• Allemagne : trois demandeurs d'asile accusés d'avoir violé une jeune femme «trois fois chacun»

    Alors qu'elle racontait son calvaire au tribunal, la jeune femme n'a pas pu aller au bout de son témoignage, saisie par l'émotion. Elle a assuré que les trois hommes l'avaient forcé à avoir des relations sexuelles vaginales, anales et orales.

    Une jeune allemande de 28 ans a identifié lors de son procès trois hommes âgés de 23 à 29 ans, demandeurs d'asile éthiopiens, comme étant les personnes qui l'avaient violée lors d'un carnaval à Muhlhausen en août dernier.

    «Chacun d'eux m'a violé trois fois», a confié la jeune femme devant le tribunal de l'Etat de Thuringe, dans des propos rapportés par le journal Welt. Elle a raconté qu'après l'avoir attirée dans un endroit retiré, les trois hommes l'ont empêchée de fuir. N'épargnant aucun détail sordide de son calvaire, elle a soutenu qu'ils l'avaient forcée à avoir des relations sexuelles non protégées vaginales, anales et orales.

    Les suspects l'auraient en outre battue, la frappant et la tirant par les cheveux, tout en filmant la scène avec son propre téléphone portable. Gagnée par l'émotion, elle n'a pu aller au terme de son récit et l'audience a dû être reportée à une date ultérieure mi-juillet.

    Dans ce procès qui dure depuis des mois, les procureurs ont accusé les trois hommes de viol collectif et de dommages corporels sur la base du témoignage de la victime ainsi que de tests ADN. Les suspects nient pour leur part les faits qui leurs sont reprochés. L'un d'eux affirme avoir eu une relation sexuelle consentie avec la jeune femme alors qu'il était saoul, alors que les deux autres prétendent être allés se coucher tôt la nuit en question.

     

    Lire aussi : Allemagne : cinq adolescentes auraient été sexuellement agressées par des migrants dans une piscine

    et

     RT France 

     

     

    @RTenfrancais  

    Huit migrants irakiens condamnés pour le viol collectif d'une touriste allemande en Autriche https://francais.rt.com/international/34736-autriche-huit-migrants-irakiens-condamnes 

     

    RT International


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  • Polémique après une sortie d'Élisabeth Guigou voilée dans une mosquée de Pantin

    En portant le foulard lors d'une visite dans une mosquée à Pantin (Seine-Saint-Denis), l'ancienne garde des Sceaux, Elisabeth Guiguou, fait...

     C’est une polémique dont l’ancienne garde des Sceaux se serait bien passée. Elisabeth Guigou, candidate à sa propre succession dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, a provoqué un tollé en se rendant dans une mosquée de Pantin, un foulard sur les cheveux.

    Suite à une publication du Point, une photo immortalisant la scène a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant l’ire de l’extrême droite comme de certains candidats de la République en marche. «Qu'une ancienne ministre fasse campagne voilée en dit long sur l'affaissement moral de notre classe politique», a cinglé dans un tweet la présidente du Front national, Marine Le Pen. «Se voilant en pleine campagne, Élisabeth Guigou montre son vrai visage : celui de la soumission de l'Etat face aux revendications islamistes», surenchérit à son tour le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.

    «Je respecte les usages dans les lieux de culte»

    Aurore Bergé, candidate En Marche! face au très conservateur Jean-Frédéric Poisson dans la 10e circonscription des Yvelines, y est également allé de son tweet : «La défense de la laïcité ne devrait pas connaître de pause au moment des campagnes électorales Madame Guigou...» 

    Face à la polémique, la députée sortante s'est défendue dans une série de messages toujours sur Twitter : «Le port de la kippa par les hommes en France est aussi une brèche à la laïcité ? J'ai représenté la France à la béatification d'une Française par le Pape : protocole du Vatican : châle noir sur la tête, gants, robe longue. Je respecte les usages dans les lieux de culte. TOUS les lieux de culte.»

    Le Parisien


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  •  

    Dresde (All) : des migrants saccagent leur centre d’hébergement en raison du ramadan

    Dimanche soir, échauffourées entre migrants et personnel de sécurité : tout a commencé vers 21h05 lorsqu’une alarme incendie s’est déclenchée au 4ème étage du centre. Le personnel de sécurité a alors constaté que, malgré une interdiction, des appareils ménagers étaient utilisés dans les chambres.

    Rappelant cette interdiction aux résidents, les agents de sécurité ont aussitôt été agressés à coup de caisses à bière et extincteurs pour « violation du ramadan ». S’étant retirés, les agents ont alerté la police, laquelle est intervenue en force avec 14 véhicules et 28 agents.

    Avant l’arrivée de la police, les migrants avaient complètement perdu la tête au point de saccager leur chambre jusqu’à ce que celle-ci soit inhabitable : ils ont arraché les fenêtres avec leur encadrement, cassé les portes, arraché les prises électrique et brisé les fenêtres. Les dégâts s’élèvent à environ 3’000 Euros.

    Impliqués dans cette rébellion : 7 Marocains et 2 Tunisiens. L’auteur principal âgé de 43 ans a été mis en détention : les autres répartis dans de nouveaux centres.

    Plaintes sont déposées pour coups et blessures, coups et blessures aggravés (6 agents de sécurité blessés) et pour dégradation de bien public.

    FDESOUCHE

    C'est vraiment des gens pas intéressants !

    Qu'on les renvoie chez eux !


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  • Évocation douce-amère

    Mais pourquoi le taire
    Le couscous nous savons le faire
      aussi bien que ta mouquère

     

      Tu l'as voulue l' indépendance,
      Tu réclames même la repentance
      Alors que fais-tu en France
      Baladant ton arrogance?

