• La consolation n’est sans doute pas à la hauteur des décennies perdues, mais elle lui permettra au moins de rebondir. Comme l’a repéré France info, l’Américain Kevin Strickland a été libéré de prison la semaine dernière et innocenté, après 43 ans passés derrière les barreaux dans le Missouri.

    Selon la BBC, il s’agit de la plus longue incarcération non justifiée de l’histoire de l’Etat et de la septième de tout le pays. Sauf que le Missouri ne prévoit de compensation financière pour les erreurs judiciaires que dans certains cas très précis. Et après tout ce temps, l’homme désormais âgé de 62 ans, n’a ni maison, ni emploi, ni économies. Une cagnotte a donc été lancée par l’association Midwest Innocent Project, qui le défend, et, très vite, la solidarité a opéré. En quelques jours, 1,6 million de dollars ont été récoltés (environ 1,4 million d’euros), rapporte le site d’information. A sa sortie de prison, Kevin Strickland a déclaré, devant les journalistes présents, ressentir « de la joie, de la tristesse, de la peur » et souhaiter par-dessus tout que ce qu’il a subi « n’arrive plus jamais à personne ». Lors d’une interview tournée pendant l’été auprès d’ABC, alors que son innocence avait déjà été reconnue, il avait expliqué que s’il était libéré, la première chose qu’il ferait serait d’aller voir sa mère. Mais la procédure pour le libérer a pris du retard, et elle est décédée le 21 octobre, un mois avant sa sortie effective. Pas d’empreinte, pas de preuve et un alibi Son arrestation remonte à 1978. A l’époque, une bande armée est entrée dans une maison de Kansas City et a abattu trois personnes. Une autre, blessée, a survécu et décrit la scène à la police. Deux hommes ont d’abord été arrêtés, relate France info. Puis, ça a été au tour de Kevin Strickland. Pourtant, il se trouvait chez ses parents, devant la télévision, au moment des faits. Le seul élément contre lui : il avait croisé les deux suspects le matin même. A part cette rencontre, ni empreinte, ni preuve tangible. Pourtant, à l’époque, le jury - entièrement blanc alors que Kevin Strickland est afro-américain - l’a condamné à la prison à perpétuité. C’est finalement une enquête du journal Kansas City Star qui a entraîné la réouverture du dossier de Kevin Strickland, à la suite, notamment, de la découverte de lettres qui avaient été envoyées par le seul témoin vivant attestant que celui qui est désormais sexagénaire est innocent.

    Le Parisien


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  • Essonne : jetée dehors par sa propriétaire, elle vit dans la rue avec ses deux enfants

    Début septembre, une mère de famille et ses deux enfants ont découvert en rentrant chez eux que leurs affaires étaient dehors. Le propriétaire avait vidé l'appartement et changé la serrure.

    Elle vit un cauchemar depuis quasiment trois mois. Une mère de famille et ses deux enfants qui résident à Corbeil-Essonnes voient en effet leur vie basculer, raconte Le Parisien. En rentrant chez eux le 11 septembre, ils découvrent que toutes leurs affaires ont été placées dans des sacs en plastique dehors. Les meubles ont aussi été déplacés. Pire, la mère âgée de 34 ans ne peut plus rentrer chez elle puisque sa clé ne rentre plus dans la serrure. Selon nos confrères, la propriétaire avait récupéré son appartement.

     

    D'après les informations du Parisien, la mère de famille avait déjà eu affaire à sa propriétaire quelques semaines plus tôt. Celle-ci serait venue accompagnée pour lui demander de partir. Elle aurait refusé avant d'être menacée de mort, explique-t-elle, ce qui l'avait poussée à porter plainte. Mais elle ne s'attendait pas à ce que la situation dégénère à ce point. Car si un propriétaire peut récupérer son appartement pour y vivre ou le vendre, il doit respecter des délais et envoyer un courrier. Or, la mère de famille nie l'avoir reçu.

    Deux nuits à dormir dans une gare

    Elle a donc décidé de déposer plainte pour violation de domicile alors qu'elle avait versé le loyer (720 euros) une semaine auparavant mais également pour vol, parce qu'une valise, contenant de l'argent liquide et des documents pour régulariser sa situation, a aussi disparu. Depuis, la vie de la famille jetée dehors ressemble à un cauchemar. Tantôt hébergée dans un hôtel, tantôt dans un foyer, la mère a même dû dormir deux nuits dans la gare de Corbeil-Essonnes. Elle a dû aussi faire des trajets de deux heures le matin pour amener son fils à l'école.

    Aide à domicile, sans papiers français, elle ne gagne que 900 euros par mois et a même pensé à abandonner ses enfants afin de "leur offrir un meilleur avenir". Une situation inacceptable pour le maire de Corbeil-Essonnes qui ne veut pas qu'un habitant de sa commune "dorme dehors". La mairie a pris des nuits à sa charge, mais l'édile déplore une compétence qui n'est pas la sienne. Aujourd'hui, la mère et ses deux enfants sont dans un foyer mais seulement jusqu'au 1er décembre. Quid de la suite ? Toujours de l'incertitude. Son seul souhait : que ses enfants puissent continuer à aller à l'école.

    Capital


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  • Eric Zemmour officiellement candidat à l’élection présidentielle

    Depuis plusieurs semaines, le polémiste d’extrême droite ne faisait plus grand secret de ses ambitions présidentielles, et entretenait un faux suspense sur une éventuelle annonce de sa candidature.

