• 5 commentaires
  • Alexandre Benalla échoue à faire annuler les enregistrements de Mediapart par la justice

    L’ancien chargé de mission de l’Elysée avait saisi la justice estimant que les enregistrements révélés par Mediapart constituaient des « preuves déloyales »

    « C’est un truc de dingue ! », l'entendait-on se vanter sur les bandes. Selon nos informations, Alexandre Benalla a échoué à faire annuler par la justice  les enregistrements révélés par Mediapart et qui plombent sa défense dans les enquêtes le concernant. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a rejeté, ce mardi matin, sa requête qui avait été examinée, à huis-clos, le 4 février. 

     

    Présent à la cour d’appel de Paris, l'un des avocats de l'ancien chargé de mission de l'Elysée s'est refusé à tout commentaire. « C’est une déception », a sobrement déclaré, de son côté, Christian Saint-Palais, l’avocat de Vincent Crase, l’acolyte d’Alexandre Benalla, qui avait formulé la même demande.

    Le soutien du « patron » et le contrat russe

    Neuf mois après les événements du 1er mai, place de la Contrescarpe, au cours desquels Alexandre Benalla avait molesté des manifestants, Mediapart avait dévoilé une série d’enregistrements remettant deux sous dans la machine. On y découvrait alors que le conseiller de l’Elysée se vantait, dans les jours suivant la révélation des faits de la place de la Contrescarpe et l’ouverture d’une enquête, d’avoir toujours le soutien du « patron » Emmanuel Macron et de « Madame » Brigitte Macron, qu’il violait allègrement son contrôle judiciaire l’interdisant de rencontrer  Vincent Crase et, surtout, qu’il était impliqué dans la signature d’un contrat avec un sulfureux oligarque russe, Iskander Makhmudov.

    Autant d’éléments potentiellement compromettants qu’il souhaitait voir disparaître de la procédure en cours. Pour cela, l’ancien proche du président de la République avait invoqué la loyauté de la preuve, régie par l’article 427 du Code de procédure pénale.

    L’ombre des services de renseignements français ?

    Mediapart ayant toujours refusé d’indiquer l’origine des enregistrements en raison du secret des sources, Alexandre Benalla n’exclut pas d’avoir été piégé par les services de renseignements français. Auquel cas, selon lui, la captation de sa conversation avec Vincent Crase aurait dû faire l’objet d’une déclaration préalable. Cela n’ayant pas été fait, l’ancien chargé de mission assurait que la preuve n’est pas « loyale » et qu’elle devait donc sortir du dossier. Ainsi que toutes les autres pièces y faisant référence…

    La justice a donc rejeté sa demande ce mardi matin. Alexandre Benalla et Vincent Crase ont désormais la possibilité de saisir la Cour de cassation pour obtenir gain de cause.

    20 Minutes


    3 commentaires
  • Quand Édouard Philippe et Bruno Le Maire dénonçaient le principe du 49.3

    QUAND le 1er ministre Édouard Philippe, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire critiquaient le 49.3

    Cette vidéo montre trois séquences ou des ministres comme Gérald Darmanin Bruno le maire et le premier ministre Édouard Philippe critiquer sévèrement le 49. 3. Lorsqu’ils étaient députés de l’opposition a priori ils n’avaient pas La même vision de cet article de la constitution qu’ils ont aujourd’hui.

     

    Manuel Valls l’avait dégainé six fois pour les lois Macron et El Khomri. Au grand dam des deux ex-députés LR...

    On le sait : le troisième alinéa de l’article 49 de la Constitution est une arme à double tranchant... surtout couplée avec des images d’archives. Celles-ci rappellent en effet que le Premier ministre Edouard Philippe, qui a recouru au 49.3 samedi 29 février pour faire adopter sans vote le projet de réforme des retraites au Parlement, n’a pas toujours applaudi ses prédécesseurs lorsqu’ils le faisaient.

    Le 5 juillet 2016, Manuel Valls annonce qu’il utilisera de nouveau l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le projet de loi de réforme du Code du travail, face à l’opposition populaire et aux hésitations de l’Hémicycle. Le Premier ministre de François Hollande est coutumier du fait : il a déjà dégainé cet outil trois fois pour la Loi Macron en 2015, et le refera en tout trois autres fois pour cette Loi El Khomri, ou Loi Travail. Un passage en force qu’Edouard Philippe, alors député LR de Seine-Maritime, accueille... en se levant et en quittant l’Hémicycle, agitant les bras en signe d’indignation.

