• Après une chute de dix mètres, un Saint-Bernard est secouru par les gendarmes

    Le chien de 75 kg est tombé d’un sentier d’une hauteur de dix mètres lors d’une randonnée avec son maître en Ariège. Blessé et ne pouvant plus marcher, il a été transporté par les gendarmes chez un vétérinaire, dimanche 11 juillet.

    Lors d’une randonnée en Ariège, un Saint-Bernard de 75 kg a été victime d’une « chute dramatique » de dix mètres, ce dimanche 11 juillet, a expliqué son maître.

    Ce dernier a appelé le Peloton de gendarmerie de haute montagne de l’Ariège pour secourir l’animal, qui « ne pouvait plus marcher », a indiqué le peloton dans un communiqué sur Facebook.

    Selon les informations de France 3 Occitanie , l’opération a nécessité l’arrivée de quatre gendarmes pour pouvoir secourir, puis transporter l’animal.

    « Rassurez vous O’neill va beaucoup mieux »

    « Rassurez vous O’neill va beaucoup mieux », a précisé le PGHM. « Encore un grand merci au PGHM pour votre aide, votre secours, votre professionnalisme. Vous êtes et resterez un exemple à nos yeux », a répondu le propriétaire de l’animal dans les commentaires du post Facebook.

    Ce dernier raconte « une sortie randonnée qui aura du mal à disparaître de [sa] tête », dans laquelle il le croyait « mort pendant toutes ces minutes ».

    « On veille au grain sur lui »

    Le maître du Saint-Bernard a également donné des nouvelles concernant l’état de santé de l’animal après sa visite chez le vétérinaire.

    « Costaud mon O’neill, rien de Fracturé n’y d’interne grave le soir même. Il commence à remarcher, l’appétit est au rdv. Lésions, hématomes, entorses… On veille au grain sur lui », a-t-il indiqué.

    « Ce drame me servira de leçon »

    « Ce drame dont j’en suis le seul responsable me servira de leçon même si mentalement on s’y prépare… Et j’espère que ça puisse servir aussi à tous les passionnés de montagne », a-t-il écrit.

    La gendarmerie rappelle effectivement que « les chiens sont parfois interdits dans certaines réserves naturelles (Orlu par exemple) ou doivent être tenus en laisse dans d’autres ».

    Ouest-France


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  • Saint-Malo : Une femme blessée à la tête après avoir été attaquée par un goéland

    La victime se serait approchée trop près d’un bébé goéland

    Ils sont habitués à côtoyer les humains. Mais gare à vous car les goélands peuvent parfois se montrer très féroces. Une femme en a fait les frais vendredi à Saint-Malo, comme le rapporte Le Télégramme. En fin de matinée dans l’intra-muros, la victime se serait approchée trop près d’un bébé goéland. Un volatile, peut-être parent du goéland juvénile, lui a alors fondu dessus, l’entaillant avec son bec au niveau du cuir chevelu. La femme s’est rendue d’elle-même aux urgences du centre hospitalier de Saint-Malo​.

    Alors que la saison estivale vient tout juste de démarrer, il est bon de rappeler qu’il est interdit de nourrir les goélands. Ces derniers ne se gênent d’ailleurs pas puisque des vols de sandwichs leur sont régulièrement imputés.

    20 Minutes


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  • Floride : la baisse de nourriture entraîne la mort de nombreux lamantins

    Entre le 1er janvier et le 2 juillet dernier, 841 décès de lamantins ont été enregistrés en Floride. Un chiffre d'autant plus préoccupant qu'il n'a jamais été aussi élevé, dans cet État américain, relatait The Guardian, lundi 12 juillet. À l'origine de ces décès, selon les biologistes, la famine, provoquée par la perte des herbiers marins en raison de la pollution de l'eau. Le précédent « record » de disparitions de ces animaux s'était produit en 2013 : 830 lamantins avaient perdu la vie, en raison d'une épidémie de marée rouge toxique.

     

    « Une mortalité sans précédent de lamantins a été documentée sur la côte atlantique au cours de l'hiver et du printemps derniers », a déclaré l'Institut de recherche The Florida's Fish and Wildlife Research Institute, dont les propos sont repris par le média. « La plupart des décès sont survenus pendant les mois les plus froids, lorsque les lamantins ont migré vers et à travers la lagune de la rivière Indian, où la majorité des herbiers ont disparu. »

    Les collisions avec les bateaux, autre cause de décès

    Plus de la moitié des cadavres de lamantins ont été retrouvés au niveau de la lagune d'Indian River, ainsi que dans les comtés de Volusia, Brevard, Indian River, Martin et Sainte-Lucie, relate de son côté le site d'informations TCPalm. Rien que dans le comté de Brevard, 312 corps de lamantins ont été découverts.

