• PROVOCATION !


    Un immense bravo à l’orchestre qui sort de scène...
    L'Orchestre National néerlandais, s'apprêtant à jouer une œuvre de Gustave Mahler devant la reine Béatrix des Pays-Bas, quitte la scène!
    Le chef d'orchestre, qui se trouve être musulman, s'octroie le droit de donner à la Reine et au public une conférence sur la «beauté» de l’islam et leur donne l'ordre à peine déguisé de se convertir.
    Au moment où il dit "Croyez en Allah et à sa toute-puissance" à la Reine, Les membres de l'Orchestre en scène effectuent un débrayage immédiat !
    Ces images méritent de faire le tour du monde.
    Formidable comportement de cet orchestre des Pays-Bas, qui, sous les yeux de sa souveraine, refuse de subir plus longtemps l’insulte
    orgueilleuse, arrogante et surtout totalement inadmissible d’un activiste islamiste.
    Politesse des Rois, qui ne bronchent pas mais n’en pensent pas moins.
    Cette scène est extraordinaire
    Aucune chaîne TV ne vous a montré cet événement.


    C'est arrivé en Europe : voir la vidéo...


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  • Deux femmes juges travaillant pour la Cour suprême afghane ont été tuées par balles à Kaboul dimanche, derniers en date d'une série d'assassinats ciblés qui touchent depuis quelques mois des figures de la société civile. « Malheureusement, nous avons perdu deux femmes juges dans l'attaque d'aujourd'hui. Leur chauffeur est blessé », a déclaré à l'AFP Ahmad Fahim Qaweem, porte-parole de l'institution.

    Le meurtre n'a pas été revendiqué pour l'instant, mais le président afghan Ashraf Ghani et le chargé d'affaires américain à Kaboul Ross Wilson ont accusé les talibans. Les deux femmes se rendaient sur leur lieu de travail dans leur véhicule quand elles ont été attaquées par des hommes armés, a précisé M. Qaweem. Plus de 200 femmes juges travaillent pour la Cour suprême, a-t-il ajouté.

    La Cour suprême avait déjà été la cible d'une attaque en février 2017 lors d'un attentat suicide visant une foule d'employés qui avait fait au moins 20 morts et 41 blessés. M. Ghani a imputé l'attaque aux talibans, les accusant de mener « une guerre illégitime ». « Le gouvernement souhaite encore réitérer aux talibans que la violence, la terreur, la brutalité et les crimes […] vont seulement prolonger la guerre », a-t-il déclaré dans un communiqué.

    « Massacre systématique »

    Ross Wilson, le chargé d'affaires américain à Kaboul, à lui aussi condamné l'attaque. « Les talibans doivent comprendre que ce type d'actions, dont ils sont responsables, scandalisent le monde et doivent cesser pour que la paix arrive en Afghanistan », a-t-il écrit sur Twitter. L'ambassadrice britannique en Afghanistan Alison Blake a quant à elle critiqué sur le réseau social une « attaque ciblée révoltante », appelant à « une enquête immédiate ».

    La cheffe de la Commission indépendante des droits humains en Afghanistan, Shaharzad Akbar, a qualifié ces assassinats ciblés contre des civils « de massacre systématique ». « L'Afghanistan est en train de perdre un de ses gains les plus importants, ses cadres professionnels et éduqués dans ce qui ressemble à un massacre systématique, et le monde semble se contenter d'observer. Cela doit cesser », a-t-elle déploré sur Twitter.

    Le pays a été le théâtre ces dernières semaines d'une série d'assassinats ciblés de personnalités, dont des membres des médias, hommes politiques et défenseurs des droits humains. De nombreux journalistes et activistes, inquiets pour leur sécurité, ont fui le pays. Les membres des forces de sécurité sont également souvent visés. Samedi, deux policiers ont été tués à Kaboul par l'explosion à leur passage d'une mine placée en bord de route.

    Les assassinats ciblés sont rarement revendiqués, mais les autorités afghanes les ont imputés aux talibans, même si l'organisation Etat islamique en a revendiqué certains. L'armée américaine a imputé aux talibans pour la première fois la semaine dernière la responsabilité d'attaques ciblées.

    Difficiles négociations avec les talibans

    « La campagne talibane d'attaques et de meurtres non revendiqués ciblant des responsables gouvernementaux, des leaders de la société civile et des journalistes doit […] cesser pour que la paix puisse prévaloir », a écrit sur Twitter le porte-parole des forces américaines en Afghanistan, le colonel Sonny Leggett. Les talibans, eux, nient souvent être impliqués.

    Le double assassinat de dimanche intervient deux jours après l'annonce par Washington d'une récente réduction des forces américaines en Afghanistan à 2 500 hommes, chiffre le plus bas depuis les attentats du 11-Septembre. Les talibans se sont réjouis de cette annonce, qu'ils ont qualifiée dimanche d'« avancée positive ». En février dernier, l'administration du président Donald Trump a signé un accord avec les talibans qui entérine un retrait complet des troupes américaines d'ici mai-2021 en échange de garanties sécuritaires.