    Sur Public Sénat dix jours plus tard, toujours au sujet de la Loi Travail, il dénonce le recours systématique du gouvernement au 49.3 : « Les députés ont été élus par le peuple et essaient de le représenter. [Le 49.3] ne leur permet même pas de discuter le texte », critique-t-il, avant de souligner :

    « Le 49.3 n’a jamais été une arme destinée à museler l’opposition ! C’est une arme destinée à museler la majorité. C’est quand le gouvernement n’a pas de majorité à l’Assemblée, quand il n’est pas sûr de faire adopter un texte, qu’il l’utilise. »

    Une analyse a posteriori non sans charge ironique, étant donné la confortable majorité dont jouit aujourd’hui La République en Marche dans l’Hémicycle (299 députés LREM et 46 MoDem, sur 577 députés)... Bien plus large que celle dont disposait le PS sous François Hollande.

    Sur Public Sénat dix jours plus tard, toujours au sujet de la Loi Travail, il dénonce le recours systématique du gouvernement au 49.3 : « Les députés ont été élus par le peuple et essaient de le représenter. [Le 49.3] ne leur permet même pas de discuter le texte », critique-t-il, avant de souligner :

    « Le 49.3 n’a jamais été une arme destinée à museler l’opposition ! C’est une arme destinée à museler la majorité. C’est quand le gouvernement n’a pas de majorité à l’Assemblée, quand il n’est pas sûr de faire adopter un texte, qu’il l’utilise. »

    Une analyse a posteriori non sans charge ironique, étant donné la confortable majorité dont jouit aujourd’hui La République en Marche dans l’Hémicycle (299 députés LREM et 46 MoDem, sur 577 députés)... Bien plus large que celle dont disposait le PS sous François Hollande.

    Une autre séquence mettant en scène Ségolène Royal est réapparue sur les réseaux sociaux. Interviewée en mai 2017 sur RTL, l’ancienne candidate à la présidentielle soutient alors Emmanuel Macron, tout juste arrivé à l’Elysée, et appelle à l’optimisme :

    « Ce que je peux vous dire d’Emmanuel Macron, c’est qu’il n’a pas du tout l’intention de brutaliser les Français », assure l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes et future ambassadrice aux pôles.

    « Comme nous tous, il a été choqué par l’usage du 49.3 par le gouvernement précédent, donc ça ne sera pas sa méthode, je puis vous le dire. Il sait parfaitement, comme il l’a dit dans sa campagne et dans ses interventions, que la France a besoin d’apaisement, de rassemblement ».

    De fait.

    L'OBS

    Mieux vaut en rire !


    6 commentaires
  • Municipales à Paris : Rachida Dati s'affiche avec Xavier Bertrand à la gare du Nord

    Rachida Dati passe devant Anne Hidalgo à Paris selon notre dernier sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio. La tête de liste LR bénéficie d'une spectaculaire dynamique.

    A quinze jours du premier tour du scrutin municipal, le 15 mars, la dernière enquête Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio confirme une incertitude jamais constatée dans une élection parisienne : les trois principales prétendantes se tiennent en 5 points. Surtout, ce sondage marque un véritable tournant dans le rapport de force électoral. En effet, avec un quart des intentions de vote, Rachida Dati émerge pour la première fois en tête de la course à l'Hôtel de Ville, devançant de 1 point Anne Hidalgo.

    Après la hausse de 3 points observée dans l'enquête de la semaine dernière, la maire du 7e arrondissement progresse de nouveau de 3 points. Au cœur de cette spectaculaire dynamique profitant à une candidate qui recueillait à peine 15% des intentions de vote en septembre dernier : la capacité de Rachida Dati à rassembler une part croissante de l'électorat traditionnel de la droite parisienne.

    Dati, un vote utile d'alternance à la gauche?

    Ainsi, 40% des personnes âgées de plus de 65 ans expriment un vote Dati (+5 points depuis la semaine dernière). Il en va de même pour l'électorat de François Fillon à la présidentielle (64%, +13) ou encore pour les Parisiens habitant les arrondissements de droite (32%, +6). Parallèlement, en devançant plus nettement Agnès Buzyn (5 points au lieu de 2 lors du sondage précédent), Rachida Dati crédibilise l'idée qu'elle incarne à Paris, et ce davantage que la candidate LREM, un vote utile d'alternance à la gauche.

     

    Au coude à coude avec les listes Dati, Anne Hidalgo recueille 24% et se retrouve dans la situation d'être devancée au premier tour par la droite parisienne, comme lors du dernier scrutin municipal. Parfaitement stables en comparaison de la dernière enquête, les intentions de vote en faveur de la liste de la maire sortante culminent à 31% dans les arrondissements de gauche et se révèlent homogènes selon les catégories de population, à l'exception des cadres supérieurs (16%). La stabilité du socle d'Anne Hidalgo contraste par ailleurs avec une érosion des autres listes de gauche. Loin de la dynamique observée aux élections européennes, EELV perd de nouveau 1 point cette semaine (11%), tout comme LFI (5%).

