• Souffrez-vous d'alcoolisme chronique sans le savoir ?

    Vous buvez quelques verres d'alcool en soirée et les week-end ? OK, vous ne ressentez pas le besoin d'alcool et vous n'êtes pas dépendants mais cette habitude peut être dangereuse pour votre santé.

    Souffrez-vous d'alcoolisme chronique ? Si vous aimez boire l'apéro avec vos amis ou votre famille en semaine et les week-ends, c'est peut-être le cas. Car oui, l'alcool est très rapidement dangereux pour la santé, bien avant d'atteindre le stade de dépendance.

    Il suffit, en effet, de 8 verres par semaine ou de plus de 5 par soirée pour multiplier les risques de cancers du sein, d'accidents cardiovasculaires ou d'hypertension. L'addictologue et vice-président de SOS addiction, Philippe Batel, prévient : "Les médecins s'alarment quand un patient est dépendant. Or, il y a des risques bien avant... ".

    "Une femme qui boit dix verres dans la semaine, elle s'arrête quand elle veut, elle ne tremble pas, elle n'a pas le nez rouge, elle ne se saoule jamais, elle va très bien sur le plan comportemental. Il n'y a aucune signes qui font penser qu'elle est dépendante à l'alcool. Mais elle peut en mourir", explique ainsi le spécialiste.

    L'alcool tue 49 000 personnes par an en France

    Pour le docteur Philippe Batel, le problème est la perception que l'on a de l'alcool en France. "On suppose souvent qu'il y a d'un côté ceux qui boivent trop et mal, et les autres". Un cloisonnement qui permet de minimiser les risques liés à la boisson chez les personnes qui ne sont pas alcoolo-dépendants.

    Une forme d'hypocrisie dénoncée par l'addictologue. Et pour cause, chaque année dans l'Hexagone, ce sont 49 000 personnes qui sont tuées par l'alcool. Cela coûte même 17,6 milliards d'euros, soit bien plus que la drogue. On ne le répétera jamais assez : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

    GENT.SIDE - Durand Loic

    Suis-je une alcoolique avec mon pommeau presque chaque jour ? Bon, au moins un jour au jus d'orange par semaine ! Mais cet article me fait peur !

    Quand j'ai eu chaud dehors, au lieu du pommeau, je prends une bière 4,2° !

    Vous en pensez quoi ?


    6 commentaires
  • Du glyphosate retrouvé dans les bières vendues en grandes surfaces

    Le magazine "60 millions de consommateurs" a trouvé 4 molécules de pesticides dans 45 bières de consommation courante, dont le glyphosate...

    L'arrivée de l'été et de la Coupe du Monde riment avec demi en terrasse et pack de bière devant le match. Le magazine "60 millions de consommateurs" a saisi l'occasion pour analyser 45 bières parmi celles les plus vendues en grandes surfaces.

    250 résidus de pesticide ont ainsi été trouvés dans 39 bières blondes et 6 bières blanches. Résultat ? Trois quarts des bières testées présentent une trace de quatre résidus détectés : le boscalide, le phtalimide et le folpet, des fongicides qui luttent contre le développement des champignons sur les végétaux... et le glyphosate.

    Cet herbicide breveté, fabriqué et commercialisé par l'entreprise américaine Monsanto est le désherbant le plus vendu au monde. Mais ces effets seraient néfastes : en mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) l'a classé "cancérigène probable pour l'homme". 

    0,41 microgramme pour la Grimbergen et 9,23 pour l'Affligem 

    Ainsi, 25 bières présentent des teneurs quantifiables de glyphosate : de 0,41 microgramme par litre pour la Grimbergen à 9,23 pour l'Affligem. La moyenne oscille autour de 1,93 microgramme par litre. Parmi les bières les plus contaminées : l'Affligem et la Castelain.

    Beaucoup de bières de grande surface ne présentent cependant aucune trace de pesticides, comme la Carlsberg, l'Heineken ou la Kronenbourg…

    De plus, pour dépasser la dose admissible de glyphosate, un adulte de 60 kg devrait ingérer 2.000 litres de bière contaminée par jour. "On est loin d'une exposition dangereuse. Le problème tient plus aux multiples expositions de glyphosate que nous subissons quotidiennement via notre alimentation", conclut le magazine. 

    En mai dernier, l'amendement visant à l'interdiction du glyphosate d'ici à 2021 a été rejeté par l'Assemblée nationale, malgré l'engagement présidentiel de bannir l'herbicide dans les trois ans.

    L'OBS.


    4 commentaires
  • Sur le territoire français 14 plantes détiennent le triste record de dangerosité. Eles sont toutes mortelles d'où l'intérêt de les connaître. Le simple bon sens veut qu'on ne consomme aucune plante sans connaître sa toxicité. Même si les fraises, les cerises, les groseilles sont rouges et délicieuses, cette couleur est un signal de danger dans la nature.. Certains animaux l'ont compris puisqu'ils arborent le rouge afin de se protéger des prédateurs. Soyez donc très vigilants avec les baies rouges notamment auprès des enfants. Apprenez à les reconnaître et partagez votre savoir, c'est le plus sûr moyen d'empêcher les accidents mortels liés à ces plantes. .


    5 commentaires
  • Pour le ministre de la Transition écologique, l'objectif de sortie des pesticides doit être tenu. En même temps au ministère de l'Agriculture, de plus en plus de dérogations pour utiliser certains pesticides sont accordées.

    Au moment de faire ses courses, on n’y pense pas toujours, mais souvent les fruits et légumes ont été traités avec un pesticide. Certains sont autorisés, d’autres non. Même dans ce cas, le ministère de l’Agriculture peut accorder (article 53) une dérogation pour 120 jours. En la matière, la France est championne d’Europe. En 2016, le ministère de l’Agriculture en a délivré 52, devant l’Espagne et le Portugal.

