• Les parents d’un petit garçon, originaires de l’Est de la France et qui étaient venus en Charente-Maritime pour passer le week-end avec d’autres membres de leur famille, ont eu la peur de leur vie. Leur enfant a disparu soudainement.

    Une nuit d’angoisse. C’est ce qu’a vécu un couple venu assister à une réunion de famille à Saint-Quantin-de-Rançanne (Charente-Maritime), vendredi soir, avec leur garçonnet de 2 ans et demi, rapporte Le Parisien. Le programme s’annonçait pourtant des plus réjouissants : barbecue, jeux pour les enfants… Le tout dans une magnifique longère tout adaptée pour accueillir cet événement.

    Les membres de la famille étaient venus des quatre coins de la France pour se retrouver. Mais très rapidement, la soirée a basculé. Le petit garçon est parti jouer avec une fillette de 4 ans dans une structure gonflable disposée dans le jardin clôturé, tandis que sa mère surveillait de loin que tout se passe bien pour lui.

    Le garçonnet disparaît subitement

    Pourtant, à 19h30, plus de trace de l’enfant. Quelques instants plus tard, un petit chien est arrivé tout seul dans la propriété. La peur a commencé à envahir les esprits. Ce n’était que le début d’une nuit de stress. Les convives ont recherché le garçonnet durant une trentaine de minutes, en vain. Ils ont alors donné l’alerte.

    Un très important dispositif de recherches s’est mis en place, lorsque les militaires de la compagnie de Jonzac ont été avisés des faits à 20h04. La quinzaine de gendarmes mobilisés ont pu compter sur le soutien d’une quarantaine d’habitants de Saint-Quantin-de-Rançanne, ce petit village de moins de 300 âmes.

    Il reste introuvable

    Malgré leurs efforts, le garçonnet est resté introuvable. Un équipage de la brigade cynophile de Poitiers est arrivé en renfort, ainsi qu’un hélicoptère de la gendarmerie, équipé d’une caméra thermique et d’un projecteur. Ce dernier a ratissé la zone durant plusieurs heures.

    « À 2 heures du matin, on n’avait toujours aucune trace du petit. Forcément, on a commencé à étudier la piste d’un enlèvement et à redouter cette hypothèse. D’autant que des témoins ont expliqué avoir vu le petit sur la route, avec le petit chien », a relaté au quotidien francilien le chef d’escadron Eric Hoarau, commandant de la compagnie de Jonzac.

    La thèse de l’enlèvement se fait plus prégnante

    Les gendarmes ont alors commencé à étudier l’environnement du petit garçon et ont entamé des recherches sur les antécédents judiciaires des villageois, ou encore tenté de déceler des comportements suspects. Même si la piste de l’enlèvement semblait de plus en plus pertinente, les militaires ont décidé de mobiliser de nombreux effectifs pour pouvoir continuer les recherches au petit matin.

    « Et on a eu de la chance », a confié le commandant de la compagnie. À 8 heures, après une nuit d’efforts infructueux, des gendarmes de la Brigade de recherches ont découvert l’enfant de 2 ans et demi, seul, à la sortie du village.

    Il avait passé la nuit dans un champ

    En bonne santé, il a montré aux militaires l’endroit où il avait passé la nuit, dans un champ. Le mystère de sa disparition s’est alors dissipé. Il avait suivi le petit chien avant de perdre sa trace et avait tenté de rentrer, en vain.

    Les premiers mots adressés à sa maman ont été au sujet du fait qu’il avait égaré ses chaussures. « Il était un peu désolé, mais forcément, ce n’était rien pour la maman… », a raconté le chef d’escadron. L’enfant a été conduit à l’hôpital pour y subir des examens. Il n’a pas été choqué par sa mésaventure et se trouvait en bonne santé.

    Reconnaissants, ses parents ont invité les gendarmes et les bonnes âmes de ce petit village à déjeuner ensemble, ce dimanche.

    ACTU 17


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  • Plusieurs personnes ont été blessées dans une attaque au couteau ce samedi soir à Reading, au Royaume-Uni. Un premier bilan donné par des médias anglais fait état de trois victimes décédées.

     

    Fin de notre direct. Merci de nous avoir suivis.

    02h33. La police confirme que trois victimes ont été tuées. Le suspect en garde à vue est âgé de 25 ans. Une enquête pour meurtres a été ouverte

    00h18. Le suspect arrêté est un ressortissant libyen,  Khairi Saadallah, précise The Telegraph.

    23h42. La piste terroriste est privilégiée selon Sky News qui annonce à son tour un premier bilan d’au moins trois victimes décédées.

    22h55. Un suspect a été arrêté sur le lieu des faits et placé en garde à vue indique la police locale qui fait état de « plusieurs personnes blessées et conduites à l’hôpital ».

    2h30. Les faits se sont produits vers 19h00 (heure locale, 18h00 à Paris) dans le Forbury Gardens, un parc de Reading.

    Plusieurs personnes ont été poignardées, semble-t-il au hasard, selon The Telegraph. Un premier bilan fait état d’au moins trois morts et deux blessés graves qui ont été conduits à l’hôpital.

    Un large périmètre de sécurité a été mis en place par la police. Pour l’heure, on ne sait pas si un suspect a été interpellé et les motivations du ou des auteurs restent indéterminées.

    ACTU 17

    La police confirme la piste terroriste après l’attaque au couteau à Reading, au Royaume-Uni.


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  • Un adolescent, qui est soupçonné d’avoir initié l’incendie mortel d’un immeuble dimanche à Marseille, vient d’être mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

    Le sinistre a coûté la vie à une fillette de 11 ans, à sa mère et à sa grand-mère, dimanche soir à Marseille. Un adolescent de 14 ans a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort », a annoncé le parquet ce samedi.

    La procureure de la République avait requis son placement en détention provisoire. L’adolescent était inconnu de la justice jusqu’ici, rapporte Le Parisien.

     

    L’enquête menée par les policiers marseillais a permis de confondre le suspect, notamment grâce à des auditions de plusieurs autres adolescents. Le feu s’était déclaré dimanche dernier peu après 18 heures dans un immeuble de 13 étages de la cité des Lauriers, dans le 13ème arrondissement de Marseille.

