• Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : la mosquée de Pantin reconnaît avoir diffusé la vidéo du père de famille

    © Vincent MEYER/CIT'Images A Pantin, en 2011. La mosquée de la ville est actuellement en construction.

    La vidéo a été retirée de la page Facebook du lieu de culte, en cours de construction, immédiatement après l'attentat qu'il a condamné.

    M’hammed Henniche ne tergiverse pas. Oui, la grande mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis) a bien diffusé sur sa page Facebook le message du père de famille du collège du Bois-d’Aulne. «Je vous le confirme», a indiqué à Libération, le président de l’association qui gère le futur lieu de culte dont la première pierre a été posée en février.

     

    Comme des centaines de personnes, le leader musulman a reçu, il y a une douzaine de jours, la première vidéo de Brahim C., le père de l’élève qui a lancé la campagne contre Samuel Paty, le professeur assassiné, vendredi soir, à Conflans-Sainte-Honorine. «Au moins une dizaine de personnes me l’ont envoyée. Cela circulait beaucoup, notamment à travers des groupes WhatsApp», raconte Henniche.

    «La vidéo était déjà virale dans les milieux musulmans»

    «Je n’ai pas été choqué par les caricatures, soutient-il à LibérationQu’elles soient publiées ou non, on s’en fiche maintenant.» Le 9 octobre dans la soirée, le responsable musulman a pourtant posté la vidéo. Ce qui aurait motivé Henniche, c’est la discrimination imposée, selon lui, aux élèves musulmans dans le cadre du cours donné le 5 octobre par Samuel Paty. «Je ne comprends pas que l’on demande à des enfants de la République de sortir d’une classe», déclare Henniche.

    Cette lecture des événements ne correspond pas tout à fait à ce qui s’est passé au collège du Bois-d’Aulne. De fait, Brahim C., le père de famille, semble avoir entretenu une certaine ambiguïté dans sa vidéo postée le 7 octobre. Quoi qu’il en soit, M’hammed Henniche endosse la responsabilité d’avoir diffusé la vidéo. Mais il réfute avoir démultiplié son audience. «Elle était déjà virale dans les milieux musulmans», assure-t-il.

    Le président de la mosquée est une figure connue en région parisienne. A la tête de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis, Henniche est influent auprès de responsables locaux de lieux de culte et de personnalités politiques du département. L’affaire est plus qu’embarrassante pour la future grande mosquée de Pantin. Sa construction aurait dû démarrer cet été mais a été retardée à cause de la pandémie de Covid-19. Le projet qui rassemble les associations musulmanes de Pantin est soutenu par la municipalité qui a fourni le terrain.

    Communiqué condamnant fermement l’attentat

    En attendant, les prières ont toujours lieu dans les anciens locaux très fréquentés, il y a quelques années, par des groupes de jeunes salafistes. «Cela a beaucoup changé», assure Henniche. Pourtant, l’imam salafiste Ibrahim Abou Talha y est toujours en poste. D’origine malienne, il s’est formé au sulfureux centre de Dammaj au Yémen qui avait vu passer l’un des frères Kouachi.

    Le prédicateur fait partie d’un réseau où l’on retrouve aussi Youssef Abou Anas, l’ancien responsable de la mosquée d’Ecquevilly (Yvelines), fermée par les autorités en novembre 2016 pour radicalisme. Selon le président de la mosquée, Ibrahim Abou Talha n’est toutefois plus le seul imam à prêcher lors de la grande prière du vendredi.

    A l’instar de nombreux responsables musulmans de la région parisienne, Henniche connaît aussi Abdelhakim Sefrioui, l’activiste islamiste qui a mené la violente campagne contre Samuel Paty. Le leader musulman assure avoir rompu, en 2012, avec lui. «Il avait menacé de venir manifester devant la mosquée car j’avais participé à un voyage en Israël», raconte-t-il.

    Dès vendredi soir, la vidéo du père de famille a été retirée de la page Facebook du lieu de culte. Dans la foulée, la mosquée a publié un communiqué condamnant fermement l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Henniche regrette d’avoir diffusé la vidéo. «Personne, dit-il, vraiment personne, ne pouvait imaginer, le 9 octobre quand je l’ai postée, que cela se terminerait par cet assassinat».

    Libération

    On sait donc pour qui est le maire de Pantin !


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  • Une dixième personne a été placée en garde à vue dans l’enquête sur l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) qui a coûté la vie à un enseignant de 47 ans ce vendredi

    Nouvelle garde à vue après l’attaque terroriste de Conflans. Un homme a été interpellé ce samedi après-midi. Selon LCI, il s’agit d’un prédicateur de Pantin (Seine-Saint-Denis).

    Parmi les autres personnes interrogées par les enquêteurs, les parents de l’assaillant, son grand-père et son petit frère de 17 ans qui ont été interpellés à Évreux, là où habitait le terroriste.

     

    Le parent d’élève qui avait fait plusieurs vidéos pour critiquer et se plaindre de Samuel Paty, qu’il avait traité de « voyou », fait partie des personnes en garde à vue, tout comme Abdelhakim Sefraoui que l’on voit dans l’une des vidéos. Ce dernier, qui est fondateur du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine et membre du « conseil des imams de France », est déjà connu des services de police et de renseignement.

    Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard a donné de plus amples précisions ce samedi concernant l’attentat et l’enquête en cours. L’assaillant âgé de 18 ans, Abdoulakh Anzorov, avait obtenu le statut de réfugié en France. Il était « présent devant le collège dans l’après-midi » et a demandé à des élèves qu’ils lui désignent le professeur, Samuel Paty. Le terroriste n’était pas fiché S ni inscrit au FSPRT. Il était toutefois connu des services de police « pour des affaires de dégradation de biens publics et de violence en réunions ». Les investigations menées par la DGSI et la SDAT se poursuivent dans cette enquête ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

     

    L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine « est le 100ème acte de terrorisme islamiste ciblant la France depuis 2013 », rapporte Jean-Claude Brisard, le président du Centre d’Analyse du Terrorisme (CAT), « dont 17 attentats, 22 tentatives d’attentats et 61 projets d’attentats déjoués ».

    ACTU 17


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  • L’homme qui a décapité un professeur d’histoire, vendredi à Conflans-Sainte-Honorine, était âgé de 18 ans. Il était d’origine tchétchène et né à Moscou, a-t-on appris samedi 17 octobre de source judiciaire.

    Vers 17 heures, vendredi, il a décapité un professeur d’histoire-géographie à proximité du collège où il enseignait dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avant d’être tué par des policiers appelés à l’aide à 200 mètres de là, sur la commune d’Eragny. L’homme était en possession d’une arme blanche.

    Pas connu pour radicalisation

    Connu pour des antécédents de droit commun, son casier judiciaire était toutefois vierge et il n’était pas connu des services de renseignement pour radicalisation, selon plusieurs proches du dossier.

     

    D’après les premiers policiers sur place, il a crié « Allah Akbar » avant d’être tué par les forces de l’ordre.

    Les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) cherchent maintenant à savoir s’il a, lui-même, posté un message sur Twitter (désormais fermé) montrant une photo de la tête de la victime avec un message adressé à Emmanuel Macron, « le dirigeant des infidèles », et qui dit vouloir venger celui « qui a osé rabaisser Muhammad ».

    Plusieurs interpellations

    Ses parents, son grand-père et son petit frère ont été interpellés à Evreux (Eure) dans la nuit de vendredi à samedi. Selon une source judiciaire, cinq autres personnes ont été également été arrêtées, dont un père d’élève du collège qui avait eu un différend avec l’enseignant et un couple de proches.

    La décapitation l’enseignant a provoqué une onde de choc en France.

    L'OBS


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  • Les retombées massives de la pandémie de Covid-19 sur l'économie du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie suscitent des envies d'Europe chez les jeunes, souvent déçus par ailleurs par la politique au Maghreb.

    Au Maghreb, les jeunes rêvent d'émigrer en Europe... mais la France, l'Italie et l'Espagne montent au créneau face au spectre de l'immigration clandestine. Entre "désespoir" politique et "désillusion" sur l'économie après les lourdes conséquences de la pandémie de Covid-19, de plus en plus de jeunes du Maghreb sont candidats au départ... notamment pour l'Europe de l'Ouest et du Sud, mais les grandes économies de la zone euro sont déterminées à lutter contre la migration clandestine. Elle figure au coeur de la visite du ministre français de l'Intérieur Gérard Darmanin cette fin de semaine à Rabat. Elle était aussi en tête des priorités du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et de la ministre italienne de l'Intérieur Luciana Lamorgese lors de leurs récents déplacement à Alger. L'Italie mène parallèlement des échanges très fermes avec Tunis, où le niveau des départs clandestins a atteint cet été un niveau sans précédent depuis 2011, année de la révolution tunisienne.

     

    "Le premier facteur des départs au Maroc, c'est la dégradation de la situation économique, en Algérie c'est le désespoir lié à l'échec de changement politique et, en Tunisie, la désillusion face l'absence de perspectives politiques et économiques", estime Ivan Martin, chercheur espagnol spécialiste des migrations. Selon une récente étude indépendante publiée à Dubaï, près de la moitié des jeunes du monde arabe envisagent de quitter leur pays (47% en Afrique du Nord), dont un tiers en lien direct avec l'impact économique de la crise sanitaire.

     

    Dans une région marquée par un des taux de chômage des jeunes les plus forts au monde, gagner sa vie reste pour cette frange de la population une grande priorité. Elle devient encore plus difficile du fait de la crise liée à la pandémie, d'après cette étude annuelle conduite par l'agence Asda'a BCW. "Chaque fois qu'il y a une crise, cela pousse les jeunes à partir", note l'anthropologue Chakib Guessous. Selon lui, le questionnement personnel pendant les mois de confinement strict, ajouté à la paupérisation avec la crise a catalysé au Maroc les pulsions de départ, surtout chez les plus diplômés, quand bien même la situation en Europe est également difficile.

    En Tunisie aussi, "parmi ceux qui partent, il y a de plus en plus de diplômés", dont beaucoup "ont un emploi précaire", dit Romdhane Ben Amor, du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES). En Algérie, où le pouvoir a hermétiquement bouclé toutes les frontières et s'efforce d'étouffer le mouvement de contestation (Hirak), "il y a une recrudescence sans précédent" des départs de jeunes qui "ne se projettent plus dans le futur de ce pays", selon Me Kouceila Zerguine, spécialiste algérien en droit de l'immigration. n septembre, plus de 1.200 clandestins ont été interceptés au large des côtes algériennes en dix jours. Et si les arrivées des migrants sur les côtes espagnoles ont globalement chuté de moitié sur les huit premiers mois de 2020, les Algériens représentent désormais les deux tiers des arrivées, devant les Marocains, selon l'agence européenne Frontex.

     

    Pendant sa visite, le ministre français veut aussi aborder la question des mineurs isolés: "je me rends au Maghreb (....) pour régler le problème, qui relève notamment des pays du Maghreb" eux-mêmes, a-t-il annoncé fin septembre. "Cela fait partie du +marketing politique+" sur l'immigration en Europe, affirme Ivan Martin. Il souligne qu'aucun pays européen n'a jamais réussi à "régler" cette question délicate assujettie à plusieurs textes protégeant les mineurs, dont la Convention internationale des droits de l'enfance.