    Depuis, les insurgés attaquent les forces afghanes quasi quotidiennement dans les campagnes. En 2020, ils ont perpétré plus de 18 000 attaques, a affirmé la semaine dernière le chef des renseignements afghans, Ahmad Zia Siraj. La violence n'a fait qu'augmenter à travers le pays ces derniers mois, malgré les négociations de paix en cours à Doha, au Qatar, entre le gouvernement afghan et les talibans.

    Ces pourparlers, débutés en septembre, avancent très lentement, et les deux camps tentent à présent de s'accorder sur l'agenda des discussions.

    Le Parisien


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  • Un texte pour encadrer la pratique de l'islam en France. Les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont annoncé samedi avoir trouvé un accord sur une « charte des principes » de l'islam de France.

    Arraché de haute lutte, ce texte de sept à huit pages réaffirme notamment « le principe de l'égalité hommes-femmes », la « compatibilité » de la foi musulmane avec la République et insiste aussi sur « le rejet de l'instrumentalisation de l'islam à des fins politiques » et la « non-ingérence » des Etats étrangers, a détaillé le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, dans un communiqué.

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à qui les trois dirigeants du CFCM ont présenté cette charte samedi à Beauvau, a salué « une avancée très significative » et la marque d'un engagement contre « l'islam politique », selon des déclarations transmises à l'AFP.

    Vers un Conseil national des imams

    Ce texte, qui scelle également « le rejet de certaines pratiques coutumières prétendument musulmanes », doit être validé, peut-être dès dimanche, par l'ensemble des fédérations du CFCM avant d'être présenté au président Emmanuel Macron. Cette étape permettra de lancer la prochaine mise en place d'un Conseil national des imams (CNI), qui sera chargé de « labelliser » les imams exerçant en France et pourra leur retirer leur agrément notamment en cas de manquement à la charte.

    Cette réaffirmation formelle des principes républicains avait été demandée aux dirigeants du CFCM mi-novembre par le président de la République dans la foulée de son offensive contre le « séparatisme » et l'islam radical. La pression sur les instances musulmanes s'était renforcée avec l'attentat contre Samuel Paty mi-octobre et dans la basilique de Nice quinze jours plus tard. Elle a, depuis, été formalisée dans un projet de loi bientôt soumis au Parlement.

    Mais cette initiative avait provoqué une grave crise au sein de l'instance représentative des musulmans, souvent critiquée pour son manque de représentativité. Fin décembre, le recteur de la grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, avait claqué la porte des discussions sur la charte et le futur CNI en pointant du doigt l'influence d'une « composante islamiste » au sein du CFCM.

    Une charte source de divisions

    Des « membres de la mouvance islamiste » au sein du CFCM ont fait croire « que cette charte avait pour ambition de toucher à la dignité des fidèles musulmans », avait accusé Chems-Eddine Hafiz. Le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, avait alors déploré une décision « unilatérale et inexpliquée ».

    Selon une source proche du dossier, des divisions existaient entre les neuf fédérations du CFCM notamment sur les questions de l'apostasie ou de l'islam politique. « Il y a une prise de conscience que cette situation de division ne permettrait pas au culte musulman de s'affirmer. Cette image d'une institution divisée était préjudiciable au culte musulman et à l'ensemble des musulmans », a déclaré Mohammed Moussaoui. « Cette prise de conscience a permis de surmonter ces divergences qui ont pu exister », a-t-il ajouté.

     

    « Ce qui était important c'était qu'on s'assoit et qu'on se parle tranquillement », a ajouté Ibrahim Alci, un autre vice-président du CFCM. Selon ce responsable, qui participait lui aussi à la réunion samedi à Beauvau, l'adoption de la charte par l'ensemble des fédérations du CFCM ne devrait pas poser de problèmes. « Il faut englober tout le monde et dire clairement que l'islam n'est pas incompatible avec la République, loin de là », a ajouté Ibrahim Alci.

    Le Parisien


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  • Séparatisme : Neuf mosquées ou salles de prières fermées ces dernières semaines

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi que neuf mosquées et salles de prières avaient été fermées ces dernières semaines en France.

    La lutte contre le séparatisme menée par le gouvernement s’intensifie. Neuf salles de prières ou mosquées ont été fermées au cours des dernières semaines en France, dont huit pour des raisons administratives. « Parmi les 18 lieux qui étaient particulièrement surveillés à ma demande, 9 ont pu être fermés », a indiqué Gérald Darmanin au Figaro.

    « Conformément aux instructions du Président de la République et du Premier ministre, nous menons une action déterminée contre le séparatisme islamiste », ajoute-t-il sur Twitter.

    Trois des lieux fermés se trouvent en Seine-Saint-Denis, où les autorités avaient déjà ordonné la fermeture de la mosquée de Pantin et celle du Pré-Saint-Gervais, accusées d’avoir relayé des messages visant le professeur Samuel Paty, tué dans l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Les autres sont situées à Montmagny, Goussainville (Val-d’Oise), Thiers (Puy-de-Dôme) et Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) notamment.

