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  • Divisée à l'Assemblée, la majorité LREM en plein brouillard

    Après le départ de plusieurs députés vers un nouveau groupe, les macronistes s'interrogent sur la suite.

    Macronistes, combien de divisions? Trois ans après que s'est installé à l'Assemblée nationale un groupe LREM pléthorique détenant à lui seul une confortable majorité absolue, cette dernière vient cette semaine de lui échapper, à une voix près. Trois années qui ont vu un groupe majoritaire composé "en même temps " de gens venus de la gauche comme de la droite et de parfaits novices en politique s'étioler peu à peu. Jusqu'à quel point? Cette semaine, le groupe majoritaire, initialement fort de 314 élus, n'en compte plus que 288.

    "J'ai la conviction que d'autres nous rejoindront"

    Une étape supplémentaire de la désagrégation d'un collectif qui, promettaient ses dirigeants, ne connaîtrait pas de "frondeurs", contrairement au précédent quinquennat… Un premier groupe, à la fibre sociale, s'était déjà créé dès l'hiver 2017 autour de l'ex-socialiste Brigitte Bourguignon. A l'été 2018, plusieurs députés LREM partaient du groupe macroniste pour fonder Libertés et Territoires. Un an de plus, et c'était le Collectif social-démocrate qui se lançait, à l'intérieur de la majorité celui-là. Et puis, cette semaine, plusieurs Marcheurs, tendance aile gauche, ont quitté la majorité pour rejoindre le nouveau – et neuvième – groupe parlementaire, Ecologie Démocratie Solidarité.

    Certes, les macronistes devraient à court terme récupérer la majorité absolue : Olivier Gaillard, qui a quitté LREM, devrait abandonner son mandat au Palais-Bourbon pour devenir maire, et sa suppléante l'y remplacer en retournant, elle, dans le giron du groupe majoritaire. Mais les risques de fuite demeurent, prévient le député des Deux-Sèvres Guillaume Chiche, qui vient de claquer la porte pour rejoindre Ecologie Démocratie Solidarité : "J'ai la conviction que d'autres nous rejoindront." Quoi qu'il en soit, cette scission rend la majorité plus dépendante encore de ses alliés du MoDem. Et souligne cruellement combien le groupe LREM, déjà hétérogène à l'origine, est aujourd'hui fragmenté façon puzzle.

    Un agenda compliqué

    "C'est la balkanisation, soupire la députée des Yvelines Aurore Bergé. C'est frustrant de voir naître des courants et des sous-groupes… On n'a pas adhéré au PS!" "Le groupe est en proie à beaucoup de tiraillements, confirme un de ses collègues. Il reste très hétéroclite et l'est même encore plus avec les municipales, où certains topent ici avec les Verts ou la gauche, et où d'autres topent là-bas avec la droite. A part une grosse inquiétude sur les sujets économiques, je ne vois pas quelle position est unanimement partagée au sein du groupe…"

    Voilà ce qui rassemble aujourd'hui les députés macronistes : la nécessité d'une réponse forte, et sociale, à la crise. Un peu court… Tout comme le temps imparti à la majorité pour donner une nouvelle impulsion politique dans les prochains mois, avec le second tour des municipales, puis les élections locales de 2021, et enfin le démarrage de la campagne présidentielle. "Dans un agenda contraint par la gestion d'une crise sans précédent et par plusieurs scrutins, on va avoir des difficultés à exister, prévient Aurore Bergé. Quelle empreinte politique va-t‑on laisser? Pour l'instant, ce débat-là n'existe pas." A part sur des dizaines de boucles Telegram ouvertes par les différents chapelles. Beaucoup pointent la "faiblesse" de Gilles Le Gendre, président d'un groupe compliqué à gérer. "Ce n'est plus possible, râle un député. Ça ne marche pas!" Pas sûr, pourtant, que Macron opte pour un changement de casting alors qu'il cherche encore son cap.

    "On est dans un brouillard politique total"

    "Il y a vraiment une impatience, note Guillaume Chiche. Les collègues, avant la crise, étaient d'accord pour s'engager dans des processus à long terme, rapports ou missions d'information… Mais là, tout le monde sait que ce seront les dernières opportunités de passer des réformes. " Lesquelles seront décisives, résume un proche d'Emmanuel Macron : "Le sujet n'est pas tant le neuvième groupe parlementaire que la capacité de rebond que nous aurons en septembre, et notre nouvel agenda." Un député fidèle au chef de l'Etat soupire : "On est dans un brouillard politique total." Peut-être le seul constat qui rassemble aujourd'hui tous les députés macronistes.