     

    D'après le chercheur, ce "marketing" sous-tend les discours préconisant un durcissement des contrôles aux frontières extérieures, alors que les mesures en place ont déjà permis une très forte baisse des entrées irrégulières dans l'UE (-92% en 2019 par rapport au pic de 2015 et -14% sur les 8 premiers mois de 2020, comparé à la même période en 2019, selon Frontex). Pour lui, la question la plus problématique reste celle des retours, du fait de la lenteur des procédures administratives et des coûts induits, avec un effet d'accumulation lié à la paralysie des transports du fait de la pandémie. Que les migrants soient mineurs ou pas, "la seule solution serait d'agir en amont, qu'ils n'aient pas envie de partir", souligne Chakib Guessous, en écho des demandes d'aides régulièrement formulées par les pays du Maghreb pour juguler les flux clandestins.

    Capital


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  • Sophie Pétronin, libérée et critiquée

    En refusant de qualifier ses ravisseurs de jihadistes et en annonçant s'être convertie à l'islam pendant sa détention, l'otage libérée jeudi soir au Mali a suscité la polémique.

    LIEN de l'article  sur Libération :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sophie-p%C3%A9tronin-lib%C3%A9r%C3%A9e-et-critiqu%C3%A9e/ar-BB19RRZ7?ocid=msedgntp

     

    LIEN de l'article sur FDESOUCHE :

    https://www.fdesouche.com/2020/10/09/plus-de-200-djihadistes-relaches-pour-faire-liberer-sophie-petronin-une-humanitaire-francaise-de-75-ans-enlevee-au-mali-en-2016/ 

    TV5MONDE Info
     
    @TV5MONDEINFO
     
    Sophie Pétronin a également évoqué sa foi : "Pour le Mali, je vais prier et implorer la bénédiction d'Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c'est Mariam que vous avez devant vous"
     
    Et bien cette bonne femme avec son voile sur la tête me dégoute !

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  • Un imam âgé de 33 ans a été placé en détention provisoire en l’attente de son procès qui se déroulera en novembre prochain. Il est poursuivi pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » dans trois vidéos qui ont été diffusées sur le réseau social TikTok.

    Luqman Heider, un imam de 33 ans, était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate ce lundi au tribunal de Pontoise (Val-d’Oise) pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » explique Le Parisien. Le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense et a été placé en détention provisoire, en l’attente de la nouvelle audience qui se tiendra le 12 novembre prochain.

    Cet imam de Villiers-le-Bel avait été interpellé et placé en garde à vue la semaine dernière, puis déféré 48 heures plus tard. Trois vidéos diffusées sur TikTok lui sont reprochées. La première date du 9 septembre, il évoque les caricatures de Charlie Hebdo et déclare que que « les fidèles musulmans sont prêts à se sacrifier pour le prophète ».

    « Attaquer les non-musulmans, les mécréants »

    Dans la seconde vidéo qui date du lendemain, ce Pakistanais arrivé en France en 2015, explique qu’il faut « attaquer les non-musulmans, les mécréants », et « les envoyer en enfer ».

    La troisième séquence remonte au 25 septembre dernier. L’homme rend hommage à l’assaillant qui a mené l’attaque terroriste le jour même devant les anciens locaux de Charlie Hebdo« Depuis, ce brave est connu au Pakistan et dans tous les réseaux sociaux. Il est connu partout en Europe. Ce statut c’est grâce au prophète », affirme-t-il.

    « J’ai commis une erreur… C’était pour faire le buzz… », a justifié le prévenu lors de l’audience, avant de présenter ses excuses. Les enquêteurs ont découvert que le mis en cause était logé dans la mosquée Quba de Villiers-le-Bel. Les responsables de cette dernière ont exigé son départ : « Depuis le jour ou on a découvert les vidéos, il ne fait plus partie de la mosquée », a précisé l’un des responsables.

    Le prévenu exerçait à la mosquée en tant qu’imam et ne dirigeait la prière que de manière occasionnelle selon ses explications. L’homme donnait néanmoins des cours à des enfants de 6 à 11 ans le week-end.

    En situation irrégulière en France

    Luqman Heider est arrivé en France durant le mois d’octobre 2015 et a commencé à travailler à la mosquée l’année suivante. Ce dernier est en situation irrégulière sur le territoire français et a déjà fait l’objet de deux obligations de quitter le territoire (OQTF) ces dernières années, ainsi que d’une nouvelle durant sa garde à vue.

    « Le terrorisme se commet aussi par la parole en instillant le poison de la haine et du chaos à des personnes qui, poussées par ce genre de propos, seraient capables de passer à l’acte », a souligné le procureur de la République au cours de l’audience. Le trentenaire doit désormais attendre le mois de novembre pour être jugé. Il risque jusqu’à cinq ans de prison.

    ACTU 17


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  • Les médecins qui délivreront des certificats de virginité encourront une sanction d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, selon une proposition prévue dans le futur projet de loi contre les « séparatismes », a-t-on appris lundi 5 octobre auprès du ministère de l’Intérieur.

    Le gouvernement a annoncé début septembre son intention d’interdire et de pénaliser la pratique controversée du certificat de virginité, parfois réclamé avant un mariage religieux, dans le cadre du projet de loi en préparation et qui doit passer en Conseil des ministres le 9 décembre.

     

    La proposition de sanction pénale, « en l’état » dans le projet de loi, est celle « d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende », a affirmé le ministère de l’Intérieur à l’AFP, précisant qu’un nouvel article serait ajouté au code de la santé publique.