    La fin d’un secret de polichinelle. Eric Zemmour a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle dans un message posté sur les réseaux sociaux ce mardi 30 novembre.

    " J’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle », a déclaré le polémiste d’extrême droite dans une vidéo présentant une France quasi apocalyptique, annonçant vouloir « prendre notre destin en main ».

    « Il n’est plus temps de réformer la France, mais de la sauver », a-t-il reporté

    Dans cette vidéo d’une dizaine de minutes, le polémiste a attaqué pêle-mêle la gauche, la droite, l’immigration, l’Union européenne, les juges, les journalistes, les bien-pensants ou encore les adeptes de la « théorie du genre », accusé d’être responsable du « déclin de la France », thème sur lequel Eric Zemmour semble déjà bâtir sa campagne.

    Premier meeting dimanche

    Eric Zemmour sera par ailleurs l’invité du 20 Heures de TF1 ce mardi soir.

    Depuis plusieurs semaines, Eric Zemmour ne faisait plus grand secret de ses ambitions présidentielles, et entretenait un faux suspense sur une éventuelle annonce de sa candidature.

    Eric Zemmour, 63 ans, doit tenir son premier véritable meeting de campagne dimanche après-midi au Zénith de Paris. La CGT, Solidaires et des militants antifascistes ont déjà promis une manifestation pour faire « taire Zemmour » à 13 heures dans la capitale.

    Derrière Marine Le Pen dans les sondages

    Eric Zemmour, condamné à deux reprises pour provocation à la haine raciale par le passé, se déclare au moment où les sondages se tassent autour de 14 à 15 % d’intentions de vote au premier tour, derrière le président sortant Emmanuel Macron (25 %) et la candidate du RN Marine Le Pen (entre 19 et 20 %).

    Sa rivale d’extrême droite marque régulièrement sa différence, en contestant la « radicalité déplacée » du polémiste, dont elle juge qu’il n’a pas fait « sa mue » en candidat, et espère qu’il la « recentre ».

    La précampagne du désormais candidat a déjà été marquée par plusieurs polémiques, entre geste déplacé, tentative de réhabilitation de Pétain ou images de lui pointant un fusil sur des journalistes. Au sein de ses troupes de campagne comme sur le terrain, Eric Zemmour semble être dans la tourmente. Samedi, il a conclu une visite chahutée à Marseille par un échange de doigts d’honneur avec une passante. Un geste « fort inélégant », a-t-il convenu le lendemain.

    L'OBS


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  • Deux très jeunes enfants sont décédés dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 novembre, à Fougères (Ille-et-Vilaine). Les jumeaux, deux petits garçons né le 30 mai 2021 et âgés de presque six mois, ont perdu la vie au cours de la nuit.

    Découverts le matin par leur mère

    Ils ont été découverts dans leur lit vers 8 h 30 lundi matin, par leur mère, alors que leur père avait déjà quitté le domicile familial. La jeune femme a aussitôt appelé les secours. Pompiers et Samu sont arrivés sur place, mais ils n’ont pas pu réanimer les deux bébés.

    Les parents, âgés d’une vingtaine d’années, ont été entendus comme témoins au commissariat de Fougères.

    La police technique et scientifique s’est rendue sur place, pour procéder à des investigations. «Une enquête a été ouverte en « recherche des causes de la mort » qui à ce stade ne sont pas connues, indique le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. Toute conclusion est donc très prématurée.»

    « Le décès de ces nourrissons reste un véritable mystère »

    « Aucun élément pour l’instant ne laisse penser à une origine criminelle, confirme une source policière. Le décès de ces nourrissons reste un véritable mystère. »

    Les corps des deux enfants ont été transférés à l’hôpital Sud de Rennes pour des examens. Une autopsie judiciaire sera conduite pour déterminer la cause des deux décès. L’enquête de police dépend maintenant des résultats de ces examens.

     

    Depuis lundi matin, c’est la stupéfaction dans cette rue calme de Fougères, située non loin du centre. Dans le petit immeuble où réside le couple, les voisins sont sous le choc.

    Ouest_France


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  • Omar Raddad blanchi 30 ans après les faits ? "Il y a une certitude scientifique de son innocence"

    Condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, Omar Raddad a déposé jeudi 25 novembre 2021 nouvelle requête pour obtenir un procès en révision. Et pour cause, de nouveaux éléments devraient "faire naître un doute sur sa culpabilité" selon son avocate.

    Trente ans après les faits, il espère enfin laver son nom. Accusé d'avoir tué la riche héritière Ghislaine Marchal en 1991, Omar Raddad, qui clame toujours son innocence, a déposé une ultime demande de révision de son procès au mois de juin 2021, examinée jeudi 25 novembre par la Cour de cassation, et dont le verdict sera annoncé le 16 décembre 2021. Cette nouvelle requête fait suite à l'apparition de nouveaux éléments dans l'affaire, transmis par Sylvie Noachovitch, l'avocate du jardinier de la victime. Il s'agit de traces d'ADN masculines découvertes sur la scène de crime, notamment sur les portes où était inscrite la célèbre phrase "Omar m'a tuer". Aucune d'entre elles n'appartient à celle de l'accusé. Ces ADN, provenant de nouvelles analyses effectuées en 2014, correspondent à quatre hommes, dont l'un d'eux se trouve déjà enregistré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques.