    Le JDD.fr


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  • Sibeth Ndiaye a officiellement pris ses fonctions de porte parole du #gouvernement. L'occasion de lui souhaiter chaleureusement la bienvenue, et de revenir sur son parcours en #politique, moins bref qu'il n'y paraît.


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  • Quel gouvernement irréprochable !


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  • Coronavirus : Un gendarme dépose plainte contre le Premier ministre Edouard Philippe

    Estimant que le Premier ministre avait manqué à ses devoirs concernant l’approvisionnement en masques, un militaire de la gendarmerie a déposé plainte contre lui. Il s’agit d’une plainte inédite, explique son avocat Me Florent Humetz.

    C’est un fait particulièrement rare. Un gendarme s’est élevé contre l’exécutif concernant la pénurie de masques de protection respiratoire à laquelle doivent faire face les forces de l’ordre depuis le début de la crise sanitaire, relate RTL.

    Le militaire a déposé plainte contre Édouard Philippe, qu’il accuse d’avoir manqué à ses devoirs en mettant en danger la vie des gendarmes sur le terrain, en ne fournissant pas assez de masques pour qu’ils se protègent.

     

    « Les gendarmes ne possèdent pas de masques, on leur donne pour instruction de ne pas porter de masques », a dénoncé ce vendredi, l’avocat du gendarme Me Florent Humetz, au micro de RTL. Il a également fait état de « l’inquiétude » qui est « palpable » au sein de la profession, alors même que les gendarmes doivent faire appliquer la réglementation en vigueur.

    « Il n’a pas la possibilité aujourd’hui de contrecarrer les ordres qui lui sont donnés », estime l’avocat concernant son client. Il affirme que le militaire a conscience que s’opposer de la sorte à sa hiérarchie est un cas unique, mais il « croit avant tout à notre justice », a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’agit d’une plainte inédite.

    Des policiers ont eux aussi déposé plainte contre l’exécutif

    Les fonctionnaires de la police nationale ne sont pas en reste concernant ce type de procédure initiée dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19 actuelle. Au début du mois d’avril, le syndicat VIGI.Ministère de l’Intérieur avait, lui aussi, déposé plainte contre le Premier ministre Edouard Philippe, mais également contre le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d’État Laurent Nuñez.

    Le syndicat reproche à l’exécutif, entre autres, une « mise en danger délibérée de la vie d’autrui » concernant sa gestion de la crise sanitaire, et notamment l’approvisionnement des forces de l’ordre en masques de protection respiratoire.

    ACTU 17


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  • Vivre sainement

    Comme d’habitude BFMTV a fait du BFMTV, Apolline de Malherbe et Ruth Elkrief ont tout fait pour essayer de déstabiliser Michel Onfray. Heureusement c’est un homme intelligent qui a réussi ne pas tomber dans les pièges mais cette façon de faire du journalisme est inacceptable car c’est tout simplement de la manipulation pour désinformer. Vous verrez qu’elles utilisent toutes les techniques de déstabilisation possible pour essayer de rendre ridicule l’interview. Partagez un maximum pour que tout le monde prenne conscience de cette désinformation organisée.

    Vive Michel ONFRAY !


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  • Quand allez-vous enfin vous comporter en Ministre au service de l’intérêt général, plutôt qu’en gestionnaire de patrimoine des plus fortunés de ce pays ?

     

    La réponse de la ministre sur la suppression de l'ISF sur les riches, complètement stupide. "Cela ne diminuait pas le nombre de pauvres !"

    Et en plus ils ont mis l'ISF aux retraités, j'en sais quelque chose !!!

     


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  • Mathide Panot : « Les plus précaires n’auront plus qu’à choisir entre manger ou se protéger. Il n'y a qu'un seul prix à fixer pour la santé : sa gratuité ! », réponse odieuse d'Adrien Taquet, qui parle de "complotisme" !


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  • Cette loi va évidemment réduire la liberté d'expression et une chose est certaine : ce texte n’empêchera pas les contenus abjects de prospérer sur Internet. En revanche, il sera utilisé pour museler davantage tous ceux qui s’opposent aux dérives du pouvoir. Le jour d’après, c’est comme avant. En pire !"


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  • Déconfinement : le ministre de l'Economie écarte le rétablissement de l'ISF et toute hausse d'impôts

    Bruno Le Maire a souligné l'importance de mobiliser pour la reprise l'épargne des Français, qui ont réduit leur consommation.

    Une reprise timide. "L'économie française redémarre doucement", a estimé jeudi 14 mai sur BFMTV le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a écarté le rétablissement de l'impôt sur la fortune et toute hausse d'impôts, quatre jours après la fin du confinement.

