• Les faits rapportés sont d'une extrême violence. Le Parquet de Guelma, ville située à 500 km à l'est d'Alger, a annoncé l'arrestation ce jeudi d'un individu après la mort d'une fillette de 10 ans, torturée à mort lors d'une séance violente d'exorcisme, ou roqya. L'homme arrêté est un "guérisseur" également appelé raqui.

    La jeune victime a, selon la justice locale, "subi des sévices durant une roqya à laquelle elle a été soumise dans sa maison familiale." Aucune précision n'a été donnée sur les raisons pour lesquelles la fillette avait été soumise mercredi à cette séance d'exorcisme.

    Selon la déclaration du parquet reproduite par les médias, la fillette est décédée à son arrivée au service des urgences de l'hôpital de Guelma, "le corps de la fillette portait des traces de coups et de brûlures". Le parquet a ordonné une autopsie et l'ouverture d'une enquête, selon la même source.

    "Chasser le démon" 

    Les exorcistes sont souvent sollicités pour soigner les malades, "chasser le démon", se préserver du mauvais oeil ou venir en aide aux épouse stériles.

    Si l'islam autorise l'exorcisme, considéré comme légal car il se fait avec la parole de Dieu --par la récitation du Coran--, nombreux sont ceux qui dénoncent le fait que cette pratique est souvent le fait de personnes sans scrupules qui abusent de la détresse des malades, en particulier ceux atteints de maladies mentales et spirituelles.

    Réaction indignées 

    L'annonce de la mort de la fillette a suscité l'émoi dans la société algérienne. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont d'ailleurs exprimé leur colère.

    La correspondante de la radio algérienne dans la ville voisine de Constantine a condamné un acte "abominable commis par un charlatan".

    "Jusqu'à quand ces crimes vont se poursuivre", s'est-elle encore demandée sur sa page Facebook.

    Beaucoup sur ce réseau social ont dénoncé une couverture médiatique minimale du drame "malgré la cruauté des faits commis par ce charlatan".

    "On va faire semblant longtemps de pas voir (...) la fillette de dix ans torturée et tuée par un raki à Guelma?", s'est aussi élevé sur sa page Facebook le journaliste Akram Kharief, directeur du site MENA Defense.

    BFM.TV

    Ce type mérite la prison à vie voire la mort !


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  • Titre : Le voile

    Poète : Victor Hugo (1802-1885)

    Recueil : Les orientales (1829).

     

    La sœur.

     Qu'avez-vous, qu'avez-vous, mes frères ?
     Vous baissez des fronts soucieux.
     Comme des lampes funéraires,
     Vos regards brillent dans vos yeux.
     Vos ceintures sont déchirées.
     Déjà trois fois, hors de l'étui,
     Sous vos doigts, à demi tirées,
     Les lames des poignards ont lui.

     Le frère ainé.

    N'avez-vous pas levé votre voile aujourd'hui ?

     La sœur.

     Je revenais du bain, mes frères,
     Seigneurs, du bain je revenais,
     Cachée aux regards téméraires
     Des giaours et des albanais.
     En passant près de la mosquée
     Dans mon palanquin recouvert,
     L'air de midi m'a suffoquée :
     Mon voile un instant s'est ouvert.

     Le second frère.

    Un homme alors passait ? un homme en caftan vert ?

     La sœur.

     Oui... peut-être... mais son audace
     N'a point vu mes traits dévoilés...
     Mais vous vous parlez à voix basse,
     A voix basse vous vous parlez.
     Vous faut-il du sang ? Sur votre âme,
     Mes frères, il n'a pu me voir.
     Grâce ! tuerez-vous une femme,
     Faible et nue en votre pouvoir ?

     Le troisième frère.

    Le soleil était rouge à son coucher ce soir.

     La sœur.

     Grâce ! qu'ai-je fait ? Grâce ! grâce !
     Dieu ! quatre poignards dans mon flanc !
     Ah ! par vos genoux que j'embrasse...
     Ô mon voile ! ô mon voile blanc !
     Ne fuyez pas mes mains qui saignent,
     Mes frères, soutenez mes pas !
     Car sur mes regards qui s'éteignent
     S'étend un voile de trépas.

     Le quatrième frère.

    C'en est un que du moins tu ne lèveras pas !

     Le 1er septembre 1828.

    Victor Hugo.

     

    Toujours d'actualité hélas, ce poème de Victor Hugo publié en 1829 dans son recueil « Les Orientales », nous raconte le dialogue entre une jeune fille dont le voile s'est ouvert un instant en revenant du bain, et ses quatre frères qui la poignardent pour ce "crime" :


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  • 13 djihadistes françaises dont Hayat Boumedienne se sont enfuies de prisons syriennes

    Hayat Boumedienne, la compagne du terroriste de l’Hyper Cacher en 2015, fait partie des 13 djihadistes françaises qui se sont échappées de prisons syriennes selon le Centre d’analyse du terrorisme (CAT).

    Le nom de la compagne d’Amedy Coulibaly, l’un des terroristes des attaques de janvier 2015, est une nouvelle fois évoqué. Une précédente information indiquait ce vendredi que la jeune femme de 31 ans était toujours en vie, alors qu’elle avait été annoncée morte.

    Elle se serait évadée de la prison syrienne dans laquelle elle était retenue rapporte ce mercredi 20 mai le Centre d’analyse du terrorisme (CAT). 12 autres djihadistes françaises en ont fait autant.