    De quoi innocenter Omar Raddad, 30 ans après les faits, selon le criminaliste Georges-Marc Moreau, qui travaille sur ce dossier depuis 1994 : "La justice ne peut plus se cacher derrière son petit doigt il y a une certitude scientifique de l’innocence d’Omar Raddad. Il avait même un alibi et on n’en a jamais tenu compte. Aujourd’hui il demande à ce que la vérité soit faite".

    "Ces éléments font naître un doute sur sa culpabilité"

    D'après l'avocate du plaignant, ces éléments nouveaux sont "cruciaux" et "fondamentaux" et "font naître un doute sur sa culpabilité". De quoi, elle l'espère, faire obtenir de la Cour de révision qu'elle ordonne un nouveau procès après le rejet d'une première requête de révision, déposée par son ancien avocat, en 2002. Le dernier espoir pour Omar Addad de laver enfin son nom.

    En 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans sa propriété de Moulins dans l’Allier. Très vite, les soupçons se portent sur son jardinier, Omar Raddad, à cause de deux inscriptions écrites en lettres de sang affirmant "Omar m’a tuer" et "Omar m’a t", retrouvées dans la villa. Il est condamné pour meurtre à dix-huit ans de réclusion criminelle en 1994, avant d’être partiellement gracié par Jacques Chirac en 1996 et libéré deux ans plus tard.

    GALA


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  • Joséphine Baker : malgré son entrée au Panthéon, son corps restera dans le sud de la France

    Mardi 30 novembre 2021 sera un grand jour pour l'Histoire française. Joséphine Baker sera intronisée au Panthéon. C'est un cercueil presque vide qui fera son entrée dans le célèbre temple puisque son corps restera enterré à Monaco comme le révèle Nice-Matin.

    De nombreux Français seront présents devant leur téléviseur mardi 30 novembre 2021. Depuis plusieurs années maintenant, le philosophe Régis Debray et Laurent Kupferman se battent pour que Joséphine Baker soit panthéonisée. Une pétition "Osez Joséphine" avait été lancée en 2019 et avait connu un franc-succès. Sur Internet, plus de 38 000 internautes avaient signé ladite pétition et parmi eux, de nombreuses célébrités comme Laurent Voulzy, Line Renaud, Stéphane Bern, Jack Lang ou encore Nicoletta. La famille de Joséphine Baker avait rencontré Emmanuel Macron en juillet 2021 afin que le projet soit réalisé. Un projet que le président de la République avait accepté en annonçant sa panthéonisation mardi 30 novembre 2021.

     

    Une date qui n'avait pas été choisie au hasard puisque cette dernière correspond à la date à laquelle l'artiste américaine avait été naturalisée française. Par cette intronisation, Joséphine Baker sera la sixième femme a intégré le Panthéon après Sophie Berthelot, Marie Curie, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Simone Veil. Mais mardi 30 novembre 2021, c'est un cercueil presque vide qui remontera la rue Soufflot avant de rejoindre le Panthéon. Ce ne sera donc pas le tombeau à proprement parler qui sera installé dans le célèbre temple républicain mais son cénotaphe, accompagné d'une plaque.

    Un lien indéfectible avec le Rocher

    En effet, comme l'avait révélé le quotidien Nice-Matin mardi 24 août 2021, le corps de l'artiste restera au cimetière marin de Monaco où elle y est enterrée depuis 1975. C'est l'un de ses enfants, Jean-Claude Bouillon-Baker, qui avait annoncé la nouvelle : "Son corps restera à Monaco, où elle est enterrée au cimetière marin", confiait-il au journal.

    Une décision qui ne surprend pas, d'autant plus que Joséphine Baker a lié un lien très important avec le Rocher. Et pour cause, lorsqu'elle a été ruinée et expulsée de son château, elle est recueillie en 1969, avec ses 12 enfants par Grace Kelly comme l'a révélé France 3 régions : "Elle lui offre une propriété à Roquebrune-Cap-Martin et l'invite régulièrement en Principauté. Pour la Franco-Américaine, c'est la renaissance. Dans cette jolie villa Maryvonne, elle se plaît, se reconstruit et reçoit ses amis, notamment l'écrivain et militant noir américain James Baldwin, installé à Saint-Paul-de-Vence"Une belle histoire d'amour entre Joséphine Baker et la principauté qui est indéfectible.

    Femme Actuelle


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  • Un chasseur "mortellement blessé" par un autre lors d'une battue au sanglier en Dordogne

    Les faits se sont déroulés dimanche sur la commune de Campsegret, à une quinzaine de kilomètres au nord de Bergerac.

    Un chasseur de 70 ans a été tué dimanche par un tir d'un autre chasseur lors d'une battue au sanglier en Dordogne, a-t-on appris auprès du parquet de Bergerac qui a ouvert une enquête.

    La victime a été "mortellement blessée" par un tir provenant d'un autre participant à cette battue, âgé de 60 ans, lorsque ce dernier ouvrait le feu "à deux reprises en direction d'un sanglier", a détaillé le vice-procureur de Bergerac Charles Charollois.

    Les faits se sont déroulés dimanche vers 10h sur la commune de Campsegret, à une quinzaine de kilomètres au nord de Bergerac.