    Sur le site du ministère de l'Agriculture, les dérogations en cours sont recensées. Cette année, déjà 36 substances font l’objet de dérogations, avec parfois de drôles d'appellations. Pour les cultures de poireaux attaqués par les vers de terre, le Karate. Pour les fraisiers, le Success 4 combat les mouches. Pour les pommiers, le Neemazal détruit les pucerons. Ces produits sont autorisés pour cause d’urgence phytosanitaire. Mais cette urgence est-elle toujours justifiée ?

    Alain Déliès est producteur de noisettes près de Carcassonne. Il utilise un herbicide, le Chardol 600 pour se débarrasser des repousses de noisetiers. Ce désherbant, dont la substance active est le 2,4-D, répond-il vraiment à une urgence phytosanitaire ? A l’entendre, il y aurait moyen de s’en passer : "Imaginons que demain pour des raisons que j’ignore, on me supprime le 2,4-D, je trouverai un fournisseur qui me fabrique une machine qui va me couper toutes les branches."

    En 2015, le 2,4-D est classé "peut-être cancérogène pour l’homme" par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, chaque année, depuis trois ans le ministère de l’Agriculture accorde des dérogations. Nous avons demandé la liste des dérogations accordées pour urgence phytosanitaire au ministère de l'Agriculture depuis 2016 : 17 autres pesticides ont été systématiquement renouvelés chaque année.

    Certaines associations craignent que ces dérogations soient accordées trop facilement, à l'instar de Carmen Etcheverry, ingénieur agronome à France Nature Environnement. "Les dérogations, ça doit rester une exception, une solution de dernier recours. Et actuellement en France, c’est utilisé de façon beaucoup trop systématique. Le fait d’accorder des dérogations, ça n’aide pas à tendre vers une diminution de la dépendance de notre agriculture aux pesticides.

    Contacté, le ministère de l’Agriculture nous a répondu que ces dérogations respectent le règlement européen (article 53) et qu’il s’agit bien d’urgences phytosanitaires. S’il y a autant de dérogations, ce serait donc dû... à la variété de notre agriculture.

    franceinfo


    3 commentaires
  • La première campagne de mesure des pesticides dans l’air démarre en France

    © JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP Epandage de glyphosate, à Piacé (Sarthe), le 11 mai.

    Le glyphosate et le chlordécone font partie des 90 substances qui seront recherchées pour mieux connaître l’exposition de la population

    On sait que les Français, particulièrement dans les grandes agglomérations, respirent un air souvent trop chargé, notamment en particules fines et en dioxyde d’azote. Mais qu’en est-il des pesticides ? Les données manquent. Pour combler cette lacune, une première campagne de mesure des résidus de pesticides dans l’air est lancée lundi 25 juin par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Elle durera un an avec l’objectif de mieux connaître l’exposition de la population et de définir une stratégie de surveillance qui fait aujourd’hui défaut. Car si la présence de pesticides est contrôlée dans les aliments ou dans l’eau, elle n’est pas réglementée dans l’air.

    « C’est un sujet majeur, commente Mathilde Merlo, responsable de l’unité phytopharmacovigilance à l’Anses. C’est une campagne qui n’a pas d’équivalent au niveau européen. » Au total, près de 90 substances seront recherchées. Elles ont été sélectionnées en fonction de leur persistance dans l’air, de leur degré d’utilisation et de leur danger pour la santé. Les substances ciblées, précise l’Anses, n’entrent pas seulement dans la composition des produits dits phytopharmaceutiques, elles peuvent aussi être présentes dans certains biocides, des médicaments vétérinaires ou encore des antiparasitaires à usage humain.

    Sans surprise, on retrouve le chlordécone, qui contamine les Antilles, ou le glyphosate, pour lequel le gouvernement s’est engagé pour une sortie définitive d’ici trois ans. La traque de l’herbicide controversé devrait siphonner une bonne partie du budget, estimé à un peu plus de un million d’euros. « Le glyphosate nécessite un investissement lourd en termes de recherche, confirme Mathilde Merlo. Contrairement aux autres pesticides, nous avons dû développer à une technique analytique qui lui est propre. »

    « Urgence à agir »

    Les prélèvements seront effectués sur cinquante sites en métropole et dans les départements et territoires d’outre-mer, pour atteindre un total d’environ 1 500 échantillons sur la durée de la campagne. La répartition des sites a été choisie afin de prendre en compte les différents types de zones d’habitation (52 % urbains et 48 % ruraux) et de productions agricoles : grandes cultures (40 %), sites viticoles (22 %), arboricoles (22 %), maraîchage (14 %) et élevage (6 %).

    Sur le terrain, ce sont les associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air, tel Airparif ou Air PACA, qui assureront les mesures. L’Institut national de l’environnement industriel et des risques pilotera l’analyse des échantillons et l’exploitation des données. Les résultats sont attendus fin 2019 ou début 2020. Ils permettront d’établir un premier état des lieux des niveaux de contamination moyen en France des résidus de pesticides dans l’air ambiant. Ce dernier sera complété par une étude ciblée sur l’exposition des riverains en zones agricoles. Pilotée par l’Anses et Santé publique France, elle devrait démarrer courant 2019.

    Pour l’association Générations futures, qui se bat depuis vingt ans contre les dangers des pesticides, il n’est pas utile d’attendre de nouveaux résultats d’étude face à l’« urgence à agir ». Elle soutient la proposition de loi déposée le 13 juin par le député de Gironde Loïc Prud’homme visant à protéger les riverains en instaurant une zone tampon, non traitée aux pesticides les plus dangereux, autour des lieux de vie.

    Le Monde.fr

     


    4 commentaires
  • Des médecins alertent sur le déremboursement de médicaments contre Alzheimer

    Ils tirent la sonnette d'alarme. Quelque 194 médecins dénoncent la décision de la ministre de la Santé de ne plus rembourser certains médicaments contre les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.