     

    « À ce jour, 13 femmes jihadistes françaises qui étaient détenues dans des camps sous le contrôle des Kurdes de Syrie (principalement al-Hol et Aïn Issa) sont présumées en fuite, notamment Hayat Boumedienne, soit 10% des Françaises détenues en Syrie », a indiqué Jean-Charles Brisard, l’un des co-fondateurs de ce think tank installé à Paris, qui est cité par le HuffingPost.

    « Ces éléments confirment l’incapacité des autorités locales à garantir la détention des jihadistes étrangers », a-t-il ajouté.

     

    « Le principal risque est celui de la dispersion de jihadistes, qui pourraient soit renforcer les rangs d’organisations jihadistes en Syrie ou en Irak, soit tenter de rejoindre une autre terre de jihad, soit pour certains revenir clandestinement en Europe pour y commettre des attentats », a aussi expliqué Jean-Charles Brisard.

    Une djihadiste affirme l’avoir croisée vivante en octobre 2019

    Le parquet nationale antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête préliminaire fin avril visant Hayat Boumedienne pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

    La jeune femme avait été donnée pour morte, notamment par la belle sœur de Fabien Clain, Dorothée Maquere, peu après la chute du dernier bastion de l’État islamique (EI) à Baghouz, en Syrie, au printemps 2019.

    Une jeune djihadiste interpellée à son retour en France a affirmé lors de ses auditions qu’Hayat Boumeddiene était encore vivante en octobre 2019. Elle l’aurait croisée alors qu’elles étaient toutes deux retenues dans l’immense camp d’Al-Hol, en Syrie.

    Des personnalités importantes parmi ces femmes

    Le CAT estime, comme d’autres organisations, qu’il est nécessaire de rapatrier en France les djihadistes français détenus dans les camps kurdes, ainsi que leurs familles.

    Parmi les 13 djihadistes en fuite, figurent des personnalités importantes a précisé Jean-Charles Brisard. « Certaines ont été mariées à des djihadistes très connus, d’autres ont fait de la propagande et sont apparues dans les revues de l’organisation État islamique ».

    ACTU 17


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  • Un homme de 27 ans a été interpellé à Cannes (Alpes-Maritimes) ce mardi soir. Il venait de menacer des habitants avec un sabre suite à un différend routier, et a hurlé qu’il était « fiché S » et qu’il sortait de prison.

    Deux automobilistes, un homme et une femme, ont eu un différend vers 20 heures ce mardi dans les rues de Cannes. Mécontent, le conducteur a suivi cette dernière jusqu’à son domicile pour avoir des explications.

    Une fois arrivée dans l’impasse Oxybia où vit la jeune femme, l’homme furieux est descendu de sa voiture et une altercation a éclaté avec le père de la conductrice. Plusieurs riverains, alertés par le bruit, sont également sortis de chez eux pour intervenir.

     

    Des coups ont alors été échangés et le chauffeur mécontent a fait usage de gaz lacrymogène. Il a ensuite hurlé qu’il était « fiché S », qu’il sortait de prison et qu’il allait « tout faire péter ». L’homme a finalement décidé de quitter les lieux.

    Il revient avec un cimeterre arabe pour menacer les habitants

    Pas pour longtemps. Il a refait son apparition une demi-heure plus tard. Cette fois, il a exhibé une arme blanche pour menacer les habitants de la rue. Les policiers ont été alertés et ont rapidement interpellé le mis en cause, vers 21 heures.

     

    Dans son véhicule, les forces de l’ordre ont découvert une arme blanche de type cimeterre arabe (un sabre à lame courbe, ndlr) de moyenne taille, qui était dans son fourreau. Âgé de 27 ans, l’homme a été placé en garde à vue.

    Au cours des vérifications, les enquêteurs se sont aperçus que le mis en cause était bien fiché « S » (sûreté de l’État) comme il le prétendait et ce, pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale. Les investigations ont été confiées au commissariat de Cannes et devront déterminer les motivations du suspect.

    ACTU 17

    Ses motivations, sa haine des français et des chrétiens! 


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  • Afghanistan: une femme accouche pendant l'attaque meurtrière contre une maternité

    Pendant que des hommes armés tuaient mères et nouveaux-nés dans une maternité de la Kaboul mardi, un groupe de femmes enceintes a réussi à se cacher. L'une d'entre elles sur le point d'accoucher d'une petite fille.

     

    "La mère souffrait, mais tentait de ne pas faire de bruit", a raconté à l'AFP sous couvert de l'anonymat une sage-femme qui a participé à l'accouchement.

    "Elle a même mis son doigt dans la bouche du nouveau-né pour l'empêcher de pleurer", a-t-elle ajouté, lors d'une conversation téléphonique vendredi, la voix toujours tremblante, trois jours après l'incident.

    Vingt-quatre personnes, dont des nouveaux-nés, des mères et des infirmières, sont mortes dans l'attaque contre l'unité de soins maternels de l'hôpital de Dasht-e-Barchi, situé un quartier de l'ouest de Kaboul où habitent de nombreux membres de la minorité chiite Hazara.

    Des hommes armés, déguisés en membres des forces de sécurité, ont pris d'assaut l'hôpital "dans le but de tuer des mères de sang froid", selon l'ONG Médecins sans frontières, qui gère la maternité.