     

    Sur ce sujet, « une discussion » est en cours, pour également sanctionner « les commanditaires, les parents, le fiancé », a déclaré Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, devant plusieurs médias lundi.

    « Certificats d’allergie au chlore »

    La ministre entend aussi « interdire les certificats de complaisance qui n’ont pas de rapport avec la santé de la personne » : il s’agit notamment des « certificats dits d’allergie au chlore », qui « sont faits en général pour retirer les jeunes filles de l’activité sportive et de la piscine », selon elle.

     

    Autre mesure annoncée par la ministre : le renforcement de la lutte contre la polygamie, déjà interdite en France. « Actuellement, la législation interdit la délivrance ou le renouvellement de la plupart des titres de séjour [cartes de résident, conjoints de Français, par exemple, NDLR] aux étrangers vivant en France en état de polygamie », explique le ministère de l’Intérieur à l’AFP. « Le retrait du titre est également prévu. »

    Mais le projet de loi entend aller plus loin en généralisant ces possibilités « à tous les titres de séjour, notamment professionnels et étudiants », selon le ministère. Il prévoit en outre de « lever la protection contre l’expulsion et l’éloignement du territoire pour les étrangers polygames en France ».

    Mariages forcés

    Marlène Schiappa a aussi dit vouloir lutter contre les mariages forcés. « Il sera possible », pour un tiers, « d’alerter l’officier d’état civil lorsqu’il y a un doute qui existe sur le consentement réel au mariage d’une des parties prenantes », a-t-elle déclaré. Elle a précisé :

    « L’officier d’état civil aura l’obligation de procéder à un entretien individuel avec les deux futurs époux afin de s’assurer de leur consentement et dès lors qu’il y a un doute, le procureur sera saisi. »Loi sur les séparatismes : ce que Macron a en tête

    Actuellement la loi prévoit que l’officier d’état civil auditionne les futurs époux ensemble et s’il l’estime nécessaire, il peut également demander à s’entretenir séparément avec l’un ou l’autre des conjoints. « L’alerte pourra être donnée par une personne, elle pourra également être donnée par une association », selon la ministre.

    Enfin le projet de loi comprendra une mesure pour éviter que les femmes soient déshéritées au profit de leurs frères par exemple, via la création d’une « réserve » dans le code civil.

    L'OBS


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  • Savage x Fenty show 2020 : Rihanna, la reine de la diversité ?

     

    Rihanna est la cible de vives critiques sur les réseaux sociaux. Au centre de la controverse, la musique qui a rythmé une partie du défilé de lingerie de sa marque Savage x Fenty, qui reprend des hadiths islamiques en accéléré. Ces derniers, communication orale du prophète Mahomet, concernent la fin des temps et le jour du jugement. La chanteuse est accusée de manquer de respect aux valeurs de l’islam en diffusant ces hadith mixés au rythme d’une chanson.

    « Elle doit s’excuser »

    Diffusé sur Amazon Prime vendredi 2 octobre, le deuxième défilé annuel de lingerie Savage X Fenty a suscité la colère de milliers d’internautes.

    Ces derniers dénoncent un blasphème, l’irrespect du caractère sacré de ces hadiths et appellent la chanteuse à s’excuser : « C’est tellement bouleversant qu’une artiste qui est très appréciée pour avoir apporté de la diversité dans sa marque n’ait même pas pris la peine de se soucier d’une religion ou de leurs valeurs. Elle doit s’excuser. »

    « Un hadith est le mot/conseil que notre prophète Mahomet a prononcé et donné aux gens pour les éduquer. Il est très irrespectueux de l’utiliser dans une vidéo et encore plus dans un spectacle de lingerie. »

    « Notre religion n’est pas une esthétique »

    Ses détracteurs dénoncent également une appropriation culturelle et une interprétation esthétique de la religion musulmane : « Notre religion n’est pas une esthétique, arrêtez de l’utiliser comme telle. Ces hadiths sont saints et sacrés pour nous et c’est incroyablement douloureux d’entendre les versets du saint Coran comme une piste de danse. »

    Intitulée « Doom » et sortie il y a deux ans, la musique a été créée par une productrice londonienne nommée Coucou Chloé, également sous le feu des critiques. Cette dernière a supprimé son compte Twitter face à l’avalanche de réactions.

    Ce n’est pas la première fois cependant que Rihanna est pointée du doigt au sujet de l’islam. La chanteuse avait déjà été sous le feu des critiques lorsqu’elle avait été contrainte de quitter la mosquée Sheikh Zayed à Abu Dhabi après un shooting photo en hijab.

    L'OBS


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  • Emmanuel Macron ne les a pas pris par surprise. Dans les jours qui ont précédé son discours de vendredi, il avait longuement échangé, en compagnie de son Premier ministre et de son ministre de l'Intérieur, avec la plupart des représentants du culte musulman. La tonalité de ses propos, ces derniers la connaissaient. Et même si le terme de "séparatisme" ne fait pas l'unanimité parmi eux, ils saluent la volonté du chef de l'État de ne pas chercher à diviser les citoyens.

     

    "Il a veillé à éviter les amalgames entre islam et islamisme, c'est assez différent de ce que nous avons pu entendre jusque-là", note Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon. Son homologue de la Grande Mosquée de Paris l'a même trouvé "excellent". "La dynamique insufflée par le Président doit être relayée à tous les niveaux de la société, avertit Chems-Eddine Hafiz, tout en prenant les plus grandes précautions pour rejeter les amalgames entre d'une part l'écrasante majorité des musulmans qui sont désireux de vivre de manière apaisée leur pratique religieuse et d'autre part ceux qui utilisent les préceptes coraniques à des fins politiques." Kamel Kabtane prévient : "Cette loi ne doit pas discriminer encore plus les musulmans, mais les aider à sortir de l'isolement. Qui les a séparés du reste de la population? Les politiques publiques, qui les ont ghettoïsés."