    D’autres mosquées, à Lunel (Hérault) et à Marseille, ont également fait l’objet de « procédures judiciaires » et de « contrôles fiscaux » a précisé l’entourage du ministre. 89 mosquées sont actuellement placées dans le collimateur de l’État, soit 13 de plus qu’en décembre dernier selon Le Figaro.

     

    ACTU 17


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  • Cinq femmes sont mortes et des enfants ont été blessés dans l'explosion d'un obus tiré sur une salle de mariage à Hodeida, dans un regain de violence au Yémen, quelques jours après une attaque spectaculaire contre le gouvernement nouvellement formé.

    Le projectile a touché la salle de fêtes tard vendredi soir dans la ville portuaire de Hodeida, située dans le sud-ouest du Yémen en guerre, sur la mer Rouge, ont indiqué samedi un responsable du gouvernement et des témoins.

    L'attaque illustre une situation volatile qui prévaut dans cette ville où une trêve négociée par l'ONU est globalement respectée depuis 2018 par les rebelles Houthis et les forces progouvernementales. La ville est contrôlée par les Houthis mais les pro-pouvoir sont présents à la sortie sud de Hodeida.

    La salle de fêtes touchée est proche de l'aéroport de Hodeida, situé à la sortie sud, sur la ligne de front entre les camps rivaux qui se sont mutuellement accusés de l'attaque, ont rapporté des témoins.

    Cinq femmes ont péri et sept personnes dont des enfants ont été blessées, d'après la même source.

    "L'explosion s'est produite à l'entrée du complexe comprenant plusieurs salles de mariage", dans une zone contrôlée par les Houthis, a raconté à l'AFP un témoin, ajoutant que la foule assistait au mariage d'un des partisans des rebelles.

    Hodeida, principal point d'entrée de l'aide humanitaire

    "Nous condamnons ce crime odieux commis par les Houthis qui ont pris pour cible une salle des fêtes", a déclaré à l'AFP le général Sadek Douid, représentant du gouvernement à la commission mixte pour maintenir la trêve à Hodeida.

    Paris Match


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  • Christian Malard s'entretient avec Reza Pahlavi, fils de l'ancien Shah d'Iran, au sujet de son combat pour renverser le régime de Téhéran.

    Ils parlent même de Macron et le hezzbollaz !

     


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  • Un commentaire . C'est ce que l'on appelle le fameux "vivre ensemble" par la religion d'amour, de tolérance et de paix. par Albert Xaixo

     

    Un jeune homme âgé de 20 ans de confession musulmane est tombé dans un guet-apens et a été frappé par plusieurs individus. Il venait de recevoir des insultes et des menaces après avoir diffusé une photo de son repas de Noël sur Snapchat.

    Violemment frappé car il est fils de policier et qu’il fête Noël en étant de confession musulmane. Voilà ce qui est arrivé ce vendredi à Belfort à un jeune homme de 20 ans que nous appellerons Karim. Ce dernier était à table vers 15 heures et a décidé de partager une photo de son repas de Noël sur Snapchat raconte L’Alsace. Des huitres et des crevettes étaient visibles.

    C’est alors qu’il a reçu un message de l’un de ses contacts sur le réseau social. L’homme lui a dit qu’il était choqué de le voir fêter Noël, puisqu’il est musulman. Il est allé beaucoup plus loin dans ses propos et l’a insulté : « Sale fils de blancs, fils de serpent, fils de policiers ». Karim a ensuite reçu des menaces le visant lui et ses parents. « Je vais te montrer ce qu’est un vrai rebeu » (arabe en verlan, ndlr) a ajouté cet homme.

    Passé à tabac par cinq individus

    Stupéfait par ces propos, Karim a convenu d’un rendez-vous à Belfort avec son interlocuteur, qu’il connaissait de l’école et de son club de football, afin de s’expliquer avec lui. Une fois sur place, il a rapidement compris qu’il était tombé dans un guet-apens. L’homme qu’il venait voir se trouvait avec quatre autres individus. Mis au sol et roué de coups, Karim a été abandonné le visage en sang.

    Il a déposé plainte peu après. Une enquête a été ouverte et l’auteur des messages a été interpellé et placé en garde à vue. « Ce n’est pas musulman de fêter Noël » aurait-il déclaré lors de son audition. Deux autres suspects ont été identifiés par les enquêteurs, ils auraient participé à cette violente agression.

    « Cette affaire ne doit pas rester sans suite »

    La mère du jeune homme agressé, qui est officier de police judiciaire (OPJ), a exprimé sa colère auprès de nos confrères : « Il est tombé dans un guet-apens. On lui fait payer ses origines mais surtout le fait d’être le fils d’un couple de policiers. Ce sont des comportements sectaires et racistes, c’est inacceptable au XXIe siècle »« Cette affaire ne doit pas rester sans suite », a-t-elle réclamé.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réagi concernant cette affaire dans un tweet ce samedi soir. « À Belfort, un jeune homme agressé parce qu’il aurait fêté Noël et ne serait pas un «bon arabe». Circonstance «aggravante» : être fils de policiers », a-t-il écrit. « La justice a ouvert une enquête. Pas de place pour le séparatisme dans notre pays, pas de place pour le racisme d’où qu’il vienne ».