    32 habitants relogés en urgence

    Les enquêteurs ont pu déterminer « le fait que l’un d’eux, âgé de 14 ans, avait délibérément mis le feu sur certaines parties » d’un canapé qui se trouvait dans les parties communes, en étage. Cela « avait déclenché ensuite une propagation des flammes très importante », a précisé la procureure de Marseille Dominique Laurens, ce vendredi.

     

    La fillette et sa grand-mère ont péri dimanche soir dans l’incendie. La mère de l’enfant, gravement brûlée, est décédée deux jours plus tard. Les secours avaient pris en charge cinq autres personnes et 32 habitants, dont 11 enfants, qui ont été relogés en urgence. 70 pompiers et 10 engins avaient été déployés pour lutter contre le feu.

    ACTU 17


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  • Un Turc de 39 ans, qui s'était acharné à coups de couteau en pleine rue sur son épouse avec qui il était en instance de divorce en 2017, a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle par les assises de la Loire, dans la nuit de vendredi à samedi.

     

    Au terme de trois jours de procès, le jury a suivi les réquisitions de l'avocat général Marco Scuccimara en prononçant également le « retrait de l'autorité parentale » à ce père de quatre enfants, âgés de 6 à 13 ans.

    Outre l'assassinat de sa femme Hulya, 34 ans, dont il vivait séparé, Eyup Kantar a également été déclaré coupable de « tentative d'assassinat » du nouveau compagnon de son ex-épouse.

    Il lui avait porté une quinzaine de coups de couteau, après avoir forcé l'entrée à leur domicile commun, à La Grand-Croix (Loire), dans la nuit du 12 au 13 août 2017.

    Sept coups mortels

    Après avoir très grièvement blessé cet homme de nationalité sénégalaise, le meurtrier s'était ensuite lancé à la poursuite de son épouse qui avait couru hors du logement.

    En pleine rue, à la vue de témoins, il l'avait saisie par les cheveux et lui avait porté 27 coups de couteau, dont « sept coups jugés mortels » par le médecin légiste.

    L'accusation a démonté les explications de ce musulman pratiquant qui a évoqué pour sa défense un «crime d'amour » et un « coup de folie ». Installé en France depuis une quinzaine d'années, ce façadier de métier ne s'exprime qu'en turc.

    Le ministère public a plutôt qualifié les faits de « crime possessionnel prémédité » de la part de cet homme qui violait sa femme et qui avait prévenu qu'il ne la laisserait pas le quitter, selon les membres de la famille de la victime appelés à la barre.

    Me Annick Sadurni, représentante de l'association Enfance et partage, partie civile pour les quatre enfants du couple, a expliqué que ces derniers « ne veulent plus parler à leur père, ni le voir ».

    Le Parisien


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  • Un coup dur a été porté au trafic de stupéfiants dans la région de Nancy, cette semaine. Onze suspects ont été mis en examen dans ce dossier. « C’est une des plus importantes affaires de trafic de stupéfiants démantelé depuis les trois dernières années » en Meurthe-et-Moselle, a indiqué le procureur de la République.

    Un vaste coup de filet a été mené par les forces de l’ordre en début de semaine, au terme d’une enquête sur un réseau de trafic de stupéfiants qui aura duré deux ans. Plus de 160 policiers et gendarmes, dont le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), ont été mobilisés pour procéder aux interpellations en banlieue de Nancy, relate France Bleu.

    Les investigations ont été menées sous la direction des magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy. La tête de ce réseau, un homme de 37 ans domicilié au quartier des Provinces à Laxou, a été interpellé dans un appartement à Essey-les-Nancy.

    Des « professionnels aguerris »

    La plupart des autres suspects ont été arrêtés dans des « quartiers bourgeois » de Nancy ou de Vandœuvre, a indiqué le parquet. Les enquêteurs ont déterminé que ce réseau de malfaiteurs, « des professionnels aguerris », alimentait en drogue Nancy, Metz, les Vosges et la Meuse.

    Mardi matin, les forces de l’ordre ont surpris en flagrant délit des hommes occupés à couper et reconditionner de la drogue à Essey-les-Nancy. L’opération menée simultanément sur plusieurs sites leur a permis de saisir 19 kg d’héroïne, 36 kg de produits de coupe, 2 kg de cocaïne, 3 kg d’herbe de cannabis, des armes de guerre, 93 700 euros en espèces, mais aussi 10 véhicules et 75 000 euros sur des comptes bancaires.

     

    Soit au total plus de 200 000 euros d’argent et de biens. Des saisies immobilières seraient envisagées. La valeur marchande de la drogue placée sous scellés est évaluée à environ deux millions d’euros.

    Dix suspects incarcérés

    Onze hommes, âgés de 20 à 40 ans, ont été mis en examen à l’issue de leur garde à vue. Dix d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Des charges plus lourdes pèsent sur l’un d’eux, mis en examen pour « importation de produits stupéfiants en bande organisée ».

    Cette enquête au long cours avait débuté après un règlement de compte qui avait fait une victime en pleine rue, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, en 2016. La tête de ce réseau est d’ailleurs déjà sous contrôle judiciaire dans cette affaire distincte, qui doit être jugée aux assises de Nancy en septembre prochain.

    ACTU 17


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  • Une mère de famille de 35 ans a été mise en examen et écrouée pour le meurtre de sa fille de 11 ans. Le corps de cette dernière n’a toujours pas été retrouvé.

    Les sapeurs-pompiers ont pris en charge une femme ce mardi soir à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), sur l’avenue de Choisy. Des témoins qui les ont sollicités vers 22 heures, ont expliqué qu’elle se trouvait là depuis au moins 12 heures, prostrée à quelques mètres de la Seine.

    Cette mère de famille a alors livré son terrifiant récit aux pompiers relate Le Parisien. Elle a raconté qu’elle était au même endroit depuis le matin même, depuis un « accident ». Selon ses déclarations, elle conduisait sa fille de 11 ans à l’hôpital car elle se plaignant de maux de ventre.

     

    Arrivée sur le pont de Villeneuve, elle s’est aperçue que son enfant retirait sa ceinture de sécurité. Elle a ensuite paniqué et aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant le côté bétonné du pont.

    Elle affirme avoir abandonné sa fille dans l’eau

    La trentenaire a ensuite expliqué que sa fille était inconsciente et qu’un massage cardiaque n’y avait rien changé. Elle a ensuite pris sa fillette dans les bras avant de se jeter avec elle dans la Seine avec l’intention d’en finir. La mère de famille aurait abandonné sa fille dans l’eau puis aurait regagné la terre ferme.

