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  • La ministre déléguée à la Citoyenneté a annoncé la naturalisation de 12 000 travailleurs étrangers en première ligne pendant la pandémie. Certaines associations regrettent que rien n’ait été entrepris pour les personnes sans papiers.

    Comme souvent en macronie, la bonne nouvelle a été annoncée sur un compte Twitter personnel, ici celui de Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté, et à la première personne. «J’ai fait aboutir la naturalisation française de 12 012 personnes étrangères qui ont travaillé en première ligne pendant la crise sanitaire. Bienvenue à elles & eux dans la citoyenneté !» écrit-elle.

    En septembre 2020, le ministère a allégé la procédure d’acquisition de la nationalité française pour les professionnels de santé, agents de sécurité ou d’entretien, caissiers ou aides à domicile étrangers mobilisés lors de la crise sanitaire, en réduisant notamment à deux ans au lieu de cinq la durée minimale de résidence en France exigée en préfecture. Il fallait tout de même justifier d’un engagement actif pendant la période d’état d’urgence contre le Covid-19. Ainsi, depuis un an, 16 381 dossiers ont été déposés sur l’ensemble du territoire français et 12 012 étrangers sont devenus Français, a détaillé le cabinet de Marlène Schiappa.

    Une juste récompense pour ces agents d’entretien, professionnels de santé ou caissiers et caissières applaudis tous les soirs pendant le premier confinement. «Des milliers de travailleurs et travailleuses de nationalité étrangère ont tenu la ligne pendant la crise sanitaire. Grâce à eux, le pays a tenu bon. J’ai proposé dès le confinement au président de la République d’accélérer leur naturalisation, il y a été favorable», précise Marlène Schiappa à Libération. «A ma connaissance, c’est le programme de naturalisation le plus rapide et massif qui ait eu lieu dans l’histoire récente. C’est une mesure exceptionnelle, nous verrons ce qu’il en est à l’avenir», a-t-elle poursuivi.

    «Reconnaître l’engagement»

    «C’est très bien pour les personnes concernées d’avoir cette politique. Mais on regrette que le gouvernement ne pense pas à toutes les personnes sans-papiers qui sont toujours très nombreuses à occuper également ces emplois essentiels. Elles n’ont pas du tout été concernées par ces procédures», commente Lise Faron, responsable des questions de droit au séjour à la Cimade.

    «On a toujours pensé que c’était une première étape positive : le fait de reconnaître l’engagement. Mais ça ne change en rien que l’on demande l’amélioration des conditions de travail et la hausse des salaires, estime de son côté Marilyne Poulain, membre de la CGT confédérale. 12 000, ça représente finalement peu de personnes et ça ne prend pas en compte la reconnaissance des travailleurs premiers de corvée sans titre de séjour. On est sur une question d’égalité des droits, pas sur de la méritocratie. Ça nous semblait opportun que les premiers de corvée sans titre puissent bénéficier d’une ouverture de la part du gouvernement et là-dessus, on n’a eu aucune mesure. Pour nous c’est une déception.»

    Lisa Faron, de la Cimade, précise : «On analyse cette décision comme la poursuite de la logique de l’immigration choisie : on accorde des statuts au bon vouloir du politique et de l’Etat et pas forcément dans une logique de respect des droits fondamentaux des personnes.»

    Libération


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  • Obsèques de Jean-Paul Belmondo : Alain Delon, Jean Dujardin, Michel Drucker... ses proches présents pour lui dire adieu

    Alain Delon et son fils Anthony aux obsèques de Jean-Paul Belmondo  en l'église Saint-Germain-des-Prés, à Paris le 10 septembre 2021

    Nombre de stars se sont rendues aux obsèques de Jean-Paul Belmondo le vendredi 10 septembre 2021, à l'église de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Parmi elles, Alain Delon, dont l'absence avait été remarquée la veille, aux Invalides.

    Un dernier "au revoir". Au lendemain de la cérémonie d'hommage à Jean-Paul Belmondo donnée aux Invalides, la famille et les amis de l'acteur se sont réunis à l'église de Saint-Germain-des-Prés de Paris le vendredi 10 septembre 2021, pour ses obsèques.

    Michel Drucker, déjà présent à l'éloge donné la veille, est apparu ému devant l'édifice religieux, levant les yeux vers le ciel. L'animateur, qui est arrivé au côté de l'entraineur de football Luis Fernandez, a rencontré Bébel il y a presque soixante ans. Sur France 2 le lundi 6 septembre 2021, juste après son décès, il avait confié : "Je suis devenu très pote avec lui, dans les beaux moments et dans les moments un peu petit peu plus graves." Autres amis de longue date présents aux obsèques du Magnifique : Pierre Richard, Paul-Loup Sulitzer, Véronique Jannot, Christian Brincourt, Michel Boujenah, Catherine Jacob, Hervé Vilard et Béatrice Dalle.

    Alain Delon affaibli mais présent pour son ami

    Deux absents de l'événement organisé aux Invalides se sont rendus à la cérémonie religieuse. Jean Dujardin, dont les amis Gilles Lellouche, Guillaume Canet et Marion Cotillard avaient répondu présent la veille, est arrivé seul. Alain Delon, dont l'absence aux Invalides avait suscité les interrogations des internautes, est apparu affaibli, accompagné par son fils Anthony. Aidé d'une béquille pour se déplacer, l'icône du cinéma, victime d'un AVC en juin 2019, pouvait compter sur ce dernier pour l'aider en le tenant par les hanches. Le Guépard s'est dit "fracassé" sur Europe 1, le jour de la mort de son "ami" : "C'est un confrère, cela fait soixante ans qu'on se connaissait, qu'on travaillait ensemble et qu'on était tellement proches l'un de l'autre. Je suis bouleversé."

    Côté famille, les enfants et petits-enfants de Jean-Paul Belmondo ont fait leur entrée tous ensemble, au côté de l'acteur Pierre Vernier. Victor Belmondo, qui a suivi les traces de son grand-père en devenant acteur et a prononcé un discours émouvant la veille, a été aperçu le regard dans le vide, avec sa mère Luana.

    Femme Actuelle


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  • Zemmour qualifie la Seine-Saint-Denis d'"enclave étrangère" victime d'"une colonisation"

    Dans son nouvel ouvrage, le chroniqueur Éric Zemmour affirme que la Seine-Saint-Denis est un "emblème" de la théorie complotiste du "grand remplacement". 

    Le chroniqueur Éric Zemmour, s'en prend au département de la Seine-Saint-Denis. Dans son ouvrage La France n'a pas dit son dernier mot, qui sera publié mi-septembre, le journaliste qualifie ce département de région parisienne d'"emblème (du) grand remplacement", ou encore d'"enclave étrangère" victime d'"une colonisation religieuse".

    "La Seine-Saint-Denis est l’emblème de ce grand remplacement qui n’existe pas", écrit-il dans son livre, dont de premiers extraits sont dévoilés ce jeudi par Le Figaro Magazine. Sans détailler ses sources, Éric Zemmour affirme que, dans le département, "la plupart des cafés sont réservés aux hommes par une loi non écrite mais appliquée avec rigueur, les femmes voilées, de plus en plus nombreuses"

    Selon le polémiste, habitué des propos véhéments à l'égard de l'islam et de l'immigration, "le paysage urbain de la Seine-Saint-Denis est dévasté", avec notamment le développement des "commerces estampillés hallal".

    "Cette colonisation religieuse entraîne une colonisation visuelle qui entraîne une colonisation des âmes. C’est le but", poursuit Eric Zemmour. "Ces enclaves étrangères vivent sous le règne d’Allah et des caïds de la drogue qui assurent l’ordre et la vie de tous les jours".

    Éric Zemmour a déjà été condamné à deux reprises, en 2011 pour "provocation à la discrimination raciale" et en 2018 pour "provocation à la haine religieuse" envers les musulmans.

    Le chroniqueur a en revanche été relaxé ce mercredi en appel. Il était poursuivi pour injure et provocation à la haine après une violente diatribe contre l'islam et l'immigration prononcée en 2019 lors d'un rassemblement politique à Paris. En première instance, il avait été condamné pour ces propos à une amende de 10.000 euros.

    Eric Zemmour était ainsi convoqué mercredi devant le tribunal pour avoir mis en cause les migrants mineurs, qu'il avait qualifiés de "voleurs" et d'"assassins" sur CNews en septembre 2020. Ce procès a été renvoyé au 17 novembre.

    BFM.TV


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  • Les policiers espagnols ont intercepté dans la nuit de samedi à dimanche près de Grenade un chargement record de 26 tonnes de cannabis grâce aux informations de la police française qui surveillait ce camion à destination de l'Hexagone, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

    Sept personnes ont été interpellées - cinq en Espagne, deux en France - et sont actuellement en garde à vue, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Parisien. Les gardes à vue peuvent durer 96 heures dans les dossiers de trafics de stupéfiants.

    C'est une saisie historique qui représente plus d'un quart de la quantité de cannabis interceptée, tous services français confondus, en 2020 (96,5 tonnes).

    La drogue était pistée par les policiers français de l'Office antistupéfiants (Ofast), dans le cadre d'une "livraison surveillée", technique policière qui consiste à laisser passer de la drogue à la frontière pour mieux démanteler les réseaux de revente en France.

    L'Ofast agissait dans le cadre d'une enquête ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes. Elle a été reprise, depuis dimanche, par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco), a indiqué le parquet de Paris.

    "Il y a eu une très grosse coopération policière avec le Maroc et l'Espagne", souligne la source proche du dossier, qui insiste sur le fait que l'interception a été réalisée d'un "commun accord" entre Français et Espagnols.

    Selon Le Parisien, le camion, après s'être délesté d'une partie de sa cargaison lors d'une "halte" dans une commune espagnole a ensuite "feint de ne plus se diriger vers la France", obligeant les Espagnols à intervenir.

    "Nous ne pouvons rien dire. C'est une opération qui est en cours", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police nationale espagnole, sollicitée par l'AFP.

    AFP


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  • Il expliquait que sa mère... était hospitalisée. Le corps d'une octogénaire morte depuis plus d'un an et momifiée dans la cave par son fils qui voulait continuer de percevoir ses prestations sociales a été découvert dans le Tyrol, a indiqué jeudi la police autrichienne.

    "Les investigations ont révélé que cette femme âgée de 89 ans était décédée en juin 2020 et que l'homme de 66 ans avait conservé son corps afin de continuer à toucher des allocations", ont expliqué les forces de l'ordre dans un communiqué. 

    Le suspect, qui résidait avec elle près d'Innsbruck, a avoué au cours de sa garde à vue avoir congelé la défunte pour s'assurer de l'absence d'odeur, avant d'absorber les fluides corporels avec des bandages. "Puis il a recouvert sa mère de litière pour chat et finalement, le cadavre a été momifié", a expliqué à la chaîne publique ORF Helmut Gufler, en charge de la cellule policière dédiée à la fraude aux prestations sociales.   

    A son frère qui venait aux nouvelles, il expliquait que sa mère, atteinte de démence et par ailleurs peu entourée, avait été hospitalisée. L'argent étant touché par mandat postal mensuel, un nouveau facteur avait récemment demandé à voir la bénéficiaire et a effectué un signalement lorsque son fils a refusé. Le corps a été découvert samedi dernier.    

    Le suspect est accusé de délit de fraude aux prestations sociales et de "recel de cadavre". 

    RMC


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  • Et oui, heureusement que les Ricains sont venus ...


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  • Un homme, blessé à la tête par une flèche, a été surpris par des habitants d’Argelès (Pyrénées-Orientales) en train de poursuivre celui qui est suspecté de lui avoir tiré dessus, ce mardi 7 septembre. Blessé, il a finalement été conduit à l’hôpital mais ses jours ne sont pas en danger. L’agresseur présumé a été placé en garde à vue.

    Un homme avec une flèche plantée courant à la poursuite du tireur : voici la scène surprenante à laquelle ont assisté certains habitants d’Argelès (Pyrénées-Orientales), ce mardi 7 septembre, en début de matinée.

    Les faits se sont produits vers 7 h, rapporte L’Indépendant. Des témoins ont alerté les secours et les gendarmes qui se sont rendus sur place. D’après les premiers recueillis par nos confrères, les deux protagonistes seraient des ressortissants serbes. L’un aurait hébergé l’autre, quelques jours avant de lui demander de se trouver un nouveau toit, indique le quotidien.

    L’agresseur présumé interpellé

    Le second n’aurait pas apprécié d’être ainsi chassé et aurait visé sa victime avec une arbalète ou un harpon, d’après les premières constatations révélées par L’Indépendant. De son côté, France Bleu Roussillon évoque un fusil de chasse sous-marine. Le flèche a blessé la victime au niveau du cuir chevelu, mais n’a pas transpercé la boîte crânienne. Les médias locaux confirment que ces jours ne sont pas en danger.

    Les pompiers l’ont finalement transporté vers un hôpital. L’agresseur avait réussi à prendre la fuite et a été recherché par les gendarmes en fin d’après-midi. La radio régionale annonce qu’un suspect a été interpellé dans le quartier de Bas Vernet avant d’être placé en garde à vue dans la soirée.

    Ouest-France


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  • Moselle : Naissance surprise de deux lionceaux au zoo d’Amnéville, sous les yeux des visiteurs

    Les deux bébés se portent bien et doivent désormais être baptisés

    Deux lionceaux sont nés le 22 août dernier au zoo d’Amnéville, en Moselle, a annoncé le parc dans une vidéo postée sur Facebook et relayée par France Bleu Lorraine Nord. Une véritable surprise pour le personnel et les soigneurs, qui ne s’attendaient pas à pareil événement, compte tenu de l’âge avancé du père. Ce dernier, baptisé Hélios, a en effet 17 ans, alors qu’un lion mâle ne survit en moyenne que jusqu’à l’âge de 12 ans dans son milieu naturel.

    Cette naissance a également eu lieu sous les yeux des visiteurs, « abasourdis par ce magnifique spectacle de la nature », précise le zoo. « La population de lions dans leur milieu naturel est en diminution, de 100.000 dans les années 1970, ils ne sont plus que 35.000 en 2021 et cette naissance est un espoir pour la conservation de l’espèce », estime le parc mosellan.

    Un appel pour trouver les prénoms

    La venue au monde des lionceaux s’est déroulée en présence d’Hélios, qui aurait dû être écarté de la mère, Isis, pour éviter tout incident. Mais le père a pris soin des bébés, au plus grand étonnement des soigneurs.

    Aujourd’hui, les deux petits félins se portent bien et pèsent 3 kg chacun. « Les premiers jours sont toujours une période délicate, ainsi nous avons préféré mettre les petits et leur maman dans un bâtiment à l’abri des regards. Ils sont sous la surveillance constante des soigneurs et des vétérinaires », indique le zoo. Ce dernier prévoit de lancer un appel sur les réseaux sociaux pour trouver un prénom à ses deux nouveaux pensionnaires.

    20 MINUTES


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  • Un peu trop rapide, soyez prêt avec votre souris à arrêter la video pour pouvoir lire les textes


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