    « Colère et écœurement face à la haine anti-flics et cet intégrisme religieux infect », s’est indigné le secrétaire régional Grand Est du syndicat Alliance Police Nationale, Michel Corriaux, sur Twitter. « La réponse pénale doit être ferme et sans concession. Bon rétablissement pour la victime et soutien sans faille pour nos collègues ».

    ACTU 17

    Mais les familles musulmanes acceptent bien la prime de Noël !


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  • Décorations de Noël en vente à Riyad, le signe d’une évolution

    Des sapins et décorations de Noël sont affichés dans ce magasin de cadeaux à Riyad. Fayez Nureldine/AFP

    Des sapins et des décorations de Noël sont en vente dans une boutique de cadeaux de Riyad, en Arabie saoudite, signe d’une évolution dans un pays ultraconservateur qui interdit encore toute pratique religieuse de non-musulmans.

    Les ornements, très rarement proposés publiquement, ont fait leur apparition dans la capitale saoudienne, où les restrictions sociales tombent peu à peu depuis que le prince héritier Mohammad ben Salmane a promis de promouvoir un « islam ouvert et modéré ». « Je n’aurais jamais imaginé pouvoir voir cela », a déclaré un habitant de Riyad dans une boutique de cadeaux qui vend sapins, tenues du père Noël et guirlandes. « Je suis surpris. »

    Jusqu’à il y a à peine trois ans, il était presque impossible de vendre ouvertement de tels articles en Arabie saoudite, où les autorités ont réduit les pouvoirs de l’establishment religieux, qui faisait respecter strictement les traditions islamiques. Pendant des décennies, les ventes de cadeaux de Noël ont été largement clandestines, et les chrétiens des Philippines, du Liban et d’autres pays célébraient la fête à huis clos ou dans des enclaves d’expatriés. « Il était très difficile de trouver de tels » articles, a déclaré Mary, une expatriée libanaise. « Beaucoup de mes amis les achetaient au Liban ou en Syrie et les faisaient entrer en cachette dans le pays. »

    Mais, signe des temps nouveaux, le gérant du magasin de Riyad, Omar, a déclaré que son établissement vendait également des tenues pour Halloween, une fête considérée par les conservateurs saoudiens comme une tradition américaine qui s’écarte de l’islam.

    Le royaume, longtemps accusé d’exporter sa doctrine sunnite wahhabite ultraconservatrice dans le monde, s’ouvre à petits pas à d’autres religions. Il a accueilli ces dernières années des personnalités liées au Vatican ainsi que des religieux juifs.

    Et les responsables affirment que les manuels scolaires, autrefois bien connus pour dénigrer juifs et autres non-musulmans, sont en cours de révision dans le cadre de la campagne du prince héritier pour combattre l’extrémisme dans l’éducation.

    L’héritier du trône saoudien a mis un frein à l’influence de la police religieuse autrefois puissante. Il a autorisé les concerts de musique mixtes, les cinémas et autres divertissements.

    Mais les temples et les églises sont toujours interdits. Et le pays figure sur une liste noire américaine de pays ne respectant pas la liberté religieuse et est très critiqué à l’international concernant son bilan en matière de droits humains.

    L'Orient Le Jour


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  • Le maire de Montpellier s’était opposé à cette cession pour un euro symbolique

    La mosquée Averroès, à Montpellier (Hérault), ne sera pas vendue à une structure proche du Maroc. Dans un communiqué, la mairie note que l’association cultuelle, en charge du lieu, a annoncé dans un courrier reçu à l’hôtel de ville sa décision de renoncer à la vente pour un euro symbolique de cette mosquée. « Ses dirigeants sollicitent le retrait pur et simple de l’acte administratif déposé auprès des services de la ville », indique la mairie, qui avait découvert ce processus de cession par son dépôt.

    Dans un communiqué, Tahiri Lhoussin, le président de la mosquée Averroès, assure que « cette procédure a été entamée ouvertement et par les canaux d’usage dans ce genre d’opération sans aucune intention de duper quiconque et encore moins monsieur le maire (…) C’est dans une démarche de transparence que la demande a été déposée. »

    « En aucun cas une démarche d’ingérence »

    « Nous sommes des citoyens français de confession musulmane irréprochables veillant à tous les niveaux (…) à nous inscrire dans un Islam républicain respectueux des orientations des autorités françaises en charge de ce dossier », indique le représentant de la mosquée Averroès de Montpellier, qui assure que la vente n’était « en aucun cas une démarche d’ingérence et encore moins de mainmise ». « La cession au Maroc n’avait nullement pour objectif le contrôle de la mosquée par ce pays », mais elle devait apporter, poursuit le président, son soutien à différents projets portés par l’association.

