• Un enfant de deux ans est mort dans la soirée du vendredi 13 septembre dans un accident de la route, sur l'autoroute A10, à Saint-Maixent-l'École (Deux-Sèvres), a appris France Bleu Poitou. La sœur de l'enfant, âgée de dix ans, est grièvement blessée. La mère des deux victimes conduisait le véhicule. Elle avait un taux d'alcoolémie positif.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère de famille, originaire de Châteauroux, a percuté un semi-remorque par l'arrière, avant de terminer sa course contre les glissières de sécurité de l'autoroute. "Le choc a été très violent", a expliqué le commandant de l'escadron départemental de sécurité routière des Deux-Sèvres au micro de France Bleu Poitou.

    La mère est indemne. Elle avait bu avant de prendre le volant. Des analyses sont en cours pour déterminer quel était le taux d'alcool présent dans son sang, et afin également de savoir si elle avait pris de la drogue. Le conducteur du camion n'a pas été blessé lors de l'accident.

    franceinfo


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  • L'enfant vit depuis six ans dans une famille d'adoption

    La situation est complexe. La Cour de cassation a rejeté la demande d’un père biologique d’avoir la garde d’un enfant de six ans et de le retirer de sa famille d’adoption, l’enfant étant né après une gestation pour autrui (GPA) illégale.

     

    En 2012, un couple homosexuel contracte une convention de GPA avec une femme, contre rémunération, pour avoir un enfant, avec le sperme d’un des membres du couple. Mais cette femme « a considéré que ceux qui devaient devenir les parents n’étaient pas à la hauteur du projet et a fait le choix d’un autre couple », explique Me Nathalie Boudjerada, avocate du couple qui élève l’enfant.

    La mère porteuse indique au couple homosexuel que l’enfant est décédé à la naissance. Mais, « en effectuant des recherches, ils découvrent qu’ils avaient été doublés » et que l’enfant est bien né en mars 2013 et vit dans une famille hétérosexuelle à qui la mère porteuse avait confié l’enfant contre rémunération, explique Me Nicolas Boullez, avocat d’Alexandre Lerch. La mère porteuse, mais aussi les deux couples ont été condamnés pénalement, la GPA étant interdite en France. Alexandre Lerch avait déposé plainte pour escroquerie contre la mère porteuse. Il s’est pourvu en cassation pour avoir la garde de l’enfant, ce qui a été rejeté par la cour de cassation dans un arrêt rendu jeudi.

    La filiation biologique pas retenue

    « La réalité biologique n’apparaît pas une raison suffisante pour accueillir la demande de M. Lerch au regard du vécu de l’enfant », estime la Cour de cassation dans son arrêt que l’AFP a pu consulter.

    « Le couple homosexuel estimait que la biologie faisait la paternité, et que les gamètes font d’un homme un père mais non ! Ce qui fait un homme ou une femme un parent est le fait de vivre avec l’enfant », a réagi à l’AFP Me Boudjerada.

    Me Boullez s’est dit lui « choqué » par cette décision. Certes, « il était très difficile de considérer que l’enfant élevé depuis six ans dans sa famille d’adoption soit tout d’un coup délogé et remis au père biologique », qui habite en outre dans une région très éloignée de là où habite l’enfant. Mais « la filiation biologique n’a pas été retenue ce qui pourrait donner lieu à une saisine de la Cour européenne des droits de l’Homme », a-t-il ajouté. Me Boudjerada se félicite que « seul l’intérêt de l’enfant a été pris en considération », ce qui va lui permettre « de vivre tranquillement ».

    20 Minutes

    Je suis contre la PMA, la GPA, le mariage des paires mais dans ce cas, la mère porteuse n'avait qu'à pas accepter au départ et  prendre le pognon. Elle s'est fait payer par les homos puis par le couple hétérosexuel.C'est une garce !


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  • Un homme âgé de 57 ans a été tué par balles samedi après-midi dans une résidence de l’impasse Spinelli, au sein du quartier du Merlan dans le 14e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), rapporte La Provence.

     

    Son fils âgé de 26 ans a été blessé à l’abdomen et a été transporté par les marins pompiers en urgence à l’hôpital. Il serait désormais hors de danger.

    L’auteur des coups de feu n’est autre que le frère aîné de la victime. Retraité de la police, ce dernier a pris la fuite après les faits et s’est retranché à son domicile à quelques kilomètres de là sur la commune d’Allauch.

    Il s’est livré après des négociations avec les policiers de la sûreté départementale alors que les hommes du Raid avaient été appelés en renfort.

    Cet homme a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire » et « tentative d’homicide ».

    Selon des témoignages, un conflit sur fonds d’héritage pour un terrain pourrait être à l’origine du drame. La procureure adjointe n’a pas encore confirmé cette hypothèse.

    Le Parisien


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  • Le petit Nolan, intoxiqué par un steak haché en 2011, est décédé

    Le petit garçon était devenu lourdement handicapé après avoir mangé un steak haché contaminé par la bactérie E. Coli acheté chez Lidl. Il est décédé ce samedi à l’âge de 10 ans.

    Le petit Nolan, 10 ans, qui avait été intoxiqué par un steak haché Lidl quand il avait 23 mois, est décédé ce samedi des suites de cette intoxication. Il avait été admis en soins intensifs plus tôt dans la matinée quand son cœur a lâché.

    En juin 2011, des steaks hachés contaminés par la bactérie E. Coli et distribués par Lidl, avaient gravement rendu malade une quinzaine d’enfants dans les Hauts-de-France. L’un d’eux, Nolan, avait gardé de graves séquelles neurologiques, tandis que les autres ont développé un syndrome qui a de fortes chances de perturber à vie le fonctionnement de leurs reins.

    « Ce garçon est malheureusement mort plusieurs fois, c’est un vrai drame pour la famille de Nolan qui vit un véritable calvaire depuis l’accident », a déploré Me Florence Rault, l’avocate de la famille.

    Nolan, cet enfant devenu handicapé après avoir mangé un steak haché contaminé

    Pour avoir omis d’opérer des contrôles sur les steaks hachés produits par son entreprise, Guy Lamorlette, âgé aujourd’hui de 78 ans, avait été condamné en 2017 à trois ans de prison, dont deux ferme, par le tribunal correctionnel de Douai (Nord). Un jugement confirmé en appel en février dernier, mais le septuagénaire s’était pourvu en cassation.

    « J’espère que le responsable de ce drame aura la décence de retirer son pourvoi en cassation. Lors du premier procès, il n’a même pas voulu regarder Nolan, désormais, il doit purger sa peine et les parents de Nolan doivent pouvoir être indemnisés et faire leur deuil », a ajouté Me Florence Rault.

    Le Parisien

    C'est peut-être mieux pour ce pauvre enfant.


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  • La justice lui a intimé de suivre des soins et de ne pas se rendre dans la commune où réside la jeune femme. Un habitant du Pays de Montbéliard, dans le Doubs, a été placé sous contrôle judiciaire pour avoir harcelé son ex-compagne, rapporte France 3 ce vendredi.

     

    Cet homme de 32 ans, dont le procès est prévu en janvier, est accusé d’avoir envoyé près de 4900 SMS à son ancienne petite amie. Le tout, sur une période de trois mois. Soit une moyenne de 54 messages par jour, comptabilise L’Est Républicain.

    Insultes et menaces

    L’homme envoyait des textes d’amour, d’insultes et parfois même de menaces, selon le parquet. Une attitude qui a poussé la jeune femme à déposer plainte, dimanche.

    En garde à vue, le prévenu a prétexté qu’il n’avait pas supporté la séparation conjugale. Et qu’il ne se serait pas rendu compte qu’il se rendait coupable de harcèlement.

    Le couple est notamment parent d’un enfant. « Ils s’entendaient bien. Ils venaient de retaper un appartement. La rupture a été un choc auquel il n’a pas su faire face », plaide Me Dreyfus-Schmidt, son avocat, dans L’Est Républicain.

    Le Parisien

    Espérons qu'il ne la tue pas !


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  • Après avoir agressé au couteau un gendarme, mardi en Haute-Marne, lors d’un contrôle routier, un homme a été mis en examen pour tentative de meurtre aggravé et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet, ce vendredi.

    Mardi, lors d’un contrôle routier sur une aire d’autoroute en Haute-Marne, un conducteur, qui avait été interpellé pour excès de vitesse, a blessé un gendarme avec un couteau au cou. Un autre fonctionnaire avait alors tiré pour le désarmer.

    Le pronostic vital du gendarme n’est pas engagé

    Blessé par balle à la cheville, il avait été placé en garde à vue tandis que le gendarme, dont le pronostic vital n’était pas engagé, était hospitalisé.

    « Le mis en cause a été mis en examen par un juge d’instruction du pôle criminel (de Dijon) des chefs de tentative de meurtre aggravé, violences volontaires aggravées, menaces de mort et rébellion », a indiqué le procureur de la République de Chaumont, Frédéric Nahon, dans un communiqué. « Il a été placé en détention provisoire », a-t-il ajouté.

    20 Minutes


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  • Ce type d’agression s’est multiplié ces derniers temps à Nantes, selon la police

    Le phénomène semble prendre de l’ampleur à Nantes. Comme nous l’indiquions déjà au début du mois, les vols de colliers à l’arraché se sont multipliés ces derniers temps. Selon la police, au moins six nouveaux faits se sont produits en deux jours. A chaque fois, il est question du vol ou de la tentative de vol d’un collier en or ou d’une chaîne, directement sur le cou de la victime, dans le tram ou en pleine rue.

    Dans la journée de jeudi, trois personnes ont par exemple été prises pour cible. Au niveau de l’arrêt de tramway Médiathèque, un homme de 85 ans qui se promenait avec son épouse aurait par exemple été poussé en avant, mais a finalement pu récupérer son bijou cassé sur le sol. Un peu plus tard, c’est un touriste canadien qui a été agressé dans le tramway (aux abords de la station Beaujoire) par quatre personnes. Une troisième victime a prévenu la police qu’elle avait failli se faire arracher son collier, non loin du square Daviais.

    Plusieurs interpellations

    A chaque fois, un ou plusieurs suspects ont été interpellés, indique la police. Certains sont soupçonnés de plusieurs faits avec la découverte d’autres bijoux sur eux. Plusieurs gardes à vue relatives à ces affaires étaient toujours en cours, ce vendredi après-midi.

    20 Minutes

    Mais qui sont ces personnes qui arrachent les colliers  ?  happy


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  • Un accident de voiture a fait un mort et deux blessés ce vendredi après-midi, près d’Auch dans le Gers. Une voiture a refusé d’obtempérer à un contrôle routier. Selon La Dépêche du Midi, le conducteur du véhicule a poursuivi sa route pour échapper à la police.

    Un coup de feu

    Un des policiers a failli se faire renverser, mais a eu le temps de s’écarter juste avant. Un autre a fait l’usage de son arme de service en tirant sur le véhicule.

    Quelques centaines de mètres plus loin, la voiture a fait une embardée et terminé sa course au milieu d’un champ après plusieurs tonneaux. Pour le moment, il est impossible de savoir si la balle du policier a touché le véhicule.

    Selon le maire de la commune de Pessan, près de laquelle l’accident s’est produit, « les trois jeunes hommes étaient suivis depuis la veille par la police. Un véhicule de police se trouvait derrière eux, et un autre de la gendarmerie est arrivé par devant. C’est à ce moment qu’ils ont cherché à échapper à la situation ».

    Éjectés de la voiture

    Les trois passagers ont été éjectés de la voiture pendant l’accident. L’un d’entre eux, âgé de 19 ans, est mort. Les deux autres sont blessés, dont l’un d’eux gravement. Ils ont été évacués vers le centre hospitalier d’Auch. Une enquête a été confiée à la police judiciaire de Toulouse pour déterminer l’origine de l’accident.

    Le Parisien

    Il ne fallait pas chercher à s'échapper !


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  • Il aurait pu s'agir du 105ème féminicide de l'année 2019 en France. Un homme de 72 ans a été arrêté vendredi matin, à Bischheim, au nord de Strasbourg, pour avoir blessé son ex-compagne de plusieurs coups de couteau, selon une source policière.

     

    "La femme de 54 ans a reçu plusieurs coups de couteau, elle a été prise en charge par les secours en état d'urgence relative et transportée au CHU de Hautepierre", a indiqué cette source confirmant une information de France 3 Alsace. Depuis le mois de juillet dernier, elle était en instance de divorce avec son compagnon.

    "Descendez, sortez !"

    C'est avec des cris que les habitants de la rue des Poilus, à Bischheim, se sont réveillés vendredi matin. "Il la tue, il la tue, appelez la police !", a alerté une cycliste, témoin d'une attaque à l'arme blanche, rapporte France 3 Alsace. Vers 7h45, elle surprenait un homme en train de poignarder son ex-compagne, âgée de 54 ans, à l'intérieur d'une camionnette.

     

    Selon Sabine Pfeiffer, journaliste de la rédaction de France 3 Alsace et également témoin des faits, la cycliste "a compris ce qui se passait dans le véhicule et a ouvert la porte pour secourir la femme. Elle a crié 'descendez, sortez', et a réussi à faire sortir la victime. L'agresseur aurait ensuite pris la fuite au volant de sa camionnette, avant d'être interpellé par les forces de police grâce à un témoin ayant relevé sa plaque d'immatriculation.

    Depuis le début de l'année, le groupe Facebook "Féminicides par compagnon ou ex" a recensé 104 meurtres de femmes en France , tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.

    L'Express


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  • Alyssa Hatcher, 17 ans, a été interpellée mardi dans le comté de Lake County, en Floride. Aux enquêteurs, la jeune femme a expliqué qu’elle avait d’abord subtilisé la carte bancaire de ses parents et retiré 500 dollars (450 euros) afin de se procurer 100 dollars de cocaïne.

     

    Mais selon un témoin, l’adolescente aurait ensuite donné les 400 dollars supplémentaires afin d’embaucher quelqu’un pour faire tuer ses parents.

    Un message intriguant sur Instagram

    En l’absence de résultats, la jeune Américaine aurait de nouveau utilisé la fameuse carte bancaire afin de retirer 900 dollars (plus de 800 euros), qu’elle aurait proposés à un second tueur potentiel.

    Elle aurait confié à son petit ami qu’elle voulait éliminer ses parents. Selon Fox News, qui cite un rapport policier, c’est une amie de la jeune fille qui a dévoilé aux autorités le funeste plan. Lundi, l’adolescente avait accompagné un post Instagram - supprimé depuis - d’un seul mot : « Impitoyable ». Ses motivations demeurent cependant inconnues. Ses parents, eux, sont sains et saufs.

    Le Parisien

    Bon, elle a pété les plombs, quelques années de prison lui feront du bien !


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  • L’histoire, incroyable, a eu lieu mardi 10 septembre, à Saint-Jean-de-Boiseau, près de Nantes. Une mère de famille s’est étonnée de ne pas voir son garçonnet à l’arrêt de bus, au retour de l’école. Son enfant est en fait resté enfermé toute la journée dans le bus qu’il avait emprunté le matin et stationné au dépôt.

     

    L’enfant aura vécu un véritable cauchemar. Mardi 10 septembre, une mère de famille emmène son petit garçon de 3 ans prendre le bus scolaire. La famille habite le bourg de Saint-Jean-de-Boiseau (Loire-Atlantique), et l’enfant est scolarisé à l’école publique de la commune, Émilienne-Leroux. Pour la première fois, il va se rendre à la maternelle en bus.

    L’enfant conduit dans un dépôt

    Il est 8 h 25 quand le garçonnet prend place dans le car scolaire. Mais l’enfant, resté dans le car, est conduit dans un dépôt, à La Montagne, à quelques kilomètres de là. Le chauffeur abandonne le volant, sans se douter qu’il y a toujours un passager à bord.

    Plainte des parents

    La journée s’écoule. À 16 h 45, sa mère l’attend à l’arrêt de bus, près du domicile familial. Mais son enfant n’est pas là. Grosse panique. Rendue à l’école, on lui explique que son fils est resté environ sept heures et demie dans le bus. Ce n’est qu’à la reprise de la tournée des cars, en fin d’après-midi, qu’un chauffeur se rend compte de la présence d’un enfant dans le bus.

    L’enfant a été retrouvé sain et sauf, mais affamé et stressé. Les parents du petit garçon ont porté plainte, mercredi 11 septembre. Dans quelles circonstances l’enfant a-t-il été oublié dans le véhicule ? Une enquête a été ouverte par la gendarmerie du Pellerin, qui procède aux investigations pour déterminer les responsabilités dans cette affaire.

    Ouest-France

    Cela n'est pas la première fois ni la dernière !

    L'enfant va bien, c'est le principal !


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  • Nantes : Un médiateur de quartier à nouveau arrêté pour une série de rodéos

    Illustration

    Le jeune homme s'est signalé par au moins six rodéos quartier Bellevue à Nantes depuis mai

     

    Un curieux exemple pour la jeunesse. Un Nantais de 21 ans, médiateur de quartier dans une association, a été interpellé et présenté au tribunal correctionnel mardi, soupçonné d'avoir commis six rodéos urbains quartier Bellevue à Nantes, rapporte la police. Les faits se sont d’abord déroulés place Mendès-France avec un quad ou un scooter au mois de mai : cinq rodéos de suite, captés par des caméras de vidéosurveillance, entre le 13 et 29 mai.

    Outre les délits de rodéo urbain et de défaut d’assurance, au moins quinze contraventions pour diverses infractions au code de la route (non port de gants, de casque, circulation sur le trottoir…) étaient aussi relevées.

    Il remet ça dès sa sortie de prison

    Interpellé puis écroué durant l’été, cet individu déjà condamné par le passé se signala par un nouveau rodéo dès sa sortie de prison, le 29 août, toujours place Mendès-France, alors même qu’il était placé sous contrôle judiciaire, indique la police. Il était filmé, à visage découvert, par les caméras de vidéo-surveillance. Il portait, de plus, une matraque télescopique.

    Placé en garde à vue, le jeune homme récidiviste devait être jugé mardi en comparution immédiate. Son procès a été repoussé afin qu’il puisse préparer sa défense !

    20 Minutes

    On imagine facilement l'origine de ce récidiviste ! (rire)


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  • L'esclavage moderne en procès : «Il avait les clés, de quoi avait-il peur ?»

    Se tenait lundi l'audience en correctionnel du couple de hauts dignitaires burundais jugés pour «traite d’être humain» et «travail forcé». Pendant dix ans dans les Hauts-de-Seine, ils ont fait vivre un huis-clos à Méthode Sindayigaya, un ex-employé.

    Un couple chétif s’avance dans le couloir du tribunal correctionnel de Nanterre. Les deux époux, d’un certain âge, marchent serrés l’un contre l’autre, comme soudés par un fil invisible. Arrivés dans l’enceinte de la chambre où se tiendra leur procès, mari et femme prennent place sur le banc des accusés. Les époux Mpozagara, des hauts dignitaires burundais, vont devoir répondre des faits de «traite d’être humain» et de «soumission à du travail ou à des services forcés» sur Méthode Sindayigaya, l’un de leurs anciens «employés», resté enfermé dix ans dans leur pavillon de Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine). La présidente commence par rappeler les postes prestigieux exercés par «monsieur», notamment ses titres à l’Unesco. Sous le costume foncé et les lunettes sombres de Gabriel Mpozagara, se cache bel et bien, comme le souligne la présidente, un «homme important». «Un sage, plein de culture, et respecté dans son pays», assure l’avocat du couple Emmanuel Marsigny. Un portrait aux antipodes du récit tenu par leur ex-subordonné, assurant avoir vécu un huis-clos tyrannique. 

     

    Méthode Sindayigaya, aujourd’hui âgé de 39 ans, reproche à la famille de lui avoir «volé sa liberté» pendant dix ans. Entre le printemps 2008 et le 12 juillet 2018, le jeune Hutu a travaillé pour le compte de la famille Mpozagara, loin des siens, et loin de ses terres, le Burundi. Tout cela, pour un salaire de misère. «J’étais réduit en esclavage, raconte-t-il pudiquement à la barre. Ils me donnaient au mieux 50 ou 100 francs burundais tous les deux mois, ce qui correspond à peu près à 20 euros. Chez moi, au moins, je cultivais les légumes, j’avais une femme, et deux enfants. Je suis parti pour travailler pendant trois mois en France, et j’y suis resté dix ans», raconte-t-il aux magistrats, dans sa langue natale, le kirundi, avec l’aide d’un interprète. De temps à autre, quelques mots de français s’échappent de son discours, comme pour exprimer la joie ou la fierté de pouvoir aujourd’hui «demander justice» dans son nouveau pays, la France, où il a obtenu le statut de «réfugié politique». Une «manœuvre», selon la partie adverse, pour obtenir leur condamnation.

    «Méthode pouvait s’en aller s’il en avait envie»

    «Avant d’être libéré de la maison, Méthode n’était jamais sorti de Ville-d’Avray, renvoie l’un des avocats de l’ex-paysan. Il n’avait jamais vu la tour Eiffel.» Derrière les murs de leur maison, à Ville-d’Avray en banlieue parisienne, le jeune homme passe ses nuits dans une «chambre d’amis», aménagée au sous-sol entre la chaudière et la machine à laver. D’après les époux Mpozagara, l’homme serait venu du Burundi pour venir en aide à leur fils handicapé, et n’aurait jamais souhaité repartir dans son pays. Il serait devenu, avec le temps, un «membre de la famille», une «compagnie» pour leurs quatre enfants. Une hérésie pour la défense : «Je vois bien que le mot "contrat de travail" vous écorche !» cingle Martin Pradel, avocat de Méthode Sindayigaya, qui dénonce la tentative faite par Mpozagara de dissimuler le travail effectué par son client, dont le manque à gagner est évalué à plus de 528 000 euros par l’Urssaf, également partie civile au procès, au côté du Comité contre l’esclavage moderne (CCEM). «Il pouvait s’en aller s’il en avait envie, pique à son tour Me Emmanuel Marsigny. Il avait les clés, de quoi avait-il peur ? D’être renvoyé chez lui par la police ? Mais c’est ce qu’il souhaitait, rentrer chez lui !»

    «J’avais peur», souffle simplement Méthode Sindayigaya. «Peur de la police», peur «de ne plus revoir[son]passeport». Le document lui aurait été «confisqué par les Mpozagara» à son arrivée, affirmera-t-il tout au long du procès. Celle qu’il appelle encore «Madame» (la «plus dure» et la «plus méchante», selon lui) foudroie le jeune homme du regard au moment d’évoquer les «brimades» subies pendant dix ans. «Chez nous, une femme ne peut pas frapper un homme, c’est une coutume», se défend-elle, en se drapant dans sa dignité. «Vous vous foutez du monde, complètement», reprend son mari, Gabriel, qui demande à Méthode, «droit dans les yeux», s’il ose affirmer qu’il l’a déjà fait s’agenouiller, «ne serait-ce qu’une seule fois», devant lui, comme il le prétend.

    «Nous avons vu une arrogance terrible s’exprimer»

    La présidente coupe l’échange : «Nous avons fait le point sur la personnalité du prévenu, je crois.» A l’heure du réquisitoire, le parquet réclame trois ans de prison pour les deux époux, dont un avec sursis et mise à l’épreuve, avec l’obligation de réparer le préjudice causé : «La traite d’un être humain est le fait de recruter une personne, de la transporter, puis de l’héberger, afin de l’exploiter sous la contrainte : c’est exactement ce qui s’est passé chez les Mpozagara pendant dix ans», assène la procureure, Nathalie Foy. «Nous avons vu une arrogance terrible s’exprimer», attaque à son tour Me Martin Pradel, qui rappelle la précédente condamnation de «madame» pour violences aggravées. «Ma conviction, conclut Martin Pradel, c’est que si vous ne les condamnez pas, ils le referaient à nouveau.» Méthode Sindayigaya a le regard soudain lumineux. Il a retrouvé le sourire. Le jugement est mis en délibéré au 21 octobre.

    Libération


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  • Espagne: des étrangers s'échappent d'un centre de rétention en nouant leurs draps

    © REUTERS/Jon Nazca

    Dix personnes ont fugué mardi vers 9H30 du Centre d'internement des étrangers d'Aluche à Madrid. Ils sont descendus en rappel par la fenêtre grâce à des draps.

    Ils se sont enfuis comme dans un film: dix étrangers ont noué des draps entre eux pour s'échapper d'un centre de rétention administrative (CRA) à Madrid mardi, a-t-on appris auprès de la police espagnole. "Dix personnes ont fugué ce matin" vers 9H30 (7H30 GMT) du Centre d'internement des étrangers d'Aluche à Madrid, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la police nationale dans la capitale espagnole. "Ils l'ont fait en nouant des draps entre eux qu'ils ont fait pendre par la fenêtre" pour descendre en rappel, comme avec une corde, a-t-elle expliqué.

    Trois d'entre eux ont été repris aux abords du centre, a indiqué la même source, qui n'a pu préciser la nationalité des étrangers concernés.

    Théâtre d'évasions ou de tentatives

    Les centres de rétention espagnols, où sont chaque année détenus des milliers d'immigrés sans titre de séjour dans l'attente de leur reconduite à la frontière, ont déjà été par le passé le théâtre d'évasions ou de tentatives, d'incidents ou de mutineries.

    Ils sont aussi la cible des critiques d'organisations non gouvernementales, qui ont dénoncé des détentions arbitraires, des mauvais traitements et le manque d'accès aux soins.

    Du 1er janvier au 1er septembre, 19.307 migrants sont arrivés en Espagne par voie maritime ou terrestre, près de 42% de moins que sur les huit premiers mois de 2018, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur.

    Paris Match


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  • Montpellier : Témoin d'une agression sexuelle dans son VTC, le chauffeur livre le suspect à la police

    Un homme de 40 ans a été interpellé par les policiers, dimanche matin, au commissariat de Montpellier.

    Le quadragénaire est soupçonné d’avoir agressé sexuellement une jeune femme de 20 ans à l’arrière d’un VTC, indiquent les services de police à 20 Minutes. C’est le chauffeur du véhicule qui a livré le suspect aux policiers.

    Dimanche, au petit matin, le VTC emprunté par le suspect s’était arrêté au niveau de la victime, qui rentrait d’une discothèque, sur une route de Lattes, près de Montpellier.

    Elle avait perdu de vue ses amis

    Le passager propose à la jeune femme de monter avec lui, lui indiquant qu’il paierait la course. D’abord réticente, la jeune femme, qui avait perdu de vue ses amis, sans moyen de paiement ni téléphone portable, finit par accepter et s’installe dans le VTC.

    Le passager, en état d’ivresse, est alors accusé d’avoir agressé sexuellement la jeune femme, en se livrant à des attouchements, indiquent les services de police. Le chauffeur aurait alors pris la route du commissariat, où il a livré le suspect aux policiers.

    20 Minutes


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    Les douaniers et les policiers de l'aéroport de Roissy ont découvert du khat, une drogue produite à partir de feuilles d'arbustes qui poussent en Afrique de l'Est, à cinq reprises en dix jours dans des valises de passagers. Au total, 750 kilos ont été confisqués révèle Europe 1.

    Les passagers transportant cette substance, interdite en Europe, venaient tous d'Israël, où elle est autorisée et largement consommée. Jeudi dernier, les douaniers ont intercepté trois personnes qui transportaient 257 kilos de khat, répartis dans 15 bagages. La veille, une passagère transportait 99 kilos. Elle a été condamnée à un an de prison avec sursis. 

    En vue des quantités transportées, les différents suspects sont accusés de vouloir alimenter la communauté israélienne à Paris.  

    BFM.TV

    Pourquoi les israéliens prennent-ils cette drogue ?


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  • Le corps a été découvert par un employé municipal, ce mardi matin, aux alentours de 7 h 30.

     

    Le corps d’un homme nu et sans vie a été retrouvé ce mardi matin dans les jardins de l’hôtel de ville de Rouen (Seine-Maritime), derrière l’abbatiale Saint-Ouen, rapporte NormandieActu.

    La découverte a été réalisée aux alentours de 7 h 30 par un employé municipal qui débutait son service. Le corps se trouvait en dessous du panier de basket du parc. L’employé municipal aurait vu un cadavre nu avec du sang et des affaires autour.

    Les services de la ville de Rouen expliquent que l’agent municipal « a été orienté vers notre psychologue ».

    La police a aussitôt bouclé le périmètre et des hommes de la police technique et scientifique étaient sur les lieux pour tenter de recueillir des indices.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait entre 45 et 50 ans.

    Le Parisien


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  • Un policier de 35 ans a tiré sur ses deux enfants et son épouse avant de retourner son arme contre lui dans une ville près de Rotterdam aux Pays-Bas, a rapporté mardi la police néerlandaise.

    Le tireur, son épouse de 27 ans ainsi que deux fillettes de 8 et 12 ans ont perdu la vie dans ce qui s'apparente être un drame familial qui s'est produit lundi soir à Dordrecht, ville située à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville portuaire.

    "Quatre personnes sont décédées lors d'une fusillade. La quatrième victime, une femme de 27 ans, a été grièvement blessée et transportée vers l'hôpital dans un état préoccupant. Elle est morte de ses blessures" mardi matin, a déclaré la police dans un communiqué. "L'identité des personnes décédées a été établie. Il s'agit d'un homme de 35 ans et de deux enfants de 8 et 12 ans. Le défunt est un policier de l'unité de police de Rotterdam", a rapporté cette même unité.

    "Une enquête est en cours, mais nous pensons qu'il s'agit d'un drame familial", a déclaré auprès de l'AFP la porte-parole du parquet de Rotterdam, Rubinia Tjon-A-Sam. L'homme et la femme étaient en cours de séparation mais vivaient toujours sous le même toit, ont rapporté les médias néerlandais, identifiant le tireur comme Wendell C. Le drame a choqué dans un pays de plus de 17 millions d'habitants où les décès par armes à feu sont relativement peu fréquents.

    Paris Match


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  • Ploërmel. Un car scolaire part au fossé avec 39 élèves à bord : six blessés

    Un accident est survenu ce mercredi 11 septembre, peu avant 8 h, à Ploërmel. Un car de transport scolaire s’est couché dans un fossé pour des raisons indéterminées, avec 39 adolescents à son bord. Cinq élèves et le chauffeur ont été blessés.

     

    Peu avant 8 h ce mercredi 11 septembre, un bus scolaire s’est couché dans un fossé, boulevard Pierre Mendès France, à Ploërmel. L’accident est survenu au niveau des Celluloses de Brocéliande.

    Il y avait 39 élèves à bord du véhicule, qui se rendaient dans différents établissements de Ploërmel.

    Cinq adolescents entre 12 et 16 ans ont été blessés, trois filles et deux garçons, ainsi que le chauffeur, âgé de 60 ans. Ils ont été pris en charge en urgence relative, et transportés au Centre Hospitalier de Ploërmel.

    32 pompiers mobilisés

    Les élèves ont pu sortir par la porte du car, à l’exception d’une jeune fille qui a été évacuée par une fenêtre. Plusieurs élèves ont été choqués par l’accident.

    L’accident a nécessité de déployer d’importants moyens. 32 pompiers sont intervenus, avec le concours du Samu de Ploërmel et de la gendarmerie.

    Les différents chefs d’établissements se sont également rendus sur place, et des cars de substitution ont pris en charge les élèves pour les acheminer en cours.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident. Le boulevard Pierre Mendès France a été fermé à la circulation le temps de l’intervention.

    Les gendarmes rappellent l’importance de porter la ceinture de sécurité dans les bus scolaires

    Ouest-France

     


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