• Les pingouins avancent sur la plage

    Mais ceux-là, merci de ne pas les nourrir, ils ont déjà  la CAF, APL et le RMI

     


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  • Deux centaines de manifestants se sont rassemblés devant la résidence de l'ambassadeur de France en Israël en réaction aux propos d'Emmanuel Macron sur les caricatures du prophète Mahomet. Dans la bande de Gaza, des protestataires ont brûlé des photos du Président français .

    Environ 200 personnes ont manifesté samedi soir devant la résidence de l'ambassadeur de France en Israël Éric Danon pour dénoncer les propos d'Emmanuel Macron sur les caricatures du prophète Mahomet tandis que des manifestants ont brûlé des photos du président français dans la bande de Gaza.

    Les protestataires ont appelé sur des banderoles rédigées en arabe à la défense du prophète Mahomet, lors de ce rassemblement qui a débuté après la prière du soir à Jaffa, ville en grande partie arabe jouxtant la métropole Tel-Aviv. La manifestation s'est dispersée sans incident.

    À Khan Younès, dans la bande de Gaza, enclave palestinienne de deux millions d'habitants dirigée par le mouvement islamiste Hamas, une poignée de manifestants ont brûlé des photos d'Emmanuel Macron et appelé à la défense du prophète et de l'islam, selon des témoins.

    Appels au boycott

    Les appels au boycott de produits français se sont multipliés dans plusieurs pays ou territoires du Moyen-Orient, après l'émoi suscité par les propos d'Emmanuel Macron qui a promis de ne pas «renoncer aux caricatures» du prophète Mahomet.

    Le chef de l'Etat français s'est exprimé jeudi lors d'un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un assaillant islamiste après avoir montré à ses élèves de 4e des dessins de Mahomet à l'occasion d'un cours sur la liberté d'expression.

    La représentation des prophètes est strictement interdite par l'islam sunnite et ridiculiser ou insulter le prophète Mahomet est passible de la peine de mort dans certains pays musulmans.

    Sputnik


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  • Les forces de sécurité afghanes ont indiqué samedi avoir tué Abou Muhsin al-Masri, un haut dirigeant d'al-Qaïda.

    Abou Muhsin al-Masri a été accusé aux États-Unis d'avoir fourni un soutien matériel et des ressources à une organisation terroriste étrangère et de complot en vue de tuer des ressortissants américains.

    Abou Muhsin al-Masri, considéré comme le numéro deux d'al-Qaïda, a été tué lors d'une opération spéciale dans la province de Ghazni, selon la Direction nationale de la sécurité afghane.

    REUTERS


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  • C’est une magnifique victoire des islamistes. Au pays de Voltaire, de la République laïque et des Lumières, désormais une femme musulmane sur trois se promène voilée dans l’espace public.

    Voilà un des enseignements de l’enquête menée par l’IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès publiée par Le Point On peut rétorquer à juste titre que l’écrasante majorité (68 %) des femmes interrogées ne porte pas le foulard. Mais le sens de la courbe a de quoi inquiéter même les plus optimistes d’entre nous. En 2003, elles étaient 24 %, elles sont aujourd’hui 31 %. Combien seront-elles dans dix ans, quinze ans ? D’autant que ce sont les jeunes générations qui le portent. Celles de 18 à 45 ans. Par conviction religieuse (60 %) ou par affirmation identitaire (33 %). Ce qui nous fait un bloc islamique politico-religieux jeune, implanté et dynamique. Celui qui pense par ailleurs que la loi anti burqa était une mauvaise chose (70 % des musulmans de moins de 25 ans).

    Les femmes voilées ne sont pas des victimes

    Ceux qui les plaignaient d’être obligées de se soumettre par peur ou par obligation devront se faire une raison. Cette peur et cette obligation font loi dans les pays où règne la charia et celles qui l’enfreignent se mettent en danger. Ici, en France, c’est au nom d’une identité politico-religieuse qu’on affirme crânement sa différence, tant pis si ce bout de chiffon signifie la prison ou les coups de bâton, en Iran, en Arabie ou en Afrique sub-saharienne. On peut considérer que certaines femmes sont victimes de la pression sociale, de la norme qui règne désormais dans de nombreux quartiers. C’est exact. Un nombre non négligeable le porte pour « avoir la paix ». Mais la majorité s’en revendiquent. C’est un acte militant. De fierté identitaire.

