terre qu'il y avait autour avant d'ouvrir ce sarcophage", a ainsi expliqué l'archéologue Raphaël Durost.

    Ancienne et en bon état

    Cette découverte est exceptionnelle dans la mesure où "tous les objets sont là" et que le sarcophage n'avait jamais été "visité" auparavant, ce qui était une crainte des archéologues. Sur ce site, "cette sépulture serait parmi les plus anciennes trouvées", comme l'indique l'experte Stéphanie Desbrosse-Degobertière. Sur place, ce sont plus de 800 sépultures qui ont été découvertes depuis près de dix ans de recherches. Mais très peu étaient aussi bien conservées que celle-ci.

    Ces dernières semaines, d'autres découvertes ont été faites. En Israël, une nouvelle espèce d'homme préhistorique a été exhumée. Au Japon, des chercheurs ont trouvé une victime d'une attaque mortelle de requin datant de... 3000 ans !

    Gent Side


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  • Il y a 77 ans, les SS massacraient les habitants d’Oradour-sur-Glane

    Comme quoi la volonté de se tenir peinard ne paie pas toujours. Les habitants du village d'Oradour-sur-Glane ne s'étaient jamais particulièrement préoccupés des Allemands. La plupart n'en avaient jamais vu. Pas de maquisards parmi eux. Les plus proches maquis se situaient à plusieurs kilomètres de la paisible localité. On vaquait à ses affaires tant bien que mal. Bref, ce matin du 10 juin 1944, pas un seul villageois ne pouvait se douter de l'opération tramée par les Allemands.

    Vers 13 h 45, quelque 200 soldats SS de la division « Das Reich » commandés par le Sturmbannführer Adolf Diekman entament l'encerclement d'Oradour-sur-Glane. Les villageois y prennent à peine garde. Ils sont peu à chercher à fuir. Les soldats allemands ne semblent pas non plus stressés. Beaucoup reviennent du front de l'Est où les massacres de villageois sont monnaie courante.

    Comme des oeufs à l'abattoir

    Beaucoup d'hypothèses ont été avancées sur les raisons d'un tel massacre. Tel l'assassinat d'un gradé allemand la veille, mais l'enquête ultérieure ne la retiendra pas. Certains soutiennent que les Allemands auraient confondu Oradour-sur-Glane avec Oradour-sur-Vayre qui était un foyer de la Résistance. Mais là encore, cela apparaîtra faux.

    Tous les témoignages convergent, en revanche, vers la volonté du général SS Heinz Lammerding, commandant de la division SS, de choisir un village tranquille, sans résistant, pour opérer un massacre en toute tranquillité. Un peu comme on mène des boeufs à l'abattoir. Mais pourquoi massacrer des paysans inoffensifs ? Mon bon monsieur, tout bonnement pour inspirer la terreur. Les massacres précédents comme à Tulles, nid de résistants, n'ont pas calmé les ardeurs des maquisards, le général veut donc frapper un grand coup.

    À LIRE AUSSI : Oradour-sur-Glane, un symbole de la barbarie nazie

    350 femmes et enfants dans l'église

    À 14 h 45, tous les habitants sont rassemblés sur le champ de foire. À ce moment-là, personne ne se doute des intentions des SS. On obéit sans comprendre. Les hommes sont répartis par groupe de 30 dans 6 granges et autres vastes bâtiments proches, tandis que 350 femmes et enfants de moins de 14 ans sont entassés dans l'église.

    Des automitrailleuses sont disposées face aux portes laissées ouvertes, mais personne encore ne peut imaginer leur usage. Vers 16 heures, les Allemands ouvrent le feu. Les hommes s'écroulent médusés. Pour se débarrasser des femmes, les soldats placent une caisse d'explosifs dans le choeur de l'église. Mais l'explosion n'est pas suffisamment puissante pour faire s'écrouler la voûte. Les tortionnaires SS ouvrent le feu. Une seule femme parvient à s'échapper par une fenêtre.

    Le bilan est terrible : 623 villageois ont péri en quelques dizaines de minutes. Pas émus le moins du monde, les Allemands, qui comptent dans leurs rangs pas mal d'Alsaciens, pillent les maisons du village avant d'y mettre le feu. Ils rigolent, le sentiment du devoir accompli.

