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  • Municipales : 10 listes dites «communautaires» recensées par les préfets

    Plusieurs responsables politiques avaient alerté sur le risque de multiplication des listes dites « communautaires » aux élections municipales. Seulement dix ont finalement été recensées par les préfets, en vue du premier tour le 15 mars, a appris auprès d’une source au ministère de l’Intérieur, mardi.

    Ce recensement « ne se base pas sur une catégorisation statistique mais est le fruit de signalements réalisés par les préfets », précise cette source de la place Beauvau.

    Ces listes ont été répertoriées principalement en Ile-de-France mais aussi dans un département plus rural comme la Vienne.

    C’est sous l’étiquette de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) que sont répertoriées certaines listes dites « communautaires ». Ce parti avait déjà participé au scrutin des élections européennes où il avait récolté 0,13 % des suffrages en rassemblant 28.395 électeurs.

    Pour les élections municipales qui auront lieu les 15 et 22 mars, l’UDMF a ainsi déposé des listes (Agir pour ne plus subir) dans le cinquième arrondissement de Paris, à Nanterre, Clichy-la-Garenne mais aussi à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et Châtellerault (Vienne).

     

    Deux listes considérées comme « communautaires » ont également été signalées dans la métropole de Lyon.

    A Garges-les-Gonesse (Val-d'Oise), la liste menée par le fondateur du Collectif contre l’islamophobie (CCIF), Samy Debah (le vrai changement pour Garges), a également été répertoriée comme « communautaire » par les services de l’Etat. Samy Debah dénonce ces accusations. En 2017, il s’était qualifié au second tour des législatives. Il avait alors porté plainte contre son adversaire François Pupponi, mais également contre le Premier ministre d’alors Bernard Cazeneuve, qui avait appelé à un front républicain » pour « battre » son challenger qualifié de « communautariste ».

    Idem pour la liste « Vivre ensemble à Annecy » en Haute-Savoie et une des six listes déposées pour la commune de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

    Emmanuel Macron s’est refusé à les interdire

    « C’est la première année que l’attention se porte sur ce phénomène », a remarqué la source au ministère de l’Intérieur. « Il est dès lors, difficile d’avoir un ordre de comparaison avec le scrutin de 2014 », a-t-elle complété.

    Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand avait demandé l’interdiction des listes dites « communautaires » lors de ces élections municipales. Le chef de file des LR au Sénat, Bruno Retailleau avait déposé une proposition de loi allant également dans ce sens.

    Lors d’un discours devant le Congrès des maires de France, en novembre 2019, Emmanuel Macron s’était refusé à cette solution ! « Il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème », avait déclaré le chef de l’Etat.

    Le Parisien


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  •  Les faits pour lesquels comparaissent à partir de ce lundi le Réunionnais Jérôme Lebeau, 25 ans, et sa mère sont considérés comme la première attaque terroriste perpétrée dans un territoire ultramarin

    Les affaires de terrorisme ne sont jamais banales. Celle sur laquelle commence à se pencher la cour d’assises spéciale de Paris ce lundi l’est encore moins, car présentée comme la première attaque terroriste à ce jour dans un département d’outre-mer.

    Dans le box des accusés, un fils et sa mère. Jérôme Lebeau, tout juste 25 ans. Marie-Annick Lebeau, 60 ans en mai. Tous deux sont originaires de Saint-Benoît, capitale de l’est de l’île de La Réunion. Lui comparaît pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes - il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Elle n’est concernée que par ce dernier chef de prévention.

    Le 27 avril 2017, à l’heure où les coqs s’égosillent à La Réunion, des échanges de tirs réveillent la cité Fragrance, à Saint-Benoît. Deux fonctionnaires du GIPN sont atteints, l’un au bras, l’autre à la main. Ils ne devront leur vie qu’à « une circonstance indépendante de la volonté de [l’auteur des tirs], la résistance de [leurs] boucliers de protection », conclura l’enquête. En riposte, Jérôme Lebeau reçoit deux balles qui lui traversent le corps, sans toucher d’organe vital.

    Un arsenal « signant la préparation d’une véritable action militaire »

    Si l’unité d’élite de la police a pénétré grand matin dans l’appartement occupé par Marie-Annick Lebeau, standardiste au conseil départemental, c’est parce que son fils, dont le casier judiciaire est vierge, a été détecté par les radars de la plateforme Pharos pour des propos tenus sur Internet et appelant au djihad. Lors de la perquisition, un arsenal « signant la préparation d’une véritable action militaire » est mis au jour : plusieurs armes à feu, dont un fusil à pompe de calibre 12 Brenneke, munitions « destinées à du gros gibier et évidemment létales pour l’homme », et qu’a utilisé par Jérôme Lebeau contre le GIPN, une matraque télescopique, un poignard de chasse, des munitions… Plus inquiétant encore, sont présents « des produits chimiques entrant dans la composition d’engins explosifs », comme le TATP, explosif artisanal de « prédilection » des terroristes.

     

    « Cibler des militaires en métropole et leur tirer dessus »

    Converti à l’islam en 2014, Jérôme Lebeau n’a, tant en garde à vue que lors de l’enquête, « jamais contesté son adhésion à un islam très dur », ni « son projet de rejoindre dès 2016 Daesh ». Il aurait d’ailleurs admis avoir celui de « cibler des militaires en métropole et de leur tirer dessus ». D’après le jeune homme, qui a commencé à s’entraîner au tir en s’inscrivant dans un stand du nord de l’île, mourir en martyr était « en islam, l’une des meilleures morts ». Dans son ordinateur, quelque 500 vidéos faisant l’éloge de l’organisation islamique ont été découvertes et l’analyse de ses échanges sur la messagerie Telegram a démontré qu’il était en contact avec des personnes pouvant appartenir à Daesh. Deux mois avant les faits, il a créé un compte Twitter avec pour nom d’utilisateur@adDahukAlQatal, soit le « tueur souriant ».