    Buzyn peine à troubler le duel

    Fragilisée par les attaques autour de son bilan sur les enjeux de propreté et de sécurité, la maire de Paris pourrait toutefois capitaliser, dans la dernière ligne droite de la campagne, sur des attributs spécifiques que lui décernent les Parisiens. Anne Hidalgo apparaît, davantage que Rachida Dati ou Agnès Buzyn, comme maîtrisant les enjeux parisiens (42%) ou porteuse d'un projet pour la capitale (41%).

    Enfin, l'"effet Buzyn" enregistré la semaine dernière après son entrée en campagne se montre cette fois plus limité. Avec 20% des intentions de vote, l'ancienne ministre de la Santé progresse toutefois de 1 point et relègue désormais Cédric Villani à 12 points d'écart (8%, -1). Pour autant, rassemblant une fraction minoritaire de l'électorat présidentiel d'Emmanuel Macron (41%,+ 6 tout de même depuis une semaine), Agnès Buzyn, à quinze jours du premier tour, peine à venir troubler le duel annoncé entre Rachida Dati et Anne Hidalgo.

    Le JDD.fr


    3 commentaires
  • Début décembre, l'Union des démocrates musulmans français (UDMF) espérait partir à l'assaut d'une cinquantaine de villes. Face à la difficulté à dénicher des candidats, ce micro parti fondé en 2012 par Naguib Azergui a finalement déposé une poignée de listes en préfecture : à Nanterre (Hauts-de-Seine), Joué-Lès-Tours (Indre-et-Loire), Châtellerault (Vienne), Guyancourt (Yvelines) et dans la circonscription de Rhône-Aumont (Vaulx-En-Velin, Meyzieu, Décines-Charpieu et Jonage).

    Novices en politique

    La plupart des candidats sont novices en politique, issus du tissu associatif local et de différentes confessions. Seule Fatia Bentot, qui conduit la liste à Nanterre, siégeait déjà au conseil municipal, d'abord sous les couleurs de l'UMP puis du PS. Rassemblés autour du slogan "agir pour ne plus subir", tous portent un programme de "justice sociale", axé sur l'éducation et la sécurité. Certains se sont convertis récemment comme Fabrice Auger, électricien, qui convoite la mairie de Châtellerault. 

    Lors des élections européennes en mai, le mouvement qui se revendique comme laïc, mais que certains comme Xavier Bertrand taxent de communautariste, avait créé la surprise en récoltant près de 29.000 voix. Au Val Fourré, un quartier populaire de Mantes-la-Jolie, l'UDMF avait ainsi recueilli 16,74%. Et dans un bureau de vote de Maubeuge, son score avait bondi à 40%. Mais la liste aux municipales promise par un converti belge, Patrice Haussy, est restée dans les tiroirs. Tout comme celles annoncées à Mantes-la-Jolie, Mantes-Ville et aux Mureaux dans les Yvelines.

    Le JDD.fr


    3 commentaires
  • Retraites: l'Assemblée nationale vote la réforme des régimes spéciaux

    L'article 7 du projet de réforme prévoyant d'intégrer les régimes spéciaux (SNCF, RATP, Opéra de Paris...) dans le système "universel" de retraite par points, a été voté ce samedi matin par l'Assemblée nationale, alors qu'il a fait l'objet à lui seul de quelque 800 amendements.

    L'Assemblée avait démarré hier vendredi 28 février la délicate discussion sur l'intégration des régimes spéciaux au système "universel" de retraites, rejetée par la gauche, qui y voit un nivellement vers le bas, critiquée par LR dans ses modalités, et défendue par la majorité au nom de "l'équité".

    Au douzième jour consécutif des débats, le secrétaire d'État Laurent Pietraszewski avait défendu devant les députés un "article important parce qu'il renvoie au besoin d'équité qu'il y a dans notre pays", tout en assurant que certaines "spécificités" doivent être reconnues "par des éléments objectifs comparables".

    Le co-rapporteur Nicolas Turquois (MoDem) avait souligné de son côté que l'extinction des régimes spéciaux était "un engagement de campagne" d'Emmanuel Macron, certains élus de la majorité notant que leur existence "est de nature à provoquer une jalousie entre les Français"et qu'"on ne peut pas fonder le monde de demain sur les contraintes d'hier".