    Parmi les premiers à pénétrer dans le village après le départ des Allemands, Jean Pallier témoigne : « Il n'est pas de mots pour décrire pareille abomination. Bien que la charpente supérieure de l'église et le clocher soient entièrement brûlés, les voûtes de la nef avaient résisté à l'incendie. La plupart des corps étaient carbonisés. Mais certains, quoique cuits au point d'être réduits en cendres, avaient conservé figure humaine. Dans la sacristie, deux petits garçons de douze ou treize ans se tenaient enlacés, unis dans un dernier sursaut d'horreur. Dans le confessionnal, un garçonnet était assis, la tête penchée en avant. Dans une voiture d'enfant reposaient les restes d'un bébé de huit ou dix mois. Je ne pus en supporter davantage et c'est en marchant comme un homme ivre que je regagnai [le hameau des Bordes]. »

    Le Point

    Les commémorations du massacre du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane en images :

    https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/les-commemorations-du-massacre-du-10-juin-1944-a-oradour-sur-glane-en-images_13965847/


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  • L'un des événements des commémorations, c'est l'inauguration d'un grand mémorial britannique.

    MES BLESSURES DE GUERRE :

    http://chantouladomfrontaise.eklablog.com/mes-blessures-de-guerre-c31685958


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  • 77e anniversaire du Débarquement. À Bayeux, un silence inhabituel dans les hôtels

    Mireil Bajum, à Bayeux (Calvados)

    Les commémorations du D-Day avaient, en 2019, attiré des milliers de touristes à Bayeux (Calvados). Cette année, hôtels et chambres d’hôte sont loin d’afficher complet.

    Il est bien loin, le 6 juin 2019… Le 75e anniversaire du Débarquement avait drainé les foules vers Bayeux (Calvados), remplissant hôtels et chambres d’hôte des mois à l’avance. « On était complet, rempli de chez rempli, on refusait du monde tous les jours, se souviennent Élodie et Cédric Lecuyer, de l’hôtel Le Bayeux. On avait même enregistré des réservations parfois plus d’un an à l’avance ! »

    Deux ans plus tard, l’ambiance est radicalement différente. Sur les 31 chambres de l’établissement, seules six ou sept sont occupées pendant ce week-end de commémorations. Parmi les clients, aucun Américain : les frontières françaises ne rouvrent que le 9 juin. « En temps normal, c’est 60 % de notre clientèle », note le couple.

    À l’hôtel, la grande absente, cette année encore, est Susan Eisenhower. Depuis une trentaine d’années, autour du 6 juin, la petite-fille du président américain héros du Débarquement, réserve une chambre pour venir déposer une gerbe au pied de la statue de son grand-père, érigée aux portes de Bayeux. Pour la deuxième année consécutive, elle ne fera pas le voyage depuis les États-Unis. « L’année prochaine, sans doute », espère la gérante de l’hôtel.

    « Je n’ai personne »

    Quelques centaines de mètres plus loin, Mirelle Bajum se désole, elle aussi, du silence inhabituel qui règne au « Friendly Home Bayeux », sa maison d’hôte. La sexagénaire a fait de cet endroit un lieu de mémoire prisé des touristes américains, où se côtoient vitrines consacrées au D-Day, à Eisenhower et de Gaulle, drapeaux américains et britanniques, photos de vétérans… « Tous les ans, le 6 juin, je refuse des chambres. Là, c’est la deuxième année où je n’ai personne », témoigne celle qui, dit-elle, reçoit régulièrement la visite d’Helen Patton, petite-fille du général Patton, l’un des acteurs majeurs du D-Day. « On mise tout sur 2022. Ça devrait aller mieux : ça commence déjà à bouger pour septembre prochain. »

    Ouest-France


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    « Je viens reconnaître nos responsabilités » dans le génocide au Rwanda, déclare Emmanuel Macron

    « Les tueurs qui hantaient les marais, les collines, les églises, n’avaient pas le visage de la France. Elle n’a pas été complice », a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours très attendu au Mémorial du génocide rwandais, à Kigali, ce jeudi 27 mai.

    « Mais la France a un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda », reconnaît le chef de l’Etat.

    « Elle a un devoir : celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité. […]

    Ce jour, je viens reconnaître nos responsabilités. »

    « En s’engageant dès 1990 dans un conflit où elle n’avait aucune antériorité, la France n’a pas su entendre les voix de ceux qui l’avaient mise en garde, a-t-il poursuivi. En ignorant les alertes des plus lucides observateurs, la France endossait une responsabilité accablante dans un engrenage qui a abouti au pire, alors qu’elle cherchait précisément à l’éviter. »

    Plus loin que ses prédécesseurs

    Même s’il n’a pas été jusqu’à demander pardon, comme le demandaient plusieurs personnalités telles que le député européen Raphaël Glucksmann, Emmanuel Macron a été plus loin que ses prédécesseurs, en particulier Nicolas Sarkozy, le seul président à s’être rendu à Kigali depuis le génocide des Tutsis, qui a fait au moins 800 000 morts entre avril et juillet 1994.

    Génocide au Rwanda : enquête sur les non-dits français

    Lors de cette visite en 2010, Nicolas Sarkozy avait alors reconnu de « graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».

