• Epinay-sur-Seine : une femme mortellement poignardée par son compagnon, qui sortait de prison pour violences

    Elle rentrait à peine chez elle. Ce vendredi soir, une femme de 44 ans a été tuée à coups de couteau au pied de son immeuble à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) par son compagnon. Ce dernier sortait tout juste de prison après avoir purgé une peine pour des violences, a indiqué le parquet de Bobigny confirmant une information du Point.

     

    L’auteur des faits, âgé de 51 ans, avait été condamné le 25 juillet à un an de prison dont six mois ferme pour des violences et des menaces commises sur sa compagne début juin. L’auteur des faits s’est rendu le soir même au commissariat et a été placé en garde à vue, a précisé le parquet de Bobigny.

    Depuis juillet, la victime disposait d’un téléphone grave danger. Mais ce vendredi, ce dispositif de protection pour les personnes menacées par leur ancien conjoint a été retrouvé à son domicile. La victime l’avait pourtant déjà déclenché le 5 octobre, quand l’homme s’était trouvé en bas de chez elle. «Selon un rapport de police, il n’était pas entré en contact avec elle et avait quitté les lieux» avant l’arrivée des forces de l’ordre, a précisé le parquet. En conséquence, une partie du sursis du quinquagénaire avait été révoquée et il était retourné en prison. Il avait finalement été libéré le 17 novembre. Soit moins de dix jours avant le drame.

    Les deux filles du couple âgées de 5 et 14 ans n’ont pas assisté à la scène et ont été prises en charge par le protocole féminicide mis en place en Seine-Saint-Denis. Ce protocole prévoit d’abord un soutien psychologique à l’hôpital pendant quelques jours puis leur placement.

    Ce dimanche, l’ex-ministre de l’Intérieur et désormais chef des députés LREM, Christophe Castaner, a appelé à «renforcer la protection de ces femmes», estimant qu’il y a «des anomalies, des trous dans la raquette». «Beaucoup de choses ont été faites. Est ce qu’elles suffisent ? Non. Je suis convaincu que ce type de violence ne cessera pas», a-t-il souligné sur BFMTV.

    Selon un récent bilan du ministère de l’Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides, c’est-à-dire tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2019. L’an dernier, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou par leur ex. Libération raconte chaque mois, depuis le 1er janvier 2017, la vie de ces femmes.

    Libération

    Ce sale type dont on ne dit pas la nationalité devrait finir ses jours en prison !


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