• Castaner saisit la justice contre l’ex-élue LREM Agnès Cerighelli

    Le ministre met en cause la conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour des messages postés sur les réseaux sociaux visant Rachida Dati et Samia Ghali.

    Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé dimanche saisir la justice pour « provocation à la haine » après la diffusion sur Twitter de messages d'une ex-élue LREM concernant notamment Rachida Dati.

    Il met en cause plusieurs messages de la conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), ex-LREM, Agnès Cerighelli, contre la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati et la candidate du PS à Marseille, Samia Ghali.

    « Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c'est trahir la France, son identité et son histoire », a écrit dans un de ses messages Agnès Cerighelli, qui est régulièrement mise en cause pour des propos qualifiés d'homophobes et d'islamophobes.

    Une élue déjà visée par une enquête

    « S'habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c'est faire gagner la haine et reculer la République. Je signale ces publications au procureur de la République pour provocation à la haine, en vertu de l'article 40 de procédure pénale », a tweeté le ministre.

    L'élue des Yvelines avait déjà comparu devant la justice à Versailles le 20 janvier pour des tweets postés en mars 2019 s'en prenant au « lobby LGBT ». Le tribunal doit rendre sa décision lundi dans ce dossier. Lors du procès, l'accusation a requis six mois avec sursis et 140 heures de travail d'intérêt général à son encontre. L'avocate de l'élue a plaidé la relaxe.

     

    Le Parisien

    Je ne vois pas de provocation à la haine dans les déclarations d'Agnès Cerighelli ! 

    Vraiment, la liberté d'expression n'existe plus en France !


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  • La ministre de la Santé a été désignée par la commission nationale d'investiture du parti présidentiel pour succéder à Benjamin Griveaux.

    Agnès Buzyn conduira la liste La République en marche pour les élections municipales à Paris, a appris franceinfo dimanche 16 février. La ministre de la Santé a été désignée par la commission nationale d'investiture du parti présidentiel pour succéder à Benjamin Griveaux.

    Selon les informations recueillies par franceinfo, Agnès Buzyn a été convaincue par le président de la République lui-même de prendre la tête de la campagne, après le désistement de Benjamin Griveaux. Les cadres marcheurs ont trouvé cette solution pour terminer la campagne, à moins d'un mois du premier tour des municipales. Les cadres du MoDem ont également poussé afin que cette option soit actée.

    Il y a quelques semaines, la ministre de la Santé avait décliné la proposition de mener la campagne de la majorité présidentielle dans le 15e arrondissement, en mettant en avant un agenda chargé, avec la crise du coronavirus, la réforme des retraites ou encore la crise hospitalière.

    L'ancien porte-parole du gouvernement s'est retiré de la course à la mairie de Paris, vendredi 14 février, après la diffusion sur internet de vidéos à caractère sexuel et de conversations personnelles qui lui sont attribuées.

    franceinfo


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  • Ex-conseiller d’Emmanuel Macron, Jérôme Peyrat est poursuivi pour violences conjugales

    La victime s’est vu délivrer 14 jours d’Incapacité totale de travail (ITT), notamment pour « choc post-traumatique », lors d’un examen effectué par l’hôpital le jour des faits.

     

    Jérôme Peyrat, ex-membre du cabinet présidentiel d’Emmanuel Macron, aurait commis des violences sur sa compagne lors d’une dispute qui a eu lieu en voiture à La Roque-Gageac (Dordogne), le 30 décembre 2019.

    L’homme, qui est aussi le maire de cette commune, avait démissionné de ses fonctions auprès du président de la République au début du mois de janvier dernier, après l’ouverture de l’enquête. Il est poursuivi pour « violences conjugales » envers sa compagne et doit comparaître à la mi-avril devant le tribunal correctionnel d’Angoulême, a indiqué le parquet.

    L’occasion pour lui « d’exposer les circonstances » des faits

    Pour Jérôme Peyrat, ce procès va lui « permettre d’exposer enfin les faits et les circonstances dans lesquelles ça s’est passé », a-t-il déclaré à France Bleu. Il a ajouté qu’il allait « préparer cette étape sérieusement », avant de conclure : « Il s’agit également pour ma famille, mes proches, mes parents, mes enfants, de leur montrer l’homme que je suis ».

    ACTU 17


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  • L'ancienne garde des Sceaux donnera un meeting quelques jours avant le premier tour, sans que l'on ne sache encore où il se tiendra.

     

    Officiellement, Nicolas Sarkozy est en retrait de la vie politique. Il n'en reste pas moins actif en coulisses. Preuve, s'il en fallait, qu'il garde un œil sur les intérêts de sa famille politique, l'ancien président de la République va apporter son soutien à celle qu'il avait nommé place Vendôme pendant son quinquennat, Rachida Dati, rapporte Le Parisien.

    Nicolas Sarkozy officialisera son soutien à l'ancienne garde des Sceaux lors d'un meeting prévu le 9 mars à Paris, à six jours du premier tour des municipales. Le lieu du meeting n'est pas connu à ce jour.

