• Deux suspects radicalisés de 17 et 18 ans ont été interpellés cette semaine par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avant d’être placé en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’avoir un projet d’action violente visant notamment des militaires. Les deux mis en cause ont été déférés et mis en examen.

    Deux affaires distinctes et deux projets terroristes. Les enquêteurs de la DGSI ont interpellé deux suspects de 17 et 18 ans ce mercredi révèle Le Parisien. Radicalisés, ils ont tous les deux été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » par un juge antiterroriste.

    Le plus jeune a été arrêté à Mantes-la-Jolie (Yvelines), chez sa mère. L’adolescent qui vit à Avion (Pas-de-Calais) était membre d’une chaîne Telegram regroupant des individus radicalisés, où il affirmait vouloir « faire payer à la France » sa participation à la coalition internationale contre le groupe État islamique (EI). Il est également soupçonné d’avoir eu comme projet de s’en prendre à des symboles de l’État français.

    Lors de ses auditions, le mis en cause a reconnu qu’il avait l’intention de s’en prendre à des cibles militaires, notamment des soldats en faction. Les investigations le concernant avaient débuté en janvier dernier dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT) précise le quotidien francilien. Les enquêteurs ont constaté que l’adolescent avait fait des recherches sur ses cibles et qu’il avait des complices.

    En contact avec des djihadistes en Syrie

    Quand au second suspect tout juste majeur, il a été interpellé ce mercredi à Marseille à l’issue d’une visite domiciliaire. Chez lui, les policiers de la DGSI ont découvert de la documentation de propagande terroriste.

     

    Ce franco-algérien avait montré sa volonté de se rendre en Syrie et était en contact avec des djihadistes sur zone. Récemment, il avait renoncé à ce déplacement pour se pencher sur une action violente sur le territoire français détaillent nos confrères. Il aurait évoqué au cours de discussions avec d’autres jeunes appartenant à la mouvance radicale en Europe, plusieurs projets et des cibles sensibles en France.

    Il s’agit des deux premiers projets d’attentats islamistes déjoués en France en 2021. Deux autres avaient été stoppés par les services antiterroristes l’an passé, tandis que cinq attentats ont été dénombrés en France.

    ACTU 17


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  • Un Algérien âgé de 36 ans a été placé en garde à vue dans la ville de Bari, dans le sud de l’Italie. Il est notamment accusé d’avoir fourni de fausses pièces d’identité aux terroristes du 13-Novembre, qui ont tué 130 personnes en France.

    A six mois jour pour jour avant l’ouverture du procès des attentats du 13 Novembre 2015, c’est un nouveau suspect qui a été interpellé en Italie a annoncé la police ce lundi, dans un communiqué. Athmane Touami, 36 ans, a été placé en garde à vue dans les locaux des services antiterroristes italiens.

    Cet Algérien actuellement emprisonné pour détention de faux papiers, devait être remis en liberté en juin. Il est accusé de complicité avec les terroristes du 13-Novembre, à qui il aurait fourni des pièces d’identité falsifiées. L’homme ferait également partie du groupe terroriste État islamique (EI), plus précisément d’une cellule de Daech opérant en France et en Belgique, tout comme ses deux frères explique La Repubblica.

    Des échanges avec Amedy Coulibaly et les frères Kouachi

    Il aurait également eu des contacts avec Amedy Coulibaly, Chérif Kouachi et Saïd Kouachi, les auteurs des attaques sanglantes de janvier 2015 contre le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et de l’épicerie Hyper Cacher, située porte de Vincennes.

    Le procureur de la République de Bari doit tenir une conférence de presse prochainement pour donner davantage d’éléments sur cette avancée, dans cette enquête colossale.

     

    Dans ce même dossier, 14 suspects ont également été renvoyés le 24 février devant un tribunal correctionnel en Belgique, a annoncé le parquet fédéral belge. Il s’agit de suspects non retenus dans la procédure française.

    ACTU 17


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  • Les Suisses votent sur l'interdiction du voile intégral

    Les Suisses se prononcent dimanche par référendum sur l'interdiction de se dissimuler le visage, un vote à l'initiative de l'extrême droite visant les rares femmes qui portent le niqab dans le pays. 

    Une initiative pour interdire le port du niqab. Les Suisses sont appelés à se prononcer, dimanche 7 mars, sur l'interdiction de se dissimuler le visage ; un référendum porté par l'extrême droite visant les rares femmes qui portent le voile intégral dans le pays. 

    Les sondages donnent une courte majorité à cette initiative, qui vient après des années de débat.  Si le oui devait l'emporter, la Suisse rejoindrait la France, l'Autriche, la Bulgarie, la Belgique et le Danemark en bannissant le voile intégral. 

    Si le texte n'évoque ni la burqa – une longue pièce de tissu qui couvre les femmes de la tête aux pieds et munie d'une fente grillagée à hauteur des yeux – ni le niqab, qui couvre entièrement le corps et le visage à l'exception des yeux, tout le monde comprend qui est visé.  

    Les slogans sur les affiches de campagne ôtent tout doute : "Stopper l'islamisme radical" ou "Stopper l'extrémisme", et montrent des femmes en niqab. 

    Les affiches des opposants exhortent, eux, à voter "non à une loi 'anti-burqa' islamophobe, absurde et inutile".  

    Si le oui devait l'emporter, il sera alors interdit de se couvrir complètement le visage en public, mais des exceptions sont prévues pour les lieux de culte par exemple.  

     Accusations de racisme 

    "En plus d'être inutile, ce texte est raciste et sexiste. Nous pensons qu'en 2021, en tant que féministes, il n'est pas acceptable que la Constitution suisse ait un article qui prescrive ou interdise une tenue aux femmes quelle qu'elle soit", a déclaré à l'AFP Ines El-Shikh, porte-parole du collectif de féministes musulmanes "Les foulards violets". 

    Pour Ines El-Shikh, le projet de loi crée l'illusion d'un problème là où il n'y en a pas et concerne quelques dizaines de femmes seulement. 