    Mais ces propos n’avaient pas réussi à normaliser les relations entre Paris et Kigali, qui ont connu depuis d’intenses périodes de tensions.

    « Responsabilités lourdes et accablantes »

    Le fossé s’est cependant comblé depuis le début du quinquennat avec une série d’initiatives françaises pour sortir de l’impasse. La dernière d’entre elles a été la sortie en mars d’un rapport d’historiens [PDF] dirigé par Vincent Duclert et consacré au rôle de la France au Rwanda avant et pendant le génocide qui a débuté au lendemain de la mort du président Juvenal Habyarimana lorsque son avion est abattu le 6 avril 1994.

    Général Christian Quesnot, ex-chef d’état-major de Mitterrand : « Le rapport sur le Rwanda est partiel et partial »

    Ce rapport de 1 200 pages conclut aux « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l’« aveuglement » du président François Mitterrand et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du régime hutu, que soutenait alors Paris.

    L'OBS


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  • 50 ans séparent ces deux photos

    Ça se passe de commentaire…


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  • Où lecoq va t-il mettre les pieds

    Pourquoi l’emblème de la France est le coq ?

    Un aigle pour l’Allemagne, un lion pour l’Angleterre et un taureau pour l’Espagne.

    Mais pourquoi un coq pour la France ? Pour savoir comment est né cet emblème il faut remonter à l’Antiquité. À cette époque, les Romains se moquaient des Gaulois à cause d’une coïncidence linguistique, car en latin le mot gallus signifie Gaulois… mais aussi coq !

    Avec le temps, les rois de France ont adopté le coq pour son courage et sa bravoure. Pendant la Révolution, il devient le symbole du peuple et de l’état : il apparaît sur la monnaie. Napoléon lui préféra l’aigle, emblème de la Rome impériale, mais le rapace ne s’imposa pas longtemps à la France.

    Aujourd’hui, on trouve le coq français un peu partout : sur les timbres ou à l’entrée du Palais de l’Elysée. Il est même porté par l’Équipe de France de foot, de rugby, de handball et par les athlètes de la Sélection olympique.


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  • Quand on nous parle d’esclavage, à l’école, à la télévision ou dans les discours politiques, on ne parle quasi-exclusivement que de la traite organisée par les méchants occidentaux dans le cadre du commerce triangulaire. Jamais il n'est question d'une autre traite, pourtant bien plus ancienne, bien plus longue, bien plus importante, violente et meurtrière : la traite arabo-musulmane. Pourquoi ce tabou et que recouvre-t-il ?


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  • Belle version de l'hymne national de l'État d'Israël lors de la 68e cérémonie du jour de l'indépendance israélienne à Jérusalem, mai 2016.

     


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    Bonne soirée


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  • Aujourd'hui 5 mai 2021, cela fait 200 ans que l'empereur Napoléon 1er est décédé à Sainte-Hélène

    Quelle histoire !

    Les réformes de Napoléon

     Napoléon Bonaparte transforme la France : les masses de granit


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  • Napoléon, le petit Corse devenu Empereur, homme adulé ou honni

    Napoléon, le petit Corse devenu Empereur, homme adulé ou honni

    "Quel roman que ma vie !" A sa mort en 1821, la légende -noire ou dorée- de Napoléon Bonaparte est déjà en marche. Celle du "petit caporal" corse devenu l'Empereur d'un vaste territoire, jusqu'à la chute ultime de Waterloo.

    "Vivant, il a manqué le monde; mort, il l'a conquis", disait Chateaubriand de ce Français au destin hors norme, qui a su profiter de l'écroulement de l'Ancien Régime et du tumulte de la Révolution pour se hisser, dans l'imaginaire collectif, parmi les plus grands héros de l'Histoire.

    Adoré ou abhorré, concentré de passions françaises, il est tantôt "l'Aigle", brillant stratège, tantôt "l'Ogre" guerrier, misogyne et qui a rétabli l'esclavage.

    Propagateur, en conquérant l'Europe, des acquis de 1789 ou au contraire fossoyeur d'une démocratie naissante.

    "Il n'y a pas un", résume à l'AFP l'historien Jean Tulard, "mais deux personnages: on a Bonaparte héros de la République et Napoléon qui crée l'Empire et rétablit une monarchie héréditaire".

    Né le 15 août 1769 à Ajaccio, au lendemain de l'annexion française, il est le deuxième enfant d'une famille de la noblesse insulaire désargentée.

    Premier Consul auto-couronné

    Son ascension est celle d'un homme "qui sait profiter des circonstances en ayant toujours la volonté de réussir et ce que Machiavel appelait la +virtù+, c'est-à-dire à la fois les qualités requises mais aussi de la chance", explique Thierry Lentz, qui dirige la Fondation Napoléon.

    A 10 ans, il parle à peine le français. A 20, quand éclate la Révolution, le sous-lieutenant d'artillerie va gravir à toute vitesse les échelons.

    Promu général à 24 ans puis général en chef de l'armée de l'Intérieur à 26, il est déjà en vue sous le Directoire. "Il est vraiment insaisissable. De très banal de caractère, il devient d'un coup complètement exceptionnel", note l'historien Charles-Eloi Vial.

    Il s'éprend follement de la veuve d'un vicomte guillotiné, Joséphine de Beauharnais. L'épouse dans la foulée avant d'aller mener, sabre au clair, la campagne d'Italie. Le début de son épopée.

    Il remporte victoire sur victoire et, surtout, le fait savoir dans la presse: "Bonaparte vole comme l'éclair et frappe comme la foudre".

    Héros après le Pont d'Arcole, il gagne encore en popularité pendant la campagne d'Egypte. "C'est un propagandiste de génie. Aucun, à ce jour, ne l'égale", juge Tulard. "Avec le bicorne +en bataille+ et son manteau", ajoute Vial, "il crée son personnage à la silhouette immédiatement reconnaissable".

    Homme-clé du coup d'Etat du 18 brumaire (9 novembre 1799), il rafle la mise en s'emparant du Consulat avant de confisquer le pouvoir comme Premier consul "à vie".

    En 1802, lors de la -brève- trêve avec les Anglais, il récupère la Martinique. L'esclavage y est en vigueur alors qu'il vient d'être aboli en Guadeloupe. L'alignement se fera... sur la Martinique.

    "Napoléon a l'ordre des sexes, des classes et des races chevillé au corps. Il a une dimension raciste", affirme l'historienne Mathilde Larrère. Pas d'accord, Thierry Lentz juge que l'esclavage, alors généralisé, est rétabli par "pragmatisme économique".

    Bourreau de travail, Napoléon parachève l'Etat moderne, centralisé et promulgue en 1804 le Code civil, son chef-d'oeuvre, qui lui a survécu.

    Le despote amplifie le culte de la personnalité et se couronne lui-même Empereur des Français le 2 décembre 1804, en grande pompe, à Notre-Dame.

    Tout lui réussit, notamment sur les champs de bataille. Comme à Austerlitz, un an jour pour jour après son sacre: "la plus belle victoire de notre histoire", pour Tulard; il est le "dieu de la guerre", s'incline alors le général prussien Clausewitz.

    Mais c'est un colosse aux pieds d'argile. A son apogée -il porte la France à son extension maximale, avec 88 millions d'âmes en 1811- la machine se dérègle.

    Grisé, Napoléon ne sait pas lever le pied au traité de Tilsit (1807). La campagne d'Espagne marque le début de la fin.

    "Il lui manque la capacité de se projeter en temps de paix et de stabiliser ce qu'il a créé. Il ne prend plus que de mauvaises décisions", dit Thierry Lentz.

    Autour de lui, on s'alarme. "L'Empereur est fou, tout à fait fou et tout cela finira par une épouvantable catastrophe", prédit dès 1809 un ministre.

    Napoléon a mis la France au pas et instauré un Etat policier mais a parfois la main qui tremble, comme avec Fouché et Talleyrand, qui complotent. "Tu humilies trop et ne punis pas assez", l'avait averti Joséphine avant sa répudiation.

    Elbe puis Sainte-Hélène

    Empâté, il est divisé entre une vie bourgeoise aux Tuileries avec sa seconde épouse Marie-Louise, qui lui a donné l'héritier tant attendu, et des offensives en Russie qui laissent le pays et ses finances exsangues.

    L'Europe coalisée l'étrangle. Poussé à l'abdication le 6 avril 1814, Napoléon est exilé sur l'île d'Elbe, face à sa Corse natale.

    Il ne ronge pas son frein longtemps et part à la reconquête de son trône, occupé par Louis XVIII. Après un débarquement surprise à Golfe-Juan et une remontée expresse du pays à cheval, le voilà revenu au pouvoir, sans coup férir, le 20 mars 1815.

    Un succès bancal. Les alliés reprennent les armes, les armées napoléoniennes ne font plus le poids et sont battues à Waterloo. C'est la fin des Cent-Jours, Napoléon abdique à nouveau, le 22 juin: "je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France".

    Cette fois, les Anglais le neutralisent définitivement en le déportant aux antipodes. Sur un caillou perdu dans l'Atlantique sud: Sainte-Hélène, l'île-prison, où Las Cases rédige "Le Mémorial", bréviaire du bonapartisme.

    Malade, l'empereur déchu meurt le 5 mai 1821. Il a demandé à reposer sur les bords de Seine. Dernières volontés exaucées 20 ans après, aux Invalides, lors de funérailles grandioses.

    Le Point - 01/05/2021 Source AFP


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