    Les femmes voilées sont parmi les plus éduquées

    Nous avons cru que l’école éclairerait les ténèbres de l’obscurantisme et que plus elles auraient recours à l’éducation, moins les femmes seraient tentées par une religion qui les relègue au statut d’éternelles inférieures. Hélas, non. C’est au sein des « Bac + 5 » que l’on trouve la proportion la plus élevée de femmes voilées. Des têtes bien faites, sous un voile bien tiré. Qui théorisent leur émancipation comme un rejet de l’esprit français oppresseur, colonial et raciste… Tant pis pour le statut des femmes : l’essentiel est d’être « anti-laïcard » et anti-universaliste, les deux mamelles de la spécificité française.

    « Grâce à tous les idiots utiles de l’islamo-gauchisme, de l’indigénisme et du décolonialisme présents dans la classe politique et les médias, on peut estimer que la bataille politique du voile a été gagnée par les islamistes. »

    Prenons acte : la femme voilée fait désormais partie du paysage français. Au nom de sa liberté. Cette liberté pour laquelle tant de femmes dans ce pays se sont battues dans le cadre d’un chemin vers l’émancipation et l’égalité. Mais grâce à tous les idiots utiles de l’islamo-gauchisme, de l’indigénisme et du décolonialisme présents dans la classe politique et les médias, on peut estimer que la bataille politique du voile a été gagnée par les islamistes. Une musulmane sur trois, c’est une force politique, idéologique qui impressionne la société et toutes les musulmanes non-voilées…

    Le combat se déplace désormais ailleurs, dans une orthopraxie de plus en plus visible : 82 % des musulmans pensent que les enfants devraient pouvoir manger halal dans les cantines scolaires. 54 % pensent qu’on devrait pouvoir affirmer son identité religieuse au travail. Et même si 43 % estiment que c’est à l’islam de s’adapter à la laïcité, 27 % pensent que la charia devrait s’imposer par rapport aux lois de la République. Glaçant.

    « Lorsque les trois lycéennes de Creil ont lancé les hostilités en refusant d’ôter leur voile en 1989, rares sont ceux qui ont compris que l’enjeu dépassait largement le port d’un bout de tissu sur la tête. »

    On peut une fois encore se rassurer en soulignant les 70 % qui sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « la laïcité permet aux musulmans de pratiquer librement leur religion ». Mais quelle laïcité ont-ils en tête ? Celle prônée par les tenants d’une laïcité souple et inclusive qui souhaite faire de la France un système de tolérance religieuse proche du modèle anglo-saxon ? Ou celle des républicains attachés à loi de 1905 selon laquelle l’État ne reconnaît et ne subventionne aucun culte et protège la liberté de conscience ? Toutes les interprétations sont possibles.

    L’islam politique est bel est bien en marche

    Tout a commencé il y a trente ans avec la spectaculaire polémique autour du foulard, plaçant immédiatement la femme musulmane comme un enjeu, un trophée de guerre brandi par les islamistes. Lorsque les trois lycéennes de Creil ont lancé les hostilités en refusant d’ôter leur voile en 1989, rares sont ceux qui ont compris que l’enjeu dépassait largement le port d’un bout de tissu sur la tête. Que cette instrumentalisation habile du « droit » des jeunes musulmanes à aller en cours était en réalité un des premiers signaux de l’irruption en France d’un islam politique bien décidé à reprendre en main la communauté.

    À droite, on défendait le voile à l’école par respect de la tradition religieuse : ce sera le cas de l’archevêque de Paris, des catholiques, de Philippe de Villiers… À gauche, on le défendait au nom du respect de l’autre, de ses valeurs, par peur d’avoir l’air discriminant. En première ligne, SOS Racisme et Harlem Désir, le MRAP, la Ligue des droits de l’Homme, l’extrême gauche (à l’exception d’Arlette Laguiller), une bonne partie des socialistes, Danièle Mitterrand.

