• Marseille : un malade psychiatrique poignarde mortellement un ami de sa famille

    Un mort, un homme interné de force, et une famille meurtrie. Un homme de 60 ans a succombé à une grave blessure par arme blanche à la gorge, samedi matin, à Marseille (Bouches-du-Rhône), rapporte La Provence. C’est un homme de 40 ans, souffrant de troubles psychologiques et suivi par des services de psychiatrie, qui l’aurait blessé. Vers 8 heures samedi matin, le suspect entre en conflit avec sa mère, près d’un restaurant du IIe arrondissement où elle travaille, dans le centre-ville de la Cité phocéenne. Le fils aurait sorti un couteau pour menacer sa mère lorsqu’un sexagénaire, ami de la famille se serait interposé. L’homme a été gravement blessé à la gorge et a succombé à ses blessures à l’hôpital. Il se présente spontanément à l’hôpital Le suspect, continue le quotidien local, prend alors la fuite en voiture, se présente spontanément à un hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse de la ville avant d’être interpellé par des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac). Samedi, il a été placé sous contrainte dans l’établissement de santé mentale où il s’était présenté plus tôt dans la journée. La Provence rappelle le « désengagement de l’Etat » dénoncé par les soignants de l’hôpital Edouard-Toulouse. Les médecins réclament une prise en charge assidue des malades psychiatriques. Selon nos sources, cela fait plu­sieurs mois que les équipes soi­gnantes de l’hô­pi­tal Edouard-Tou­louse tirent la son­nette d’alarme en dé­plo­rant le désen­ga­ge­ment de l’État dans la né­ces­sité d’une prise en charge as­si­due des ma­lades psy­chia­triques. « On n’en a pas toujours les moyens. C’est assez difficile. Pour cela, il faut passer du temps avec les malades. La psychiatrie n’a pas besoin de technologies très complexes, on a besoin de personnel ! En France, 2 millions d’individus doivent être suivis pour des troubles bipolaires, du comportement et de schizophrénie. Et encore, je ne parle pas des dépressions sévères », confiait en 2019 au Parisien Antoine Pelissolo, chef du service psychiatrie de l’hôpital Mondor de Créteil (Val-de-Marne).

    Le Parisien


  • Commentaires

    1
    Lundi 29 Novembre 2021 à 16:53

    Les malades psychiatriques devraient tous être enfermés ! Faut construire des prisons !

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