     

    Il y a une semaine, Michaël Delafosse (PS), le maire de Montpellier, s’était fermement opposé à ce projet. L’élu avait indiqué qu’il refusait « cette tentative de prise de contrôle par un pays étranger » et avait annoncé sa décision « de préempter ce lieu », « pour garantir l’indépendance de ce lieu de culte ». En 2016, le bâtiment avait été vendu par la ville de Montpellier, alors dirigée par Philippe Saurel (divers gauche), à l’association cultuelle, pour 1,2 million d’euros, grâce à « la mobilisation des fidèles », notait la ville.

    « Il y a trop de charges »

    Midi Libre, le responsable de la mosquée Averroès avait justifié le projet pour des questions de fonds. « Il y a trop de charges, confiait-il. Les frais de fonctionnement, c’est 5.000 euros par mois, sans compter le salaire de l’imam. Depuis mars, et la crise sanitaire, les fidèles sont moins présents, il y a moins de rentrées d’argent. » La cession aurait permis de financer un agrandissement, et la rénovation de salles, avait-il confié.

    De son côté, l’Union des mosquées de France, à qui l’association projetait de vendre le lieu, avait indiqué à France 3 que cette vente n’était pas à l’ordre du jour.

    20 Minutes


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  • L’Iran exécute l’opposant Rouhollah Zam, qui avait vécu en exil en France avant d’être enlevé par Téhéran

    L’opposant iranien Rouhollah Zam, un temps exilé en France, a été exécuté samedi 12 décembre au matin, après la confirmation de sa condamnation à mort pour son rôle dans la vague de contestation de l’hiver 2017-2018, selon la télévision d’Etat iranienne.

    Le « contre-révolutionnaire » Zam a été pendu dans la matinée quelques jours après l’annonce de la confirmation de sa peine par la Cour suprême, en raison de la « sévérité des crimes » commis contre le République islamique d’Iran.

    Enlevé dans des circonstances obscures

    Rouhollah Zam avait vécu en exil plusieurs années en France, à Montauban, avec sa femme et ses enfants. Il bénéficiait du statut de réfugié sous protection asilaire, et était protégé par les services de sécurité français.

    Mais en octobre 2019, alors qu’il se rendait en Irak, il avait été arrêté par les gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, dans des circonstances obscures. L’Iran n’a pas précisé le lieu ni la date des faits, accusant l’opposant quadragénaire d’être « dirigé par le renseignement français et soutenu » par les services secrets des Etats-Unis et d’Israël.

    Rouhollah Zam a dirigé une chaîne (Adamnews) sur la plate-forme de messagerie cryptée Telegram, et a été reconnu coupable d’avoir joué un rôle actif, par l’intermédiaire de ce média, dans la contestation de l’hiver 2017-2018. Le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait prononcé la peine de mort en première instance au mois de juin.

    Au moins 25 personnes ont été tuées dans les troubles qui ont touché plusieurs dizaines de villes iraniennes entre le 28 décembre 2017 et le 3 janvier 2018. Téhéran avait qualifié de « sédition » ce mouvement de protestation contre la vie chère ayant rapidement pris un tour politique.

    Le Monde.fr


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  • Eux ils peuvent ! ( La chemise 11 septembre)...

     

    Et ils se sentent offensés du contenu de Charlie Hebdo...

    Regardez bien. 

    Non, pas le regard de celui qui la porte, mais bien sa chemise !

    Ce modèle de chemise est produit en grandes quantités et vendu dans les rues de nombreux pays musulmans, du Moyen-Orient en Indonésie en passant par le Pakistan et l'Inde, sans que cela pose le moindre problème, bien au contraire : elles sont très à la mode.

    On y célèbre les attentats du 11 septembre sans se soucier des milliers de morts. Le racisme et les accusations d'offenses aux autres races et à leurs convictions, ne s'appliquent qu'en faveur des musulmans.


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  • Deux policiers municipaux de la commune de Bollène (Vaucluse) ont été attaqués par un homme armé de deux couteaux ce mercredi matin. L’agresseur a été neutralisé et interpellé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique.

    Les faits se sont déroulés vers 09h15 ce mercredi. Deux policiers municipaux de Bollène ont été appelés pour un individu qui s’était introduit dans le jardin d’un habitant, et qui tentait de défoncer la porte d’entrée avec une jardinière explique France Bleu.

    Sur place, les fonctionnaires ont repéré le mis en cause. Ce dernier a alors exhibé deux couteaux et a hurlé « Allah Akbar ». Face à cette agression, les policiers ont utilisé leur pistolet à impulsion électrique, ce qui a permis la neutralisation de cet homme qui a été interpellé. L’un des agents a toutefois été légèrement blessé.

    Connu pour radicalisation

    L’agresseur âgé de 20 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Bollène. L’antenne avignonnaise du SRPJ de Montpellier a ensuite été saisie de cette affaire. Le mis en cause est connu pour sa radicalisation par le renseignement territorial selon Le Journal du Dimanche. L’homme est également inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) selon des sources concordantes.

    Le parquet national antiterroriste (PNAT) a été informé de cette affaire mais ne s’en est pas saisie à ce stade.

    ACTU 17


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  • "Nous réclamons que plus aucun ressortissant de pays islamistes ne puisse rentrer sur le territoire français", a demandé le vice-président du RN mercredi sur France 2.