    Au cours d'une réunion publique organisée jeudi soir dans un café par la candidate LR dans le XVe arrondissement Agnès Evren, en présence de Rachida Dati, elle avait donné la date du meeting en indiquant qu'il se déroulerait avec des "personnalités" de poids au sein des Républicains, rapporte l'Agence France-Presse (AFP), sans toutefois préciser lesquelles.

    Partie quatrième ou cinquième dans les sondages, Rachida Dati est actuellement donnée en deuxième position après la maire sortante Anne Hidalgo.

    BFM.TV


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  • Municipales : Mounir Mahjoubi se dit "disponible" pour remplacer Benjamin Griveaux

    Si, à La République en marche, on ne connaît toujours pas le nom du remplaçant de Benjamin Griveaux pour conquérir la mairie de Paris, certains se positionnent déjà. Mounir Mahjoubi, qui avait échoué à être choisi en juin 2019 par le parti présidentiel, est sur les rangs pour l'investisture. Il explique au micro d'europe 1

    À un mois des municipales, le retrait de Benjamin Griveaux de la course à la mairie de Paris est un séisme politique. Après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel qui circule sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir, le candidat LREM à la mairie de Paris a préféré se retirer de la course aux municipales. Une vidéo dont la publication a été relayée par Piotr Pavlenski, un activiste russe opposant à Vladimir Poutine

    "Il faut que cette campagne continue"

    Pour le remplacer, aucune solution n'est évidente, et depuis vendredi après-midi, les réunions de crise s'enchaîne du côté de La République en marche. Pressentie pour reprendre le flambeau, la secrétaire d'État Marlène Schiappa a décliné l'offre. Le nom d'Agnès Buzyn, actuelle ministre de la Santé, semble faire consensus. "Elle pourrait gagner" observe un ténor du parti, expliquant qu'elle est moins clivante qu'Anne Hidalgo et Rachida Dati. L'option Cédric Villani, exclu du parti il y a 15 jours, refait surface, tandis que le député Mounir Mahjoubi se positionne.

    C'est le seul à s'être pour l'instant ouvertement positionné."On discute ensemble, on essaie de se mettre d'accord, parce que ce qui est important pour nous, c'est que cette campagne continue", explique le député de Paris au micro d'Europe 1. "Il faut que la futur tête de liste rassemble, et qu'elle soit capable, du Modem à l'UDI en passant par les Radicaux et LREM, de recréer une dynamique", poursuit Mounir Mahjoubi. 

     

    "Si on pense qu'il y a d'autres choix possibles, et bien, on ira !"

    "J'ai entendu ceux qui m'ont demandé d'être candidat, je leur ai dit que je serai disponible si on choisit collectivement de le faire. Si on pense collectivement on pense que ce sera moi, alors on ira, on avance et on va gagner. Et si on pense qu'il y a d'autres choix possibles, et bien, on ira !" a-t-il lancé. Quel que soit le candidat sélectionné par le parti présidentiel, le choix devra se faire rapidement. Il ne reste plus que douze jours avant la fin du dépôt des listes pour le premier tour, dont le scrutin aura lieu le 15 mars 2020. 

    Europe 1


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  • Municipales 2020: la succession de Benjamin Griveaux, un cauchemar pour LREM

    L'abandon brutal de Benjamin Griveaux plonge les macronistes dans la tourmente. Parmi les cadres du mouvement présidentiel, les alternatives sont peu nombreuses. D'autant que les chances de victoires le 22 mars sont réduites.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/municipales-2020-la-succession-de-benjamin-griveaux-un-cauchemar-pour-lrem/ar-BB100x38?li=AAaCKnE


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  • Diffusion de vidéos intimes: "Griveaux est le premier, cela va continuer", affirme Piotr Pavlenski

    L'artiste russe revendiquant avoir publié les photos intimes attribuées à Benjamin Griveaux a laissé entendre sur BFMTV que d'autres publications du même acabit sur d'autres personnalités politiques suivraient. D'après son avocat, il se considère comme un militant luttant contre le pouvoir d'Emmanuel Macron.

     

    Coup de tonnerre dans la campagne pour les élections municipales à la mairie de Paris: Benjamin Griveaux, tête de la liste LaREM, le parti de la majorité présidentielle, a retiré sa candidature vendredi matin. Cette décision a été prise à la suite de la diffusion mercredi soir sur un site d'une vidéo intime et de messages connotés adressés à une femme, qui sont attribués à l'ancien porte-parole du gouvernement.

    La publication de ces contenus privés a été revendiquée par l’artiste subversif russe Piotr Pavlenski, qui a laissé entendre ce vendredi sur BFMTV que d'autres publications pourraient suivre: "Benjamin Griveaux est le premier participant de ce site. Mais ce nouveau média vient tout juste d'ouvrir. Cela va donc continuer".

    Originaire de Saint-Pétersbourg, présenté comme "activiste", Piotr Pavlenski multiplie les performances spectaculaires où il pratique régulièrement l'automutilation. Il avait été condamné à un an de prison après avoir incendié une façade de la Banque de France à Paris, et s'était justifié en déclarant que "les banquiers ont pris la place des monarques".