    Seuls parmi les ministres, Jean-Pierre Chevènement (Défense) et Jean Poperen (Relations avec le Parlement) résistent. Jack Lang (Culture) et Michel Rocard (Premier ministre) trouvaient le principe de laïcité dépassé… Claude Allègre était persuadé que l’affaire serait oubliée « aux vacances de la Toussaint ». Lionel Jospin, ministre de l’Éducation, préféra s’en laver les mains et s’en remettre au Conseil d’État… qui choisit de laisser les proviseurs trancher au cas par cas ! Une belle débandade. Et un compromis intenable jusqu’à ce que la loi de 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’école vienne définitivement trancher la question.

    « Trente ans après, le voile fleurit tranquillement partout. La bataille de l’école a peut-être été perdue avec la loi de 2004 mais pas la guerre de l’islam politique. »

    Cinq intellectuels vont sauver l’honneur de la gauche républicaine en publiant un appel en novembre 1989 dans les colonnes du Nouvel Observateur : Élisabeth Badinter, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay et Catherine Kintzler. Dans leur retentissant appel, « Profs, ne capitulons pas ! », ils écrivent : « Si l’on veut que l’école reste ce qu’elle est – un lieu d’émancipation – les appartenances ne doivent pas faire la loi à l’école. » Ils seront punis de leur audace : à partir de cet instant, les bien-pensants de gauche considèreront qu’ils ont sombré dans le camp de la réaction. Une façon de clore le débat lorsqu’il est gênant, qui ne cessera de se reproduire jusqu’à aujourd’hui.

    Avec le recul, Alain Finkielkraut s’interroge aujourd’hui sur la forme de ce combat : « Je ne sais plus si je milite encore sous le drapeau de l’universel car la France ne peut pas se vanter d’en être le propriétaire. Je vois bien que la laïcité française n’est ni comprise ni partagée dans le monde anglo-saxon. J’en viens donc à défendre la particularité de la France en tant que telle. » Au nom de l’universel, la France a commis des crimes, c’est exact. Lorsqu’elle soumettait l’Europe sabre au clair à l’époque napoléonienne. Lorsqu’elle colonisait l’Afrique sous la IIIe République. Lorsqu’elle portait la guerre dans le monde arabo-musulman au nom de la démocratie et laissait derrière elle un champ de ruines.

    Il a été dévoyé, c’est sûr. Mais faut-il renoncer à la promesse de liberté et d’égalité que contient l’universel des Lumières ? Faut-il renoncer à porter la liberté des femmes et leur égalité avec les hommes, comme des valeurs qu’aucune religion ou régime n’a le droit de piétiner sans nous piétiner tous ? Trente ans après, les « musulmanes » qui résistent chacune à leur manière, à la chape de plomb du fondamentalisme, ont peut-être envie qu’on ne l’oublie pas totalement.

    Revue des Deux Mondes - 23 09 2019


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  • Le gouvernement de Recep Erdogan s'apprête à adopter une loi légalisant le viol d'enfants

     

    La Turquie est en train de devenir un endroit de plus en plus dangereux pour les femmes sous le régime islamiste du président Erdogan, avec des statistiques montrant que le taux de meurtres a augmenté de 1400% pour cent entre 2003 et 2010.

    LIEN de l'article :

    https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.express.co.uk/news/world/733913/Turkey-Recep-Erdogan-government-legalise-child-rape&prev=search&pto=aue


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  • Turquie : Erdogan dénonce l'attitude de Macron envers les musulmans de France et interroge sa "santé mentale"

    Le président turc, dont le gouvernement s'oppose à la France sur de nombreux dossiers internationaux, s'est exprimé sur les mesures prises après l'assassinat de Samuel Paty.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué, samedi 24 octobre, avec virulence l'attitude de son homologue français Emmanuel Macron envers les musulmans après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). "Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est : allez d'abord faire des examens de santé mentale", a déclaré le dirigeant turc, dans un discours télévisé. 