    Une enquête ouverte pour "homicide involontaire sur une action de chasse", a été confiée à la gendarmerie et à l'Office français de la biodiversité (OFB), a ajouté M. Charollois.

    L'auteur du coup de feu, en "état de choc" après le drame, sera auditionné les jours prochains par les enquêteurs. La piste de l'accident est à ce stade privilégiée, toujours selon le parquet. Les accidents mortels de chasse sont régulièrement utilisés par les opposants à la chasse pour demander son interdiction.   

    Fin octobre, le candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot a proposé une interdiction de la chasse pendant le week-end et les vacances scolaires. Une idée "sur laquelle, on doit avoir un débat" avait ensuite estimé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

    RMC

    Un de moins !


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  • Une octogénaire a été découverte morte lundi dans sa cave inondée, à Borre, dans le Nord, placé en vigilance orange crues depuis dimanche et où plusieurs localités restaient affectées par des montées d'eau, a appris l'AFP auprès des pompiers et de la gendarmerie, confirmant une information de "La Voix du Nord". Selon la gendarmerie, cette dame, "sujette à malaise, aurait fait une chute dans l'escalier et s'est noyée" dans sa cave, où elle a été découverte dans la matinée. D'après les pompiers, l'eau était montée à une hauteur de 80 cm dans cette cave.

    "Le village n’est pas submergé"

    "Cette dame de 88 ans a certainement voulu vérifier le niveau d’eau dans sa cave et elle a dû tomber et elle n'a su se relever, c'est vraiment très triste", a indiqué à l'AFP la maire du village de Borre, Bernadette Popelier. Pourtant, "le village n’est pas submergé", a-t-elle souligné.

    Frappés par de fortes pluies dimanche, le Nord et le Pas-de-Calais restaient classés en vigilance orange crues lundi, jusqu'à 16h00 mardi, les difficultés se concentrant dans la plaine de la Lys. "Suite aux pluies tombées depuis la nuit de samedi à dimanche", les niveaux d'eau de la Lys poursuivent leur hausse amorcée depuis dimanche matin. "Même si les quelques précipitations supplémentaires survenues cette nuit de dimanche à lundi sont restées relativement faibles, la tendance à la hausse devrait se poursuivre pendant cette journée de lundi", indique le site de Vigicrues. Selon les pompiers, à Vieux-Berquin, à sept kilomètres de Borre, le niveau d'eau continuait à monter lundi et 10 maisons étaient envahies par environ 20 cm d'eau. Une peu plus au sud, à Merville, le niveau de l'eau atteignait 30 cm. Des drones devaient être envoyés pour des opérations de reconnaissance. "On a évacué une école par précaution", mais "l’eau n’était pas encore dedans", a expliqué à l'AFP Jean-Paul Salomé, maire de Vieux-Berquin. "Des inondations telles que celles-là, ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas connu", a-t-il assuré.

    A Merville, une partie de la ville "complètement impraticable" a été fermée à la circulation, a indiqué la mairie.

    De nombreuses routes départementales ont été également coupées lundi matin dans le Nord en raison des intempéries, selon le conseil départemental. Dans le département voisin du Pas-de-Calais, "les conditions météorologiques sont en cours d’amélioration et la décrue est amorcée", a indiqué la préfecture dans un communiqué, notant "177 interventions" menées par les sapeurs-pompiers, "39 habitations touchées" et "21 personnes évacuées" depuis le début de l'alerte dimanche. Les intempéries avaient entraîné l'interruption du trafic ferroviaire toute la matinée entre Béthune et Saint-Pol-sur-Ternoise, en raison d'un passage à niveau inondé, à Labeuvrière.

    Paris Match


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  • « Ils sont les héritiers d'un monstre sacré du cinéma ! » diffusée le 08/07/2020 à 13.50 sur France 2. Tous les jours, Faustine Bollaert accueille sur le plateau de « Ça commence aujourd'hui » des hommes et des femmes qui évoquent des événements marquants de leur existence.


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  • 18 avril 1968 : Joséphine BAKER chante en direct "J'ai deux amours" devant un décor de Tour Eiffel lumineuse. Elle porte une longue robe de music-hall et une coiffe en plumes.


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  • Joséphine Baker au Panthéon : la cérémonie sera très politique

    Joséphine Baker au Panthéon : la cérémonie sera très politique

    L'entrée au Panthéon de Joséphine Baker mardi - jour anniversaire de l'acquisition par l'artiste de la nationalité française, en 1937 - à Paris revêt-elle une signification politique dans le contexte clivé de la campagne présidentielle? Selon l'Élysée, officiellement, il n'en est rien : "C'est un grand moment d'union et de communion nationale et il ne faut le lire que comme ça", y assure-t-on, jurant qu'"on n'a senti aucun clivage politique" autour de cette initiative. Voire, bien au contraire, "un consensus très large". "Il n'y a pas une voix qui s'était élevée contre l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker", ­explique un conseiller d'Emmanuel Macron. La décision avait été prise par le chef de l'État le 21 juillet, soit avant le déclenchement de la campagne présidentielle et l'entrée en lice d'Éric Zemmour, à l'issue d'un an et demi de réflexion et de discussions.