    "Il dit que c'est la première étape seulement"

    D'après son avocat Juan Branco, c'est par activisme que Piotr Pavlenski a publié ces images: "Il a décidé de dénoncer par tous les moyens possibles la mainmise qu'exerce la Macronie sur le pouvoir politique. Il a fait ça dans un geste politique de rupture, il est en opposition", déclare-t-il sur BFMTV, avant d'ajouter, "il a un engagement, il dit que c'est la première étape seulement".

    Ces publications sont un délit en France depuis 2016. Selon l'article 226-2-1 du Code Pénal, "porter à la connaissance du public ou d'un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même", est passible de deux ans de prison et de 60.000 euros d'amende. Benjamin Griveaux a d'ailleurs fait savoir qu'il allait lancer des poursuites pour violation du respect de la vie privée.

    Juan Branco assure avoir prévenu son client des risques encourus: "Je lui ai expliqué la législation française, j'ai voulu m'assurer qu'il était pleinement conscient des conséquences que cela pouvait avoir", assure-t-il sur BFMTV. "C'est en ayant toutes ses informations qu'il a décidé tout de même de continuer".

    Contre les politiques "qui mentent à leurs électeurs"

    Le site que Piotr Pavlenski déclare avoir créé revendique clairement sa fonction de diffusion d'images à caractère sexuel, spécialement de personnalités politiques. Pour l'instant, seul Benjamin Griveaux a été visé par des publications de cette plateforme.

    Sur une des pages du site, on peut lire que les publications ne porteront que sur "une histoire, une correspondance, des photographies ou vidéos dans lesquelles des fonctionnaires et représentants politiques interviennent en tant qu'acteurs et créateurs de contenu à caractère sexuel ou pornographique".

    Il est également inscrit que seuls "les fonctionnaires et représentants politiques qui mentent à leurs électeurs en imposant le puritanisme à la société, alors qu'ils le méprisent eux-mêmes", seront visés par les publications. C'est d'ailleurs avec cet argument que Piotr Pavlenski justifie la publication des images intimes attribuées à Benjamin Griveaux.

    "Benjamin Griveaux c'est un candidat qui ment à ses électeurs et qui fait de la propagande puritaine, qui le préserve lui-même. C'est l'unique candidat qui a commencé sa politique avec de grands mensonges et une grande hypocrisie envers tous ses électeurs", a dit Piotr Pavlenski sur BFMTV. 

    BFM.TV


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  • Municipales à Paris: Benjamin Griveaux retire sa candidature après la diffusion de vidéos intimes

    Tête de liste LaREM pour les élections municipales à Paris, Benjamin Griveaux a annoncé qu'il retirait sa candidature ce vendredi matin.

    "J'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne." A un mois du scrutin, Benjamin Griveaux, le candidat LaREM à la mairie de Paris a annoncé son retrait de la campagne, dans une allocution à BFM Paris.

    Cette décision soudaine fait suite à la diffusion d'une vidéo intime attribuée au candidat, diffusée sur un site internet et sur les réseaux sociaux. Dans sa déclaration, Benjamin Griveaux a aussi dénoncé le climat de la campagne. 

    "Depuis plus d'un an ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées et des menaces de mort. Ce torrent de boue m'a affecté mais surtout a fait du mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée", a-t-il déclaré au micro de BFM Paris. 

    "Cela va trop loin"

    "Je ne suis pas prêt à nous exposer davantage, ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis, cela va trop loin. C'est pourquoi j'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne", a ajouté le désormais ex-candidat LaREM expliquant que cette décision lui "coûte" mais souhaitant donner la priorité à sa famille. 

    "Le projet pour Paris, que nous avons construit et pour lequel nous nous sommes battus, ce projet aujourd'hui il vivra mieux sans moi", a encore ajouté Benjamin Griveaux. 

    L'ancien secrétaire d'Etat a enfin remercié ses équipes de campagne, ses colistiers et colistières, tout en souhaitant aux Parisiens "une campagne digne". 

    Une campagne qui peinait à décoller

    Lourdement handicapé par la dissidence de Cédric Villani, l'ancien porte-parole du gouvernement a vu sa campagne de plus en plus éclipsée par le duel entre Anne Hidalgo et Rachida Dati. Ajoutées à ce contexte, d'autres maladresses ont fait grincer des dents, y compris dans son propre camp chez LaREM. 

    Dernièrement, des clichés visant à casser l'image sévère du candidat ont été diffusés sur les réseaux sociaux, déclenchant plus d'hilarité que d'adhésion.

    Benjamin Griveaux avait été désigné tête de liste de LaREM en juillet 2019, choisi à l'unanimité par les membres de la commission nationale d'investiture de La République en marche. 

    BFM.TV

    Il aurait dû réfléchir avant de tourner cette ou ces videos à caractère sexuel !!!

    Surtout qu'il est marié et a des enfants !