    De nombreux points de tension entre les deux hommes

    Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le "séparatisme islamiste" et la nécessité de "structurer l'islam" en France. Un projet de loi sur la lutte contre "les séparatismes" en France, qui vise l'islam radical, doit être présenté début décembre. Il vise à renforcer la laïcité et à consolider les principes républicains en France et comporte plusieurs points susceptibles de provoquer des tensions avec la Turquie, comme le contrôle renforcé des financements des mosquées ou l'interdiction de la formation des imams à l'étranger.

    Ce contentieux vient s'ajouter à une longue liste de désaccords entre Emmanuel Macron et son homologue turc, qui prend régulièrement la défense des minorités musulmanes dans le monde. Des tensions en Méditerranée au conflit en Libye, en passant par les affrontements au Karabakh, de nombreux dossiers opposent actuellement Paris et Ankara.
    franceinfo

     


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  • Des produits français boycottés dans plusieurs pays musulmans, après les propos de Macron sur les caricatures

    © AFP Des manifestants à Koweit, la capitale du pays éponyme, le 24 octobre 2020.

    La Turquie, l'Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication des caricatures du Prophète en France. Et les propos du président de la République, qui a promis de ne pas "renoncer aux caricatures", ont suscité une vive réprobation au Moyen-Orient.

    Les appels au boycott de produits français se sont multipliés, samedi 24 octobre, dans plusieurs pays du Moyen-Orient, après l'émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas "renoncer aux caricatures" du prophète Mahomet, interdites dans la religion musulmane. Le chef de l'Etat français s'était exprimé jeudi lors d'un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un assaillant islamiste après avoir montré à ses élèves de 4e des dessins de Mahomet à l'occasion d'un cours sur la liberté d'expression.

     

    La Turquie, l'Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication des caricatures du Prophète. L'Organisation de coopération islamique, qui réunit les pays musulmans, a déploré "les propos de certains responsables français (…) susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes". Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott de produits français se sont multipliés depuis vendredi, à travers les hashtags en arabe.

    Des fromages et confitures retirés des rayons

    Au Qatar, les chaînes de distribution Al-Meera et Souq al-Baladi ont annoncé qu'elles "retireraient" les produits français des magasins jusqu'à nouvel ordre. Dans l'un des magasins d'Al-Meera, un correspondant de l'AFP a vu des employés retirer des étagères des confitures de la marque St. Dalfour. L'Université du Qatar a annoncé vendredi sur Twitter le report de la semaine culturelle française à la suite de "l'atteinte délibérée à l'islam et ses symboles".

    Au Koweït, des images montrant les fromages Kiri et Babybel retirés des rayons de certains magasins ont été relayées sur les réseaux sociaux. Une soixantaine de sociétés coopératives, qui sont de grands distributeurs au Koweït, ont annoncé un boycott des produits français, a précisé à l'AFP le vice-président de la Fédération des coopératives, Khaled al-Otaibi. "Nous avons retiré tous les produits français, à savoir les fromages, crèmes et cosmétiques des rayons et les avons restitués aux agents agréés de ces marques au Koweït", a-t-il expliqué.

    Quelque 430 agences de voyages du Koweït ont par ailleurs suspendu les réservations de vols vers la France, a indiqué à l'AFP le chef de la Fédération des agences de voyages koweïtiennes, Mohammad al-Motairi. En Jordanie, le Front d'action islamique, un parti d'opposition, a appelé les citoyens à boycotter les produits français.

    franceinfo


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  • Lot-et-Garonne : les musulmans de Casseneuil investissent la mairie pour dénoncer "les propos racistes d'un élu"

    Smaïn Djebarni, président de l'association "La justice égale pour tous" a l'intention de déposer une plaine pour incitation à la haine raciale.

     

    Ce jeudi, une partie de la communauté musulmane de Casseneuil a investi la mairie de cette commune proche de Villeneuve-sur-Lot pour protester contre des messages postés par un élu municipal sur un réseau social. Il s'agirait selon les manifestants de propos racistes. Présent en mairie, l'élu s'est excusé et a annoncé sa volonté de démissionner.

    LIEN de l'article :

    https://www.ladepeche.fr/2020/10/22/casseneuil-lot-et-garonne-la-communaute-musulmane-investit-la-mairie-pour-manifester-contre-les-propos-racistes-dun-elu-9156871.php


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  • L'armée américaine a annoncé jeudi avoir mené une frappe contre des responsables d'Al-Qaïda dans le nord-ouest de la Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), cette opération a fait 14 morts dont cinq djihadistes étrangers et six commandants.

    « L'élimination de ces dirigeants d'Al-Qaïda en Syrie va réduire la capacité de l'organisation terroriste à planifier et à mener des attentats menaçant les citoyens américains, nos partenaires et les civils innocents », a-t-elle ajouté dans un communiqué. La porte-parole américaine n'a pas précisé le nombre de morts.

    Selon l'OSDH, une ONG basée en Grande-Bretagne, la frappe de drone a visé un rassemblement de djihadistes dans le village de Jakara dans la région de Salqin. La province d'Idlib est le dernier bastion hostile au régime du président syrien Bachar al-Assad qui abrite des groupes djihadistes et rebelles menés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda qui domine les zones insurgées.

    Un écho particulier en France après l'assassinat de Samuel Paty

    La frappe intervient alors qu'en France l'assassin du professeur tué par un islamiste tchétchène pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves était en contact, avant son acte, avec au moins deux djihadistes russophones basés à Idlib. Selon les révélations du Parisien, il a d'abord échangé avec un homme entre le 12 et le 14 septembre dernier puis avec un deuxième quelques minutes après avoir tué Samuel Paty. Une conversation morbide dans laquelle sont échangés des images du cadavre et un texte de revendication.

     

    La région accueille des milliers d'étrangers, notamment des Français, des Britanniques, des Tchétchènes, qui s'y sont installés au fil des ans, selon l'OSDH. Après une série de victoires grâce à l'aide militaire de son allié russe, le régime Assad a repris le contrôle d'environ 70 % du territoire syrien.

    Déclenché en 2011 par la répression d'une révolte populaire contre le pouvoir, le conflit s'est transformé en guerre dévastatrice impliquant une multitude d'acteurs régionaux et internationaux, ainsi que des groupes djihadistes. La guerre a fait plus de 380 000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.

    Le Parisien


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  • A Muret, près de Toulouse, une lycéenne de 16 ans vient d'être mise en examen pour avoir insulté une professeure.

    Elle avait pris à partie cette enseignante d'histoire géographie à l'interclasse, à la suite d'un débat sur le voile. Les faits remontent au 9 octobre, avant l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine qui a coûté la vie au professeur Samuel Paty. Ce sont d'abord quatre lycéens qui, pendant un débat consacré à l'égalité homme-femme, orientent la discussion vers le voile durant un cours d'éducation civique de CAP.

    Les élèves remettent en cause leur enseignante et invoquent la charia. Le débat s'ébruite dans tout le lycée Aragon. "C'est surtout à l'interclasse qu'une élève d'une autre classe est venue pour insulter et injurier la professeure", explique Philippe d'Estable, inspecteur académique adjoint de Haute Garonne. "C'est tout à fait inadmissible". 

    "La foi ne commande pas la loi"

    Pour Carole Delga la présidente de région en charge des lycées, il faut être ferme avec ces comportements. "Tout mon soutien à l'enseignante, il n'y a pas à avoir de menaces", assure-t-elle. "La foi ne commande pas la loi, Toutes les religions sont à respecter mais aucune n'a à rentrer dans l'espace public."

     

    En début de semaine, sept lycéens ont été placés en garde à vue à la suite d'une plainte de l'enseignante. Des auditions qui ont débouché sur cette mise en examen de cette jeune fille pour outrage. Elle a par ailleurs été exclue de l'établissement, ainsi que deux élèves, et un conseil de discipline doit se tenir à la rentrée.

    Europe 1


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  • L’adolescent de 14 ans a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ».

    80 messages apportant « implicitement ou explicitement » un soutien au terroriste de Conflans ont été identifiés sur les réseaux sociaux a fait savoir l’Élysée à l’issue du Conseil de défense qui s’est tenu ce dimanche. C’est notamment le cas d’une publication attribuée à un adolescent âgé de 14 ans sur Instagram, qui est domicilié dans l’Essonne.

    Ce dernier a été interpellé au domicile familial situé au Plessis-Pâte ce dimanche vers 13h30 par la police. Les forces de l’ordre avaient repéré son message de soutien au terroriste de Conflans-Sainte-Honorine, qui était accompagné d’une image du journal télévisé d’une chaîne d’informations française évoquant l’attaque : « Miskin (« pauvre » en arabe, ndlr) ça vous apprendra à parler de Charlie Hebdo, de vous foutre de la gueule des musulmans, bande de fils de pute, cheh le prof, c’est pas la faute du terroriste ! »

     

    Une perquisition a été réalisée dans le domicile et les enquêteurs ont saisi l’ensemble du matériel informatique ainsi que les téléphones portables, afin qu’ils puissent être exploités.

    Le mis en cause de 14 ans qui est scolarisé dans un collège de Brétigny-sur-Orge, a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ». Ce dernier était inconnu des services de police jusqu’ici. L’enquête a été confiée au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois.

    ACTU 17


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  • «La Nouvelle République» visée par des menaces après la republication d’une caricature de Mahomet

    Le quotidien La Nouvelle République a fait l’objet de menaces après avoir republié une caricature de Mahomet. La direction du journal a décidé de déposer plainte.

    Plusieurs quotidiens dont La Nouvelle République ont décidé de republier ce dimanche, une caricature du prophète Mahomet, de Charlie Hebdo, après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine dans lequel un enseignant de 47 ans, Samuel Paty, a été sauvagement tué en pleine rue.

    Le quotidien basé à Tours (Indre-et-Loire) a ensuite reçu des menaces. Le directeur de la rédaction, Christophe Hérigault, a annoncé sur BFMTV, qu’il avait décidé de déposer plainte. « Cette Une choc, qui était un choix rédactionnel fort, sur une idée (du) président du directoire, a suscité d’énormes réactions, sur les réseaux sociaux notamment », a-t-il confié à la chaîne d’informations.

    « Quatre ou cinq messages notamment sur Facebook »

    Christophe Hérigault a indiqué que « 99,9% » des réactions étaient positives mais que « quatre ou cinq messages notamment sur Facebook » étaient « sans équivoque ». Il s’agissait de menaces visant la rédaction du journal.

    Le directeur de la rédaction de La Nouvelle République a expliqué que cette caricature de Mahomet, un dessin de Cabu – tué lors des attentats de janvier 2015 à Paris – était un message afin de « réaffirmer (…) la liberté d’expression, aux valeurs de la République, à la laïcité » du journal. « Il n’y avait absolument pas de volonté de provocation, mais encore une fois d’accompagner et de crier notre colère », a-t-il ajouté.

    ACTU 17


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  • Une jeune femme a été arrêtée en Iran après être apparue sur des images à vélo sans hijab, dans un pays où le port du voile est obligatoire pour les femmes en public, a rapporté mardi l'agence de presse officielle Irna.

    "Une personne qui a récemment violé la norme et insulté le voile islamique (...) a été arrêtée", indique le gouverneur de la ville de Najafabad (centre), Mojataba Raii, cité par Irna.

    D'après Irna, la diffusion des images d'une jeune femme "à vélo sans voile sur la place principale" de la ville et "devant la grande mosquée" a provoqué des protestations parmi "les habitants et les membres de clergé" de Najafabad.

    Une brève vidéo tournée à l'aide d'un téléphone portable a circulé lundi sur les réseaux sociaux montrant une jeune femme la tête nue circulant à vélo devant une grande mosquée.

    Sur les images, la jeune femme apparaît le visage flouté et levant un bras de temps en temps comme pour un geste de salutation.

    La loi en vigueur en Iran depuis la révolution islamique de 1979, impose aux femmes, qu'elles soient iraniennes ou étrangères et quelle que soit leur religion ou croyance, de sortir la tête voilée et le corps couvert d'un vêtement ample plus ou moins long.