    Le vice-président du RN, Jordan Bardella, a réclamé mercredi la fermeture des frontières pour "les ressortissants de pays islamistes", en citant le Bangladesh, la Tchétchénie et le Pakistan. "Nous réclamons que plus aucun ressortissant de pays islamistes ne puisse rentrer sur le territoire français", a déclaré sur France 2 l'eurodéputé RN, pour qui "on ne peut pas parler de séparatisme si on ne met pas aujourd'hui en cause la politique migratoire".

     

    "Quand je vois les images de l'enterrement de l'assassin de Samuel Paty, qui a été célébré en héros en Tchétchénie, eh bien ce sont ces gens-là que nous accueillons aujourd'hui, qui demandent l'asile dans notre pays", s'est-il indigné. "Le Bangladesh, la Tchétchénie, le Pakistan, tous ces pays où il y a eu des manifestations contre la France, effectivement, ne devraient pas pouvoir entrer dans notre pays, la frontière devrait être fermée avec ces pays", a-t-il ajouté.

    Bardella déplore une "reculade sémantique" dans le projet de loi contre les séparatismes

    Le Pakistan est le théâtre depuis le mois de septembre de manifestations anti-françaises, souvent houleuses, après la republication des caricatures du prophète Mahomet par l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Pour Jordan Bardella, "le président de la République cède à ces revendications en refusant même d'inscrire le mot islamisme [dans le projet de loi contre les séparatismes] qui est l'idéologie qui nous a déclaré la guerre dans notre pays depuis des années". L'intitulé du projet de loi présenté en conseil des ministres mercredi a fluctué, de loi contre le communautarisme à loi sur les séparatismes, pour s'arrêter sur une "loi confortant le respect des principes de la République".

    "Albert Camus disait: 'Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde' et en actant cette reculade sémantique, je pense que ça en dit long sur la faiblesse de nos institutions et sur la faiblesse de l'Etat", a regretté Jordan Bardella.

    Le numéro trois de LR, Aurélien Pradié, a estimé, sur Public Sénat, que l’absence du mot islamisme dans l'intitulé "démontre la faiblesse du président de la République et de son gouvernement". "Quand on parle de l'islamisme chez nous ce n'est pas une religion, c'est une dérive politique, mais quand on le dit dans des langues étrangères, c'est plus compliqué", a mis en garde l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur LCI. "Dans la culture française, le mot islamisme est précis; dans la langue arabe, le mot islamiste est imprécis et n'est pas traduisible avec les mêmes idées", a-t-il expliqué. "Chez nous, il s'agit de combattre ceux qui détournent l'islam pour en faire un outil de guerre", a-t-il précisé.

    Paris Match


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  • Les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont annoncé la création d’un Conseil national des imams français. Une charte déontologique encadrant leur exercice doit être rédigée.

    Mercredi 19 novembre, Emmanuel Macron a reçu les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui, à sa demande, ont présenté les grandes lignes d’un conseil national des imams qui sera chargé de labelliser les imams en France, a indiqué l’Élysée. Le chef de l’État leur a donné une quinzaine de jours pour venir lui présenter une charte affirmant la reconnaissance des valeurs de la République, précisant que l’islam en France est une religion et pas un mouvement politique, et mettant la fin de l’ingérence ou de l’affiliation à des États étrangers. La formation des imams en France et le financement de ce cursus sont au cœur des mesures avancées par l’Élysée pour combattre le séparatisme islamiste.

    Pourquoi ce sujet fait-il l’actualité ?

    Dévoilant son plan d’action contre le séparatisme, dont le projet de loi sera présenté le 9 décembre, Emmanuel Macron avait insisté le 2 octobre, aux Mureaux (Yvelines), sur la nécessité de former des imams en France.

    Le chef de l’État avait formulé « la nécessité » de « promouvoir en France une génération d’imams, mais aussi d’intellectuels, qui défendent un islam pleinement compatible avec les valeurs de la république ».

    Qui forme les imams en France ?

    Deux filières cohabitent. L’institut européen des sciences humaines (IESH), créé en 1992 à Château-Chinon, dans la Nièvre, sous l’influence des Frères musulmans. Il revendique 1 000 inscrits chaque année. L’école, dont une antenne existe à Saint-Denis, près de Paris complète son budget avec des dons des mosquées. Et l’institut Al-Ghazali, fondé en 1993 et dépendant de la Grande mosquée de Paris. Financé par les frais d’inscription et le soutien de la mosquée, il forme une cinquantaine d’imams par an.

    Un islam de France sous une trop grande influence étrangère ?

    L’Élysée souhaite mettre fin, d’ici quatre ans, à la présence en France de quelque 300 imams étrangers détachés par la Turquie, le Maroc et l’Algérie. Sur les 2 500 mosquées réparties dans le territoire. L’État veut limiter l’ingérence de ces pays dans l’organisation du culte et la rémunération des imams. Une influence que pointait déjà, en 2016, un rapport d’information sur l’organisation, la place, le financement de l’Islam de France et de ses lieux de cultes dont la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet (UDI), était rapporteuse. Quatre ans plus tard, « en l’absence de formation, on a toujours recours à ces imams ». Certains « maîtrisent mal la langue française », et, précise-t-elle, « méconnaissent le contexte social et culturel français ». Il faut, estime la parlementaire « réconcilier la France avec l’Islam. Pour la paix sociale ».

    Quel est l’objectif fixé par Emmanuel Macron ?

    Le président de la République avait fixé un objectif de six mois pour que les neuf fédérations qui composent le Conseil français du culte musulman (CFCM) finalisent un cursus de formation commun pour celles et ceux qui assument une responsabilité cultuelle.

    L’instance créée pour représenter les musulmans de France est chargée de concevoir une procédure de « labellisation des formations d’imams », d’organiser leur « certification » et de rédiger « une charte des valeurs républicaines ».

    Quel sera le rôle du futur Conseil national des imams ?

    Mercredi 18 novembre, les dirigeants CFCM, reçus une quatrième fois à l’Élysée, ont présenté les contours d’un Conseil national des imams. Inspiré de celui de l’ordre des avocats, ce conseil sera chargé d’octroyer les labels pour les imams dirigeants la prière, les prêcheurs et les conférenciers. Différents niveaux de connaissance du français et de diplômes, jusqu’à des formations universitaires, seront exigés. Une carte officielle sera attribuée. Ce label de « ministre du culte » pourra être retiré en cas de manquement à la charte.

    Que comprendra la charte des valeurs républicaines ?

    Le président a donné 15 jours au CFCM pour lui présenter un code déontologique. Deux principes devront y figurer : « le refus de tout islam politique et de toute ingérence étrangère », explique l’Élysée. « Je vous fais confiance et ma confiance vous oblige », leur a annoncé le chef de l’État. Tout en indiquant que parmi ces neuf fédérations du CFCM trois n’ont « pas une vision républicaine », comme le Milli Görüs, rattaché à la Turquie et les Musulmans de France, ex-UOIF, liée aux Frères musulmans. Emmanuel Macron a prévenu : « Si certains ne signent pas cette charte, nous en tirerons les conséquences ».

    Les aumôniers seront-ils également formés ?

    Ces accompagnants religieux interviennent dans les hôpitaux, les armées. Et dans les prisons, lieux sensibles d’où certains détenus sont ressortis radicalisés. « Ces vacataires de l’administration pénitentiaire, font un travail considérable. Ils sont peu nombreux et cela relève presque du bénévolat. On ne peut pas lutter sérieusement sur cette base. Il faut en nommer et les former davantage », appuie Mohammed Moussaoui, président du CFCM. Pour cela, le rapport d’information remis au Sénat en 2016 suggérait de créer une « procédure d’agrément homogène et encadrée », avec « une formation théologique et civique labellisée ».

    Ouest-France


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  • Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait valoir que 76 lieux de culte musulman étaient soupçonnés de radicalisation sur 2.600. Ils seront ainsi l'objet de contrôles qui devraient commencer ce jeudi 3 décembre dans l'après-midi. En cas de radicalisation avérée, les lieux de culte seront fermés.

    Gérald Darmanin a précisé jeudi que le contrôle de 76 lieux de culte mulsuman soupçonnés de radicalisation, annoncé la veille, commencerait "dans l'après-midi" après une réunion des préfets. Sur RTL, le ministre de l'Intérieur a expliqué que ces contrôles, annoncés depuis la veille mais sans qu'aucun établissement ne soit nommément désigné, étaient destinés "à lever des doutes". Il a fait valoir qu'avec "76 lieux de culte soupçonnés de radicalisation sur 2.600, on était loin de la radicalisation généralisée". "La quasi intégralité des musulmans en France respectent les lois de la République et sont blessés par cela (la radicalisation)", a-t-il poursuivi. Avant de prévenir: "si jamais les doutes étaient confirmés" sur une radicalisation des lieux de culte ciblés, "on les fermera".

    Des expulsions en cours

    Interrogé sur les "231 personnes radicalisées et en situation irrégulière" dont il a annoncé l'expulsion, M. Darmanin a précisé que "66 ont été expulsées, une cinquantaine d'entre eux sont dans des centres de rétention administrative (CRA) (...), une trentaine d'entre eux sont assignés à résidence (...) et il reste entre 70 à 80 que l'on doit identifier ou qui ont fait des recours".

    S'agissant des deux personnes, mises en cause pour complicité dans l'attentat de Nice du 14 juillet 2016, remises en liberté pour vice de procédure, Darmanin a assuré avoir demandé au préfet "une assignation à résidence et une surveillance" de celles-ci.

    Europe 1


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  • Brétigny-sur-Orge. Une voiture enfonce le portail de la mosquée, des dégradations à l’intérieur

    La mosquée de cette ville de l’Essonne a subi une intrusion et des dégradations très tôt dans la matinée, a annoncé mercredi le maire de la ville. Les motivations des personnes qui ont réalisé cette attaque ne sont pas connues pour le moment.

