• Le texte doit toutefois être soumis au vote du Parlement français, à une date qui n'est pas encore fixée.

    Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a annoncé jeudi 18 juin l'organisation d'une conférence européenne sur la souveraineté alimentaire à la rentrée. Au cours des dernières semaines, l'exécutif a plusieurs fois fait l'éloge du patriotisme alimentaire.

     

    «Il est important d'acheter français», expliquait par exemple Didier Guillaume, le 3 juin. «Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres, est une folie», avait lui-même déclaré le président de la République, Emmanuel Macron, lors de son discours aux Français le 12 mars.

    Malgré ces marques de soutien, les agriculteurs français sont inquiets. En cause ? Un accord européen de libre-échange. Fin avril, en pleine épidémie de coronavirus, la Commission européenne a en effet bouclé les derniers détails d'un nouvel accord commercial avec le Mexique. 

    Sur le site de la Commission européenne, cet accord est présenté sous un jour très positif. «Le nouvel accord éliminera les droits de douane perçus sur la plupart des dernières marchandises sur lesquelles le Mexique en perçoit encore, en l'occurrence presque uniquement des produits alimentaires et des boissons. Ce sera chose faite dans les sept ans de la mise en application de l'accord», peut-on lire. «Grâce à ce nouvel accord, l'UE sera en mesure d'exporter des produits qui se vendent très bien en dehors de l'Europe», poursuit le texte, citant les volailles, les fromages, le porc, le chocolat et les pâtes alimentaires.

    Importation de 20.000 tonnes de viande !

    Les agriculteurs français, eux, sont très loin de partager l'enthousiasme de la Commission. Dès le 29 avril, dans un communiqué, l'association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) s'alarmait : «La Commission européenne vient de finaliser, ce mardi 28 avril, un accord commercial modernisé avec le Mexique pour ouvrir le marché européen aux viandes bovines mexicaines, à hauteur de 20.000 tonnes par an, à 7,5% de droits de douane. Et ce, alors que les viandes bovines mexicaines, qui ne présentent pas de garanties suffisantes sur le plan sanitaire, étaient jusqu'à aujourd'hui exclues des échanges commerciaux entre l'UE et le Mexique». L'association appelait Emmanuel Macron à «s'opposer à ce nouvel accord UE-Mexique» et à «bloquer toute négociation en cours portant sur l'ouverture du marché européen à de nouveaux volumes de viandes bovines issues de pays tiers».

    «Nous attendons que la France et l'Europe mettent désormais en cohérence leurs actes avec leurs discours, pour nous protéger de la concurrence déloyale de viandes importées et nous permettre de poursuivre notre mission nourricière du pays», indiquait également le président d'Interbev, Dominique Langlois, dans ce communiqué.

    Outre l'importation de 20.000 tonnes de viande bovine, les syndicats agricoles expliquent que d'autres filières françaises vont être impactées. Dénonçant un accord opaque, ils indiquent que le texte prévoit aussi l'importation de 10.000 tonnes de viande porcine et de 10.000 tonnes de volailles (sur 5 ans et avec des droits de douane préférentiels de 7,5%) ainsi que l'importation de 35.000 tonnes de miel sur 7 ans (sans droits de douane).

    «Une impression de foutage de gueule»

    Contactés par Le Figaro, plusieurs syndicats agricoles détaillent les raisons de leur hostilité à cet accord. «On a une grosse impression de foutage de gueule, on nous fait des beaux discours sur le fait de relocaliser et 15 jours après on apprend que l'accord est finalisé», fustige Denis Perreau, secrétaire national de la Confédération paysanne. «Nous ne sommes pas contre le commerce international mais contre les accords bilatéraux où l'agriculture est bradée et sert de monnaie d'échange. Cet accord n'a pas lieu d'être», poursuit Aurélien Clavel, vice-président du syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA).

    Les syndicats dénoncent notamment la concurrence déloyale. «Les coûts de production mexicains sont équivalents à 47% des coûts de production français», rappelle Denis Perreau. Selon les agriculteurs, le marché européen va être «inondé par de la viande peu chère qui ne respecte pas les normes européennes».