    BFM.TV

    C'est gentil à BFM.TV d'avoir choisi une photo de l'Assemblée avec un  peu de monde !


    3 commentaires

  • 4 commentaires
  • Voici pourquoi l'option du 49.3 est de plus en plus plausible. "Une guerre de tranchées". C'est de cette manière que Jean-Luc Mélenchon a décrit la bataille lancée par les Insoumis pour ralentir l'examen du projet de loi sur les retraites. De fait, après cinq jours de débat, les députés en sont toujours à examiner l'article 1 du texte gouvernemental. Celui-ci en compte 64. Trois semaines de débat ont été programmées dans l'hémicycle. Mais à ce rythme, il n'y a pratiquement aucune chance que l'Assemblée arrive à terminer les discussions à temps. Le président de l'Assemblée nationale pourrait toujours décider de prolonger les débats durant la pause parlementaire traditionnellement prévue avant les municipales. Mais ça ne réglerait pas forcément la question.

    Par conséquent, le gouvernement envisage de plus en plus ouvertement d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de clore les débats parlementaires en engageant sa responsabilité. Emmanuel Macron y a fait allusion le 11 février devant les députés de la majorité : "Nous devrons prendre des décisions, majorité et gouvernement, face au risque de se traîner le sujet, d'enjamber l'été avec les retraites". Originellement hostile à l'hypothèse du 49.3, Edouard Philippe pourrait se rallier à cette idée. "On voudrait l'éviter mais la démocratie est prise en otage par une quinzaine de députés [...] Ce n'était pas notre hypothèse mais nous ne sommes pas responsables du blocage des institutions", a indiqué vendredi un proche du Premier ministre à Europe 1.

    Comment fonctionne le 49.3? L'article 49 alinéa 3 permet au Premier ministre d'engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale sur un texte de loi. Le projet de loi est alors considéré comme adopté sans vote, sauf motion de censure votée par l'Assemblée nationale dans les vingt-quatre heures qui suivent. Ce mécanisme doit être engagé par le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres. Il ne peut être utilisé qu'une seule fois par session parlementaire (hors projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale). Traditionnellement, le 49.3 est utilisé pour contraindre une majorité à accepter un texte gouvernemental. Mais il est déjà arrivé que le 49.3 permette de mettre fin à l'obstruction parlementaire de l'opposition. 

    Quels sont les risques pour le gouvernement? Le 49.3 est une arme à double tranchant. Ce mécanisme permet au gouvernement de se sortir d'une mauvaise passe à l'Assemblée mais son utilisation peut être très mal vécue par l'opinion. C'est un marqueur d'autorité qui peut être vu comme de l'autoritarisme. Ainsi, La France insoumise a déjà qualifié cet instrument de "LBD parlementaire", en référence à l'arme des forces de l'ordre mise en cause durant la crise des Gilets jaunes. Autre problème pour le gouvernement, certains députés LREM de l'aile gauche refusent le 49.3 et l'ont exprimé publiquement dans une tribune publiée dans Le Monde. Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, qui a été un des acteurs de la sortie de crise, s'est également opposé à cet option. Selon des sources parlementaires citées par l'AFP, l'article 49-3 pourrait être brandi dès le début de la semaine prochaine. Tout l'enjeu pour le gouvernement est d'arriver à convaincre l'opinion qu'il a été contraint d'utiliser cette arme parlementaire.

    Le JDD.fr


    3 commentaires
  • Cela fait maintenant une semaine que Benjamin Griveaux a renoncé à sa candidature à la mairie de Paris. Mais s’il a tout d’abord voulu protéger sa famille, une autre raison pourrait expliquer sa démission.

    Qui aurait cru qu’une sextape allait perturber le cours des élections municipales de Paris ? Sûrement pas Benjamin Griveaux, qui estime avoir pris toutes les précautions nécessaires. Entendu par les enquêteurs, le proche collaborateur d’Emmanuel Macron a fait savoir qu’il avait utilisé une application qui efface les messages au bout d’une minute. Sauf que manque de chance : Alexandra de Taddeo, la destinataire de ces images très explicites, les avait en fait enregistrées. Pendant près de deux ans – elles ont été tournées en 2018 -, la jeune femme de 29 ans a conservé ces vidéos afin de se « protéger », affirme son avocate. C’est pourtant à la surprise générale que celles-ci ont été dévoilées sur les réseaux sociaux, dans la soirée du jeudi 13 février. Un événement qui a fait basculer la campagne du mari de Julia Minkowski, lequel a décidé de se retirer. Mais s’il a évoqué sa volonté de protéger sa famille avant tout, une autre raison l’aurait poussé à prendre cette décision.