    Ils dénoncent le déremboursement de médicaments contre la maladie d'Alzheimer. Quelque 194 neurologues, gériatres et psychiatres, ainsi que sept associations de patients, signent une lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé.

     

    "Cette décision dessert la prise en soins actuelle et future"

    Ils y expriment leur "désarroi" après la décision du gouvernement de ne plus rembourser certains médicaments contre des maladies neuro-dégénératives, dont Alzheimer et Parkinson.

    "Nous vous demandons de revenir sur cette décision qui dessert la prise en soins actuelle et future des malades en étant susceptible d'altérer la confiance que portent les patients, leurs familles et les professionnels dans les processus de décision en matière de santé."

     

    Publiée sur le site du Figaro, cette tribune fait part de la "colère" de ces professionnels de santé face à une "décision qui remet en cause des années de travail et d'implication dans la prise en soin de ces maladies graves". À partir du 1er août, les quatre médicaments anti-Alzheimer aujourd'hui remboursés par la Sécurité sociale ne le seront plus, jugés insuffisamment efficaces et potentiellement risqués.

     

    Une efficacité "démontrée"

    Une inefficacité contestée par les signataires de la tribune. "Notre communauté a toujours eu conscience d'une efficacité limitée, quoique significative, de ces médicaments (...) Il faut rappeler toutefois que cette efficacité, comme pour toute molécule mise récemment sur le marché, a été démontrée par des études rigoureuses qui ont été validées selon les règles scientifiques en vigueur par les agences régulatrices", assurent-ils. Selon eux, rien ne prouve leur dangerosité.

     

    "Affirmer que des médicaments prescrits depuis vingt ans à bon escient à des centaines de milliers de personnes malades sont dangereux devrait être fondé sur des preuves. Or, ni la littérature scientifique, ni les signaux de pharmacovigilance (tant nationaux qu'européens) n'apportent de preuve convergente de cette hypothétique dangerosité."

     

    Ils considèrent que si ces médicaments étaient véritablement "nocifs et dangereux", la ministre de la Santé ne devrait pas se contenter de ne plus les rembourser mais de les retirer du marché. Et regrettent qu'Agnès Buzyn ne suscite ainsi des inquiétudes auprès des patients.

     

    Cette mesure "ne fait pas honneur à notre pays"

    Ces médecins regrettent par ailleurs qu'ils n'existent pas d'autres médicaments pour les remplacer. Et selon eux, cette décision de déremboursement va "alourdir" le montant total des dépenses de santé.

     

    "Le retrait de traitements qui contribuaient à minimiser ou retarder ces dépenses aura donc un impact négatif. Sans compter la charge supplémentaire du coût des traitements pour ceux qui décideraient, malgré le déremboursement, de les poursuivre."

     

    Ils concluent: "Le maintien d'une mesure qui ne respecte ni les enjeux de santé, ni la solidarité parmi nos citoyens, ne fait pas honneur à notre pays."

    BFM.TV

    Il faut bien diminuer pour les français pour pouvoir soigner les migrants gratuitement !


    4 commentaires
  •  

    Nutella, Kellogg’s, PepsiCo… ces marques épinglées par Greenpeace pour leur huile de palme

    Huit grandes marques ont refusé de révéler à Greenpeace la provenance de l’huile de palme qu'elles utilisent dans leur produits. Pour l’ONG, certaines contribueraient à la destruction de forêts tropicales. Nutella, Kinder, barres spécial K… découvrez dans quels produits ces marques utilisent de l’huile de palme.

    Faut-il boycotter les Nutella et autres chocolats Kinder ? Ces marques font en effet partie d’une liste de huit groupes de produits de grande consommation épinglés par l’association Greenpeace pour leur opacité sur la provenance de leur huile de palme. Dans son rapport “Moment of Truth” publié le 19 mars, l’ONG pointe du doigt Ferrero, Hershey, Kellogg's, Kraft Heinz, Johnson&Johnson, PepsiCo, PZ Cussons et Smucker's qui “refusent de dévoiler la provenance de l'huile de palme qu'elles utilisent.” Ce 21 mars, Ferrero a réagi en publiant la liste des moulins d’où provient son huile de palme sur son site Internet.

    Capital

    Pour moi, peu importe d'où vient l'huile de palme, c'est de la merde !

    Boycottez tous les produits où il y a de l'huile de palme, lisez les étiquettes !


    4 commentaires
  •  

    Des liquides pour cigarettes électroniques, des bonbons à base de chanvre, des fleurs séchées, ou même de la résine de cannabis... Pour acheter ces produits, rien de plus simple. Il suffit désormais de pousser la porte de ces nouvelles boutiques spécialisées. À Béthune (Pas-de-Calais), l'une d'elles vient tout juste d'ouvrir, et les clients à la recherche de ces produits apaisants s'y bousculent.

    Pas une drogue

    Si ces produits sont en vente libre, c'est parce que leurs effets sont très différents de ceux du cannabis vendu clandestinement. Ce dernier est une drogue, car il contient du THC, une substance qui modifie l'état de conscience. Dans ces produits en revanche, presque pas de THC, mais une autre substance, du CBD, une molécule vendue à Béthune comme un relaxant naturel. "Le CBD n'est absolument pas un stupéfiant et il a très peu ou pas d'effets psychoactifs donc le CBD est tout sauf une drogue", explique à France 2 Dr William Lowenstein, addictologue, tout en mettant en garde sur la nécessité de mieux contrôler la composition de ces produits. La justice commence tout juste à s'intéresser à ce commerce en plein essor. Il y a deux jours, les gendarmes ont saisi pour vérification tout le stock d'un buraliste.

