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  • Il y a vraiment des salauds sur cette terre !


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  • Grèce : indignation après la mort du phoque «Kostis», tué par un harpon

    Sur place, l’émotion est forte. Un des phoques moines emblématiques de l’île grecque d’Alonissos, Kostis, a été tué d’un tir de harpon samedi, un acte qui a provoqué l’indignation des habitants et des défenseurs de l’environnement, a annoncé une ONG locale.

    Selon le site officiel de l’île, une des plus importantes réserves maritimes d’Europe, il existe dans cette partie de la mer Egée « des zones spécifiques où la pêche est autorisée pour les pêcheurs amateurs ».

    « Malheureusement, une fois de plus, il est prouvé que la méchanceté et la stupidité humaines n’ont pas de limites ! Nous avons été informés aujourd’hui (samedi) que le jeune phoque moine Kostis, qui était devenu ces derniers mois la mascotte d’Alonissos, a été délibérément tué, a annoncé l’ONG grecque MOm.

    Tué à bout portant avec un fusil à harpon

    Le phoque « a été exécuté à bout portant avec un fusil à harpon », a précisé sur Facebook l’organisation, qui agit pour la protection de cette espèce menacée en Méditerranée. Elle a précisé que le phoque mâle avait été retrouvé jeune en 2018 par des habitants de l’île de Folegandros, dans les Cyclades, très affaibli à la suite du passage de l’ouragan Zorbas.

    Selon les médias, une mobilisation est en cours pour tenter de retrouver l’auteur du tir. « Cette nouvelle a été reçue avec beaucoup de chagrin et non seulement par les membres de l’ONG, qui ont pris soin de Kostis pendant plusieurs mois, mais aussi par tous les résidents et visiteurs sensibilisés d’Alonissos qui ont eu la chance d’admirer Kostis de près », a ajouté MOm dans son message.

    Le Parisien


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  • Pris en charge par la police, ils ont été confiés à la SPA

    Des aboiements inhabituels et presque incessants. Voilà comment des habitants de Bischheim, juste à côté de Strasbourg, ont compris que des chiens avaient des comportements anormaux dans un appartement. 

    Ils ont alors prévenu la police, et ont bien fait. A leur arrivée sur les lieux, les forces de l’ordre ont trouvé six chiens et trois chiots dans le logement, sans eau ni nourriture depuis plusieurs jours. Leurs propriétaires étaient partis en vacances sans prendre les mesures nécessaires pour ces animaux de compagnie. Les chiots étaient même entassés « dans une cage à lapins », écrit la police nationale du Bas-Rhin dans un tweet.

     

    Une enquête a été ouverte. Quant aux chiens et chiots, ils ont été confiés à la SPA.

    20 Minutes

    Strasbourg : Leurs propriétaires en vacances, six chiens et trois chiots découverts sans eau ni nourriture


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  • Les refuges de la SPA saturés par l'explosion des abandons d'animaux cet été

    Si l’été 2021 est une nouvelle fois placé sous le signe du Covid-19, une autre épidémie sévit en France : celle des abandons d’animaux. Le phénomène est pourtant bien connu des refuges de la SPA qui recueillent chaque été des milliers d’animaux de compagnie, abandonnés par leurs maîtres au moment des départs en vacances.

     

    Mais cette année est celle d’un triste record. «Depuis le 1er mai, près de 11.000 animaux issus de l’abandon ont été recueillis», a annoncé la SPA le 23 juillet. «C’est 9% de plus qu'en 2019 sur la même période», précise l’association dont les 62 refuges en France sont désormais saturés.

    La tendance est encore plus visible dans les chatteries, qui ont accueilli 25% de pensionnaires supplémentaires sur le mois de juin par rapport à 2019. «On ne sait pas comment s'en sortir avec tous ces chatons», confirme Christelle Varlet, directrice du refuge de Compiègne, dans l'Oise. «Ce week-end, on organise un évènement 'spécial adoptions' devant le refuge. Il y aura des jeux et une tombola pour attirer les familles et les encourager à adopter», explique la responsable.

    Selon une étude de la Fédération des fabricants d’aliments pour chiens, chats et autres animaux familiers (Facco) publiée fin mai, les foyers français comptent désormais 15,1 millions de chats, soit 900.000 de plus qu’avant la pandémie. Face à cette prolifération, 101 vétérinaires ont lancé début juillet un appel à la stérilisation afin de lutter contre la hausse d’abandons.

    Confinements et adoptions impulsives

    Comment expliquer cette explosion d’abandons exceptionnelle ? Pour la SPA, «la crise sanitaire a amplifié le phénomène» car elle a multiplié les «achats faciles et déresponsabilisants effectués sur Internet (comme sur le site Le Bon Coin) et dans les animaleries» au cours de l’année 2020. Des adoptions impulsives dont les animaux domestiques ont fait les frais, la pandémie ayant entraîné de nombreuses séparations et une pérennisation du chômage partiel ou total (et donc de la précarité).

    Concernant les chiens plus spécifiquement, les différents confinements et couvre-feu «ont pu développer certains troubles comme la peur ou l'agressivité du fait d'un enfermement excessif et d'un manque de contact extérieur», souligne la SPA. Ces comportements expliqueraient alors l'abandon d'une partie des chiens recueillis. «Nous en appelons à la responsabilité des propriétaires d'animaux», plaide Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA. «L'abandon n'est pas une option, c'est un délit», rappelle-t-il.

    Le gouvernement a présenté mercredi 21 juillet un plan d’action chiffré à 20 millions d’euros afin d’aider les 800 refuges français à agrandir leurs structures d’accueil. Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, a notamment précisé qu’une charte obligatoire, renseignant les soins, les vaccins et l'identification de l'animal, sera soumise aux personnes adoptantes. Les peines encourues pour un abandon passeront de deux à trois ans de prison et une vaste campagne de sensibilisation va être mise en place sur les aires d’autoroute où, chaque année, la moitié des abandons ont lieu.

    100.000 animaux abandonnés chaque année

    Toutefois, le souci de la SPA est avant tout de lutter contre le fléau de l’«animal-objet». Pour cela, l’association a publié une pétition en octobre 2020, laquelle a recueilli plus de 130.000 signatures sur un objectif de 100.000. Jacques-Charles Fombonne attend par conséquent la validation par le Sénat de l’interdiction de vente des animaux en animalerie et sur Internet. Une proposition de loi qui endiguerait le phénomène d’adoptions impulsives et éviterait l’abandon de 100.000 animaux chaque année en France.

     

    Mais pour le collectif ESPOAr, fondé fin juin par l’Observatoire Économique et Social de la Protection Animale, «le nombre d'abandons est encore trop sous-estimé» car «les associations sans refuge sauvent chaque année des dizaines de milliers d’animaux grâce à leur réseau de familles d’accueil.» «Certaines de ces associations peuvent même recueillir deux fois plus d’animaux que les refuges», précise le collectif.

    ESPOAr redoute que l’article 3bis du projet de loi de Lutte contre la maltraitance animale soit voté en l’état par le Sénat à la rentrée, car il dénie la possibilité pour ces associations sans refuge d’avoir recours aux familles d’accueil. Ces associations sans refuge sont pourtant majoritaires en France, avec 3200 structures sur tout le territoire, contre 775 refuges.

    Le Figaro


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  • Cet homme prend d'énormes risques, mais il n'abandonne pas cette biche en détresse. Heureusement que des gens comme lui existent.


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  • Les refuges de la SPA sont déjà débordés. Pour les bénévoles, les abandons en masse sont liées aux adoptions liées aux confinements.


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  • Des milliers de flamants roses ont été retrouvés morts sur le lac Tuz en Turquie touché par des sécheresses récurrentes. Des écologistes pointent du doigt les systèmes d'irrigation de l'agriculture locale et incitent les autorités à enquêter sur les causes de ces décès massifs.


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  • Chihuahuas, bouledogues… le pavillon d’Osny cachait un élevage illégal de 166 chiens

    Des cages réparties et empilées dans tout le pavillon, du sous-sol à l’étage, de nombreux box installés dans le jardin et, à l’intérieur, cent soixante-six chiens et chiots de race entassés dans des conditions extrêmement douteuses, sinon insalubres. Il y a là des chihuahuas, des bouledogues français et des spitz… C’est la découverte effectuée par les policiers de Cergy à Osny (Val-d’Oise) à la fin juin.

    Les enquêteurs ont mis un coup d’arrêt au trafic d’animaux d’éleveurs sur lesquels ils enquêtaient depuis plusieurs semaines. Un couple dont l’activité réelle était bien supérieure à ce qu’il déclarait. Une procédure a été ouverte par le parquet de Pontoise pour travail dissimulé, blanchiment aggravé et mauvais traitement à animaux. L’enquête confiée aux policiers du Groupe d’appui judiciaire (GAJ) du commissariat de Cergy et du GIR 95, un groupe d’enquête spécialisé dans la lutte contre l’économie souterraine, pour le volet financier, se poursuit.

    La perquisition menée dans le pavillon d’Osny, le 29 juin, résume l’ampleur du trafic. Les policiers ne viennent pas seuls : des militants de la Brigade animale bénévole et de la Fondation Assistance aux Animaux, ont été mis dans la boucle depuis le démarrage de l’enquête, dans la perspective de devoir s’occuper des nombreux animaux susceptibles de se trouver dans le pavillon.

    «Ils étaient sales et pataugeaient dans leurs excréments»

    Arrivés à la suite des policiers, les bénévoles constatent les conditions de vie dégradées des chiens. « Ils étaient entassés partout, de la cuisine au salon jusqu’au garage, d’autres vivaient dans le jardin ». Tous les chiens étaient sales et pataugeaient dans leurs excréments. La plupart d’entre eux étaient apeurés », relève alors la Fondation Assistance aux Animaux.

    L’association décrit des bouledogues français vivant dans le jardin, « parqués dans des petits enclos » et qui portaient des colliers anti-aboiements « pour ne pas éveiller le soupçon des voisins ». Les intervenants de l’association décrivent un jardin dont chaque recoin est exploité, des cages empilées les unes sur les autres, une odeur irrespirable, des mères qui pouvaient allaiter jusqu’à 38 chiots, tout étant fait pour obtenir « une rentabilité maximum » et « faire du profit ».

    Un trafic juteux

    Les chiens ont été répartis dans les différents refuges des associations. « Ils vont tous bénéficier d’un bilan vétérinaire complet afin d’établir des certificats de santé », souligne la Fondation Assistance aux Animaux qui évoque « des conditions de vie déplorables ».

    L’éleveuse a été placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête dont le volet financier évoque clairement un trafic juteux. La valeur marchande des cent soixante-six chiens pris en charge par les associations s’élève à environ 150 000 euros. L’étude des comptes bancaires ra révélé un préjudice à la mutuelle agricole solidaire évalué à 92 500 euros, concernant des cotisations éludées.

    Au cours de la perquisition, les policiers ont découvert 5 720 euros en espèce qui ont été saisis au titre des avoirs criminels, ainsi que 94 chèques de particuliers datés de l’année 2021 pour un montant total de 14 032 euros. Les enquêteurs ont également retrouvé 489 carnets d’identification de chiens (ICAD) attestant également de l’ampleur du trafic. Les policiers ont enfin procédé à la saisie sur comptes bancaires et assurances vie de l’éleveuse de 65 250 euros.

    Cinquante serpents, boas et pythons retrouvés chez le fils du couple

    Les services fiscaux ont été également mobilisés. Les découvertes n’étaient pas terminées. La perquisition au domicile du fils des mis en cause, dont l’identité était utilisée dans l’enregistrement de chiens, a permis la découverte de plus de 50 serpents ― des boas et des pythons. Les services vétérinaires de la DDPP 95 (Direction départementale de la protection des populations) lui ont adressé une mise en demeure de régularisation de détention.

    Une plainte a bien entendu été déposée par la Fondation Assistance aux Animaux et les chiens seront proposés à l’adoption dès leur remise en forme.

    Le Parisien


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  • Actuellement, 50 millions de poussins mâles sont broyés ou gazés chaque année en France dans les élevages de poules pondeuses car il n’est pas rentable de les nourrir.

    « 2022 sera l’année de la fin du broyage et du gazage des poussins mâles en France. » Dans une interview au Parisien, le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, a annoncé l’interdiction prochaine de ces pratiques décriées dans l’élevage. En janvier 2020, son prédécesseur au ministère, Didier Guillaume, s’était déjà engagé à interdire d’ici à la fin de 2021 ces massacres animaux.

     

    Actuellement, 50 millions de poussins mâles sont broyés ou gazés chaque année en France dans les élevages de poules pondeuses car il n’est pas rentable de les nourrir. Contrairement aux femelles, les mâles ne peuvent pas pondre d’œufs et leur croissance est trop lente pour la viande ; ils sont tués systématiquement.

    Le broyage des poussins mâles après leur éclosion est déjà interdit depuis le 1er janvier 2020 en Suisse, un pays qui autorise néanmoins l’élimination des poussins avec du gaz CO2. De son côté, l’Allemagne a voté en mai une loi interdisant le broyage des poussins mâles à partir du 1er janvier 2022.

    Spectrophotométrie

    « Le Conseil d’Etat sera saisi à la fin de l’été d’un projet de décret, qui imposera qu’au 1er janvier 2022 tous les couvoirs de poules devront avoir installé ou avoir commandé des machines permettant de détecter le sexe des poussins en incubation dans l’œuf, avant éclosion, assure au Parisien le ministre. Le texte précisera également que ces appareils devront obligatoirement être installés et mis en service dans le courant de l’année. »

    Grâce à cette technique du sexage dans l’œuf – la spectrophotométrie – les professionnels pourront distinguer à travers la coquille la couleur des premières plumes des embryons mâles, différente de celle des embryons femelles, et détruire les œufs mâles avant leur éclosion.

    Pour accompagner les professionnels dans un investissement de « plusieurs millions d’euros », « l’Etat accordera 10 millions d’euros sous forme de subventions, dans la limite de 40 % du montant de chaque investissement », dans le cadre du plan France Relance. Pour le consommateur, « le surcoût » est « estimé à 1 centime d’euro » sur le prix d’une boîte de six œufs, dit le ministre, qui entend promouvoir la fin du broyage des poussins mâles lundi lors d’un conseil des ministres de l’agriculture européens.

     

    Dès le 1er janvier 2022, la castration à vif des porcelets sera également interdite, a-t-il par ailleurs confirmé :

    « A partir de cette date, une majorité d’éleveurs feront le choix de ne plus castrer leurs bêtes, d’autres opteront pour une castration sans douleur après une anesthésie locale, cette opération restant nécessaire pour certains débouchés, en charcuterie par exemple. »

    Pratique choquante, la castration des porcelets permet d’obtenir des porcs plus gras, tout en évitant l’odeur nauséabonde de verrat que peut dégager à la cuisson le gras de certains mâles « entiers ».

    Le Monde.fr


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  • La principale d'un collège demande au maire de Magnanville de déplacer un coq noir, installé près de l'établissement, en raison des nuisances sonores qui gênent le travail des élèves et enseignants.

    Polémique à Magnanville (Yvelines) à cause d'un coq. Depuis la mi-juin, un poulailler a été installé près du collège, dans le but de sauver la race des "poules de Mantes", une espèce rare. Si l'initiative partait d'un bon sentiment, elle n'est pas du goût de tous. Comme le relate Le Parisien, depuis quelques jours, la principale de l'établissement et le maire de la commune s'écharpent à ce sujet. La première a demandé expressément à Michel Lebouc (DVG) de déplacer un coq noir, qui gêne, selon elle, le travail des élèves et des professeurs.

    "Son chant gêne notre activité. Lorsque je reçois un parent ou un élève, il est difficile de maintenir le sérieux nécessaire pour un rappel de la règle, annoncer une sanction ou écouter une situation complexe. Le poids des paroles est anéanti", a-t-elle écrit dans un courrier adressé à l'édile et relayé par le quotidien francilien. "Hors de question" pour le maire, qui fustige l'attitude "choquante" et "égoïste" de la principale. "Je ne déplacerai pas le coq, c’est hors de question. Son attitude est choquante ! Tout cela est tellement égoïste alors que ma démarche est essentiellement environnementale", a-t-il réagi.

     

    Et la situation pourrait davantage se tendre, Michel Lebouc s'étant déjà porté volontaire pour accueillir des moutons, des canards ou encore un paon, dans cette ferme. Ce coq n'est pas le premier à faire parler de lui. Comme le rappelle BFMTV, en 2019, le désormais célèbre coq Maurice était au centre d'un conflit de voisinage sur l'île d'Oléron. Après des mois de bataille, la justice avait tranché en faveur de ses propriétaires.

    Capital


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  • Cinq sangliers en quête de fraîcheur, pataugeant dans la piscine. Voilà la drôle de scène à laquelle a assisté une habitante du Grau d'Agde, dans l'Hérault, le 15 juillet dernier. 

    Comme le rapporte La Dépêche, cinq marcassins d'environ 30 kg chacun ont été aperçus près d'Agde avant de poursuivre leur route dans un jardin privé. « Au début, ils traînaient au fond du jardin, puis, petit à petit, ils se sont approchés de la piscine, sûrement pour boire », explique l'habitante de cette zone résidentielle restée anonyme.

     

    Désemparée, la propriétaire de la piscine contacte les forces de l'ordre, qui se rendent sur place accompagnées du lieutenant de louveterie de l'Hérault, en charge de la faune sauvage. Conjointement, ils décident d'abattre les cinq marcassins. « C'est assez commun dans ce genre de situation, le lieutenant de louveterie est habilité à prendre ce genre de décision, c'est un professionnel de la faune sauvage », raconte l'habitante à La Dépêche.

    Abattus à l'arbalète

    Selon le quotidien local, l'utilisation des armes à feu étant particulièrement encadrée, le lieutenant de louveterie s'est chargé d'abattre les marcassins à l'aide d'une arbalète. « Je ne pensais pas que ça allait se terminer comme ça, confesse, désolée, la propriétaire des lieux. Ils ont seulement remué la terre, il y avait peu de dégâts. Pour moi, le spécialiste allait les endormir et les relâcher ailleurs. » Les sangliers, qui peuvent peser jusqu'à 150 kg et causer de très importants dégâts, sont considérés comme une espèce nuisible par la préfecture.

    Le Point

    On aurait pu les laisser vivre !


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  • Broyage des poussins vivants : le sort terrible de millions de poussins !

    En France, chaque année environ 50 millions de poussins mâles subissent ce sort abominable. Si de nombreuses associations de protection animale et ONG dénoncent cette barbarie, le broyage des poussins vivants est plus que jamais présent dans notre pays.

    Rappel du contexte : dans l’industrie avicole, les poussins éclosent dans des couvoirs industriels qui conservent les poussins femelles, destinés à la ponte, et suppriment les poussins mâles, qui ne peuvent devenir des poulets de chair. En effet, ces derniers ne sont pas consommables car leur croissance est beaucoup trop lente. Ils sont donc considérés comme non rentables, jetés dans des broyeuses ou gazés au dioxyde de carbone comme de vulgaires déchets ! Il n’y a, dans cette démarche, aucune empathie, aucune éthique et aucun respect de l’animal.

    Cette technique de broyage des poussins vivants est une horreur ! Et pourtant des alternatives existent.

    En effet, des sociétés ou start-up comme Poulehouse ou Novoponte, grâce à un partenariat avec Respeggt (société basée à Cologne, Allemagne), ont décidé d’en finir avec cette technique cruelle.

    Poulehouse garde ses poules pondeuses jusqu’à la fin de leur vie (7 à 8 ans) même si la productivité baisse. Par ailleurs, la société a choisi de travailler avec le Groupe Respeggt qui a mis au point une technique non-intrusive de sexage de l’embryon par analyse endocrinologique (méthode Seleggt) dès le 9ème jour d’incubation des œufs des poules pondeuses. C’est à ce stade (et sans souffrance pour l’embryon) que s’effectue le tri et la destruction des futurs poussins mâles. Chez Novoponte, une unité de sexage in ovo a même été récemment installée afin d’éviter ce carnage !

    Que dit la loi au sujet du broyage des poussins vivants ? En France cette technique, même si elle est contestée et considérée (à juste titre) comme de la maltraitance animale, est autorisée et tolérée. Néanmoins, le Ministre de l’Agriculture a annoncé l’interdiction de cette pratique pour le 31 décembre 2021, mais sans proposer de réelles alternatives aux professionnels de la filières avicole. Et c’est là où le bât blesse ! Comment ces derniers vont-ils pouvoir adapter leur mode de production tout en restant rentables ? Le gouvernement va-t-il promouvoir cette méthode du sexage in ovo et accompagner la filière ?

    A Debout la France, nous sommes convaincus par cette technique même si elle est encore marginale.

    Elle est d’ailleurs déjà expérimentée avec succès dans de nombreuses usines allemandes et il s’avère que le prix de vente d’un œuf traité n’augmente que de 3 centimes d’euro. Par ailleurs, la réduction de la durée d’incubation permettra aux industriels de réaliser des économies.

    Quelle est la posture de Debout la France au sujet du broyage des poussins vivants ?

    Debout la France, dans sa proposition de loi visant à lutter contre les mauvais traitements envers les animaux, souhaite interdire tout simplement la mise à mort des poussins mâles éclos par broyage ou gazage !

    Debout la France demande également que le gouvernement promeuve la méthode du sexage in ovo et accompagne les professionnels de la filière avicole dans la mise en place de cette technique.

    Carole PELLISSON
    Déléguée nationale au bien-être animal - Debout la France

    A lire aussi :

    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/les-poussins-males-broyes-vivants-ce-sera-fini-en-2021-147887.html


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  • Des poissons rouges géants inquiètent les autorités dans le Minnesota

    Les images sont impressionnantes, et ne font pas du tout rire les autorités.

    Dans un tweet étonnant daté du 9 juillet, le compte de la ville de Burnsville, située au sud de Minneapolis, dans le Minnesota, aux Etats-Unis, a demandé aux habitants de ne pas relâcher les poissons rouges dans les étangs et les lacs de la zone.

    Des poissons rouges géants

    La raison ? Des spécimens géants ont été retrouvés dans un lac voisin. Les images parlent d’elles-mêmes 

    Comme le détaille le Star Tribune, plus grand quotidien local, des dizaines de poissons de la sorte ont été trouvés dans le lac Keller ces derniers jours, pouvant atteindre la taille d’un ballon de football américain.

    Les poissons rouges ne sont pas très exigeants et s’acclimatent assez facilement à l’endroit où ils se trouvent. Ils se reproduisent également très rapidement. Dans les lacs et les étangs, ils se nourrissent aisément avec ce qu’ils trouvent, et posent de multiples problèmes sur les écosystèmes locaux.

    Des conséquences sur les écosystèmes

    En effet, ils déracinent les plantes et souillent les sédiments du fond de ces étendues d’eau. Résultat : c’est la qualité de l’eau qui en pâtit, et cela contribue à l’apparition d'algues. Les autres espèces vivant dans ces espaces sont également touchées.

    Cette capacité d’adaptation fascine et fait penser que nous ne connaissons pas tout de cette espèce. Le poisson rouge est actuellement étudié de près par les autorités locales, qui ont surtout l'espoir de pouvoir résoudre ce problème qui prend de l’ampleur.

    Gent Side


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