    "La cible de l'initiative, ce ne sont pas les musulmans, nous ne remettons pas en cause leurs pratiques religieuses", affirme à l'AFP Jean-Luc Addor, le porte-parole du oui et membre du parti de la droite populiste UDC. Pour lui, il s'agit de défendre "les valeurs de notre civilisation". 

    Le camp du oui reste en tête, mais son avance initialement confortable dans les sondages a fondu depuis janvier. 

    Le gouvernement fédéral et le Parlement s'opposent à cette mesure en arguant que l'initiative s'attaque à un problème qui n'existe pas. 

    Leur contre-proposition, qui serait immédiatement adoptée en cas d'échec du oui, obligerait les gens à montrer leur visage à partir du moment où les autorités l'exigent à fin d'identification, aux frontières par exemple. 

    Des amendes allant jusqu'à 10 000 francs suisses (un peu plus de 9 000 euros) peuvent être infligées aux contrevenants. 

    La très grande majorité des femmes qui portent le niqab sont des touristes. Il n'était pas rare avant la pandémie de Covid-19 de les apercevoir dans les boutiques de luxe du centre de Genève en train d'y faire des emplettes.   

    France 24


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  • Une gynécologue afghane a été tuée ce jeudi dans l'explosion d'une bombe fixée sur son véhicule à Jalalabad, dans l'Est du pays, où trois employées d'une chaîne de télévision avaient été assassinées deux jours plus tôt, a appris l'AFP de source administrative.

    "Une gynécologue a été tuée dans l'explosion d'une bombe" dans la ville de Jalalabad", a déclaré un membre du bureau du gouverneur de la province de Nangarhar, dont Jalalabad est la capitale.

    Des assassinats ciblés fréquents

    La bombe avait été placée à l'arrière du rickshaw dans lequel la victime se rendait sur son lieu de travail, a précisé ce responsable, ajoutant qu'un enfant avait été blessé.

    Un porte-parole d'un hôpital de la province a confirmé le bilan de cette attaque, qui n'a pas encore été revendiquée. Elle survient deux jours après le meurtre par balles à Jalalabad de trois jeunes employées de la chaîne de télévision locale Enekaas TV.

    Les assassinats ciblés de journalistes, juges, médecins, personnalités politiques ou religieuses, et défenseurs des droits, sont devenus de plus en plus fréquents ces derniers mois en Afghanistan. Ces meurtres ont semé la terreur dans le pays et incité des membres de la société civile à se cacher ou s'exiler.

    Les talibans pointés du doigt

    Daesh a revendiqué l'attaque de mardi contre les employées de la chaîne de télévision, comme d'autres auparavant. Mais le gouvernement afghan et les États-Unis continuent à imputer la responsabilité de ces assassinats ciblés aux talibans, même si ceux-ci rejettent fermement cette accusation.

    Cette vague d'assassinats a coïncidé avec l'ouverture en septembre à Doha de négociations de paix entre les talibans et le gouvernement afghan, destinées à mettre fin à deux décennies de guerre.

    Aujourd'hui, ces pourparlers sont au point mort, alors que Washington a ordonné un réexamen de l'accord signé en février 2020 à Doha avec les talibans prévoyant le retrait complet des troupes américaines du pays d'ici mai 2021.

    BFM.TV


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  • L’un des fils d’Oussama Ben Laden vit en Normandie, où il a trouvé refuge

    L’un des fils d’Oussama Ben Laden vit en Normandie, dans l’Orne, où il a trouvé refuge avec sa femme. Ce dernier a accordé une interview au magazine Vice. Il raconte sa passion pour la peinture et revient sur sa relation avec son père.

    Il vit désormais de la peinture, sa passion. A 39 ans, Omar Ben Laden, quatrième fils de l’ancien chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, habite dans l’Orne après avoir essuyé de nombreux refus de pays où il souhaitait habiter.

    Interrogé par Vice, il explique avoir atteint un « semblant de paix » avec lui-même grâce à l’art. Le trentenaire évoque également un « besoin de dessiner et de peindre qui coule dans son sang ». Omar Ben Laden a réalisé une douzaine d’œuvre au cours de l’année passée, des montagnes de Tora Bora, où son père est allé se cacher après les attentats du 11 septembre 2001, au désert de l’Arizona ou celui du Nil.

    L’homme raconte qu’à l’âge de 7 ans, il dessinait de « belles images » des chevaux de son père. Il se souvient aussi du moment où sa maîtresse a accroché l’un de ses dessins sur le mur de la classe, un souvenir qu’il décrit comme le seul moment « heureux » durant son enfance.

    Une dernière rencontre avec son père, peu avant les attentats du 11-septembre

    Omar Ben Laden explique avoir rencontré sa femme en novembre 2006. L’homme souffre de troubles bipolaires et de cicatrices psychologiques liées à son éducation et son enfance difficile. Dans cet entretien, il évoque la relation qu’il avait avec son père, avouant qu’il n’a jamais été proche de lui.

     

    La dernière fois qu’il l’a rencontré, c’était en Afghanistan, quelques mois avant les attentats du 11-septembre. A plusieurs reprises par le passé, Omar Ben Laden a fait part de sa souffrance pour les victimes qui ont été tuées et dénonce l’idéologie d’Al-Qaïda, ainsi que les « massacres de civils » innocents.

    Oussama Ben Laden a été tué dans la nuit du 1er au 2 mai 2011, au Pakistan, dans la ville d’Abbottabad, lors d’une opération menée par les États-Unis. L’ex-chef d’Al-Qaïda qui avait revendiqué à plusieurs reprises les attaques du 11-septembre, a été tué par les commandos de l’US-Navy.

    ACTU 17


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  • Val-d'Oise. Une première section internationale arabe au collège Chabanne de Pontoise

    Farid Tadjer, le principal du collège Jean-Claude-Chabanne, initiateur du projet. (©Archives Jo.C.)

