Florian a fait partie des bénévoles qui ont mené des recherches pour retrouver Lucas Renoud, 20 ans, disparu dans le Jura au mois de juin.
Le 18 juin, Lucas Renoud, 20 ans, partait avec des collègues en balade aux cascades du Hérisson, dans le Jura. Il n’en reviendra jamais. Malgré un appel au 112, durant lequel il explique s’être perdu, et d’importantes recherches, son corps n’est retrouvé que le 26 juin, à seulement 30 m de l’un des sentiers du site, très fréquenté à cette période de l’année. Des bénévoles s’étaient rassemblés, les jours précédents, pour partir à sa recherche. Touché par cette disparition, Florian, 19 ans, en a fait partie.
Dès le 20 juin, cet étudiant, par ailleurs pompier volontaire, a arpenté le secteur des cascades, non loin de sa ville de Clairvaux-les-Lacs (Jura). « On se levait à 6 heures, pour ratisser la zone par groupe de trois et terminer vers 22 heures, se souvient-il. Nous savions tous que plus les jours passaient, et plus les chances de le retrouver en vie s’amenuisaient. »
Sur place, Florian fait la connaissance du papa de Lucas et de son oncle, équipé d’un drone. Il leur propose de loger à son domicile, où seront accueillies jusqu’à 18 personnes. Dans la foulée, Florian et ses amis placardent 150 affichettes. Le jeune homme crée aussi la page Facebook Retrouver Lucas Renoud, qui sera visitée à près de 300 000 reprises.
Après plusieurs jours de recherches infructueuses, les bénévoles élargissent leur champ d’action, jusqu’aux belvédères voisins de la Dame Blanche et du Pic de l’Aigle. Pour, au final, revenir aux cascades. « Nous étions persuadés que Lucas était encore là, confie Florian. Même si toutes les hypothèses tournaient dans nos têtes, comme celle d’une fugue ou d’un enlèvement. »
Le 26 juin, la tragique découverte vient clore ces suppositions, et suscite toujours l’incrédulité des bénévoles : « Je ne comprends pas qu’il n’ait pas été retrouvé plus tôt, lâche Florian. Nous sommes tous passés à côté sans le voir. Moi-même, j’ai dû passer à 10 m. » Pour lui, la seule explication tient dans la configuration des lieux. « D’après ce que l’on m’en a dit, on pouvait passer à 2 m de lui sans le voir, tellement les arbres le dissimulaient. »
Le Parisien
Mais de quoi est-il mort ?
A t-on fait une autopsie ?
Le journaliste aurait pu en dire plus !