    France info

    ***********************************************************************

    La fièvre du cannabis légal atteint la France

    Cannabis : les premières boutiques ont ouvert

    La marque suisse BioKonopia a ouvert une boutique à Besançon

    Les boutiques destinées à la vente de CBD, ou cannabis « light », fleurissent. Sur le mode de la franchise, elles s'inspirent du modèle suisse et d'une dérogation à la législation sur le cannabis.

    Les premières boutiques parisiennes ouvrent ces jours-ci. Depuis deux semaines, les points de vente se multiplient dans quelques territoires français, avec des queues parfois longues devant le pas-de-porte. La vente de cannabis légal est en train de monter comme un soufflé.

     

    Ce produit sulfureux a fait son apparition dans les boutiques de vapotage sous forme de liquide : le CBD, ou cannabidiol, une molécule issue du chanvre mais dénuée des effets psychoactifs du THC, le principal composant psychoactif du cannabis.

    Autorisé par le ministère de la Santé

    D'abord sujet à controverse quant à sa légalité, elle bénéficie depuis novembre d'un avis du ministère de la Santé à rebours de celui l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), estimant qu'il s'agit d'une dérogation à la législation et qu'elle « apparaît comme légale » à un taux de THC inférieur à 0,2 %.

    Quoique encore relative, cette clarification a conduit quelques pionniers à se lancer dans la commercialisation d'autres produits dérivés de cette substance, dont les promoteurs mettent en avant les propriétés calmantes et antidouleur : des infusions et huiles au substitut de tabac, en passant par des bonbons ou cookies.

    Les premières boutiques françaises se sont inspirées de la Suisse, où le cannabis n'est considéré comme un stupéfiant qu'au-delà d'un taux de 1 % de THC et où la filière explose, avec ses producteurs et revendeurs, pour un marché estimé à 100 millions de francs suisses (86 millions d'euros).

    Ouvertures en franchise

    A Besançon, à une heure de la Suisse où elle se fournit, l'enseigne Bestown revendique une place de pionnier dans l'Hexagone et a lancé sa propre franchise, qui pourrait compter vingt magasins d'ici à fin juin. Dans la même ville, de l'autre côté de la citadelle, une autre boutique baptisée Green Coffee a ouvert fin mai, en même temps que sa soeur jumelle, à Vesoul (Haute-Saône). Son gérant envisage déjà, lui aussi, d'accoler son nom à d'autres magasins appelés à se créer et dont il se propose d'être le fournisseur.

    Ancien boulanger en recherche de reconversion, Nicolas Le Minihi est de ceux qui ont vu une opportunité dans cette nouvelle activité tolérée par les autorités. « Je sais que ça va marcher », annonce le futur propriétaire, à Altkirch dans le Haut-Rhin, d'une franchise de la marque suisse BioKonopia. Dans l'attente de l'ouverture de sa boutique, d'ici à la fin du mois, le trentenaire dit être contacté chaque jour par de futurs clients impatients.

    Filiales suisses

    La demande est telle que BioKonopia, qui gère trois magasins en Suisse, a récemment créé une structure française dédiée à ses franchises françaises. Deux viennent d'ouvrir à Belfort et Héricourt, en Franche-Comté. Cinq autres sont à venir à Altkirch, Dijon, Montélimar, Montpellier et Saint-Quentin, dans l'Aisne. Droit d'entrée : 2.500 euros annuels. « En Suisse nous avons du recul, il y a une vraie demande venant de clients qui ne fument pas forcément mais veulent bénéficier des bienfaits de la plante. Il faut arrêter l'hypocrisie », commente la gérante de BioKonopia, Karolina Willoqueaux.

    Pas de doute, la clientèle est bien au rendez-vous - des adeptes du cannabis qui souhaitent décrocher ou passer à un produit légal et des personnes malades qui cherchent un calmant ou un antidouleur, essentiellement, même si le produit ne doit pas afficher de bénéfices santé -, mais un flou entoure encore le CBD.

    Quels contrôles quant à sa teneur en THC ? Comment le distinguer du cannabis illégal ? En France, une liste restreinte de variétés industrielles de chanvre peuvent être cultivées pour l'industrie textile, le bâtiment ou l'alimentation, mais seules les graines et les fibres peuvent être utilisées, pas les fleurs. Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a récemment ouvert la porte à une utilisation du cannabis à des fins médicales et que des agriculteurs réclament une dérogation, une filière française pourrait-elle se développer ?

    Les Echos.fr 


    4 commentaires
  • Du glyphosate dans le miel : des apiculteurs portent plainte contre Monsanto

    Le syndicat apicole de l'Aisne a déposé plainte contre le géant des pesticides pour "administration de substances nuisibles", selon les informations du "Parisien".

     

    Selon les informations du Parisien, le Syndicat apicole de l'Aisne a déposé jeudi à Lyon une plainte contre le géant des pesticides Monsanto pour "administration de substances nuisibles". En cause : un des adhérents de l'association a découvert la présence de glyphosate - un herbicide très controversé - dans son miel. 

    "Crime écologique".

    "Ce propriétaire de 100 ruches a vendu sa récolte 2017 à un grossiste. Le miel n’est accepté qu’après une analyse de conformité", explique dans les colonnes du Parisien Emmanuel Ludot, avocat du syndicat. "Or, le laboratoire de ce grossiste a détecté la présence de glyphosate dans les trois fûts d’un miel dénommé toutes fleurs. Ne satisfaisant pas aux obligations qualitatives demandées, il a été retourné", conclut-il. Avec cette plainte, l'avocat espère "faire reconnaître à terme la notion de crime écologique". 

    "Danger pour la santé humaine".

    La présence de cet herbicide dans un miel destiné à la consommation humaine peut avoir de lourdes conséquences sur le secteur. "Il y a peut-être un danger pour la santé humaine", poursuit Jean-Marie Camus, président du syndicat. 