     

    Autre cause importante de décès, les collisions avec des bateaux. Au total, 63 lamantins ont été tués, cette année, dans ces circonstances. Autrefois, se souvient The Guardian, cet animal était considéré comme une espèce en voie de disparition par le gouvernement fédéral. Finalement, en 2017, il a été reclassé comme étant simplement menacé. Pour les écologistes, le gouvernement fédéral devrait reconsidérer sa position. Mais pour celui-ci, rien qui ne justifierait une telle décision. Le gouvernement fédéral affirme que 6 300 lamantins vivraient dans les eaux de Floride actuellement, contre environ 1 300 au début des années 1990.

    Le Point


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  • Les conséquences de la vague de chaleur qui a touché le Canada et le nord des Etats-Unis sont encore visibles, dans le Pacifique où un nombre massif de créatures ont été cuites vivantes.

    Des étoiles de mer mortes, des moules cuites sur place... C'est un spectacle morbide et inquiétant auquel a assisté Christopher Harley, biologiste marin à l'Université de la Colombie-Britannique qui étudie les effets du changement climatique sur les écosystèmes marins côtiers.

     

    Deux semaines après les premiers jours de la vague de chaleur qui a frappé la Colombie-Britannique au Canada et le nord des Etats-Unis, faisant plus de 700 morts, les effets se font toujours sentir sur la biodiversité locale, notamment côtière et marine. Le chercheur s'est ainsi rendu les plages de l'Ouest canadien et a fait une morbide découverte : des moules et des palourdes mortes recouvrant les rochers du nord-ouest du Pacifique, coquilles béantes comme si elles avaient été cuites dans l'eau.

    "Je pouvais sentir [l'odeur qui émanait de] cette plage avant d'y arriver, car il y avait déjà beaucoup d'animaux morts depuis la veille", raconte à CNN Christopher Harley. Différents médias américains, dont le New York Times, rapportent ainsi que la vague de chaleur extrême a tué des centaines de millions d'animaux marins et continue de menacer d'innombrables espèces d'eau douce, notamment les saumons, selon une estimation préliminaire et des entretiens avec des scientifiques. "C'était une catastrophe, poursuit le biologiste marin. Il y avait un lit de moules très étendu qui recouvrait le rivage. La plupart de ces animaux étaient morts."

    Les moules, un maillon important de l'environnement marin

    Christopher Harley a calculé que pour les seules moules, les pertes s'estimaient à des centaines de millions. Si on ajoute à cela les balanes, bernard-l'ermite et autres crustacés, vers et minuscules concombres de mer, le nombre de morts dépasse facilement le milliard, selon le biologiste.

    Une alarme particulièrement inquiétante alors que les moules constituent une espèce écologiquement importante qui nourrit les étoiles de mer, les canards de mer et crée un habitat pour d'autres animaux. Cette hécatombe pourrait alors mettre à mal les migrations des canards de mer qui doivent faire le plein de moules avant leur grand voyage.

    Le désastre pourrait être d'autant plus grand si ces vagues de chaleur extrêmes se multiplient et s'intensifient avec les années, comme le prévoit Christopher Harley, car les espèces n'auront pas le temps de s'en remettre.

    L'Express


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  • Avec 7.700 pensionnaires, les sites de la SPA "sont proches de la saturation", alors que les abandons augmentent. Pour Barbara Lefebvre il faut changer le statut juridique des animaux pour condamner plus fermement les auteurs d'abandons.

    La SPA a lancé jeudi un cri d'alerte face à l'accélération de l'abandon et la saturation de ses refuges qui ont déjà atteint leur capacité maximale d'accueil, surtout les chatteries, alors que les vacances ont à peine commencé. Avec 7.700 pensionnaires, "les sites sont proches de la saturation" et "les adoptions sont moins nombreuses en cette période de vacances estivales", explique la SPA dans un communiqué, redoutant "bientôt ne plus être en mesure de prendre en charge les abandons et d'accueillir de nouveaux animaux".

    "Dans l'immédiat il faut une sanction financière pour les abandons mais bien sûr il faut prendre les gens sur le fait. Il y a des gens qui laissent leurs animaux aux portes de la SPA et qui n'ont même pas la dernière des dignités humaines de venir assumer son geste d'abandon alors que certains assument", déplorent Barbara Lefebvre sur le plateau des "Grandes Gueules".

    Depuis le 1er mai, 8.932 animaux abandonnés ont été recueillis par la SPA dans ses 62 refuges et Maisons SPA, soit 6% de plus qu'en 2019 sur la même période. Cette tendance s'accélère en juin avec un accroissement de 14% par rapport à 2019. L'augmentation la plus forte concerne les chats et les NAC (nouveaux animaux de compagnie: rongeurs, reptiles..) dont le recueil a augmenté de 25% sur le mois de juin par rapport à 2019.

    "Un animal reste un bien meuble comme une voiture"

    Selon Barbara Lefebvre, les animaux qui seraient actuellement abandonnés seraient "les animaux du confinement, les petits joujoux du Covid-19", assure-t-elle. "Quand vous prenez un chien, ça vous change une vie. Ma capacité à voyager a été bouleversé depuis que j'ai un chien", assure l'ex-enseignante.

    Alors pour éviter les abandons, elle préconise de changer le statut juridique des animaux: "Il y a des transformations juridiques profondes à faire. Notre système législatif fait la différence entre la personne et la chose. Depuis 2015, on reconnaît qu'un animal est doté de sensibilité, mais pour autant, l'animal est toujours soumis au régime des biens.

    "Un animal reste un bien meuble comme une voiture et il faut absolument accorder à l'animal une personnalité juridique en fonction de ses conditions de vie: l'animal sauvage, l'animal domestique et l'animal d'élevage", plaide Barbara Lefebvre.

    Cela permettrait selon elle de mieux sanctionner les auteurs de maltraitance animale: "A partir du moment où vous protégez un animal par un droit qui lui est spécifique vous pourrez mieux sanctionner et réprimer le plus sévèrement possible ceux qui maltraitent les animaux".

    RMC


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  • Doubs : Effrayée par un feu d'artifice sauvage, une ânesse s'affolle et se blesse mortellement

    Illustration

     « Coquette » s'est emmêlée dans les barbelés de sa clôture et n'a pu être sauvée

    Le vétérinaire n’a rien pu faire. Appelé dimanche 4 juillet au matin afin de soigner une ânesse qui s’était emmêlée et débattue dans les barbelés de sa clôture, il n’a pu que retarder sa mort. Le soir, « Coquette » voyait ses souffrances définitivement abrégées dans son pré de la commune de Mathay, dans le Doubs.

    Comment l’animal en était-il arrivé là ? A cause d’un feu d'artifice sauvage organisé la veille dans une propriété avoisinante, rapporte L'Est Républicain. Le spectacle pyrotechnique d’une dizaine de minutes a effrayé l’ânesse qui a tenté de s’échapper. En vain.

    20 Minutes


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  • Entre Angleterre et Kenya, des éléphants dans les nuages

    Dumbo pourrait bien être jaloux. L’année prochaine, treize éléphants de savane s’envoleront pour le Kenya. Mais, en lieu et place de leurs oreilles, eux utiliseront l’avion. Cette opération lourde, présentée comme une première mondiale, a été annoncée ce mardi par la fondation britannique Aspinall. Dédiée à la préservation des espèces en danger, l’organisation caritative compte réintroduire le troupeau dans la nature, dans le sud du pays africain où deux sites sont à l’étude.

    Mais pour ce faire, les pachydermes devront d’abord effectuer un voyage de plus de 7 000 kilomètres dans les airs. Car, pour l’instant, Tammi, Jara, Oku ou Nguvu, le dernier né, en mars 2020, ont encore les pattes sur terre. Plus précisément sur les pelouses du parc animalier Howletts Wild Animal Park (Angleterre), où ils sont nés et ont grandi. Un beau troupeau, composé de deux familles apparentées qui, au décollage, représentera une cargaison de plus de 25 tonnes. Comme le souligne sobrement la fondation, ayant déjà ramené gorilles, rhinocéros noirs ou encore gibbons cendrés dans leur environnement naturel, le dispositif pour leur trajet sera «important».

    Premièrement, tout au long du voyage, prévu à bord d’un Boeing 747, une équipe de vétérinaires sera présente. Ensuite, comme l’écrit l’association, dans l’avion, «des caisses ont été construites pour les éléphants. Chaque caisse a été adaptée à [chacun]». Avant le voyage, ils y passeront un peu de temps afin de s’y habituer et de réduire leur stress, précise The Guardian. Enfin, l’ensemble est coorganisé avec l’entreprise sud-africaine Conservation Solutions, spécialisée dans les projets de transfert et ayant déjà accompagné plus de 100 000 animaux dans leur déménagement.

    Une espérance de vie doublée ?

    De retour sur la terre ferme, les éléphants seront maintenus six mois dans un enclos afin de surveiller leur réaction au climat et aux maladies. «Il y aura de nouveaux risques auxquels les éléphants n’étaient pas confrontés en captivité», admet la fondation. Pour éviter tout problème, elle travaillera donc avec The Sheldrick Wildlife, une association engagée dans la défense et la réhabilitation d’éléphants au Kenya. «Le Sheldrick Wildlife Trust réussit également très bien à gérer ces risques avec des centaines d’éléphants déjà confiés à ses soins experts», rassure l’association.

    Une phase délicate mais nécessaire pour sauver l’espèce, menacée d’extinction selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). D’autant plus que, comme l’écrit la fondation, «les éléphants en captivité ne vivent pas aussi longtemps que leurs cousins sauvages». A titre d’exemple, les éléphantes femelles élevées entre quatre grilles ont une espérance de vie deux fois plus courte que leurs congénères. La reproduction, aussi, y est plus compliquée.

    Alors, pour la suite, la fondation Aspinall compte bien voir la famille s’agrandir : «Avec le temps, leurs descendants se compteront par centaines – puis par milliers – et s’intégreront dans un écosystème incomparable qui contribue à stimuler l’économie touristique kényane», soulignent Carrie Symonds et Damian Aspinall, président de la fondation, dans le journal The Sun. Ils espèrent, enfin, que l’opération constitue une «étape révolutionnaire pour ce pays et pour le mouvement de conservation de la nature». Puisque les éléphants peuvent désormais voler, pourquoi pas ?

    Libération


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  • J'en ai pleuré, comment peut-on faire une chose pareille ?


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  • Une loi a été votée à l'unanimité par l'Assemblée législative de la Terre de Feu afin de préserver les écosystèmes marins.

    C'est une première et surtout un grand pas pour l'environnement. D'après une information du quotidien argentin Página/12, relayée par Courrier international, l'Argentine est le premier pays au monde à interdire l'élevage de saumons. Une loi a été votée contre "cette activité nocive pour l'environnement" dans la province de la Terre de Feu.

    L'Assemblée législative de l'archipel partagé avec le Chili a voté la loi à l'unanimité mercredi 30 juin. Située en Patagonie, au sud du continent américain, la Terre de Feu regroupe une grande quantité de petites îles avec comme point le plus méridional le cap Horn. Différentes espèces y vivent comme les goélands, les mouettes, les martins-pêcheurs, les manchots ou autres colibris. Le castor du Canada y a même proliféré.

    La pêche continue au Chili

    Avec la truite, l'élevage et la pêche du saumon y étaient très répandus. Les quotidiens locaux ont salué une "décision historique". "Jamais encore on n'avait légiféré dans le monde, tant au niveau local que national sur la protection des écosystèmes face aux dommages causés par cette industrie en amont de ses activités", a tenu à saluer l'ONG Greenpeace Argentina dans un communiqué.

    Reste que la décision a été prise par le côté argentin de la province. Côté chilien, "l'avancée de l'élevage du saumon se poursuit, même dans les zones protégées", déplore l'ONG. Dans le quotidien Página/12, Greenpeace souligne que "la salmoniculture est une activité hautement néfaste pour l'environnement, dont les dégâts peuvent être irréversibles", et les autres espèces en subissent les conséquences comme c’est le cas pour les baleines, entre autres espèces marines.

    Capital


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  • Maltraitances, actes de cruauté... des députés proposent la création d’un Défenseur des droits des animaux

    Maltraitance en élevage, sévices dans certains abattoirs, actes de cruauté lors de parties de chasse, pas un mois ne passe sans qu’une vidéo choc d’ONG ou que des photos partagées sur les réseaux sociaux ne dénoncent des pratiques ignobles et illégales sur les animaux. « Sur le papier pourtant la France dispose de textes assez protecteurs du droit des animaux, mais ces lois et règlements sont difficiles à faire appliquer », pointe le député (LREM) des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval.

    C’est pourquoi ce vendredi, il propose avec une trentaine de collègues de la majorité présidentielle (LREM, MoDem et Agir !) de créer un Défenseur des droits des animaux. Il pourrait être renseigné par des lanceurs d’alerte, ou s’autosaisir sur le modèle du Défenseur des droits (humains) ou du Défenseur des droits des enfants. « Mais en version simplifiée et avec moins de moyens », précise l’élu sudiste et vétérinaire à la retraite.

    Calmer les tensions entre associations et éleveurs

    À tout seigneur, tout honneur, l’idée est en fait celle de Robert Badinter. L’ancien garde des Sceaux qui a fait abolir la peine de mort l’avait énoncée lors d’un colloque de La Fondation droit animal (LFDA), il y a deux ans. Pas question de traiter les animaux comme des humains, plaidait l’éminent juriste. C’était le cas au Moyen Âge et cela ne leur a pas réussi, on pendait alors des cochons pour meurtre ! « Rien ne bouge tant qu’il n’y a pas un homme ou une femme qui s’y dédie à temps plein. Ce qui vaut en entreprise, vaut au niveau de l’État », insiste de son côté Louis Schweitzer, ex-patron de Renault désormais à la tête de la LFDA.

    Loïc Dombreval, y voit également un autre intérêt : « À ce jour, ce sont des ONG qui mettent en évidence, pointent du doigt les écarts à la règle. Elles se substituent au rôle de l’État, le plus souvent avec des méthodes illégales, décrit-il. Le Défenseur des droits des animaux ferait rentrer ces actions dans le giron du droit ! » Et pourrait calmer les tensions, très fortes entre associations pro animales et éleveurs.

    Un cache-misère ?

    Très favorable à la création d’un tel poste ou a minima d’un secrétaire d’État sous l’autorité du Premier ministre, Agathe Gignoux, de l’association Compassion In World Farming (CIWF), prend quelques précautions : « Il faut qu’il ait des pouvoirs en matière d’élevage et pas uniquement vis-à-vis des animaux de compagnie ou en captivité. C’est le gros du problème, insiste-t-elle. Mais aussi là où les enjeux économiques et les lobbys sont les plus importants. »

    Plusieurs ministres de l’Agriculture successifs ont promis la fin de pratiques qui, si elles sont légales, passent mal comme le broyage des poussins mâles. Il ne faudrait pas que le Défenseur des animaux serve de cache-misère à une politique qui patine. « Loin d’être mon intention, défend Loïc Dombreval. Dans l’élevage, dans l’abattage, je valide l’analyse des ONG : ces usages doivent cesser ! Mais le Défenseur des droits agira, lui, au regard des textes qui existent. Rien de plus et rien de moins. »

    De son côté, Louis Schweitzer est convaincu de la sincérité des élus : « Cette démarche des députés est surtout le signe d’une prise de conscience politique globale », veut-il croire. À l’été 2020, la proposition de référendum d’initiative populaire animaux avait bousculé le gouvernement. Loin d’être réservée aux « mémères à chat », la question de notre rapport aux veaux, vaches, cochons a fait son entrée dans l’arène politique.

    Le Parisien

    Maltraitances, actes de cruauté... des députés proposent la création d’un Défenseur des droits des animaux


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  • L’animal a été retrouvé mort dans l’écurie du poney club de la commune de Saint-Clair, rapporte France Bleu Drôme Ardèche. La propriétaire a porté plainte.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie après la découverte d’un poney tué et mutilé à Saint-Clair, à quelques kilomètres au sud de Privas, en Ardèche, dans la nuit du jeudi 1er juillet au vendredi 2 juillet, rapporte France Bleu Drôme Ardèche samedi 3 juillet. L’animal a été retrouvé mort dans l’écurie du poney club de la commune. La propriétaire, choquée, a porté plainte.

    Le maire de Saint-Clair, René Sabatier, affirme à France Bleu Drôme Ardèche, que l’animal a été tué par une ou plusieurs personnes, "ça ne fait aucun doute" et "l’affaire est prise très au sérieux" par les enquêteurs. "Plusieurs équipes de gendarmes sont venues sur place", après la découverte du cadavre par la propriétaire du poney club le lendemain matin.

    Une enquête de voisinage

    C'est "hyper violent, car j’ai vu qu’il y avait des plaies sur les flancs de l’animal" et des "traces de sang sur les parois de l’écurie", poursuit un voisin et ami de la propriétaire du poney club de St-Clair. Les gendarmes qui ont confirmé à France Bleu Drôme Ardèche l'ouverture d'une enquête, ont également procédé à une enquête de voisinage, pour entendre d’éventuels témoins. Des analyses sont aussi en cours, pour permettre d’identifier les causes exactes de la mort de l’animal.

    franceinfo

    Il faut être lâche pour s'attaquer à des animaux sans défense et gentils


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