     

    Des recherches ont été réalisées dans le fleuve mais n’ont pas permis de retrouver la fillette. Les policiers n’ont pas d’espoir de la retrouver vivante a confié une source proche de l’enquête au quotidien francilien.

    Dans la nuit de lundi à mardi, les forces de l’ordre avaient été appelées et étaient intervenues sur place pour le véhicule accidenté. Mais il était vide de tout occupant.

    La mère de famille de 35 ans a été mise en examen pour « homicide volontaire sur mineur de 15 ans » et a été placée en détention provisoire a indiqué le parquet de Créteil. L’enquête se poursuit, elle est menée par la brigade de protection des mineurs, de la direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de police. Le corps de la petite fille de 11 ans n’avait toujours pas été retrouvé ce vendredi.

    ACTU 17

    La mère doit être enfermée dans un asile à vie !


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  • Ils ont saisi de l'herbe, de la résine de cannabis, de la cocaïne des armes et de l'argent liquide… Les policiers de Cergy ont mis un terme aux activités d'un couple de trafiquants de stupéfiant qui opérait depuis son appartement de Cergy-le-Haut. Et, selon les saisies effectuées lors de la perquisition, à un niveau important.

    Cette implication a conduit le tribunal correctionnel à condamner, jeudi soir, en comparution immédiate, un homme à trois années de prison ferme. Sa conjointe, moins impliquée dans le trafic au regard de l'enquête, écopant d'un an de prison ferme et un an avec sursis. Tous deux ont toutefois été incarcérés à l'issue de l'audience, jeudi soir.

    L'enquête des policiers de la sûreté urbaine de Cergy trouve son origine au début du mois de mai, après avoir reçu un renseignement anonyme dénonçant un trafiquant de stupéfiants qui écoulait la résine de cannabis par savonnette de 100 g, un semi-grossiste en somme.

    Près de 35 000 euros en espèces saisis

    Une enquête préliminaire était aussitôt ouverte, permettant au groupe stup d'identifier les deux suspects : un homme âgé de 30 ans et une femme âgée de 25 ans demeurant à Cergy-le-Haut.

    C'est dans ce cadre que les policiers ont pu interpeller, le 15 juin dernier, un client âgé de 18 ans qui sortait de l'immeuble et qui confirmait le nom de ses fournisseurs.

     

    Le lendemain matin, à 6 heures, les policiers se présentaient au domicile du couple et interpellaient les deux suspects. La perquisition menée aussitôt sur place allait révéler des éléments traduisant un trafic d'ampleur. Les enquêteurs ont retrouvé 5,5 kg d'herbe de cannabis et 7,95 kg de résine de cannabis dans l'appartement. Ils ont également découvert 90 g de cocaïne, ainsi que 34 640 euros en numéraire, mais aussi des tickets-restaurants pour une valeur de 6 227 euros.

    Ils ont enfin saisi une arme inquiétante : un pistolet-mitrailleur Scorpio VZ61 avec son chargeur, une arme interdite sauf autorisation spéciale que les suspects ne détenaient pas, ainsi qu'un revolver de calibre 22LR soumis à autorisation, et un lot de munitions 9 mm et 22LR. Autant d'éléments retenus dans le cadre de la procédure de trafic de stupéfiant et de détention illicite d'arme et de munitions.

     Le Parisien

     


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  • Un ouvrier a profité des failles de sécurité provoquées par un chantier de rénovation d’un centre commercial pour commettre un vol d’ampleur dans une bijouterie.

    Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) et leurs collègues de la police judiciaire de Nice ont procédé à un coup de filet, au terme de plusieurs mois d’investigations. L’affaire porte sur le vol de plus de 700 000 euros de bijoux, commis en septembre 2019 dans un centre commercial des Alpes-Maritimes, rapporte Le Parisien.

    À cette période, un ouvrier du bâtiment âgé d’une trentaine d’années, originaire de Stains (Seine-Saint-Denis), avait été envoyé dans le Sud de la France pour un chantier. Il s’agissait de participer à la rénovation d’un centre commercial de Saint-Laurent-du-Var.

    Un complice le rejoint dans le Sud

    Alors qu’il passait pas mal de temps à travailler dans les faux plafonds de la galerie commerciale qui surplombent notamment des boutiques de luxe, une idée a germé dans son esprit : s’introduire dans la bijouterie pour s’emparer de biens précieux et disparaître. C’est avec un ami venu passer le week-end dans le département qu’il a finalement décidé de passer à l’action.

    En pleine nuit, le 9 septembre 2019, les deux hommes se sont introduits dans la boutique de luxe en passant par les conduits du faux plafond. L’alarme anti-intrusion s’est déclenchée, mais l’ouvrier avait pensé à tout et a bénéficié des failles de sécurité provoquées par le chantier pour mener à bien son opération.

    Ils vident les vitrines

    Les deux malfaiteurs ont ainsi pu, sans difficulté, s’emparer des biens précieux exposés dans la boutique de luxe. Le bijoutier n’a constaté le vol qu’au petit matin. Tous les bijoux présents les vitrines, dont la valeur totale dépasse les 700 000 euros, avaient disparu.

    Le parquet a ouvert une enquête et saisi la police judiciaire de Nice pour retrouver les auteurs de ce cambriolage exceptionnel. Avec minutie et durant des mois, les policiers ont analysé les relevés et constatations effectués par leurs collègues de la police technique et scientifique (PTS). Ils ont aussi visionné avec beaucoup d’attention les centaines d’heures d’enregistrements de la vidéosurveillance du centre commercial.

    Un ouvrier du chantier disparaît au lendemain du vol

    Un véritable travail de fourmi, avec cette conviction qui s’est forgée au fil du temps : le ou les auteurs connaissaient parfaitement les lieux et les failles de sécurité. Peut-être même travaillaient-ils sur le chantier. C’est ainsi qu’ils ont pu déterminer que l’un des ouvriers embauché pour participer à la rénovation du centre avait disparu du jour au lendemain, juste après le cambriolage.

    En visionnant de nouveau les enregistrements de la vidéosurveillance à la lumière de ces nouveaux éléments, ils ont vu que l’homme en question avait procédé à des repérages avec un complice. Son ADN a également été relevé sur les lieux du vol. C’est finalement en prison qu’il a été retrouvé. Son complice, lui, a été localisé à Stains.

    Ils passent aux aveux en garde à vue

    Le détenu a été extrait de prison et placé en garde à vue, tandis que son ami a été interpellé chez lui. Plusieurs de ses proches, soupçonnés d’avoir contribué au recel des bijoux volés, ont également été arrêtés et placés en garde à vue.

    Lors des perquisitions, près d’un quart du butin a été retrouvé. Preuve pour les enquêteurs qu’ils ont eu du mal à écouler les bijoux et que les deux voleurs n’avaient pas forcément planifié leur coup, relate le quotidien francilien.

    Durant leur garde à vue, ces derniers ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils étaient déjà défavorablement connus des services de police pour des vols, des affaires de stupéfiants et des violences. Ils doivent être mis en examen pour « vol aggravé ».

    ACTU 17


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  • Issu de la communauté des gens du voyage et figure du grand banditisme, James T. vient de tomber dans les filets de la police judiciaire pour « refus d’obtempérer » et « détention illicite d’armes ».

    Surnommé « l’Américain », James T., a été déféré ce vendredi au parquet d’Évry (Essonne) pour une affaire liée aux armes. Elle a débuté ce mercredi vers 7h30 à Quincy-sous-Sénart, lorsqu’une patrouille de police a aperçu un homme sortir de la forêt avec un fusil dissimulé dans un emballage, rapporte Le Parisien.

    Le suspect a pris place au volant d’un véhicule, avant de refuser d’obtempérer aux policiers et de les semer en prenant la fuite à grande vitesse. Par la suite, les enquêteurs ont identifié le propriétaire de la voiture qui n’était pas inconnu de leurs services.

     

    Ce patron d’une société d’ambulance possède en effet un beau palmarès judiciaire depuis 2007, notamment pour des vols à main armée de camions de marchandises. Localisé, il a été interpellé chez lui et une perquisition a été menée à son domicile.

    Deux fusils d’assaut et un fusil à pompe

    Les policiers y ont découvert et saisi deux fusils d’assaut : une Kalachnikov et un AR15-MK12, ainsi qu’un fusil à pompe de calibre 12. Le tout accompagné de munitions. Vu le profil du suspect, le parquet a dessaisi le commissariat local au profit de la police judiciaire de Versailles pour la suite de l’enquête.

     

    Durant sa garde à vue, « l’Américain » aux quatorze condamnations a joué sa partition face aux interrogations des enquêteurs : il a assumé être le détenteur des armes en affirmant qu’elles appartiennent à un tireur sportif.

    Si c’est le cas pour l’AR15-MK12 et le fusil à pompe, la Kalachnikov, elle, n’apparaît pas dans les fichiers de police. Le parquet devait décider, ce vendredi, des suites à donner à cette affaire de « refus d’obtempérer » et de « détention illicite d’armes ».

    ACTU 

    Ce mec devrait être en prison !

    Que de truands se baladent libres en France !


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  • Dans quelles circonstances un couple de quadragénaires a-t-il trouvé la mort ce vendredi après-midi ? L’enquête ouverte par le parquet de Vesoul devra le déterminer.

    Les pompiers, alertés par un proche des victimes ce vendredi vers 14 heures, ont découvert deux corps sans vie dans une maison d’Autoreille (Haute-Saône), rapporte L’Est Républicain. Ils intervenaient pour éteindre un feu qui ravageait l’habitation.

    Le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, s’est rendu sur place. Il a indiqué que des coups de feu ont également retenti dans la maison. Les enquêteurs de la brigade de recherches de Vesoul sont en charge de l’enquête pour « recherches des causes de la mort ». Ils devront notamment déterminer s’ils ont eu lieu avant ou après le déclenchement de l’incendie.

     

    Les deux victimes, un homme de 47 ans et une femme de 41 ans, vivaient en couple dans cette maison située dans la rue du Lac, et habitaient dans la commune depuis 16 ans. Ils étaient seuls chez eux au moment des faits, d’après les premières constatations.

    Un fusil à canon scié découvert sur place

    Les gendarmes ont mis en place un périmètre de sécurité autour de la maison et les techniciens de l’identification criminelle ont procédé à des relevés sur place. Les coups de feu ont été tirés avec un fusil de chasse a canon scié, précise France Bleu. L’arme a été retrouvée aux pieds du père de famille.

    Le corps de sa compagne se trouvait à l’étage, où aurait pris l’incendie. Les enfants des victimes ont été recueillis par les autorités dans l’après-midi.

    « L’enquête débute seulement, il y a énormément d’hypothèses ouvertes », a déclaré le procureur de la République, qui ne souhaite privilégier aucune piste pour le moment. « Une autopsie va être réalisée. On ignore encore l’origine de l’incendie » a-t-il ajouté.

    ACTU 17

    Peut-être un suicide mais ils n'ont pas penser à  leurs enfants ?


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  • vParis : L’infirmière interpellée après avoir jeté des projectiles sur la police a déposé plainte à l’IGPN

    L’infirmière de 50 ans interpellée ce mardi lors de la manifestation des soignants à Paris a déposé plainte à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

    Son interpellation, jugée violente par certains observateurs, est à l’origine d’une polémique. Farida C., 50 ans, a déposé ce vendredi une plainte à l’IGPN contre les policiers qui l’ont interpellée selon nos informations, confirmant celles de BFMTV. Elle estime avoir subi des violences illégitimes de la part des forces de l’ordre.

    La quinquagénaire avait été interpellée durant les violences qui ont émaillé la manifestation des soignants ce mardi à Paris, sur l’esplanade des Invalides (VIIe), alors qu’elle venait de lancer des projectiles sur les policiers et de leur faire des doigts d’honneur. Plusieurs vidéos montrant son arrestation ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

    Elle affirme avoir « craqué »

    L’infirmière qui a reconnu les faits lors de ses auditions, a également affirmé qu’elle avait « craqué », évoquant un rythme de travail infernal durant la pandémie de coronavirus et notamment « des journées de 14 heures ». Cette dernière travaille dans un hôpital de la région parisienne.

    « J’exprimais une colère, ce n’était pas envers les policiers mais envers l’État », a-t-elle déclaré notamment aux enquêteurs. « Toutes les promesses de l’État n’ont pas été respectées », a ajouté l’infirmière.

    Trois policiers ont déposé plainte contre la mise en cause qui sera jugée le 25 septembre prochain dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et qui devra répondre des faits d’outrages, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique avec armes par destination.