    «Il n'y a aucun moyen de contrôle sur les produits importés, sur les standards de production, l'utilisation de produits phytosanitaires ou le bien-être animal», détaille Aurélien Clavel. «Aujourd'hui, les Mexicains ne font pas de viande sans hormone. Pour alimenter leurs vaches, ils ont droit à des farines animales alors qu'en France c'est interdit depuis la crise de la vache folle. Ils n'ont pas les mêmes normes que chez nous», déplore Denis Perreau.

    Ratification au Parlement français

    L'accord entre l'Union européenne et le Mexique doit encore être soumis au Conseil et au Parlement européen pour signature, comme le détaille le site de la Commission européenne. Il doit aussi être ratifié par le Parlement français. Pour l'heure, la date du vote dans l'Hexagone n'a pas encore été fixée. «Il ne sera jamais voté dans les circonstances actuelles», explique au Figaro le député LREM Jean-Baptiste Moreau.

    Contacté à plusieurs reprises sur le contenu de l'accord et le calendrier du vote, le ministère de l'Agriculture n'a pas répondu à nos sollicitations. Interrogé le 3 juin sur Sud Radio, Didier Guillaume estimait toutefois que cet accord avait été pris à «contretemps»«Il sera soumis à ratification mais l'heure n'est plus à ratifier ce genre d'échange (...) Il faut une exception alimentaire, on n'échange pas des aliments contre des voitures», avait-il ajouté.

    Reste à savoir si cet accord connaîtra le même destin que l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), qui n'a toujours pas été ratifié par la France.... mais s'applique provisoirement depuis près de 3 ans. «L'accord doit passer devant le Parlement de chaque pays mais il risque d'être en service avant que les pays l'aient validé», craint Denis Perreau.

    Le Figaro

    La honte !


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  • L'OMS s'inquiète de la propagation rapide du Covid-19 dans le monde. Au Brésil la barre des 50 000 morts est en passe d'être franchie. Le Maroc fait état d'une hausse record du nombre de contaminations et en Europe, l'Ukraine durcit son confinement dans une partie du pays, très exposée au virus.

    Le Brésil a franchi, vendredi 19 juin, la barre du million de cas de contaminations au Covid-19, signe d'une épidémie qui progresse toujours dans un monde que le déconfinement rend "dangereux", selon l'OMS.

    Avant le Brésil, seuls les États-Unis avaient passé ce seuil symbolique du million de cas. Le géant latino-américain va aussi probablement franchir la barre des 50 000 morts après avoir atteint 48 954 décès vendredi. Il devient ainsi le deuxième pays où le coronavirus tue le plus dans le monde.

    Depuis le début de juin, le Brésil, nouvel épicentre mondial de la pandémie, a enregistré plus de nouvelles contaminations (518 000) et de décès (19 000) qu'aucun autre pays au monde, selon une compilation de l'AFP. 

    Le Mexique ralenti son déconfinement

    Si le virus ralentit sa progression en Europe, où le déconfinement se poursuit, il continue en revanche à s'étendre inexorablement en Amérique latine.

    Le bilan de l'épidémie au Mexique a dépassé vendredi le seuil des 20 000 morts, a annoncé le gouvernement, qui a également fait état de plus de 5 000 nouveaux cas de contamination en une seule journée. Les autorités de Mexico ont du coup retardé d'une semaine la reprise dans la capitale d'activités économiques, initialement prévue lundi, pour tenter de réduire le nombre de contaminations et faire baisser les hospitalisations. 

    La Colombie a enregistré de son côté le chiffre record de 95 morts en une seule journée vendredi, franchissant du coup la barre des 2 000 décès depuis le début de l'épidémie.

    Record de contaminations au Maroc

    Celle-ci est encore loin de reculer ailleurs dans le monde. Le Maroc a fait état d'une hausse record du nombre de contaminations avec 539 nouveaux cas, soit le bilan quotidien le plus élevé dans le royaume depuis l'annonce du premier malade en mars. Ce qui n'a pas empêché le gouvernement marocain d'annoncer vendredi un nouvel assouplissement des restrictions en vigueur depuis la mi-mars.