    L'établissement public de Pontoise va ouvrir, en septembre 2021, la première section internationale arabe du Val-d'Oise, la deuxième de l'académie de Versailles.

    Farid Tadjer, le principal du collège Jean-Claude-Chabanne de Pontoise (Val-d’Oise), est satisfait.

    Sa proposition d’ouverture d’une section internationale arabe dans son établissement a reçu une réponse favorable du ministère de l’Éducation nationale.

    Lien de l'article :

    https://actu.fr/ile-de-france/pontoise_95500/val-d-oise-une-premiere-section-internationale-arabe-au-college-chabanne-de-pontoise_38824680.html

     


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  • Un jeune homme de 20 ans a été pacé en garde à vue, alors qu'il est soupçonné d'être l'auteur d'un tag anti-musulman retrouvé sur le chantier d'une mosquée à Strasbourg.

    Le suspect pourrait appartenir au mouvement d'extrême droite Génération identitaire, menacé de dissolution, a-t-on précisé de même source.

    Soutien unanime des élus

    Dans un communiqué de la Ville de Strasbourg, les élus de l'ensemble des groupes politiques représentés au conseil municipal ont condamné mardi "unanimement et avec la plus grande fermeté tout acte islamophobe ou xénophobe".

    "Élu·e·s de la République, nous rappelons avec fermeté que chacun·e doit pouvoir vivre sa foi sans discrimination et nous tenons à assurer notre entier soutien à la communauté musulmane de Strasbourg", ont-ils ajouté.

    L'inscription -"Non à l'islam, ça va au bled"- a été tracée en grandes lettres capitales noires sur la palissade du chantier de la Grande mosquée Bey Sultan.

    Appelée à devenir la plus grande mosquée d'Europe, elle est construite à l'initiative de la Communauté islamique du Millî Görüs (CIMG), une organisation proche de la Turquie qui gère des centaines de mosquées en Europe.

    235 actes anti-musulmans en 2020 en France

    "De tels actes sont une expression de haine et d'intolérance à l'égard des Français de confession musulmane ou de leurs lieux de cultes et mettent en péril le vivre ensemble", a réagi Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), interrogé par l'AFP.

    Egalement président de l'Observatoire national de lutte contre l'Islamophobie, il déplore "un climat en France concernant les valeurs de l'islam ou l'islamo-gauchisme qui favorise de tels actes".

    "Nous avons terminé l'année 2020 avec un bilan de 235 actes anti-musulmans déclarés dans les commissariats et les gendarmeries", a rappelé Abdallah Zekri, "apportant tout (son) soutien aux responsables de cultes victimes ces derniers temps de tels actes". L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.

    BFM.TV

    Et on accuse sans preuve quelqu'un de Génération identitaire !!!

    Quelle réaction si l'on trouvait "A bas les cathos" sur une église ?

    Donc, la plus grande mosquée d'Europe va être en FRANCE à STRASBOURG !!!


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  •  Marine & Emmanuel dans le désert....

    Emmanuel et Marine sont perdus dans le désert :  

    Ça fait 2 jours qu’ils n’ont pas mangé. Soudain, ils aperçoivent une mosquée au loin.
    >
    Marine : - Nous sommes sauvés !
    >
    Emmanuel :
    - Mais non ! Nous ne sommes pas sauvés ! Qui dit mosquée dit musulmans !
    Ils ne nous accepteront jamais ! Il faut faire semblant d’être musulman.
    A partir de maintenant, je m’appelle Hakim. Et toi ?
    >
    Marine :

    • Je ne vois pas pourquoi je devrais changer de prénom.
    • Je garde mon prénom et s'ils ne veulent pas de moi tant pis !

     Emmanuel :
    - Tant pis pour toi mais tu ne viendras pas te plaindre quand je serai en train de me régaler et pas toi.
    >

    Les deux arrivent dans la mosquée.
    >
     Emmanuel :
    - Salam ! Je suis Hakim et voici mon amie Marine.
    Nous nous sommes perdus…

    L'homme de la mosquée :
    > - Mes pauvres… Vous avez l’air affamés. Nous allons vous servir à manger !

    Une assiette remplie arrive pour Marine qui se régale.

    Emmanuel :
    - Et moi ?
    >

    L’homme :

    Allons Hakim ! C’est le ramadan !


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  • Une dizaine de femmes, détenues dans des camps en Syrie, ont entamé dimanche une grève de la faim « pour protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants », ont annoncé deux avocats.

    « Après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter », relatent dans un communiqué Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière, conseils de certaines d’entre elles.

    « Dans des messages audios adressés à leurs proches, ces femmes ont expliqué ne plus supporter de regarder leurs enfants souffrir, vouloir assumer leur responsabilité et être jugées en France pour ce qu’elles ont fait », ajoutent les deux conseils, rappelant que « toutes ces femmes sont sous le coup d’une information judiciaire confiée à un juge antiterroriste français ».

     

    Quelque 80 femmes, qui avaient rejoint l’Etat islamique, et 200 enfants sont détenues dans des camps en Syrie gérés par les forces kurdes. Selon le Comité international de la Croix Rouge (CICR), qui intervient dans les camps d’Al Hol et de Roj, dans le Nord-Est syrien, les enfants souffrent de malnutrition et d’affections respiratoires graves en hiver.

    Retour au « cas par cas » de ces enfants

    Dans un avis rendu en novembre, le comité des droits de l’enfant de l’ONU a alerté sur le danger « immédiat » pour la vie de ces enfants, détenus dans des « conditions sanitaires inhumaines » et privés des denrées « les plus basiques ».

    Paris maintient depuis des années une politique de retour au cas par cas pour ces enfants - 35, majoritairement des orphelins, ont été rapatriés jusqu’ici - et estime que les adultes devraient être jugés sur place.

    « Laisser ces femmes dans ces camps alors que les autorités kurdes (qui ne peuvent pas les juger, NDLR) exhortent la France à les rapatrier depuis des années est totalement irresponsable et inhumain », considèrent les deux avocats.

    La France sommée d’agir par l’ONU

    Le député UDI Pierre Morel-A-L’Huissier et le sénateur communiste Pierre Laurent ont dénoncé mardi la « lâcheté » de la France qui « abandonne » des femmes et enfants détenus « dans des conditions inhumaines » en Syrie, exhortant leurs collègues à réclamer avec eux un rapatriement général.

    Pascale Descamps, mère d’une femme de 32 ans détenue dans un camp avec ses quatre enfants et qui dit souffrir d’un cancer, a cessé de s’alimenter début février pour obtenir son rapatriement.

    En décembre, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU avait demandé à la France de « prendre les mesures nécessaires » pour permettre à cette femme d’accéder à des soins médicaux. Intertitre

    Le Parisien

    Ces femmes sont parties volontairement en Syrie ! Elles n'avaient qu'à pas y aller !


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  • La fille de l’émir de Dubaï se dit séquestrée et en danger après avoir tenté de fuir son pays

    Latifa al-Maktoum, fille de l’émir de Dubaï, affirme être séquestrée dans une villa et craindre pour sa vie. La princesse a témoigné dans une vidéo poignante diffusée par la BBC ce mardi 16 février 2021.

    La fille de l’émir de Dubaï, Latifa al-Maktoum, vit un cauchemar. Depuis des années, elle tente de fuir la cité-État du Golfe… en vain : en 2018, la princesse n’a pas réussi à aller bien loin, et affirme aujourd’hui être retenue captive dans une villa de son pays, surveillée par des policiers. Elle a livré un témoignage glaçant dans une vidéo filmée par téléphone portable, depuis les toilettes, car "c’est la seule pièce avec une porte où [elle] peut fermer à clef ". Ainsi, la princesse de 35 ans affirme être retenue dans cette villa "transformée en prison", et détaille : "Toutes les fenêtres ont été condamnées (…), il y a cinq policiers à l’extérieur et deux policières à l’intérieur", ajoute la fille de Mohammed Ben Rachid al-Maktoum, qui a envoyé ses vidéos à ses amis proches, qui les ont ensuite transmises à la BBC. "Je m’inquiète tous les jours pour ma sécurité et pour ma vie (…). La police m’a dit que je serai en prison toute ma vie et que je ne reverrai plus jamais le soleil", poursuit-elle. "La situation devient chaque jour plus désespérée (…) je ne sais pas ce qu’ils ont prévu de faire de moi."

    Plusieurs tentatives désespérées de fuite

    Ce n’est pas la première vidéo aussi effrayante que la princesse poste. En 2018 déjà, après avoir tenté de fuir à bord d’un voilier qui avait été rattrapé par la marine indienne, elle craignait pour sa vie et avait envoyé un appel désespéré : elle disait avoir été "torturée" et "emprisonnée pendant trois ans" par son père, l’émir de Dubaï. Dans cette dernière vidéo, la jeune femme dit avoir été droguée sur le voilier et avoir pu se réveiller seulement arrivée à Dubaï, où elle est depuis "tenue en otage". Latifa avait déjà fait une première tentative d’évasion en 2002, et sa sœur, Shamsa, avait, elle, tenté de fuir à Londres en 2000. Mais l’émir a alors commandité l’enlèvement de deux de ses filles. Contactées par la chaîne, les autorités de Dubaï n’ont toujours pas réagi.

    Femme Actuelle

    Pourquoi empêche t-il ses filles de partir ?


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  • Fin des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi contre le "séparatisme", avec un tour de vis affiché contre les "prêches de haine".

    Ultimes passes d'armes: l'Assemblée nationale a approuvé samedi un élargissement des motifs de fermeture des lieux de culte, avec dans le collimateur les mosquées accueillant des "prêcheurs de haine". Cette disposition est l'une des dernières du projet de loi contre le "séparatisme", dont l'examen en première lecture au Palais Bourbon s'est achevé samedi. Le vote solennel de ce texte voulu par Emmanuel Macron et "confortant le respect des principes de la République" - sa dénomination officielle - est prévu mardi après-midi, avant son passage au Sénat.

     

    L'article 44 adopté samedi instaure une procédure de fermeture pour deux mois par les préfets des lieux de culte théâtres de propos, idées, théories, activités incitant à la haine ou à la violence, ou tendant à les encourager. Cette disposition étend le champ d'une loi de 2017, qui ne prévoit une telle mesure que dans le cadre de la lutte antiterroriste. Cette loi a permis ces trois dernières années la fermeture de huit lieux de culte musulmans, le dernier en date étant la mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis) en octobre, après le meurtre du professeur Samuel Paty.

    La droite a réclamé en vain par voie d'amendements un durcissement du dispositif, avec notamment un allongement du délai de fermeture temporaire. A gauche, le communiste Stéphane Peu a à l'inverse dénoncé une "punition collective" qui "met à l'index une communauté" toute entière. "Quand on a un curé pédophile, on ne ferme pas l'église", a-t-il soutenu. "S'il n'y a plus de lieux pour tendre les bras aux prêcheurs de haine, peu à peu ils ne prêcheront plus", a fait valoir la ministre à la Citoyenneté Marlène Schiappa. Le député Guillaume Vuilletet (LREM) a estimé qu'il ne fallait pas "laisser un lieu otage" des prêcheurs "séparatistes".

    80 heures de débats

    D'autres articles du projet de loi validés dans la dernière ligne droite samedi alourdissent les peines contre les responsables d'appels à la haine et autres provocations dans les lieux de culte ou à proximité, renforcent l'interdiction de réunions politiques dans ces endroits, ou interdisent à un individu condamné pour terrorisme de diriger une association cultuelle pendant dix ans. L'examen marathon de ce projet de loi a duré quinze jours soit 80 heures en plénière, de jour comme de nuit, avec quelque 2.700 amendements au menu dont 144 ont été adoptés.

    Il contient une batterie de mesures sur la neutralité du service public, la lutte contre la haine en ligne, l'encadrement de l'instruction en famille - disposition la plus discutée -, le contrôle renforcé des associations, une meilleure transparence des cultes et de leur financement, et encore la lutte contre les certificats de virginité, la polygamie ou les mariages forcés. Plusieurs poids lourds du gouvernement - Gérald Darmanin (Intérieur), Eric Dupond-Moretti (Justice) ou Jean-Michel Blanquer (Education) - se sont succédé pour défendre ce projet de loi qui se veut un "marqueur" de la fin du quinquennat.

    A gauche, élus LFI et communistes dénoncent une démarche hostile aux musulmans dans leur ensemble, et le manque de mesures sociales pour contrer la poussée de l'islam radical. Au bout de cette première lecture dans l'hémicycle, "notre désaccord demeure", a affirmé l'insoumis Alexis Corbière. Ce texte "rate sa cible", a jugé pour sa part Patrick Hetzel (LR). La droite a encore réclamé sans succès que "l'islamisme radical" soit nommément désigné dans le titre de la loi, au lieu d'un intitulé général sur les valeurs de la République. Et Mme Schiappa de répliquer que ce radicalisme était "le fil rouge" d'un projet de loi qui prend le problème "à bras-le-corps".

    Paris Match


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  • > > Hier! Télé puis sur RTL plus que 2 ou 3 chroniques hebdomadaires jusqu'à sa prochaine éviction ...!

     

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    > > Le CRAN appelle RTL à "exclure de son antenne Éric Zemmour après sa chronique   qui a déplu à certains (il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas !!!).­­­­­­­­­

    > >  De plus ce qu'il a dit est juste : " Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l'immigration de masse, échappent à cette violence de rue". 

    > > " Privée de ses frontières, la France renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes,   avec les grandes razzias, les pillages d'autrefois.
    > > > >    Les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent dépouillent et pillent.


    DROIT DE RÉPONSE D'ÉRIC ZEMMOUR, SUITE A SA CONDAMNATION. 

      "J'aurais, selon les magistrats, dépassé les limites autorisées du droit à la liberté d'expression.   Je crois savoir ce qu'est la liberté d'expression, a poursuivi le journaliste, citant : Montaigne, Voltaire et Zola. Mais je ne sais pas ce que sont les limites de la liberté d'expression à l'heure actuelle en FRANCE ; où se situent elles ? Qui les détermine ? Comment et au nom de quoi   les fixe-t-on ?   Comme il vaut mieux parfois une poignée de chiffres plutôt que de longs discours, tout ce qui suit est vrai, mais à vous de juger !

     

    > >   ALLEMAGNE

    > > - Plus de la moitié des actes violents des moins de 21 ans sont commis par des Arabes. Nous ne pouvons pas nous taire dit Angela Merkel, Chancelière allemande.­­­­­­­­­

    > >   NORVÈGE­­­­­­­­­

    > >  - 100% des viols qui ont donné lieu à une plainte en 2008 à Oslo l'ont été par des immigrés « non occidentaux », en majorité musulmans et africains noirs.­­­­­­­­­ «Ils viennent de pays qui ont un regard sur la femme totalement différent de celui qui règne en Norvège". Ces viols s'accompagnent d'une violence très importante. (statistiques de la police.).

    > > *Peut-être faut-il chercher là un des motifs de la tuerie?­­­­­­­­­

    > >   SUISSE­­­­­­­­­

    > > - Plus de 96% des détenus sont des étrangers, en grande majorité musulmans (statistiques fédérales Suisses).­­­­­­­­­

    > >  ESPAGNE­­­­­­­­­

    > > - 89% des détenus sont musulmans.­­­­­­­­­

    > >   ITALIE­­­­­­­­­

    > > - les chiffres et les faits sont incontestables, nous avons aujourd'hui en Italie plus de 55 000 détenus parmi lesquels plus de 52 000 étrangers, arabes et africains noirs.­­­­­­­­­

    > > -  65 % d'entre eux sont mis en examen, mais seuls 35 % sont condamnés.

    > >  "   Il faut donc accroître la mise en œuvre des mesures d'expulsion pour les étrangers condamnés à des peines inférieures à deux ans» (Syndicat autonome de la police pénitentiaire).­­­­­­­­­

    > >  FRANCE

    > > - 88% des détenus sont de religion musulmane.

    > > - Rappelons que pour avoir osé dire que la majorité des trafiquants est noire ou arabe, une réalité connue de tous, Éric Zemmour, journaliste, s'est fait condamner pénalement.­­­­­­­­­

    > >  La FRANCE, ce beau pays d'accueil où les Français n'ont même plus le droit de dire de tristes vérités qui dérangent le gouvernement actuel et les bien-pensants.

     

    Si vous êtes d'accord : transmettez ! Sinon ..... 

    continuez à dormir avec votre porte fermée à double tour !

     Et priez pour qu'il ne vous arrive rien !  Finalement, il ne fait pas bon dire la vérité en FRANCE,  ­­­­­­­­­ pour être à l'abri de la Justice, il faut être Homme Politique et mentir.

     

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  • “L’islam de France n’est que de la merde” : Fatih Sarikir, un militant islamiste et sulfureux à la tête du CFCM

    Mohammed Moussaoui, président du CFCM. Photo © NICOLAS MESSYASZ/SIPA

    L’homme connu de la police pour des infractions de droit commun, est secrétaire général du Conseil. 

    C’est un personnage qui a des parts d’ombres, mais qui est pourtant désormais à la tête du CFCM (Conseil français du culte musulman). A 45 ans, le franco-truc Fatih Sarikir est devenu secrétaire général de l’organisme en 2020, trois ans seulement après son arrivée, décrit le Journal du Dimanche dans son édition du 7 février en lui consacrant un portrait. S’il est un inconnu du grand public, il est la « figure montante de l’islamisme » apprend-on, à la tête notamment du mouvement islamiste Millî Görüş, un des organismes qui s’était positionné contre la charte des principes de l’islam. Il avait notamment fait savoir que « l’islam de France n’était que de la merde ». En outre, selon le JDD, il est en « relation avec la mouvance islamiste radicale » et est connu de la police pour des infractions de droit commun.

     

    Cet activiste est aussi impliqué selon nos confrères dans de nombreuses activités cultuelles, comme la gestion d’écoles où il diffuse « la vision islamiste du Millî Görüş ». On apprend que Fatih Sarikir a notamment participé à l’ouverture d’une école en Seine-Saint-Denis (Clichy-Sous-Bois), en association avec un responsable de la branche jeunesse du groupe islamiste radical Metin Kaplan. Il serait donc en lien avec « plusieurs individus connus pour leur engagement radical », notent même les services de renseignement.

    En lien avec la mouvance islamiste turque

    Et dans cette école de Clichy-sous-Bois, seraient d’ailleurs employées des personnes qui gravitent autour « d’individus favorables au djihad ». Le JDD nous apprend même qu’une ancienne compagne d’un des terroristes qui avaient revendiqué l’attentat de Nice (juillet 2016) y a été employée de nombreuses années en tant qu’agente territoriale.

    Mais son action ne se serait pas cantonnée à la Seine-Saint-Denis puisque l’on apprend aussi qu’il a créé une association à Lyon (Rhône). Surtout, il serait en relation avec « plusieurs figures de la mouvance islamiste turque de l’agglomération parisienne ». Un frein pour le CFCM ? interrogé par le Journal du Dimanche, l’instance n’a pas souhaité commenter mais s’est montrée « très réservée ». 

    Valeurs Actuelles


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  • Visé par des propos haineux pour avoir publié une tribune défendant Samuel Paty, Didier Lemaire, professeur de philosophie dans un Lycée de Trappes, se rend à son travail sous escorte policière.

    Il demande à l'Etat d'agir contre l'islamisme. Didier Lemaire, professeur de philosophie dans un lycée à Trappes (Yvelines), est la cible de menaces depuis la publication, le 1er novembre, d'une lettre ouverte dans L'Obs en soutien à Samuel Paty. Cible de propos haineux, il a évoqué sa situation sur LCI le 7 février. «[La lettre] était adressée aux enseignants […] C'est un appel à protéger nos élèves de la pression islamiste, qui ne cesse de se renforcer dans certains quartiers», a expliqué Didier Lemaire qui a demandé à l'Etat d'agir.

    Beaucoup tenaient des propos haineux contre moi, m'accusant d'islamophobie, de racisme, de stigmatisation de cette population

    Son initiative n'a pas été du goût de plusieurs de ses élèves qui lui ont reproché sa prise de position : «Dans une de mes classes, les réactions ont été très hostiles. Les élèves m'ont demandé pourquoi j'avais écrit une lettre contre eux. Je leur ai expliqué que j'avais écrit une lettre pour eux, pour les protéger.»

    Le climat d'hostilité envers le professeur se serait ensuite propagé dans toute la ville : «Le commandant de police m'a expliqué que Trappes était en ébullition, que la ville entière discutait de cette lettre», a regretté Didier Lemaire avant d'ajouter : «Beaucoup tenaient des propos haineux contre moi, m'accusant d'islamophobie, de racisme, de stigmatisation de cette population. Ces attaques, après l'assassinat de Samuel Paty, sont une manière de me désigner comme une cible.» L'enseignant en philosophie est depuis sous escorte policière : «A l'entrée et à la sortie de l'établissement, les policiers m'accompagnent et vérifient que je ne suis pas suivi par une voiture. L'entrée du lycée est sécurisée.» Assurant ne pas avoir peur, le professeur confesse vérifier néanmoins si ses «portières sont bien fermées» en sortant du lycée. Une situation qui l'a poussé à faire un appel à la profession dans cette tribune publiée dans L'Obs : «Tous les enseignants qui vivent cette situation comme la mienne devraient prendre la parole et dire ce qu'il se passe en France», a t-il estimé. «Les enseignants vivent dans la peur. Un sur deux s'autocensure.»

    J'ai écrit une lettre au président de la République en 2018

    Et le professeur de décrire la situation dans la ville de Trappes : «J'enseigne à Trappes depuis vingt ans, j'ai eu le temps de voir l'évolution de cette ville, de voir mes élèves se transformer. J'ai écrit une lettre au président de la République en 2018. Depuis, j'ai vu plus de transformation à Trappes qu'en 18 ans. [...] Il y a 20 ans, la synagogue brûlait, les juifs puis un peu plus tard les Portugais s'en allaient [de Trappes]. Aujourd'hui, ceux qui s'en vont sont les musulmans modérés et les athées. Il n'y a pas un seul coiffeur mixte à Trappes. Les femmes maghrébines ne peuvent pas entrer dans un café.» Une situation «problématique» pour le professeur qui évoque son avenir : «Je ne sais pas encore ce qu'il en sera pour moi demain. On me propose manifestement un déplacement dans un autre établissement». Une mutation qui est pour l'enseignant «une manière de nier le problème.» «Je ne peux pas l'accepter, je souhaiterais rester. Mais ce n'est plus possible, ou alors il va falloir renforcer ma sécurité», a t-il conclu. Un témoignage révélateur d'un malaise de plus en plus palpable au sein du corps enseignant. Le 25 janvier, deux professeurs du collège Lucie-Aubrac de Givors (Rhône) avaient entamé une grève de la faim afin d'obtenir un classement en REP+ et une hausse des moyens de l'établissement à la suite d'une série d'agressions.

    RT France


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  • L'intellectuel critique du Hezbollah Lokman Slim assassiné au Liban-Sud

    Menacé de mort à plusieurs reprises par le passé, l'intellectuel libanais Lokman Slim a  été retrouvé mort, jeudi matin, au Liban-Sud. Le militant chiite, farouche opposant au Hezbollah, était porté disparu depuis mercredi soir.

    Le militant et intellectuel libanais Lokman Slim, connu pour ses positions critiques envers le mouvement armé chiite Hezbollah, a été retrouvé mort, assassiné, jeudi 4 février, dans le sud du pays, a indiqué une source sécuritaire.

    Le chercheur et essayiste de confession chiite, engagé en faveur de la laïcité et de la démocratie et fervent opposant au confessionnalisme qui mine la politique libanaise, avait signalé avoir reçu des menaces en raison de ses positions hostiles au Hezbollah, soutenu par Téhéran.

    Lokman Slim, 58 ans, a été retrouvé "tué d'une balle dans la tête dans sa voiture" dans la région d'Al-Adoussiyeh, dans le sud du Liban, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.

     

    L'épouse ainsi que la sœur de la victime avaient signalé sa disparition depuis mercredi soir, indiquant qu'il avait quitté un village du sud libanais et qu'il était censé rentrer à Beyrouth.

    "Lokman ne répond pas à son téléphone et n'a pas été vu depuis hier à 20 heures. S'il-vous-plaît, partagez toute information", avait tweeté son épouse Monika Borgmann dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Contactée par l'AFP jeudi matin avant l'annonce du décès, sa sœur Rasha al-Ameer estimait que sa disparition était liée à ses opinions. "Il avait une position [politique], pour quelle autre raison pourrait-il avoir été kidnappé?", avait-elle relevé. 

    Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Fahmy, a dénoncé dans les médias libanais un "crime horrible", assurant avoir contacté les responsables des appareils sécuritaires pour assurer le suivi de l'affaire.

    Sur Twitter, le mot-dièse en arabe Lokman_Slim était en tête des tendances pour le Liban.

    "Non non non ! Ça ne peut pas continuer comme ça. Non non, ça ne peut passer. TUER nos intellectuels ? Nos libres penseurs ? Non !", a tweeté la militante Rita Chemaly.

    "Menaces"  

    Lokman Slim, qui rencontrait parfois de hauts responsables américains de passage à Beyrouth, a souvent été attaqué par la presse pro-Hezbollah pour des positions jugées favorables aux États-Unis.

    Il dénonçait également le monopole politique des deux poids lourds chiites, Hezbollah et Amal, au sein de la communauté.

    Lokman Slim avait fustigé en décembre 2019 les dirigeants de ces deux mouvements chiites, après deux rassemblements pour le "menacer" devant son domicile dans la banlieue de Beyrouth.

    Il avait notamment évoqué des affiches collées sur un mur de sa maison l'accusant d'être un traître et le menaçant.

    "Par précaution en cas d'atteinte, verbale ou physique, à venir, contre moi, mon épouse, ma maison ou mes proches, je fais porter l'entière responsabilité […] de ce qui s'est passé, et de ce qu'il pourrait se passer à Hassan Nasrallah et Nabih Berri", avait-il écrit dans un communiqué, faisant référence au chef du Hezbollah et au chef du parti Amal qui est aussi le président du Parlement libanais.

    À cette époque, quelques mois seulement après le soulèvement populaire inédit d'octobre 2019 dénonçant l'incurie des dirigeants, Beyrouth était encore le théâtre de heurts. Des partisans des deux formations chiites attaquaient régulièrement les rassemblements anti-pouvoir.

    Le chercheur a beaucoup travaillé sur les problématiques de la mémoire, de la réconciliation et sur la question des disparus après la guerre civile libanaise (1975-1990), à travers son organisation Umam-DR. En juin 2019, il était intervenu sur ces questions sur le plateau de France 24.

    France 24


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  • Dix militaires maliens ont été tués mercredi dans une attaque jihadiste perpétrée dans le centre du pays. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier contre l'armée malienne depuis le début de l'année. 

    Une attaque imputée à des jihadistes contre leur poste dans le centre du pays a fait dix morts parmi les soldats maliens, mercredi 3 février. L'attentat a été perpétré à deux semaines d'un sommet franco-sahélien consacré à la sécurité dans la région. 

    Tadayt, organe de propagande proche d'Al-Qaïda, a attribué cette attaque au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda. 

    C'est la plus meurtrière en 2021 contre les forces maliennes, qui ont perdu des centaines d'hommes de la sorte ces dernières années. Fait rare, les assaillants ont eu recours à un véhicule blindé, selon un responsable sécuritaire et un porte-parole de l'armée française. 

    Des assaillants lourdement armés 

    Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori, dans la région de Mopti, a été attaqué vers 6 h locales et GMT, "par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés", a-t-il dit. 

    Dix dépouilles ont été acheminées par un hélicoptère de la mission de l'ONU (Minusma) à l'aéroport de Sévaré, près de Mopti, et huit blessés évacués vers un hôpital, ont précisé des responsables locaux sous le couvert de l'anonymat, suivant une pratique courante pour de telles informations. 

    L'attaque a causé des dégâts importants dans le camp, selon un des responsables sécuritaires. 

    L'armée malienne a indiqué sur les réseaux sociaux avoir reçu l'appui aérien de Barkhane, la force antijihadiste française au Sahel. Une information confirmée à l'AFP par le porte-parole de l'armée française : le colonel Frédéric Barbry a fait état de l'intervention d'un drone, ainsi que de Mirages 2000 et de deux hélicoptères Tigre qui ont procédé à plusieurs frappes. 

    "Les forces armées maliennes ont procédé à un repli tactique et se sont regroupées à l'extérieur du camp pour contenir les assaillants et appeler les renforts", a-t-il expliqué, faisant état d'une "vingtaine de jihadistes neutralisés" et précisant que le véhicule blindé ainsi que 16 motos avaient été détruits. 

    "Ce matin, les combattants du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ont pris le contrôle de la base militaire de l'armée renégate dans le village de Boni. Louange à Dieu, et gloire", a écrit Tadayt, proche d'Al-Qaïda, via la messagerie Telegram. 

    Vols de véhicules 

    On ignore la provenance du blindé. Mais comme ils l'ont à nouveau fait à Boni, les jihadistes, qui se déplacent à moto et en pick-up, emportent communément du matériel sur les lieux de leurs attaques. 

    "Les jihadistes ont pris au moins une douzaine de blindés aux forces maliennes, burkinabè et nigériennes ces dernières années", explique Héni Nsaibia, chercheur au projet Acled, spécialisé dans la collecte des données relatives aux conflits. Ces blindés peuvent ensuite se retrouver d'un pays à l'autre. 

    Le secteur a été le théâtre dernièrement d'intenses opérations, comme l'opération baptisée Éclipse et conjointe aux armées malienne et française. L'armée malienne avait rapporté le 26 janvier qu'Éclipse avait "neutralisé" une centaine de jihadistes. 

    Dans ce secteur, trois soldats français ont été tués par une mine artisanale fin décembre, et six soldats maliens ont été tués dans deux attaques fin janvier. 

    Sommet G5 Sahel 

    Le secteur est une zone de forêts clairsemées et de brousses surplombées d'un massif rocheux où sont implantés des éléments du GSIM. D'autres groupes, liés pour leur part à l'organisation État islamique, sont également présents dans la région. 

    Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste puis jihadiste dans le Nord, le Mali s'enfonce dans une crise multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l'intervention de forces de l'ONU, africaines et françaises. 

    Les violences se sont propagées vers le centre du pays, qui en est devenu un des principaux foyers, et vers le Burkina Faso et le Niger voisins. Les groupes armés apparus en 2015 dans le centre du Mali ont prospéré sur les anciens antagonismes liés à la terre, entre éleveurs et agriculteurs et entre ethnies peul, bambara et dogon. 

    Ils attaquent tout ce qui reste de représentation de l'État et fomentent ou attisent ces tensions. Des "groupes d'autodéfense" communautaires sont également accusés d'exactions. 

    Un sommet doit réunir les pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) les 15 et 16 février à N'Djamena pour faire le point sur la situation sécuritaire dans la sous-région, avec à l'horizon un possible redimensionnement de Barkhane. 

    France 24


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  • Projet de loi sur les « séparatismes » : Gérald Darmanin, un ministre en première ligne contre « l’islamisme »

    Le ministre de l’Intérieur, qui défend en ce moment le projet de loi sur les « séparatismes », publie un ouvrage sur le sujet ce mercredi

    Un ministre en première ligne contre le « séparatisme ». A l’Assemblée, Gérald Darmanin est le principal défenseur du projet de loi « confortant le respect des principes de la République ». Le texte, traduction du discours d’Emmanuel Macron aux Mureaux début octobre, vise à renforcer l’arsenal pour combattre l’islam radical. « Notre pays est malade d’un séparatisme dont le premier d’entre eux, l’ islamisme, gangrène notre unité nationale », a lancé le ministre de l’Intérieur lundi en ouvrant les débats.

    Depuis quelques jours, le ministre est sur tous les fronts sur ce thème. Dans les médias, l’hémicycle du palais Bourbon, mais aussi en librairie. Un petit ouvrage, d’environ 80 pages, intitulé Le Séparatisme islamiste. Manifeste pour la laïcité sort ce mercredi aux Editions de L’Observatoire.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/projet-de-loi-sur-les-s%C3%A9paratismes-g%C3%A9rald-darmanin-un-ministre-en-premi%C3%A8re-ligne-contre-l-islamisme/ar-BB1dliIA?ocid=msedgntp

    Là, il semble que Darmanin a bien agi !


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  • Le camp syrien d'Al-Hol, sous contrôle kurde, est en proie à de nombreux incidents sécuritaires et sanitaires. Cette fois, c'est l'épouse du djihadiste français Walid Othmani qui s'est évadée de ce camp situé dans le nord-est de la Syrie, indique vendredi le Centre d'analyse du terrorisme (CAT).

    Souad Benalia, née en 1984 à Roanne (centre-est de la France), était partie au Levant en 2014. Elle est la mère de trois enfants, détaille Jean-Charles Brisard, directeur de ce think-tank spécialisé dans le djihadisme et basé à Paris, sans pouvoir préciser si elle était partie avec ou sans eux.

    Elle disposait de photos du corps de son mari

    Son mari, Walid Othmani, avait écopé en 2011 de cinq ans de prison, dont la moitié avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve durant deux ans. Il avait reconnu avoir rejoint un camp d'entraînement en Afghanistan durant l'hiver 2007-2008. Parti en Syrie en 2014 lui aussi, il aurait été tué en 2016 selon le CAT. « Son épouse disposait de photos de son corps », précise Jean-Charles Brisard.

    En mai 2020, le CAT avait déjà fait état de l'évasion de treize Françaises détenues dans des camps sous contrôle kurde dont Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amedy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France. Le think-tank avait alors dénoncé « l'incapacité des autorités locales à garantir la détention des djihadistes étrangers, que ce soit dans les prisons ou dans les camps, dans lesquels se produisent régulièrement des mutineries et des tentatives d'évasion ».

    Plusieurs autres organisations et personnalités politiques plaident pour le rapatriement en France des djihadistes détenus dans les camps kurdes et leurs familles, estimant qu'il appartient à la justice française de les juger.

    Le camp d'Al-Hol, le plus grand de Syrie, accueille près de 62 000 personnes, dont plus de 80 % sont des femmes et des enfants. Il a connu en deux semaines 12 meurtres de déplacés syriens et irakiens, a rapporté l'ONU jeudi, tirant la sonnette d'alarme sur « un environnement sécuritaire de plus en plus intenable ». Il est le théâtre de multiples incidents, impliquant parfois des partisans du groupe djihadiste Etat islamique (EI), dont des tentatives d'évasion et des attaques contre des gardes ou des employés d'ONG.

    Depuis la chute du califat autoproclamé de l'EI en mars 2019, les autorités kurdes appellent elles aussi les pays concernés à rapatrier femmes et enfants. Mais la plupart des pays, notamment européens, rechignent à reprendre leurs citoyens. Certains, dont la France, ont rapatrié un nombre limité d'enfants orphelins de djihadistes.

    Le Parisien


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