    Il existe d’autres vidéos du genre...

    Au lendemain de la diffusion des images, Benjamin Griveaux avait donné une conférence de presse afin d’annoncer qu’il renonçait à sa candidature pour la mairie de Paris. « En ce qui me concerne, je ne souhaite pas nous exposer davantage, ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin. C’est pourquoi j’ai décidé de retirer ma candidature à l’élection municipale parisienne », avait-il expliqué face caméra. Mais selon une source interne de la République en Marche, il y a une autre explication à la démission express de l’ancien porte-parole du gouvernement. « S’il s’est retiré, c’est par peur d’un effet boule de neige qui aurait encore plus plombé sa candidature. Parce qu’il existe d’autres sextapes, avec d’autres femmes », assure ce dernier dans les colonnes de votre magazine Voici, en kiosque cette semaine. De quoi donner de sacrées sueurs froides à Benjamin Griveaux dont l’avenir politique est aujourd’hui très incertain…

    VOICI


    5 commentaires
  • Pour Dati, les fusillades en Allemagne c’est la faute de l’immigration

    Après les fusillades xénophobes qui ont frappé l’Allemagne jeudi, la candidate LR à la mairie de Paris a estimé au micro de France Info que la politique migratoire menée par Angela Merkel avait joué un rôle dans le drame qui a touché le pays.

    La candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati, a estimé ce vendredi 21 février après les fusillades mortelles en Allemagne qu’Angela Merkel « paie au prix fort » l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants, dénonçant sur ce sujet le « laxisme » de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.

    La chancelière allemande Angela Merkel « paie aujourd’hui au prix fort cette ouverture massive des frontières », dont elle « n’a pas mesuré les conséquences » et qu’elle a décidé « sans anticipation », a affirmé sur France Info l’ancienne ministre sarkozyste.

    Tacle sur les politiques migratoires d’Hidalgo et Buzyn

    La candidate à la mairie de Paris n’a pas hésité à profiter de l’occasion pour fustiger « l’idéologie laxiste de Mme Hidalgo et le monde merveilleux de Mme (Agnès) Buzyn » concernant le sujet des politiques migratoires.

    « Quand vous n’anticipez pas, quand vous ne gérez pas, quand vous ne cadrez pas cet accueil de migrants » dont « la majorité n’ont pas la même conception du vivre ensemble que la nôtre, n’ont pas conscience de nos valeurs républicaines, aujourd’hui il y a des affrontements », a ajouté la candidate en évoquant la Ville de Paris.

    « Le droit d’asile c’est l’honneur de la France mais quand ce n’est pas géré, anticipé, cadré, on en arrive à des tragédies », a-t-elle déclaré.

    Des places dans les hébergements d’urgence occupées « par des migrants »

    L’ancienne ministre de la Justice a également souhaité « faire le ménage » dans les « millions d’euros de subventions qui sont donnés à des associations qui, sous couvert de soutien scolaire, d’insertion, d’aide sociale, s’attaquent aux valeurs républicaines ».

    Mme Dati a aussi pointé la « responsabilité » de la maire de Paris quand, selon elle, dans « l’hébergement d’urgence à Paris, beaucoup de (…) places sont occupées par des migrants expulsables ».

    Elle a, par ailleurs, confirmé la venue, au meeting du 9 mars à Paris, de l’ancien président Nicolas Sarkozy, du président du Sénat Gérard Larcher, et de l’ancien ministre François Baroin, parmi d’autres « personnalités ».

    Neuf personnes, dont plusieurs d’origine kurde, ont été tuées jeudi lors d’une double fusillade raciste à Hanau.

    L'OBS

    Et bien, là, je suis bien d'accord avec Rachida !


    4 commentaires
  • L'ancien ministre socialiste Michel Charasse est mort

    Ancien conseiller de François Mitterrand et membre du Conseil Constitutionnel, Michel Charasse était un pilier du Parti socialiste.

    L'ancien ministre socialiste Michel Charasse, 78 ans, est mort des suites d'une longue maladie dans la nuit de jeudi à vendredi à l'hôpital de Clermont-Ferrand, a indiqué un responsable de la mairie de Puy-Guillaume, dans le Puy-de-Dôme.

    "La mairie est en mesure de confirmer que Michel Charasse est décédé cette nuit à Clermont-Ferrand", a précisé ce responsable de la commune dont l'homme politique a été maire pendant 33 ans.