    C'est bien ce qui inquiète l'Organisation mondiale de la santé. Le monde est entré dans "une phase dangereuse", a mis en garde vendredi l'OMS.

    "Le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées", a averti le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, précisant que ses services avaient recensé jeudi plus de 150 000 nouveaux cas, un record sur une seule journée depuis le début de l'épidémie.

    Signaux d'alerte en Italie, propagation en Ukraine

    Le chiffre de 456 000 morts (et plus de 8,5 millions de cas) a été atteint vendredi, selon des statistiques officielles collectées par l'AFP, mais que les experts estiment largement sous-estimées. 

    Tedros Adhanom Ghebreyesus a admis que "beaucoup de gens sont évidemment fatigués de rester chez eux. Les pays sont désireux de rouvrir leur société et leur économie", mais la fin des mesures de confinement ou de restriction à la mobilité fait "entrer le monde dans une phase nouvelle et dangereuse", a-t-il prévenu. 

    L'Europe, en plein déconfinement, est particulièrement concernée. Les autorités sanitaires italiennes ont d'ailleurs appelé vendredi à la "prudence" après avoir observé la semaine dernière des "signaux d'alerte liés à la transmission" du Covid-19, notamment à Rome, indiquant que "la circulation du virus est encore importante".

    De l'autre côté des Alpes, le gouvernement français a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi la réouverture lundi des cinémas et casinos, ajoutant que les stades accueilleront à nouveau le public à partir du 11 juillet sans toutefois dépasser les 5000 spectateurs maximum.

    C'est loin en revanche d'être le cas en Ukraine, où un confinement plus strict devra être imposé dans une partie du pays, la propagation du coronavirus s'accélérant depuis la levée le 11 mai de nombreuses restrictions.

    France 24

    Continuons à faire attention !


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  • Alors que la commission d'enquête sur la geston de la crise du Covid débute ce mardi, Matthieu Belliard reçoit le Professeur Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Il vient de sortir un livre intitulé "Y-a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ?" chez Albin Michel. Ensemble, ils reviennent sur les erreurs commises par l’exécutif et le Conseil scientifique dans la gestion de la crise sanitaire contre le Covid 19.

     

    A bas les labos pharmaceutiques ! 


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  • Danger conso: du saumon contaminé vendu chez Carrefour rappelé en urgence

    Si vous avez fait vos courses chez Carrefour il y a peu, vérifiez que vous n'avez pas acheté des lardons de saumon. Ils pourraient être contaminés ! Explications.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/finance/conso/danger-conso-du-saumon-contamin%C3%A9-vendu-chez-carrefour-rappel%C3%A9-en-urgence/ar-BB15uIaa?ocid=msedgntp


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  • La capitale portugaise connaît un regain de nouveaux cas de coronavirus. Les autorités ont décidé d'instaurer d’un « mini-confinement » géographiquement ciblé.

    Depuis le 10 juin, jour férié pour la fête nationale portugaise et jusqu’à ce dimanche 14 juin à minuit, la municipalité impose des restrictions de sorties. Pendant la fête de la Saint-Antoine, patron de la ville, le 13 juin, les Lisboètes ont dû rester chez eux. D’habitude, ils envahissent les rues pour manger dehors les sardines grillées, pour chanter et danser. La nuit du 12 au 13 juin, c’est le grand défilé populaire organisé par les habitants des quartiers. Et le jour du saint le 13, un mariage collectif de couples défavorisés est organisé sous la protection du saint patron.

    Mais cette année à cause du coronavirus, rien de tout cela n’a eu lieu. Les bars et restaurants ferment plus tôt. Les guirlandes et les flonflons sont interdits. Quelques 1 000 agents des forces de l’ordre sont chargés de faire respecter la prohibition.

    Autorités préoccupées

    Sans vouloir vraiment l’avouer, les autorités portugaises sont préoccupées. La troisième phase du déconfinement du pays a d’ailleurs été décalée pour Lisbonne et la vallée du Tage. Le Portugal enregistre en moyenne 300 nouveaux cas de Covid-19 par jour. C’est le deuxième pays après la Suède à connaître cette situation.

    300 cas quotidiens, c’est le seuil d’alerte sanitaire : il a été lancé dans les hôpitaux. Après une nette diminution, les hospitalisations repartent légèrement à la hausse. La plupart des nouveaux cas de Covid-19, 80 ou 90 %,  se trouvent dans la région de Lisbonne. Des foyers communautaires sont apparus dans des usines, des entrepôts, des entreprises de construction.

    Dès le début du déconfinement en mai, le mouvement pendulaire périphéries-centre a repris avec intensité, le plus souvent dans des transports publics bondés où il est impossible de respecter les règles de distanciation sociale. La cause est mal connue mais le ministère de la Santé a créé un cabinet spécial pour Lisbonne. Il mise sur l’extension des tests de dépistage.

    Une recrudescence qui embarrasse pour le tourisme

    Nous ne sommes pas dans un contexte alarmiste. Le discours est plutôt à la prudence. Mais cette recrudescence des cas est embarrassante. En effet, le discours officiel se veut rassurant, notamment quand il s'adresse à l’extérieur du pays. Il s’agit de favoriser la relance économique et elle passe par le tourisme, véritable moteur de l’économie portugaise qui en dépend à plus de 30 %.

    Le discours du retour au presque normal était déjà emprunt de retenue : il est devenu encore plus timide. Entré avec près d’un mois de retard dans l’épidémie, le Portugal pourrait en sortir également un mois plus tard, dans le contexte très volatile d’un coronavirus qui circule toujours.

    RFI


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  • Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique

    LIEN de ce très long article de  France Soir  du 

    Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert pour FranceSoir :

    http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique


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  • La bonne femme n'arrête pas de lui couper la parole !


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  • L'amende pour jet de masque va passer de 68 à 135 euros

    Brune Poirson, la secrétaire d'Etat au ministère de la transition écologique et solidaire, va faire passer l'amende pour jet de masques de 68 à 135 euros.

    Jeter vos masques par terre va coûter plus cher. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Brune Poirson, via une disposition de sa loi anti-gaspillage promulguée en février dernier, va faire passer l'amende de 68 euros à 135 euros. Cette amende pourra même être majorée jusqu'à 375 euros. Les jets de gants, de mégots, de papiers ou de canettes seront aussi concernés. En déplacement ce dimanche, Poirson participera à une collecte de déchets sur la plage de Lège-Cap-Ferret, à la veille de la journée mondiale de l'océan. Elle devrait détailler la mise en œuvre de cette mesure. "80 % des déchets présents en mer viennent de la terre", rappelle-t-on au ministère.

    Poirson appelle au civisme

    Fin mai, Poirson avait déjà soulevé ce problème dans une interview accordée à Ouest France : "Il faut bien avoir conscience que la mer commence sur nos trottoirs, qu'ils soient de Vannes, Avignon ou Paris, car tout déchet jeté par terre y finit souvent sa course". Et d'en appeler au civisme. "Les policiers ne peuvent pas se tenir en permanence derrière chaque contrevenant! Les masques, gants et mouchoirs usagés sont des déchets potentiellement infectés".

    Mi-mai, son ministère essayait de faire passer la consigne, notamment sur Twitter :

    il faut "placer son masque dans un sac poubelle dédié.

    Lorsqu'il est rempli, ce sac est fermé et conservé 24h.

    Ensuite, le jeter dans le sac pour ordures ménagères".

    Un message qui faisait en écho à l'alerte, dans Le Figaro, de Régis Vieceli, secrétaire général du syndicat CGT du nettoyage de la Ville de Paris : "C'est de l'incivisme. C'est un danger potentiel pour les éboueurs et les citoyens lambda. Imaginez un gosse qui passe et qui jouerait avec ces déchets".

    Le JDD.fr

    J'ai toujours entendu dire que quand les français allaient pique niquer, ils laissaient tous leurs déchets derrière eux, je ne vois pas pourquoi cela changerait !


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  • Attention aux publicités trompeuses utilisant l’image de Michel Cymes sur les réseaux sociaux

    Michel Cymes met en garde : des publicités « non autorisées et trompeuses » utilisent son image sur les réseaux sociaux. Notamment pour des produits amaigrissants. Elles sont « possiblement dangereuses pour la santé et susceptibles de constituer des tentatives d’hameçonnage », alerte l’avocate du médecin et animateur.

    Sur les réseaux sociaux, des publicités « non autorisées et trompeuses » utilisent l’image de Michel Cymes. L’avocate du très médiatique docteur, Me Florence Watrin, a « mis en garde » le public contre de telles annonces, dans un communiqué publié mercredi 3 juin.

    Le médecin et animateur « a été informé de la recrudescence sur certains réseaux sociaux, de publicités et photomontages qui utilisent son nom, son image et/ou sa qualité de médecin pour assurer la promotion de divers produits ou méthodes aux prétendues vertus amaigrissantes ou à caractère médical », lit-on dans le communiqué.

    Possibles tentatives de fraude

    Problème : ces publicités sont « possiblement dangereuses pour la santé et susceptibles de constituer des tentatives d’hameçonnage et/ou de fraudes à l’égard des consommateurs, selon les premiers témoignages qui lui sont parvenus ».

     

    Michel Cymes « entend rappeler qu’il n’assure la promotion d’aucune méthode ni d’aucun produit amaigrissant ou à caractère médical », et a signalé ces publications aux réseaux sociaux concernés, notamment Facebook et Instagram.

     

    « Le public est appelé à faire preuve de la plus grande vigilance à l’égard de ce type de publicités et à ne pas y donner suite », poursuit le communiqué.

    Ouest-France


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  • L'OMS a annoncé ce mercredi la reprise des essais cliniques sur l'hydroxychloroquine, neuf jours après les avoir suspendus suite à la publication d'une étude dans la prestigieuse revue médicale The Lancet.

     

    Après analyse des "données disponibles sur la mortalité", les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé "qu'il n'y a aucune raison de modifier le protocole" des essais cliniques, a annoncé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle.

    L'Organisation mondiale de la santé avait suspendu le 25 mai les essais cliniques qu'elle mène dans plusieurs pays, par précaution. L'organisation a lancé il y a plus de deux mois des essais portant entre autres sur l'hydroxychloroquine, baptisés "Solidarité", dans le but de trouver un traitement efficace contre le Covid-19. "Plus de 400 hôpitaux dans 35 pays recrutent activement des patients et près de 3 500 patients ont été recrutés dans 17 pays", a décrit le patron de l'OMS.

    "Assez confiants"

    "Nous sommes maintenant assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité", a déclaré ce mercredi Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l'OMS, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l'organisation à Genève.

    Le Groupe exécutif de l'essai Solidarité, qui représente les pays participants, "a reçu cette recommandation et approuvé la poursuite de toutes les dimensions des essais, y compris sur l'hydroxychloroquine", a également dit Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Le Groupe exécutif communiquera avec les principaux chercheurs en charge de l'essai au sujet de la reprise de dimension hydroxychloroquine de l'essai", a-t-il détaillé.

    Publiée le 22 mai dans The Lancet, l'étude se fonde sur les données de 96 000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux, et compare l'état de ceux qui ont reçu le traitement à celui des patients qui ne l'ont pas eu.

    L'Express

    Amusant, non ?


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  • "Ségur de la Santé" : Véran condamné par la justice à inviter un syndicat de médecins

    Le ministre de la Santé a été condamné par la justice à inviter un syndicat au "Ségur de la santé". L'organisation Jeunes Médecins a annoncé ce mercredi avoir obtenu "sa place légitime" à ces réunions, après une action en référé devant le tribunal administratif de Paris dont il a publié la décision.

     

    Absent de la liste des participants lors du grand raout de lancement le 25 mai, Jeunes Médecins a fait valoir son statut de syndicat représentatif acquis l'an dernier, afin de participer aux concertations censées aboutir d'ici mi-juillet.

    "Atteinte grave et illégale"

    Constatant "une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale", la juge des référés a ainsi "enjoint au ministre des Solidarités et de la Santé de convoquer le syndicat Jeunes Médecins aux négociations du 'Ségur de la santé' et de lui assurer un traitement égal à celui des autres organisations syndicales représentatives", selon son ordonnance datée de lundi.

    Le ministère, absent à l'audience samedi, a produit par la suite un courrier affirmant que Jeunes Médecins, qui représente des praticiens libéraux et hospitaliers jusqu'à dix ans après leur thèse, "intègre bien le comité Ségur national", instance de coordination en lien avec quatre groupes de travail thématiques et diverses consultations régionales.

    Pointant "l'imprécision" de cette réponse, la juge somme le ministère d'inviter le syndicat "dans les groupes de travail portant sur les discussions des statuts pour lesquels (il) est considéré comme représentatif", en particulier celui consacré aux "carrières et rémunérations".

    Remise en question "de la réelle volonté" du gouvernement

    Considérant qu'Olivier Véran lui avait "barré l'accès" au "Ségur de la santé", Jeunes Médecins a estimé dans un communiqué que "l'attitude du ministre interroge sur la réelle volonté de dialogue avancée par le gouvernement".

    D'autres organisations ont déploré de ne pas être incluses dans le "comité national" ou les groupes de travail, notamment parmi les soignants libéraux (infirmiers, pharmaciens), mais aussi chez les cadres de santé et les représentants des centres de santé.

    L'Express

    Bien fait pour sa tronche !


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  • Didier Raoult épinglé par l'Agence nationale du médicament !!!

    Selon des révélations du Canard enchaîné, l'un des confrères du professeur Didier Raoult a fait un signalement à la justice, l'accusant d'avoir administré à ses patients de l’hydroxychloroquine sans un consentement formel de leur part. L'Agence national du médicament, qui a mené sa propre enquête, a saisi l'Ordre des médecins.

     

    Après la polémique, les pour, les contre... Le professeur Raoult s'apprête-t-il à connaitre des tracas judiciaires ? Cette fois, ce n'est pas l'efficacité-même de son traitement contre le Covid-19, l’hydroxychloroquine, qui est pointée du doigt, mais les conditions dans lesquelles ses essais ont été effectués. Selon une information du Canard enchaîné, le Parquet de Marseille a reçu un signalement remettant en cause le cadre légal de ses recherches.

    En effet, ces accusations soutiennent que le professeur Raoult aurait prescrit de la chloroquine pour l'un de ses essais thérapeutiques sans avoir demandé l’accord de ses patients. C’est un confrère de l’infectiologue qui a fait un signalement au Parquet de Marseille au début du mois d’avril. À en croire Le Canard enchaîné, ce médecin pointe du doigt les conditions dans lesquelles les premiers essais cliniques de Didier Raoult contre le Covid-19 ont été menés.

    Une enquête de l'Agence nationale du médicament !

    Alors que la loi exige que ces essais se fassent avec "le consentement libre et éclairé de l’intéressé", les équipes du professeur ont présenté leur étude publiée le 27 mars comme une simple "recherche observationnelle". Or, l'utilisation du terme "observationnel" indique, d'un point de vue juridique, qu'il n'y a pas nécessairement eu d’accord formel de la part des patients. Sollicitée par la procureure de Marseille, l'Agence nationale du médicament explique avoir mené sa propre enquête auprès de l'infectiologue. La conclusion est sans appel : "les modalités d’information des patients et de traçabilité de la motivation de la prescription ne sont pas conformes aux exigences légales".

    Si Didier Raoult rejette en bloc ces accusations, l'Agence du médicament a décidé de saisir l'Ordre des médecins.

    Europe 1

    C'est un comble, un collègue jaloux dénonce le professeur Raoult d'avoir soigné et guéri des malades !

    On va bientôt le mettre en prison ! Tout ça pour faire plaisir à ces connards de politiques président compris  qui ont interdit ce médicament ! !


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  • Bernard Tapie atteint d'un cancer au "dernier degré" : pourquoi son traitement est interdit en France

    Sur LCI ce vendredi 29 mai, le journaliste Olivier Mazerolle est revenu sur le traitement expérimental que prend Bernard Tapie en se rendant en Belgique. Non Stop People vous en dit plus.

    L'efficacité du traitement à base de chloroquine ne cesse de susciter des interrogations. Dernièrement, l'étude publiée par The Lancet a de nouveau remis en question ce traitement tandis que Didier Raoult l'a aussitôt dénoncée. Dans un débat sur ce sujet sur LCI ce vendredi 29 mai, le journaliste Olivier Mazerolle, 77 ans, qui a décidé de prendre ce traitement pour se soigner du coronavirus, a alors fait une comparaison entre son expérience et celle que vit Bernard Tapie. "Bernard Tapie est atteint d’un cancer au dernier degré. Il sait pertinemment que s’il n’est pas traité, il va mourir. Il dit : 'J’ai été informé d’un traitement, dont on ne sait pas s’il est efficace véritablement. Mais il y a peut-être une chance qu’il le soit, donc je suis d’accord pour qu’on l’expérimente sur moi'", a expliqué Olivier Mazerolle.

    "En France, il ne le peut pas"

    Le journaliste fait allusion au traitement expérimental que Bernard Tapie a décidé de prendre pour son double cancer de l’estomac et de l’œsophage. "En France, il ne le peut pas, c’est pourquoi il va deux fois par mois en Belgique, où on autorise ce genre d’expérimentation avec un patient totalement conscient de la situation bien entendu", ajoute Olivier Mazerolle. Déterminé à ne rien lâcher dans son combat, Bernard Tapie avait évoqué ce traitement expérimental en janvier dernier sur BFMTV : "Les laboratoires cherchaient un produit, une méthode… Ils ont fini par trouver, il y a à peu près un mois et donc je suis en cours d’expérimentation. C’est-à-dire que je suis un cobaye", avait confié l'homme d'affaires. "Il y a trois stades, là je suis au deuxième. Si le troisième réunit des résultats suffisants, le produit est alors mis sur le marché. Ce qui n’est pas le cas actuellement", avait-il assuré. 

    Non Stop People


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  • Indiens navajos : les condamnés de l'uranium

    © Fournis par Paris Match La mine a été fermée en 1982. Pour l’heure, le site n’est toujours pas entièrement dépollué. © Zen Lefort

    Church Rock, au Nouveau-Mexique, est une importante réserve de ce minerai nécessaire à la fabrication des armes atomiques et des instruments de recherche sophistiqués. Il y a quarante ans, une fuite d’eau contaminée provenant de la mine a touché le peuple des Amérindiens dans leur chair. Aujourd’hui, devant la prolifération des cancers, les habitants se mobilisent, en vue d’une dépollution du site. Pour l’heure, ils affrontent la mauvaise volonté de l’entreprise et des autorités. En France, on n’est guère mieux protégés. Enquête.

    LIEN de l'article:

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/environnement/indiens-navajos-les-condamn%C3%A9s-de-l-uranium/ar-BB14DORh?ocid=msedgntp


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  • Malgré la publication récente d’études concluant à l’inefficacité, voire à la nocivité de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine face au Covid, des pays persistent.

    Malgré la publication récente d’une nouvelle étude dans « The Lancet » concluant à une utilisation inefficace, voire néfaste, de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine, et malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de suspendre les essais cliniques à ce sujet, des pays persistent. A rebours de la France, qui a annoncé mercredi 27 mai qu’elle n’autorisait plus ce type de traitements, le Sénégal, le Tchad, l’Algérie et le Maroc font pour l’heure un choix différent. Et le Gabon, lui, s’interroge.

    Sénégal

    Le Sénégal, inspiré par le professeur français Didier Raoult, a rapidement fait le choix de généraliser la prescription de l’hydroxychloroquine en milieu hospitalier. « Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal, l’équipe du professeur Seydi maintient son protocole thérapeutique », a écrit à l’AFP le Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires.

    Le professeur Moussa Seydi, infectiologue qui coordonne la prise en charge des contaminés, a également répondu par l’affirmative aux questions de l’AFP à ce propos. Il invoque une réduction plus rapide de la charge virale chez le malade traité avec l’hydroxychloroquine et une bonne tolérance au médicament. Il souligne qu’elle n’est administrée qu’en milieu hospitalier avec l’accord du patient et accompagnée d’un électrocardiogramme.

    Le Tchad

    Le Tchad maintient aussi « pour le moment » le protocole consistant à donner aux malades du Covid-19 de la chloroquine associée à l’antibiotique azithromycine, a déclaré le professeur Ali Moussa, chargé de la prise en charge de la pathologie.

    « Nous constatons qu’il y a beaucoup de débats autour de cette question, mais en attendant des recherches approfondies avec des résultats probants, nous continuons notre protocole », déclare-t-il.Suspension des essais, avis défavorable : où en est-on sur l’hydroxychloroquine ?

    L’Algérie

    L’Algérie ne renoncera pas non plus à l’utilisation controversée de l’hydroxychloroquine dans le traitement contre le coronavirus. « Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables », a déclaré à l’AFP le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie. « Nous n’avons enregistré aucun décès lié à l’utilisation de (l’hydroxy)chloroquine », a précisé le médecin, également président du Conseil de l’ordre des médecins algériens.

     

    L’Algérie avait décidé fin mars de soigner les patients atteints du nouveau coronavirus avec un double traitement d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, un antibiotique. « Pour les cas confirmés, nous utilisons l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine. Ensuite il y a tout un protocole pour les cas graves », a confirmé lundi à l’AFP un responsable du ministère de la Santé.

     

    Pour le docteur Bekkat, l’étude publiée par « The Lancet » « prête à confusion » car elle « semble concerner des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours »« Il y a lieu de constater que l’utilisation de l’(hydroxy)chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélée efficace quand elle est utilisée précocement », a-t-il expliqué.

    Le Maroc

    Le Maroc a une position semblable. « Les avis divergent. Mais l’essentiel est que la chloroquine intervient dans l’inactivation virale »a confié au quotidien « L’Economiste » le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb. Selon le responsable, « le virus infecte l’hôte en s’introduisant dans la cellule en plusieurs étapes. Une des étapes est inhibée par la chloroquine ». Sur les 7 556 cas de Covid-19 recensés au Maroc, 4 841 sont guéris en suivant le protocole à la chloroquine, et les autres sont en cours de traitement, précise-t-il.

    Le Brésil

    Très touché par l’épidémie, le Brésil a lui aussi annoncé, via le ministère de la Santé, qu’il maintiendrait sa recommandation d’utiliser l’hydroxychloroquine pour traiter le virus. « Nous restons très calmes et sereins, et il n’y aura aucune modification » dans nos consignes, a déclaré lundi Mayra Pinheiro, secrétaire à la gestion du travail et à l’éducation sanitaire, lors d’une conférence de presse à Brasilia.

    Sous la pression du président Jair Bolsonaro, le ministère de la Santé du Brésil a publié la semaine dernière un document qui étendait les recommandations d’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine y compris aux cas bénins de Covid-19 malgré le manque de preuves concluantes de son efficacité.

    Le Gabon s’interroge

    Au Gabon, le ministre de la Santé, Max Limoukou, a convoqué ce jeudi une réunion d’experts et de responsables afin de décider si les médecins doivent continuer ou non d’administrer aux malades hospitalisés de l’hydroxychloroquine associée à l’azythromicine, comme ils le font depuis avril, a déclaré le conseiller en communication du ministère, Lionel Ndong Eyeghe.

    L'OBS


    3 commentaires
  • Un com sur youtube :

    Nous sommes avec vous Pr. RAOULT, ce n'est pas nos menteurs de gouvernants et certains scientifiques véreux avec des suppos de journalistes qui nous ferons changer d'avis !!!


    2 commentaires
  • Ces connards de politiques savent mieux que les médecins comment soigner les malades ! Quelle honte !


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