    Cet hommage à la "première femme noire et première artiste de scène à entrer au Panthéon", résistante et militante à la Ligue internationale contre l'antisémitisme (la Lica, qui deviendra la Licra en 1979), pourtant, prend aujourd'hui une dimension ­nouvelle. "­Joséphine Baker entre au Panthéon parce que c'est une femme qui est née noire et américaine dans une société fermée d'assignation à résidence et qui est devenue tout au long de sa vie et jusqu'au bout de celle-ci l'incarnation des valeurs des Lumières de la République française et de l'ouverture au monde que cela implique", explique l'Élysée. Où l'on ajoute que, "dans une époque où on s'interroge sur les liens du sang, il est important de rappeler qu'il y a aussi les liens du cœur", s'agissant d'"une femme qui a choisi d'adopter 12 enfants". Commentaire d'un proche de Macron : "Ce qu'a fait Joséphine Baker dans sa vie fait écho aux enjeux contemporains."

    Un discours d'Emmanuel Macron

    Comme le veut l'usage, la cérémonie débutera en bas de la rue Soufflot. C'est à partir de là que le cénotaphe - le cercueil de ­l'artiste demeure enterré à ­Monaco - remontera la célèbre artère, portée par six membres de l'armée de l'air et de l'espace, dont elle fut membre. Juste derrière, une aviatrice suivra, un coussin avec les cinq décorations reçues par Joséphine Baker dans les mains. Les portes du temple républicain s'ouvriront au son de la musique du compositeur Pascal Dusapin, laquelle avait déjà accompagné en ces lieux l'entrée de l'écrivain ­Maurice Genevoix, il y a un an.

    Emmanuel Macron prononcera alors un discours en présence, notamment, de nombreux élèves des écoles, collèges et lycées. Le cénotaphe ira enfin rejoindre celui de Genevoix dans le caveau 13, dans une allée située en face de celle où reposent Jean Moulin, André Malraux, Simone Veil et son époux, ainsi que les révolutionnaires de 1789.


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  • Un mort, un homme interné de force, et une famille meurtrie. Un homme de 60 ans a succombé à une grave blessure par arme blanche à la gorge, samedi matin, à Marseille (Bouches-du-Rhône), rapporte La Provence. C’est un homme de 40 ans, souffrant de troubles psychologiques et suivi par des services de psychiatrie, qui l’aurait blessé. Vers 8 heures samedi matin, le suspect entre en conflit avec sa mère, près d’un restaurant du IIe arrondissement où elle travaille, dans le centre-ville de la Cité phocéenne. Le fils aurait sorti un couteau pour menacer sa mère lorsqu’un sexagénaire, ami de la famille se serait interposé. L’homme a été gravement blessé à la gorge et a succombé à ses blessures à l’hôpital. Il se présente spontanément à l’hôpital Le suspect, continue le quotidien local, prend alors la fuite en voiture, se présente spontanément à un hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse de la ville avant d’être interpellé par des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac). Samedi, il a été placé sous contrainte dans l’établissement de santé mentale où il s’était présenté plus tôt dans la journée. La Provence rappelle le « désengagement de l’Etat » dénoncé par les soignants de l’hôpital Edouard-Toulouse. Les médecins réclament une prise en charge assidue des malades psychiatriques. Selon nos sources, cela fait plu­sieurs mois que les équipes soi­gnantes de l’hô­pi­tal Edouard-Tou­louse tirent la son­nette d’alarme en dé­plo­rant le désen­ga­ge­ment de l’État dans la né­ces­sité d’une prise en charge as­si­due des ma­lades psy­chia­triques. « On n’en a pas toujours les moyens. C’est assez difficile. Pour cela, il faut passer du temps avec les malades. La psychiatrie n’a pas besoin de technologies très complexes, on a besoin de personnel ! En France, 2 millions d’individus doivent être suivis pour des troubles bipolaires, du comportement et de schizophrénie. Et encore, je ne parle pas des dépressions sévères », confiait en 2019 au Parisien Antoine Pelissolo, chef du service psychiatrie de l’hôpital Mondor de Créteil (Val-de-Marne).

    Le Parisien


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  • A Epinay, des habitants désemparés évacuent tant bien que mal leur Tour Obélisque

    Au milieu de son appartement au papier peint fleuri, Danielle Robin s'avoue "complètement désemparée". A 79 ans, elle prépare un déménagement précipité de l'un des 163 logements de la Tour Obélisque d'Epinay-sur-Seine, visée par un arrêté d'évacuation contesté.

    Cette frêle retraitée au gilet bleu nuit boutonné avec soin observe le déménageur qui s'active dans le 51m2 qu'elle avait acquis il y a 32 ans, au 29e étage d'une tour qui en compte 32.

    C'est terrible en fin de compte, vous vous retrouvez sans rien, votre vie est complètement fichue, moi je suis complètement désemparée", souffle Mme Robin, qui emménagera chez l'une de ses filles en région parisienne avant de partir pour le sud de la France.

    Danielle Robin, et le reste des occupants de cette copropriété dégradée et rongée par les dettes doivent avoir quitté les lieux au 8 décembre, date limite fixée par arrêté préfectoral.

    "Il existe un risque imminent de rupture en différents points de nature à engendrer l'effondrement immédiat des balcons", soutient la préfecture dans un arrêté du 5 novembre consulté par l'AFP.

    Les quatre experts qui se sont succédé depuis octobre concluent tous à une forte corrosion des raidisseurs métalliques reliant les balcons et soutenant les garde-corps ainsi qu'à un risque d'effondrement de ces balcons. Pour l'expertise la plus pessimiste, la tour entière est en danger.