    ACTU 17


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  • Djalega, le héros de l’incendie du XIVe, licencié faute de papiers

    Dans la cour du 134, boulevard Brune (XIVe), tandis que les experts et les entrepreneurs continuent d'étudier l'ampleur des travaux à lancer et des dégâts entraînés par l'incendie du 11 juin dernier, qui a ravagé 16 appartements, un jeune homme se ronge d'amertume.

    Une amertume mêlée de beaucoup d'inquiétude, tant il est passé, en quelques jours, de l'anonymat au statut de héros. Avant d'apprendre qu'il ne pourrait voir son CDD renouvelé faute de papiers d'identité.

     

    En sortant les poubelles il voit de la fumée

    Ce jeune homme, c'est Djalega Léon Gnahore, employé d'une société de nettoyage sous-traitante de la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris), le bailleur de l'immeuble dans lequel est survenu l'incendie.

    Le 11 juin au petit matin, « sans Djalega, il y aurait eu des morts », répètent tous les habitants, encore profondément marqués par la violence du feu, le chaos de leur évacuation et le sauvetage, par le jeune homme, d'une vieille dame dont les cheveux avaient pris feu.

     

    Ce matin-là, Djalega, qui sortait les poubelles comme il le fait chaque jour depuis un an dans ce groupe d'immeubles, a été le premier à voir la fumée s'échappant du deuxième étage. « Il a tapé dans toutes les portes pour réveiller les gens, il a sauvé l'immeuble en plus de sauver la vieille dame dont les cheveux brûlaient ! répète encore Jacky, un habitant voisin du bâtiment sinistré. Cet homme est courageux, sans lui que serait-il advenu ? »

    L'entreprise réfute pourtant : «Nous sommes une entreprise très sociale, défend Eric Goldberg, directeur de l'agence Essi chargé des immeubles RIVP du boulevard Brune. Il est faux de dire qu'il a été licencié, nous sommes prêts à lui signer un contrat et nous attendons que sa demande d'asile aboutisse, mais nous avons au moins besoin d'un document d'identité ! »

    Une mise en lumière fatale

    Héros presque malgré lui, encore ému par la reconnaissance des habitants, Djalega a pourtant vu la situation se retourner brutalement contre lui : l'entreprise, Essi, lui a fait savoir qu'il ne pouvait plus travailler puisqu'il est sans-papiers… Le 7 juillet, son contrat prendra fin.

    « Pourtant ils le savaient, défend le jeune homme. Maintenant, ils disent que si je veux continuer à travailler, il faut un document que je n'ai pas… Il faut que je vive ! Ce travail, je le fais avec cœur, les poubelles, le ménage des parties communes, je fais aussi le travail d'autres agents, et souvent même on fait des déménagements ! » Et tous les jours, Djalega vient de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), jamais en retard à 7 heures du matin dans ces immeubles de la porte d'Orléans…

    « Aujourd'hui, je regrette d'avoir été mis dans la lumière », déplore le jeune homme. « C'est quelqu'un de bien, il ne faut pas le lâcher, on va se mobiliser ! » lance une locataire, furieuse de découvrir la situation « inadmissible ». « La RIVP est responsable des entreprises auxquelles elle recoure ! » critique-t-elle.

    La RIVP souhaite l'aider

    En quelques heures, la rumeur a gagné jusqu'à la mairie de Paris et la direction de la RIVP, où l'affaire est prise très au sérieux. « Nous ne laisserons pas tomber Djalega, promet Serge Contat, le directeur général de la régie immobilière. Notre direction des ressources humaines prend contact avec lui, et nous allons tout faire pour que sa demande d'asile soit accélérée. »

    Quant aux critiques sur les méthodes du sous-traitant, « quand nous passons des contrats avec des entreprises, nous nous assurons qu'elles respectent les dispositions légales du marché du travail, défend Serge Contat, mais nous ne sommes pas inspecteurs du travail, nous n'avons pas moyen de contrôler… Nous découvrons cette situation et nous trouverons une solution. »

    Un poste de gardien ?

    L'adjoint au logement de la maire de Paris, Ian Brossat, affiche la même volonté de ne pas laisser traîner l'affaire. « Nous avons activé tous les leviers pour que Djalega puisse être régularisé, je suis assez confiant », confirme l'élu, qui épingle au passage une entreprise qui « n'était jusqu'alors pas dérangée par le fait qu'il est sans papiers », mais peut se rattraper en signant un document appuyant son dossier de régularisation. « Le problème, c'est de gérer la situation en attendant », admet Ian Brossat, qui verrait bien, à terme… la RIVP l'embaucher comme gardien. « Il en a la compétence », assure-t-il. « Pourquoi pas », avance prudemment le patron de la régie.

    Le Parisien


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  • Contrainte par des proxénètes à se prostituer, une adolescente a pu se soustraire à leur emprise grâce à l’intervention de son père.

    La mère d’une adolescente de 15 ans a reçu un SMS de détresse de sa part, lundi après-midi. La jeune fille, forcée à se prostituer, était parvenue à tromper la vigilance de ses proxénètes, relate Le Parisien.

    Son père a pris connaissance de son appel à l’aide et a mis tout en œuvre pour la libérer. L’homme a rappelé le numéro de téléphone d’où provenait le SMS et une voix féminine a décroché.

     

    La femme au téléphone lui a énuméré les tarifs des prestations sexuelles proposées, dont celles de sa fille. Tout en gardant son sang-froid, le père de famille a feint d’être intéressé par une relation tarifée, et un rendez-vous a été fixé avec une escort girl.

    La police intervient dans l’appartement ciblé

    Le piège venait de se refermer sur ce réseau. Il avait obtenu une adresse à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) où il avait une chance de rencontrer sa fille, et a alerté la police. Une enquête a été ouverte dans la foulée. Vers 2 heures du matin, les policiers du Service départemental de la police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis ont mis en place un dispositif de surveillance à l’adresse récupérée par le père de famille.

     

    Les enquêteurs ont ensuite fait irruption dans l’appartement ciblé et y ont découvert trois prostituées. Après vérifications, ils ont constaté qu’elles étaient toutes majeures, au grand désespoir du requérant qui n’a pas pu retrouver sa fille sur le moment.

    Deux personnes en garde à vue

    En y regardant de plus près, les policiers ont vu que le téléphone en possession de l’une des jeunes femmes était celui qui avait envoyé le SMS de détresse aux parents de l’adolescente. Dans l’appartement investi, loué sur Airbnb, se trouvait aussi un homme en charge de la « sécurité » des prostituées. Son rôle était aussi d’aviser les proxénètes en cas de problème avec un client notamment.

    Âgé de 25 ans, il a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme la prostituée, âgée de 19 ans, qui détenait le téléphone utilisé pour envoyer le SMS. L’adolescente de 15 ans demeurait quant à elle introuvable.

    Acculés, les proxénètes libèrent la jeune fille

    Entre temps, les proxénètes ont appris qu’une opération de police avait été menée dans l’appartement. Ils ont finalement libéré la mineure en Seine-et-Marne et ont pris la fuite.

    Cette dernière, qui faisait l’objet d’un suivi par les services de la protection judiciaire, s’est présentée au commissariat dès le lendemain. Un an auparavant, déjà, elle avait été libérée d’un autre réseau de proxénètes.

    ACTU 17

    En Seine St Denis comme de bien entendu !


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  • Des pêcheurs ont découvert 40 kg de cocaïne en mer et ont décidé de revendre cette drogue. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

    Leur trouvaille était synonyme d’argent mais a viré au cauchemar. Un équipage de quatre pêcheurs de l’Île d’Oléron ainsi que huit autres personnes étaient jugés ce mercredi pour trafic de stupéfiants notamment.

    Tout a commencé le 6 juillet 2018 raconte la gendarmerie de Charente-Maritime. Un patron pêcheur et ses trois matelots étaient en mer lorsqu’ils ont remonté 40 kilos de cocaïne dans leurs filets. Ils ont rapidement compris que la drogue avait une certaine valeur et ont décidé de la partager en quatre parts égales. Les marins se sont ensuite lancés à la recherche d’acheteurs.

     

    « Au cours du mois de juillet 2018, un membre de l’entourage du patron pécheur parvient à entrer en contact, grâce à un intermédiaire, avec des acheteurs potentiels », raconte la gendarmerie. « Un premier rendez-vous est fixé le 3 août 2018 à Bourcefranc-le-Chapus pour un échange cocaïne contre argent. Ils sont inexpérimentés dans le « marché de la drogue » et veulent faire affaire avec des délinquants chevronnés qui ont une autre stratégie pour acquérir la marchandise », précise-t-on.

    Une vente entre 25 000 et 35 000 euros

    Une transaction doit alors avoir lieu pour un montant compris entre 25 000 et 35 000 euros précise Sud-Ouest. Mais les vendeurs sont tombés sur des malfaiteurs qui les ont braqués avec une arme de poing, après s’être emparés du pain de cocaïne. « Des coups de feu sont tirés et ils sont blessés », précise la gendarmerie.

     

    Une enquête a alors été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Rochefort. Le parquet de La Rochelle a de son côté ouvert une information judiciaire.

    Ils se rendent au domicile du patron pour récupérer le reste de la drogue

    L’affaire ne s’arrête pas là. Trois semaines plus tard, les malfaiteurs se sont rendus au domicile du patron pour récupérer les 30 kilos de drogue restants, et ils n’y sont pas allés de main morte. « Sous la menace d’une arme, il est sorti de son lit et se retrouve nu dans son jardin où il a enterré la part de cocaïne qu’il a conservé. Il remet la drogue à ses agresseurs », raconte les militaires.

    « Le lendemain, lors d’un autre rendez-vous, sa compagne leur donnera le reste de la cocaïne qu’elle a récupéré auprès des autres pêcheurs », poursuit le récit. Les malfaiteurs ont alors disparu.

    Les gendarmes ont « mené de très nombreuses et minutieuses investigations » et tous les protagonistes de cette affaire ont pu être interpellés. Au total, 12 personnes ont été placées en garde à vue entre février et septembre 2019. « Tous sont mis en examen et quatre d’entre eux sont placés en détention provisoire ».

    De six mois à quatre ans de prison

    Leur procès s’est déroulé ce mercredi au tribunal judiciaire de La Rochelle. L’auteur des coups de feu qui est âgé de 18 ans, a écopé de 4 ans de prison ferme et d’un maintien en détention. Trois des quatre pêcheurs, ainsi qu’un des malfaiteurs, ont vu leur procès renvoyé et seront donc jugés ultérieurement.

    Les autres mis en cause, dont font partie les intermédiaires, ont été condamnés à des peines allant de 6 mois de prison avec sursis à 4 ans d’emprisonnement ferme.

    ACTU 17


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  • Limoges : Une jeune fille appelle à l’aide en jetant un mot de détresse par sa fenêtre

    Un morceau de papier supportant un appel à l’aide a été retrouvé au sol sur un chantier de Limoges (Haute-Vienne), par un ouvrier. En prenant connaissance de son contenu, l’homme a peut-être sauvé une adolescente d’un mariage forcé et de violences.

    Un appel de détresse a été découvert, mardi, inscrit sur un morceau de papier chiffonné qui se trouvait sur le sol d’une rue de Limoges, relate Le Parisien. Un ouvrier, qui travaillait sur un chantier au pied d’un immeuble du quartier de la Bastide, l’a ramassé et a lu les mots griffonnés dessus, vraisemblablement à la hâte.

    Il a sans doute été surpris par son contenu, glaçant : « Aidez moi s’il vous plait, apellé la police. je suis mariée de force […] âge : 15 ans, apellé le plus vite possible SVP ! ! ! appellé aussi les assistantes scosial quils viennet me chercher, SVP apellé la Police ».

     

    Le texte truffé de fautes d’orthographe est manuscrit et contient des informations précieuses : les nom, prénom et adresse de celle qui en est à l’origine. Il avait été jeté par la fenêtre d’un appartement de l’immeuble près du chantier.

    La police intervient à l’adresse mentionnée sur le mot

    Les policiers ont été alertés dans la foulée et se sont rendus à l’adresse indiquée. Une mère de famille leur a ouvert sa porte. L’adolescente à l’origine de l’appel de détresse leur a alors affirmé avoir subi des coups de la part de son père, et leur a raconté son histoire.

    La jeune fille en couple aurait, dans un premier temps, accepté la demande en mariage de son petit ami. D’après ses dires, ses parents, originaires de Mitrovica au Kosovo, auraient reçu une dot de 15 000 euros de la part de la famille du compagnon de leur fille.

    Mais cette dernière avait ensuite changé d’avis et confié à ses parents qu’elle ne souhaitait plus se marier. Son père l’aurait frappée à coups de câbles électriques et insultée.

    Des traces de coups

    Les policiers ont vu qu’elle était libre de tout mouvement à leur arrivée, mais « des traces de coups datant de plusieurs jours ont été constatées sur ses jambes et laissent penser que sa version est plausible », a précisé au quotidien francilien une source proche de l’affaire.

    Au vu des faits, le parquet de Limoges a ouvert une enquête pour « violences volontaires par personne ayant autorité ». Une ordonnance de placement provisoire dans un foyer a été délivrée par le procureur de la République, pour éloigner l’adolescente de l’emprise familiale.

    Les enquêteurs interrogent désormais tous les protagonistes de cette affaire, pour déterminer si les dires de l’adolescente sont fondés et établir les responsabilités. Le père n’a pas encore été interrogé sur les faits. Les membres de cette famille n’étaient pas connus de la police jusqu’ici.

    ACTU 17


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  • Les parents de deux enfants inscrits en école maternelle ont déposé plainte après un incident qui aurait pu avoir de lourdes conséquences.

    Par chance, leur escapade s’est terminée sans encombre. Des jumeaux de 5 ans qui fréquentent l’école maternelle de Castanet-Tolosan, près de Toulouse (Haute-Garonne) ont quitté l’établissement après avoir échappé à la vigilance des enseignants.

    Vendredi dernier vers 11h30, un père de famille a eu la mauvaise surprise de voir ses deux enfants entrouvrir la porte du domicile familial, rapporte La Dépêche. Ils étaient pourtant censés être à l’école Françoise-Dolto où il avaient été déposés quelques heures plus tôt.

    L’établissement scolaire se situe à 1 km de là et les jumeaux ont parcouru le chemin seuls, par leurs propres moyens. Par chance, le père de famille ne travaillait pas ce jour-là. Lorsqu’il a réalisé ce qui venait de se passer, il a été pris de panique.

    Dans le même temps à l’école, l’équipe enseignante – toute aussi paniquée – s’est rendu compte de l’absence des deux enfants. La direction a immédiatement alerté les gendarmes locaux et la famille des jumeaux. La pression est un peu retombée lorsque la nouvelle de leur présence à leur domicile a été annoncée.

    Un dépôt de plainte effectué

    Dans l’après-midi, le père s’est rendu à l’école pour rassurer l’équipe enseignante et tirer cette affaire au clair. « Vu leur âge et leur taille, comment ont-ils pu franchir les trois points de contrôle de l’école avant de parcourir 1 kilomètre alors qu’ils n’ont pas du tout l’habitude de déambuler ainsi en ville ? », s’interroge-t-il.

    L’homme et son épouse ont décidé de déposer plainte à la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais. La décision d’engager des poursuites judiciaires appartient désormais au procureur de la République.

    Les parents des jumeaux ont déclaré au quotidien régional qu’ils souhaitaient « que cela serve de leçon en ce qui concerne la sécurité de tous les élèves », s’estimant heureux que leurs enfants n’aient pas été fauchés sur la route ou trouvé porte close à leur arrivée.

    Des mesures prises par la mairie

    De son côté, l’Éducation nationale a été avisée de l’incident et l’inspecteur d’Académie devrait prendre des mesures. Le Rectorat n’a pas répondu aux sollicitations du quotidien.

    L’adjointe au maire en charge de la petite enfance et de la jeunesse, Béatrix de Veyrinas est revenue sur cet incident en expliquant que « les enfants rentraient de la récréation en se dirigeant vers les sanitaires pour se laver les mains », lorsque l’incident s’est produit. Il est, selon elle, dû à un « grave manque d’attention ». En effet, « il faut forcément être deux pour ouvrir la porte : un actionnant la gâche et l’autre ouvrant le portail ».

    La gâche a été rehaussée par les services techniques de la municipalité afin d’empêcher son accès aux enfants.

     
    ACTU 17

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  • Deux jeunes braqueurs avaient presque tout prévu pour que leur plan se déroule sans accroc : obtenir une arme, surveiller leur cible, utiliser des cagoules et prévoir des vêtements de rechange pour ne pas être identifiés. Cela ne leur a pas suffit à échapper à leur interpellation.

    Âges de quinze ans à peine, deux adolescents ont échafaudé un plan détaillé avant de passer à l’action et de commettre un vol à main armée dans un bar-tabac de Plaisir (Yvelines), mardi matin. Ils ont mis à exécution leur sombre dessin vers 8h15, dans le commerce situé sur l’avenue de Saint-Germain, relate Le Parisien.

    Déjà au fait des habitudes de leur cible grâce à des surveillances préalables, les deux adolescents ont fait irruption dans le bar-tabac encagoulés et munis d’une arme. Ils ont menacé la gérante avec leur pistolet et exigé la remise du contenu de la caisse, de paquets de cigarettes et de bonbons.

     

    Une fois leur méfait accompli, les deux ados armés ont tourné les talons et tenté de prendre la fuite, mais le mari de la gérante s’est lancé à leur poursuite. L’un d’eux lui a alors porté un coup de crosse au visage, avant que tous deux ne disparaissent.

    Une plaie à la tête

    Les pompiers sont intervenus et ont examiné la blessure de cet homme de 61 ans. Il n’a pas souhaité être conduit à l’hôpital, mais un médecin a été obligé de lui poser trois points de suture au niveau du cuir chevelu.

    En parallèle, les policiers de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) de Plaisir ont procédé à des investigations sur place et dans le secteur. Un chien policier au flair aiguisé a été mis à contribution pour tenter de localiser les deux braqueurs. L’animal a réussi à retrouver la trace de l’un d’eux.

    Des paquets de cigarettes et des sucettes dans les poches

    Cet adolescent de 15 ans a été contrôlé et les fonctionnaires ont découvert huit paquets de cigarettes et des sucettes provenant du bar-tabac victime du vol. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Durant ses auditions, il a reconnu son implication dans le braquage mais n’a pas révélé l’identité de son comparse.

    Les enquêteurs n’ont pas eu besoin de cela pour l’identifier et l’interpeller à son tour. Ils ont exploité le téléphone du premier mis en cause et constaté qu’il recevait des SMS de cet autre adolescent du même âge.

    Dans les messages, ce dernier s’inquiétait du sort de son copain et commentait le déroulement du vol en précisant qu’il avait été obligé de frapper le sexagénaire avec la crosse de son arme.