     

      Avec toute ta famille,
      Tes femmes et tes filles,
      Que les voiles entortillent
      Notre économie tu bousilles

     

      Tes fistons cambriolent,
      D'autres plus marioles
      sont dans la fumerole
      et roulent en belles bagnoles.

     

    Tu ne connais pas le travail,
      Pour toi c'est l'épouvantail,
      A sa vue, tu bailles,
       Et même tu défailles...

     

      Tu es couvert par la Secu,
      Tu as en plus la CMU,
      Et tu restes à l'affut
      Tu rêves en plus d'être élu...

     

      En plus tu prônes l'Islam,
      A genoux sur le macadam,
      Tu fêtes le ramdam.
    Et des fatmas  tu brames.

     

    Alors petit maghrébin
      Avec sous le bras tes bambins
    Et tout ton saint-frusquin
      Va retrouver ton président faquin.

     

      La France n'est pas biculturelle
      Vous êtes notre érésipèle
      Plus même, nos écrouelles
    IL REVIENDRA CHARLES MARTEL
    Reçu par mail

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  • Attentat de Londres : la troisième attaque sur le sol britannique en moins de trois mois

    Moins touchée ces dernières années par le terrorisme que son voisin français, la Grande-Bretagne a été victime, samedi soir, d'une troisième attaque en l'espace de moins de trois mois.

    La Grande-Bretagne de nouveau visée. Samedi soir, trois assaillants dans une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge, dans la capitale du royaume, puis ont poignardé des passants, avant d'être abattus par la police. Outre ces trois hommes, six personnes ont été tuées. C'est la troisième attaque en trois mois sur le sol britannique.

    Le 22 mars, Londres, déjà, avait été frappée par une attaque sur le pont de Westminster. Un homme avait foncé avec son véhicule sur le pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement. Cinq personnes avaient été tuées, tandis que l'auteur de l'attaque, Khalid Masood, un citoyen britannique converti à l'islam, avait été abattu par la police. L'attentat avait été revendiquée par Daech. Toutefois, Scotland Yard a depuis indiqué ne pas avoir «trouvé de preuve d'une association» de Masood avec l'Etat islamique ou avec Al-Qaïda.

    Le 22 mai, c'est cette fois Manchester qui avait été touchée. Un jeune Britannique d'origine libyenne s'était alors fait exploser avec une puissante bombe à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à la Manchester Arena, une grande salle de concerts de cette ville du nord-ouest de l'Angleterre. L'attaque, revendiquée là encore par l'organisation Etat islamique, avait fait 22 morts et 116 blessés, dont de nombreux enfants et adolescents.

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    Jusqu'à présent, la Grande-Bretagne avait été relativement épargnée par rapport à la France. Depuis l'attentat de juillet 2005, lors duquel quatre attentats suicide dans trois rames de métro et un autobus londoniens avaient fait 56 morts, l'île a été frappée à trois reprises. Après un attentat raté en 2007 à Glasgow, en Ecosse, un soldat, Lee Rigby, avait été assassiné en mai 2013 à Londres par deux Britanniques d'origine nigériane. Puis, en décembre 2015, deux personnes avaient été blessées dans le métro, dont une grièvement, à l'entrée d'une station de métro londonien, par un homme né en Somalie. La Grande-Bretagne vivait toutefois sous la menace permanente. En mars, Scotland Yard avait indiqué que les services de sécurité britanniques avaient «déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013».

    Le Parisien

    Pourtant les Anglais aiment bien les musulmans !

    Le maire de Londres est musulman, il y a des tribunaux islamiques, les imans peuvent monter sur un banc dans les jardins publics et prêchaient !!!


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  • Vingt-six morts dans l’attaque d’un bus transportant des chrétiens en Egypte

    Cette nouvelle attaque contre la communauté chrétienne d'Égypte intervient un mois et demi après deux attentats contre des églises revendiqués par l'État islamique, qui avaient fait 45 morts à l'approche de Pâques.

    Au moins 28 pèlerins coptes ont été assassinés dans leurs bus, ce vendredi, dans la province de Minya, à 200 kilomètres au sud du Caire. Selon le porte-parole du ministère de la Santé, Khaled Megahed, 25 personnes sont également blessées.

    À bord de deux autocars et d'un camion, ils se rendaient dans un lieu de culte chrétien, le monastère de Saint-Samuel le Confesseur, quand ils se sont fait attaquer par des hommes armés. Les attaquants, masqués, ont intercepté les deux bus et le camion dans lesquels ils voyageaient avant de faire feu à l'arme automatique. Ils ont pris la fuite.

    La minorité copte d'Égypte représente environ 10% des 90 millions d'habitants du pays. Faiblement représentés au gouvernement, les Coptes ont subi les représailles d'islamistes radicaux qui leur ont reproché leur soutien à l'éviction de Mohammed Morsi en juillet 2013. Plus de 40 églises avaient été depuis incendiées ou endommagées. Depuis plusieurs mois, c'est par le groupe djihadiste État islamique (EI) que le groupe chrétien est ciblé: début avril, deux attentats revendiqués par l'EI avaient fait 27 et 17 morts, lors de la célébration des Rameaux. En décembre, une autre attaque contre une église copte avait été revendiquée par l'EI: 29 personnes y avaient trouvé la mort.

    En réaction, le président égyptien Fattah al-Sissi a annoncé la tenue d'une réunion de sécurité. Après la double attaque du mois de mai, le dirigeant avait déclaré l'état d'urgence pour trois mois. Des forces de sécurité ont aussi été déployées autour des lieux de culte chrétiens - une décision jugée tardive, et qui s'est montrée aujourd'hui inefficace.

    Les leaders internationaux ont rapidement réagi à cette nouvelle attaque. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses condoléances au peuple égyptien après ce «terrible attentat». «Le terrorisme sera plus rapidement mis en échec si tous les pays s'unissent contre lui», a-t-il affirmé.

    Le président russe Vladimir Poutine a assuré de son côté qu'il s'agissait d'»un nouveau témoignage de la barbarie et de la cruauté du terrorisme». «La barbarie frappe encore les Coptes en Egypte. Pensées aux victimes et plein soutien à ceux qui font face aux terroristes», a réagi sur Twitter le premier ministre français Édouard Philippe.

    De nombreux responsables politiques français, dont le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, ont aussi condamné l'attentat et exprimé leur soutien aux chrétiens d'Orient sur le réseau social.

    Le Figaro.fr


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  • Manchester : L'auteur était animé par un «désir de vengeance»

    L'auteur de l'attentat meurtrier de Manchester était animé par un «désir de vengeance» après qu'un ami d'origine libyenne comme lui, ait été tué en mai 2016 à Manchester, a indiqué à l'AFP un ami de la famille.

    Selon ce proche qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, l'ami de Salman Abedi est décédé après avoir été poignardé par de jeunes britanniques à Manchester.

    «Cet incident a suscité depuis un sentiment de colère chez les jeunes Libyens de Manchester et surtout chez Salman qui a exprimé clairement son désir de vengeance».

    «Nous avons réussi à calmer les jeunes du quartier qui se sentaient visés par l'attaque en tant que musulmans, mais il semble que Salman n'a pas oublié l'incident», a ajouté la même source.

    «J'ai personnellement parlé avec lui et j'ai essayé de le convaincre qu'il s'agissait seulement d'un acte criminel».

    Selon les médias britanniques, l'ami présumé de Salman, Abdul Wahab Hafidah, avait été pourchassé puis tué par un groupe de jeunes, dont le procès est toujours en cours.

    Salman est l'auteur de l'attentat qui a fait 22 morts et des dizaines de blessés lundi à la sortie d'un concert de musique pop à Manchester dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il est mort dans l'attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

    Passage par Düsseldorf

    A noter que Salman a fait une simple escale à Düsseldorf, a indiqué jeudi la police allemande. Cela contredit des informations de presse selon lesquelles il aurait effectué un séjour dans cette ville de l'ouest de l'Allemagne.

    L'hebdomadaire allemand Focus avait précédemment indiqué que les enquêteurs britanniques de Scotland Yard avaient contacté les autorités allemandes car Salman Abedi avait pris un vol Düsseldorf-Manchester quatre jours avant l'attentat suicide qu'il est accusé d'avoir commis lundi soir et qui a fait 22 morts.

    «D'après l'état actuel des investigations, le suspect a fait escale à l'aéroport de Düsseldorf pour changer (d'avion). Il a passé un court moment en zone de transit sécurisé», a indiqué la police locale sans apporter plus de précisions sur la date ou la provenance du jeune Britannique d'origine libyenne.

    Le père membre d'un ex-groupe islamiste

    Le père de l'auteur présumé de l'attentat de Manchester était un membre du Groupe islamique combattant libyen (Gicl) très actif dans les années 1990, a indiqué jeudi à l'AFP un responsable de la sécurité à Tripoli.

    «Oui il était membre du Gicl», hostile au régime de Mouammar Kadhafi, a dit Ahmed Ben Salem, porte-parole des services de sécurité libyens, à propos de Ramadan Abedi, arrêté mercredi dans la capitale libyenne par ces services.

    Traqué par le régime Kadhafi, comme les autres membres du Gicl, Ramadan Abedi avait trouvé refuge en Grande-Bretagne avant de rentrer au pays en 2011 pour combattre aux côtés des rebelles les forces de Kadhafi pendant la révolte de 2011, selon des médias britanniques.

    Après la chute du régime Kadhafi, il a occupé un poste de responsabilité dans la Direction de la police à Tripoli, a ajouté M. Ben Salem qui n'était pas en mesure de préciser s'il était toujours en fonction.

    «L'enquête est en cours. Il est toujours interrogé par les services concernés. Je ne peux pas donner plus de détails», a ajouté M. Ben Salem.

    20 Minutes.ch


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  • Choléra au Yémen : près de 250 morts et 23 500 cas déclarés en trois semaines

    L'épidémie de choléra, qui sévit au Yémen depuis fin avril, a fait 242 morts et 23 425 cas suspects dans ce pays en guerre, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS), vendredi 19 mai. Près de 250 000 cas ont été déclarés d'ici six mois. "La vitesse de recrudescence de cette épidémie de choléra est sans précédent", a déclaré le représentant de l'OMS au Yémen, Nevio Zagaria.

     

    Etat d'urgence dans la capitale

    Lundi, l'état d'urgence a été décrété à Sanaa, la capitale contrôlée par les milices chiites houthies. Le ministère yéménite de la Santé a lancé un appel aux organisations humanitaires et aux associations caritatives afin de l'aider à éviter "une catastrophe sans précédent". Le conflit entre les milices chiites houthies, proches de l'Iran, et les forces loyalistes soutenues par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite a fait plus de 10 000 morts.

    Les cas aigus de choléra peuvent tuer en quelques heures s'ils ne sont pas traités à l'aide de fluides intraveineux et d'antibiotiques. Nombre d'infrastructures, comme les stations de pompage d'eau, ont été détruites au Yémen en deux ans de conflit. Seules quelques antennes médicales sont encore opérationnelles et les deux tiers de la population n'ont plus accès à l'eau potable, estiment les Nations unies.

    Franceinfo

    Encore des guerres entre musulmans !


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  • Des drapeaux djihadistes pour fêter l’élection de Macron au Louvre? Analyse: Macron et les islamistes

     

    Pierre Le Corf, cet humanitaire français qui s’est installé à Alep pour secourir les habitants témoigne: « Lors de l’élection de Mr Macron, j’ai vu flotter de nombreux drapeaux à 3 étoiles de « l’armée libre » au milieux des drapeaux français, les Syriens qui étaient avec moi sont devenus blancs, on espère que l’on ne repart pas pour une guerre aveugle. » déclare-t-il. Macron, en effet a caressé tout-au-long de sa campagne les musulmans même islamistes militants, dans le sens du poil. Ainsi a-t-il refusé de dénoncer le soutien de l’UOIF cornaquée par les Frères musulmans, face à Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours.

    En Marche vers l’islamisation ?

    De même a-t-il admis que l’un des cadres d’En Marche était radicalisé et il l’a maintenu à son poste:

    En effet, alors que le micro n’était pas éteint pendant la coupure pub, et que le Facebook Live se poursuivait, le candidat d’En marche ! est revenu sur ce qu’il venait de répondre à l’antenne : « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type bien. C’est un type très bien, Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré. »  Source: lepoint.fr

    C’est ainsi que Mohamed Saou, après avoir été écarté de En marche, y est revenu, suite au chantage de Marwan Muhammad, celui qui rêve à voix haute d’une France musulmane…

    Marwan Muhammad, président de l’organisation frériste CCIF, avait lui aussi exigé des explications et a menacé d’utiliser son supposé poids électoral, contre Emmanuel Macron, dans le cas où Mohamed Saou était écarté du mouvement «En Marche !»  sous pression «islamophobe», disait-il. En effet, le 10 avril 2017, il a adressé une lettre au candidat Macron dont la conclusion fut, on ne peut plus claire :  «En fonction de votre réponse (ou de son absence), je serai alors en mesure de m’exprimer publiquement sur le sujet, en direction de nos contacts médias, de nos 17 antennes régionales, de nos 14000 adhérents et de nos 350000 abonnés, sur les newsletters et les réseaux sociaux. Chaque électeur sensible à ces questions pourra alors faire, en conscience, un choix éclairé» : une intimidation. resistancerepublicaine.eu

    Cap islamiste sur les législatives ?

    Mohamed Louizi, l’auteur des citations ci-dessus et ci-dessous, est franco-marocain, auteur de l’essai autobiographique : « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique » (Michalon 2016) :

    Cependant, le cas de Mohamed Saou est-il un cas isolé au sein du mouvement d’Emmanuel Macron ? Ce candidat à l’Élysée serait-il, ou pas, « dans les mains des islamistes » ? Est-il le candidat préféré des Frères musulmans ? (…) dans ce qui suit, d’autres cas troublants seront dévoilés : de la commune de Oignies dans le Pas-de-Calais, à Bordeaux dans le Sud-Ouest, jusqu’à Mulhouse dans l’Est, en passant par Paris, des soutiens d’Emmanuel Macron, des islamistes (ou au service inconscient de l’islamisme conquérant) s’appellent : Noureddine Aoussat, Rachid El-Kheng, Yanis Khalifa, Yaman Mahfoud, et la meilleure pour la fin, une certaine Fatima Jenn  et ses principaux soutiens : Anouar Sassi et Aziz Senni.

    Par ailleurs, d’autres noms pourraient même bénéficier de l’investiture d’ «En Marche !» pour les législatives. (…)

    En attendant, ce qui est certain, c’est que des candidats pour les législatives, notoirement islamistes, soutenant Macron ou pas, sont déjà dans les starting-blocks, ici où là. Ils sont jeunes adultes, issus de la frérosphère et s’appellent : Yassir Louati, Jimmy Parrat, Jamel Oufqir, Hanan Zahouani, Abdelkrim Marchani, Samy Debah, etc. D’autres candidats issus du parti islamo-turc, le «Parti Egalité et Justice», proche de l’AKP d’Erdogan, pourraient présenter des dizaines de candidats, revendiquant leur communautarisme, comme aux départementales de 2015.  Par conséquent, le risque de voir quelques islamistes occupés des sièges au Palais Bourbon, au nom de la diversité, lors de la prochaine législature, est bien réel. «En Marche !», comme d’autres formations, pourrait leur offrir cette opportunité tant rêvée. resistancerepublicaine.eu

    Macron a trop flatté les communautarismes durant sa campagne pour qu’il n’y ait pas eu tractation pour réserver des sièges aux communautarismes, c’est ainsi que les musulmans qui obéissent aux mots d’ordre des imams, voire  d’Erdogan, se soucient peu de savoir si Macron défend des idées compatibles avec l’Islam. Ce qui leur importe c’est de s’implanter et de gagner du terrain. Le fait qu’il aient voté à la quasi-unanimité pour Macron est un signe qui ne trompe pas.  Ils ont obtenu des places éligibles avec Hollande, c’est ce qu’ils obtiendront encore plus avec Macron. Lorsqu’ils jugeront qu’ils occupent assez de terrain ils pourront activer la charia. Hollande, Macron et l’oligarchie leur offrent la France sur un plateau dans l’aveuglement obtus des électeurs français non-musulmans et notamment des catholiques qui d’après les sondages auraient voté en masse pour celui qui a programmé leur disparition:

    92% des musulmans et 62% des catholiques ont voté pour Emmanuel Macron

    Les catholiques ont mis Emmanuel Macron nettement devant Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, alors que la Conférence des évêques de France s’était refusée à choisir entre les deux finalistes, selon un sondage Ifop pour La Croix et Pèlerin.

    Le candidat d’En marche! a obtenu 62% des suffrages exprimés par l’ensemble des catholiques (idem chez les pratiquants), et même 71% chez les pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois).

    Sans surprise, le président élu a réalisé des scores plus élevés que dans l’ensemble de la population chez les protestants (67%), et beaucoup plus nettement encore chez les musulmans (92%).

    En Marche qui dévoilait ce jeudi la liste de ses candidats aux Législatives, n’a pour le moment révélé que le nombre de ses candidats investis, soit 428. Mais il est clair de la France des communautarismes qu’il a exaltée à Marseille en plagiant un discours de son mentor François Hollande, est celle de son cœur ou tout-au-moins des intérêts de l’oligarchie qu’il défend.

    L’Algérie plutôt que la France

    Macron n’a pas hésité à accuser la France de « crime contre l’humanité » en Algérie.

    L’ancien ministre de l’Économie avait déclaré dans un entretien à la chaîne privée algérienne Echourouk News lors de son voyage en Algérie à la mi-février: « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ». lepoint.fr

    Cette accusation intempestive de « crime contre l’humanité » contre la France a valu au futur président de la République les félicitations d’Al Qaïda:

    Dans une de ses revues de propagande,  Al-Qaïda évoque les propos d’Emmanuel Macron sur la colonisation. Le texte, en arabe, rapporte la polémique“Dans une déclaration inédite de la part d’une personnalité politique de son niveau, qui a suscité la polémique à Paris, Emmanuel Macron, un des principaux candidats à la présidentielle française, a qualifié, mercredi soir 15 février 2017, la colonisation française en Algérie de ‘crime contre l’humanité’”.

    Plus bas, l’article commente une nouvelle fois le caractère inédit de cette déclaration du leader d’En Marche ! : “Depuis l’indépendance en 1962, l’Etat et le peuple algériens réclament à la France des excuses officielles pour ses ‘crimes’ coloniaux ; alors que les autorités à Paris maintiennent que les enfants ne peuvent s’excuser pour ce qui a été commis par les pères et les ancêtres. Cette déclaration de Macron – que les sondages d’opinion placent parmi les grands favoris à la course présidentielle – est une position inédite émanant d’un homme politique français de ce niveau”. valeursactuelles.com

    Macron s’est aussi rendu à Sarcelles là où «Madame Le Pen ne peut pas venir». Voilà des pans entiers du territoire français où les Français ne peuvent plus circuler librement. Mais lorsqu’un candidat à la présidence de la République y est accueilli à bras ouverts, c’est qu’il a promis au gangs et autres barbus qui y règnent qu’il continueront de régner et que les indésirables continueront d’en être pourchassés. Marine Le Pen a promis d’éradiquer les zones de non-droit, les électeurs de France ont préféré les maintenir…

    Des « rebelles » de Syrie aux quartiers de non-droit 

    Et maintenant ce sont des drapeaux des prétendus opposants modérés à Bachar-el-Assad qui auraient manifesté lors de l’élection de Macron? C’est du moins le témoignage de Pierre Le Corf et cela colle bien avec la politique étrangère et nationale soutenue par Macron, dans la droite ligne de celle de François Hollande. Car la dite « Armée libre », celle qui mène la révolution, est constituée d’un conglomérat de membres de nationalités diverses et variées, mais tous sont islamistes. l’Armée Libre Syrienne est surtout désireuse de remplacer le régime politique laïc syrien par l’application brutale de la charria, ainsi qu’elle l’a fait partout où elle a réussi à occuper du terrain:

    « La révolution? Mais merde, ce n’est pas une révolution pour la liberté du peuple Syrien, c’est une révolution pour la transition islamiste du pays, un État Islamique pour des minorités islamistes. » témoigne Pierre Le Corf. 

    L' »Armée libre », ce sont les prétendus rebelles ainsi que les appelle pudiquement les membres de la coalition américaine.

    Ces groupes qui sont contrôlés et ultra-financés à distance par de nombreux pays dont le nôtre. Lors de l’élection de Mr Macron, j’ai vu flotter de nombreux drapeaux à 3 étoiles de « l’armée libre » au milieux des drapeaux français, les Syriens qui étaient avec moi sont devenus blancs, on espère que l’on ne repart pas pour une guerre aveugle. Pierre Le Corf. 

    Impossible de retrouver les images qui montrent ces drapeaux de l’armée libre syrienne sur l’esplanade du Louvre, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a du faire le ménage. Le ménage avait déjà été fait le soir du 7 mai pour filtrer les arrivants afin d’éviter le scandale des photos prises lors de l’élection de Hollande, en 2012 (voir photo ci-aprés). Mais en direct, les filtres ont été impuissants à couper les micros qui retransmettaient les youyous sur France 2 . Des youyous tout aussi révélateurs que les drapeaux islamiques de l’élection de Hollande et qui n’ont rien d’autochtone.

    Le candidat du veau d’or et de l’immigration

    Malheureusement, ceux qui n’ont pas compris que Macron était au service de l’oligarchie n’ont rien compris s’ils ne savent pas que l’un des plus gros profits que tire l’oligarchie des guerres qu’elle active au Moyen-Orient, c’est l’immigration source de main d’œuvre à bon marché qui vient concurrencer et remplacer la main d’œuvre autochtone plus chère. Si l’OTAN a fait éliminer Kadhafi et l’a remplacé par le chaos islamiste en Libye,  ce n’est pas par erreur ou mauvais calcul. Car alors que kadhafi verrouillait l’émigration vers l’Union européenne, les islamistes avec leurs désordres et leur férocité encouragent l’émigration. La guerre de Lybie s’est propagée comme une trainée de poudre partout en Afrique provoquant les vagues migratoires en cascade.

    L’immigration c’est aussi l’assurance d’implantations d’électeurs déracinés qui ne comprennent rien  au pays qu’ils viennent investir et qui votent pour ceux qui sont à la source de leurs malheurs: les marchands d’armes, de pétrole et de main d’œuvre sous-payée et esclavagée. De parfaits idiots-utiles à foison!

    François Hollande a été élu grâce aux voix des nouveaux français, ceux parmi lesquels se recrutent les ouvriers sous-payés, mais aussi terreau des djihadistes et terroristes. On ignore encore le pourcentage d’électeurs musulmans parmi ceux de Macron, -même si parmi les électeurs musulmans un sondage révèle qu’ils étaient 92%-, mais il ne peut qu’avoir encore augmenté. Ce n’est donc pas lui, le candidat de la haute finance et du mondialisme, qui va rétablir le contrôle des frontières en Union européenne et moins encore en France.

    Voir aussi: Tidiane N’Diaye: « la colonisation a mis fin à l’esclavage des noirs par les arabo-musulmans », mais cet esclavage a repris dans l’indifférence

    emiliedfresne@medias-presse.info

    MEDIA- PRESSE.INFO


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  • Christian Estrosi exige du futur gouvernement la fermeture de la mosquée d'En-Nour "dans les 3 semaines"

    Celui qui va retrouver son siège à la mairie de Nice a demandé à ce que la mosquée En-Nour soit fermée dans les trois semaines après la nomination du nouveau ministre de l'Intérieur.

    Il n'en démord pas. Christian Estrosi, le futur maire de Nice (LR) a encore une fois fait part de son souhait de voir la mosquée En-Nour fermer ses formes, sur les ondes de la matinale de Franceinfo. L'ancien président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) a indiqué qu'il exigerait "la fermeture immédiate de la mosquée En-Nour dans les trois semaines suivant la nomination du nouveau gouvernement", ajoutant qu'il attendait de la nouvelle équipe "un arrêté de fermeture" là où, lui, n'a "jamais accordé l'autorisation d'ouverture". 

    Propriété d'un ministre saoudien

    En 2012, le maire de Nice s'était opposé vivement opposé à l'ouverture de la mosquée, détenue par un Saoudien. Christian Estrosi, dans la bataille, avait déclaré dans un communiqué en avril 2016 que "le gouvernement sait que le local dans lequel est implanté ce lieu de culte est la propriété d'un ministre de l'Arabie Saoudite, plus précisément de celui des Cultes et de la propagation de la foi qui prône la charia dans un état religieux wahhabite proche du salafisme". Rien n'y a fait, le 2 juillet de la même année, la mosquée a été inaugurée, malgré les tentatives de l'ex-édile pour empêcher l'ouverture, en tentant d'installer une crèche à la place du bâtiment, par exemple. 

    Euyrope 1

    Cela m'étonnerait qu'il obtienne satisfaction avec le pro musulman Macron !


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  • Une mosquée «légitimant le jihad armé» fermée en Seine-et-Marne

    Suspectée d’être un lieu de diffusion de l’islamisme radical, la mosquée de Torcy a été fermée mardi. Le domicile du sulfureux imam Abdelali Bouhnik a fait l’objet d’une perquisition administrative.

    La préfecture de Seine-et-Marne a fermé ce mardi la mosquée de Torcy. Gérée par l’association Rahma, et située dans des préfabriqués au 16, avenue de Lingenfeld, elle est suspectée depuis plusieurs années d’être un lieu de diffusion de l’islamisme radical. Les services spécialisés ont notamment recueilli en son sein des propos légitimant le «jihad armé» et «ouvertement hostiles aux institutions républicaines».

    Mardi matin, une perquisition administrative a également été menée au domicile de l’imam, Abdelali Bouhnik – qui préside l’association de gestion de la mosquée. Connu pour son discours sulfureux, ce professeur de mathématiques fait l’objet d’une surveillance depuis que des fidèles de son l’établissement sont apparus dans la cellule jihadiste dite de «Cannes-Torcy». Hasard du calendrier, 22 membres de ce groupuscule comparaîtront à partir du 20 avril devant les assises spéciales de Paris. Certains sont poursuivis pour avoir jeté une grenade dans une épicerie kascher de Sarcelles (Val-d’Oise) en 2012, une action qu’Abdelali Bouhnik n’a jamais pris soin de condamner. Il faut dire que plusieurs des accusés sont d’anciens élèves de Bouhnik, notamment Jérémy Bailly et Yassine Chebil – ce dernier est probablement mort en Syrie. Dans ses prêches, «cheikh Abdelali», comme le nomment ses affiliés, reproche régulièrement à l’Etat français de promulguer «des lois contre l’islam» en interdisant le port du niqab pour les femmes. Pour lui, l’épouse musulmane se doit d’être «une esclave croyante.»

    Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, a souligné que la mosquée Rahma était le troisième lieu de prière fermé depuis le début de l’année. A Torcy, certains des 500 fidèles ont qualifié la mesure «d’injuste». Pour prier, ils devront se rabattre sur la mosquée de Bussy-Saint-Georges, située à une dizaine de kilomètres.

    Libération


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  • Hani Ramadan, islamologue suisse controversé, a été expulsé de France

    L'islamologue suisse controversé Hani Ramadan a été expulsé samedi soir vers la Suisse, a annoncé le ministère français de l'Intérieur.

    Il est connu pour avoir "dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l'ordre public sur le sol français". Hani Ramadan, frère du non moins polémique Tariq Ramadan et petit-fils du fondateur des Frères musulmans égyptiens, a été interpellé et expulsé samedi vers la Suisse, selonle ministère français de l'Intérieur."Il a été interpellé ce jour à Colmar (dans l'est de la France) à l'occasion d'une conférence à laquelle il participait. Il a été raccompagné sous escorte de police à la frontière franco-suisse", affirme le ministère dans un communiqué. Il faisait l'objet d'un interdiction administrative du territoire depuis vendredi.

     

    "Lutter sans relâche contre l'extrémisme et la radicalisation"

    "Le ministère de l'Intérieur et les forces de l'ordre sont pleinement mobilisés et continueront de lutter sans relâche contre l'extrémisme et la radicalisation", a déclaré le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl, cité dans le communiqué. Ces derniers mois, plusieurs conférences d'Hani Ramadan ont été annulées en France.En septembre 2002, Hani Ramadan avait fait scandale en défendant dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde l'application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Il avait ensuite été licencié de son poste d'enseignant de français par le gouvernement genevois pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".

    L'EXPRESS


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  • Des centaines de musulmans à nouveau dans la rue à Clichy après la fermeture de la mosquée

    La scène se répète toutes les semaines depuis l'évacuation d'un lieu de culte musulman dans les Hauts-de-Seine le 22 mars. Des fidèles se sont encore rassemblés ce 7 avril pour une prière de rue, encadrée par une forte présence policière.

     

    LIEN article : https://francais.rt.com/france/36548-centaines-musulmans-rue-clichy-fermeture-mosquee


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  • Voile en entreprise : ce que dit réellement la justice européenne

    LE SCAN ÉCO - Un arrêt de la Cour de justice européenne, publié ce mardi, indique les grandes lignes des pratiques possibles et interdites en entreprises concernant le port d'un signe ostentatoire de conviction philosophique, politique et religieux.

    La Cour de justice de l'Union européenne a rendu, ce mardi 14 mars, son avis sur deux affaires, l'une belge et l'autre française. Deux femmes musulmanes estiment avoir été discriminées au travail en raison de leur port du foulard islamique. La Cour de justice de l'Union européenne autorise-t-elle donc les entreprises à interdire le voile islamique dans toute circonstance? Non. Explications.

    Prenons le cas belge. Samira Achbita, de confession musulmane, a été licenciée, le 12 juin 2006, en raison de sa volonté persistante de porter le foulard islamique sur son lieu de travail. La Cour a traité cette affaire en deux étapes. Elle a d'abord regardé s'il n'y avait pas de discrimination directe. «Pour cela, elle a vérifié qu'il n'existait pas une règle, au sein de l'entreprise, interdisant le port du signe religieux spécifiquement. Ce n'est pas le cas puisque le règlement intérieur de l'entreprise interdit toute forme de signe pas seulement religieux mais aussi politique et philosophique», explique Eric Manca, avocat associé chez August & Debouzy. «Il est interdit aux travailleurs de porter sur le lieu de travail des signes visibles de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses ou d'accomplir tout rite qui en découle», stipule ce règlement intérieur. Si seule la religion avait été mentionnée, un problème aurait été posé. «Pourquoi autoriser un T-shirt 'votez Chirac' et interdire un foulard islamique, décrypte Eric Manca. La liberté fondamentale est en effet politique, philosophique et religieuse». Bref, le règlement brosse large et ne désigne pas une catégorie d'individus. Il traite «de manière identique tous les travailleurs de l'entreprise en leur imposant notamment, de manière générale et indifférenciée, une neutralité vestimentaire», explique la Cour de justice de l'Union européenne dans un communiqué.

    Deuxième étape du raisonnement, la situation traduit-elle une discrimination indirecte? La Cour indique que le juge belge devra s'assurer que si l'interdiction de l'entreprise contribue à faire subir un désavantage particulier à des personnes adhérant à une religion ou à des convictions données, dans ce cas, cette interdiction devra être justifiée par un objectif légitime et des moyens appropriés et nécessaires de réaliser cet objectif. Et selon la Cour, «la volonté d'un employeur d'afficher une image de neutralité vis-à-vis de ses clients tant publics que privés est légitime, notamment lorsque seuls sont impliqués les travailleurs qui entrent en contact avec les clients. En effet, ce souhait se rapporte à la liberté d'entreprise, reconnue par la Charte (des droits fondamentaux de l'Union NDLR)». Si l'entreprise a appliqué cette politique de manière cohérente et systématique, à tous les salariés, et que l'interdiction ne vise que les travailleurs de l'entreprise en relation avec le client, alors la différence de traitement n'est pas constitutive d'une discrimination indirecte.

    Toutefois, avant d'en tirer les conséquences (projet de licenciement) la Cour de justice fait savoir que l'employeur devra préalablement s'attacher à tenter de reclasser la salariée à un poste lui évitant tout contact avec la clientèle. On en comprend donc que ce n'est qu'en l'absence de solution de reclassement ou en cas de refus par la salariée de la solution proposée que l'employeur pourra en tirer toutes les conséquences. En bref, le but est quand même de sauver la salariée.

    Le cas français

    Dans l'affaire française, la Cour répond «que la volonté d'un employeur de tenir compte des souhaits du client de ne plus voir ses services assurés par une travailleuse portant un foulard islamique ne saurait être considérée comme une exigence professionnelle essentielle et déterminante». En bref, ce motif ne justifie pas un licenciement.

    Dans cette affaire, c'est le client, chez qui Asma Bougnaou effectue des missions, qui se plaint de ce signe ostentatoire, à la suite de quoi, l'employeur lui demande d'ôter le voile. La salariée refuse et se fait licencier. Les prud'hommes puis la cour d'appel de Paris estiment le licenciement fondé. Mais Asma Bougnaoui se pourvoit en cassation. La Cour de cassation demande à la Cour de justice européenne de se prononcer. Ce mardi 14 mars, la Cour de justice européenne constate que cette décision de renvoi ne permet pas de savoir si la question de la Cour de cassation repose sur le constat d'une différence de traitement directement ou indirectement fondée sur la religion ou les convictions: «Il appartient dès lors à la Cour de cassation de vérifier si le licenciement de Mme Bougnaoui a été fondé sur le non-respect d'une règle interne prohibant le port visible de signes de convictions politiques, philosophiques ou religieuses». Si tel est le cas, à elle la charge de vérifier, comme dans le cas belge, si la différence de traitement est justifié par «un objectif légitime et si les moyens de réaliser cet objectif étaient appropriés et nécessaires».

    Et si l'on ne peut pas prouver l'existence d'une règle interne interdisant toute forme de signe pas seulement religieux mais aussi politique et philosophique? Il faut déterminer s'il existe une «exigence professionnelle essentielle et déterminante, pour autant que l'objectif est légitime et que l'exigence est proportionnée», selon le communiqué. Mais dans notre cas, l'employeur veut tenir compte du souhait d'un client de ne plus voir ses services fournis par une travailleuse qui porte un foulard islamique. Or la Cour juge que «la volonté de l'employeur de tenir compte des souhaits particuliers du client» est une considération subjective qui ne peut justifier un licenciement.

    Donc quand la règle interne n'existe pas, la Cour fait comprendre qu'il est très difficile de prouver le caractère légitime de l'interdiction d'un signe ostentatoire, par exemple le foulard.

    Mode d'emploi

    «Cet arrêt est un fabuleux mode d'emploi donné par la Cour aux entreprises, commente Eric Manca. Ces dernières sont confortées, par cet arrêt, à se servir de la loi El Khomri qui permet, depuis août 2016, d'intégrer dans le règlement intérieur le principe de neutralité philosophique, politique et religieux. Si le salarié déroge au règlement intérieur, il s'expose à un licenciement à défaut d'autres postes susceptibles de lui être proposés en interne. Il est donc urgent pour les entreprises de faire un audit des forces en présence et de voir si elles ont besoin d'y remédier ou non», indique Eric Manca.

    En revanche, cette règle devra être mesurée et appliquée à un périmètre déterminé. Une entreprise n'a en effet pas le droit d'interdire le port d'un signe ostentatoire de conviction philosophique, politique et religieux en général en son sein. En l'occurrence, dans notre cas, d'interdire le foulard islamique, en dehors de situations particulières comme le contact avec le client.

    En l'absence de règle, l'entreprise n'aura que ses «yeux» pour pleurer, hormis pour certaines très rares exceptions, comme le signale la Cour européenne

    Le Figaro.fr - Le SCAN Eco

    Et bien, quand on a lu tout ce baratin, on n'est pas plus avancé qu'avant !


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  • Et bien, après avoir écouter cette video, vous saurez tout sur la charia et l'islamisation !


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  • Islam de France : l’heure des règlements de comptes

    © FRANCOIS GUILLOT Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman au ministère de l'Intérieur le 12 décembre 2016.

    Le président du Conseil français du culte musulman est violemment pris à partie par des poids lourds de l’institution à la suite de la publication d'une «charte de l’imam».

     

    C’est une fronde en bonne et due forme comme le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’en avait pas connue depuis longtemps. La crise qui couvait depuis plusieurs mois vient d’éclater au grand jour.

    Des poids lourds de l’institution, avec en tête la Grande Mosquée de Paris, proche de l’Algérie et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, la branche française des Frères musulmans), ont mis violemment en cause, jeudi, dans un communiqué, Anouar Kbibech, son président.

    «Nous rejetons avec force les méthodes employées par le président du CFCM», dénoncent-ils. Ils lui reprochent d’avoir rendu public, la veille, et en l’officialisant une «charte de l’imam», en discussion depuis plusieurs mois.

    «Faux», réplique Anouar Kbibech à Libération. Le texte finalisé de la charte, selon le président du CFCM, avait été envoyé le 9 mars à l’ensemble des fédérations. «Aucune remarque n’était remontée», précise-t-il. Dès lors, le président l’avait mis au vote lors du bureau exécutif du CFCM qui s’est tenu le 29 mars et qui l’a approuvé à l’unanimité. Pour justifier leur fronde, les opposants à Kbibech avancent qu’ils n’étaitent pas tous présents lors de la réunion.

    Les grandes fédérations craignent de perdre leur pouvoir !

    «Nous regrettons aussi que, comme il est d’usage, Anouar Kbibech ne nous ait pas soumis le communiqué officiel qu'il a diffusé», précise, à Libération, Slimane Nadour, le porte-parole de la Grande Mosquée de Paris. Selon ce dernier, son institution ne serait pas opposée sur la forme à la charte.

    En revanche, ce n’est pas le cas de l’UOIF. Début février, son président Amar Lasfar faisait état de ses réserves quant à l’utilité de celle-ci. Tel qu’il a été diffusé, le texte de la charte – des principes sur lesquels s’engageraient les imams avant de prendre des fonctions au sein de mosquées – promeut un islam ouvert, mettant l’accent sur l’égalité entre les hommes et les femmes, la liberté de conscience, l’adhésion aux principes de la laïcité.

    La charge contre Kbibech à laquelle se sont joints les représentants officiels en France de l’islam turc ressemble sérieusement à un réglement de comptes. En accord avec le ministère de l’Intérieur (et avec son soutien), Kbibech a été, ces derniers mois, l’une des chevilles ouvrières de la mise en œuvre de nouvelles structures pour consolider l’exercice du culte musulman.

    La Fondation de l’islam de France, présidée par Jean-Pierre Chevènement, vient de démarrer. Restait à créer une association cultuelle nationale, un levier financier pour donner des moyens à la religion musulmane. Autant d’avancées qui suscitaient des réticences fortes parmi des grandes fédérations, particulièrement de la Grande Mosquée de Paris, qui craignaient de perdre leur pouvoir.

    «Le processus est désormais gelé», dit une source proche du dossier. Dans l’attente des échéances électorales, les opposants au président du CFCM jouent désormais la montre. Très apprécié par le Premier ministre Bernard Cazeneuve qui lui a remis la légion d’honneur, le 28 février dernier, Anouar Kbibech va lui-même terminer son mandat le 30 juin prochain.

    Libération

    Ils ne s'entendent pas entre eux !Qu'a fait Anouar Kbibech pour recevoir la Légion d'Honneur ?

    On comprend que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, la branche française des Frères musulmans) et les Turcs ne soient pas d'accord avec l'égalité hommes femmes !


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  • Vous pouvez arrêter et revenir en arrière si ça va trop vite pour vous !

    A regarder jusqu'au bout !


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