• Importante épidémie de fièvre charbonneuse dans des fermes des Hautes-Alpes

    Les premiers cas chez l'animal ont été observés à Montgardin, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Gap, où six vaches mortes ont été retrouvées le 28 juin.

    Plus de 50 animaux morts dans 28 exploitations, bovins, ovins ou équidés: le département des Hautes-Alpes est confronté depuis le mois de juin à la plus importante épidémie animale de fièvre charbonneuse ("anthrax" en anglais) survenue en France depuis près de 20 ans.

    Transmise par des spores pouvant rester inactives pendant des dizaines d'années dans le sol, cette maladie est transmissible à homme et potentiellement mortelle dans ses formes les plus rares (pulmonaire et gastro-intestinale).

     

    Le vaccin comme "moyen le plus efficace pour limiter la propagation" 

    Les premiers cas chez l'animal ont été observés à Montgardin, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Gap, où six vaches mortes ont été retrouvées le 28 juin. En près de deux mois, la maladie s'est étendue à 13 communes, sur lesquelles les autorités sanitaires recensent 23 foyers distincts.

    "Lorsqu'un foyer est confirmé, la préfecture 'prescrit la vaccination de tous les animaux concernés' ", indique Serge Cavalli, directeur adjoint à la Direction départementale de protection des populations.

    Des "mesures de blocage de l'exploitation" d'au moins 21 jours sont prises, soit "le temps d'acquisition de l'immunité vaccinale et de la réalisation des opérations de nettoyage et de désinfection", ajoute le responsable.

    Si les antibiotiques fonctionnent, le vaccin est le moyen le plus efficace pour limiter la propagation. Mais les vétérinaires font face à une pénurie temporaire, le laboratoire espagnol qui les produit étant fermé au mois d'août, et traitent en priorité les troupeaux infectés et les exploitations limitrophes.

    Provoquée par la bactérie "bacillus anthracis", la maladie cause une mort foudroyante chez les bovins, le plus souvent en moins de 24 heures.

     

    Les cas de transmission à l'homme existent mais demeurent "extrêmement rares"

    Depuis 1999, plus d'une centaine de foyers ont été enregistrés en France. Les cas de transmission à l'homme existent mais sont "extrêmement rares et aucun malade n'a été observé à ce jour" dans les Hautes-Alpes, rassure le docteur Christine Ortmans, de l'Agence régionale de santé (ARS).

    En 2008, 23 foyers avaient été enregistrés, dont 21 dans le Doubs, et 21 l'année suivante, dont 17 en Savoie. Le dernier cas connu dans les Hautes-Alpes remontait à 1992.

    La forme cutanée de la fièvre charbonneuse, de loin la plus fréquente chez l'Homme, est rarement mortelle lorsqu'elle est traitée avec les antibiotiques appropriés. Elle connait aussi une variante gastro-intestinale ainsi qu'une autre dite "par inhalation", la plus grave.

    Dans les Hautes-Alpes, 103 personnes entrées "potentiellement en contact" avec la maladie ont été recensées par l'ARS, notamment du personnel d'une entreprise d'équarrissage, des éleveurs ou des vétérinaires.

    La moitié bénéficie d'un traitement antibiotique préventif allant de 10 à 35 jours selon le type d'exposition.

    BFM.TV


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  • Epidémie de choléra en Algérie : plus de 40 cas confirmés, un mort

    Les autorités sont accusées d’avoir dissimulé le retour de la maladie, qui n’était plus apparue depuis 1996 en Algérie.

     

    Le choléra est de retour en Algérie.

    Une quarantaine de cas, dont un mortel, ont été enregistrés à Alger et dans trois régions environnantes, a annoncé vendredi 24 août le ministère de la santé. Le choléra n’était plus apparu en Algérie depuis 1996.

    A Blida, Tipaza, Alger et Aïn Bessam, 41 cas de choléra ont ainsi été confirmés sur 88 cas suspects, selon le docteur Djamel Fourar, directeur général de la prévention du ministère, qui précise que 62 personnes restaient hospitalisées. « Ce sont des cas isolés, concentrés au niveau des familles, selon lui. On cherche le lien entre toutes les personnes contaminées. »

     

    Dissimulation

    « La possibilité que la contamination se soit faite par l’eau a été rejetée », sinon la propagation aurait été plus massive et plus rapide, a-t-il poursuivi, « l’hypothèse privilégiée actuellement est une contamination par des légumes ou des fruits mal lavés ».

    Mais les autorités sont accusées d’avoir dissimulé le retour du choléra dans le pays. RFI rappelle que les responsables de l’institut Pasteur et du ministère de la santé avaient tenu une conférence de presse le 20 août pour rassurer la population, affirmant qu’il s’agissait de cas de gastro-entérite.

    « Le 23 août, après le décès d’un homme, il s’agissait toujours officiellement d’intoxication alors même qu’un bloc spécial était créé pour isoler les patients », selon RFI.

    Le Monde.fr

     

    Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie Vibrio choleræ, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Strictement limitée à l'espèce humaine, elle est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La forme majeure classique peut causer la mort dans plus de la moitié des cas, en l’absence de traitement (de quelques heures à trois jours).

    La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés.

    Wikipédia


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  • NE PAS REGARDER AVANT DE MANGER !


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  • Listeria: plusieurs enseignes rappellent treize produits

    Alerte à la Listeria.

    Des ailes de poulets, de la truite fumée, ou encore de la langue de porc en gelée pourraient contenir la bactérie Listeria, assure Le Bien Public. Les magasins Leclerc, Auchan, Monoprix, Carrefour, Casino, Leader Price, Intermarché demandent aux personnes en possession de certains produits de les détruire ou de les ramener afin d'être remboursé.

    Les symptômes peuvent se manifester de deux jours à deux mois après la consommation d'aliments contaminés par la Listeria. Si des personnes ont consommé des aliments contaminés et ressentent de la fièvre ou des maux de tête, elles doivent se rendre chez leur médecin traitant.

    Les produits concernés sont les suivants:

     

    • Langue de porc en gelée

    La langue de porc en gelée de marque Auchan, vendue par deux tranches de 180 grammes, date limite de consommation au 21 août 2018, lot 29199, EAN 3596710424047, numéro d’identification vétérinaire FR 72.132.002 CE. La langue de porc en gelée de marque Auchan le Charcutier, ainsi que la langue de porc en gelée de marque La sélection de notre charcutier, à la date limite de consommation au 21 août 2018 sont également rappelées.

     

    • Ailes de poulet rôties nature et tex mex

    Des ailes de poulet rôties de marque Paysan Breton vendues en grandes surfaces sont rappelées: les nature, vendues en sachet de 200 grammes, et les "tex mex", vendues en sachet de 200 grammes doivent être ramenées

     

    • Truite fumée 

    Des tranches de truite fumée de marque Odyssée vendues en sachet de 120 grammes sont rappelées.

     

    • Museau et museau vinaigrette 

    Du museau et du museau vinaigrette de marque TLC vendu en grande surface est rappelé.

     

    • Gorgonzola au mascarpone 

    Du gorgonzola au mascarpone vendu au rayon traditionnel ou à la coupe dans les fromageries de Carrefour du 5 juillet au 15 août est également rappelé.

     

    • Falafels 

    Enfin des falafels de la marque L’atelier Blini vendus par pot de 125 grammes, dans les magasins Intermarché et Auchan sont également rappelés. La date limite de consommation est au 12 septembre.

     

    • Andouille de Guémené

    De l'andouille de Guémené de marque Atelier de l’Argoat est rappelée : les lots ont été vendus en grandes surfaces en demi-pièce d'un kilo et la date limite de consommation est le 22 septembre 2018.

     

    • Coppa Di Vittorio 

    La coppa Di Vittorio de marque Castelli France est rappelée en vente dans plusieurs grandes surfaces, entre le 8 juin et le 9 août doit être ramenée.

    BFM.TV


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  •  

    La condamnation de Monsanto est "une décision historique"

    François Veillerette, directeur et porte-parole de Générations Futures, se réjouit sur franceinfo de la condamnation du géant des pesticides à verser une lourde amende à un jardinier atteint d'un cancer.

     

    C'est une décision historique", a réagi sur franceinfo François Veillerette, directeur et porte-parole de Générations Futures, après la condamnation de Monsanto par un tribunal californien à payer 289 millions de dollars, l'équivalent de 253 millions d'euros, à un jardinier d'écoles primaires. Dewayne Johnson est atteint d'un cancer incurable. Le géant des pesticides et herbicides a été déclaré responsable de sa maladie par un jury populaire.

     

    La responsabilité de Monsanto explicite

    "Le jury a reconnu que les produits à base de glyphosate étaient responsables du cancer du jardinier, ils ont reconnu que Monsanto savait que les produits étaient dangereux et qu'il y avait un manque d'information sur les emballages qui n'ont pas permis au jardinier de se protéger." Aux États-Unis, il y a 5 000 procès contre Monsanto en cours.

    Le groupe a décidé de faire appel de cette décision, ce qui n'étonne pas François Veillerette. "Monsanto est un géant. Il a tous les fonds nécessaires pour faire durer les procédures juridiques autant qu'il le souhaite. Donc, ce n'est pas une surprise qu'il fasse appel."

     

    En France, le glyphosate devrait être bientôt interdit

    Cette condamnation "ouvre la voie vers d'autres procédures, puisque derrière il y a la reconnaissance de la dangerosité des produits de Monsanto." En France, Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a affirmé, sur la base des études universitaires publiées, que le glyphosate et les produits qu'il contient sont cancérigènes, explique François Veillerette. "Donc, il y a une avancée dans ce jugement qui reconnaît le bien-fondé du jugement du Centre international de recherche sur le cancer."

    En France, le glyphosate devrait être interdit d'ici 3 ans.

    franceinfo

    En trois ans, bien des cancers peuvent se déclarer !


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  • Consommation - Melon, olives, vinaigrette... Une association dénonce des étiquettes trompeuses

    Consommation - Melon, olives, vinaigrette... Une association dénonce des étiquettes trompeuses

    L’association Foodwatch monte au créneau pour dénoncer l’étiquetage alimentaire de certains produits, et notamment ceux qu’on glisse dans les salades très prisées l’été.

    Crudités, jambon, olives, melon… la salade composée trône sur toutes les tables en été. L’association de défense des consommateurs, Foodwatch a scruté à la loupe ses ingrédients. « Nous raconte-t-on des salades ? » s’insurge-t-elle. « Les exemples ne manquent pas pour se faire avoir l’été », lance Mégane Ghorbani, responsable de campagnes.

    Si le sachet « Crudités mélangées, chou blanc, carotte et céleri branche » de la marque Florette, affiche un drapeau tricolore, en réalité, la mention « préparées en France » signifie qu’elles ont pu être lavées ou mises en sachet en France, pas forcément que les crudités viennent de chez nous », analyse Mégane Ghorbani, qui précise que 8 consommateurs sur 10 se disent, pourtant, prêts à payer plus cher, pour manger local.

    La déception est encore plus grande avec les olives vertes dénoyautées de Tropic Apéro qui semblent venir de Provence, comme l’indiquent trois mentions sur l’emballage. Raté ! Elles ont été importées. « Les industriels ne sont pas obligés d’indiquer l’origine, c’est un vrai problème », regrette Mégane Ghorbani. Mais d’où vient la mention « Provence » ? Des herbes, pardi, qui ne représentent que 0,1 % du produit.

     

    « Une supercherie organisée par l’État et les industriels »

    Quant à la viande des Grisons, d’Aoste, elle a été séchée dans le canton des Grisons en Suisse, mais, le bœuf lui, provient de « l’UE ou hors de l’UE ». Foodwatch tient aussi à souligner que le melon charentais ou les champignons de Paris sont des variétés, ce qui ne garantit en rien leur provenance.

    Des mentions qui rendent fou de colère le chef Yves Camdeborde : « C’est du hold-up ! On prend les consommateurs pour des idiots. Mais qui peut comprendre que le champignon de Paris vient, en réalité, de Chine ? C’est une supercherie organisée par l’État et les industriels ! ».

    Foodwatch épingle aussi la moutarde vinaigrette légère, d’Amora, « produite dans la région de Dijon ». Il faut regarder l’étiquette pour s’apercevoir qu’il contient surtout de l’eau et… 0,7 % de moutarde. « Honteux, s’insurge le grand cuisinier. Il faut revoir les cahiers des charges, remettre tout à plat. On devrait écrire moutarde lorsqu’il y en a au moins 80 % ».

     

    Du surimi goût homard… sans homard

    Et la gamme « Suprêmes au goût frais de homard » de Coraya ne comporte, lui, pas de homard. « Même pas d’arômes de crustacé ! Ce produit est pourtant vendu deux fois plus cher au kilo que le surimi, s’indigne Mégane Ghorbani. Une pétition lancée pour le dénoncer a recueilli 9 000 signatures.

    Les allumettes fumées bio -25 % de sel Fleury Michon, « sont plus salées que la gamme non bio », a repéré Mégane Ghorbani. Elles contiennent aussi des nitrites de sodium, un additif controversé. « Il faut que ça cesse, l’agroalimentaire continue d’induire les consommateurs en erreur », répète-t-elle.

    Parmi les marques contactées, Aoste a indiqué que « l’origine de la viande n’est pas une condition pour obtenir le label Indication géographique protégé ». Et Florette précise que « si le chou blanc et la carotte sont bien cultivés dans l’Hexagone, nos exigences de qualité concernant le céleri branche nous contraignent à nous approvisionner pour partie en France et en Espagne ».

    Le Parisien

    De toute façon, les gens ne regardent pas la composition des produits, ils regardent les images et paf dans le caddy !


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  • 5 aliments à éviter en cas de canicule

    Le gras

    Quand il fait chaud, il est déconseillé de manger des aliments riches en gras de type junk food qui demandent beaucoup d’efforts à l’organisme pour être digérés et augmentent la température du corps. On privilégie une salade complète ou une belle assiette de crudités avec des légumes riches en eau (tomates, concombre, …) , bien vu aussi un gaspacho qui rafraîchit et aide à faire le plein de vitamines avec pourquoi pas des sushis.

    La viande rouge

    Quand il fait chaud, on a tendance à sortir le barbecue pour faire griller entrecôte ou steak. A tort selon les experts. En effet la digestion des viandes rouges augmenterait la température du corps. Bien vu de miser sur un poisson grillé, comme des sardines ou un maquereau mais aussi des brochettes de volaille ou des filets de poulet. Côté protéines, on mise aussi sur les oeufs (durs, faciles à glisser dans une salade) ou des coquillages et crustacés.

    Le sel

    On évite les aliments trop salés qui favorisent la rétention d’eau (chips, charcuterie, poissons fumés…) et on dippe à volonté (concombre, tomates, carottes, radis…).

    Les boissons diurétiques

    Quand c'est la canicule, on se déshydrate. S’il est important de boire plus d’eau que d’ordinaire, on évite les boissons qui favorisent l’élimination, comme les boissons diurétiques (café, thé, detox…)  qui font baisser le niveau d'hydratation du corps. On se cantonne donc à l’eau. Et pourquoi pas s'amuser à y faire infuser baies, rondelles de citron et feuilles de menthe, basilic, …

    Le sucre

    Difficile à digérer, calories inutiles, on ne compte plus les méfaits du sucre. On zappe les desserts de type pâtisseries et gâteaux, qu’on remplace par des fruits riches en eau comme le melon, la pastèque ou les fraises. Et si on veut se faire plaisir, on opte plutôt pour un sorbet riche en eau et en fruits ou pourquoi pas  pour un yaourt composé à 90% d’eau. On oublie évidemment sodas, jus de fruits et même les sucres lents de type pâtes, pain et pommes de terre qui augmentent la température du corps. On préfère un morceau de pain complet et on limite les boissons alcoolisées (même la bière fraîche et le rosé piscine) qui déshydratent l'organisme. 

    ELLE

    Donc pour moi, pas de pommeau, pas de jus d'orange !

    Bon je vais suivre Bourvil : 

     


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  • Etats-Unis: Après avoir été léché par un chien, un homme est amputé des quatre membres !

    Le quadragénaire a été empoisonné par la bactérie capnocytophaga canimorsus, qui peut exceptionnellement provoquer un choc septique chez l’homme…

     

    Un habitant du Wisconsin (Etats-Unis) a dû être amputé en urgence après avoir été léché par un chien, rapporte le Washington Post ce mardi 31 juillet. Il a été empoisonné par une bactérie présente dans la salive de l’animal. Les médecins n’ont pas eu d’autre choix de l’amputer de quatre membres pour circonscrire l’infection.

    Le jour du drame, Greg Manteufel, peintre professionnel de 48 ans, avait été en contact avec huit chiens différents, dont l’un des siens. Dans la journée, il a été touché par de la fièvre et des vomissements. Le lendemain matin, sa fièvre s’est aggravée, accompagnée d’épisodes de délire. Sa femme a décidé de l’emmener à l’hôpital.

    Dans un premier temps, les médecins ont tenté de le soigner en lui administrant des antibiotiques par intraveineuse, en vain. Des caillots s’étaient déjà formés, et ils bloquaient l’afflux sanguin vers les extrémités, provoquant la mort des tissus. Une semaine plus tard, Greg Manteufel avait déjà perdu l’usage de ses jambes et de ses mains. Les médecins ont décidé d’amputer les deux jambes et les deux mains pour limiter l’infection et sauver la vie de leur patient.

     

    Un choc septique très grave

    La bactérie en cause se nomme capnocytophaga canimorsus. Fréquemment présente chez les chiens, y compris en bonne santé, elle est généralement sans danger pour l’homme. Mais dans de très rares cas, elle peut empoisonner le sang et provoquer un choc septique. C’est ce qui est arrivé à Greg Manteufel.

    Lorsque les médecins lui ont annoncé qu’il devrait être amputé, le quadragénaire a accueilli la nouvelle « sans négativité » et leur a demandé de « faire ce qu'[ils avaient] à faire » pour le « garder en vie ».

    20 Minutes


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  • Ebola réapparaît dans l’est de la République démocratique du Congo

    © Handout . / REUTER Vue colorisée du virus Ebola observé au microscope électronique à transmission.

    Une semaine après la fin de l’épidémie qui a touché la province de l’Équateur, Kinshasa annonce la mort de vingt personnes dans le Nord-Kivu.

    Ce que les spécialistes d’Ebola craignaient est arrivé. La fin, décrétée le 24 juillet, de la neuvième épidémie ayant touché la République démocratique du Congo (RDC) – officiellement déclarée le 8 mai dans la province de l’Équateur (nord-ouest) – ne signifie pas que le virus a disparu du pays où il a été découvert en 1976. La dixième épidémie est déjà déclenchée.

    Cette fois, le foyer identifié se trouve à plus de 2 500 km du précédent, dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC), non loin de la frontière avec l’Ouganda. Selon le ministère de la Santé, qui a dépêché une douzaine d’experts sur place, « vingt-six cas de fièvre avec des signes hémorragiques » ont été signalés, samedi 28 juillet, par les autorités locales. Parmi ces malades, vingt sont morts, dont un infirmier.

     

    Deux décennies de conflits

    Six prélèvements effectués sur ces patients ont été transférés le 31 juillet à Kinshasa, où ils ont été analysés à l’Institut national de recherche biomédicale. Quatre des six échantillons se sont révélés positifs pour Ebola. Le virus est donc officiellement présent dans cette province ébranlée par deux décennies de conflits et d’exactions commises par l’armée et les dizaines de groupes armés présents dans la zone.

    Pour l’instant, tous ces cas d’Ebola se concentrent dans l’aire de santé de Mangina, située dans le territoire de Béni, où se sont déroulés de nombreux massacres attribués à un groupe islamiste, mais plutôt épargné par les violences politiques.

    « Les malades viennent avec des vomissements, des selles liquides, des hémorragies nasales et des vomissements de sang. Nous n’avons pas d’intrants pour les soigner et le personnel est exposé à la contamination », a déclaré à l’AFP le docteur Alain Musondolya, en poste dans cette localité.

    Selon des sources concordantes, le « patient zéro » pourrait être un agriculteur établi à Masimbembe, près de Mangina. Il serait mort en mai. Son champ se trouvait un peu plus au nord, dans la province voisine de l’Ituri où, comme le redoutent des experts, des cas pourraient être identifiés.

     

    Personnel médical en grève

    Le ministre de la Santé, Oly Ilunga, se veut toutefois rassurant : « Bien que nous ne nous attendions pas à devoir faire face à une dixième épidémie aussi tôt, la détection du virus est un indicateur du bon fonctionnement du système de surveillance. » La détection de l’épidémie s’est pourtant faite tardivement car une partie du personnel médical s’est mis en grève dans la province du Nord-Kivu, pour protester contre ses conditions de travail et réclamer le versement de primes impayées.

    Les autorités locales ont constitué des comités de crise dans les deux zones touchées par Ebola. À Mangina tout comme à Béni, les logisticiens de Médecins sans frontières ont déjà installé des tentes dans les enceintes des centres de santé, et du matériel est acheminé par l’Organisation mondiale de la santé et le ministère congolais de la Santé.

    Le gouverneur de la province, Julien Paluku, a appelé au « calme et à la prudence ». La neuvième épidémie a tué trente-trois personnes dans le nord-ouest du pays. Au Nord-Kivu, province la plus densément peuplée de RDC, la dixième épidémie a déjà fait vingt morts.

    Le Monde.fr


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  • Arrêts maladie : la mesure qui fait peur

    Le gouvernement envisage de faire payer les arrêts maladie aux entreprises

    Pour réduire les dépenses d'assurance maladie, les entreprises pourraient prendre en charge, à la place de la Sécurité sociale, les indemnités versées pendant les arrêts de moins de huit jours. Le patronat s'insurge.

    Le gouvernement semble prêt à tout pour faire des économies dans l'Assurance maladie. L'une des pistes actuellement envisagées consisterait, selon Les Échos, à faire prendre en charge une partie de l'indemnisation des arrêts maladie de courte durée aux entreprises, à la place de la Sécurité sociale. L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a été mandatée par le gouvernement pour plancher sur le sujet. La mesure évoquée, qui pourrait coûter 900 millions d'euros aux entreprises, devrait être présentée en septembre aux partenaires sociaux par le premier ministre Édouard Philippe, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Les économies qu'elle permettrait de réaliser pourraient contribuer au financement du plan santé qui doit être présenté à la rentrée.

    Concrètement, les entreprises pourraient avoir à prendre en charge, à la place de la Sécu, jusqu'à quatre jours d'indemnités journalières au-delà du délai de carence de trois jours, pour les arrêts de moins de huit jours. Dans le système actuel, le salarié en arrêt maladie ne touche pas d'indemnisation pendant les trois jours de carence puis, à partir du quatrième, la Sécurité sociale lui verse 50% de son salaire. Dès le 8e jour d'arrêt, et si le salarié bénéfice d'au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise, le Code du travail impose à l'entreprise de verser une indemnisation complémentaire à l'indemnité journalière de Sécurité sociale. Ces conditions d'indemnisation varient toutefois selon les conventions collectives en vigueur dans l'entreprise. Certaines versent par exemple un complément dès le 4e jour d'arrêt, d'autres n'appliquent aucun jour de carence. Dans le projet imaginé par le gouvernement, les entreprises seraient dans l'obligation de payer l'indemnisation à la place de la Sécu, dès le 4e jour d'arrêt, à un niveau qui n'est pas encore déterminé.

    Un premier scenario prévoyait d'aller plus loin encore en imposant une prise en charge des indemnisations par les entreprises sur une période de 30 jours au-delà du délai de carence. Cette mesure aurait permis de faire économiser entre 3 et 4 milliards d'euros à la Sécurité sociale, selon l'Igas. Un coût qui aurait été reporté sur les entreprises. Mais face à l'hostilité affichée par les syndicats patronaux, le projet a été revu à la baisse, avec une prise en charge par les entreprises de seulement quatre jours pour les arrêts maladie de moins de huit jours, avec un coût final de 900 millions d'euros.

     

    Responsabiliser les entreprises

     

    En plus de faire baisser les dépenses de la Sécurité sociale, la mesure viserait un objectif plus global, selon l'Igas: lutter contre la multiplication très coûteuse des arrêts maladie en responsabilisant les entreprises. Entre janvier et juin dernier, les versements d'indemnités journalières ont augmenté de 4,6% sur un an, à 10,4 milliards d'euros, selon les derniers chiffres de la Cnam. Or D'après l'Igas, certaines entreprises affichent un taux d'absentéisme pour maladie très supérieur à la moyenne de leur secteur. Les arrêts de courte durée se multiplieraient notamment en raison de mauvaises conditions de travail. Les entreprises, forcées de prendre en charge l'indemnisation de ces arrêts, seraient incitées à les améliorer. Selon Les Echos, le rapport de l'Igas préconiserait d'ailleurs d'encourager les entreprises à mettre en place un plan d'action en la matière en versant des subventions ou en réduisant leurs cotisations maladie.

    Mais le patronat ne comprend pas le projet. Les dirigeants du Medef, de la CPME et de l'U2P (syndicat des artisans) ont écrit à Edouard Philippe dans la semaine pour lui faire part de leurs inquiétudes. «Nous craignons d'aller dans une concertation qui ne soit qu'un faire-valoir pseudo-paritaire pour nous faire avaler la pilule», a déclaré le vice-président de la CPME Jean-Michel Pottier selon qui un tel projet serait un «chiffon rouge» pour le patronat. «Le principe n'est pas acceptable. On ne peut pas dire qu'on baisse les charges pour les entreprises et, à côté, nous taper dessus à la première occasion», prévient pour sa part le président de l'U2P, Alain Griset.

    Le Figaro.fr


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    Un couple découvre du plastique dans des nuggets de la marque Maître Coq

    Une mauvaise surprise dans l'assiette. Un couple de Haute-Loire a découvert un bout de plastique noir de plusieurs centimètres dans des nuggets de poulet surgelés de la marque Maître Coq.

    Un morceau qui aurait pu être dangereux pour leur fils de cinq ans. "Heureusement, ma femme qui venait de faire réchauffer les nuggets au micro-ondes a aperçu une trace noire sur l’un d’entre eux. Sur le moment, elle a cru que c’était une mouche", explique le père de famille au Parisien.

    Il s'agit en réalité d'"un morceau de housse de protection qui sert à couvrir les produits alimentaires", explique Manuella Gourichon, directrice qualité du groupe LDC, propriétaire de la marque Maître Coq, au Parisien. Après avoir proposé de simples bons d'achat à la famille, la marque a finalement procédé au retrait de la marchandise, soit 4 200 kg de nuggets. Il s'agit du lot X 18 153, selon le site recensant les rappels de produits oulah.fr.

    Les lots de nuggets concernés ont été retirés, selon la marque.

    franceinfo


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  • Légumes hongrois contaminés à la listeria : des produits français concernés

    Plusieurs enseignes françaises ont déjà rappelé des produits surgelés ou en conserve après une alerte à la listeria dans une usine hongroise.

    L'alerte a été déclenchée après le recensement de plusieurs cas de listériose en Autriche, au Danemark, en Suède, en Finlande et au Royaume-Uni. L'entreprise belge Greenyard, spécialisée dans la transformation et la distribution de fruits et de légumes, a été épinglée fin juin par l'autorité hongroise chargée de la sécurité alimentaire en raison d'une contamination possible à la listeria dans l'une de ses usines, située en Hongrie. Le groupe a donc dû retirer et rappeler des légumes surgelés, notamment du maïs, potentiellement contaminés.

    Alerte dans les supermarchés français.

    Mais certains produits avaient déjà été livrés, notamment en France. Le 11 juillet, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a donc alerté les enseignes de grande distribution afin que celles-ci puissent, à leur tour, procéder à des rappels.

    Plusieurs produits concernés.

    Le groupe Lidl a ainsi rappelé ses légumes vapeur commercialisés sous la marque Freshona. Du côté de Carrefour, le chili con carne et la poêlée de riz au poulet et champignons vendus sous sa propre marque sont concernés, ainsi que trois types de salade (printanière au jambon supérieur, landaise et gésiers, quatre saisons aux tomates fraîches) Loste Tradi France et les petits pois Pinguin. Le groupe Auchan, lui, a rappelé quatre salades commercialisées sous la marque Assiette d'Antoine : la salade de riz niçoise, deux salades camarguaises et une salade landaise. Le riz niçois et le taboulé au poulet Claude Léger, vendus par Intermarché, sont également à retirer du commerce. Enfin, la poêlée Villageoise, le mélange Caraïbe et le mélange Mexicain de la marque d'Aucy sont aussi susceptibles d'être contaminés.

    Enquête toujours en cours.

    "Les enquêtes de traçabilité encore en cours sont susceptibles de conduire à de nouveaux retraits-rappels sur d'autres références de produits au cours des prochains jours", avertit la DGCCRF, qui tient une liste intégrale et régulièrement mise à jour à retrouver ici. Et précise au passage qu'"aucun cas [de listériose] n'a été identifié en France à ce jour". Toute personne se trouvant en possession de l'un des produits concernés est appelée à ne pas le consommer et à le rapporter au distributeur.

    Infection alimentaire.

    Infection d'origine alimentaire, la listériose est due à une bactérie, la Listeria monocytogenes. "Elle entraîne une septicémie ou une infection du système nerveux central", rappelle sur son site l'Institut Pasteur. Chez la femme enceinte, les conséquences peuvent être très graves pour l'enfant à naître, avec un risque d'avortement, d'accouchement prématuré ou d'infection néonatale. "Les symptômes habituels sont une fièvre plus ou moins élevée, accompagnée de maux de tête et parfois de troubles digestifs (nausées, diarrhées, vomissements)", liste la DGCCRF. En cas de doute, il faut consulter son médecin.

     Europe 1


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  • Paracétamol : attention aux excès

    Le paracétamol est le médicament le plus consommé en France. Cet antidouleur est très efficace, mais le surdosage peut être toxique, et même fatal.

    Doliprane, Efferalgan, Dafalgan : autant de noms pour la même molécule, le paracétamol, l'antidouleur le plus vendu au monde. Les Français, eux, en achètent 500 millions de boîtes par an, sans toujours en connaitre les risques. Il n'est pas dangereux, à condition de respecter strictement le bon dosage, c'est-à-dire à raison de 500 milligrammes à 1 gramme toutes les six heures si besoin, avec une dose maximale de 4 grammes par jour. "Il faut faire attention de ne pas cumuler avec d'autres médicaments qui contiennent du paracétamol, et éviter de dépasser la dose de 1 gramme par prise", avertit Khadija Elouahma, pharmacienne.

    70 victimes greffées chaque année

    Dans une autre officine, filmée en caméra cachée, notre reporter en achète six boîtes, sans recevoir aucune indication sur la posologie. Selon l'UFC-Que choisir, 24% des pharmacies conseillent des traitements dépassant 4 g/jour, dangereux pour la santé. Le paracétamol peut en effet détruire les cellules du foie, il est donc déconseillé en cas d'insuffisance hépatique, de faible poids, de dénutrition, ou de consommation d'alcool. Un fort surdosage peut provoquer une hépatite fulminante, une destruction totale du foie. En France, 70 victimes du paracétamol doivent être greffées chaque année.

    France info

    *****************

    La mort de Naomi Musenga, décédée le 29 décembre à 22 ans après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu de Strasbourg, est « la conséquence d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours »,

    LIEN : http://www.lepoint.fr/sante/mort-de-naomi-musenga-le-paracetamol-un-medicament-courant-mais-dangereux-13-07-2018-2235781_40.php


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  • Le premier procès contre le Roundup s'ouvre aux États-Unis

    Atteint d'un cancer en phase terminale après avoir manipulé le pesticide de Monsanto, Dewayne Johson a attaqué la firme agrochimique en justice. Début du premier procès du genre à San Francisco ce lundi.

    Le Roundup est-il cancérigène? Monsanto a-t-il volontairement caché la dangerosité de son désherbant? C'est sur ces questions que va devoir statuer le tribunal de San Francisco à partir de ce lundi. Une première. Dewayne Johnson, un Américain de 46 ans atteint d'un cancer en phase terminale, a porté plainte en 2016 contre l'entreprise agrochimique Monsanto. Cet ancien jardinier estime que son cancer est lié à l'usage de l'herbicide Roundup, le nom commercial donné par Monsanto au glyphosate, une substance très controversée qui fait l'objet d'études scientifiques contradictoires quant à son caractère cancérigène. Il accuse Monsanto d'avoir sciemment masqué la dangerosité du produit.

    Dewayne Johnson est tombé malade après avoir vaporisé du Roundup, deux fois par semaine en moyenne, et ce pendant plus de deux ans, de 2012 à 2014, lorsqu'il entretenait les jardins du district scolaire de Benicia (à l'est de San Francisco). En 2014, les médecins lui diagnostiquent un lymphome, un cancer qui affecte les globules blancs, l'obligeant à quitter son travail. La maladie lui cause de nombreuses lésions sur le corps.

     

    Un procès inédit sur fond de bataille scientifique

    Si des centaines de procédures sont en cours aux États-Unis contre le géant de l'agrochimie - qui vient d'être racheté par le groupe pharmaceutique et agrochimique allemand Bayer -, la plainte de Dewayne Johnson est la première concernant ce produit et ses possibles effets cancérigènes à aboutir à un procès. Celui-ci s'est officiellement ouvert mi-juin avec la désignation d'un juge, mais après une série d'audiences techniques, les débats de fond débutent ce lundi. Le procès devrait durer au moins trois semaines à San Francisco (Californie), et pourrait coûter cher à Monsanto en termes de dommages et intérêts. Les avocats du plaignant n'ont pas encore fixé les sommes qu'ils comptent demander mais ont évoqué un «jugement à plusieurs millions de dollars».

    Pour autant, la partie s'annonce ardue pour Dewayne Johnson. Ces avocats devront prouver un lien entre sa maladie et la vaporisation du glyphosate. Un lien que Monsanto a toujours fermement réfuté. Il a affirmé, au contraire, que son produit était biodégradable et bon pour l'environnement, ce qui lui a valu deux condamnations aux États-Unis et en France, pour publicité mensongère placée sur l'emballage. La question est: «est-ce que l'exposition de M. Johnson au glyphosate a provoqué son cancer? (...) Cela n'a pas causé son cancer», affirme en tout cas à l'AFP Sandra Edwards, du cabinet Farrella, Braun and Martel, l'une des avocates de Monsanto. 

    Le procès sera très suivi par les organisations de défense de l'environnement. «Si Dewayne Johnson gagne ce procès, ce sera un énorme coup porté à l'industrie des pesticides tout entière», affirme Linda Wells, de l'ONG anti-pesticides «Pesticide Action Network North America». Un procès d'autant plus complexe qu'il existe nombre d'études et de décisions contradictoires sur le glyphosate. Contrairement à l'agence fédérale américaine de protection de l'environnement (EPA), la Californie a placé le glyphosate sur la liste des produits cancérigènes. Dans cet État, tout fabricant ayant connaissance du caractère cancérigène certain ou suspecté d'un produit doit obligatoirement le faire figurer sur l'emballage.

     

    Le glyphosate, triste réputation

    Commercialisé depuis plus de quarante ans, le Roundup est l'herbicide le plus vendu au monde, mais il est sujet à polémiques. En 2015, le glyphosate est classé «cancérigène probable» par le CIRC (Centre internation de recherche sur le cancer), une émanation de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), contrairement aux agences européennes, l'EFSA (sécurité des aliments) et l'ECHA (produits chimiques). D'autres effets néfastes sur la malformation du fœtus ou sur l'environnement lui sont également attribués.

    Le glyphosate fait particulièrement polémique en Europe. Après la décision de l'Union européenne en novembre de renouveler la licence de l'herbicide pour cinq ans, le gouvernement français s'est engagé à cesser d'utiliser cette substance pour les principaux usages d'ici trois ans.

    Le Figaro.fr

    L'Union européenne se fout pas mal de la santé des gens !

    A bas l'Union européenne !


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  • Rillettes, saucisses et pâtés n'ont plus la cote chez les Français

    beurk beurk beurk !!!

    Depuis trois ans, les Français mangent moins de charcuterie. Ils délaissent notamment les premiers prix et les produits les plus gras, pour des charcuteries plus qualitatives.

    Les Français abandonnent peu à peu les charcuteries. En 2017 - et pour la troisième année consécutive - le volume de jambon, saucisses, andouilles...consommé par les Français a diminué de 0,7 %, selon des données de la Fict, la fédération professionnelle représentative des industries charcutières.

     

    Principales victimes de ce désamour des Français, les andouilles et andouillettes, qui enregistrent une baisse de -7.8% en 2017, la rillette (-3,6%), les pâtés (-5,5%), le boudin (-2.8%) et les saucisses (-2,6%). Même les ventes du classique jambon cuit, qui représente 21% des volumes de charcuterie, baissent de 2%. 

    Ce sont surtout les marques premiers prix qui cumulent perte de clientèle et d'achat. Elle ne représentent plus que 14,3% des ventes contre 15,1% l'an dernier. Les marques nationales restent leader, avec 54% des ventes comme en 2016. 

    Des entreprises en difficultés

    Pour les industriels, la production plafonne à 1,2 million de tonnes (-0,1%) et le chiffre d’affaires du secteur recule de 0,5% pour s'établir à  6,7 milliards d’euros. Seul point positif, l’exportation qui a progressé de 2,8%. Mais les gains sont infimes. Les ventes à l’étranger ne représentent que 166.000 tonnes, dont 70% dans l’Union européenne.

    Conséquence: une entreprise sur cinq est en difficulté, soit 62 entreprises sur 310 établissements qui emploient 37.000 personnes. Une a déjà jeté l’éponge. Il s’agit de Jean Caby, cette entreprise du Nord presque centenaire dont la liquidation judiciaire a entraîné le licenciement de 232 salariés.

    Pour la Fict, il est temps de faire quelque chose pour renverser la tendance avant que les choses ne s’aggravent. Comment ? En "réenchantant les charcuteries françaises". En 2015, une étude d’OpinionWay pour la Fict indiquait que pour 65% des Français, la charcuterie étaient synonyme du savoir-faire des régions et près de 9 français sur 10 "seraient affectés par la disparition des charcuteries". C'était il y a seulement 3 ans.

    La fédération vient de dévoiler une stratégie ambitieuse à la fois pour rassurer les consommateurs, s’adapter à de nouvelles exigences alimentaires et leur redonner le plaisir des bonnes choses. Elle désire faire évoluer le "Code des Usages de la Charcuterie pour répondre aux attentes sociétales en termes de nutrition, santé, environnement, qualité des produits".

     

    Rompre avec les nitrites

    Tout d’abord, la filière a l’intention de réduire l’utilisation de sel et de nitrites d'ici la fin 2019. Actuellement le taux est de 120 mg/kg. Il devrait baisser à 80 mg/kg en seulement un an. Parallèlement, la Fict lance avec l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et l'Institut technique du porc (IFIP) un programme de recherche de 2,5 millions d’euros pour éliminer les risques de cancers liés aux nitrites.

    Il était temps. En 2015, un rapport du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) affirmait que les risques de cancer colorectal augmentent de 18% en ne consommant que 50 grammes de charcuterie par jour. En cause, la toxicité du sel nitrité que les industriels ajoutent dans leurs produits. En 2017, le livre de Guillaume Coudray a ébranlé les consommateurs avec un titre choc : "Cochonneries, comment la charcuterie est-elle devenue un poison". A cela s’est ajouté les scandales dans les abattoirs, les maladies cardio-vasculaires et l’envie des Français de manger mieux et surtout de réduire leur consommation de viandes.

    Reste aussi à redonner aux clients le goûts des bonnes choses préparées dans les règles de l’art en s’adaptant aux nouvelles habitudes alimentaires. "Le plaisir n’est aujourd’hui plus le seul facteur entrant en compte dans le processus d’achat", reconnait la Fict. "L’augmentation des repas hors domicile (30% des repas) est une aubaine pour les produits charcutiers qui peuvent se consommer partout (sandwicheries, restaurants, cafés et bistrots, cantines …). Par ailleurs, de nouveaux circuits de consommation, plus courts et plus connectés, émergent et séduisent de nombreux consommateurs, notamment les jeunes". 

    Enfin, la Fict veut inciter les professionnels à développer les produits de qualité. "Il est essentiel de valoriser les produits, via la mise en avant de produits labellisés (Bio, Label Rouge, IGP, …)", signale la fédération dans un communiqué en précisant qu’actuellement, ils ne représentent que 15% des ventes mais gagnent des parts de marché. Les filières "qualité" comme le bio, ou les marques de distributeurs "terroirs" sont en croissance de 14,6% en 2017. 

    BFM Business

    Surtout ne pas oublier la souffrance des porcs dans les élevages intensifs !

    De cela, ils n'en parlent pas ces abrutis !

     


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  • Danone sous pression, Aptamil rendrait certains bébés malades

    Danone trébuche de 1,1% à 65 euros en ce début de semaine, victime d'une information en provenance de Grande-Bretagne. Selon 'BBC News', une nouvelle version de la préparation au lait pour bébé, Aptamil, rendrait certains nourrissons malades. Des centaines de parents au Royaume-Uni se sont plaints sur les médias sociaux.

    "Comme pour toute innovation, nos formules ont été testées et des essais cliniques ont montré que les bébés acceptaient bien la nouvelle formule et qu'elle pouvait être consommée sans danger", a déclaré Aptamil sur sa page Facebook. "Nous tenons à vous assurer que nous enquêterons sur toutes les plaintes".

    Boursier.com


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    Des rejets toxiques «190.000 fois supérieurs» à la norme à l'usine Sanofi de Mourenx

    Selon franceinfo, l'association France Nature environnement a décidé de porter plainte ce lundi contre l'usine du bassin de Lacq à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), qui fabrique la Dépakine.

    Selon franceinfo et Mediapart, l'usine Sanofi du bassin de Lacq à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), qui fabrique la Dépakine, polluerait bien au-delà des normes autorisées.

    Selon Mediapart, les rejets toxiques incriminés atteindraient des niveaux «astronomiques»: » jusqu'à 190.000 fois au-dessus du plafond autorisé pour le bromopropane, une substance pouvant nuire à la fertilité et au fœtus.»  Le produit, parfaitement inodore, est classé comme cancérigène mutagène avec des effets susceptibles d'altérer la fécondité. «Cette situation ne devrait jamais arriver. C'est un cas grave», explique Solène Demonet, coordinatrice du réseau risques et impacts industriels de France Nature Environnement (FNE), une des plus grosses ONG écologistes nationales, citée par le site d'information.

     

    Troubles du développement chez le fœtus

    Et d'après franceinfo, le site rejetterait aussi du valporate de sodium, la base de la Dépakine, ce médicament contre l'épilepsie mis en cause dans des cas de trouble du développement chez le fœtus. Il a récemment  été interdit aux femmes en âge de procréer ou enceintes. L'Assurance maladie et l'Agence du médicament (ANSM)  estime que ce médicament pourrait être responsable de malformations chez 2.150 à 4.100 enfants, et de troubles neuro-développementaux chez 16.600 à 30.400 autres. 

    Les mesures de polluants rejetés auraient été faites en avril 2018. Mediapart cite à l'appui de ses dires un rapport de quatre pages de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), sous l'égide de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, daté du 14 avril 2018.  Selon franceinfo, l'association France Nature environnement a décidé de porter plainte lundi 9 juillet contre l'usine en question. 

    Le Figaro.fr

    Il ne faut pas s'étonner s'il y a de plus en plus d'idiots !


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  • Rosé : l’arnaque du sièc

    Une enquête de la Répression des fraudes, que nous dévoilons, révèle que des millions de bouteilles et de cubis de vin rosé espagnol ont été vendus comme du vin français.

    Un petit ballon de rosé, c’est à la fois l’insouciance des soirées estivales, une poignée d’amis en terrasse, l’arôme léger des vacances et… parfois une gigantesque escroquerie ! Depuis quelques années, du vin espagnol s’immisce en effet frauduleusement dans les bouteilles et cubis dont l’étiquette promet pourtant un nectar français.

    « Dès fin 2015, nous avons reçu des alertes concernant des francisations de vin espagnol, explique Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Nous avons donc lancé une enquête à tous les échelons du secteur, des producteurs aux importateurs en passant par les restaurateurs et distributeurs. » Les résultats de cette enquête réalisée en 2016 et 2017, que nous dévoilons, sont stupéfiants.

    22 % des établissements présentent une anomalie d’étiquetage

    Un établissement sur cinq (22 %) visité en 2016 – importateurs, distributeurs, restaurants, étiqueteurs… – présentait des anomalies plus ou moins graves, allant de l’étiquetage trompeur à la francisation pure et simple de la bouteille.

    Près de dix millions de fausses bouteilles de rosé français ont ainsi été découvertes chez quatre très gros négociants français de vin. Ces escrocs écoulaient du vin en vrac espagnol dans des bouteilles floquées d’une indication « Vin de France » ou d’une indication géographique protégée (IGP).

    Du vin en vrac espagnol acheté 0,30 € le litre

    Comment expliquer cette arnaque ? Tout est une question d’argent. En 2016, le vin en vrac espagnol s’achetait 0,34 €/litre contre 0,75 à 0,90 €/litre pour un équivalent français. Vendre une piquette ibérique au tarif d’une IGP française, c’est-à-dire à partir de 3 ou 4 €, est donc particulièrement rémunérateur.

    Si le consommateur est totalement impuissant face à ces cas de fraudes, il peut aussi être victime d’un packaging plus que douteux, qui laisse penser que le rosé vient de France. Une belle photo d’un clocher de village, un drapeau français : il n’en faut pas plus à l’acheteur inattentif ou inexpérimenté pour se faire avoir et investir dans un vin espagnol dont la provenance sera indiquée en tout petits caractères sous la poignée du cubi.

    Des procédures pénales ont été lancées

    De quoi évidemment faire bondir les vignerons français, lourdement pénalisés par ces tromperies et escroqueries. « Le secteur du vinicole représente plusieurs centaines de milliers d’emplois et exporte un savoir-faire français reconnu, précise la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Delphine Gény-Stephann. Il s’agit donc de protéger les consommateurs, mais aussi les entreprises vertueuses qui participent au dynamisme économique des territoires. »

    Comment ? Des injonctions de mises en conformité, des procès-verbaux et des procédures pénales pour tromperie ont été lancées par la DGCCRF.

    Suffisant pour stopper ce casse viticole ? Impossible à dire, selon les enquêteurs. Car si le prix du vin en vrac espagnol a progressé de 17 % en 2017, facturant 0,40 €/litre, il reste toujours bien en dessous du tarif de vente de nos rosés français.

    Le Parisien


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  • Bactérie E. Coli: rappel de lots de viande hachée Sovivo vendus dans des Leader Price et Casino

    La société Sovivo a annoncé vendredi un retrait et un rappel de lots de viande hachée et de steaks hachés distribués par des enseignes Leader Price et supermarchés Casino, après la détection de la bactérie Escherichia Coli.

     

    "En accord avec les autorités sanitaires", Sovivo "procède par mesure de précaution au retrait et rappel de viandes hachées pur boeuf et steaks hachés réfrigérés, suite à la détection de bactéries Escherichia Coli de type O26", précise l'entreprise dans un communiqué.

     

    La bactérie E. Coli n'a été détectée que dans une seule référence, mais par mesure de précaution, dix références sont concernées par le retrait et le rappel, a-t-on précisé à une journaliste de l'AFP.

     

    "Les produits de la marque Sovivo concernés portent les dates limites de consommation suivantes : 30 juin 2018; 05, 06, 07, 09 et 10 juillet 2018", est-il indiqué.

     

    Numéro de téléphone

    Sovivo précise que les lots correspondants ont été distribués par les enseignes Leader Price et supermarchés Casino dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et le département de Saône-et-Loire.

    "Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mise en oeuvre des mesures" de retrait, et "il est demandé aux personnes qui auraient acheté et éventuellement congelé ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés", souligne le communiqué. 

     

    Un numéro de téléphone a été mis à la disposition des consommateurs: 0800.35.00.00.

    L'Escherichia Coli - une bactérie fécale - peut entraîner, dans la semaine qui suit la consommation, des gastro-entérites éventuellement hémorragiques, des douleurs abdominales et des vomissements, accompagnés ou non de fièvre, et pouvant être suivis de complications rénales sévères chez les enfants. 

    BFM.TV


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