    Exclu du PS en 2008

    Ancien ministre du Budget dans le gouvernement de Michel Rocard (1988-92), Michel Charasse était une ancienne figure atypique du Parti socialiste, conseiller de François Mitterrand et membre du Conseil constitutionnel, que le président Emmanuel Macron a consulté de temps en temps. Il avait d'ailleurs été décoré des insignes d'officier de la Légion d'honneur par le président le 27 janvier dernier.

    Après avoir longtemps siégé au Sénat, Michel Charasse avait été exclu du PS en 2008, quelques mois après avoir froissé son parti en recevant, entre les deux tours de la présidentielle de 2007, le candidat de la droite Nicolas Sarkozy dans sa mairie de Puy-Guillaume. Il a siégé ensuite au Conseil constitutionnel de 2010 à 2019.

    Né le 8 juillet 1941 à Chamalières (Puy-de-Dôme), licencié en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il avait obtenu son premier mandat électif en 1977, comme maire de Puy-Guillaume où il a été constamment réélu jusqu'en 2010.

    L'Express


    3 commentaires
  • Début de polémique entre Christophe Castaner et Olivier Faure. Le ministre de l'Intérieur a suscité l'indignation de nombreux responsables politique de droite comme de gauche, mercredi 19 février, après avoir évoqué la vie privée du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur fond d'affaire Benjamin Griveaux.

    "J'ai été surpris d'entendre Olivier Faure, que je connais bien et que j'ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J'ai été étonné de ses leçons de morale", a affirmé sur France Inter Christophe Castaner, au sujet de son ancien ami et camarade socialiste.

    Le ministre réagissait au propos d'Olivier Faure, qui avait dénoncé la veille la "légèreté incroyable" de Benjamin Griveaux. L'ancien porte-parole du gouvernement a été contraint de retirer sa candidature à la mairie de Paris, après la diffusion de vidéos à caractère sexuel et de conversations lui étant attribuées. Il a depuis été remplacé par Agnès Buzyn pour mener la liste de la majorité présidentielle dans la capitale. 

    Une prise de parole "lamentable"

    L'intervention de Christophe Castaner lui a valu en retour une salve de critiques de tous bords, à commencer par le Parti socialiste.

    "Amateur en tant que ministre ? Mais professionnel de l'attaque minable. Ces propos déshonorent leur auteur et le mettent au niveau de ceux qu'il prétend combattre dans cette pathétique affaire", a cinglé le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. "Toujours aussi lamentable", a ajouté le député Boris Vallaud.

    Toujours à gauche, le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, a estimé que "le ministre des ragots se vautre dans la fange""De quel droit le ministre de l'Intérieur dévoile la vie privée d'Olivier Faure ? LREM peut réclamer l'anonymat sur les réseaux sociaux, son ministre est une vraie balance !", a affirmé de son côté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Pour son collègue Manuel Bompard, député européen La France insoumise, "on savait Castaner capable de tout. Il le confirme à nouveau. Odieux."

    A droite aussi, les critiques ont fusé. "En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique", affirme Bruno Retailleau, président des sénateurs Les Républicains. "Ça veut dire quoi ça? 'Je l'ai accompagné dans ses divorces' ! On rêve ! Menace ?", s'est exclamé Sébastien Chenu, porte-parole du RN.

    "Ni menace ni attaque personnelle dans mon propos"

    Face à cette avalanche de critiques, Christophe Castaner a réagi lui-même sur Twitter dans un message adressé à Olivier Faure: "Cher @faureolivier, il n'y avait ni menace ni attaque personnelle dans mon propos. Nous nous connaissons depuis assez longtemps pour savoir l'un et l'autre que la vie n'est pas linéaire. Et nous y avons quelquefois fait face ensemble."

    En réponse à ces propos, Olivier Faure a annoncé dans un communiqué qu'il ferait une déclaration à la presse mercredi à 15 heures, à l'Assemblée nationale.

    franceinfo


    3 commentaires
  • "Séparatisme islamiste" : à Maubeuge, les propos de Jean-Michel Blanquer ont du mal à passer auprès des habitants

    Le communautarisme est en pleine expansion dans plusieurs villes dont Maubeuge, selon Jean-Michel Blanquer. D'après le ministre, "il suffit d’y aller" pour s’en rendre compte. franceinfo s'y est rendu.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/s%C3%A9paratisme-islamiste-%C3%A0-maubeuge-les-propos-de-jean-michel-blanquer-ont-du-mal-%C3%A0-passer-aupr%C3%A8s-des-habitants/ar-BB10bzq8?li=AAaCKnE


    3 commentaires

  • 3 commentaires
  • Ne manquez pas d'aller voir l'article sur le blog pauvrefrance de Stan : http://pauvrefrance.eklablog.com/


    5 commentaires
  • Municipales 2020 à Lille : La candidate LREM porte plainte contre les manifestants qui perturbent ses réunions publiques

     Violette Spillebout, candidate LREM aux municipales à Lille, a annoncé avoir porté plainte, ce mercredi, après que plusieurs de ses réunions publiques ont été perturbées

    Le ton monte avant les élections municipales à Lille. La candidate LREM, Violette Spillebout, a porté plainte, ce mercredi, pour « entrave » à la liberté de réunion et d’expression après que plusieurs de ses réunions publiques ont été perturbées, voire empêchées, par des manifestants dénonçant notamment la réforme des retraites.