    Jérôme Lebeau préparait-il réellement un attentat ? A-t-il profité de l’intervention du GIPN pour passer à l’acte ? En garde à vue, le Bénédictin a affirmé que, s’il avait tiré, « c’était pour tuer, sinon, [il aurait] utilisé des balles en caoutchouc ». Toutefois, après sa mise en examen, il a nuancé, indiquant que, au moment où il avait appuyé sur la détente, « ce n’était pas pour tuer, mais pas pour plaisanter non plus ». La préméditation n’a d’ailleurs pas été retenue dans les chefs de mise en examen. Pourquoi ce jeune homme sans histoires, selon les témoignages de son entourage recueillis par la presse locale, et, d’après ce qu’il a toujours clamé, « à l’abri du besoin », s’est-il radicalisé ? Et quel rôle exact a joué sa mère dans sa dérive ?

    Une « relation fusionnelle » avec sa mère

    Au fil de l’enquête, durant laquelle la figure paternelle ne semble jamais avoir été évoquée, il est apparu que Marie-Annick Lebeau, qui noue avec son fils une « relation fusionnelle », a souhaité à tout prix « le protéger au point de le suivre dans son raisonnement et ses actions ». Elle s’est à son tour convertie à l’islam, en reconnaissant cependant « une connaissance très superficielle » ; elle a admis avoir visionné des vidéos de Daesh, dont l’une montrant un égorgement, à la demande de Jérôme ; elle a aussi reconnu avoir financé l’achat des armes et des munitions retrouvées à son domicile ; elle aurait accompagné son fils sur des lieux où ont été commises des dégradations sur des oratoires de saint Expédit, un saint catholique très présent à La Réunion

    D’après son avocat, Martin Desrues, joint par 20 Minutes, c’est aujourd’hui « une femme davantage morte de trouille pour son fils que pour elle-même » qui s’apprête à comparaître, libre. Dans quelles dispositions d’esprit son fils se trouve-t-il près de trois ans après son interpellation ? 20 Minutes n’a pas été en mesure d’interroger son avocate, Menya Arab-Tigrine. D’après nos informations, sa détention lui aurait permis de prendre ses distances avec la radicalité religieuse - incarcéré au centre pénitentiaire de Domenjod, à Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, il a été transféré à Fresnes, dans le Val-de-Marne, le 18 février. Les policiers blessés lors de l’interpellation, eux, « attendent que justice passe, selon l’avocat de l’un d’entre eux, Laurent-Franck Liénard. Ils se sont remis de leurs blessures, les deux sont combattifs, mais, quel que soit le niveau de préparation, ce qu'ils ont vécu a été une vraie effraction psychologique. »

     

    La radicalisation outre-mer

    Si les magistrats professionnels reconnaissent la culpabilité des Lebeau à l’issue du procès, prévue jeudi, ce nom viendra grossir un peu plus la liste des Réunionnais, dont on a eu connaissance, et qui se sont déjà illustrés en matière de terrorisme : les frères Clain, Nassirdine M’Zé, Naïl Varatchia ou encore Riad Ben Cheik. De quoi confirmer que l’outre-mer, en particulier ce département de l’océan Indien, n’est pas épargné par le djihadisme. Malgré ses tentatives auprès du Pnat, des ministères de l’Intérieur et des Outre-Mer, 20 Minutes n’a pas eu accès aux derniers chiffres concernant le nombre de signalements pour radicalisation ou de fichés S originaires des départements ultramarins. D’après une source parlementaire, « on ne veut pas ghettoïser les outre-mer ».

    En mars 2015, 48 cas de radicalisation avaient été signalés à La Réunion, ce qui plaçait l'île loin devant Mayotte (8 cas), la Martinique (8) et la Guadeloupe (7 ). Selon nos confrères du Journal de l'île de La Réunion, deux ans plus tard, 142 Réunionnais étaient fichés S. 

    20 Minutes


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  • Turquie : des milliers de migrants affluent à la frontière grecque

    © HUSEYIN ALDEMIR / REUTERS Des petits groupes de migrants continuaient d'affluer dimanche dans la matinée vers la frontière, sac sur le dos ou sur la tête.

     Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a menacé samedi l'Europe d'une nouvelle vague migratoire, cherchant ainsi à obtenir un appui occidental face au régime syrien. La Grèce a bloqué l'entrée de près de 10.000 migrants.

    LIEN de  l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/turquie-la-fronti%C3%A8re-grecque-prise-d-assaut/ar-BB10Ag6e?ocid=msedgntp


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  • Jack Lang : plaidoyer pour l'arabe à l'école

    L'ancien ministre de l'Education plaide pour l'enseignement de la langue arabe dans l'enseignement public.

    Jack Lang a de la constance. Ministre de l’Education nationale au début du siècle, il défendait le plurilinguisme et l’apprentissage de l’arabe dans l’enseignement public, avec la création de postes au Capes et à l’agrégation. Devenu patron de l’Institut du monde arabe, il met les pieds dans le plat avec un livre pédagogique. « L’enseignement public de l’arabe n’est pas à la hauteur », explique l’auteur, citant le faible nombre d’élèves l’étudiant dans le secondaire.

    Pour Lang, il est urgent de changer cette situation. L’ancien ministre fait valoir que cette langue « fait partie de notre histoire depuis François Ier ». Ensuite, il constate que l’arabe est la cinquième langue la plus pratiquée dans le monde et une des six des Nations unies. Enfin, il met en garde ceux que la polémique tenterait en rappelant que l’arabe est né avant l’islam. Inquiet de la montée du communautarisme, il alerte : « L’école de la République ne peut pas laisser l’enseignement de l’arabe à des officines islamistes. »

    « LA LANGUE ARABE, TRÉSOR DE FRANCE », DE JACK LANG, ÉD. CHERCHE-MIDI.

    Paris Match

    Un vieux pédé qui a fait un ravalement de façade et qui adore les tout petits marocains ! Une honte pour la France !

    Avant l'arabe, les jeunes français devraient déjà apprendre à parler et écrire correctement le français !