    Une première évacuation, celle de la façade sud, la plus dégradée, a eu lieu le 15 novembre.

    Démolition à l'horizon 2028

    Depuis, les habitants s'organisent tant bien que mal pour déménager et trouver un autre logement. Plusieurs habitants rencontrés par l'AFP se plaignent de propositions de relogement inadaptées à leur situation, ou localisées trop loin.

    D'après les chiffres de la préfecture de la Seine-Saint-Denis, la moitié des appartements étaient occupés en fin de semaine dernière.

    Parmi les habitants, le doute sur le bien-fondé de l'évacuation se propage.

    "En fait sur les parties rouillées, il suffit juste de changer les barres métalliques. Et sinon même sans ça, les balcons tiennent largement", soutient Ahesan Mohiuddin, photo d'archives de la construction de la tour à l'appui, sur lesquelles les raidisseurs métalliques n'apparaissent pas.

    Avec d'autres locataires et co-propriétaires, Ahesan Mohiuddin suit lundi l'audience au tribunal administratif de Montreuil, où leur demande de suspension de l'arrêté doit être débattue.

    "Il est clair que la tour ne risque pas de s'effondrer", défend leur avocat Me Georges Parastatis. "Le préfet commet un détournement de procédure, il utilise la procédure de mise en péril pour mettre en oeuvre un projet d'urbanisation de la ville", accuse-t-il.

    La démolition de la tour est prévue à l'horizon 2028.

    "Risque humain"

    Depuis 2010, la gestion de la tour, en cessation de paiement, a été confiée à une administratrice judiciaire.

    Des propriétaires racontent une augmentation exponentielle des charges, jusqu'à atteindre 600 euros par mois dernièrement. "40 % des propriétaires qui ne payaient pas leurs charges" ont fait sombrer les finances, glisse un homme en plein déménagement.

    Le surendettement a compliqué la bonne tenue des travaux et de l'entretien de la tour, classée IGH (immeuble de grande hauteur) et donc soumise à des normes précises.

    A la suite des premières expertises, le maire divers droite d'Epinay-sur-Seine Hervé Chevreau a pris un arrêté interdisant l'accès aux balcons. Mais il a par la suite refusé d'ordonner l'évacuation de la tour.

    "L'arrêté que j'avais pris suffisait face aux risques", estime l'édile qui ne "voulait pas prendre la responsabilité, en cette période, d'évacuer des gens".

    "Je ne peux pas faire courir de risque humain à des personnes", maintient de son côté le préfet de la Seine-Saint-Denis Jacques Witkowski, qui s'est substitué au maire. "Sur les propositions d'hébergement, on fait au mieux car on agit dans l'urgence", ajoute-t-il.

    Certains propriétaires ont eu des propositions de rachat à 1.000 euros le mètre carré par l'établissement public CDC Habitat. "Mais c'est quelle blague, ça ?", s'emporte Mehdi, 38 ans, propriétaire d'un appartement de 72 m2 acheté 115.000 euros en 2014, désormais sous scellés mais pour lequel il rembourse encore son crédit.

    Le Point


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  • Elle rentrait à peine chez elle. Ce vendredi soir, une femme de 44 ans a été tuée à coups de couteau au pied de son immeuble à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) par son compagnon. Ce dernier sortait tout juste de prison après avoir purgé une peine pour des violences, a indiqué le parquet de Bobigny confirmant une information du Point.

     

    L’auteur des faits, âgé de 51 ans, avait été condamné le 25 juillet à un an de prison dont six mois ferme pour des violences et des menaces commises sur sa compagne début juin. L’auteur des faits s’est rendu le soir même au commissariat et a été placé en garde à vue, a précisé le parquet de Bobigny.

    Depuis juillet, la victime disposait d’un téléphone grave danger. Mais ce vendredi, ce dispositif de protection pour les personnes menacées par leur ancien conjoint a été retrouvé à son domicile. La victime l’avait pourtant déjà déclenché le 5 octobre, quand l’homme s’était trouvé en bas de chez elle. «Selon un rapport de police, il n’était pas entré en contact avec elle et avait quitté les lieux» avant l’arrivée des forces de l’ordre, a précisé le parquet. En conséquence, une partie du sursis du quinquagénaire avait été révoquée et il était retourné en prison. Il avait finalement été libéré le 17 novembre. Soit moins de dix jours avant le drame.

    Les deux filles du couple âgées de 5 et 14 ans n’ont pas assisté à la scène et ont été prises en charge par le protocole féminicide mis en place en Seine-Saint-Denis. Ce protocole prévoit d’abord un soutien psychologique à l’hôpital pendant quelques jours puis leur placement.

    Ce dimanche, l’ex-ministre de l’Intérieur et désormais chef des députés LREM, Christophe Castaner, a appelé à «renforcer la protection de ces femmes», estimant qu’il y a «des anomalies, des trous dans la raquette». «Beaucoup de choses ont été faites. Est ce qu’elles suffisent ? Non. Je suis convaincu que ce type de violence ne cessera pas», a-t-il souligné sur BFMTV.

    Selon un récent bilan du ministère de l’Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides, c’est-à-dire tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2019. L’an dernier, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou par leur ex. Libération raconte chaque mois, depuis le 1er janvier 2017, la vie de ces femmes.

    Libération

    Ce sale type dont on ne dit pas la nationalité devrait finir ses jours en prison !


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  • Virgil Abloh, directeur artistique de Louis Vuitton, est mort à 41 ans

    Ce dimanche 28 novembre, Virgil Abloh, styliste américain connu pour son travail au sein de la marque Louis Vuitton, a été emporté par un cancer.

    Triste nouvelle pour le milieu de la mode. Ce dimanche 28 novembre, Virgil Abloh est décédé, à l’âge de 41 ans, foudroyé par un cancer. Il était le directeur artistique de la maison Louis Vuitton. Le styliste était notamment connu pour avoir fondé la marque Off-White. Il avait plusieurs casquettes, notamment celle de DJ et avait même travaillé avec Kanye West. Sa signature était de mélanger le luxe avec un style plus sportif.

     

    Toutes les marques se disputaient pour collaborer avec lui. Que ce soit la cristallerie Baccarat, l’enseigne d’ameublement Ikéa, Nike ou même le groupe de rock culte Guns N’Roses, Virgil Abloh a su démontrer son talent en se diversifiant et en brisant les codes. Sur Instagram, le groupe LVMH lui a rendu hommage, en annonçant que le directeur artistique "combattait en privé" sa maladie et ce, "depuis plusieurs années""Nous sommes sous le choc après cette terrible nouvelle. Virgil n’était pas seulement un designer de génie, un visionnaire. Il était aussi un homme avec une belle âme et une grande sagesse", peut-on lire sur le post, signé Bernard Arnault.

    Un "moment de grande tristesse"

    Avec émotion, "la famille LVMH" a précisé qu’elle partage "ce moment de grande tristesse" avec l'entourage de Virgil Abloh. "Nous pensons tous à ses proches, après le décès de leur mari, leur père, leur frère ou leur ami", est-il également ajouté en légende de la publication. Sur le compte Instagram du directeur artistique, une photo a été publiée pour annoncer sa disparition et indiquer qu'il "laisse derrière lui sa tendre épouse Shannon Abloh, ses enfants Lowe Abloh et Grey Abloh, sa sœur Edwina Abloh, ses parents Nee et Eunice Abloh, ainsi que de nombreux amis et collègues". Des précisions ont été apportées concernant la maladie qu’il combattait, qui était "une forme rare et agressive de cancer" et plus précisément un "angiosarcome cardiaque". Discret malgré le fait que cela faisait deux ans qu’il se battait contre lui et qu’il a subi "de nombreux traitements difficiles", Virgil Abloh continuait "à diriger plusieurs institutions importantes qui couvrent la mode, l’art et la culture". Quoi qu'il en soit, "son éthique de travail, sa curiosité infinie et son optimisme n'ont jamais faibli", comme le soulignent ses équipes.

    GALA


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  • Gironde Deux chiots abandonnés dans une déchetterie sauvés par une association

    Gironde Deux chiots abandonnés dans une déchetterie sauvés par une association

     L’association Vénus en profite pour insister sur la nécessité de stériliser les animaux de compagnie

    Ce samedi après-midi, deux chiots âgés d’à peine deux mois ont été découverts dans une déchetterie à Blanquefort, en Gironde, par un particulier. Les deux petites femelles ont été confiées à l'association Vénus qui estime qu’elles sont en bonne santé.

    « Je ne dirai pas que ce phénomène d'abandons s’accentue mais en tout cas il ne faiblit pas c’est une certitude », explique à 20 Minutes Laurent Blanchard Talou, de l’association Vénus. Il insiste sur la nécessité de la stérilisation des animaux de compagnie et pense qu’il faudrait la rendre obligatoire pour éviter ce genre d’abandons.

    20 Minutes


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  • "Vivement dimanche" : ce tournant que Michel Drucker fait prendre à l'émission

    Chaque semaine, Michel Drucker donne rendez-vous aux télespectateurs de France 2 dans Vivement dimanche et Vivement dimanche prochain. Et selon les informations publiées par Le Parisien le samedi 27 novembre 2021, l’animateur prévoirait de revenir prochainement sur la carrière de multiples personnalités décédées.

    Depuis septembre 1998, Michel Drucker reçoit chaque semaine sur son canapé rouge une personnalité du monde du spectacle, de l’univers sportif ou encore de la sphère politique. L'occasion pour le présentateur de 79 ans d'évoquer la vie, les passions et le parcours de son invité. Et d'après les informations publiées par Le Parisien le samedi 27 novembre 2021, celui qui n'a pas l'intention de prendre sa retraite aurait l'intention de rendre hommage aux vedettes disparues, au travers de témoins qui raconteront leurs souvenirs. Parmi les premières célébrités auxquelles Michel Drucker devrait rendre hommage dans Vivement dimanche Georges Pernoud, décédé en janvier 2021 des suites de la maladie d'Alzheimer. Sur le plateau de l'émission, le navigateur Loïc Perron ainsi qu'Olivier de Kersauson devraient donc revenir sur les moments forts de la carrière du présentateur emblématique de Thalassa.