    La mosquée de Brétigny-sur-Orge (Essonne) a été vandalisée mercredi 2 décembre 2020 dans la matinée par des personnes qui en ont forcé l’entrée avec une voiture avant de vider un extincteur à l’intérieur, a-t-on appris auprès du maire et d’une association musulmane

    Tôt mercredi matin, « le portail et la porte d’entrée ont été enfoncés à l’aide d’une voiture, des individus se sont introduits à l’intérieur de la mosquée elle-même. De la poudre d’extincteur, sans traces d’incendie, a été retrouvée dans l’entrée et dans la salle de prière des hommes », a indiqué sur Facebook le maire de Brétigny, Nicolas Méary.

    « Le véhicule qui a enfoncé le portail aurait été retrouvé incendié dans une commune voisine », a-t-il par ailleurs indiqué, ajoutant qu’une enquête avait été ouverte.

    Les motivations sont pour l’heure inconnues

    Selon l’Association culturelle des musulmans de Brétigny-sur-Orge, « aucune inscription » n’a été retrouvée à l’intérieur de cette mosquée, actuellement fermée à cause du confinement et qui n’avait fait l’objet « d’aucune menace ».

    Selon cette source, les personnes qui avaient pénétré dans le lieu de culte auraient pris la fuite quand un habitant du quartier, revenant du travail et alerté par le bruit, s’est approché de la mosquée.

    Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les actes anti-musulmans ont augmenté de 54 % en France en 2019.

    Ouest-France


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  • « Conformément aux instructions du président de la République, le CCIF [Collectif contre l'islamophobie en France, NDLR] a été dissous en conseil des ministres », annonce sur Twitter le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, mercredi 2 décembre. « Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste », estime le ministre.

     

    Vendredi dernier, le collectif avait décidé de prendre les devants en annonçant s'être « autodissous ». Il avait déjà redéployé peu auparavant ses activités et son siège à l'étranger. « Nous ne pouvons accepter une dissolution de façade et nous devons donc mettre un point final à cette action », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal au sujet de l'autodissolution du CCIF.

    Propagande

    « Sa propagande et son action pouvaient continuer et certains persistaient à s'en réclamer », a-t-il ajouté, fustigeant une association qui a « dévoyé un combat noble et nécessaire » et « prêté le flanc à toutes sortes de dérives et d'idéologies antirépublicaines ». La dissolution du CCIF avait été annoncée par le gouvernement dans la foulée de la décapitation, le 16 octobre, de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

    Lors de la notification du projet de dissolution, le CCIF avait reproché au ministre de l'Intérieur d'avoir « cédé aux appels de l'extrême droite » et assuré qu'il continuerait « à apporter son assistance juridique aux personnes victimes d'islamophobie et informera[it] les instances internationales de l'état d'avancement de la lutte contre les discriminations et pour l'égalité en France ». « Une mission sera confiée par le ministre de l'Intérieur à un parlementaire sur le renforcement de la lutte contre les discriminations du fait de la religion », a aussi indiqué Gabriel Attal.

    BarakaCity et le collectif Cheik Yassine

    Depuis octobre, deux structures ont déjà fait l'objet de dissolution en conseil des ministres pour des motifs semblables. Il s'agit de BarakaCity, accusée de « propager des idées prônant l'islam radical », et du collectif Cheik Yassine, dont le président Abdelhakim Sefrioui a été mis en examen dans l'attentat de Conflans pour « complicité d'attentat terroriste ». Le gouvernement a également ordonné la fermeture administrative pour six mois de la mosquée de Pantin, au motif qu'elle avait relayé une vidéo dénonçant le cours de Samuel Paty sur la liberté d'expression au cours duquel le professeur d'histoire avait montré des caricatures de Mahomet.

    Le Point


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  • Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a annoncé vendredi s'être auto-dissous et avoir redéployé ses activités à l'étranger, face à la menace de sa prochaine dissolution par le gouvernement, en rejetant ses accusations "mensongères" de proximité avec l'islamisme.

     

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait notifié la semaine dernière à ses responsables la dissolution de ce collectif d'aide et de défense des musulmans qu'il a accusé, après l'assassinat de Samuel Paty, d'être une "officine islamiste contre la République".

    "C'est dommage qu'on ait fait du CCIF une affaire politique"

    "C'est désolant d'en arriver là. Le CCIF n'a fait que défendre le droit, et a eu à chaque fois gain de cause", a expliqué à l'AFP son avocat, Sefen Guez Guez. "C'est dommage qu'on ait fait du CCIF une affaire politique alors qu'il ne faisait que dire aux musulmans discriminées: 'vous avez des droits, et vous pouvez vous défendre'".

    Créé au début des années 2000 par le militant associatif Samy Debah, le CCIF recense les actes islamophobes et apporte de l'aide juridique et psychologique à des personnes, notamment aux femmes voilées, agressées ou victimes de discrimination. Il a notamment dénoncé ces dernières années la hausse continue du nombre d'actes islamophobes, fustigeant "un racisme qui ne dit pas son nom". Le CCIF a été ces dernières années régulièrement accusé de proximité avec des mouvements de l'islam politique comme les Frères musulmans, ce qu'il a toujours nié.

     

    Paris-Match


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