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  • Hervé C., un capitaine de police suspendu en octobre pour des soupçons de radicalisation, réintègre les rangs de la police nationale ce vendredi, dans un autre service.

     

    L’homme, musulman converti, travaillait dans un service pour la recherche de fugitifs et avait accès aux fichiers antiterroristes. Dès le 2 mars, il reprendra du service au sein de la police judiciaire parisienne, en charge de la fraude fiscale cette fois.

    Une réintégration automatique au bout de 4 mois

    L’officier de police, âgé de 39 ans, faisait l’objet d’une suspension administrative. Cette mesure ne peut dépasser quatre mois sans éléments justifiant une prolongation.

    Hervé C. avait été suspendu et désarmé « par principe de précaution » après l’attaque au couteau de Mickaël Harpon, un employé radicalisé de la préfecture de police. Les signalements pour radicalisation s’étaient multipliés au sein de la police nationale après ce drame.

    Les résultats d’une seconde enquête administrative attendus

    Tout risque de radicalisation concernant le capitaine de police avaient été écartés par l’enquête administrative et le préfet de police de Paris, Didier Lallement, était au courant de cet état de fait depuis le mois de novembre dernier.

     

    Toutefois, le préfet de police n’a pas souhaité le réintégrer et le réarmer, dans l’attente des résultats d’une autre enquête administrative portant sur une possible atteinte à la laïcité, révèle France Inter. Ils sont attendus d’ici deux semaines.

    Son comportement signalé depuis 2011

    Le comportement de l’officier avait été signalé dès 2011, après son mariage avec une avocate de confession musulmane et sa conversion. Ses collègues de travail avaient manifesté leur inquiétude face à son refus de tout contact avec personnel féminin, sa nouvelle barbe et ses discours sur la religion.

    Des inquiétudes qui n’avaient pas disparu après la séparation du couple en 2018 et son comportement moins isolé. Il avait fait l’objet d’un nouveau signalement en 2019.

    Des prières au bureau ?

    Un témoignage a été recueilli sur procès-verbal par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) fait état de prières effectuées par le capitaine de police dans son bureau. La fonctionnaire à l’origine de cette déclaration affirme l’avoir vu, tandis que sept autres collègues, hommes et femmes, ont témoigné ne jamais avoir constaté cela ces dernières années.

    Face aux enquêteurs, le policier avait reconnu avoir prié discrètement en 2012 dans un local utilisé par les femmes de ménage situé au sous-sol.

    Une plainte pour discrimination

    Hervé C. a donc déposé une plainte pour discrimination auprès de l’IGPN et saisi le défenseur des droits, a indiqué son avocat, Me Anass Khafif. L’officier de police « déplore profondément que des fonctionnaires, qui sont là pour servir l’intérêt des Français, ne sachent pas eux-mêmes déceler ce qu’est un phénomène de radicalisation. On mêle des fonctionnaires intègres à ceux qui ont commis l’irréparable », a déclaré son conseil.

    L’homme a indiqué qu’il souhaitait aussi contester sa suspension et son désarmement auprès du Conseil d’Etat. À la suite de l’attentat de la préfecture de police de Paris, quatre fonctionnaires de police avaient été suspendus et neuf autres désarmés pour des soupçons de radicalisation.

    ACTU 17


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  • Désignée par ses camarades pour intégrer la liste d’union conduite par Michaël Delafosse aux municipales, la militante Samira Yakhlef a été écartée au motif qu’elle porte le voile.

    Une candidate voilée écartée, des militants qui claquent la porte et des camarades embarrassés qui préfèrent se taire pour « ne pas affaiblir le parti »… Le débat sur le voile qui enflamme la gauche à intervalles réguliers vient de ressurgir à Montpellier à l’heure du dépôt des listes en vue des élections municipales. Il divise cette fois les socialistes et les communistes, deux alliés qui ont pourtant uni leurs forces localement sous le slogan « La gauche qui rassemble »

    Le sujet a éclaté quand le socialiste Michaël Delafosse, à la tête d’une liste d’union PS-PCF-PRG, a décidé de refouler la militante communiste Samira Yakhlef au motif qu’elle porte un voile. « La façon dont on fait campagne dit la façon dont on exercera le mandat d’élu », se justifie-t-il auprès de « l’Obs ». Cet enseignant de 42 ans, ancien membre de l’équipe Frêche qui se dit très attaché à la laïcité, explique avoir choisi d’étendre aux candidats de sa liste, potentiels futurs élus, le principe de neutralité qui s’impose aux fonctionnaires :

    « Je considère que ceux qui vont avoir autorité sur des agents publics ne doivent pas manifester leur appartenance religieuse. »

    « Comment gère-t-on ce paradoxe ? »

    Un argument que ne comprennent pas du tout Samira Yakhlef et plusieurs de ses camarades. Militante au PCF depuis deux ans, cette mère de famille de six enfants est décrite comme une parent d’élèves très investie dans le combat pour la mixité scolaire. Agée de 36 ans, cette « touche-à-tout » du monde associatif se serait bien vue élue à la mairie pour « changer la face de la ville », dit-elle à « l’Obs ». Elle se défend de mélanger religion et politique et s’appuie sur la loi : « Les fonctionnaires n’ont pas le droit de porter le voile, mais les élus oui. Hors de question que je l’enlève pour une place, je ne suis pas une vendue. »

    Dans les faits, les deux n’ont pas tout à fait tort. La loi interdit bien aux fonctionnaires de porter un signe religieux. Les élus, en revanche, sont tout à fait libres de le faire. A une exception près, définie par le Conseil d’Etat : lorsqu’ils exercent une mission de service public telle que la célébration d’un mariage.

    Dans cette histoire, il est clair que le débat dépasse le cas pratique du mariage. « La question posée est celle de la représentation républicaine », expose Hervé Martin, chef de file des communistes montpelliérains qui est aujourd’hui candidat sur la liste conduite par Michaël Delafosse et qui soutient sa décision. En clair : une femme voilée peut-elle devenir une élue de la République ? « La loi le permet, mais je serai gêné de demander à une fonctionnaire d’enlever son voile avec à mes côtés une élue qui le porte », expose-t-il. Et d’interroger : « Comment gère-t-on ce paradoxe ? »

    « Une hiérarchie paternaliste ? »

    Au-delà du programme, l’accord conclu en octobre 2019 entre socialistes et communistes prévoyait de réserver au PCF 12 places sur un total de 65. Lors d’une assemblée générale devant choisir l’ordre et les noms de ces 12 candidats, la section communiste a décidé à 75 % de placer Samira Yakhlef en quatrième position.

    Après de nouvelles discussions, les communistes ont pris acte du refus socialiste et choisi de maintenir l’accord malgré tout. Mais, dans le même temps, trois jeunes militants ont préféré se retirer de la liste.

    Dans un appel national intitulé « La laïcité rassemble et ne divise pas » – et signé notamment par le politologue Bertrand Badie, le journaliste Alain Gresh, l’essayiste Rony Brauman… –, Robert Kissous, économiste et figure du PCF local, dénonce « un acte inacceptable qui stigmatise une partie du peuple de France ». Il interroge : « Au nom d’une laïcité détournée en machine à diviser, on instaurerait une inégalité profonde entre citoyennes françaises, excluant d’emblée de toute élection politique des femmes portant un foulard ? Y aurait-il des Françaises de seconde catégorie ? Une hiérarchie paternaliste ou pire encore ? »

    Au total, neufs communistes sont présents sur la liste conduite par le socialiste Michaël Delafosse. Samira Yakhlef assure qu’elle n’a pas l’intention de quitter le PCF mais plutôt de continuer à mener ses combats sans être élue.

    L'OBS


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  • La Turquie dit n’avoir ni « les moyens ni les ressources » d’accueillir plus de migrants sur son territoire

    Désormais, la Turquie n’empêchera plus les migrants qui essaient de se rendre en Europe de franchir la frontière. La décision d'« ouvrir les portes » a été prise lors d’un conseil de sécurité extraordinaire présidé par le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Cette mesure a été prise après la mort d’au moins 33 militaires turcs dans la région d’Idleb (nord-ouest de la Syrie) dans des frappes aériennes attribuées par Ankara au régime syrien. « Nous ne retiendrons plus ceux qui veulent se rendre en Europe », a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat. Selon les médias turcs, des groupes de migrants se dirigeaient vendredi matin en direction de la frontière avec la Grèce dans l’ouest de la Turquie. L’agence de presse DHA a ainsi rapporté qu’environ 300 migrants syriens, irakiens ou encore iraniens étaient arrivés dans la province d’Edirne, à la frontière grecque.

    Une hausse des arrivées enregistrée

    Dans le passé, la Turquie a plusieurs fois menacé d'« ouvrir les portes » de l’Europe aux migrants, les observateurs y voyant une manière de faire pression sur les pays de l’Union européenne encore traumatisés par la crise migratoire de l’été 2015. Plusieurs centaines de milliers de personnes, fuyant en majorité les conflits au Proche-Orient, s’étaient alors rendues en Europe en transitant par la Turquie. En mars 2016, la Turquie et l’Union européenne ont conclu un pacte migratoire controversé qui a fait chuter drastiquement le nombre de passages vers la Grèce.

    Mais Athènes et l’UE ont noté une hausse des arrivées ces derniers mois. Ces derniers mois, Ankara a plusieurs fois réclamé davantage d’aide européenne pour faire face à la catastrophe humanitaire à Idleb, où près d’un million de personnes ont fui les bombardements du régime de Damas et de son allié russe, se réfugiant pour la plupart près de la frontière turque.

    « Nous accueillons déjà près de quatre millions de réfugiés et n’avons pas les moyens ni les ressources d’autoriser l’entrée sur notre territoire à un million de personnes supplémentaires », a déclaré ce vendredi le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun.

    20 Minutes


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  • Attaque à la préfecture de police : la piste terroriste se confirme

    Les motivations de Mickaël Harpon, auteur de l'attaque au couteau de la préfecture de police de Paris le 3 octobre 2019, ne font visiblement plus de doute. Les investigations techniques confirment le caractère terroriste de son geste, révèle Le ParisienC'est le téléphone personnel de l'auteur qui a fini par parler, explique à L'Express une source proche de l'enquête.

     

    Une heure avant l'attaque qui a fait quatre morts et deux blessés au sein de la préfecture, le fonctionnaire avait recherché sur Internet des termes comme "tuer les mécréants" ou encore "kouffars", qui signifie mécréants. Mickaël Harpon avait également entrepris de chercher des billets d'avion pour se rendre en pèlerinage à la Mecque et s'était intéressé à des sujets plus anodins comme l'infidélité dans le couple.

    Nuñez convoqué par la commission d'enquête

    Des vidéos de propagande djihadistes, notamment des images de décapitationavaient déjà été retrouvées sur des clés USB et du matériel professionnel expertisés peu de temps après l'attaque. Des éléments non incriminants car cet agent travaillait au sein du service de renseignement de la préfecture de police de Paris. Faute d'avoir les mots de passe du tueur, les recherches sur son matériel privé ont pris plus de temps. Les investigations techniques, complexes, se poursuivent.

    De nombreuses interrogations subsistent quant à la personnalité de cet homme, psychologiquement fragile et souffrant d'un handicap de surdité. Selon Le Parisien, des sources proches de l'affaire le décrivent comme "un profil hybride" et évoluant aux confins du terrorisme et de la psychiatrie.

    Après les révélations sur les recherches menées par Mickaël Harpon sur Internet quelques heures avant l'attaque, les familles des fonctionnaires de police victimes de l'assaillant ont demandé à être reçues par le ministre de l'Intérieur. Laurent Nuñez, son secrétaire d'État, interviendra justement ce mercredi après-midi devant la commission d'enquête chargée de déterminer les dysfonctionnements ayant entraîné cette attaque au sein même de l'un des sanctuaires de la police.

    L'Express

    Pauvre France !


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  • Belloubet annonce que 43 détenus condamnés pour terrorisme seront libérés en 2020

    La Garde des sceaux a également annoncé que près de 300 détenus devraient sortir de prison d'ici trois ans !

    La ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé ce lundi que "43 personnes" condamnées pour terrorisme devraient être libérées en 2020, au cours d'une interview sur RTL. Ils devraient être "une soixantaine en 2021" à quitter leur cellule. Au total, la Garde des sceaux a assuré que d'ici 2023, ils devraient être 300 détenus a retrouver la liberté.

    Ensuite, Nicole Belloubet a souligné que ces individus seront suivis par la justice. "Ils font l'objet d'une double mesure: un contrôle judiciaire qui fait qu'ils sont pris en charge à leur sortie et des mesures administratives de surveillance. [...] Les services de renseignement les suivent de manière très précises" a-t-elle expliqué.

    En France, la question du suivi des individus condamnés pour terrorisme, au nombre d'environ 500, pose question. Quand ils sortent de prison, les anciens détenus autour desquels des suspicions persistent font l'objet d'une surveillance, soit par la voie du renseignement quand leur peine est terminée, soir par la voie judiciaire quand le détenu bénéficie d'une remise de peine avec un bracelet électronique, par exemple !

    BFM.TV

    Pauvre France !


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  • Lutte contre la radicalisation : "Il faut de la fermeté", estime l'imam Hassen Chalghoumi

    n début de semaine, le président de la République Emmanuel Macron s'est rendu à Mulhouse afin de présenter son plan de lutte contre le "séparatisme islamiste", le terme désormais préféré par l'Elysée pour évoquer le communautarisme. Pour faire face à la radicalisation dans l'islam, le président a annoncé une série de mesures. Pour l'imam et président de l'association culturelle des musulmans de Drancy Hassen Chalghoumi, qui vient d'organiser trois jours de conférence sur ce thème, la démarche présidentielle va dans le bon sens. "On a besoin que la République nous protège. Je pense qu'il faut de la fermeté. Pour moi, il y a un bilan qui est très positif", a-t-il déclaré samedi au micro d'Europe 1.

    "On a besoin des imams attachés à la République"

    A Mulhouse, Emmanuel Macron a expliqué que la France allait progressivement cesser d'accueillir des imams dits "détachés", c'est-à-dire envoyés par d'autres pays, tout en encourageant la formation d'imams sur le territoire. "Quand le président de la République a parlé des imams détachés, je le partage absolument. Parce qu'on a besoin d'imams attachés à la République, à leur valeur, à leur propre histoire", a indiqué Hassen Chalghoumi. Il a aussi réclamé un lieu de formation "dédié aux imams français".

    "Libérer l'islam de France de la finance étrangère"

    Pour lui, la visite d'Emmanuel Macron revêtait aussi un aspect "très symbolique", car il y a selon lui "deux points : l'idéologie et la finance". Or, la nouvelle grande mosquée de Mulhouse est fortement controversée à cause de ses financements provenant du Moyen-Orient. "Il y a une mosquée qui est financée par les Qataris et ça c'est grave", affirme-t-il. Pour l'imam, la solution face à la radicalisation consiste à "libérer l'islam de France de la finance étrangère, de cette guerre entre tel politique et tel politique".

    Europe 1

    Est-il sincère ?


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  • La justice égyptienne a ordonné samedi l'arrestation et le lancement de poursuites judiciaires contre un docteur accusé d'avoir pratiqué une excision sur une fillette de 12 ans, provoquant sa mort.

    Le gynécologue accusé d'avoir pratiqué, seul dans sa clinique privée en Egypte, une excision sur une fillette de 12 ans, a été interpellé samedi. Il avait déjà été arrêté une première fois mais avait été relâché quelques jours plus tard, assurant n'avoir réalisé qu'une "opération de chirurgie esthétique" sur Nada. Mais le médecin légiste qui a examiné le corps de la jeune fille a établi qu'elle était morte en raison de la douleur causée par une mutilation génitale féminine.

    En conséquence, le procureur général a ordonné que le gynécologue soit de nouveau arrêté et "jugé auprès d'une cour pénale", a indiqué le parquet. Les parents de la fillette - qui avaient porté plainte et qui avaient été brièvement arrêtés - seront également jugés pour leur "participation à ce crime", d'après la même source.

    90% des femmes égyptiennes ont été excisées

    La mort de Nada, fin janvier, a suscité l'émoi sur les réseaux sociaux, des internautes égyptiens dénonçant la pratique de l'excision. Ceux qui l'exercent risquent sept ans de prison. Cependant, la loi n'est pas toujours appliquée et la pratique reste courante en Egypte, pays conservateur où beaucoup croient que l'excision encourage la chasteté des femmes.

    Selon une étude publiée en 2016 par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), près de 90% des femmes et adolescentes égyptiennes âgées entre 15 et 49 ans ont été excisées. L'Unicef avait condamné la "mort tragique de Nada (qui) souligne le besoin de protéger de manière urgente les filles de cette pratique dangereuse."    

    BFM.TV

    Je ne savais pas que les égyptiens étaient aussi arriérés que les africains noirs !


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  • Un homme de 35 ans a été déféré au tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse) ce vendredi. Il est accusé d’avoir frappé et infligé des sévices à ses enfants et sa femme lorsqu’ils refusaient de porter le foulard notamment. Son procès a été renvoyé et le prévenu a été écroué.

     

    L’affaire a débuté lorsqu’une mère de famille s’est présentée au commissariat de Cavaillon ce lundi. Cette dernière a déposé plainte pour des violences commises par son mari, sur ses enfants mais également sur sa personne raconte Le Dauphiné. Le suspect âgé de 35 ans a été interpellé et placé en garde à vue le lendemain.

    La mère de famille a expliqué aux enquêteurs que son mari, qui se présente comme un musulman traditionaliste, n’acceptait pas que deux de ses filles refusent de porter le foulard islamique ou encore qu’elle refusent de faire les devoirs qu’elles ramènent de l’école coranique.

    Frappées avec des ceintures, des bâtons et des câbles électriques

    Face à leur refus, le mis en cause les frappait régulièrement avec des ceintures mais aussi des bâtons et des câbles électriques. Des fais qui ont été confirmés par les enfants lors de leurs auditions. L’une de ses filles a également déclaré que son père était allé jusqu’à lui mettre un couteau sous la gorge.

    Par ailleurs, son épouse a rapporté qu’elle était violée par ce dernier quasi quotidiennement selon une source judiciaire citée par le quotidien. Le mis en cause a quant à lui nié les faits face aux policiers. Il a été déféré ce jeudi en vue de son jugement en comparution immédiate le lendemain.

    Il aurait tenté de jeter l’une de ses filles par la fenêtre

    Au début de l’audience, l’homme qui parle mal le français a demandé au tribunal de ne pas l’envoyer en prison, insistant sur le fait qu’il était un bon père de famille et qu’il aimait sa femme et ses enfants. L’occasion pour la présidente de rappeler au prévenu qu’il avait tenté de jeter l’une de ses filles par la fenêtre.

    Le jugement a du être renvoyé au 27 mars à cause de la grève des avocats. En l’attente, le trentenaire a été placé en détention provisoire à la prison du Pontet.

    ACTU 17


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  • Déjà condamné pour apologie du terrorisme, un rappeur récidive et fait de nouveau face à la justice

    C’est la deuxième fois en trois mois qu’il est poursuivi pour apologie du terrorisme. Le rappeur du Val-d’Oise, Masta Ex, a fait l’objet d’une comparution immédiate mercredi soir.

     

    Dans un nouveau clip vidéo, Mohamed Damey, alias Masta Ex, lance des menaces envers Emmanuel Macron, Christophe Castaner et le ministère de l’Intérieur dans son ensemble. Il exhorte ses auditeurs « à prendre les armes ».

    Ce rappeur, âgé de 29 ans, a déjà été condamné pour des faits similaires le 14 novembre dernier par le tribunal correctionnel de Pontoise. Il a écopé à cette occasion d’un an de prison dont 6 mois ferme, sans mandat de dépôt.

    Le préfet saisit le procureur

    La nouvelle procédure pour apologie du terrorisme visant Mohamed Damey a été initiée par le parquet à la suite d’un signalement de la part du préfet du Val-d’Oise.

    L’enquête menée par la police judiciaire de Cergy a conduit le rappeur devant le tribunal ce mercredi soir. Il faisait l’objet d’une comparution immédiate mais le procès a finalement été renvoyé au 27 mars.

     

    « Vous allez payer au nom d’Allah »

    Le clip, publié le 4 janvier sur la chaîne YouTube de l’association « Killuminateam Les soldats dans le sentier d’Allah » dont il est le président, s’intitule « 20/20 bonne année ». Dans cette séquence tournée à son domicile, Mohamed Damey appelle à « prendre les armes » en menaçant le président de la République et son ministre de l’Intérieur, relate Le Parisien.

    En dénonçant « les soldats du mensonge qui ont pété ma porte », il fait référence aux policiers qui ont mené la perquisition à son domicile le 13 novembre dernier, dans le cadre de la précédente affaire. Il n’hésite pas à lancer : « vous allez payer au nom d’Allah » et on doit les « fumer en 2020 ».

    Écroué pour une affaire d’escroquerie

    Les enquêteurs de la police judiciaire ont extrait Mohamed Damey de sa prison de Meaux (Seine-et-Marne) où il était incarcéré dans le cadre d’une affaire d’escroquerie. Le détenu a été placé en garde à vue mardi pour être entendu sur ces faits nouveaux.

    Se présentant comme un « un soldat de la vérité », il aurait affirmé avoir réalisé la vidéo avant son incarcération « pour dénoncer les injustices », tout en contestant faire l’apologie du terrorisme, rapporte le quotidien francilien.

    Sa conjointe aussi dans le viseur de la justice

    Poursuivie dans la même affaire, son épouse de 26 ans, aurait tourné et mis en ligne le clip. Elle a été placée sous contrôle judiciaire mercredi soir, dans l’attente du jugement, et nie aussi avoir fait l’apologie du terrorisme.

    La jeune femme avait publié une vidéo sur Facebook, avant cela, accusant le ministre de l’Intérieur et le préfet du Val-d’Oise « d’abus de pouvoir, de diffamation et de mensonge d’Etat » et de « stigmatiser l’Islam ». Elle y dénonce des accusations « totalement dénuées de sens », et ajoute que dans ses vidéos, son mari « n’a jamais appelé à faire le djihad, l’association ayant pour but de venir en aide aux plus démunis et de dénoncer les dérives du système ».

    Elle fait également l’objet de poursuites pour avoir violé les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (une assignation à résidence dans le Val-d’Oise et une interdiction d’entrer en relation avec d’autres personnes de l’association, ndlr) qui lui ont été imposées par la justice.

    L’association dissoute et ses fonds gelés

    Le ministère de l’Économie et des Finances a gelé les fonds et les ressources économiques de l’association et de cinq de ses membres dont trois prévenus, dans un décret du 25 novembre dernier. Une mesure similaire a été prise par la Principauté de Monaco.

    L’association de Mohamed Damey « Killuminateam Les soldats dans le sentier d’Allah », déclarée le 28 juin 2018 en sous-préfecture d’Argenteuil, a également fait l’objet d’une dissolution au mois de janvier.

    ACTU 17

    Quelle justice lamentable !

    Voilà un mec à renvoyer dans son pays d'origine !


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  • Au moins 24 personnes ont été tuées dans l’attaque d’une église protestante ce dimanche dans un village du nord du Burkina Faso. 18 victimes ont également été blessées, d’autres enlevées.

     

    Nouvelle attaque djihadiste au Burkina Faso. Une église protestante dans le village de Pansi a été attaquée ce dimanche. Au moins 24 personnes ont été tuées dont le pasteur de l’église a annoncé le gouverneur de la région du Sahel, le colonel Salfo Kaboré cité par Le Monde.

    Ce dernier a expliqué qu’il y avait également 18 blessés et « des personnes enlevées », précisant qu’il s’agissait d’un bilan provisoire. L’attaque a été menée par un groupe armé terroriste selon une source sécuritaire.

    Une vingtaine d’assaillants

    Les assaillants étaient une vingtaine et ont séparé les hommes et le femmes avant d’attaquer l’église selon le maire de la commune voisine de Boundoré.

    « Les blessés ont été évacués à Sebba et Dori pour des soins appropriés et les personnes décédées portées en terre le même jour par les survivants, aidés spontanément par les habitants des villages voisins », a ajouté le colonel Salfo Kaboré.

     

    4000 morts l’an passé

    Les attaques djihadistes contre les églises ou des religieux chrétiens se sont multipliées ces derniers mois au Burkina. Dans ce pays frontalier du Mali et du Niger, elles ont fait environ 750 morts et 600 000 déplacés depuis 2015 précise le quotidien. En 2019, les attaques djihadistes dans ces trois pays ont fait 4000 morts selon l’ONU.

    ACTU 17


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  • Les Émirats arabes unis lancent la première centrale nucléaire du monde arabe

    Les Émirats arabes unis ont autorisé la mise en exploitation de leur première centrale nucléaire. Composée de quatre réacteurs, cette centrale est la première du monde arabe.

    Les Émirats arabe unis investissent le nucléaire. Ce lundi 17 février, le représentant permanent du pays à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Hamad Alkaabi, a annoncé que les Émirats arabes unis avaient donné leur feu vert à la mise en exploitation de leur centrale nucléaire située à Barakah, à l’ouest du pays.

    « L'Autorité fédérale de régulation nucléaire (FANR) a approuvé la délivrance (...) de la licence d'exploitation du réacteur 1 de la centrale », a déclaré Hamad Alkaabi lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi, ajoutant que sa mise en route aura lieu dans un « futur proche »

    « Un moment historique pour les Émirats arabes unis »

    Le premier des quatre réacteurs, qui seront exploités et entretenus par l’entreprise Nawah Energy Company, devait être mis en service en 2017 mais la date avait été reportée à cause de conditions de sécurité.

    Une fois opérationnelle, la centrale produira 5 600 mégawatts d’électricité, soit environ 25% des besoins des Émirats arabes unis. « Il s'agit d'un moment historique pour les Émirats arabes unis (...) couronnant ainsi les efforts de 12 ans de construction (...) de ce programme nucléaire pacifique pour répondre aux besoins énergétiques futurs du pays », s'est félicité M. Alkaabi.

    RFI


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  • Emmanuel Macron devrait dévoiler dans la semaine ses premières pistes contre la radicalisation, le communautarisme ou encore le financement des mosquées. Des propositions très attendues par la classe politique et en particulier par Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Dans une interview au Journal du dimanche, il dénonce un manque de courage face à l'Islam politique.

     

    "Il parle de guerre avec l'islamisme", commente sur Europe 1 Christine Ollivier, du JDD. "Il considère qu'il y a des enclaves aux mains des islamistes qui tenteraient d'y créer des mini-Etats islamiques". Face à cela, Bruno Retailleau souhaite renforcer la présence de l'État. Le patron des sénateurs LR demande d'abord la "mise sous tutelle républicaine" des collectivités qui seraient reconnues complices de communautarisme. "On est en train de perdre le combat contre l'islamisme [...] bientôt, il sera trop tard", explique-t-il. Interrogé pour savoir s'il y a "des élus complices des islamistes", Bruno Retailleau répond : "Bien sûr. À droite comme à gauche".

    Une proposition de loi constitutionnelle

    Co-auteur, avec le chef des sénateurs centristes Hervé Marseille, d'une proposition de loi constitutionnelle visant notamment au respect de la souveraineté nationale, de la démocratie et de la laïcité, Bruno Retailleau estime que "ce qui manque surtout, c'est la lucidité et le courage, qu'il s'agisse de l'islam politique, de la laïcité mais aussi de l'immigration". 

    Pour que cela soit constitutionnel, précise-t-il, "ces dispositions devront être limitées aux individus condamnés pour des crimes de terrorisme et représentant un degré élevé de dangerosité. Mais je le dis solennellement : si l'action publique est entravée, alors il faudra faire un référendum.(...) C'est une question de vie ou de mort".

    "Les djihadistes doivent être jugés sur place, par les États ou un tribunal international"

    Concernant les djihadistes qui souhaitent rentrer en France, Bruno Retailleau considère qu'il "ne doit pas y avoir de retour en France pour ceux qui ont trahi leur pays. Ils doivent être jugés sur place, par les États ou un tribunal international. Les binationaux doivent être déchus de leur nationalité française. Pour les Français, je propose une peine d'indignité nationale avec interdiction d'accès au territoire français".

    Quant aux djihadistes condamnés avant la loi de 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, qui vont prochainement sortir de prison, il va proposer, "avec Philippe Bas et Marc-Philippe Daubresse (...), dans les tout prochains jours, un dispositif qui permette d'étendre à ces individus les mesures de surveillance et de rétention de sûreté prévus par la loi de 2016". 

     

    "Les prisons normales sont devenues pour lui des 'fabriques à djihadistes'", explique Christine Ollivier, du JDD. "Bruno Retailleau lie islamisme, communautarisme et immigration", poursuit la journaliste, "parce qu'il dit qu'une partie du problème vient d'un laisser-aller au niveau de l'immigration et que l'assimilation est devenue impossible". 

    Europe 1

    Bien d'accord avec lui !


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  • La coalition militaire sous commandement saoudien, engagée dans la guerre au Yémen, a fait état samedi du crash d'un de ses avions dans le nord de ce pays, les rebelles Houthis affirmant avoir abattu l'appareil.

     

    Un tel crash d'un avion de la coalition est rare depuis le début en 2014 du conflit au Yémen, déclenché après une offensive des rebelles Houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire dont la capitale Sanaa.

    Un appareil de type Tornado, appartenant aux forces saoudiennes, est tombé à 23H45 locales vendredi (20H45 GMT) dans la province de Jawf, a dit le porte-parole de la coalition, le Saoudien Turki al-Maliki, cité par l'agence saoudienne SPA.

    Il n'a pas précisé les raisons du crash ni le sort de l'équipage.

    L'avion menait, selon lui, une mission de soutien aérien aux forces gouvernementales yéménites.

    "Aide de l'Iran"

    La coalition, dont les piliers sont l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, intervient depuis 2015 au Yémen pour soutenir le pouvoir face aux rebelles qui contrôlent toujours de vastes régions du nord et de l'ouest du pays, outre Sanaa.

    Selon la chaîne de télévision al-Massirah, organe des rebelles, ces derniers ont "abattu un avion de type Tornado à l'aide d'un missile sol-air perfectionné".

    "Le ciel du Yémen n'est pas un espace pour se promener, l'ennemi doit beaucoup réfléchir" avant de s'y aventurer, a prévenu sur cette chaîne Yehya Saree, un porte-parole des Houthis.

    Après le crash, Al-Massirah a fait état de frappes de la coalition samedi dans la région de Masloub, dans la province de Jawf, où des habitants se sont "rassemblés autour des débris de l'avion abattu".

    Selon elle, il y a eu "des dizaines de morts et blessés". Mais ce bilan n'a pu être vérifié dans l'immédiat par les travailleurs humanitaires locaux.

    Sur son compte Twitter, le porte-parole des Houthis, Mohamed Abdelsalam, a affirmé que "la destruction de l'avion Tornado est un coup dur pour l'ennemi, et témoigne de l'importante amélioration des capacités de défense" des rebelles.

    Si la revendication des Houthis se confirme, cela signalerait le renforcement de l'arsenal des rebelles accusés de recevoir des armes de l'Iran chiite qui affirme les soutenir politiquement et non militairement.

    "Au début du conflit, les Houthis était une milice hétéroclite qui se procurait les armes" dans le pays, a affirmé à l'AFP Fatima Abo Alasrar, une experte au Middle East Institute.

    "Aujourd'hui, ils ont massivement développé leur arsenal avec l'aide de l'Iran et du Hezbollah", un puissant mouvement armé libanais pro-iranien, a-t-elle dit.

    Crise humanitaire

    Selon un rapport d'experts de l'ONU chargés de contrôler l'embargo imposé en 2015 au Yémen et obtenu le 1er février par l'AFP, les Houthis disposent depuis 2019 de nouvelles armes dont certaines ont des caractéristiques similaires à de l'armement produit en Iran.

    Ils n'ont néanmoins pas pu confirmer que l'armement avait été livré par Téhéran.

    En avril 2017, un hélicoptère saoudien de type Black Hawk s'est écrasé dans la province de Marib, dans le centre du Yémen, tuant 12 militaires saoudiens. Un haut responsable militaire yéménite avait à l'époque évoqué l'hypothèse de "tirs amis".

    Selon diverses organisations humanitaires, la guerre au Yémen a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils.

    Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, selon l'ONU.

    La coalition et les autres parties impliquées dans le conflit ont été accusées d'avoir commis des bavures ayant coûté la vie à des civils.

    La coalition a annoncé cette semaine le début de poursuites judiciaires contre ses militaires soupçonnés de bavures lors d'attaques au Yémen, où l'ONU a déploré des crimes de guerre.

    Issus de l'importante minorité zaïdite concentrée dans le nord du Yémen, les Houthis sont proches de l'Iran chiite, rival régional de l'Arabie saoudite sunnite.

    15/02/2020 17:57:36 - Ryad (AFP) - © 2020 AFP

    LE POINT

    L'Iran et l'Arabie Saoudite, deux pays musulmans ennemis. Je croyais que l'islam était une religion de paix, d'amour et de tolérance !


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  • Au Pakistan, Sneha, 14 ans, chrétienne violée et torturée, a été retrouvée par la police et rendue à ses parents

    Sneha n’a que 14 ans, mais déjà elle connait l’horreur de la persécution des chrétiens au PakistanSneha habite Lahore et va à l’école, la Franciscan Girls High School. Elle a été kidnappée, battue, violée, puis torturée par ses agresseurs quand elle a refusé de signer des certificats de mariage et de conversion à l’islam.

    La jeune adolescente avait été prise à partie à plusieurs reprises par un certain Zeeshan, musulman, sur le chemin de l’école. Mais elle avait toujours refusé ses avances. Le 14 janvier, après l’école, Zeeshan l’a poussée dans une voiture. Là, six hommes l’attendaient. Ils l’ont frappée, puis conduite dans un lieu où elle a été battue et violée. À plusieurs reprises. Avant de lui demander de signer des certificats de mariage et de conversion à l’islam. Devant son refus, les hommes l’ont torturée.

    […]

    De nombreux rapports internationaux dénonce ces enlèvements et conversions forcées à l’islam. C’est le cas du rapport de l’USCIRF 2019.

    « La conversion forcée à l’islam de jeunes femmes hindous et chrétiens et le mariage, souvent par le travail forcé, reste un problème systémique. Plusieurs institutions indépendantes, parmi lesquelles la Commission Nationale de Justice et Paix et la Commission des droits de l’homme du Pakistan, reconnaissent qu’environ 1 000 jeunes femmes sont converties de force à l’islam chaque année ; beaucoup sont enlevées, mariées de force et victimes de viol. Les femmes hindoues et chrétiennes sont particulièrement vulnérable à ces crimes à cause de la marginalisation sociétale et du manque de protections juridiques pour les minorités religieuses, combiné avec une société et des normes culturelles profondément patriarcales. »

    Les Observateurs.ch


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