    J'aimerai bien voir ces videos (rire)


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  • Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Vincent Held, économiste (HEC Lausanne), pour son livre sur la révolution digitale :"Une civilisation en crise" (www.reorganisationdumonde.com)

    1) De Big Brother à Big Data - Paul Deheuvels (préfacier) :"comment une société démocratique peut basculer dans l’enfer" - Une description des outils numériques de contrôle des populations - Un nouveau totalitarisme pour le XXI °siècle - De la crise financière à la révolution sociétale - Intelligence artificielle et revenu universel - Un potentiel d’automatisation vertigineux - Plus de 45% de la main d’œuvre en voix de remplacement par les robots - Et en plus de la confiscation de l’épargne, l’hélicoptère monétaire et la fin du cash

    2) Le temps des pénuries - Choc énergétique et choc financier - La bulle du gaz de schiste américain - L’hydrogène : un enjeu européen - La 5G en question - Pénurie d’eau : l’Europe fournisseur devra se restreindre - Grandes compagnies, Nestlé Coca-Cola à la manœuvre pour de grands profits avec les soutiens des ONG et des écologistes - Les agriculteurs, objets de toutes les critiques - En marche vers la viande synthétique - Origines anglo-saxonnes du véganisme - Vers un état low-cost, les services publics en question

    3) Quand l’humain devient obsolète. Et l’homme occidental coupable - Un monde sans travail et donc surpeuplé - Réduire la population occidentale plus émettrice de CO2 - Corollaire de la réduction de la population : le féminisme - Fin des allocations familiales, avortement, LGBT, suicide assisté, euthanasie, un même corpus pour "sauver la planète" - L’égalité homme/femme : nouvelle valeur de l’économie globale selon Davos et l’ONU - Comment le Big Data permet de lutter contre le sexisme, un outil répressif redoutable - Intelligence artificielle et discrimination positive.

    Conclusion : le continent qui a donné naissance à la civilisation la plus brillante de tous les temps sera-t-il capable d’une autodestruction culturelle et démographique sans précédent ?

    Retrouvez-nous sur : https://www.tvlibertes.com/ 

    Tout est bien expliqué et détaillé !

    L'avenir fait peur !


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  • Il y avait foule, samedi 8 février, sur la place du marché de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) à près d'un mois des élections municipales. Les allées qui desservent les échoppes éphémères se transforment pour l'occasion en ring de boxe pour les candidats, qui arrosent les travées de tracts et partent à la rencontre des habitants.

    Mais samedi, le combat est allé un peu trop loin. Une vidéo diffusée par un élu socialiste de la mairie de Vitry montre un membre de la liste de La République en marche (LREM) en train d'invectiver un homme. « On se donne rendez-vous le soir quelque part, et je te nique ta race? T'as compris ? » crache, l'air de rien, Daly Ndiaye, colistier de Kamale Sobhi.

    La vidéo, postée sur Twitter, devient aussitôt virale : elle avait été visionnée par 134 000 internautes à 10 heures ce dimanche et commentée près de 200 fois. Le Parti socialiste a rapidement exhorté la majorité à sanctionner Daly Ndiaye pour ses propos.

    Un militant « sur les nerfs »

    « Nous avons un militant qui est un peu sur les nerfs en ce moment », reconnaît dans Le Parisien Serge Manenc, coanimateur du comité local LREM. Et Manenc de dépeindre un associatif « entier », échauffé par les provocations de son interlocuteur. Une affirmation difficile à étayer, puisque la vidéo ne montre pas les échanges entre les deux hommes. Daly Ndiaye a tout de même fait son mea culpa. Il concède dans un communiqué de presse « qu'il n'aurait pas dû employer ces termes et présente ses excuses ». De son côté, Kamale Sobhi a condamné les « violences verbales » et les « propos inadmissibles » de son colistier.

    La tête de liste tient toutefois à « rappeler les faits dans leur globalité ». Il assure que l'interlocuteur de Daly Ndiaye était sur place dans le seul but de « gêner [le] tractage ». Le ton serait alors monté entre l'individu et les équipes de Kamale Sobhi. « Il est parti au bout de 20 minutes avant de revenir avec une femme et un jeune enfant en poussette. Ils tenaient une pancarte Stop Macron », développe ce dernier dans les colonnes du Parisien.

    J'ai l'un de nos militants qui a même été agressé, ils ont essayé de le faire tomber et ont tenté de l'étrangler.

    La foire d'empoigne ne s'arrête pas là. Un attroupement va alors se former. « Nos tracts ont été arrachés, j'ai l'un de nos militants qui a même été agressé, ils ont essayé de le faire tomber et ont tenté de l'étrangler. C'est un monsieur âgé de 70 ans, il est malade », fulmine Kamale Sobhi.

    Une plainte déposée

    Face à l'ampleur de la polémique, le référent départemental LREM, Nabil Benbouha, a également diffusé un communiqué, au sein duquel il souhaite un « prompt rétablissement » au « partenaire militant du Parti radical de gauche (PRG) qui a été étranglé par un militant de l'Union de la gauche », avant de préciser qu'une plainte a été déposée.