    « J’ai déposé plainte ce matin au commissariat de police » pour dénoncer ce « harcèlement » et cette « incitation à la haine », a déclaré à l’AFP la candidate du parti du président de la République Emmanuel Macron.

    Un collectif d’extrême gauche visé

    Violette Spillebout a également envoyé dans la matinée un communiqué à chacun des candidats lillois pour leur demander de « condamner sans réserve ces actions » menées par des individus qui ont proféré « cris, insultes et menaces ».

    Elle dénonce notamment la publication sur les réseaux sociaux par le collectif d’extrême gauche « Lille Insurgée » des différents rendez-vous de campagne de la candidate LREM. « Nous vous partageons » ces rendez-vous « afin que vous puissiez vous y rendre plus facilement », écrivait lundi, avec un clin d’œil, le collectif sur Facebook.

    La France insoumise sur la défensive

    Dénonçant tout « amalgame » entre Lille insurgée et La France insoumise (LFI), le candidat LFI à Lille, Julien Poix, a indiqué qu’il porterait plainte « contre toute personne incriminant » les militants mélenchonistes.

    Les actions anti-Spillebout « ne sont pas de notre initiative politique », a ajouté Julien Poix, qui aimerait que « la candidate macroniste appelle également à condamner les yeux crevés et les mains arrachées » lors des manifestations contre le gouvernement.


    4 commentaires
  • Retraites : Olivier Véran ne ferme pas complètement la porte au 49-3

    Au lendemain du début de l'examen de la réforme des retraites, Olivier Véran n'a pas complètement fermé la porte mardi à un recours au 49-3. Édouard Philippe s'y est dit fermement opposé et Emmanuel Macron envisage de l'utiliser. Il pourrait permettre au gouvernement d'adopter sans vote la réforme des retraites à l'Assemblée. L'ancien député assure néanmoins que ce n'est pas encore "l'option envisagée".

    "Je souhaite que nous ayons le débat au Parlement (...). Maintenant, vous avez face à nous une volonté d'obstruction parlementaire de la part d'une poignée de députés qui déposent 40 000 amendements", a déclaré à l'antenne de France Inter le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé.

    Le débat possible ?

    Pour le ministre, ancien député LREM et rapporteur du projet de loi organique sur les retraites, "alors qu'on pourrait avoir un débat de qualité, acter nos désaccords et aller au vote - c'est comme ça la démocratie -, nous avons une bataille qui est livrée pour nous empêcher de parler, de débattre, de dire. Ça ne me paraît pas sain en démocratie".

    "Maintenant ils sont habilités à le faire, nous sommes habilités à utiliser tous les moyens pour adopter cette réforme des retraites", a-t-il poursuivi, en référence notamment au 49-3. 

    L'article 49 alinéa 3 permet au Premier ministre d'engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale sur un texte de loi. Le projet de loi est alors considéré comme adopté sans vote, sauf motion de censure votée par l'Assemblée.

    Une solution à l'obstruction parlementaire ?

    La question du recours à cette méthode apparaît alors que le groupe La France insoumise assume une tactique d'obstruction parlementaire en ayant déposé plus de 20 000 amendements pour les débats en séance plénière qui ont commencé lundi.

     

    "Dire que le 49-3 est sur la table c'est dire que nous l'envisagerions comme une option crédible. Ce n'est pas l'option que nous souhaitons envisager, nous souhaitons que le débat ait lieu dans les meilleures conditions", a-t-il poursuivi. "Nous verrons dans quelques jours à quelle vitesse nous arrivons à avancer et si le débat est noyé sous les procédures de quelques députés de l'opposition", a ajouté le ministre.

    L'EXPRESS


    4 commentaires
  • Brexit : Londres refusera que l'Union Européenne lui impose ses règles

    Le négociateur britannique sur le Brexit, David Frost, a été clair : il n'acceptera pas que l'Union européenne lui impose certaines règles en matière d'environnement, de droit du travail ou d'aides d'État dans sa future relation avec le continent, a-t-il prévenu ce lundi. 

    "Il est essentiel pour nous de pouvoir établir des lois qui nous conviennent, de revendiquer le droit que possède tout autre pays non-membre de l'UE dans le monde", a affirmé David Frost lors d'une intervention à l'université libre de Bruxelles (ULB).

    "Il ne s'agit pas d'une simple position de négociation qui pourrait changer sous la pression. C'est l'objectif même de l'ensemble du projet", a insisté le négociateur du Royaume-Uni, qui est entré depuis son départ de l'UE le 31 décembre dans une période de transition jusqu'à la fin de l'année.

    Accord de libre-échange

    Le discours très attendu de David Frost a lieu au moment où les États membres de l'UE élaborent un mandat pour leur propre négociateur, Michel Barnier, fixant leurs objectifs et leurs lignes rouges dans la négociation. Les Européens souhaitent que le Royaume-Uni s'engage dans la future relation à respecter les mêmes règles que l'UE, voire à s'y adapter "au fil du temps" dans plusieurs domaines (environnement, concurrence, fiscalité, droit du travail...) afin d'éviter les distorsions de concurrence, en échange d'un accès privilégié au marché européen.

    Ces garanties semblent indispensables aux Européens étant donné la proximité géographique et économique du Royaume-Uni. L'UE aimerait également que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) garde le dernier mot pour interpréter le droit de l'Union, en cas de différend entre Londres et Bruxelles.

    "Penser que nous pourrions accepter une supervision de l'UE sur des questions dites d'égalité des conditions de concurrence ["level playing field"], c'est ne pas comprendre l'intérêt de ce que nous faisons", a commenté David Frost. "Comment réagiriez-vous si le Royaume-Uni exigeait que, pour se protéger, l'UE s'harmonise de manière dynamique avec nos lois nationales décidées à Westminster et les décisions de nos propres régulateurs et tribunaux ?", a-t-il interrogé.

    David Frost a rappelé que Londres espérait conclure un accord de libre-échange du même type que ceux récemment négociés par l'UE avec le Canada ou le Japon. "Pour fait court, tout ce que nous voulons c'est ce dont bénéficient les autres pays indépendants", a-t-il résumé.

    "S'il est donc vrai, comme nous l'ont dit nos amis de la Commission et des 27, que l'UE souhaite une relation durable et viable (...), la seule façon de progresser est de s'appuyer sur cette approche d'une relation d'égal à égal", a-t-il conclu. Les négociations entre Londres et Bruxelles devraient commencer début mars et s'achever d'ici la fin de l'année.

    L'Express


    4 commentaires
  • Agnès Buzyn a quitté le 17 février le ministère de la santé pour briguer la mairie de Paris. Très émue, la désormais candidate est apparue très émue lors de la passation de pouvoir avec son successeur Olivier Véran.

    Désormais candidate investie par La République en marche pour la course à la mairie de Parisla ministre de la santé Agnès Buzyn a quitté ce matin du 17 février son ministère de l'avenue Duquesne. Lors de la passation de pouvoir avec son successeur Olivier Véran, Agnès Buzyn est apparue extrêmement émue. Et c'est en larmes qu'elle a prononcé son discours devant ses équipes.

    "Mesdames et messieurs, c'est avec une grande émotion que je quitte le ministère des solidarités et de la santé pour mener la campagne des élections municipales à Paris" a-t-elle déclaré en préambule, des sanglots dans la voix. «Quitter ce ministère vous l'imaginez c'est un déchirement" a poursuivi Agnès Buzyn sous les regards également très émus de son staff. "L'avenir de Paris me tient à coeur et je serai au rendez-vous" a conclu celle dont la vie a basculé en quelques jours et qui ne s'imaginait pas, la semaine dernière encore, briguer la mairie de Paris.

    Il reste moins de quatre semaines à Agnès Buzyn pour conquérir le coeurs des parisiens. Une campagne qui s'annonce compliquée alors que la femme politique et médecin remplace au pied levé Benjamin Griveaux qui avait annoncé son retrait le 15 février suite à la publication de vidéos à caractère intime. La bataille est loin d'être gagnée.

    GALA

    Olivier VERAN succède à Agnès Buzyn:

    https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/demission-d-agnes-buzyn-cinq-choses-a-savoir-sur-olivier-veran-le-nouveau-ministre-de-la-sante_3829709.html

     

    Que pense le personnel hospitalier du nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran ? :

     https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/que-pense-l-h%C3%B4pital-du-nouveau-ministre-de-la-sant%C3%A9/ar-BB104svT?ocid=msedgntp


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique