• Nord : 200 personnes manifestent contre l’implantation d’une usine belge de frites

    Nord : 200 personnes manifestent contre l’implantation d’une usine belge de frites

     

    « Non au bétonnage des prairies » : quelque 200 personnes ont manifesté ce mercredi soir à Saint-Georges-sur-l'Aa (Nord), à une vingtaine de kilomètres de Dunkerque, pour protester contre le projet d'implantation d'une usine de frites, pointant une « aberration écologique ».

     

    Spécialisée dans les produits surgelés à base de pommes de terre, notamment de frites, la société belge Clarebout a déposé une demande d'autorisation environnementale et un permis de construire sur un site de 20 ha à cheval sur les communes de Bourbourg et de Saint-Georges-sur-l'Aa. Cette usine devrait à terme embaucher quelque 320 salariés.

    «Pluies de graisse»

    « Pourquoi installent-ils cette usine aussi près de notre village ? Ont-ils cru qu'il n'y avait pas de maisons à Saint-Georges ? » s'agace, parmi les manifestants, Daniel, habitant de ce petit village de 300 habitants rebaptisé symboliquement « Saint-Georges-sur-Friture ». « On vient défendre notre coin de verdure », lance plus loin Véronique, 59 ans.

    Se basant sur des témoignages de riverains habitant à proximité d'une usine Clarebout en Belgique, les manifestants s'inquiètent des « nuisances » qu'engendrerait selon eux une telle usine : « pluies de graisse », « odeurs de graillon », « pollution lumineuse et sonore liée à l'activité 24 heures/24 des usines », « va-et-vient des poids lourds », « pollution de l'air causée par les rejets des usines ».

    « Doit-on rajouter des pollutions olfactives, atmosphériques, visuelles et sonores dans la zone industrielle de Dunkerque, qui est déjà source de nombreuses pollutions ? » questionnait également EELV dans un communiqué en mai.

    Premier avis favorable

    « L'autorité environnementale a déjà rendu un premier avis favorable au projet », assure cependant un porte-parole de cette entreprise qui a réalisé un chiffre d'affaires de 661 millions d'euros en 2018 et emploie quelque 1700 collaborateurs en Belgique.

     

    En outre, cette nouvelle usine doit s'implanter « sur une zone dédiée à l'activité industrielle, une zone ZGI (zone grandes industries) qui représente au total un parc de 160 ha, le projet de Clarebout ne vient pas se poser sur une terre surprise, c'est un lotissement pour usines », a-t-il ajouté.

    Le Parisien

    Qu'ils fassent leurs frites chez eux !


  • Commentaires

    1
    Françoise
    Jeudi 18 Juin 2020 à 15:47

    Les Baraques à frites c'est quand même plus sympa! Bonjour la pollution  que font ces pseudos écolos à la mord -moi le nœud ?Tout dans dans la gueule et rien dans le concret pour protéger la santé des individus !

    2
    Jeudi 18 Juin 2020 à 16:51

    D'un   autre  côté,  ce  sont    des  emplois   français !

     Il   est  vrai   que ce   coin   reste  encore   fort   naturel,  ma  fille   a  habité  Bourbourg !

     Mais   j'  ignore  si  ce   genre  de   fabrication   pollue

    3
    fripouiller
    Jeudi 18 Juin 2020 à 18:30

    Cette fabrication utilise beaucoup d'eau ! Ils n'ont pas pensé à la nappe phréatique.

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