    Ces informations accablantes ont conduit à son interpellation alors qu’il se trouvait à son domicile de Plaisir. Lors de sa garde à vue, il a été confronté aux éléments en possession des enquêteurs et n’a pas pu nier l’évidence

    Le butin du vol a été retrouvé et les deux adolescents devront répondre de leurs actes au tribunal. Ce jeudi, un juge pour enfants de Versailles les a mis en examen pour « vol aggravé ».

    ACTU 17

    Il faudrait les mettre en maison de redressement mais est-ce cela existe encore ?


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  • Nord : 200 personnes manifestent contre l’implantation d’une usine belge de frites

     

    « Non au bétonnage des prairies » : quelque 200 personnes ont manifesté ce mercredi soir à Saint-Georges-sur-l'Aa (Nord), à une vingtaine de kilomètres de Dunkerque, pour protester contre le projet d'implantation d'une usine de frites, pointant une « aberration écologique ».

     

    Spécialisée dans les produits surgelés à base de pommes de terre, notamment de frites, la société belge Clarebout a déposé une demande d'autorisation environnementale et un permis de construire sur un site de 20 ha à cheval sur les communes de Bourbourg et de Saint-Georges-sur-l'Aa. Cette usine devrait à terme embaucher quelque 320 salariés.

    «Pluies de graisse»

    « Pourquoi installent-ils cette usine aussi près de notre village ? Ont-ils cru qu'il n'y avait pas de maisons à Saint-Georges ? » s'agace, parmi les manifestants, Daniel, habitant de ce petit village de 300 habitants rebaptisé symboliquement « Saint-Georges-sur-Friture ». « On vient défendre notre coin de verdure », lance plus loin Véronique, 59 ans.

    Se basant sur des témoignages de riverains habitant à proximité d'une usine Clarebout en Belgique, les manifestants s'inquiètent des « nuisances » qu'engendrerait selon eux une telle usine : « pluies de graisse », « odeurs de graillon », « pollution lumineuse et sonore liée à l'activité 24 heures/24 des usines », « va-et-vient des poids lourds », « pollution de l'air causée par les rejets des usines ».

    « Doit-on rajouter des pollutions olfactives, atmosphériques, visuelles et sonores dans la zone industrielle de Dunkerque, qui est déjà source de nombreuses pollutions ? » questionnait également EELV dans un communiqué en mai.

    Premier avis favorable

    « L'autorité environnementale a déjà rendu un premier avis favorable au projet », assure cependant un porte-parole de cette entreprise qui a réalisé un chiffre d'affaires de 661 millions d'euros en 2018 et emploie quelque 1700 collaborateurs en Belgique.

     

    En outre, cette nouvelle usine doit s'implanter « sur une zone dédiée à l'activité industrielle, une zone ZGI (zone grandes industries) qui représente au total un parc de 160 ha, le projet de Clarebout ne vient pas se poser sur une terre surprise, c'est un lotissement pour usines », a-t-il ajouté.

    Le Parisien

    Qu'ils fassent leurs frites chez eux !


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  • Il considérait son propre enfant comme un rival vis-à-vis de sa compagne. Un jeune père de famille a tué son fils de 5 mois en lui portant de violents coups.

    Le procès d’un père de famille, aujourd’hui âgé de 22 ans, s’est tenu jusqu’à lundi devant la cour d’assises du Val-de-Marne, relate Le Parisien. Il comparaissait pour avoir tué son bébé de 5 mois en le frappant, lui causant un traumatisme crânien et de multiples fractures, en février 2017.

    Un véritable « massacre », dira l’une des avocates des parties civiles, Me Aurélie Tancelin. Ces ultimes violences, qui ont conduit à la mort du nourrisson, ont été l’épilogue de plusieurs mois de souffrances et de coups reçus par le petit Kays. Il était le seul enfant de ce couple.

    L’enquête a montré que le prévenu considérait son propre fils comme un rival vis-à-vis de sa compagne. Jayson, le meurtrier, ne supportait pas cet intrus dans la relation qu’il entretenait avec Julie.

    Pour le jeune homme, l’amour fou qui l’unissait à la jeune femme pouvait s’évanouir, au risque de se faire abandonner, comme son père l’avait abandonné douze ans auparavant.

     

    À l’audience, l’avocat général a souligné « la violence intégrée dans le quotidien » de cette famille, mais a indiqué « aussi croire » en « l’avenir » du jeune homme. Il a requis onze ans de réclusion criminelle à son encontre. Les jurés ont suivi ces réquisitions.

    Une relation amoureuse entière et exclusive

    Il vivait une relation exclusive avec Julie, son premier amour. Le jeune homme, au casier judiciaire vierge jusqu’ici, s’était installé chez les parents de la jeune femme. Son beau-père, sourd-muet comme son épouse, avait accepté sa venue, mais sans enthousiasme. La naissance de Kays, en août 2016 avait estompé ses craintes et rempli de bonheur toute la famille… sauf Jayson.

    Le père du nourrisson, lui, n’a pas vécu la naissance de son fils comme une bénédiction. Bien au contraire. Il ne désirait pas d’enfant et voulait uniquement « combler son plaisir à elle », dira une psychologue. La jeune femme « n’a pas vu qu’elle le contraignait dans une paternité », a souligné Me Cerman, l’avocate de Julie. Elle ne l’a pas forcé non plus.

    Une période terrible pour la mère

    Cette dernière a d’ailleurs vécu la tragédie de plein fouet. Elle a perdu son bébé d’une mort violente et a éprouvé un immense sentiment de culpabilité, car elle n’avait pas vu ce qui se passait quand Kays était seul avec son père.

    Avant de se constituer partie civile, la jeune femme avait dû endurer une garde à vue et une mise en examen pendant deux ans pour complicité. Elle avait finalement bénéficié d’un non-lieu. La jeune femme a refait sa vie depuis cet épisode terrible, et elle est désormais maman d’une petite fille.

    Le père de Kays, quant à lui, a reconnu avoir porté les coups, sans grande conviction. Lorsqu’il aborde le sujet, il reste froid, sans aucun affect apparent, précise le quotidien francilien. Pour la psychologue qui l’a examiné, il faudra d’abord que cette barrière d’insensibilité qu’il s’est forgée s’effondre, avant qu’il puisse se reconstruire.

    ACTU 17


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