• Lors du point presse du centre de crise belge ce vendredi, le décès d’une petite fille âgée de 3 ans a été annoncé. Elle avait été testée positive au coronavirus.

    Il s’agit de la plus jeune victime du Covid-19 recensée en Belgique depuis le début de l’épidémie. Une fillette âgée de 3 ans a perdu la vie a annoncé Baudewijn Catry, lors d’une conférence de presse du centre de crise ce vendredi matin.

    « En espérant que cette crise nouvelle nous serve de prise de conscience. Il est rare qu’une jeune personne décède du Covid-19, mais personne n’est immunisé. On ne peut pas nier la présence du virus parmi nous », a prévenu l’expert.

    « La tendance à la hausse ne s’est pas encore interrompue »

    « Cette nouvelle nous touche tous profondément en tant que scientifique et en tant que parent. Je profite de ce moment pour adresser mes plus profondes condoléances à la famille », a-t-il ajouté, avant de rappeler que les cas de coronavirus était actuellement en hausse dans le pays : « La tendance à la hausse ne s’est pas encore interrompue. Il est de la plus haute importance que nous arrêtions cette augmentation dès que possible ».

    L’Institut scientifique de santé publique Sciensano a précisé dans un communiqué que la fillette décédée « présentait des comorbidités sévères »« Bien que l’augmentation affecte toutes les tranches d’âge, elle est plus prononcée dans la population active (moins de 60 ans). Ils représentent 85% de l’ensemble des cas diagnostiqués cette dernière semaine », peut-on aussi lire.

    85 décès pour 100 000 habitants

    Depuis le début de l’épidémie, 64 847 cas de Covid-19 ont été détectés en Belgique. Entre le 14 et le 20 juillet, 220 nouvelles contaminations au coronavirus ont été dépistées par jour en moyenne. Il s’agit d’une augmentation de 89% par rapport à la moyenne de la semaine précédente indique Sciensano.

    9808 personnes ont perdu la vie dans le pays après avoir été infectées par le coronavirus. En outre, la Belgique est l’un des pays qui compte le plus grand nombre de morts du Covid-19 par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100 000 habitants.

    ACTU 17

    comorbidité : En médecine, la comorbidité désigne : La présence d'un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire.


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  • Le Brésil et l'Argentine ont rapporté mercredi des records quotidiens de nouveaux cas de contamination au coronavirus, portant le nombre total d'infections confirmées en Amérique latine à plus de 4 millions et soulignant les difficultés auxquelles fait face la région pour contrôler la pandémie.

     

    Le Brésil a enregistré 67.860 cas et 1.284 décès supplémentaires au cours des vingt-quatre dernières heures, selon les données du ministère brésilien de la Santé. Cela porte le bilan total dans le pays à plus de 2,2 millions de cas d'infection et 82.771 décès.

    En Argentine, les autorités ont fait état de 5.782 nouveaux cas confirmés de contamination, un record sur une journée, dont la plupart dans la capitale Buenos Aires et sa périphérie. Depuis l'apparition du virus dans le pays, 141.900 cas d'infection ont été recensés.

    Au Pérou, pays d'Amérique latine le plus touché par la crise sanitaire après le Brésil, le nombre de morts causés par le COVID-19, la maladie provoquée par le coronavirus, a été revu à la hausse à près de 17.500. Plus de 366.500 cas ont par ailleurs été rapportés.

    Ces données mettent en exergue la difficulté des pays de la région à contrôler la crise sanitaire, alors que des stratégies différentes ont été adoptées.

    Le président brésilien Jair Bolsonaro a sans cesse minimisé la gravité du coronavirus, laissant livrés à eux-mêmes les gouverneurs et maires pour imposer des restrictions locales. Bolsonaro a de nouveau été testé positif au coronavirus mercredi, deux semaines après s'être placé en isolement.

    L'Argentine et le Prou ont très tôt décidé de mesures de confinement, mais sans jamais réussir à interrompre les transmissions locales du virus.

    REUTERS

    (Javier Lopez de Lerida et Pedro Fonseca, avec Gram Slattery, Adam Jourdan; version française Jean Terzian)


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  • Plus de 1.100 décès supplémentaires provoqués par le coronavirus ont été signalés pour la deuxième journée consécutive mercredi aux Etats-Unis, avec un record du nombre quotidien de nouveaux décès en Californie, Alabama, dans le Nevada et au Texas, selon un décompte de Reuters basé sur des données officielles.

     

    C'est la première fois depuis fin mai que le seuil des 1.100 décès est franchi deux jours d'affilée dans le pays, plusieurs semaines après que le nombre de nouveaux cas a commencé à croître dans plusieurs Etats.

    Il s'agit toutefois d'un nombre inférieur au pic jusqu'à présent enregistré en avril, avec alors une moyenne de 2.000 décès quotidiens.

    D'après les données communiquées Etat par Etat, le plus grand nombre de décès au cours des vingt-quatre dernières heures a été signalé au Texas (197 morts), suivi de la Californie (159) et de la Floride (140).

    L'épidémie de coronavirus a tué plus de 143.000 personnes aux Etats-Unis au cours des cinq derniers mois, le plus lourd bilan au monde. Près de 4 millions de cas de contamination ont été confirmés à travers le pays.

    Reuters


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  • C’est un nouveau coup infligé à Monsanto. Une cour d’appel de Californie a confirmé lundi 20 juillet la condamnation de la firme, poursuivie par un jardinier souffrant d’un cancer qu’il attribue au désherbant Roundup. Cependant, la justice a considérablement réduit les dommages et intérêts à verser au plaignant, qui s’élèvent maintenant à hauteur de 20,4 millions de dollars.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/le-roundup-de-monsanto-a-caus%C3%A9-le-cancer-de-dewayne-johnson-tranche-la-justice-am%C3%A9ricaine-pour-la-3e-fois/ar-BB170B5P?ocid=msedgntp


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  • Un deuxième test a confirmé la contamination de Jair Bolsonaro par le coronavirus

    « Je vais bien, Dieu merci ». Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a annoncé, mercredi, avoir fait un deuxième test qui a confirmé sa contamination par le coronavirus. Il a réitéré sa confiance dans le traitement controversé à l’hydroxychloroquine.

     

    « J’ai fait un test hier dans la matinée et le soir le résultat a montré que j’étais toujours positif au coronavirus », a annoncé le chef d’Etat, dans une vidéo diffusée en direct sur son compte Facebook.

    Confiné au palais

    Confiné au sein du palais d’Alvorada, où il exerce depuis une semaine ses fonctions par visioconférence, suivant les recommandations médicales, Jair Bolsonaro a assuré qu’il ne présentait aucun symptôme.

    « Je ne recommande rien, je vous recommande d’aller voir votre médecin et de lui parler. Dans mon cas, un médecin militaire a recommandé l’hydroxychloroquine et cela a fonctionné », a-t-il ajouté, réaffirmant sa foi inébranlable dans ce médicament dont l’efficacité n’a pas été formellement prouvée.

    Impatient de retrouver sa liberté de mouvement

    Dans une note distincte, le secrétariat brésilien à la Communication a fait savoir que le chef de l’Etat resterait au palais d’Alvorada où il continuait de recevoir l’aide de l’équipe médicale de la présidence.

    Farouche détracteur jusqu’ici du confinement et ayant minimisé ces quatre derniers mois la gravité de la pandémie qui ébranle son pays, Jair Bolsonaro avait exprimé lundi son impatience de retrouver sa liberté de mouvement.

    Le Brésil est, derrière les Etats-Unis, au deuxième rang mondial en termes de nombre de cas de contamination (près de deux millions) et de morts (quelque 75.000) liés au Covid-19.

    20 Minutes


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  • Hôpitaux dépassés, enterrements à la chaîne : Bangalore fait face au coronavirus

    Hôpitaux dépassés, enterrements à la chaîne : Bangalore fait face au coronavirus

    L’Inde est aujourd’hui le troisième pays au monde le plus infecté par le Covid-19. Longtemps épargnée par la pandémie, la capitale du sud déplore un système de santé totalement inadapté.

    Au sous-sol de l’hôpital HBS, une vingtaine de lits équipés de respirateurs s’alignent vides sous la lumière froide des néons.  Regardez ce gâchis ! » s’emporte le docteur Taha Mateen, directeur de cet établissement à but non lucratif, situé au cœur de Shivajinagar, le quartier historique, bondé et populaire de Bangalore. «  Nous avons le matériel médical, mais des patients meurent car nous n’avons pas le personnel pour les faire tourner." 

    Avec environ 850 000 cas de contamination officiellement recensés à ce jour, l’Inde est aujourd’hui le troisième pays le plus infecté par le Covid-19 au monde. Jusqu’alors relativement épargnée, Bangalore, la capitale du sud du pays, dénombre officiellement 15 000 cas, sans doute bien plus dans les faits. Des chiffres raisonnables pour une ville de 12 millions d’habitants, mais appelés à exploser et face auxquels les structures hospitalières sont déjà dépassées.

    Désertion de médecins et d’infirmières

     Le confinement a créé un tel chaos humanitaire que l a priorité a été de nourrir les habitants privés de travail », explique Taha Mateen. Partiellement levé depuis juin, il n’a pas permis de préparer Bangalore à l’épidémie. Pire,  par peur de tomber malade, en l’absence d’assurance santé et parce qu’ils n’étaient pas bien payés, beaucoup de médecins et d’infirmières ont déserté  , se lamente le directeur de l’hôpital HBS.

     

    Les hôpitaux publics sont sous-équipés. Les hôpitaux privés réclament, eux, jusqu’à 800 € par jour de soins intensifs, une fortune. Financé par des dons, l’hôpital de Taha Mateen s’est entièrement reconverti en centre contre le Covid-19.

    Regardant son père intubé, Amid Sharif raconte :  Voilà douze jours qu’il avait de la fièvre et respirait difficilement, mais tous les hôpitaux nous refusaient. Heureusement, nous avons fini par obtenir un lit ici. 

    Face à une telle situation, le nombre de morts grimpe rapidement dans la ville. À quelques kilomètres de là, une équipe de volontaires s’active dans un cimetière musulman.  J’ai perdu mon travail dans l’événementiel, alors je participe depuis avril, raconte Abdul Muheeb. Nous enterrons les proches de ceux qui n’ont plus d’argent et prions pour leurs âmes. 

    L’urgence : « Faire preuve de plus de solidarité »

    Alors qu’une ambulance vient déposer un nouveau cadavre, Abdul Muheeb témoigne :  Aujourd’hui nous en avons enterré huit. Au total, plus de cinquante personnes décédées du Covid-19 reposent ici.  De quoi entretenir de sérieux doutes sur les statistiques officielles de  500 morts  dans tout l’État de Bangalore, aussi peuplé que la France.

     Les chiffres sont sûrement plus importants et les deux prochains mois seront cruciaux » , estime Taha Mateen. Un nouveau confinement a été imposé à Bangalore à partir du 14 juillet.  Si c’est pour entasser les gens chez eux et les priver de subsistance, ce sera inutile, juge le médecin. L’urgence est de faire preuve de plus de solidarité et de mettre notre système hospitalier en ordre de bataille. 

    Ouest-France


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  • Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde.

    La situation en France

    En France, les stades de football, privés de match officiel depuis mars, retrouvent du public ce week-end, avec des rencontres amicales, un maximum de 5.000 spectateurs et un protocole sanitaire strict. Le pays a franchi vendredi le cap des 30.000 décès liés au Covid-19, avec 25 nouveaux décès enregistrés en 24 heures dans les hôpitaux, a annoncé la Direction générale de la Santé (DGS). Cette annonce intervient alors que l'agence sanitaire Santé publique France a relevé une «nouvelle tendance à l'augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2» en France métropolitaine et que les autorités ont appelé vendredi à «la vigilance» face au risque d'une deuxième vague de l'épidémie.

    La baisse du nombre de malades atteints d'une forme grave en réanimation se poursuit, passant sous la barre des 500, à 496 (-16 en 24 heures), précise la DGS dans un communiqué. Au total, 7.062 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, avec 136 nouvelles admissions enregistrées en 24 heures.

    Quatre régions accueillent 70% des patients hospitalisés en réanimation: l'Ile-de-France, le Grand-Est, les Hauts-de-France et la Guyane. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique et Mayotte), on relève 215 hospitalisations, dont 40 en réanimation (une de moins que la veille). Le bilan dans les établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad), arrêté actuellement à 10.476 morts, sera actualisé le 15 juillet.

    L'OMS enquête en Chine

    Un épidémiologiste et un spécialiste de la santé animale de l'Organisation mondiale de la santé se rendent ce week-end en Chine pour une mission exploratoire visant à déterminer l'origine du nouveau coronavirus.

    Dans une déclaration inhabituellement positive à l'égard de l'OMS, les Etats-Unis ont salué cette enquête comme «une étape nécessaire pour avoir une compréhension complète et transparente de la manière dont ce virus s'est répandu dans le monde».

    Le point dans le monde

    La pandémie a fait au moins 556.140 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi à 19h00 GMT. Plus de 12.361.580 cas d'infection ont été diagnostiqués dans 196 pays et territoires.

    Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec 133.969 décès. Suivent le Brésil avec 70.398 morts, le Royaume-Uni (44.650), l'Italie (34.938) et le Mexique (33.526).

    Paris Match


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  • Vingt-cinq urgentistes du CHU de Toulouse ont annoncé jeudi dans un courrier qu'ils allaient démissionner en bloc de leur fonction, excédés par le manque de moyens pour les services d'urgence.

    "Exercer ce métier difficile, dans des conditions épouvantables et indignes pour les patients : c'est non. (...) C'est pourquoi nous choisissons de quitter nos fonctions dans une institution où la seule de nos revendications, celle de la sécurité de nos patients, est traitée avec le plus grand mépris", ont-ils écrit à l'ARS et à la direction du CHU.

     "Nous allons envoyer les lettres (de démission) lundi", a précisé Julie Oudet, membre de ce groupe. La tourmente passée, ils exigent le maintien des "quelques moyens" débloqués pour faire face à la crise sanitaire. "La direction du CHU de Toulouse a décidé de suspendre la totalité de ces moyens, nous contraignant à travailler dans la peur. Nous refusons désormais d'exercer au quotidien dans la peur, faute de moyens pour travailler correctement", dénoncent les médecins.

    "On est tous fatigués, inflammables, désabusés"

    "Ah ils étaient bruyants les applaudissements, tous les soirs à 20 heures. Elles étaient larmoyantes, les déclarations comme quoi nous faisions un travail formidable...", ironisent-ils, dans la lettre diffusée jeudi par le journal Libération. Les urgentistes toulousains rappellent qu'ils s'étaient déjà mobilisés en 2019 pour réclamer "plus de médecins régulateurs au Samu et plus d'équipes Smur", en estimant que le bassin démographique toulousain était "le moins bien doté de France".

    "On se voit mal revenir à la situation de pénurie d'avant Covid, on est tous, à différents niveaux, à bout. On est tous fatigués, inflammables, désabusés", confie l'un des 25 signataires, qui préfère rester anonyme. Il avertit que le mouvement pourrait s'étendre au-delà des "25 premiers signataires" de la lettre du 1er juillet. Les médecins démissionnaires ont été reçus par la direction du CHU, qui est restée "inflexible". "On a l'impression qu'ils essaient de noyer le poisson de manière systématique", dit-il.

    D'après cet urgentiste en poste à Toulouse depuis une dizaine d'années, les opportunités professionnelles sont nombreuses. "On n'a pas de soucis à se faire, des hôpitaux périphériques cherchent des profils comme les nôtres, on peut aussi travailler comme généralistes, il en manque. Ce n'est pas de gaieté de coeur, mais on ira chercher du travail ailleurs". Au total, 90 médecins urgentistes travaillent au CHU de Toulouse.

    L'Express


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  • 60 millions de consommateurs alerte sur les dangers du jambon dit "sans nitrite"

    Le hors-série Manger sans s'empoisonner, de 60 millions de consommateurs pointe du doigt les techniques des industriels pour continuer à utiliser du nitrite de sodium dans le jambon, sans en faire mention sur les étiquettes. Explications.

    La guerre est déclarée ! Pour bien choisir son jambon, sans doute, savez-vous qu'il vaut mieux éviter le nitrite de sodium (E250). Cette particule, appréciée par les industriels notamment pour la couleur rosée qu’elle confère au jambon, a une sale réputation. Et pour cause, le nitrite, lorsqu’il se décompose dans de la viande, produit des composantes nocives, responsables de l’apparition et du développement de tumeurs. Comme avec l’huile de palme, de nombreux consommateurs, désireux de préserver leur santé, ont alors commencé à traquer cet additif. Résultat : les industriels s’adaptent, en proposant désormais des formules estampillées “sans nitrite”.

    L’histoire pourrait s’arrêter ici. Simplement, comme il est possible de dissimuler l’origine des cornichons, il est également facile de cacher la présence de nitrite dans le jambon. C’est en tout cas ce que révèle la dernière enquête de 60 millions de consommateurs, dans son hors-série Manger sans s'empoisonner. “Certains fabricants ont trouvé une astuce pour continuer à vendre des charcuteries nitrées sans que le consommateur s’en aperçoive. Le nitrite reste dans la recette… mais disparaît des étiquettes” écrit Guillaume Coudray, également auteur du livre Cochonneries: Comment la charcuterie est devenue un poison.

    Jambon sans nitrite : les industriels le remplacent… par du nitrite

    Si les compositions du jambon sont revues et que les additifs nitrés disparaissent de la liste des ingrédients, le jambon reste rose. Et pour cause, les industriels utilisent du nitrate d’origine végétale. Obtenu, notamment en faisant “pousser des légumes sous serre”, le magazine explique le subterfuge. “Il suffit alors de faire fermenter ce nitrate grâce à des bactéries : on obtient du nitrite”. Tout aussi dangereux pour la santé. C’est un fait : il reste difficile pour les industriels d’éliminer le nitrite des recettes. Grâce à son pouvoir antiseptique, “il permet d'employer une matière première de moindre qualité, il allonge la durée de conservation et peut autoriser des écarts d’hygiène lors de la fabrication, tout en évitant le botulisme”.

    En faisant usage de cet additif d’origine végétal, les marques réussissent donc à tromper le consommateur. Lui, pense acheter quelque chose de naturel, et donc sain, alors que ce n’est pas le cas. Et pire encore, les marques peuvent lui faire dépenser plus d’argent pour le même produit. Guillaume Coudray rappelle que “le consommateur est prêt à payer ces produits de 15 à 20 % plus cher”.

    Comment faire pour trouver de la charcuterie sans nitrite de sodium ?

    Quitte à dépenser plus, autant que ce soit pour des produits de qualité. Au supermarché, le consommateur peut vite être perdu. Herta, Fleury Michon, Madrange… Les marques et les saveurs n’en finissent plus de faire grossir les rayons. Pour se protéger, certains amateurs de charcuterie apprennent à décrypter les étiquettes et les différents labels. Seulement, cela peut prendre énormément de temps. Heureusement, le magazine 60 millions de consommateurs met en lumière les initiatives, lancées par deux marques de grande distribution. De quoi vous faire gagner du temps lorsque vous faites vos courses. Ainsi, si vous désirez acheter du jambon sans nitrite de sodium, et sans nitrate d’origine végétal, vous pouvez vous diriger vers : la gamme de jambon de couleur pâle de Fleury Michon, ne contenant aucun produit nitré ou vers le jambon gris de la marque Brocéliande.

    Enfin, il est bon de rappeler que depuis 2015, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la viande comme produit cancérogène. Des études sont d’ailleurs menées sur le sujet. Une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology révélait en 2019 que la viande, même consommée en petite quantité avait des effets directs sur l’apparition du cancer colorectal. Outre la santé, l’impact environnemental de la production de viande est également discuté. De nombreux spécialistes conseillent alors de ne pas manger de la viande tous les jours en adoptant un régime dit flexitarien. Tenté ? Découvrez toutes nos recettes pour vous inspirer.

    Femme Actuelle

    Prenez le temps de lire tout !

    Moralité : arrêtez de manger du jambon et diminuer la viande source de cancer !


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  • En Mayenne, le nombre de cas a flambé ces derniers jours. Les médecins demandent à ce que la population soit mieux informer pour qu'elle se protège.

    Le relâchement des Français inquiète le monde médical. C'est particulièrement le cas en Mayenne. D'après les chiffres rendus publics mardi par l'Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire, le nombre de cas en Mayenne est passé en 4 jours de 145 cas testés positifs au Covid à 219, soit une hausse de 50%.

     

    En Mayenne, le virus circule beaucoup plus vite que dans n'importe quel autre département de la région: le nombre de cas positifs pour 100.000 habitants est de 6,74 dans le département contre 0,85 en moyenne dans la région. 

    Des données qui se confirment sur le terrain. En une semaine, le nombre d'appels reçus chaque jour pour suspicion de cas de Covid, dans les cabinets du département a doublé, passant de 50 à un peu plus de 100. 

    "Je fais moins attention qu'au début"

    Des cas ont été signalés dans un abattoir, dans un Ephad, dans un centre d'hébergement, dans une école. Un médecin, notamment, s'inquiète: le médecin généraliste Luc Duquesnel. Qui trouve particulièrement inquiétant le relâchement de la population, et le non-respect des gestes barrières. Lui, qui dépiste chaque jour de nouveaux cas.

    Au Pôle santé de la ville de Mayenne, dans le cabinet du Dr. Duquesnel, les consultations pour suspicion de Covid-19 sont en augmentation depuis une semaine. Des patients qui présentent souvent les mêmes symptomes s'y présentent. Et comme Marine, 27 ans, ils reconnaissent s'être un peu relâchés ces dernières semaines.

    "Je fais moins attention qu'au début. Le masque, je ne le mets pas tous les jours. Il n'y a plus de confinement donc tout le monde se dit que c'est terminé, qu'il n'y a plus besoin de faire attention, mais en fait, si." 

    "Si les Français ne sont pas informés qu'il y a des risques, pourquoi se protéger?"

    Mais au delà des comportements individuels, c'est surtout les manques d'information et de règles claires qui inquiète le généraliste.

    "Comme les autorités ont peur de communiquer sur la circulation du virus dans les départements car ce ne serait pas bon pour l'économie, pour le tourisme, on a l'impression que le virus n'est plus là.

    Si les Français ne sont pas informés qu'il y a des risques, pourquoi se protéger? Les autorités doivent informer la population qui est tout à fait capable de comprendre et d'appliquer des règles."

    Et la plus urgente de ces règles à rétablir selon lui. L'obligation de porter un masque dans tous les commerces et supermarchés. 

    RMC

    https://actu17.fr/coronavirus-un-plan-de-reconfinement-cible-est-pret-en-cas-de-seconde-vague-affirme-jean-castex/


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  • Une nouvelle étude vient de faire le lien entre la consommation de viande rouge et le vieillissement de nos artères, qui constitue le principal facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Une découverte intéressante qui aide à comprendre pourquoi nos artères s'érodent avec l'âge, même chez les personnes en bonne santé.

    "Un composé produit dans l'intestin lorsque nous mangeons de la viande rouge endommagerait nos artères et pourrait jouer un rôle clé dans l'augmentation du risque de maladie cardiaque à mesure que nous vieillissons", selon une nouvelle enquête menée par l'Université du Colorado Boulder (USA).

    Les dommages sur le système cardiovasculaire surviennent naturellement avec l’âge. Le vieillissement des artères se nomme artériosclérose. Ce phénomène est très souvent associé à des dépôts lipidiques (cholestérol) sur la paroi interne des artères. Il s’agit d’un des facteurs de risques principaux des maladies cardiaques.

    Or, selon la nouvelle étude, nous serions en mesure de prévenir ou même d’inverser ce déclin si nous adaptons notre alimentation.

    "Notre travail montre pour la première fois que non seulement un composé altère directement la fonction artérielle, mais en plus, il peut également contribuer aux dommages au système cardiovasculaire qui se produisent naturellement avec l'âge", a déclaré le premier auteur Vienna Brunt, chercheur postdoctoral au Département de Physiologie intégrative.

    Plus vous mangez de viande rouge, plus vos artères vieilliraient vite

    Lorsque vous consommez une pièce de steak, selon les scientifiques, vos intestins se chargent de la décomposer après le repas. "En métabolisant les acides aminés L-carnitine et choline, vos bactéries intestinales produisent un sous-produit métabolique appelé triméthylamine, que le foie convertit en triméthylamine-N-oxyde (TMAO) avant de le libèrer dans votre circulation sanguine", décrit l’étude.

    Plus vous mangez de viande rouge, plus vous nourrissez les bactéries qui le produisent.

    Des études antérieures ont déjà démontré que les personnes ayant des taux sanguins plus élevés de TMAO étaient deux fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Ces mêmes personnes ont tendance à mourir plus tôt. Et c’est sur cette théorie que se basent les chercheurs lorsqu’ils suggèrent que la viande rouge participe au vieillissement des artères.

    Les adultes avec des taux sanguins plus élevés de TMAO présentaient de plus grands signes de stress oxydatif

    Les chercheurs ont analysé le sang et la pression artérielle de 101 personnes âgées et 22 jeunes adultes. Ils ont constaté que les niveaux de TMAO augmentaient considérablement avec l'âge.

    "Les adultes avec des taux sanguins plus élevés de TMAO avaient une fonction artérielle significativement pire et présentaient de plus grands signes de stress oxydatif ou de lésions tissulaires dans la paroi de leurs vaisseaux sanguins", décrit encore l’étude.

    En outre, dans des travaux antérieurs, les chercheurs avaient libéré TMAO dans les vaisseaux sanguins de souris. Leurs artères avaient considérablement vieilli.

    "Le simple fait de le mettre dans leur alimentation les a fait ressembler à de vieilles souris", a déclaré Brunt. En clair, des souris de 12 mois (l'équivalent des humains d'environ 35 ans) ressemblaient davantage à des souris de 27 mois (80 ans chez les personnes) après s’être vues administré du TMAO pendant plusieurs semaines.

    En outre, ce phénomène ne touche pas uniquement les artères semble-t-il. "Les données préliminaires montrent également que les souris avec des niveaux plus élevés de TMAO présentent une diminution de l'apprentissage et de la mémoire, ce qui suggère que le composé pourrait également jouer un rôle dans le déclin cognitif lié à l'âge", ajoutent les chercheurs.

    Vieillissement des artères : un régime à base de plante pourrait l’inverser

    Les chercheurs semblent avoir trouvé le moyen de prévenir le vieillissement des artères. Il se trouve que les vieilles souris qui ont ingéré un composé appelé diméthyl butanol ont vu leur dysfonctionnement vasculaire s’atténuer. Les scientifiques pensent que ce composé empêche la production de TMAO. Bonne nouvelle : on retrouve ce composé en quantité intimes dans l’huile d’olive, le vinaigre ou encore le vin rouge.

    Loin de là l’idée des chercheurs l’envie de prôner le régime végétalien. Ce dernier implique aussi la production du TMAO. Mais à des quantités moindres. Au fil du temps, consommer trop de produits d’origine animale peut donc causer du tort à vos artères.

    "Cette étude est une percée importante car elle explique pourquoi nos artères s'érodent avec l'âge, même chez les personnes en bonne santé", conclu l’auteur principal.

    À ce jour, l'équipe de chercheurs souhaite identifier ce qui pourraient bloquer la production de TMAO pour prévenir le déclin vasculaire lié à l'âge. Selon leurs premières théories, un régime à base de plantes pourrait notamment y contribuer.

    Medisite


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  • Les treize personnes ayant été mordues ou étant entrées en contact avec le chat sont soumises à un traitement préventif. Le chat, lui, est décédé.

    Certains animaux de la ville d''Arezzo en Toscane (Italie) sont soumis à un confinement exceptionnel. Il est dû à la découverte chez un chat de la commune de 100 000 habitants d'un virus très rare proche de la rage, repéré une seule fois seulement chez une chauve-souris du Caucaze. La chatte s'est montrée agressive après le retour de ses maîtres partis seulement deux jours. L'histoire fait le tour des titres italiens, rapporte Courrier international.

    Selon l'hebdomadaire, le chat s'est aussi montré agressif avec le vétérinaire qui a reconnu dans le comportement de l'animal les symptômes du virus de la rage. Il a alors envoyé le félin dans une structure spécialisée dans les problèmes neurologiques. L'animal meurt sur place mais une partie de son cerveau est étudiée par un institut de Padoue, raconte encore Courrier international. Le chat est alors déclaré positif à un type de Lyssavirus, "proche de celui qui provoque la rage".

    Un groupe scientifique constitué par le gouvernement

    Les animaux de la famille concernée, un chien, un chat, et trois chatons, ne sont pas autorisés à sortir du domicile. Et les chiens devront être tenus en laisse dans la commune, entre le 28 juin et le 27 août. "Le maire a aussi invité les riverains à signaler aux autorités municipales toute fuite de leurs chiens ou changement de comportement soudain", explique le quotidien Il Fatto Quotidiano.

    Les membres humains de la famille et les personnes ayant été en contact ou mordues par le chat ont été par ailleurs soumises à un traitement préventif.

    Une histoire qui inquiète les autorités. Le quotidien ajoute en effet que "le ministère de la Santé a constitué un groupe technique et scientifique pour examiner cette histoire".

    L'Express


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  • Des chercheurs ont découvert une souche de virus de grippe porcine en Chine présentant toutes les caractéristiques capables de provoquer une future pandémie, selon une étude parue lundi dans la revue scientifique américaine PNAS.

    Des chercheurs ont découvert une souche de virus de grippe porcine en Chine présentant toutes les caractéristiques capables de provoquer une future pandémie, selon une étude parue lundi dans la revue scientifique américaine PNAS.

     

    Les virus s'appellent G4 et descendent génétiquement de la souche H1N1 à l'origine d'une pandémie en 2009: ils "possèdent tous les traits essentiels montrant une haute adaptabilité pour infecter les humains", écrivent les auteurs, des scientifiques issus d'universités chinoises et du Centre de prévention et de lutte contre les maladies chinois.

    Le travail présenté est volumineux: de 2011 à 2018, 30.000 prélèvements nasaux ont été réalisés sur des porcs dans les abattoirs de 10 provinces chinoises et dans un hôpital vétérinaire, permettant d'isoler 179 virus de grippe porcine. La majorité était de la nouvelle variété, qui est devenue dominante chez les porcs depuis 2016.

    Les chercheurs ont ensuite réalisé diverses expériences en laboratoire et sur des furets, des animaux très utilisés dans la recherche sur la grippe car leurs symptômes sont comparables à ceux des humains: ils ont de la fièvre, toussent et éternuent.

    Ils ont observé que les virus G4 étaient plus infectieux, se répliquaient dans des cellules humaines et provoquaient chez les furets des symptômes plus graves que d'autres souches.

    En outre, selon des tests in vitro, l'immunité obtenue après contact avec les virus humains de la grippe saisonnière ne protègerait pas contre le G4.

    Rappel salutaire

    L'autre mauvaise nouvelle est que les ouvriers et personnes travaillant avec les porcs étaient relativement nombreux à avoir été infectés, 10,4%, selon des tests sanguins qui ont cherché la présence d'anticorps au virus. 4,4% de la population générale apparaissait également contaminée.

    Le virus serait donc déjà passé chez les humains, rapportent les scientifiques, mais il n'y a pas de preuve qu'il peut être transmis d'humain à humain. C'est aujourd'hui leur crainte.

    "Les pandémies se produisent quand des virus de grippe A avec un nouvel antigène de surface HA devient capable de se transmettre d'humain à humain", concluent les chercheurs. "L'inquiétude est que les infections d'humains par les virus G4 ne mènent à une adaptation humaine et n'augmentent le risque d'une pandémie humaine".

    Il faut urgemment, disent-ils, mettre en place une surveillance des populations travaillant au contact des porcs.

    "Les travaux sont un rappel salutaire que nous courons constamment le risque de l'émergence de pathogènes zoonotiques, et que des animaux d'élevage, avec qui les humains sont plus en contact qu'avec des animaux sauvages, soient la source de virus pandémiques importants", a commenté James Wood, chef du département de médecine vétérinaire à l'université de Cambridge.

    Challenges


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  • La semaine dernière, l'Europe a connu une augmentation du nombre de cas hebdomadaires de Covid-19.

    Le nombre de cas de nouveau coronavirus repart à la hausse en Europe, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la Santé, qui alerte sur l'état des systèmes de santé, déjà sous pression, si cette recrudescence post-confinement n'était pas maîtrisée.

    "Recrudescence très importante"

    "La semaine dernière, l'Europe a connu une augmentation du nombre de cas hebdomadaires pour la première fois depuis des mois (...) 30 pays ont vu augmenter le nombre de nouveaux cas cumulés au cours des deux dernières semaines", a déclaré le directeur de la branche Europe de l'OMS, Hans Kluge, lors d'une conférence de presse diffusée en ligne depuis Copenhague.

    "Dans onze de ces pays, l'accélération de la transmission a entraîné une recrudescence très importante qui, si elle n'est pas maîtrisée, poussera les systèmes de santé au bord du gouffre une fois de plus en Europe", a-t-il poursuivi, sans nommer de pays ni fournir de chiffres nationaux.

    Selon l'organisation, la région enregistre quotidiennement près de 20.000 nouveaux cas et plus de 700 nouveaux décès. Hans Kluge a par ailleurs salué la réaction "rapide" de pays comme la Pologne, l'Allemagne, l'Espagne et Israël face à la flambée de nouveaux cas survenue dans "les écoles, les mines de charbon et les milieux de production alimentaire" ces dernières semaines.

    "Lorsque de nouveaux groupes de cas sont apparus, ils ont été contrôlés par des interventions rapides et ciblées", a-t-il félicité.

    L'Allemagne avait annoncé mardi pour la première fois un reconfinement à l'échelle locale qui concerne plus de 600.000 personnes. En cause: l'apparition d'un important foyer de contamination parti du plus grand abattoir d'Europe, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest).

    La branche Europe de l'OMS qui s'étend de l'Atlantique au Pacifique et comprend 53 pays aussi hétéroclites que la Russie et Andorre, compte plus de 2,5 millions de cas officiels, d'après l'organisation.

    BFM.TV


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  • Quel con ce Jean-Jacques Bourdin !


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  • Le controversé professeur Didier Raoult est reçu à l'Assemblée nationale. Les députés l'interrogent dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire sur la crise sanitaire du Covid-19.

    LIEN article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/coronavirus-devant-la-commission-d-enqu%C3%AAte-didier-raoult-%C3%A9trille-le-conseil-scientifique-et-la-strat%C3%A9gie-fran%C3%A7aise-de-d%C3%A9pistage/ar-BB15Vr54?ocid=msedgntp


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  • Didier Raoult: "Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts” du coronavirus

    Le controversé professeur marseillais revient dans une interview dans La Provence sur la gestion de la crise épidémique en France. Didier Raoult estime qu’on n’"a pas soigné les gens" provoquant "une surmortalité".

    "Depuis le début, je le dis, j’ai peur de la peur". Didier Raoult revient dans une interview accordée au journal quotidien La Provence sur la gestion de la crise du coronavirus en France. Pour le professeur marseillais, l’épidémie a été gérée par la "peur" plus que par une "mauvaise gestion médicale". 

     

    "Parmi ces morts, plus de la moitié l’ont été, non pas en raison de la mauvaise gestion médicale, ni du Covid, mais du bordel qu’on a foutu dans la santé, car en pratique on n’a pas soigné les gens", tranche Didier Raoult.

    "Deux fois moins de morts"

    Le professeur marseillais poursuit en expliquant que les autorités sanitaires n’étaient pas prêtes à l’arrivée d’une telle vague et ont été "terrifiées parce que la moyenne d’âge est importante". "À force d’avoir peur des risques, on n’arrive plus à les gérer", estime-t-il, engendrant alors "une surmortalité". 

    "Si on n’avait pas eu peur, on aurait eu deux fois moins de morts, si on m’avait écouté, on aurait eu deux fois moins de morts" pour Didier Raoult qui pense que son discours a été “inaudible”, et rappelant que la surmortalité a été “quatre fois plus à Paris que dans les Bouches-du-Rhône”.

    Cette mauvaise préparation est liée également, selon Didier Raoult, à l’absence d’un "véritable programme réfléchi sur le devenir de la recherche hospitalière et médicale". 

    "Domaine régalien"

    Didier Raoult relance le débat sur la recherche en France et le retrait de l’Etat dans ce domaine. Mis en cause pour sa frénésie de publications, le médecin de la Timone assure avoir fait faire des économies "à l’Assistance publique", argent dont il n’a pas "vu un sou". "En pratique, la recherche médicale est payée par l’industrie pharmaceutique", assure le professeur.

    “Alors que les maladies infectieuses, cela devrait être un domaine régalien, martèle encore Didier Raoult. C’est de la défense nationale." Il appelle à la création de "sept infectiopoles en France".

    Didier Raoult s’en prend également au conseil scientifique qui selon lui n’a pas fait les bons choix dans la gestion de cette crise. "Si cela avait été un vrai conseil scientifique, on aurait fait des sondages dans quatre ou cinq endroits pour mesurer la cinétique de l’épidémie. On aurait eu des chiffres plutôt que des fantasmes", lance-t-il expliquant avoir été l’un des premiers à définir, grâce à des dépistages, que l’épidémie serait en forme "de cloche". 

    "On a fait tout l’inverse"

    La gestion de la crise a été selon lui parasitée par "les pieds nickelés" qui ont travaillé sur le Remdesivir, un antiviral envisagé comme traitement du Covid-19. “Il n’y en avait que pour le Remdesivir, s’insurge-t-il. Je n’ai jamais vu ça. La puissance de Gilead!” Didier Raoult réagit également à la polémique autour de l’étude controversée sur l’hydroxychloroquine publiée dans The Lancet. Cette publication avait entraîné l’interdiction de l’utilisation de la molécule contre le covid-19.

    “La plus grande faute gouvernementale ne concerne pas les décisions sur la chloroquine. Ils ont été embarqués dans une histoire dont ils n’arrivaient plus à se sortir, dans l’émotion, ils étaient dans la surréaction. En revanche, on a fait tout l’inverse de ce que l’on doit faire dans le traitement des maladies infectieuses”, conclut Didier Raoult.

    Le professeur marseillais sera entendu mercredi 24 juin par la commission parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus.

    BFM.TV


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  • 641 morts ont été recensés en 24 heures au Brésil, qui est le deuxième pays le plus endeuillé par l'épidémie derrière les Etats-Unis.

    Le nouveau coronavirus a fait plus de 50.000 morts au Brésil depuis le début de la pandémie, qui a contaminé plus d'un million de personnes dans le pays, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.

    Le Covid-19 a fait 641 morts de plus en 24 heures au Brésil, portant le bilan total à 50.617 décès, a indiqué le ministère. Le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé par l'épidémie derrière les Etats-Unis où le virus a tué plus de 120.000 personnes pour plus de 2,2 millions de cas.

    Plus de deux millions de cas en Amérique Latine

    En Amérique Latine et aux Caraïbes, plus de deux millions de cas de Covid-19 ont été recensés depuis le début de l'épidémie, dont la moitié au Brésil. Un total de 2.007.621 cas d'infection ont été confirmés dans la région. Le Mexique a enregistré plus de 170.000 contaminations et il est le deuxième pays latino-américain le plus touché avec 20.349 décès.

    Au Chili, les autorités ont additionné samedi plus de 4.000 morts au bilan des victimes du Covid-19 dans le pays, portant le total à 7.144 décès après l'ajout de morts "probables", des malades qui n'avaient pas été testés. Les cas confirmés de contamination sont au nombre de 236.748.

    Et le Pérou a dépassé samedi les 250.000 cas de Covid-19 et compte 7.861 morts, avec 201 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures.

    BFM TV

     Le pays compte une population de 209 millions d'habitants. Ancienne colonie portugaise, le Brésil a pour langue officielle le portugais alors que la plupart des pays d'Amérique latine ont pour langue officielle l'espagnol.

    La population brésilienne se caractérise par une importante diversité ethnique et culturelle : selon l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), il y a au Brésil 47,7 % de Blancs, 43,1 % de Métis, 7,6 % de Noirs et environ 2 % d'Asiatiques et d'Amérindiens. Un grand nombre de Brésiliens ont des ancêtres issus de pays européens, principalement du Portugal, puis d'Italie, d'Allemagne ou d'Espagne. La majorité des Brésiliens noirs, quant à eux, sont originaires d'Afrique subsaharienne, principalement d'Angola


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