    Des formations spécifiques pour les imams

    Sur le fond, même s'ils partagent l'ambition du gouvernement de mieux former les imams et de cesser d'en faire venir de l'étranger d'ici quatre ans, tous pointent la difficulté d'y parvenir. "Il y a 2.500 mosquées en France et c'est compliqué d'en trouver, les imams détachés étaient notre soupape de sécurité, relève Ibrahim Alci, vice-président du Conseil français du culte musulman. Il va donc falloir trouver de nouveaux moyens." À Lyon, le recteur mettra en place dès la semaine prochaine une formation spécifique avec l'aide des quatre universités de la ville.

    D'autres sont logiquement moins allants, comme l'ancien directeur du Collectif contre l'islamophobie en France, Marwan Muhammad, réputé proche des Frères musulmans. "On avait un président qui ne voulait pas en faire un sujet de débat et qui au bout de trois ans promet, comme tous ses prédécesseurs, un nouveau texte afin de récupérer des voix à la droite." Avec sa plateforme L.E.S Musulmans, Muhammad entend proposer un plan d'action aux associations et aux mosquées pour les épauler dans la mise en conformité de leurs statuts et de leur comptabilité avec les futures nouvelles règles.

    Le JDD.fr


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  • Le suspect a été interpellé sans difficulté par les policiers du RAID. Il a été placé en garde à vue et transporté à l’hôpital. 

    Les menaces proférées par un homme ce samedi après-midi à Sète (Hérault) ont été prises au sérieux par les forces de l’ordre qui ont mis en place un important dispositif vers 15h30.

    Le suspect qui habite un immeuble du boulevard de Verdun aurait hurlé « Allah Akbar » sur son balcon, affirmant qu’il allait faire sauter le bâtiment et qu’il était en possession d’armes selon France Bleu et France 3. La femme du forcené est parvenue à quitter le logement après une dispute et s’est réfugiée dans une pharmacie. Elle a alors alerté la police expliquant qu’elle avait été victime de violences conjugales.

    Interpellé dans le domicile

    Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur place et ont fait évacuer l’immeuble par précaution. Les policiers du RAID ont été sollicités et sont entrés en contact avec le forcené. Ces derniers ont pénétré dans le logement vers 17 heures et ont interpellé le mis en cause âgé d’une quarantaine d’années. Ce dernier s’était injecté de la méthadone et du lexomil.

    Il a été placé en garde à vue puis transporté à l’hôpital. Ses motivations restent encore à déterminer. Son épouse a été auditionnée par les policiers et n’a pas souhaité déposer plainte. Une enquête a été ouverte.

    ACTU 17

    Encore un que l'islam a rendu fou !


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  • Cet imam pakistanais officiait depuis 2016

    Le parquet de Pontoise a engagé samedi des poursuites pour « apologie du terrorisme par voie de vidéos » contre un imam pakistanais de Villiers-le-Bel à l’issue de deux jours de garde à vue, a-t-il indiqué à l’AFP. Cet imam, né en 1987 et officiant dans une mosquée du quartier des Carreaux depuis 2016, avait été arrêté jeudi et placé en garde à vue, a précisé une source policière, confirmant une information de M6.

     

    Il avait été interpellé dans le cadre d’une enquête ouverte pour « apologie du terrorisme avec l’utilisation d’un réseau de télécommunications », a indiqué le parquet de Pontoise, sans donner plus de précisions sur les faits reprochés à l’imam. A l’issue de sa garde à vue, cet imam a été déféré samedi au parquet de Pontoise en « vue d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) », un mécanisme de plaider-coupable offrant une alternative à un procès.

    20 Minutes


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  • CNews : Le département du Gers porte plainte à son tour après les propos de Zemmour sur les mineurs isolés

    Le conseil départemental du Gers se dit honoré d’accueillir les mineurs migrants et porte plainte à son tour contre le polémiste Eric Zemmour

    Une plainte de plus contre Eric ZemmourLe conseil départemental du Gers, par la voix de son président Philippe Martin (PS), annonce ce vendredi entamer une procédure contre le polémiste de CNews après les propos qu’il a tenu à l’antenne sur les mineurs isolés.

     

    Mercredi soir, le journaliste essayiste a qualifié « tous » les mineurs migrants de « voleurs », « assassins » et « violeurs ». Ces assertions font bondir dans les conseils départementaux, en charge de l’aide à l’enfance. Déjà jeudi, le président de celui de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet (PS), a choisi de déposer plainte.

    Honorés de les accueillir et de les protéger !

    « Nous ferons de même et nous déposerons à notre tour plainte contre Eric Zemmour pour son discours de haine, sur CNews, à l’encontre de migrants mineurs que nous nous honorons d’accueillir, de protéger et de former dans le Gers », écrit Philippe Martin sur Twitter.

    20 Minutes

    On s'occupe davantage des enfants migrants que des enfants français de souche !

    VIVE ZEMMOUR !


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  • Macron : loi sur le séparatisme, "l'islam radical s'est substitué au recul des services publics"

    France 24 : Le projet de loi sur les séparatismes est présenté officiellement par Emmanuel Macron aux Mureaux, dans les Yvelines. L'exécutif souhaite s'attaquer à l'islamisme radical sans tomber dans la "naïveté" ni "l'amalgame".

     

    Et bien manu, on va voir le résultat de ce que tu racontes dans ton discours !

     

    LIEN du long article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/ce-qu-il-faut-retenir-du-discours-d-emmanuel-macron-sur-les-s%C3%A9paratismes/ar-BB19Dkqk?ocid=msedgntp


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  • Le père de l’assaillant qui a grièvement blessé deux employés de Premières Lignes vendredi à Paris (XIe) avec une feuille de boucher, a expliqué que son fils avait fait du « bon travail ».

    Le père de Zaheer Hassan Mehmood, le terroriste de Paris qui a attaqué deux personnes en pleine rue ce vendredi 25 septembre, s’est réjoui de l’acte de son fils. L’homme, qui est un fermier et qui habite au Pakistan, dans la province de Mandi Bahauddin, a été interviewé par Naya Pakistan (un média pakistanais, ndlr). Il a estimé que son fils avait « fait du bon travail » et qu’il était particulièrement « heureux » de l’attaque.

    Il a également appelé les autorités pakistanaises à rapatrier son fils. « Je demande au gouvernement pakistanais de ramener mon fils à la maison, a-t-il déclaré. Il a servi l’Islam et nous sommes un pays musulman », a-t-il jugé. « Mon fils a un cœur de lion », a insisté le père de famille.

     

    Ce dernier a aussi expliqué que son fils priait régulièrement, et qu’il était un disciple de Muhammad Ilyas Qadri, le fondateur de l’organisation Dawat-e-Islami, qui a construit plusieurs écoles coraniques au Pakistan et dans d’autres pays.

    Mis en examen et écroué

    Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard, a annoncé lors d’une conférence de presse ce mardi que l’assaillant avait été mis en examen pour « tentative d’assassinats » terroristes et « association de malfaiteurs terroriste » et qu’il était en fait âgé de 25 ans et non de 18 ans. Le mis en cause a été placé en détention provisoire.

     

    Face aux enquêteurs, Zaheer Hassan Mehmood a reconnu les faits. Le terroriste avait fait des repérages les 18, 22 et 24 septembre. « Son projet initial était de pénétrer dans les locaux du journal, si nécessaire à l’aide du marteau, avant de les incendier », en faisant usage de son liquide inflammable a expliqué Jean-François Ricard. Il aurait finalement décidé de passer à l’acte immédiatement et d’une autre façon donc, en voyant les deux victimes dans la rue.

    ACTU 17


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  • 29 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors d’une opération de police qui s’est déroulée simultanément dans 26 départements ce mardi

    Le parquet national antiterroriste (PNAT) annonce ce mardi après-midi que 29 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors d’une opération de police visant un système de cyberfinancement du terrorisme, qui aurait profité à des membres d’Al-Qaïda et du groupe État islamique (EI) en Syrie.

    Le coup de filet a conduit à « 55 perquisitions dans 26 départements différents et au placement en garde à vue de 29 personnes, âgées de 22 à 66 ans, qui sont suspectées pour la plupart d’avoir injecté des fonds dans le réseau au bénéfice de proches se trouvant en Syrie, et pour deux d’entre eux, d’avoir joué le rôle de chevilles ouvrières », détaille le PNAT dans son communiqué. 

    L’opération de police « s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 24 janvier 2020 pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste criminelle, suite à la détection par Tracfin d’un circuit sophistiqué de transferts de fonds à des djihadistes français encore présents en Syrie », précise-t-on.

    Ce réseau est « actif depuis l’année 2019 et repose principalement sur l’achat, en France, de coupons de cryptomonnaie dont les références ont été transmises par messagerie sécurisée à des djihadistes présents en Syrie, puis crédités sur des plateformes de bitcoins »détaille le PNAT.

    Deux djihadistes français identifiés

    Par ailleurs, « deux djihadistes français » à l’origine de ce réseau ont été identifiés, « Mesut S. et de Walid F., tous deux âgés de 25 ans ». « Ayant rejoint ensemble la Syrie en 2013, ils sont suspectés d’être des membres du groupe terroriste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS) affilié à Al-Qaïda et sont visés par un mandat d’arrêt suite à une première condamnation à une peine de 10 ans d’emprisonnement, prononcée le 10 avril 2016, en leur absence, par le tribunal correctionnel de Paris », explique le parquet nationale antiterroriste.

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  • Attaque à Paris : l’assaillant a menti sur son âge et voulait aussi incendier les anciens locaux de Charlie Hebdo

    La garde à vue de l’assaillant a pris fin ce mardi midi. Ce dernier va être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour « tentative d’assassinats » terroristes et « association de malfaiteurs terroriste ». Le terroriste est âgé de 25 ans, et non de 18 ans comme il l’affirmait au départ.

    On en sait désormais plus sur l’homme qui a très violemment attaqué deux employés de l’agence Premières Lignes ce vendredi 25 septembre, devant les anciens locaux de la rédaction de Charlie Hebdo, rue Nicolas Appert à Paris (XIe). Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard a donné de plus amples informations au sujet de cette enquête, lors d’une conférence de presse en début d’après-midi ce mardi. Le terroriste a agi seul et regardait régulièrement des vidéos d’un parti politique pakistanais islamiste radical.

    Sur les faits, l’assaillant est passé à 11h33 devant l’ancien siège du journal satirique. Il portait des chaussures rouges, un survêtement gris et un sac à dos. Un homme de 32 ans et une femme de 28 ans, employés de l’agence Premières Lignes, se trouvaient là et fumaient une cigarette sous la fresque rendant hommage aux victimes des attentats de janvier 2015.

    L’une des victimes est toujours dans un état grave

    Quelques secondes plus tard, l’assaillant est revenu en arrière et a porté de nombreux violents coups avec un hachoir (une feuille de boucher plus précisément, ndlr), notamment à la tête, aux deux victimes. L’attaque a duré environ 15 secondes et a été filmée par des vidéosurveillances. La jeune femme souffre de fractures et de plusieurs plaies. Elle s’est vu attribuer 10 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). La seconde victime souffre de son côté de plusieurs fractures au niveau du crâne. L’homme est toujours hospitalisé dans un état grave, « avec une ITT d’au moins trois mois », a mentionné le procureur.

    L’assaillant a ensuite pris la fuite par le métro Richard Lenoir à 11h40. Il a été poursuivi par un homme, Youssef, âgé de 33 ans, qui a tenté de l’arrêter « avec un grand courage » a souligné Jean-François Ricard. Le trentenaire a d’abord été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête et pour réaliser des vérifications, avant d’être remis en liberté.

    Deux bouteilles de white-spirit

    L’auteur de l’attaque a quant à lui été interpellé place de la Bastille par des policiers en civil. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert un couteau à cran d’arrêt et un briquet. Sur les lieux de l’attaque, les policiers ont aussi saisi la feuille de boucher que l’assaillant avait utilisé et abandonné, et qui était restée par terre. Le terroriste avait également abandonné son sac à dos dans lequel se trouvaient deux bouteilles de white-spirit, un marteau et un billet de train Paris-Annecy datant du 3 septembre au nom de Hassan Ali.

    Durant sa garde à vue, l’assaillant s’est dit « en colère » et a reconnu les faits. Il a déclaré qu’il ne savait pas que Charlie Hebdo avait changé d’adresse. Le terroriste avait fait des repérages les 18, 22 et 24 septembre. « Son projet initial était de pénétrer dans les locaux du journal, si nécessaire à l’aide du marteau, avant de les incendier », en faisant usage de son liquide inflammable a expliqué Jean-François Ricard. Il aurait finalement décidé de passer à l’acte immédiatement et d’une autre façon donc, en voyant les deux victimes dans la rue.

    Au cours des perquisitions à Pantin (Seine-Saint-Denis), un second hachoir ainsi que le téléphone portable de l’assaillant ont été saisis dans son logement. Ses colocataires ont indiqué que le mis en cause regardait « abondamment » des vidéos du Tehreek-i-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique pakistanais islamiste radical fondé en août 2015 par Khadim Hussain Rizvi. L’homme avait notamment regardé ce mois-ci des images de manifestations au Pakistan, hostiles à la republication des caricatures de Mahomet, par Charlie Hebdo.

    « Moi, aujourd’hui le 25 septembre, je vais aller me révolter »

    D’autre part, le terroriste s’est mis en scène dans une vidéo de trois minutes, qui a été diffusée sur les réseaux sociaux. Il évoque notamment l’attaque à venir, parfois au bord des larmes, parfois en chantant. « Ici, en France, ils font des caricatures sur notre pur et grand bien-aimé prophète. Moi, aujourd’hui le 25 septembre, je vais aller me révolter », déclare-t-il. Néanmoins, il « ne fait allégeance à aucun groupe terroriste en particulier ».

    Durant cette séquence, il se présente comme étant Zaheer Hassan Mehmood. Il s’agit de sa véritable identité. Un passeport à son nom a été retrouvé en photo dans son téléphone portable. Il affirmait initialement s’appeler Hassan Ali et être né en 2002 au Pakistan. Une fausse identité qui lui a servi à se faire passer pour un mineur isolé, afin de bénéficier de l’aide sociale à l’enfance. Né le 25 janvier 1995, il est en fait âgé de 25 ans.

    En outre, l’homme est inconnu des services de renseignement. Il est arrivé en France après être passé par l’Iran, la Turquie et l’Italie. L’assaillant a été déféré ce mardi en vue de sa mise en examen pour «tentative d’assassinats» terroristes et «association de malfaiteurs terroriste».

    ACTU 17

    Donc, la France versait de l'argent à cet islamiste ! Et cela ne doit pas être le seul !

    Pauvre France !

    Quand va t-on mettre tous ces gens dehors ?


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  • L'émir du Koweït est mort à l'âge de 91 ans

    L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, est mort mardi à 91 ans, a annoncé le palais royal de ce riche pays pétrolier du Golfe.

    « C'est avec une grande tristesse et un grand chagrin que nous pleurons [?] la mort de cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, émir du Koweït », a déclaré cheikh Ali Jarrah al-Sabah, ministre chargé des Affaires royales, dans un enregistrement diffusé à la télévision. La télévision au Koweït avait interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran avant l'annonce officielle.

    Un traitement médical suivi aux États-Unis

    Après son hospitalisation au Koweït le 18 juillet, le chef de l'État, arrivé au pouvoir en 2006, avait transféré « temporairement » une partie de ses pouvoirs au prince héritier, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah. Ce dernier, son demi-frère âgé de 83 ans, devrait lui succéder. Cheikh Sabah s'était ensuite rendu aux États-Unis fin juillet pour poursuivre un traitement médical, selon les autorités, qui n'avaient donné aucun détail sur la nature de sa maladie.

     

    Il n'était pas clair dans l'immédiat si l'émir était toujours aux États-Unis au moment de sa mort ou s'il était revenu dans son pays.

    Il avait subi une ablation de l'appendice en 2002 et s'était fait poser un stimulateur cardiaque en février 2000. En 2007, il avait été opéré des voies urinaires aux États-Unis. En septembre 2019, cheikh Sabah avait passé des examens médicaux après son arrivée aux États-Unis, entraînant le report, puis l'annulation de sa rencontre avec le président américain Donald Trump.

    Cheikh Sabah était considéré comme l'architecte de la politique étrangère du Koweït moderne en étant à la fois un grand allié des États-Unis et de l'Arabie saoudite tout en entretenant de bonnes relations avec le rival de ces derniers, l'Iran.

    Son hospitalisation en juillet avait précédé celle du roi Salmane d'Arabie saoudite, 84 ans, qui avait quitté l'hôpital, après y avoir passé 10 jours et subi une ablation de la vésicule biliaire.

    Le souverain a occupé plusieurs postes importants au sein du gouvernement et avait été nommé prince héritier en 2006, après un consensus de la famille dirigeante qui l'a choisi pour occuper ce poste, en raison de sa popularité au sein de la famille. 

    Un médiateur influent

    Après la mort en janvier du sultan Qabous d'Oman, c'est donc un autre médiateur influent qui disparaît dans une région marquée par des tensions avec l'Iran et la dispute qui a éclaté en 2017 entre le Qatar d'une part et l'Arabie saoudite et ses alliés d'autre part. Dans ce dossier, cheikh Sabah a adopté une posture de médiation en appelant à une désescalade dans le Golfe.

    Sa mort « aura un impact profond, à la fois en raison de son rôle en tant que diplomate et médiateur régional, mais aussi comme figure unificatrice dans son pays », affirme Kristin Diwan, de l'Arab Gulf States Institute, basé à Washington. « Les Koweïtiens ont apprécié sa capacité à garder l'émirat en dehors des conflits et rivalités régionaux », ajoute l'experte.

    Stabilité et normalisation

    Son règne a toutefois été marqué par des turbulences politiques, des manifestations et des arrestations d'opposants, mais aussi la chute des prix du pétrole, dont le pays dépend. Considéré comme un libéral, notamment sur les réformes économiques et sociales qu'il a menées et les droits des femmes, il a toutefois écarté la légalisation des partis politiques.

    La politique de son successeur ne devrait pas s'éloigner trop de celle de cheikh Sabah, alors même que deux de ses voisins, les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont décidé de normaliser leur relation avec Israël. La normalisation reste très impopulaire au sein de la société koweïtienne, qui soutient largement le consensus qui prévalait jusqu'alors et faisait du règlement du conflit israélo-palestinien la condition à toute normalisation avec les pays arabes.

    « La priorité des dirigeants sera d'abord la stabilité interne puis celle de leurs politiques régionales », affirme Kristin Diwan, soulignant que les élections législatives doivent avoir lieu d'ici deux mois et qu'aucun signe n'a été donné sur un changement dans la posture du Koweït sur la normalisation.

    Nommé prince héritier en 2006, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah a occupé plusieurs postes importants au sein du gouvernement. Cinquième fils du cheikh Ahmed al-Jaber al-Sabah, qui a dirigé le Koweït de 1921 jusqu'à sa mort en 1950, cheikh Nawaf était ministre de la Défense en 1990, au moment de l'invasion de l'émirat par les troupes irakiennes de Saddam Hussein.

    LE POINT


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  • Nasser etait contre le voile !!!


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  • L’assaillant présumé qui a blessé deux personnes à l’arme blanche ce vendredi matin à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris (XIe) « reconnait » et « assume son acte » en garde à vue.

    Ali H., le suspect principal de l’attaque sanglante commise à Paris ce vendredi matin, qui affirme être âgé de 18 ans et originaire du Pakistan« reconnaît » et « assume son acte » en garde à vue. Il « assume son acte qu’il situe dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supportée », indique une source proche de l’enquête citée par Le Figaro.

    « Il affirme qu’il pensait être chez Charlie et que les gens qu’il attaquait étaient du journal satirique. Il dit avoir fait des repérages », selon une autre source citée par Le Parisien. Les locaux de Charlie Hebdo se trouvent ailleurs dans Paris, dans un lieu gardé secret et très sécurisé. L’homme a également affirmé avoir ciblé deux personnes dans la rue Nicolas Appert (XIe). Il n’a néanmoins pas fait état d’une allégeance au groupe terroriste Al-Qaïda, qui avait menacé Charlie Hebdo il y a une quinzaine de jours, après la republication des caricatures du prophète Mahomet.

     

    Par ailleurs, les vidéosurveillances montrent que l’assaillant présumé est passé plusieurs fois devant les anciens locaux de Charlie Hebdo vendredi matin, avant son passage à l’acte.

    L’auteur présumé de l’attaque, Ali H., a été interpellé environ 45 minutes après les faits alors qu’il se trouvait au pied des marches de l’Opéra Bastille. Il avait de nombreuses tâches de sang sur le visage et sur ses vêtements. Le mis en cause avait reconnu les faits avant même le début de ses auditions en garde à vue. L’arme qu’il a utilisée, une feuille de boucher (un hachoir), a été retrouvée sur le lieu des faits.

     

    Deux employés de l’agence de production « Premières Lignes », qui était précédemment voisine de la rédaction de Charlie Hebdo, ont été grièvement blessées lors de l’attaque. Leurs jours ne sont plus en danger.

    Sept autres suspects interpellés, l’un a été remis en liberté

    Dans cette enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT) et menée par la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), sept autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Un premier suspect d’origine algérienne avait été interpellé au même moment que l’assaillant présumé. L’homme avait été aperçu à côté du mis en cause lors de sa fuite. Les premières investigations ont montré qu’il avait en fait tenté de l’arrêter et qu’il avait été menacé. Le suspect a été remis en liberté dans la nuit de vendredi à samedi.

    Cinq autres suspects ont été interpellés à Pantin (Seine-Saint-Denis) ce vendredi soir. Ces derniers vivaient avec le mis en cause principal. Un sixième homme a été arrêté à Cergy (Val-d’Oise). Il avait habité avec Ali H., dans un hôtel social. Les six individus sont toujours en garde à vue ce samedi.

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