    "C'est très facile de rétablir l'ISF. Si je voulais être populaire, j'irai demain annoncer (...) nous allons rétablir un 'impôt sur les riches' et la France ira mieux. Mais ce n'est pas vrai, c'est un pur mensonge, c'est de la pure démagogie: on l'a fait pendant des années, ça n'a pas marché, ça n'a pas enrichi la France, pas amélioré la prospérité", a affirmé le ministre de l'Economie et des finances.

    En outre, "je ne crois pas que revenir sur les baisses d'impôts que nous avons faites serait un bon choix, puisqu'au contraire ça donnait des résultats. La politique fiscale que nous avons menée a rendu le pays plus attractif, a amené des investissements, a donné de la croissance et de la prospérité", a-t-il dit.

    "Une crise violente, durable, l'affaire d'années, pas de mois"

    "Le redémarrage est progressif... Je préfère un redémarrage par étape que brûler les étapes et risquer l'interruption", a encore déclaré le ministre face au risque d'une seconde vague épidémique. Il s'agit d'"une crise violente, durable, l'affaire d'années, pas de mois", a encore jugé Bruno Le Maire, après un confinement qui a fait perdre à l'économie un tiers de son activité durant deux mois.

    Le ministre a souligné l'importance de mobiliser pour la reprise l'épargne des Français, qui ont réduit leur consommation. "Cet argent n'est pas fait pour être taxé par l'Etat, je veux que nous les incitions à investir dans l'économie française pour qu'elle redémarre", a-t-il souligné.

    Et d'ajouter qu'il ne pense pas "que la baisse de la TVA soit la bonne mesure pour les secteurs" touchés par la crise ni "la bonne solution pour l'économie française". Souvent invoquée comme un moyen de relancer la consommation, elle coûterait en outre "des dizaines de milliards d'euros" aux finances publiques.

    franceinfo

    Surtout ne pas remettre l'ISF pour les riches !


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  • Neuvième groupe à l'Assemblée? Ndiaye fustige un "contresens politique"

    La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a déploré mercredi "le ferment de la division" et fustigé "un contresens politique" face aux informations évoquant la formation d'un neuvième groupe de députés qui pourrait priver La République en marche (LaRem), le parti présidentiel, de la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

    "Si tel était le cas, je ne peux que regretter que le ferment de la division soit à l'oeuvre dans une période qui est exceptionnelle" compte tenu de l'épidémie de coronavirus, a-t-elle déclaré lors du compte rendu du conseil des ministres à l'Elysée.

    "Alors même", a-t-elle poursuivi, "que nous aurons des discussions à avoir à l'intérieur de la majorité évidemment sur ce que sera la fin du quinquennat, sur la manière dont nous relancerons l'activité dans notre pays, sur les réponses que nous aurons à apporter dans la suite de cette crise."

    "Il m'apparaît donc que c'est véritablement là un contretemps, pour ne pas dire un contresens politique", a-t-elle ajouté.

    Selon les Echos qui a révélé l'information vendredi dernier, ce neuvième groupe - baptisé "Ecologie démocratie solidarité" - pourrait compter 58 membres venant d'horizons divers, animés par le désir de "répondre à l'urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales".

    Les députés de l'aile gauche de LaRem Aurélien Taché et Guillaume Chiche pourraient en faire partie, de même que les anciens députés LaRem Matthieu Orphelin et Cédric Villani, candidat dissident à la mairie de Paris, ou encore l'ex-ministre socialiste Delphine Batho, présidente de Génération Ecologie.

    Après l'exclusion du parti la semaine dernière de la députée Martine Wonner, qui n'avait pas voté en faveur du plan de déconfinement, le nombre d'élus LaRem et apparentés à l'Assemblée s'élève désormais à 296 - ils étaient 314 en juin 2017 - au Palais Bourbon où la majorité absolue est fixée à 289.

    Depuis le début du quinquennat, le camp présidentiel a toutefois pu compter sur le soutien des 46 députés du groupe MoDem, mais certains de ses membres pourraient être eux aussi tentés par l'aventure d'un nouveau groupe.

    Reuters


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  • En pleine crise sanitaire liée au coronavirus, un stock d'un million et demi de masques chirurgicaux entreposés dans la Marne a été brûlé entre janvier et mars 2020, sans que leur état n'ait été vérifié auparavant ! Une destruction stoppée par le gouvernement sur le tard, au mois d'avril dernier.

    Cela s'apparente à un immense gâchis. Fin mars, alors que la France fait face à une importante pénurie de masques en pleine épidémie de coronavirus, le gouvernement découvre qu'il en possède en réalité un stock astronomique caché dans la Marne. Mais selon nos informations, il va falloir quatre semaines pour que l'Etat sache si ces masques sont utilisables ou pas.

     

    Le 25 mars dernier, au 12e jour de confinement, le gouvernement apprend qu'un stock de 362 millions de masques chirurgicaux est entreposé dans un hangar secret du département de la Marne. Mais trop vieux ou jugés plus fonctionnels, ces masques avaient été considérés comme désuets avant le début de l'épidémie. Ils sont donc voués à être détruits. 

    85 millions de masques sauvés in extremis

    Entre janvier et mars 2020, pas moins d'un million et demi de masques sont donc brûlés. Or selon nos informations, bien qu'ils soient officiellement jugés "périmés", leur état n'a pas réellement été vérifié. Lorsque le gouvernement l'apprend au mois de mars, il fait immédiatement cesser leur destruction. 

    Un état des lieux est alors demandé, mais son verdict ne tombe qu'un mois plus tard, soit le 20 avril dernier. Au final, il s'avère que 85 millions de ces 362 millions de masques sont encore utilisables et pourraient être utiles au grand public. Ils devraient très bientôt être distribués.

    Au ministère de la Santé, on assure qu'on ne savait pas que ces masques chirurgicaux périmés étaient encore conservés quelque part. Le ministère affirme n'en avoir découvert l'existence qu'au mois de mars, car il pensait qu'ils avaient déjà tous été brûlés. Et pour cause, dès 2018, un audit avait préconisé leur destruction.

    Si Santé Publique France, qui gère ce stock, a continué de brûler ces vieux masques chirurgicaux, c'est qu'à l'époque (entre janvier et mars 2020), la doctrine n'était pas d'équiper la population en masques ! L’Agence nationale de santé publique se défend en expliquant que les masques ne sont alors destinés qu'aux soignants. Et que les masques sont, de toute manière, trop vieux pour pouvoir être utilisés: il n'y a donc pas de raison de les garder. Personne, pendant cette période, ne songe donc à les mettre de côté au cas où.

    BFM.TV

    Quelle bande d'incapables et de nuls !


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  • Intervention de Mathilde Panot, la France Insoumise


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  •  La vidéo qui fait plus de 10 millions de vues sur Facebook 


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  • Sibeth Ndiaye est l'invitée de Léa Salamé à 7h50. Pour l'occasion, l’agence Win-Win est de retour avec ses deux communicants politiques: Clem et Jean-Matt.


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  • Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif : ne pas en rester là.


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  • Coronavirus: Sibeth Ndiaye affirme que "le gouvernement a été dans une transparence totale"

    Si la porte-parole du gouvernement "regrette" que certains Français pensent que des informations auraient été sciemment cachées, elle affirme qu'ils ont "confiance" dans les mesures sanitaires décidées par les autorités .

    Non, l’Etat n'a pas caché la moindre information durant la crise du coronavirus. C'est en tout cas ce que martèle ce vendredi matin Sibeth Ndiaye, invitée d'Europe 1. !

    Pour la porte-parole du gouvernement, lLe gouvernement a été depuis le début de cette crise dans une transparence totale, y compris quand cela pouvait politiquement nous desservir", a-t-elle affirmé en évoquant notamment la délicate et polémique question des masques !

    "Nous avons dit très clairement de quoi nous disposions comme quantité de masques, c'était 117 millions de masques non périmés à la date du début de la crise, nous en avons fait la communication."

    Sibeth Ndiaye a ensuite défendu la gestion de la crise par le gouvernement au sujet des dépistages. "Nous avons dit systématiquement le nombre de tests qui pouvaient être réalisés dans notre pays, et comment nous augmentions progressivement notre capacité de tests", avant d'ajouter: "Nous avons fait aussi, parfaitement, la transparence sur le nombre de décédés à la l'hôpital, en Ehpad, en ville." !

    "Les Français ont confiance" !

    Dans un sondage réalisé par l'Ifop et dévoilé le 10 avril, 81% des interrogés ont estimé que le gouvernement avait sciemment caché des informations face à la propagation du coronavirus. Un résultat que "regrette" et réfute la porte-parole du gouvernement, jugeant au contraire pouvoir s'appuyer sur le soutien des citoyens: "Il n'y a pas eu d'arrangements avec la vérité (...) nous avons systématiquement été dans la transparence vis-à-vis des Français, parce que nous estimons que la confiance qu'ils nous accordent est le bien le plus précieux que nous ayons pour gérer correctement cette crise." !

    Elle a poursuivi: "C'est parce que les Français ont confiance dans les mesures sanitaires qui sont prises, qu'ils considèrent que ce sont de bonnes mesures sanitaires, qu'ils sont capables de les respecter, et au fond d'avoir ce civisme et cette responsabilité individuelle qui feront qu'ensemble nous allons réussir ce déconfinement, comme nous avons réussi le confinement."

    Rappelant qu'"il y a aussi une vérité scientifique" en perpétuelle évolution" depuis le découverte du Covid-19, Sibeth Ndiaye a refusé pour autant de se défausser "d'aucune responsabilité" ce qui est "d'ailleurs la position du gouvernement". Mais, a-t-elle ajouté pour conclure, "il faut bien admettre que nos connaissances sur la maladie évoluent, qu'il faut bien s'adapter, et qu'il y a aujourd'hui encore des choses que nous ne connaissons pas".

    BFM.TV

    Quelle menteuse cette conne de meuf !

    Mais elle avait bien prévenu qu'elle était capable de mentir pour défendre son cher macron !


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  • Quelques dizaines de députés pourraient former ce 9e groupe, dénommé "Ecologie démocratie solidarité" autour de Matthieu Orphelin, ou encore Cédric Villani.

    L'hypothèse d'un prochain 9e groupe politique à l'Assemblée, composé de "marcheurs", d'ex-"marcheurs" et aussi d'élus attachés à l'écologie, a ressurgi vendredi, sur fond de risque pour LREM de perdre la majorité absolue. Selon Les Echos, quelques dizaines de députés seraient sur le point de former ce 9e groupe - un record - dénommé "Ecologie démocratie solidarité", autour de Matthieu Orphelin (ex-LREM proche de Nicolas Hulot), Aurélien Taché (LREM) et encore possiblement Cédric Villani (toujours membre du groupe LREM).

     

    La députée Martine Wonner, seule élue LREM à avoir voté contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, a été exclue du groupe majoritaire mercredi, accélérant les spéculations autour de cette nouvelle formation, en pleine crise sanitaire. Mais cette membre de l'aile gauche a indiqué à l'AFP ne pas en être à ce stade.

    Après son exclusion, les députés LREM et apparentés, présidés par Gilles Le Gendre, comptent désormais 296 membres, contre 314 au début de la législature. La majorité absolue est à 289 sièges. Les départs ont été réguliers, sur fond de conflits sur la ligne ou de désaccord pour les municipales. L'initiative en gestation "soldera la mauvaise gestion politique et individuelle du groupe" LREM, tacle un député macroniste.

    "Ce n'est pas un coup dur pour Macron"

    Le nouveau groupe pourrait compter une vingtaine de membres, des non-inscrits, quelques LREM, Libertés et territoires voire PS, selon Claire Pitollat, une élue LREM pressentie, qui juge cependant qu'"en plein déconfinement, ça ne (lui) semble pas opportun" de le lancer. Selon elle, il s'agit par cette initiative de "faire vivre la diversité de la majorité", tandis que d'autres sont dans une ligne moins coopérative avec l'exécutif.

    Un cadre de la majorité éreinte déjà un "groupe de bric et de broc pour essayer d'exister, un groupe d'orphelins". Il y voit "finalement une clarification utile de députés qui ne s'étaient pas habitués au dépassement" droite-gauche promu par Emmanuel Macron.

    Et selon cette source, "la majorité absolue est un peu un faux sujet car avec le soutien constant du Modem (et) l'appui solide d'Agir, la majorité dans son ensemble est largement assurée". "Ce n'est pas un coup dur pour Emmanuel Macron", assure encore ce proche de l'Elysée, estimant que les dissidents potentiels "ne semblent pas dans l'opposition frontale".

    Rupture de confiance

    Dans un message adressé aux "marcheurs" peu après la parution de l'article des Echos, Gilles Le Gendre fait état d'une "émotion bien compréhensible" créée au sein du groupe majoritaire. Invitant à "la plus grande prudence" faute d'"annonce officielle", il juge toutefois que l'initiative, si elle se confirmait, "constituerait une double rupture de confiance" envers le président de la République et les électeurs, selon ce message consulté par l'AFP.

    "Neuvième groupe ou pas, le gouvernement pourra toujours compter sur une majorité forte pour conduire sa politique", ajoute-t-il, notant que "toute tentative de division ferait obstacle à ce que les Français attendent aujourd'hui de leurs dirigeants".

    L'Express


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