    Une promesse présidentielle.

    En novembre dernier, Emmanuel Macron écrivait dans un tweet son intention d'interdire "au plus tard dans trois ans" l'utilisation du glyphosate en France. Mais durant la discussion de la loi agriculture et alimentation, les députés LREM ont rejeté un amendement déposé par plusieurs dizaines de leurs collègues qui inscrivait le bannissement de cet herbicide.

    Europe 1


    6 commentaires
  • Epidémie d'overdoses aux États-Unis

     

    Aux États-Unis, de nombreuses personnes deviennent accros à des antidouleurs dérivés d'opium. Les femmes sont particulièrement victimes de l'addiction à ces opiacés.

    Les opiacés font des ravages aux États-Unis et provoquent de nombreuses addictions. "Tout a commencé quand j'ai fréquenté les mauvaises personnes. J'ai été amenée à essayer de nouvelles choses. Quand j'ai découvert les opiacés, je suis devenue très vite accro", confie Krystle Sweat. Elle a été incarcérée 25 fois pour vols, infractions et autres délits tous liés à sa consommation d'opiacés. Elle pouvait consommer jusqu'à 300 comprimés par jour.

    De nombreuses incarcérations

    Le fils de Krystle Sweat, Robby, n'a pas pu toucher sa mère depuis Noël 2015. "Pour combien de temps est-elle repartie en prison ? Deux ans ?", s'interroge-t-il. "J'espère qu'il comprendra plus tard, pourquoi je me suis complètement trompée de chemin. Que ce soit une leçon pour lui et qu'il ne prenne jamais le même chemin", explique sa mère. Aux États-Unis, la consommation de ces médicaments est un fléau. Les femmes sont particulièrement touchées. Dans le comté de Campbell, en 2016, 102 300 femmes ont été incarcérées pour consommation d'opiacés.

    France info

    ******************************

    Les opiacés tuent plus que les armes à feu et les accidents de la route aux USA  


    5 commentaires
  • Diffuser des huiles essentielles chez soi, une fausse bonne idée selon «60 millions de consommateurs»

    Diffuser des huiles essentielles chez soi, une fausse bonne idée selon «60 millions de consommateurs»

    Le magazine épingle sprays et diffuseurs : un produit sur deux polluerait ou exposerait les voies respiratoires et la peau à des molécules allergisantes ou irritantes.

    Très en vogue, les désodorisants aux huiles essentielles «assainissants», «purifiants» ou «rafraîchissants» ont, à tort, une bonne réputation, selon le magazine 60 Millions de consommateurs. Le magazine a en effet testé 12 aérosols et sprays et 5 diffuseurs passifs «représentatifs du marché» qui incorporent des ingrédients naturels. Et, le résultat «n’est pas folichon» : la plupart des produits polluent et exposent les voies respiratoires et la peau à des molécules allergisantes, irritantes comme des «cov» (composés organiques volatils), assène 60 millions. En spray ou en aérosol, un produit sur deux est à proscrire, selon lui.

    Une façon de rappeler que «naturel» rime parfois aussi avec «risques potentiels», souligne le mensuel de juin de l’Institut national de la consommation. «23 ingrédients indésirables - essentiellement de composés irritants ou allergisants - ont été détectés dans les sprays Puressentiel et Baccide» présentés comme assainissants. Le magazine explique avoir «noté particulièrement sévèrement la présence d’ingrédients très allergisants classés dans la liste réglementaire des 26 substances parfumantes allergisantes». Même si les ingrédients indésirables mesurés dans le flacon ne sont pas systématiquement retrouvés dans les émissions dans l’air ambiant.

    Le limonène, le géraniol et le linalol sont les trois substances parfumantes allergisantes les plus fréquemment retrouvées dans l’échantillon. «Problème: Leur présence n’est pas systématiquement affichée sur le packaging». Puressentiel, le plus mal noté, bat des records en substances parfumantes allergisantes libérées dans l’air avec des émissions qui atteignent 2 900 microgrammes (µg)/m3 en limonène et 1 200 µg/m3 en linalol. À l’inverse, les émissions d’Étamine du Lys en ingrédients très allergisants sont nulles ou inférieures aux limites de détection et elles restent très faibles pour Air Wick aérosol, selon le magazine.

    «Plutôt que de désodoriser, aérons !»

    Ces désodorisants génèrent une pollution loin d’être anodine, poursuit-il en notant; «pour preuve» que neuf des produits testés libèrent des teneurs très élevées en composés volatiles (cov) totaux, potentiellement irritants, supérieures à 3 000 µg/m3. L’analyse pointe «le grand écart entre, d’une part, Étamine du Lys et Biocoop, parmi les mieux classés, avec des émissions en composés volatiles (cov) comprises entre 500 et 2 000 µg/m3 et, d’autre part, le Comptoir Aroma qui pâtit d’un niveau d’émissions en cov supérieur à 10 000 µg/m3. Puressentiel (qui contient 41 huiles essentielles) atteint presque 17 000 µg/m3».

    En ce qui concerne les parfums d’ambiance (catégorie des diffuseurs), le meilleur côtoie le pire, remarque 60 Millions. Ainsi le diffuseur Florame pose autant de problèmes, en termes de risques allergiques que les sprays Comptoir Aroma et Puressentiel. L’essai permet de choisir les produits qui limitent les risques, estime le magazine.

    Mais 60 millions souhaite un double étiquetage obligatoire signalant d’une part la présence de substances potentiellement allergisantes - comme pour les cosmétiques, et d’autre part, un étiquetage environnemental comme pour les peintures et matériaux de décoration, pour aider à repérer les produits émettant le moins de composés organiques volatils. Au final, le titre de l’éditorial du mensuel fait office de message de bon sens: «Plutôt que de désodoriser, aérons !»