    L'auteur de la vidéo devenue virale, le socialiste Shamime Attar, livre sa version des faits. Il explique qu'il se trouvait « avec deux collègues lorsqu'[ils ont] entendu des voix s'élever ». « Daly Ndiaye était énervé et il a tenu des propos menaçants. Je ne connais pas l'homme avec qui il s'entretenait. À ma connaissance, ce n'est pas quelqu'un du PS ou du PCF », poursuit-il.

    « J'attends une condamnation publique »

    Une personnalité politique s'est montrée particulièrement virulente : Luc Carvounas. La socialiste a interpellé le délégué général d'En marche !, Stanislas Guérini, lui demandant de condamner « ce type d'attitude violente, brutale et de voyou ». « J'attends une condamnation publique de la direction du parti. Ce monsieur est responsable de la section locale. J'attends une réaction forte », renchérit-il dans les colonnes du Parisien. Luc Carvounas devra attendre au moins 24 heures pour voir ses voeux exaucés, ou non, puisque Kamale Sobhi, qui indique ne pas avoir encore vu la vidéo, prendra sa décision lundi sur d'éventuelles sanctions.

    Le Point

    Que de noms  étrangers bizarres chez LREM !!!  happy

    On a le droit d'avoir une pancarte  Stop Macron !!!

     


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  • Le gouvernement corrigé quatre fois, en une semaine, par le Conseil d'Etat

    En une semaine, le pouvoir a subi quatre sérieux camouflets sur le terrain juridique. Il découvre que tout n'est pas permis avec l'état de droit.

    Le temps ne fait pas que des ravages. Par trois fois en une semaine, le Conseil d'Etat, malgré ses 220 ans d'âge depuis le 13 décembre dernier, a démontré son indépendance et sa vigueur. Passage obligé, au titre des articles 38 et 39 de la Constitution de 1958, de tous les projets de loi et d'ordonnance avant leur examen en Conseil des ministres, plus haute juridiction administrative en France, cette institution discrète est plus que jamais l'un des rouages majeurs de notre vie publique. A la fois conseil et juge, elle est le garant du respect du droit et des libertés fondamentales par le pouvoir exécutif et l'arbitre des litiges entre les citoyens et les administrations. Autant dire que cette maison au prestige discret est un pilier de l'état de droit, donc de la démocratie. Et, aujourd'hui, une très douloureuse épine dans le pied de l'exécutif dont elle vient par trois fois de mettre sérieusement à mal les choix politiques au nom du droit.

    Nul doute, ainsi, que son avis, sévère et semé de réserves, consacré au projet de loi sur les retraites, rendu public le 24 janvier dernier, ait contrarié le pouvoir. Certes, le gouvernement a corrigé certains points de sa copie, l'a adoptée en conseil des ministres et déposée au Parlement, mais la critique demeure. Concentrée sur le projet lui-même, elle souligne des lacunes qui ne peuvent qu'alimenter la suspicion des citoyens et renforcer les arguments des opposants à cette réforme. Bref, l'exécutif sort politiquement affaibli de son passage au tamis du droit même s'il entend aller jusqu'au bout de sa réforme. Mais ce n'est pas tout !

    Blanquer, agrégé de droit public, retoqué par le Conseil d'Etat

    Le même jour, le Conseil délivre une deuxième flèche, empoisonnée, contre le projet que le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a concocté pour garantir aux enseignants un niveau de retraite identique à celui des autres fonctionnaires aux qualifications équivalentes. Un dispositif que le syndicat Sud Education ne cesse de dénoncer car il l'estime trompeur. Mauvaise surprise pour le gouvernement, le Conseil d'Etat n'est pas plus tendre. Non seulement, il écarte ces dispositions qu'il juge imprécises et dépourvues de toute valeur normative, mais il ajoute qu'elles sont inconstitutionnelles car elles font injonction au gouvernement de déposer un projet de loi. En termes moins élégants, on dirait que le pouvoir est accusé de raconter des carabistouilles. Au passage, le Conseil délivre un camouflet au ministre de l'Education, agrégé de droit public renvoyé à ses chères études. Enfin, il offre du grain à moudre à Sud enseignants dans son combat contre cette réforme. Bref, un très gros revers !

    Les interrogations sur les rapports hasardeux du pouvoir avec le droit auraient pu en rester là mais deux événements les ont renforcées. D'abord, les déclarations le 29 janvier sur Europe 1 de Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, à propos de Mila, une lycéenne de 16 ans qui, après avoir été insultée par des individus se réclamant de l'islam, avait diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle disait crûment: «  Je déteste la religion. Le coran, il n'y a que de la haine dedans, l'islam c'est de la merde... » .Commentaire de la ministre : « L'insulte à la religion, c'est évidemment une atteinte à la liberté de conscience. ». Non seulement, par ces propos, elle justifie d'une certaine manière les nombreuses menaces contre la jeune fille, mais elle donne aussi raison à tous les islamistes qui militent contre « le droit au blasphème », élément pourtant essentiel de la laïcité en France. Comme l'explique avec vigueur l'avocat Richard Malka dans une interview publiée par Le Figaro le 30 janvier, « c'est la liberté de conscience de Mila qui est ici en jeu, car elle a le droit de penser ce qu'elle veut de l'islam et de le dire sur les réseaux sociaux. C'est ça le droit français : le fondement de la liberté de conscience n'est pas d'interdire la critique ou même l'injure, mais de protéger la liberté d'expression […] Si l'on interdit de critiquer une religion, on ne peut plus vivre ensemble. » Et de mettre au défi la Garde des Sceaux de trouver une quelconque décision de justice qui corroborerait ses propos. Prise en faute, Nicole Belloubet rend les armes dès le 30, concède « une expression maladroite » et condamne les menaces contre Mila. Cet énorme faux pas fait néanmoins preuve, comme le dit Richard Malka, « d'une culture juridique fantaisiste. » Un zéro pointé pour la ministre, pourtant elle aussi agrégée de droit public !

    Un bâillon à la limite des règles démocratiques

    Il n'y avait, en revanche, rien de fantaisiste dans la circulaire du 10 décembre 2019 signée Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur. Son but officiel : tenir compte de la recomposition politique en cours depuis la présidentielle de 2017 dans l'attribution des nuances politiques aux élections municipales des 15 et 22 mars. Il est vrai qu'il y a sans doute là matière à réflexion, mais la circulaire y va à la hache et classe sans étiquette les vainqueurs des municipales dans toutes les villes ou villages de moins de 9.000 habitants, soit 95% des communes. Grosse ficelle politique, en vérité, qui consiste à rayer d'un seul trait de plume la couleur politique de la moitié de la population française et de listes qui revendiquent parfois d'être sans étiquette mais étaient pour les trois-quarts d'entre elles intitulées ''Divers droite'' ou ''Divers gauche'' lors des élections municipales de 2014. Comme le parti majoritaire, La République en Marche (LREM), est faible voire inexistant dans cette France-là, la manœuvre du ministre de l'Intérieur visait en fait à y nier toute expression politique pour affaiblir du même coup les résultats globaux de la droite et de la gauche qui, en revanche, y sont encore bien implantées.

     « En politique, disait François Mitterrand, il faut faire gros. » Le pouvoir a fait là beaucoup trop gros en donnant un grand coup de canif dans la signification du vote et privant d'identité politique plus d'un Français sur deux. Un bâillon à la limite des règles démocratiques qui a évidemment soulevé les protestations de l'opposition et provoqué un recours devant le juge des référés du Conseil d'Etat. Avec une nouvelle humiliation juridique à la clé pour le pouvoir. Le 31 janvier, le juge refuse l'application de cette limitation territoriale dans l'attribution des nuances politiques qui prive d'expression politique, selon lui, une partie des électeurs. Une décision qui, au passage, provoque un grand soulagement chez les politologues et les sondeurs. La circulaire Castaner les aurait empêchés d'étudier le comportement électoral de plus de la moitié des Français. Pour de simples calculs politiciens, la recherche en science politique aurait été gravement handicapée.

    La leçon de droit ne s'arrête cependant pas là ! Dans la foulée, le Conseil d'Etat annule, en effet, deux autres dispositions de la circulaire Castaner. L'une qui prévoyait de réserver l'appellation ''liste divers centre'' (LDC) aux listes investies par deux partis  (LREM, le Modem), mais aussi à celles qui, sans être officiellement investies par LREM, le Modem ou l'UDI, seraient soutenues par ces mouvements. Un moyen grossier d'élargir le succès de la majorité présidentielle officielle qui n'est pas offert, en revanche, aux autres partis de droite et de gauche. La manœuvre est ouvertement dénoncée par le Conseil d'Etat parce qu'« elle institue une différence de traitement entre les partis politiques » et, plus rude encore, « méconnaît le principe d'égalité ». Une troisième disposition prévoyait, elle, de glisser dans un bloc « Extrême droite » les listes ''Debout la France'', le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Refus là aussi du juge qui estime que cette disposition ne s'appuie pas « sur des indices objectifs ».

    Ces erreurs juridiques à répétition en disent long sur les à-peu-près du gouvernement. Il semble croire qu'il a toujours juridiquement raison parce qu'il est politiquement majoritaire. C'est vrai à l'Assemblée nationale puisqu'il a une majorité pour produire et fabriquer la loi. En revanche, il n'est pas juridiquement libre dans la mise en œuvre et l'application du droit ou la défense de ses grands principes comme vient de le souligner le Conseil d'Etat. Emmanuel Macron devrait rappeler à ses troupes qu'il n'est jamais bon de jouer avec l'état de droit. C'est une faute lourde qui coûte toujours cher.

    Challenges


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  • La « circulaire Castaner », envoyée par le ministre de l'Intérieur le 10 décembre 2019 aux préfets pour leur demander de n'attribuer de nuance politique que pour les listes dans les villes de plus de 9 000 habitants, a été en partie suspendue par le Conseil d'État auprès duquel plusieurs requêtes avaient été déposées. Un revers pour le gouvernement.

    Dès l'annonce de la décision du Conseil d'État, les partis d'opposition ont fait part de leur satisfaction : pour le Parti socialiste, « la démocratie a gagné aujourd'hui ». Pour le patron des Républicains, Christian Jacob, le conseil d'État a « mis fin aux petites manoeuvres politiciennes de la République en marche »

    L'opposition était montée au créneau

    En effet, depuis la publication de la « circulaire Castaner », l'opposition était montée au créneau pour dénoncer une manoeuvre du gouvernement pour tourner à son avantage la présentation nationale des résultats aux municipales. En cause, trois dispositions : celle qui demandait de ne pas attribuer de nuance politique aux listes dans les villes de moins de 9 000 habitants, où LaREM est moins représentée, mais aussi celle qui proposait d'attribuer la nuance « divers centre » - une nouveauté - aux listes soutenues par LaREM, le Modem, l'UDI ou la majorité présidentielle alors que le soutien à des listes « divers gauche » ou « divers droite » ne permettait pas de les comptabiliser pour les autres partis, et enfin, le classement du parti Debout la France dans le bloc « extrême droite ».

    Mauvaise nouvelle

    Le Conseil d'État a donc suspendu ces trois dispositions. Une mauvaise nouvelle de plus pour le gouvernement auquel le conseil d'État avait déjà rendu un avis très critique sur le projet de réforme des retraites, il y  a quelques jours.

    RFI


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  • Édouard Philippe candidat au Havre : non, il ne pourra pas être Premier ministre et maire

    Depuis plusieurs mois, il avait envoyé des signaux vers sa ville du Havre (Seine-Maritime). Cette fois, le Premier ministre Edouard Philippe a pris sa décision : comme il l'annonce vendredi dans un entretien au quotidien Paris-Normandie, il sera de nouveau candidat à la mairie comme tête de liste aux élections de mars prochain. "Dans une démocratie, le fondement de la légitimité, c'est l'élection", justifie celui qui a occupé la mairie du Havre de 2010 à 2017. Edouard Philippe est attendu vendredi soir dans la ville pour un premier  meeting.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/%c3%a9douard-philippe-candidat-au-havre-non-il-ne-pourra-pas-%c3%aatre-premier-ministre-et-maire/ar-BBZvFD0?li=AAaCKnE&ocid=PerDHP#image=1


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  • Municipales à Paris : Villani exclu de LaREM


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  • Municipales à Paris : le délégué général de LREM considère que Cédric Villani n'est plus "adhérent" du parti

    Stanislas Guerini a annoncé, lundi, sur Radio Classique qu'il allait demandé mercredi au bureau exécutif du parti d'exclure le mathématicien.

    La rupture est en marche entre Cédric Villani et LREM. Le délégué général du parti, Stanislas Guerini, a déclaré, lundi 27 janvier, qu'il considérait que le mathématicien, candidat à la mairie de Paris, n'était "plus adhérent" de LREM.

    Il a précisé, au micro de Radio Classique, qu'il allait demander au bureau exécutif du parti de l'exclure. "Je demanderai mercredi au bureau politique de LREM d'acter son départ. Il l'a acté lui même hier. Je fais le constat qu'il s'est mis en rupture avec le président de la République et avec le mouvement", a déclaré Stanislas Guerini. Cédric Villani a maintenu, dimanche soir, sa candidature en dépit de la demande d'Emmanuel Macron de "rejoindre Benjamin Griveaux".

    S'il change d'avis, ma porte reste ouverte", a aussitôt réagi Benjamin Griveaux sur BFMTV, assurant qu'il appellera Cédric Villani lundi après-midi.

    franceinfo


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  • La ville de Montpellier annonce porter plainte contre Belloubet pour "prise illégale d'intérêt"

    La ville de Montpellier va porter plainte contre la garde des Sceaux Nicole Belloubet pour "prise illégale d'intérêt". Le maire de la capitale héraultaise, Philippe Saurel, lui reproche sa décision d'implanter une nouvelle cour administrative d'appel à Toulouse plutôt que dans sa ville.

    "Nicole Belloubet a menti, sur l'argent, sur le calendrier et sur la décision. Nous avons découvert que le bureau d'étude chargé d'évaluer les sites de Montpellier et Toulouse est situé à Blagnac. Son principal client est la métropole" toulousaine, a affirmé lors d'une conférence de presse ce samedi Philippe Saurel.

    Dénonçant des accointances familiales et politiques de la ministre avec Toulouse, il compte déposer plainte, au nom de la ville, auprès de la cour de justice de la République, compétente pour juger les ministres pour les actes commis dans le cadre de leurs fonctions.

    "10 à 12.000 affaires par an" traitées à Montpellier

    "Nous pressentons l'existence d'un conflit d'intérêt dans cette décision en lien avec les intérêts électoraux de madame Belloubet" et de La République en marche "avec la ville de Toulouse. Or, un ministre n'a pas le droit d'intervenir dans les sujets où il détient des intérêts", a ajouté Me Gilles Gauer, l'avocat de la ville. Nicole Belloubet a été adjointe à la mairie de Toulouse lorsque celle-ci était sous bannière socialiste.

    Le maire divers gauche de Montpellier, soutien du président Emmanuel Macron, a également mis en cause le calendrier, soulignant que le dévoilement des investitures LaREM aux municipales, comme à Toulouse où le maire sortant Jean-Luc Moudenc l'a acceptée, avait concordé avec le choix de l'implantation.

    "Cela prête à suspicion et va à l'encontre de l'intérêt général quand on sait que le volume traité par Montpellier est de 10 à 12.000 affaires par an contre 6000 à Toulouse", a déclaré Philippe Saurel.

    Désaccord sur les coûts

    La ville de Montpellier reproche également à la ministre d'avoir justifié son choix, dans la presse, par des raisons notamment financières, en affirmant que le site de Montpellier nécessitait un investissement plus important (7,5 millions d'euros) que celui de Toulouse (5,3 millions d'euros).

    Or l'agence chargée de l'étude de faisabilité annonce sur son site internet un coût de 8 à 8,5 millions d'euros pour Toulouse, ce qui "signifie qu'il est probable que la ministre de la Justice ait donné des informations inexactes", a souligné l'avocat. 

    Les affaires administratives traitées à Montpellier sont aujourd'hui susceptibles d'appel à Marseille et celles de Toulouse à Bordeaux. La nouvelle cour administrative d'appel doit permettre de les regrouper. La décision définitive sur son implantation doit faire l'objet d'un décret au conseil d'État.

    BFM.TV


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  • Anne Hidalgo sur les migrants de porte de la Chapelle : "C’est une crise humanitaire sans précédent"

    Haut lieu du deal et illustration des conditions catastrophiques de vie des réfugiés, le 18e arrondissement de Paris est devenu le quartier clé des élections municipales. "C’est une crise humanitaire sans précédent", fustige au micro d’Europe 1 la candidate et maire socialiste sortante Anne Hidalgo, invitée dimanche dans le Grand rendez-vous. L’élue, qui a lancé officiellement sa campagne à la Porte de la Chapelle, confie ressentir de la "colère" : "Ce n’est pas un sujet qui devrait occuper les plateaux de façon politicienne."

    La maire de "Paris, ville refuge", s’indigne contre les conditions d’accueil des migrants dans les campements du nord de la capitale. "Près de 15 à 20% des gens dans la rue sont des réfugiés statutaires, on voit bien qu’il y a un énorme problème d’accueil !", dénonce-t-elle. "Le problème d’accueil des réfugiés en France relève de la politique nationale."

    Une "mise à l’abri" à venir cette semaine ? 

    Depuis début 2019, l’élue s’est engagée dans un bras de fer avec le gouvernement sur cette question, l’accusant de ne pas assurer la mise à l’abri des demandeurs d’asile. "On me dit qu’il va y avoir une mise à l’abri depuis novembre", indique-t-elle. "Cela devrait avoir lieu cette semaine mais je refuse qu’il y ait des évacuations policières brutales."

    Mais sa détermination ne l’empêche pas d’être sous le feu des critiques. "Quand on est maire de Paris, il faut un peu de décence, l'Etat et la municipalité ont leur responsabilité", lançait en octobre dernier le candidat investi par LREM pour les municipales, Benjamin Griveaux. "Il faut démanteler ces campements immédiatement, au moment où ils s'installent car au bout de 48 heures, il faut une décision de justice, Anne Hidalgo ne le fait pas."

    Entendu sur europe1 : Nous avons rencontré une mère et un bébé qui avait 3 semaines de vie. Il avait déjà vécu 15 jours de rue

    "J’ai dû aller 22 fois à la porte de la Chapelle et à la porte d’Aubervilliers ces derniers mois pour prendre la mesure de ce qu’il s’y passait", raconte-elle. "On est loin d’un accueil humanitaire digne." Même constat à la porte d’Aubervilliers : "Nous avons ouvert un gymnase pour accueillir des femmes et des enfants qui étaient à la rue. Nous avons rencontré une mère et un bébé qui avait 3 semaines de vie. Il avait déjà vécu 15 jours de rue. C’est inadmissible."

    Le 13 janvier dernier, depuis un bar de la porte de la Chapelle où elle a lancé officiellement sa campagne pour les municipales 2020, Anne Hidalgo a présenté son projet pour le quartier. Alors que le candidat de LREM Benjamin Griveaux propose d’y construire "une gare de l’Europe et du Grand Paris" qui remplacerait la gare de l’Est, l’élue socialiste projette d’en faire une place végétalisée et piétonnisée. Parmi les projets déjà en chantier, le jardin Chapelle-Charbon, un espace vert de plus de 3 hectares, et la nouvelle Arena, la salle de sport prévue pour accueillir les Jeux Olympiques 2024. Le campus universitaire Condorcet ouvrira également ses portes en 2022 pour accueillir jusqu’à 3.500 étudiants.

    Europe 1

    Que les politiques les prennent chez eux !


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