    Toutefois, le zèle des autorités sur ce sujet a nettement diminué depuis une vingtaine d'années et un nombre croissant d'Iraniennes, à Téhéran et dans d'autres grandes villes, laissent apparaître nettement leur chevelure.

    Le gouverneur de la ville de Najafabad a indiqué qu'une enquête avait été ouverte pour connaître le motif qui a poussé la jeune femme à "commettre cet acte", sans communiquer l'identité de la détenue.

    "Les habitants de la ville organisent aujourd'hui (mardi) un rassemblement pour protester" contre cette "violation sans précédent des normes".

    L'agence Fars, proche des conservateurs, a également indiqué que "plusieurs femmes" ont protesté aujourd'hui à Najafabad sur la place où "une femme avait brisé la loi".

    Najafabad, qui compte une population de plus de 280.000 habitants, est située à l'ouest d'Ispahan, chef-lieu de la province du même nom.

    AFP


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  • La fermeture de la grande mosquée de Pantin "sera effective dans 48 heures, le temps des recours possibles auprès du juge administratif", a indiqué ce mardi le ministère de l'Intérieur à BFMTV.
     

    Lundi, Gérald Darmanin a annoncé, sur le plateau de TF1, avoir demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de fermer temporairement la grande mosquée de Pantin. Celle-ci est cependant toujours ouverte pour l'heure: ce mardi matin, plusieurs fidèles se sont rendus sur le lieu de culte dès 6 heures et en sont sortis aux alentours de 7 heures.

    La fermeture du lieu de culte "sera effective dans les 48 heures, le temps des recours possibles auprès du juge administratif", a indiqué ce mardi le ministère de l'Intérieur à BFMTV.

    UNE FERMETURE DE 6 MOIS !

    Si Gérald Darmanin a demandé la fermeture, pendant six mois, de la grande mosquée de Pantin, c'est parce que celle-ci a relayé sur sa page Facebook une vidéo dénonçant le cours sur les caricatures de Mahomet de Samuel Paty, le professeur assassiné à Conflans-Sainte Honorine (Yvelines) vendredi.

     
    "C'est peut être un geste d'apaisement par rapport à la tension générale", a réagi lundi soir, M'hammed Henniche, responsable de la grande mosquée de cette ville du nord de Paris, après l'annonce de Gérald Darmanin.

    "Il y a une certaine tension donc l'exécutif est dans une position où il faut qu'il fasse des gestes forts, c'est un geste pour absorber l'émotion, pour réagir", a-t-il ajouté, regrettant que "la fachosphère ait pris une dimension telle que l'exécutif est obligé de suivre". "On est entrés dans un engrenage, où on n'est plus dans la modération", a-t-il poursuivi.

    L'annonce de cette fermeture intervient alors que des opérations de contrôles quotidiens visant des structures ou personnes soupçonnées de liens avec la mouvance islamiste ont été ordonnées par les autorités.

    BFM.TV

    Amusant; on va fermer 6 mois la mosquée provisoire de Pantin, car la vraie mosquée sera bientôt  construite sur un terrain offert par le maire de Pantin !!!


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  • "On exige la suspension de ce voyou": quand Abdelhakim Sefrioui dénonçait la méthode d'enseignement de Samuel Paty

    Bernard Godard

    Il est connu des services de renseignement depuis 15 ans. Fiché S, Abdelhakim Sefrioui défend l'islam radical. Pour Bernard Godard, spécialiste de l'Islam, il saisit toutes les occasions pour dénoncer l'islamophobie.

    "Il fait de l’agitation depuis 30 ans"

    "Il fait feu de tout bois. On dit qu’il vient d’un milieu ultra gauche/ultra droite, anti-sioniste, complotiste, pro-Palestiniens, proche de milieu salafiste etc. Il fait de l’agitation et c’est ce qu’il fait depuis 30 ans".

    Il y a une semaine Abdelhakim Sefrioui dénonçait la présentation des caricatures de Mahomet au collège, qualifiant l'enseignant de voyou.

    "On exige la suspension immédiate de ce voyou, disait-il dans une vidéo. Car ce n’est pas un enseignant. Un enseignant, c’est autre chose".

    "Quand il parlera de nouveau, il parlera avec un discours victimaire"

    Cibler une personne, dénoncer ses agissements dans l'espace publique, sur les réseaux sociaux, Abdelhakim Sefrioui l'a déjà fait avec l'imam Chalghoumi de Drancy, aujourd'hui sous protection policière. Ce dernier soutenait l'interdiction du voile intégral.

    Hassen Chalghoumi se souvient d'un homme dangereux qui divise.

    "Il est dangereux avec son discours. Quand il parlera de nouveau, il parlera avec un discours victimaire. Il dira que l’État est raciste, la France est raciste. Il est là le discours dangereux".

    Les enquêteurs en sont sûrs, les vidéos d'Abdelhakim Sefrioui ont poussé l'assaillant à passer à l'acte.

    RMC

    Bernard Godard, né en 1950 au Maroc, est un ancien fonctionnaire français des renseignements généraux, spécialiste de l'islam en France, qui s'est penché dès les années 1990 sur la montée de l'islamisme radical en France.


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  • Séparatisme : ce qu'il faut savoir sur le controversé CCIF que veut dissoudre Darmanin

    L'ancien directeur du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) Marwan Muhammad, le 23 mai 2018 à Paris

     

    Fondée en 2003 et particulièrement médiatisé depuis quelques années, ce collectif use notamment d'actions en justice pour dénoncer "l'islamophobie".

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/s%C3%A9paratisme-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-controvers%C3%A9-ccif-que-veut-dissoudre-darmanin/ar-BB1aaHRG?ocid=msedgntp


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  • "On a perdu tant d'années pour traiter cette question de l’islamisme à l’école"

    Auteur dès 2004 d'un rapport avertissant des dangers de l'islamisme à l'école, l'ex-inspecteur général de l'Education nationale Jean-Pierre Obin regrette le temps perdu pour lutter contre ce phénomène.

    "Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école". Le titre du livre de Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l'Education nationale, publié en septembre, résonne tristement avec l'actualité du pays cette semaine. Un professeur a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine dans le Val-d'Oise vendredi. L'assaillant, tué par les forces de l'ordre, lui aurait reproché d'avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo durant un cours sur la liberté d'expression.

     

    Invité des Grandes Gueules ce lundi, Jean-Pierre Obin assure avoir réagi "comme tout le monde": "La stupéfaction, l’horreur, la tristesse". Mais il ne se dit pas vraiment surpris. "L’étonnement non, mais la colère oui, car on a perdu tant d’années pour traiter cette question de l’islamisme à l’école".

    Il avait livré dès 2004 des premiers rapports inquiétants concernant l'islamisme à l'école. Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Obin alerte sur la dégradation de cette situation et de l’absence de frontières entre la religion et l’éducation. "Entre 2004 et aujourd’hui, les choses se sont mêmes aggravées et étendues", regrettait-t-il en septembre dernier au micro d’RMC.

    "Ce n'était pas un vrai sujet à l'époque"

    On peut donc se demander pourquoi les rapports livrés n'ont pas été suivis d'actes à l'époque. Selon lui, ce n'était pas un sujet d'actualité et l'intention des gouvernants de l'époque n'était pas assez forte.

    "Fillon l’a enterré car il avait d’autres chats à fouetter, en particulier il avait peur de la première rentrée scolaire “sans voile” et il y a eu l’épisode des otages de Bagdad. Très rapidement le prétexte c’était: on fait une loi de programmation et on ne communique pas sur autre chose. Ce n’était pas un vrai sujet à l’époque."

    Jean-Pierre Obin note du mieux sur le sujet de la laïcité depuis l'arrivée aux affaires de Jean-Michel Blanquer. Néanmoins, rien de suffisant pour faire face au fondamentalisme installé hors des murs de l'école.

    "Je pense que depuis que Jean-Michel Blanquer est arrivé aux affaires il y a un discours officiel, je ne dis pas qu’il est entendu, suivi et compris, un discours très ferme et on ne fait plus semblant de ne pas voir. On soutient les enseignants dans chaque académie."

    RMC


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