    Libération

    On en voit de la pub à la télé, ça doit rapporter gros !!!


    6 commentaires
  • Les bonbons et gâteaux au dioxyde de titane bientôt bannis des supermarchés

    Le gouvernement veut retirer du marché français le dioxyde de titane présent dans les produits alimentaires. Jugée toxique, cette substance se retrouve surtout dans les confiseries.

    Son nom de code sur les étiquettes alimentaires : E171. Cet additif communément appelé le dioxyde de titane (TiO2) va être banni des produits de consommation alimentaire d’ici fin 2018. C’est en tout cas le souhait du gouvernement qui a annoncé, ce vendredi, par l’intermédiaire de la secrétaire d’Etat au développement durable, Brune Poirson, vouloir «suspendre avant la fin de l’année l’utilisation de cette substance en France» qui se présente sous forme de nanoparticules dans les produits alimentaires (bonbons, gâteaux, tablettes de chocolat, desserts réfrigérés etc.). «La France a d’ores et déjà saisi la Commission européenne afin de demander aussi des mesures à ce niveau, dès lors que le dioxyde de titane est susceptible de constituer un risque sérieux pour la santé humaine», a indiqué Brune Poirson. Un amendement va en outre s’inscrire dans le cadre du projet de loi sur les Etats généraux de l’alimentation, qui permettrait d’adopter «d’ici la fin de l’année des mesures pour suspendre la mise sur le marché et l’usage du E171».

    «Lésions colorectales» 

    Connues pour leurs propriétés d’absorption des rayons ultraviolets et de colorant blanc, les nanoparticules de dioxyde de titane posent un problème médical important : leur taille est tellement faible qu’une partie du TiO2 passe directement dans le sang puis dans l’intestin. En 2017, une étude de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) affirmait que «le dioxyde de titane entraîne des lésions colorectales précancéreuses chez le rat» et qu’il était «nécessaire de conduire, selon des modalités et un calendrier à définir, les études nécessaires à la parfaite caractérisation du danger associé au E171.»

    Dans un communiqué, l’association Agir pour l’environnement a salué, ce vendredi, la décision du gouvernement tout en l’invitant à élargir cette interdiction aux médicaments et cosmétiques. «Le peu d’évaluations effectuées en amont de la mise sur le marché des nanoparticules de dioxyde de titane ainsi que les nouvelles études apportant la preuve de la toxicité du TiO2 plaident pour une interdiction de l’ensemble des produits auxquels est exposé la population par différents biais (ingestion, voie cutanée, inhalation)», affirme l’association. Selon l’association UFC-Que choisir estime que 4 000 médicaments contiendraient du dioxyde de titane (Doliprane, Dafalgan, Spasfon, Advil…). 

    Libération

    Mon médicament, le Lyrica :

    Composant actif : Prégabaline (DCI) 

    Excipients (communs) : lactose monohydraté, amidon de maïs, talc.

    Enveloppe : gélatine, dioxyde de titane (E171), laurylsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre, eau purifiée, oxyde de fer rouge (E172) (gél à 75 mg, 100 mg, 200 mg et 300 mg).

    Encre d'impression : gomme laque, oxyde de fer noir (E172), propylène glycol, hydroxyde de potassium.

     

    J'ai bien fait de diminuer de moi-même les doses !

    Après avoir commencé avec 150 100 puis 150 75 puis 100 75, maintenant, je ne prends plus que 100 le matin, enfin à midi (rire)

    Je vais essayer de passer à 75 le matin !

    Tant pis pour les douleurs !

    Lien : http://sante.canoe.ca/drug/getdrug/lyrica

    (Merci de regarder les effets secondaires)

    Les médocs nous aident d'un côté et nous donnent d'autres maladies !


    8 commentaires
  • Alerte au moustique-tigre dans 42 départements de métropole

    Cette espèce invasive, capable de transmettre des maladies graves, continue sa progression sur le territoire métropolitain.

    Gare au moustique-tigre ! L'insecte est désormais présent dans 42 départements de métropole. Ce chiffre "a doublé ces deux dernières années", souligne, vendredi 27 avril, la Direction générale de la santé (DGS). La capacité du moustique-tigre à transmettre le chikungunya, la dengue ou le zika "en fait une cible de surveillance prioritaire durant sa période d'activité en métropole du 1er mai au 30 novembre", ajoute la DGS.

    Cette espèce invasive est présente depuis longtemps en outre-mer et "notamment dans l'océan Indien où il est actuellement à l'origine d'une épidémie de dengue sur l'île de La Réunion". En raison des voyages entre la métropole et ce département, "il existe un risque d'importation de ce virus". Cela fait craindre l'apparition de cas autochtones, c'est-à-dire des personnes piquées et contaminées en métropole.

    Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui vont à La Réunion "de se protéger contre les piqûres de moustique, y compris en journée, en utilisant des répulsifs pour la peau et les vêtements et en portant des vêtements longs et amples". Les signes de la dengue sont des douleurs articulaires, musculaires, des maux de tête, une éruption cutanée avec ou sans fièvre, une conjonctivite... Si une personne présente ces signes dans les sept jours suivant son retour en métropole, elle doit "consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques, y compris en utilisant si possible une moustiquaire".

    La DGS rappelle que 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l'Hérault en 2014, 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017. Pour éviter la prolifération du moustique-tigre, "il est très important de supprimer les eaux stagnantes", car elles permettent sa reproduction. La DGS préconise d'enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, de changer l'eau des vases plusieurs fois par semaine ou de mettre à l'abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d'eau.

    Franceinfo


    4 commentaires
  • L'UE décide d'interdire trois néonicotinoïdes jugés dangereux pour les abeilles

    Ces substances neurotoxiques s'attaquent au système nerveux des insectes et notamment des abeilles.