    "Ils sont entrés dans les chambres de la maternité, en tirant sur les femmes qui étaient dans leurs lits. C'était méthodique. Les murs étaient criblés d'impacts de balles, il y avait du sang sur le sol des chambres", a poursuivi MSF, en citant Frédéric Bonnot, responsable des programmes de l'ONG en Afghanistan.

    Au moment de l'attaque, qui a duré 4 heures, 26 mères y étaient hospitalisées. Onze d'entre elles ont été tuées, dont trois qui s'apprêtaient à donner naissance en salle d'accouchement. Cinq ont été blessées.

    Après avoir entendu l'alarme, la sage-femme, qui a parlé à l'AFP sous couvert d'anonymat, s'est réfugiée avec dix des mamans dans une "pièce sécurisée" ? un type de salle spécialement conçue pour protéger ses occupants en cas de tirs et explosions.

    Cordon ombilical coupé à la main

    Les femmes pouvaient entendre les tirs alors que les assaillants allaient de pièce en pièce à la recherche de nouvelles victimes.

    C'est alors que l'une d'entre elles a commencé à accoucher.

    "Nous l'avons aidé à mains nues, nous n'avions rien d'autre dans la pièce que du papier toilette et nos foulards", a raconté la sage-femme.

    "Lorsque le bébé est né, nous avons coupé le cordon ombilical avec nos mains. Nous avons enroulé le bébé et la mère dans les foulards que nous avions sur nos têtes", a-t-elle continué.

    Alors que les femmes, terrifiées, tentaient de rester calmes, les assaillants leur demandaient d'ouvrir la porte.

    "Mais nous savions qu'ils n'étaient pas (des membres des forces de sécurité)", a-t-elle ajouté.

    Les trois hommes ont plus tard étaient tué par les forces afghanes.

    Après l'attaque, 18 nourrissons ont été amenés dans un autre hôpital pour être soigné, certains évacués des lieux dans les bras des soldats.

    L'attaque n'a pas été revendiquée, mais les Etats-Unis en ont attribué la responsabilité aux jihadistes du groupe Etat islamique, qui a multiplié les attentats dans la capitale afghane, souvent contre les minorités religieuses.

    Elle est survenue à un moment où l'Afghanistan fait face à de nombreux défis, dont l'intensification de l'offensive des talibans contre les forces gouvernementales et la propagation du coronavirus.

    15/05/2020 16:27:30 -      Kaboul (AFP) -      © 2020 AFP  LE POINT

    Islam, religion de paix, d'amour et de tolérance !!!


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  • Une violence gratuite, souvent de Maghrébins, toutes les 40 secondes

    C’est ce que révèle le psychiatre pour enfant et adolescent Maurice Berger dans une interview récente à la radio.

    LIEN de l'article :

    https://ripostelaique.com/une-violence-gratuite-souvent-de-maghrebins-toutes-les-40-secondes.html 


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  • C’est une bombe ! Macron vient de signer le décret : les enfants apprendront l’arabe dès le CE1 !

    Mahomet en rêvait, Macron l’a fait

    C’est au journal officiel du 2 mai et c’est à peine croyable. En plein confinement…

    Ce n’est pas un poisson d’avril, disons-le d’emblée.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041841288&dateTexte=&categorieLien=id

    Un décret du 30 avril de Macron, Philippe et Le Drian prévoit l’enseignement de la langue arabe dès l’école élémentaire, à un âge où les enfants n’ont même pas appris à écrire, lire le français et compter ; un âge où ils découvrent la langue française.

    A l’heure où chacun s’agite et s’inquiète pour sa santé et celle de ses proches, pour l’économie, pour la possibilité de retrouver une vie à peu près normale, la préoccupation gouvernementale est d’inculquer une langue étrangère qui est celle du Coran à des petits qui peinent déjà à maîtriser la langue de Molière.

    De plus en plus de parents risquent de ne pas vouloir envoyer leurs enfants à l’école, c’est certain !

    Cela intervient en application d’un accord signé à Tunis en 2017 par Belkacem…  Il aurait suffi de ne pas publier l’accord pour refuser de continuer cette politique.  La France est assez libre dans ce domaine, il n’y aura jamais un huissier pour sonner à la porte de l’Elysée contrairement aux conventions entre particuliers…

    Le titre a le mérite d’être explicite : décret du 30 avril 2020 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France, signé à Tunis le 31 mars 2017.

    .

    Cet accord a été motivé officiellement par la « volonté de coopérer étroitement en faveur d’une amélioration de la qualité des enseignements » et « pour la France », par  » les objectifs de diversité linguistique dans le premier degré et de continuité dans le second degré portés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République ».

    .

    La diversité expliquerait ainsi l’entrée de la langue arabe dans les écoles primaires, alors que de nombreux enseignants déplorent déjà le recul de la maîtrise de la langue française dont l’apprentissage leur semble une priorité absolue ! Est-ce en sachant mieux parler arabe que les élèves auront un niveau correct en français ? On peut en douter !

    En théorie, l’apprentissage de l’arabe sera facultatif… MAIS ! Il y a un MAIS !

    L’article 5 du décret prévoit en effet que les résultats obtenus auront un impact sur l’APPRECIATION GENERALE DU TRAVAIL de l’élève !!!

    L’arabe devient une option bonifiante comme les langues mortes l’étaient autrefois ! L’option latin permettant souvent de gagner quelques points pour décrocher une mention au bac, c’est d’ailleurs pourquoi beaucoup la gardaient tout en détestant le latin…

    Ainsi, l’enfant qui ne voudra pas – ou dont les parents ne voudront pas – apprendre l’arabe passera pour un fils de fascistes refusant la diversité et risquera de se voir pénalisé par rapport aux autres

    De plus, l’article 6 encourage à continuer ensuite cet enseignement au collège en organisant des passerelles du primaire au secondaire.

    Des enseignants tunisiens pourront alors obtenir un titre de séjour pour venir enseigner l’arabe en France ! Et ce, dès la réouverture des classes puisque le décret entre en vigueur RETROACTIVEMENT au 1er/4/2020 !!!

    Résistance républicaine


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  • Terrorisme : les explications glaçantes de l’assaillant de Colombes

    Déféré ce vendredi matin devant un juge d’instruction en vue d’une mise en examen, l’auteur de l’attaque contre deux policiers lundi a parlé très explicitement de ses motivations en garde à vue.

    Trois jours et quatre nuits après avoir foncé sur deux policiers au volant de sa BMW dans une rue de Colombes (Hauts-de-Seine), Youssef T. a été déféré ce vendredi matin devant un juge antiterroriste en vue de sa mise en examen. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une information judiciaire pour « tentatives d’assassinats terroristes sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et requis son placement en détention provisoire. Les deux policiers, motards de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), ont survécu à leurs blessures après avoir subi, pour l’un d’entre eux, une très lourde opération à la tête.

    Lors de sa garde à vue dans les locaux parisiens de la brigade criminelle, Youssef T., un Français de 29 ans né à Lunéville près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et domicilié à Colombes, a affiché une froide détermination. Dans la droite ligne de la lettre de revendication manuscrite retrouvée dans sa voiture. « Je prête allégeance à Abou Walid al Sahraoui nouvel émir de l’Etat islamique (NDLR : un djihadiste réputé très dangereux et traqué en Afrique de l’Ouest par la force française Barkhane) et digne héritier d’Abou Bakr Al-Baghdadi… » avait-il écrit, mentionnant aussi sa volonté « de se lancer à corps perdu dans la bataille pour imposer la charia sur l’ensemble de la terre » et le souhait « que [son] martyr soit accepté par Dieu ».

    « Taper du flic »

    A l’oral, le discours de Youssef T. est glaçant, exprimé clairement et jugé « très cohérent » par les enquêteurs. Acceptant déjà l’idée d’être incarcéré à vie puisque, dit-il, « Allah m’a choisi », il voulait, selon sa propre expression, « taper du flic » au cours d’une attaque à la voiture-bélier. Avant de nuancer ses propos au cours des auditions et suggérer qu’il voulait surtout les blesser.

    Ce projet d’attaque se serait formé lors des dernières semaines. Lundi 27 avril, en fin d’après-midi, il roule dans les rues de Colombes à la recherche d’une « opportunité ». Elle se présente vers 17h36 lorsqu’il aperçoit, boulevard de Valmy, à 500 m de son domicile, deux policiers en train de contrôler le conducteur d’un véhicule. C’est la première fois, semble-t-il, que Youssef T. se retrouve dans cette situation. Pourtant, il n’hésite pas, appuie sur l’accélérateur et percute de plein fouet les deux fonctionnaires. Au moment de son interpellation, il déclare avoir volontairement foncé sur la police. Dans son véhicule, on retrouve deux couteaux, une grosse lame et un cran d’arrêt, ainsi que la lettre d’allégeance au groupe Etat islamique glissé dans le pare-soleil.

    Le jeune homme, célibataire et sans enfant, s’est installé il y a « deux ou trois ans » comme locataire dans un immeuble HLM de Colombes, situé dans la cité Audra, à proximité du stade Yves-du-Manoir. Sans se mêler aux jeunes du quartier, il a noué des relations de bon voisinage avec plusieurs habitants de son immeuble, au 22 de l’avenue Audra. Sa radicalisation religieuse, invisible à l’œil nu, se forme pourtant jour après jour au cours de ces trois dernières années, selon les premiers éléments de l’enquête. Toujours selon nos informations, l’exploitation de son téléphone et de ses supports informatiques révèle des recherches sur l’Etat islamique et le terrorisme.

    Le projet de se rendre en Syrie

    Condamné en 2010 pour des faits de violence commis deux ans plus tôt à Saverne (Bas-Rhin), mais inconnu des services de renseignement et sans lien personnel identifié à ce stade avec des individus radicalisés, il nourrit son idéologie sur les réseaux sociaux djihadistes. A tel point qu’il y a un an et demi, il dit aux enquêteurs qui l’ont interrogé avoir eu le projet de se rendre en Syrie. Un projet finalement avorté en raison de circonstances défavorables, surtout par manque de moyens financiers semble-t-il. Après avoir travaillé comme manutentionnaire sur le port de Gennevilliers, Youssef T. était au chômage ces derniers temps et bénéficiait d’une indemnité mensuelle de 1200 euros, en plus de son allocation logement !

    En toile de fond, le jeune homme s’est forgé de longue date une forte conviction pro-palestinienne. En juillet 2014, par exemple, dans le contexte de la guerre de Gaza, il aurait participé à l’une des manifestations organisées dans les rues de Paris. A cette occasion, des drapeaux de l’Etat islamique étaient apparus dans le cortège. Ces dernières semaines, Youssef T. explique avoir vu et revu, « pendant le confinement », précise-t-il, des vidéos d’enfants de Gaza. Une manière de justifier la montée de sa colère. Et son passage à l’acte lundi après-midi, au volant de sa BMW noire. « J’entendais des voix depuis quelques semaines, c’était l’esprit de la Palestine », a-t-il expliqué au cours de l’une de ses auditions. L’expertise psychiatrique qui s’est tenue mardi a conclu à l’absence d’altération ou d’abolition de son discernement.

    Le Parisien

    A mettre en prison jusqu'à la fin de ses jours !


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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a annoncé qu’il était temps de confier les mosquées à des conseils d’administration locaux. 

    C’est une petite révolution dans le monde musulman. Interrogé par le journal suisse Le Matin Dimanche, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), fondée à La Mecque en 1962, Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa a annoncé que l’Arabie Saoudite ne financerait plus les lieux de culte à l’étranger. Cet ancien ministre saoudien de la Justice a expliqué qu’il était temps notamment de « confier la mosquée de Genève à un conseil d’administration suisse, représentatif, avec un président élu »

     

    « Nous voulons un centre de paix qui rayonne »

    Cette décision ne devrait pas se limiter à la plus grande mosquée de Suisse. « Nous allons prendre les mêmes dispositions dans le monde entier. Partout, il y aura un conseil d’administration local, mis en place en coordination avec les autorités nationales. Notamment pour des raisons de sécurité. Il faut veiller à ce que les mosquées soient placées entre des mains sûres, évidemment. Ensuite, nous n’interviendrons plus », a précisé Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa. Celui qui est aussi président de la Fondation culturelle islamique de Genève (FCIG) avait déjà donné des signes d’ouverture fin 2017, en licenciant quatre employés, dont trois étaient fichés S en France. « Nous voulons un centre de paix qui rayonne. Je suis contre la pensée unique, il faut travailler ensemble, réduire les fossés culturels et respecter les Etats nationaux », a-t-il aussi fait valoir. 

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    Qui va désormais financer les lieux ? 

    Cette annonce pose toutefois question, selon Le Point. En effet, comment, du jour au lendemain, toutes les communautés musulmanes, qui n’ont pas été mises au courant avant l’annonce de ce désengagement, vont-elles s’organiser ? Surtout que les autorités locales, notamment la France, pays laïque, n’ont pas forcément voix au chapitre en ce qui concerne la gestion des cultes. « Comment trouver du jour au lendemain des personnes suffisamment compétentes pour gérer une telle mosquée [celle de Genève, ndlr] ? », s’interroge ainsi Hafid Ouardiri, ancien porte-parole de la grande mosquée. De fait, l’établissement salarie 17 personnes et propose un grand nombre de pôles et d’activités. Qui va donc pouvoir financer les lieux ? « Certaines mosquées dépendent des cotisations des fidèles et des dons privés. Alors, pourquoi pas celle de Genève ? Il faut diversifier les ressources si on ne veut pas de dépendance », répond Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa. Seulement, le directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, interrogé par 20 minutes, explique que « plusieurs Etats ont des vues sur la mosquée [et] suivent son évolution, comme le Maroc, la Turquie, la Bosnie ». Pour lui, « si le retrait de la LIM revenait à offrir un cadeau à un autre Etat, ce serait un cadeau empoisonné »

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  • L’appel à la prière résonne désormais en France ! Mercredi, Breizh Info vous apprenait que les villes allemandes de Duisbourg et Hanovre voyaient désormais chaque jour un muezzin lancer l’appel à la prière islamique. 

    Le soir même, à Lyon et Montpellier, un phénomène équivalent se produisait.

    La grande mosquée de Lyon rompt sa promesse 

    C’est par un tweet que le compte Dôme et minarets, qui se revendique comme étant « le journal des mosquées en France », a annoncé fièrement la nouvelle : l’adhan, l’appel à la prière, a retenti depuis le minaret de la grande mosquée de Lyon.

    Sans doute conscient de la polémique à venir et conscient également que la République n’est pas plus catholique que musulmane, l’organisme précise dans son message que « les églises étaient appelées à faire sonner leurs cloches à 19 heures en aide aux soignants », oubliant cependant que nombre d’églises françaises faisaient non pas sonner leurs cloches en raison du coronavirus et de ses conséquences mais pour la fête de l’Annonciation.

    Diverses vidéos de ce haut fait d’armes ont été relayées depuis.

    Clément Martin, porte-parole de Génération Identitaire, a aussitôt évoqué « une déclaration de guerre ». Il cite par ailleurs un article paru dans L’Express le 22 septembre 1994, soit quelques jours avant l’inauguration de la grande mosquée de Lyon, dans lequel il était dit que le minaret ne diffuserait pas d’appel à la prière. Promesse non tenue…

    La Paillade, quartier perdu de Montpellier, succombe lui aussi à l’islam

    Un peu plus tard dans la soirée, Dôme et minarets est revenu à la charge avec une autre vidéo filmée cette fois ci dans le quartier de la Paillade à Montpellier. La prière islamique chantée par le muezzin résonne là aussi dans la cité.

     

    Deux poids-deux mesures

    Les quartiers, noyés sous l’immigration et l’islamisme, bénéficiant qui plus est de de passe-droits quant au confinement, sont plus que jamais en train de faire sécession. Comme nous vous le disions mercredi en citant Le Canard Enchaîné, le confinement est en effet allégé dans ces territoires perdus de la République pour « ne pas mettre le feu ». Ainsi, commerces, rassemblements et deals de drogue se poursuivent.

    Le 23 mars, le gouvernement a par ailleurs annoncé aux représentants du culte que les grands rassemblements religieux des prochaines semaines comme Pâques et le Ramadan seraient annulés. Si les catholiques écoutent sagement les consignes depuis le début de la crise, peut-on vraiment imaginer qu’il en sera de même à Lyon, Montpellier, Lille, Marseille et dans toutes les grandes villes ou l’islam progresse de jour en jour ? Les muezzin locaux pourraient bien avoir une dérogation, encore…

    BREIZ-INFO.BZH


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  • Coronavirus : L’État islamique recommande à ses partisans de ne pas se rendre en Europe durant la pandémie

    Changement de doctrine chez les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Ses partisans sont invités à ne pas se rendre en Europe en cette période de pandémie de Covid-19.

    Alors que durant plusieurs années l’EI exhortait les terroristes à attaquer les grandes villes européennes, consigne leur a été donnée de se tenir à l’écart du territoire européen en raison du coronavirus.

    Un « châtiment envoyé par Dieu »

    Les djihadistes qui se trouvent déjà en Europe et qui sont atteints par le coronavirus, doivent rester sur place, vraisemblablement pour disséminer un peu plus le virus auprès des « infidèles », selon une directive de la « charia » publiée dans le bulletin d’information al-Naba du groupe terroriste, a rapporté le quotidien britannique The Sunday Times.

    Qualifiant l’émergence du Covid-19 de « châtiment envoyé par Dieu sur qui Il veut », le texte stipule que « les personnes en bonne santé ne doivent pas entrer dans les pays affectés par l’épidémie et celles qui sont contaminées ne doivent pas en sortir ».

    110 cas de coronavirus recensés en Irak

    L’Irak, où se trouvent la plupart des groupuscules proches de l’EI, a recensé 110 cas de coronavirus selon un bilan de ce dimanche matin. Parmi eux, 10 décès sont intervenus, indique l’université Johns Hopkins, qui suit la propagation du Covid-19.

    ACTU 17


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  • France 24 : Syrie le bras de fer

    En Syrie, la guerre est entrée dans une nouvelle phase avec le bras de fer entre la Turquie et le régime de Bachar al-Assad, soutenu par Vladimir Poutine dans le nord-ouest du pays, à Idlib. Après une tension extrême, le président russe et le président turc se sont accordés sur un cessez-le-feu. Vont-ils le respecter ? Le conflit engendre, par ailleurs, une grave crise humanitaire avec un million de déplacés, tandis que Recep Tayyip Erdogan, qui veut obtenir le soutien des Européens, ouvre ses frontières pour provoquer un nouvel afflux de migrants vers la Grèce. 

    Je n'aime pas cette journaliste franco syrienne, elle n'aime pas Bachar !

     

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/la-guerre-en-syrie-entre-dans-sa-dixi%C3%A8me-ann%C3%A9e/ar-BB11cVqR?ocid=msedgntp


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  • https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/nouvelle-offensive-judiciaire-pour-rapatrier-des-femmes-et-des-enfants-retenus-en-syrie/ar-BB10Z2gW

    Six familles ont assigné l'État, le chef de la diplomatie, la ministre de la Justice et la ministre de la Défense devant le TGI de Paris pour "voie de fait".

    ... environ 100 femmes et 300 enfants français se trouvent dans ces camps sous contrôle kurde. ...

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/nouvelle-offensive-judiciaire-pour-rapatrier-des-femmes-et-des-enfants-retenus-en-syrie/ar-BB10Z2gW


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  • Aux Mureaux, la famille Hote vit dans 1 grand HLM avec le mari, ses 2 femmes et + de 20 enfants. 1 des filles, qui a déjà 3 gosses à 22 ans, réclame 1 logement social pour chacun des 25 membres de la famille dont aucun ne travaille..
    Allez les contribuables français, on s'active !

    LIEN pour voir la video, à en tomber sur le luc !!!

    https://by-jipp.blogspot.com/2020/03/le-mari-ses-deux-femmes-et-plus-de-20.html


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  • Tunis : attentat-suicide près de l'ambassade américaine, trois morts et plusieurs blessés

    TUNISIE - Une attaque a visé l'ambassade américaine à Tunis vendredi 6 mars, a indiqué le ministère de l'Intérieur tunisien. Cinq policiers ont été blessés par l'explosion. L'un d'eux a succombé à ses blessures. Les deux assaillants sont eux aussi morts.

    Un double attentat suicide a blessé jeudi cinq agents de police déployés devant l'ambassade américaine à Tunis ainsi qu'un civil, a indiqué le ministère de l'Intérieur.L'un d'eux a succombé à ses blessures en début d'après-midi. Les deux assaillants sont eux aussi décédés. 

    L'explosion a retenti en fin de matinée près de cette représentation diplomatique située dans le quartier des Berges du Lac, à une dizaine de kilomètres du centre-ville. "L'opération a entraîné la mort des deux assaillants, blessé cinq policiers, et légèrement blessé un civil", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

    Les circonstances sont encore confuses. Selon un responsable de la police interrogé par l'AFP, un assaillant est mort en tentant de forcer l'entrée de l'ambassade, un site sensible protégé par des barrages. Un des kamikazes circulait à moto, a ajouté un autre policier témoin de la scène. La police scientifique a immédiatement été dépêchée sur les lieux, survolés par un hélicoptère.

    Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des piétons paniqués circulant à proximité de l'ambassade, dans le quartier des Berges du Lac, à une dizaine de kilomètres du centre de Tunis.

    Sur Twitter, peu après le drame, l'ambassade américaine à Tunis avait indiqué que les secours étaient sur place après cette explosion, demandant par ailleurs aux personnes d'éviter le secteur.

    Le dernier attentat en date en Tunisie remontait à fin juin 2019, lorsqu'un double attentat suicide avait visé des policiers dans le centre de Tunis et devant une caserne. Revendiqués par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), ils avaient tué un policier et fait ressurgir le spectre de la violence dans un pays traumatisé par une série d'attaques en 2015-2016.

    La Tunisie est sous état d'urgence depuis novembre 2015 et une attaques suicide contre la garde présidentielle à Tunis dans lequel 12 agents ont été tués. Cet attentat avait également été revendiqué par l'EI.

    LCI


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  • Enlèvements de ses filles, menaces, mariage forcé... révélations marquantes sur l'émir de Dubaï

    Un juge anglais a autorisé la diffusion des résultats d'une enquête ouverte dans le cadre de la bataille pour la garde des enfants de Haya de Jordanie et de Mohammed ben Rached al-Maktoum.

    Le sheikh Mohammed ben Rached al-Maktoum voulait empêcher ces révélations... elles risquent d'avoir un retentissement gigantesque. Un juge anglais a autorisé la diffusion des éléments retenus à l'encontre de l'émir de Dubaï, engagé dans un combat judiciaire contre Haya de Jordanie. La princesse, sa sixième et plus jeune épouse, a fui les Émirats arabes unis l'an dernier en demandant le divorce et la garde de leurs enfants, dénonçant un risque de mariage forcé pour leur fille. Selon la quadragénaire citée par le «Guardian», leur fille, aujourd'hui âgée de 12 ans, aurait été promise à Mohammed ben Salmane, dit «MBS», l'influent prince héritier saoudien. Âgé de 34 ans, il est accusé d'avoir commandité le meurtre de Jamal Khashoggi, éditorialiste saoudien et opposant, tué dans le consulat saoudien d'Istanbul et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

    Après la fuite de la princesse Haya à Londres, où elle a pu compter sur le soutien de la reine Elizabeth II, le sheikh Mohammed ben Rached al-Maktoum avait lancé une procédure judiciaire pour obtenir le retour à Dubaï d'Al-Jalila, 12 ans, et de Zayed, 8 ans, contre laquelle s'est battue la demi-soeur du roi Abdallah II de Jordanie. Cela a entraîné la procédure judiciaire en cours, dans laquelle le juge a également reproché au souverain dubaïote la publication d'écrits menaçants envers la princesse Haya, dont il aurait divorcé sans la prévenir, en février 2019, après l'avoir accusée d'avoir une relation adultérine avec un de ses gardes du corps. «Je t'ai donné de la confiance et de la place... La plus grande erreur que tu as faite était de mentir. [...] Tu n'as plus de place à mes côtés. Je me fiche si tu vis ou si tu meurs», avait-il notamment écrit à l'été dernier.

    Le sheikh aurait bien fait enlever ses deux filles

    Selon les éléments présentés devant une cour des affaires familiales de Londres, le sheikh a bien commandité l'enlèvement de deux de ses filles, l'un en Angleterre, l'autre dans l'océan Indien. Le premier remonte à 2000 : le «Guardian» avait révélé que la princesse Shamsa, alors âgée de 19 ans, avait été enlevée en pleine rue, à Cambridge, par des représentants dubaïotes qui l'avaient emmenée de force aux Émirats. Une enquête avait alors été ouverte mais aucune conséquence n'avait suivi, notamment à cause du manque de coopération du ministère des Affaires étrangères, reproche désormais le juge. La princesse Latifa, 32 ans, une des 23 enfants que le dirigeant de 69 ans a officiellement reconnus, avait été rapatriée à Dubaï en 2018 après ce que les autorités dubaïotes ont qualifié d'«enlèvement». La princesse, dont aucune nouvelle n'a filtré depuis son retour à Dubaï, souhaitait rejoindre l'Inde d'où elle se serait envolée vers les Etats-Unis pour démarrer une nouvelle vie loin des Émirats, selon une amie qui l'avait aidée. Elle avait même publié une vidéo dans laquelle elle était critique envers Dubaï et son père.

    C'est d'ailleurs le retour forcé de la princesse Latifa qui aurait soulevé l'interrogation de la princesse Haya. Si elle avait dans un premier temps soutenu son mari, des éléments l'auraient par la suite inquiétée, provoquant des tensions dans le couple. À tel point qu'il aurait aussi tenté de l'enlever : le 11 mars 2019, a raconté la quadragénaire, un hélicoptère s'est posé près de chez elle et le pilote a tenté de la faire monter de force pour la conduire à Awir, «une prison dans le désert». La princesse n'aurait dû sa sécurité qu'à son fils, qui s'est accroché à elle. «La mère a reçu une série de notes anonymes, laissées dans sa chambre ou ailleurs, proférant des menaces comme : "Nous allons prendre ton fils -ta fille est la nôtre- ta vie est finie"», peut-on lire dans le document. «À deux reprises en mars 2019, la mère assure avoir trouvé un pistolet sur son lit», poursuit le texte.

    Si le sheikh a nié tous les éléments rassemblés, évoquant «un sujet très personnel et privé», le juge McFarlane l'accuse nommément : «Ces éléments rassemblés montrent bien un comportement sur deux décennies où, lorsqu'il l'a estimé nécessaire, le père a utilisé tous les pouvoirs très conséquents à sa disposition pour parvenir à ses fins».

    Paris Match


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  • Poutine et Erdogan concluent une trêve en Syrie

    Le président russe et son homologue turc se sont retrouvés jeudi à Moscou après des semaines de fortes tensions sur le terrain

    Après six heures de discussions, dont la moitié en tête-à-tête, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se sont accordée sur un cessez-le-feu en Syrie qui devait prendre effet jeudi à minuit. Les dirigeants russe et turc sont convenus de mettre en place un «corridor de sécurité» de six kilomètres de part et d’autre de l’autoroute M4, l’axe stratégique traversant la région d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie et de mener à partir du 15 mars des patrouilles conjointes. Russes et Turcs ont aussi assuré qu’ils feraient en sorte que l’aide humanitaire parvienne aux personnes déplacées - environ un million- dans cette province, dernier bastion rebelle toujours en prioie à de violents combats et où prévaut une situation catastrophique pour les civils.

     

    Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se connaissent par cœur - c’était évident jeudi au Kremlin, malgré les tensions. L’an dernier, ils s’étaient rencontrés près d’une dizaine de fois, en diverses circonstances. Fin août dernier, on les avait vus déguster une glace en visitant ensemble le grand salon aéronautique de Moscou...

    Depuis, la situation s’est gravement détériorée. Ces dernières semaines, les deux partenaires semblaient même au bord de l’affrontement direct dans la province stratégique d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, et s’y portaient des coups par l’intermédiaire de leurs alliés respectifs - les «rebelles» appuyés par Ankara et les forces loyalistes de Bachar al-Assad, soutenues à bout de bras par Moscou.

    Jeudi l’agenda de ces deux «meilleurs ennemis», -et virtuoses du compromis-, était clairement de parvenir à un cessez-le-feu. «Nous avons pris des décisions conjointes à Idlib qui devraient aider à mettre un terme aux combats», a dit Poutine à l’issue de la rencontre. Toutefois, en congratulant son interlocuteur, Erdogan a averti que la Turquie ripostera «de toutes ses forces» à toute attaque du régime syrien.

    L’accord de Sotchi de 2018 violé

    Les griefs russes à l’égard de la Turquie ne manquaient pas. Moscou accuse en effet Ankara d’avoir violé l’accord de Sotchi de 2018 sur la présence militaire turque dans une «zone de sécurité» au nord-ouest de la Syrie et d’avoir lancé des attaques contre ses bases militaires. Moscou n’a pas «fait le tri» entre les rebelles «modérés» et les djihadistes. La Turquie, déplore-t-on à Moscou, a massivement transféré à Idlib des troupes équivalents à une division mécanisée. Les mesures annoncées jeudi sont censées conduire à une désescalade - qui devra se concrétiser sur la durée...

    Vladimir Poutine était en position de force, jeudi au Kremlin, lors d’un tête-à-tête qui a duré trois heures, suivi de discussions élargies. Pour rompre son isolement, Recep Tayyip Erdogan avait voulu faire pression sur les Européens et les amener à un grand marchandage en ouvrant ses frontières aux réfugiés déjà présents en Turquie -ils sont plus de 3,5 millions-, et qui cherchent à rejoindre les rivages de l’UE. En vain, le président turc n’a pas obtenu gain de cause, à ce stade tout au moins. Vladimir Poutine s’en est peu ou prou tenu à sa ligne traditionnelle - ne pas mettre la crise humanitaire dans la balance, même si la gravité de la situation a pu l’inciter à faire un geste. Le président russe avait évoqué cette situation dantesque - la pire peut-être en neuf années de guerre-, jeudi matin au téléphone avec le président du conseil européen, Charles Michel. La veille du sommet, une délégation américaine était à Ankara avec pour objectif de conduire la Turquie à prendre quelque distance, à la fois avec Moscou et Téhéran - les deux autres piliers du groupe d’Astana (Turquie, Iran, Russie), dont Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont une nouvelle fois vanté les mérites jeudi. Le chef du Kremlin, invoquant le dépôt cette semaine de ses amendements constitutionnels a obtenu que le sommet se déroule à Moscou plutôt qu’à Ankara et a décliné la demande d’Erdogan de convier également Emmanuel Macron et Angela Merkel à une rencontre «à quatre» sur la Syrie«La Russie tenait à jouer seule le rôle de pourvoyeuse de sécurité dans la région», note un observateur occidental. «Pour Moscou, l’une des tâches importantes est d’empêcher que s’accroisse l’influence des États-Unis et de l’Europe dans l’évolution du conflit syrien», souligne le quotidien Kommersant.

    Le Figaro

     


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  • La Turquie envoie des policiers à la frontière pour empêcher la Grèce de repousser les migrants

    Au moins 13 000 migrants sont massés à la frontière grecque après la décision du président turc, le week-end dernier, d’ouvrir ses portes vers l’Union européenne.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/la-turquie-envoie-des-policiers-%c3%a0-la-fronti%c3%a8re-pour-emp%c3%aacher-la-gr%c3%a8ce-de-repousser-les-migrants/ar-BB10MBXh?li=AAaCKnE


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