    De Champs-Élysées à son retour sur les planches

    Autre personnalité concernée par cette session d'émissions hommages : Jacques Martin, disparu en 2007, à l’âge de 74 ans. Pour l'occasion Michel Drucker aurait convié le fils de l'animateur, David Martin, pour évoquer la mémoire de son père. Selon Le Parisien, seraient également annoncés dans Vivement Dimanche : Luciano Pavarotti, le Gilbert Bécaud par Julien Clerc, Annie Cordy, Christophe et Jean-Claude Brialy. Autre projet pour Michel Drucker : les 40 ans de Champs-Élysées sur France 3"J'ai une bonne nouvelle. France Télévisions et Stéphane Sitbon-Gomez ont décidé de faire une grande soirée, peut-être deux, on va voir, produite par Franck Saurat pour les quarante ans de Champs-Élysées à la fin d'année", a-t-il annoncé sur le plateau de Touche pas à mon poste le 28 mai 2021. En attendant, celui qui a été opéré à cœur ouvert remontera prochainement sur les planches pour interpréter son second one-man-show De vous à moi. Une tête d'affiche qui ne s'arrête jamais.

    Voici


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  • Je leurs mets des graines de tournesol et des boules de graisse !


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    Francis Perrin (Mongeville, France 3) : "Je n’en veux pas à France Télévisions"

    A l'occasion de la diffusion samedi 27 novembre sur France 3 du dernier épisode de Mongeville, Francis Perrin, son interprète, revient sur cette belle aventure et évoque la suite. Entretien.

    Voilà, c’est fini, chantait Jean-Louis Aubert. C’est exactement ce qui arrive à Mongeville, dont France 3 diffuse le dernier épisode samedi 27 novembre. L’annonce de l’arrêt de la série avait fait non seulement l’effet d’une bombe parmi les – très – nombreux inconditionnels mais aussi beaucoup réagir Francis Perrin, l’interprète principal. Une décision qui oblige l’élégant juge à la retraite à, cette fois, vraiment passer la main. La fin de la série, sa colère contre France Télévisions, son épisode préféré, ses relations avec Gaëlle Bona, Demain nous appartient ou ses projets à venir, Francis Perrin fait le point.

    Télé-Loisirs : Votre colère après l'annonce de l'arrêt de Mongeville est-elle retombée ?

    Francis Perrin : Ce n’était pas de la colère mais de la déception. Je dis toujours ce que j’ai à dire, je ne suis pas courtisan, je n’appartiens à aucun clan, aucune chapelle mais je n’en veux pas à France Télévisions parce qu'en vouloir à quelqu'un ne veut rien dire.

    On pourrait donc vous revoir sur France Télévisions ?

    Si on me le propose, avec plaisir… mais je ne sais pas si on me le proposera. On verra.

    Francis Perrin et Gaëlle Bona, des comédiens au diapason

    Quel est votre épisode préféré ?

    "Le Bal des tartuffes", avec Marisa Berenson qui se passait au théâtre. Mais le dernier [intitulé Béton armé diffusé le samedi 27 novembre, ndlr] est aussi un de mes préférés parce qu’il se trouve que Louis, mon fils qui est autiste, joue dedans. J’avais plus le trac que lui, qui était très décontracté. C’était une belle journée de tournage. Il était très content de sa participation et moi, j’étais très fier. Ma fille aussi avait joué dans la série, dans "Comme un battement d’ailes" [avec Isabel Otero]. C’était un bel épisode. J’en ai beaucoup appris sur ce tournage, notamment à baguer les oiseaux. C’était passionnant. "Meurtre à la une" aussi était formidable avec la confrontation entre l’ancienne et la nouvelle presse. Je n’ai que des bons souvenirs de Mongeville.

    Avez-vous revu Gaëlle Bona depuis l’arrêt de la série ?

    Nous habitons loin l’un de l’autre mais nous sommes toujours en contact. Elle doit d’ailleurs bientôt venir me voir dans le Vaucluse. Nous avons noué une belle complicité, j’ai eu un immense plaisir à jouer avec Gaëlle. C’est une rencontre humaine et artistique.

    Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’épisode spécial pour le final ?

    Je me souviens que l’on m’avait dit au début : "Quand Mongeville s’arrêtera, on vous donnera un unitaire pour vous remercier", mais voilà… Pour moi, une poignée de main suffit. J’ai cinquante-cinq ans de carrière, j’ai toujours tenu ma parole.

    Et justement avec votre expérience, vous adapter au rythme du feuilleton quotidien avec Demain nous appartient, a-t-il été facile ?

    C’était formidable mais il faut être au taquet parce que l’on frôle les 11 minutes (utiles, ndlr) de tournage par jour, il faut connaître son texte, être réactif et rester concentré, on passe d’un plateau à un autre, d’un réalisateur à un autre… C’est une bonne gymnastique, cela m’a passionné.

    Allez-vous y retourner ?

    Ils étaient très contents et nous ont dit, à Catherine Jacob et moi, que ce serait bien que l’on revienne. Ce sera avec plaisir, donc on attend.

    Avez-vous d’autres projets à la télé ?

    J’ai participé à la prochaine saison de Sam. J’interprète l’amant du personnage de Chantal Ladesou, qui joue la directrice de l’école. Maintenant que je suis libre, j’attends que l’on me propose des rôles : je suis ouvert à toutes les propositions.

    Francis Perrin (Mongeville, France 3) : "Je n’en veux pas à France Télévisions"

    Télé Loisirs.fr 

    Dommage que France 3 arrête cette bonne série de Mongeville !


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