    Leurs petits noms : clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame. Trois néonicotinoïdes considérés comme dangereux pour les abeilles, des pesticides déjà soumis à des restrictions d'usage dans l'UE, vont être quasi totalement interdits après le vote ce vendredi 27 avril d'une majorité d'États membres, a annoncé la Commission européenne.

    L'avenir de la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame - des substances neurotoxiques qui s'attaquent au système nerveux des insectes largement utilisées - était en suspens depuis 2013, après une première évaluation négative de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa).

    L'agence a confirmé son opinion fin février, une évaluation qui est venue soutenir la volonté de l'exécutif européen d'élargir l'interdiction.

    "La santé des abeilles a  une importance cruciale"

    Celle-ci s'applique désormais à toutes les cultures en plein champ, avec pour seule exception les usages en serre, à condition que graines et plantes ne quittent pas leur abri fermé.

    Une majorité qualifiée d'États membres (au moins 16 pays sur 28 représentant 65% de la population) a apporté son soutien à la proposition de la Commission lors d'un comité d'experts réuni vendredi matin, a précisé l'exécutif européen dans un court communiqué.

     

    "La Commission avait proposé ces mesures il y a des mois, sur la base de l'avis scientifique de l'Efsa. La santé des abeilles a toujours une importance cruciale pour moi, puisque cela concerne la biodiversité, la production alimentaire et l'environnement", a réagi le commissaire européen à la Santé et la Sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis.

     

    En 2013, l'UE avait déjà imposé des restrictions d'usage pour ces trois substances, contestées en justice par deux géants des pesticides dont les produits sont directement concernés, le suisse Syngenta et l'allemand Bayer.

    Le moratoire partiel concernait les cultures qui attirent les abeilles (comme le maïs, le colza oléagineux ou le tournesol) sauf quelques exceptions. L'UE n'a donc pas attendue l'issue de cette procédure devant le Tribunal de l'UE, toujours en cours.

    L'Obs

    On ne dit pas à partir de quelle date ?

    Hélas, il y en a d'autres des pesticides à interdire pour sauver les abeilles !

    Comme le glyphosate de Monsanto !!!

    S'il n'y avait plus d'abeilles pendant quatre ans, l'humanité serait "foutue" !

     

    Comment Monsanto a financé des scientifiques en Europe pour défendre le glyphosate :

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/27/comment-monsanto-a-finance-des-scientifiques-en-europe-pour-defendre-le-glyphosate_1612822

     


    6 commentaires
  • Pourquoi le pollen de bouleau est si allergisant?

    Les trois quarts de l’hexagone sont en vigilance rouge concernant le risque d’allergie aux pollens de bouleaux…

    Nez qui coule ? Yeux qui grattent voire bronches qui sifflent : ça y est, le printemps est enfin là. Et comme chaque année, il ne manque pas d’apporter dans son sillage des nuages de pollens, véritables poils à gratter qui empoisonnent le quotidien de 30 % de la population durant la saison de la pollinisation. Et entre le temps maussade des dernières semaines et le temps estival des derniers jours, toutes les conditions sont réunies pour une explosion des pollens d’arbres dans l’air. Parmi les plus allergisants : le pollen de bouleau. Un arbre très présent un peu partout dans l’hexagone et dont l’effet allergique est exacerbé par la pollution.

    Record de concentration de pollen de bouleaux dans l’air

    Pas de bol pour les allergiques, la concentration dans l’air en pollen de bouleaux a rarement été aussi forte que ces jours-ci. « On assiste à un pic assez rare dans son intensité, c’est même un record, notamment en Ile-de-France », indique le Dr Patrick Rufin, allergologue. D’ailleurs, « le dernier pic de ce niveau remonte à 1993 et 2018 bat effectivement un record », confirme Charlotte Sindt, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Un record d’autant plus notable « qu’il intervient dans la première moitié de la saison des pollens, alors que le record de 1993 avait été enregistré à la fin de la saison », poursuit-elle. Et cette semaine, tout le monde ou presque est servi, comme le montre le dernier bulletin allergo-pollinique du RNSA. Les trois quarts du pays sont en vigilance rouge sur le risque d’allergie aux pollens de bouleaux.

    Mais pourquoi les bouleaux causent-ils autant d’allergies ? L’une des raisons est mathématique. « C’est tout simplement parce qu’il y en a énormément de bouleaux sur le territoire, explique le Dr Rufin. Sur le plan urbanistique, le bouleau est joli et pratique, nécessite peu d’entretien et ne pousse pas trop haut : de quoi séduire de nombreuses municipalités qui en ont planté en masse. Or les pollens de bouleaux sont très allergisants : leur structure sensibilise davantage les personnes à risque allergique que les pollens d’autres arbres ».

    Plus de pollution : plus de pollens

    Mais la pollution n’est pas étrangère aux fortes réactions allergiques que peuvent causer les pollens, de bouleaux notamment. « L’augmentation de la pollution atmosphérique stresse les plantes. La protéine allergisante du bouleau, la PR-10, va, par un mécanisme de défense, produire beaucoup plus de pollens, expose le Dr Rufin. C’est ce qui explique que l’on recense 10 fois plus de personnes allergiques aux pollens qu’il y a 30 ans ».

    Et le réchauffement climatique n’arrange rien à l’affaire. « De ce fait, la saison des pollens est de plus en plus précoce et dure plus longtemps », constate l’allergologue. Résultat : « les plantes pollinisent plus et plus longtemps » La date d’arrivée de chaque pollen varie selon les régions puisqu’elle dépend du climat. Mais au fil des ans, on observe que les émissions de pollens durent plus longtemps et sont plus allergisantes. Notamment à cause de facteurs environnementaux extérieurs.

    L’impact de la pollution sur les voies respiratoires

    Une concentration si élevée en pollens, doublée d’une saison beaucoup plus longue de pollinisation sont autant de phénomènes qui « fragilisent les muqueuses, poursuit le Dr Rufin. D’autant que les grains de pollens sont si fins qu’ils pénètrent dans les voies respiratoires inférieures. De plus, les particules fines ont pour effet de fissurer la coque de ces grains de pollens, qui vont se frayer encore plus en profondeur dans les bronches. Ce qui fait que l’on observe de plus en plus de pics d’asthme ».

    Un cocktail pollens/pollution qui a aussi d’autres effets. « La PR-10, la protéine allergisante, se rencontre également dans un certain nombre de fruits et légumes, ce qui explique qu’un patient allergique au pollen de bouleau développera potentiellement des allergies alimentaires croisées en mangeant des fruits et légumes tels que les pommes, les cerises, les pêches, abricots, ou encore des poires ou encore des carottes crues ». Petit conseil pour les accros à ces fruits : les consommer cuits, puisque la protéine allergisante qu’ils contiennent est détruite à la cuisson.

    Quelques précautions d’usage

    Evidemment, pour remédier aux crises d’allergies, une consultation chez son médecin allergologue peut être indiquée. « Il y a les traitements symptomatiques à base d’antihistaminiques, et au besoin, d’anti-inflammatoires locaux à base de corticoïdes et de bronchodilatateurs », énumère l’allergologue. Ou encore l’immunothérapie, ou désensibilisation, qui « permet en trois à cinq ans de se débarrasser de son allergie », rappelle le Dr Rufin.

    Mais si les pollens vous font souffrir, quelques précautions d’usage permettront de trouver un peu de répit. « Il est recommandé d’aérer son intérieur tôt le matin ou tard le soir, ce sont les moments de la journée où il y a le moins de pollens dans l’air, conseille Charlotte Sindt, du RNSA.

     

    20 Minutes

    Heureusement que je ne suis pas allergique vu que j'en ai plusieurs !


    6 commentaires
  • Infarctus (ou crise cardiaque) : 4 gestes à faire quand on est seul

    En France, l’infarctus est à l’origine de 40 000 décès chaque année. Fait très rare en mars dernier, un habitant de Béziers de 53 ans a survécu après un arrêt cardiaque de 18 heures... Comment réagir face à une crise cardiaque quand on est seul ? Un cardiologue nous éclaire.

    1. Appeler le Samu

    Si l’on ressent une grosse douleur dans la poitrine, qui irradie vers le bras gauche et la mâchoire, et que l’on est seul, la première chose à faire est de composer le 15, car il s’agit peut-être d’un infarctus.

    Chez la femme, les symptômes sont un peu différents, car la crise cardiaque peut se manifester par un malaise, un essoufflement soudain, une sensation d’épuisement ou encore des nausées.

    Il faut être d’autant plus vigilant si l’on fume, que l’on a de l’hypertension ou du diabète, car ce sont des facteurs de risque.

    Le Samu sera sur place dans les cinq minutes et procédera dans un premier temps à un électrocardiogramme, avant de mettre en place une perfusion veineuse.

    2. Aérer la pièce

    Lors d’une crise cardiaque, il est possible de ressentir une gêne respiratoire. Une pièce confinée peut renforcer la sensation d’étouffement. Pour faciliter la respiration, il peut être utile d’aérer en ouvrant les fenêtres.

    3. Rester au calme

    En attendant les secours, il est nécessaire de rester au repos. Pour cela, il faut s’allonger dans une position permettant de libérer les voies aériennes et surélever ses jambes pour améliorer la tension artérielle. Il est ensuite conseillé de respirer tranquillement dans le but de se détendre.

    Mais évidemment, se décontracter n’a rien d’évident quand on souffre. Pour soulager la douleur, les personnes cardiaques qui disposent de Trinitrine en spray, un médicament vasodilatateur, peuvent s’en servir.

    4. Appeler un proche

    Appeler un proche qui habite à proximité ou même un voisin peut être utile en attendant le Samu. Cette présence permet de se rassurer, mais aussi de parer à toute éventualité : si celui-ci a appris les gestes de premier secours, il pourra entamer un massage cardiaque si nécessaire. 

    Merci au Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de cardiologie.

    Femme Actuelle

    Mon médecin m'a prescrit un flacon de Natispray. Mettre quelques gouttes sous la langue en cas de douleur. Il est à ma portée dans ma cuisine.


    4 commentaires
  • Bon Appétit !


    4 commentaires
  • Le fruit du jacquier pour remplacer la viande

    Avec sa peau couverte de petits cônes et sa chair fibreuse, le fruit du jacquier (Artocarpus heterophyllus) n’est pas très ragoûtant. Pourtant, il séduit de plus en plus de végétariens.

     

    Car, comme le tofu ou les steaks de soja, ce fruit originaire d’Inde est un substitut à la viande. Sa texture rappelle celle du poulet ou du porc et possède un goût assez neutre, facile à accommoder. « On peut en faire ce qu’on veut », s’enthousiasme la chef Kajsa Alger, qui le cuisine dans son restaurant de Los Angeles. Riche en sucres lents et en fibres, il recèle aussi de nombreuses protéines végétales. Autant de qualités qui pourraient bientôt séduire la clientèle française.

    Dans l’Hexagone, la consommation de viande a chuté de 8,5 % entre 1998 et 2014, d’après une enquête de France AgriMer. Tandis que les ventes de substituts de viande ont bondi de 11,9 % en 2015, selon le cabinet IRI.

    Seul bémol : le fruit du jacquier peut peser près de 50 kg. Très lourd, il est donc difficile à manier et à préparer. D’autant que du latex collant s’en échappe. Il est néanmoins possible de s’en procurer, en conserves et à bas prix, dans les épiceries asiatiques ou d’en goûter dans certains établissements.

     

    National Geographic

    Voilà une bonne nouvelle (rire)


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique