• Le traitement de Didier Raoult victime d'une cabale ? C'est ce que pense le professeur marseillais, qui estime que l'hydroxychloroquine a été victime d'une "guerre délirante", sous couvert d'un "fantasme" disant que la solution médicamenteuse était toxique.

    Pendant deux nombreux mois, l'hydroxychloroquine, solution médicamenteuse habituellement utilisée contre le paludisme, a été présenté comme le traitement idéal contre la Covid-19, malgré des détracteurs. Mi-mai, trois études (française, chinoise et américaine) sortent quasi-simultanément et démontrent que l'hydroxychloroquine n'a pas d'effet bénéfique dans le traitement du nouveau coronavirus. Une dizaine de jours plus tard, la France en a banni l'usage, tandis que, le 15 juin, l’Agence américaine du médicament (FDA) a retiré l’autorisation d’utiliser en urgence l’hydroxychloroquine. 48 heures plus tard, c'est l'OMS qui décidait d'arrêter les essais cliniques sur ce traitement, estimant qu’il n’a “pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients”. Pire, plusieurs agences sanitaires ont souhaité faire remarquer que le mélange hydroxychloroquine et azithromycine, prôné par le professeur Didier Raoultentraînait des "risques cardiaques".

    Les revues scientifiques "manipulées" ?

    Mercredi 19 août, Didier Raoult était l'invité de CNews. Devant Laurence Ferrari, il a dénoncé "la guerre" dont était victime selon lui sa solution"La FDA a écrit "nous validerons un vaccin que s'il n'y a pas de traitement qui marche". Cela explique en partie la guerre contre l'hydroxychloroquine", souligne le professeur marseillais, dans une phrase pleine de sous-entendus. Le ton un peu plus agacé, il persiste et signe quelques secondes plus tard : "Comment expliquer cette guerre complètement folle, complètement délirante, contre l'hydroxycholoroquine ? Comment peut-on même défendre l'idée qu'un médicament qui a été pris par deux milliards de personnes est devenu, en 2020, toxique ?"s'interroge Didier Raoult.

    Pour tenter de répondre lui-même à cette question, il avoue avoir "une théorie""Comme on vit dans un monde qui vit dans le progrès continu, on s'est rendu compte que les choses pouvaient vite devenir obsolètes. Mais pas les molécules chimiques. Les molécules chimiques sont éternelles". La veille, sur sa propre chaîne Youtube, Didier Raoult avait assuré que les revues scientifiques étaient l'objet de "manipulations", et qu'il fallait alors "arrêter une bonne fois pour toutes le mythe de la dangerosité de l'hydroxychloroquine", un "fantasme" menant, selon lui, "au plus grand scandale scientifique de tous les temps".

    Voici


    2 commentaires
  • La France a dépassé ces dernières 24 heures les 3 700 nouveaux cas de Covid-19, une progression inédite depuis mai, selon les chiffres publiés mercredi par la direction générale de la santé (DGS).

    Selon ce décompte, 3 776 nouveaux diagnostics positifs ont été enregistrés sur la dernière journée écoulée, contre 2 238 mardi. Et depuis mai, la barre des 3 000 nouveaux cas n’avait été franchie qu’à deux reprises, samedi et dimanche.

    Au total, 16 747 personnes ont été dépistées positives au Covid-19 sur les sept derniers jours.

    « Près d’un tiers des départements dépassent, au cours des sept derniers jours, le seuil de vigilance de 10 nouveaux tests RT-PCR positifs pour 100 000 habitants », selon la DGS, qui cite notamment l’Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    21 nouveaux clusters détectés

    Les hôpitaux français ont admis 162 nouveaux patients atteints du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, contre 185 mardi. Au total, 4 806 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, un chiffre en baisse (elles étaient 4 823 mardi).

    Le nombre de patients en réanimation (374) a légèrement baissé par rapport à la veille (380). Trente et un patients ont été admis dans des services de réanimation, contre 28 lundi.

    Trente mille quatre cent soixante-huit personnes sont décédées en France depuis le début de l’épidémie (soit 17 décès depuis mardi), dont 19 957 au sein des établissements hospitaliers et 10 511 en établissements sociaux et médico-sociaux (un chiffre qui date de mardi et sera actualisé le 25 août).

    Le pourcentage de tests positifs continue à légèrement augmenter, à 3,1 % contre 3 % mardi et 21 nouveaux foyers de cas groupés (clusters) ont été détectés, a aussi indiqué la DGS.

     

    L'OBS


    2 commentaires
  • Morbihan : il meurt après une intoxication à la ciguë lors d'un stage de survie

    Un homme de 26 ans est décédé d'une intoxication alimentaire à la ciguë lors d'un stage de survie. L'organisateur a été mis en examen pour homicide involontaire.

    C'est une triste nouvelle. Un homme de 26 ans, est décédé mardi après avoir ingéré une plante toxique à Kervignac, dans le Morbihan. L'organisateur de stages de survie a été mis en examen après la mort du jeune parisien.

    Le jeune homme de 26 ans est décédé mardi après avoir ingéré la plante toxique

    Dans un communiqué publié vendredi 14 août, le vice-procureur de la République de Lorient a confirmé le drame : Ulysse, jeune parisien de 26 ans en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours samedi, est décédé à l'hôpital de Lorient.

    Il était dans le coma depuis une semaine en raison d'une intoxication à la ciguë. La plante qu'il avait ingérée - l'oenanthe safranée - s'avère en effet mortelle, même à petites doses.

    D'après les premiers éléments de l'enquête, cette intoxication a touché moins gravement sept autres personnes, tous participant au stage de survie.

    Les participants avaient mal identifié cette plante toxique et pensaient consommer de simples "carottes sauvages". Une erreur qui aura été fatale pour le jeune Ulysse.

    Médisite

    Mieux vaut ne rien manger dans la nature !


    2 commentaires
  • Coronavirus : 3310 nouveaux cas détectés en France en 24h, le plus lourd bilan depuis le déconfinement

    3310 nouveaux cas de coronavirus ont été dépistés ces dernières 24 heures en France indique Santé publique France ce samedi soir. Dans le même temps, le nombre de patients hospitalisés est reparti à la hausse.

    Il s’agit du plus lourd bilan depuis le déconfinement. 3310 nouveaux cas ont été détectés en France en 24 heures a annoncé samedi l’agence Santé Publique France (SPF). Par ailleurs, 4 nouveaux décès ont été enregistrés, portant le bilan total à 30 409 morts depuis le début de l’épidémie.

    4857 patients infectés par le Covid-19 sont actuellement hospitalisés, c’est 29 de plus que vendredi. Concernant les malades en réanimation, ils sont ce samedi soir 376, soit 9 de plus que la veille.

    En outre, 17 nouveaux clusters ont également été détectés, portant à 252 le nombre de foyers en cours d’investigation.

    ACTU 17


    6 commentaires
  • Attention aux marmottes : Une région russe ordonne une campagne de vaccination contre la peste

    Il faut que les gens « comprennent le danger de consommer de la viande de marmotte », susceptible de véhiculer la bactérie responsable de la peste, a indiqué le dirigeant local

    Toujours se méfier des marmottes. Une région russe frontalière de la Mongolie a ordonné jeudi une campagne de vaccination des habitants contre la peste bubonique, après la découverte de cas de la maladie dans ce pays.

     

    Le dirigeant de la République sibérienne de Touva, Cholban Kara-ool, a ordonné de vacciner notamment les éleveurs de yacks, mammifères ruminants, dans les deux districts situés à la frontière russo-mongolienne, ont précisé les autorités locales dans un communiqué. «La maladie est dangereuse et éprouvante», a déclaré Cholban Kara-ool, cité dans le communiqué, soulignant la nécessité d'avoir «un stock permanent de vaccin». Selon lui, dix cas de peste bubonique  ayant entraîné deux décès ont été enregistrés récemment à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie.

    Attention aux marmottes

    Il faut que les gens «comprennent le danger de consommer de la viande de marmotte», susceptible de véhiculer la bactérie Yersinia pestis, responsable de la peste, et «la nécessité de se faire vacciner à temps», a insisté Cholban Kara-ool. Au moins une personne meurt chaque année de la peste bubonique en Mongolie, où des campagnes sont orchestrées pour dissuader les gens de s'approcher de marmottes ou de les manger.

    Début juillet, les autorités russes avaient déjà appelé à ne plus chasser et consommer de marmottes après la découverte de cas de peste bubonique en Mongolie et en Chine voisines. Les services sanitaires russes avaient également indiqué avoir entamé une campagne de dépistage de cette maladie auprès de rongeurs en Bouriatie, une autre région russe frontalière de la Mongolie.

    20 Minutes


    5 commentaires
  • Coronavirus : Vladimir Poutine annonce que la Russie a développé le «premier» vaccin

    Vladimir Poutine a annoncé ce mardi que la Russie avait développé le « premier » vaccin contre le coronavirus. 

    Un « premier » vaccin contre le Covid-19 a été mis au point en Russie. Le président russe Vladimir Poutine l’a annoncé lors d’une vidéo-conférence avec des membres du gouvernement retransmise à la télévision, assurant qu’il donnait une « immunité durable » et que sa fille avait été vaccinée. « Je pense que quelque part, elle a participé aux expériences », a-t-il lancé.

    « Ce matin, pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré », a déclaré Vladimir Poutine. « Je sais qu’il est assez efficace, qu’il donne une immunité durable », a-t-il insisté. Ce vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021, selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé, consulté par les agences de presse russes.

     

    Ces dernières semaines, la Russie avait annoncé la production à venir de milliers de dose de vaccins contre le nouveau coronavirus et « plusieurs millions » dès le début de l’année prochaine. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait réagi en plaidant pour le respect des protocoles et réglementations en vigueur dans le développement d’un vaccin contre le Covid-19.

    ACTU 17


    2 commentaires
  • Les Etats-Unis sont, en 17 jours, passés de quatre à cinq millions de cas de Covid-19, et le virus n'a jamais circulé autant sur le territoire, dans les zones urbaines comme rurales. Voici l'état des lieux de l'épidémie américaine, et les défis des prochains mois.

    - Les moins mauvaises nouvelles

    Après un rebond des infections démarré en juin dans une grande partie des Etats-Unis, à la suite d'un déconfinement précipité, le pays a atteint un pic de nouveaux cas mi-juillet (plus de 70.000 par jour), mais un tournant est apparu: ces sept derniers jours, une moyenne de 55.000 nouveaux cas quotidiens ont été détectés. Cette baisse reste à prouver dans la durée, car elle est sans doute influencée par une baisse récente du nombre de tests, en lien avec des intempéries.

    Face au rebond, des Etats ont imposé le port du masque, recommandé plus activement les gestes barrières et refermé une partie de l'économie, ce qui semble avoir porté ses fruits (par exemple en Arizona).

    Côté décès, les Etats-Unis ne sont jamais remontés au pic du printemps, quand un New Yorkais sur cinq a été contaminé. Le rajeunissement des cas, l'autorisation de deux traitements thérapeutiques et l'expérience des hôpitaux contribuent manifestement à la moindre mortalité.

    Mais depuis fin juillet, le pays reste toutefois sur un plateau d'un millier de morts quotidiens attribués au coronavirus. 

    - Les mauvaises nouvelles 

    L'épidémie américaine reste globalement à un niveau alarmant, avec une incidence très élevée dans une vaste partie du territoire. Onze Etats dont le Texas et la plupart du Sud, sont classés comme des foyers actifs et teintés de rouge sur la carte de CovidActNow, sur la base de cinq indicateurs. Seule une quinzaine d'Etats, majoritairement dans le Nord-Est, enregistrent une croissance faible ou un contrôle de l'épidémie

     

    Malgré la circulation active du virus, des Etats comme le Mississippi et la Géorgie ont rouvert les écoles en août, créant de nouveaux foyers et augurant d'autres.

    Près de 100.000 enfants ont d'ailleurs été contaminés juste avant la rentrée, dans la dernière quinzaine de juillet, selon une analyse de l'Académie américaine de pédiatrie, soit +40% en deux semaines.

    Les modèles prévoient que chaque journée jusqu'à fin août enregistrera encore un millier de décès ou un peu moins, soit un bilan total moyen de 181.000 morts au 29 août, selon le Forecast Hub de l'université du Massachusetts.

    Au moins deux modèles prédisent que le pays passera le seuil des 200.000 décès mi-septembre.

    - Quelle rentrée ?

    Les causes du rebond de juin et juillet sont établies, selon Anthony Fauci, plus haut expert en maladies infectieuses du gouvernement américain: le déconfinement, géré Etat par Etat et sous pression de Donald Trump, s'est fait en brûlant les étapes, sans attendre que la courbe épidémique soit revenue à un niveau faible et gérable -- à l'exception notable de New York.

    L'expert répète à chaque interview qu'il faut que tous les Américains se disciplinent, évitent les endroits bondés et portent un masque.

    "Nous avons un problème dans notre pays. Quand il faut que tout le monde fasse le même effort en même temps, s'il y a un seul maillon faible qui ne le fait pas, on n'arrive jamais à la fin", a-t-il regretté vendredi.

    "Nous ne sommes pas voués au reconfinement total, à condition de faire ce qu'il faut", a prévenu le docteur Fauci.

    Mais le désordre de la rentrée scolaire, virtuelle ou présentielle selon les zones, rappelle la désorganisation du début de la pandémie, quand masques, respirateurs artificiels et tests manquaient, et alors que Donald Trump avait décidé de déléguer la réponse aux Etats.

    "Nous avons constaté les effets de l'absence de leadership fédéral au début avec les équipements de protection, on continue d'en voir les conséquences sur le dépistage, et désormais il apparaît pour la politique éducative", déplore Thomas Tsai, expert d'Harvard.

    La priorité de Donald Trump, pour sortir de la crise sanitaire, est plutôt d'accélérer la découverte de traitements et, surtout, d'un vaccin, qu'il espère avant l'élection présidentielle du 3 novembre. Son gouvernement a dépensé, selon les calculs de l'AFP, plus de neuf milliards de dollars pour traitements et vaccins à ce jour.

    AFP


    2 commentaires
  • «Caresse et Câline», des glaces ultra-locales fabriquées dans une ferme à taille humaine

    © LP/Thomas Pueyo Revel (Isère), mardi 4 août 2020. Anne-Sophie Cosson et Nabou, une des vaches dont le lait sert à la fabrication de ses glaces.

     

    Anne-Sophie Cosson, 46 ans, ne fabrique pas des glaces comme les autres. Les siennes sont ultra-locales. L'intégralité de sa matière première provient de sa petite ferme de montagne : des bâtiments authentiques tout en pierre, un verger et des champs s'étalant sur seulement 5 ha en pente.

     

    Située à Revel (Isère) à 800 m d'altitude, sur les balcons de Belledonne, l'exploitation ne compte que trois vaches pour produire le lait nécessaire aux crèmes glacées. « Des Jersiaises, précise Anne-Sophie, car leur lait est le plus lait crémeux, c'est le meilleur pour les glaces ». Une partie descend directement de ses deux premières bêtes, arrivées ici en 2008, et qui s'appellent… Caresse et Câline. Un nom tout trouvé pour les glaces de la ferme. Les deux vieilles vaches ne sont d'ailleurs pas allées à l'abattoir et vivent une « retraite » méritée sur les alpages environnants.

    Acheter du lait produit ailleurs coûterait moins cher, mais Anne-Sophie veut tout maîtriser, du pis de la vache au conditionnement. « Ça me permet de choisir la race de mes bêtes, de les élever en bio et dans le respect du bien-être animal. Mes parents étaient éleveurs en Normandie dans une exploitation intensive. Je ne voulais pas reproduire ça. »

    Sa production écoulée dans le bassin grenoblois

    Avant de fabriquer les glaces « Caresse et Câline », Anne-Sophie était enseignante au BTS Gestion et protection de la nature, dans les Cévennes. « J'ai vu dans cette région que les paysans vivaient grâce à la transformation de leur matière première, ça m'a donné l'espoir de faire la même chose à Revel », confie-t-elle.

    Outre le lait, la ferme produit cassis, groseilles, framboises, coings, cerises et reine-claude pour ses sorbets. Une fois récoltés, tout est transformé dans le minuscule laboratoire installé dans le corps de ferme.

    La philosophie bio et locale d'Anne-Sophie marche puisqu'elle écoule toute sa production dans des magasins du bassin grenoblois et emploie quatre salariés à temps partiel. « La demande est forte et on pourrait s'agrandir, mais on ne le fera pas. Ce serait renier notre identité d'agriculteurs paysans », conclut-elle.

    Le Parisien


    2 commentaires
  • « Les indicateurs se dégradent. » C’est le constat effectué par la direction générale de la santé (DGS) vendredi 7 août. En l’espace de vingt-quatre heures, la France a recensé 2 288 nouvelles contaminations au coronavirus. Une nette accélération par rapport à la veille, où le pays en avait compté 1 604, « confirmant une circulation plus active du virus sur l’ensemble du territoire, en particulier chez les jeunes adultes », note dans son communiqué la DGS. En tout, ce sont plus de 9 333 nouveaux cas qui ont été recensés cette semaine.

     

    Le nombre de cas graves en réanimation a, lui, légèrement diminué, à 383 contre 390 la veille alors que 5 011 patients au total sont hospitalisés en France pour le Covid-19, soit cinq de plus que jeudi.

    L’Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Hauts-de-France et la Guyane sont particulièrement touchées : ces régions regroupent 69 % des malades en réanimation.

    Un conseil de défense la semaine prochaine

    Mardi, le conseil scientifique, qui guide le gouvernement dans la lutte contre le Covid-19, avait prévenu que la France n’est pas à l’abri d’une reprise incontrôlée de l’épidémie, et exhorté les Français à respecter les mesures barrières. Un nouveau conseil de défense sur le Covid-19 sera convoqué la semaine prochaine, a annoncé Emmanuel Macron jeudi. « Je recommande la plus grande vigilance », d’« être masqué systématiquement dans un lieu clos » et, « quand on ne peut pas tenir les distances de sécurité, de mettre un masque », a ajouté le chef de l’Etat.

    Plusieurs villes ou métropoles ont déjà décrété l’obligation du port du masque dans des lieux publics ouverts, et la région parisienne devrait suivre dans les jours qui viennent. Dans l’hypercentre de Marseille, autour du touristique Vieux-Port et dans les rues alentour, le masque sera obligatoire dès samedi entre 10 heures et 4 heures du matin, jusqu’à la fin août, a notamment annoncé vendredi la préfecture des Bouches-du-Rhône. Sur la promenade des plages du Prado et du secteur Borély, dans le sud de la ville, ainsi que sur le cours Julien et autour de la place de la Plaine (place Jean-Jaurès), deux lieux emblématiques de la vie nocturne marseillaise, il sera imposé entre 19 heures et 4 heures.

    Outre le port généralisé du masque, la DGS suggère, dans son communiqué de vendredi – journée où neuf départements ont été placés en vigilance rouge canicule et 53 en vigilance orange – d’« éviter les ventilateurs en collectivité, dans les lieux clos en présence de plusieurs personnes » et de « ne pas mouiller les masques de protection en cas de fortes chaleurs », afin de limiter les contaminations.

    Le Monde.fr


    3 commentaires
  • L’Espagne produit deux fois plus de bières que la France

    Pays de tradition viticole, l'Espagne n'a cessé d'augmenter sa production de bière qui a atteint 3,9 milliards de litres en 2019, soit autant que la Pologne et deux fois plus que la France.

    a bière, boisson traditionnelle des pays du Nord, est en train de gagner le sud de l’Europe. En témoigne les chiffres publiés par Eurostat, l’organisme de statistiques européen, où l’Espagnen du fait du Brexit, fait son entrée dans le top 3 des plus gros producteurs de bière européen.

    Sur les 34 milliards de litres de bière produits au sein de l’UE en 2019, 3,9 milliards l'ont été en Espagne. L'augmentation de la production espagnole a été particulièrement élevée l'an passé: +6%. Les nombreux brasseurs du pays ont fait jeu égal avec les polonais, un pays où la culture de la bière est bien ancrée.

     

    La production de la France arrive loin derrière, avec 2 milliards de litres de bière, soit 6% de la production européenne. L'Italie développe aussi sa production puisqu'en 2019 1,6 milliard de litres sont sortis de ses brasseries. Le pays enregistre l'une des plus forte hausse de production en 2019 (+ 5%).

    Les Pays-bas sont les champions de l'exportation

    L’Allemagne reste le leader incontesté du secteur, avec une production de 8 milliards de litres de bière, soit 23% de la production totale de l'UE. Autrement dit, près d’une bière sur quatre produite dans l’UE vient d’Allemagne. Mais qu'elle soit bavaroise ou berlinoise, la bière allemande reste principalement consommée par les Allemands. La première conomie européenne n'en a exporté l'an passé que 1,6 milliards de litres.

    Les Pays-Bas figurent à la 4ème place du classement, avec une production de 2,5 milliards de litres de bière, en recul de 9%. Mais la notoriété de leur marque phare, Heineken permet aux Néerlandais de rester les champions européens de l’exportation (1,9 milliard de litres en 2019). La Belgique fait jeu égal avec les Pays-Bas avec une production de 2,4 milliards de litres, mais les données dont disposent Eurostat remontent à 2017.

    Le tiers de la production restante, soit 9,8 milliards de litres, est tiré par les brasseurs tchèques (1,9 milliard de litres) et roumains (1,7 milliard de litres).

    BFM.TV


    3 commentaires
  • Pourquoi le riz doit-il impérativement être consommé avec modération

    Une nouvelle étude vient confirmer le lien entre consommation de riz et risques cardiovasculaires. La faute à l’arsenic inorganique contenu dans ses grains.

    Été comme hiver, on accommode ses grains à toutes les sauces. Céréale parmi les plus consommées au monde, le riz fait partie des produits de base que l’on retrouve dans toutes les cuisines. Mais cette plante, dont les racines poussent dans l'eau, fixe particulièrement bien l'arsenic sous sa forme inorganique. Ce semi-métal est abondamment présent dans l'eau des rizières, notamment au Bangladesh, et représente un réel danger pour notre santé puisqu’il favorise l’apparition de cancers et maladies cardiovasculaires. Selon des chercheurs de l'Université de Manchester et de l'Université de Salford (Royaume-Uni), l’exposition à cette substance augmenterait les risques de décès.

    Risques de décès prématurés plus élevés

    Depuis quelques années, l’association entre arsenic et consommation de riz fait l’objet de nombreuses études. La dernière en date, publiée dans la revue Science of the Total Environment, met en lumière la corrélation entre la consommation de riz et la mortalité cardiovasculaire. Le risque de décès prématuré serait même 6 % plus élevé pour les gros mangeurs de riz. Pour arriver à de tels résultats, les chercheurs se sont basés sur les données alimentaires et sanitaires des autorités d’Angleterre et du pays de Galles. "Parmi les consommateurs de riz en Angleterre et au pays de Galles, les 25 % qui en absorbent le plus pourraient vraisemblablement être exposés à des risques plus élevés de mortalité cardiovasculaire par rapport aux 25 % qui en consomment le moins", explique le Pr David Polya, de l'Université de Manchester. Bien que l’étude confirme ce lien, les scientifiques se veulent toutefois prudents : "Il existe une multitude d’autres facteurs à prendre en compte tels quel le tabagisme, les habitudes alimentaires ou encore l’âge." D’autres travaux devront donc être effectués pour confirmer ces résultats.

    Privilégiez le riz basmati

    Afin de limiter les risques, les scientifiques recommandent la consommation de riz basmati ou blanc, qui contiennent moins d’arsenic inorganique. Dans un rapport sur l’arsenic dans le riz publié sur le magazine américain Consumer Reports en 2015, des chercheurs conseillaient de rincer le riz avant toute utilisation et de le faire cuire dans une plus grande quantité d’eau (environ 6 tasses d’eau pour une de riz). Cette méthode de cuisson permettrait ainsi de réduire la teneur en arsenic de 30%.

    On peut aussi varier les plaisirs avec d’autres céréales comme le blé, l’épeautre ou encore le quinoa.

    Femme actuelle


    3 commentaires
  • Avec les canicules, attention aux moustiques tigres !

    Porteurs de maladies mais très résistants aux insecticides, les moustiques tigres, qui aiment les grosses chaleurs, sont facilement reconnaissables. Pour pouvoir suivre l'évolution de leur propagation sur le territoire, l'Agence nationale de sécurité sanitaire appelle à signaler leur présence.

    Grâce aux canicules, il prolifère en France. L'année dernière, il était présent sur la moitié des départements en métropole. Le moustique tigre, un insecte exotique, venu d'Asie du Sud-Est, s’installe de plus en plus vers le nord du pays, au point qu'il est défini comme un "risque sanitaire majeur" par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale qui s'est réunie sur le sujet. Les Français sont de plus en plus sensibilisés au problème, car le moustique est désormais présent dans les grandes métropoles.

    Petit, silencieux, rayé et qui vit la nuit

    À Montrouge, aux portes de Paris, Wilfried compte les piqûres d’insectes sur la peau de sa fille Emma, âgée de dix-huit mois. Avec sa compagne Solène, ils connaissent le coupable. "On les voit tout de suite, ils sont rayés", expliquent-ils au micro d'Europe 1. Ces moustiques ont aussi la particularité de vivre la nuit, d'être silencieux et d'avoir une taille assez réduite. Cinq fois plus petit que son cousin français, le moustique tigre mesure moins de 2 mm. Pour pouvoir suivre l'évolution de leur propagation sur le territoire, l'Agence nationale de sécurité sanitaire appelle à signaler leur présence. 

    Jusqu'à 250 euros pour des insecticides

    Alors dans leur petit appartement de Montrouge, Wilfried a installé de nombreux appareils sophistiqués censés chasser les insectes : des ultrasons, des ultraviolets… qui ne sont pas forcément très efficaces. "J'ai dépassé facilement les 250 euros là-dedans", déplore Wilfried. Car le moustique tigre est très résistant aux insecticides.

    Surtout, il peut poser d’importants problèmes de santé, prévient Stéphane Gayet, médecin infectiologue au CHU de Strasbourg. "Ce moustique est redouté à cause des virus qu'il peut transmettre, comme ceux du chikungunya, de la dengue et du zika", explique-t-il au micro d'Europe 1. 

     

    Mais le médecin rassure : les cas sont rares en France pour l’instant. Dans le doute, en cas de piqûre, il faut bien désinfecter, conclut Stéphane Gayet, et aller voir un docteur si des symptômes apparaissent. 

    Europe 1

    Bien sûr, encore une saloperie qui vient d'Asie !


    6 commentaires
  • Benjamin Griveaux chargé d’une mission sur l’alimentation des jeunes par Jean Castex

    Le député de Paris Benjamin Griveaux a été chargé, dimanche 2 août 2020, d'une mission par le Premier ministre Jean Castex, au sujet d'une "meilleure alimentation des jeunes".

    Retour discret, pour Benjamin Griveaux. Six mois après son abandon dans la course aux élections municipales, le député de Paris a été chargé par le Premier ministre Jean Castex d’une mission sur « l’alimentation des jeunes ».

    Retour discret depuis le début du mois de juin

    La nomination de Benjamin Griveaux a été officialisée au Journal officiel dimanche 2 août. Le député était revenu discrètement sur les bancs de l’Assemblée nationale début juin et sur les réseaux sociaux le 21 juillet, après être resté muet depuis février. À cette date, il avait rendu à l’Assemblée un rapport sur l’industrie de défense dans le plan de relance post-coronavirus.

    Le candidat à la mairie de Paris avait dû abandonner la course électorale dans la dernière ligne droite, après avoir été victime de l’artiste politique Piotr Pavlenski, qui avait rendu publiques des images intimes de Benjamin Griveaux.

    Les contours de la nouvelle mission du député n’ont pas été explicités dans le décret. Tout juste est-il indiqué que Benjamin Griveaux est chargé « d’une mission temporaire ayant pour objet les moyens d’assurer aux jeunes une meilleure alimentation accessible à tous ». La durée de cette mission n’a pas été précisée.

     actu.fr
     
    Va t-il leur dire de prendre un peu de sperme ?

    2 commentaires
  • Coronavirus: Castex appelle à "ne pas baisser la garde" afin d'"éviter un reconfinement généralisé"

    Le Premier ministre s'exprimait depuis Roubaix, alors qu'une résurgence de l'épidémie est constatée dans la métropole lilloise.

    "Nous devons ne pas baisser la garde", a exhorté Jean Castex ce lundi matin depuis Roubaix (Nord). Le Premier ministre se déplaçait dans la commune du Nord ainsi qu'à Lille ce lundi, alors qu'une résurgence de l'épidémie est observée dans la métropole.

    "Comme j'ai l'habitude de la dire, le virus n'est pas en vacances, nous non plus", a poursuivi le chef du gouvernement.

    "J'appelle chaque Française, chaque Français, chaque personne, à rester très vigilant car la lutte contre ce virus, la lutte contre cette maladie, dépend bien sûr de l'État, bien sûr des collectivités locales, bien sûr de toutes les institutions qui sont mobilisées, mais dépend aussi de chacune et chacun d'entre nous", a également rappelé Jean Castex.

    BFM.TV


    4 commentaires
  • Le premier chien à avoir été testé positif au coronavirus aux Etats-Unis est mort, rapporte le magazine National Geographic, après avoir expérimenté des symptômes apparemment semblables à ceux de beaucoup d'humains. Buddy, un berger allemand de sept ans, était tombé malade en avril, à peu près au même moment où son propriétaire Robert Mahoney se remettait lui-même du Covid-19, a indiqué le magazine cette semaine.

     

    Buddy semblait avoir le nez bouché et des difficultés à respirer, et son état n'a cessé de se détériorer au fil des semaines. M. Mahoney et son épouse Allison, qui vivent à New York, ont finalement décidé d'euthanasier le chien le 11 juillet, lorsque Buddy a commencé à vomir des caillots de sang, à avoir du sang dans ses urines et à ne plus pouvoir marcher. La famille a dit à National Geographic avoir soupçonné qu'il avait la maladie mais qu'il avait été difficile de le confirmer. "Sans l'ombre d'un doute, je pensais que (Buddy) était positif", a dit M. Mahoney.

    Mais non seulement plusieurs vétérinaires dans sa région étaient fermés en raison de la pandémie, certains étaient aussi sceptiques sur la possibilité qu'un animal attrape le Covid-19. Une clinique a finalement pu confirmer que Buddy était bien infecté, et que l'autre animal de la famille, un chiot de 10 mois n'ayant jamais été malade, présentait des anticorps au virus. Les médecins ayant traité Buddy ont plus tard découvert que le chien souffrait aussi probablement d'un lymphome, ce qui pourrait indiquer que comme les humains, les animaux ayant des antécédents médicaux pourraient être plus susceptibles de tomber gravement malade du nouveau coronavirus.

    Officiellement, selon l'Organisation mondiale de la Santé, les animaux domestiques ne transmettraient pas souvent le virus à leurs propriétaires. Douze chiens et 10 chats ont été testés positifs au coronavirus aux Etats-Unis, selon National Geographic.

     

    Paris Match


    2 commentaires
  • En cas d'urgence, il est préconisé d'appeler le Samu au 15

    Une urgence médicale ? Patient, ne vous dirigez pas vers la clinique des Trois frontières de Saint-Louis, dans le Haut-Rhin, ce lundi. Depuis 8 h 30 et ce jusqu’à ce mardi 8 h 30, le service n’accueillera personne. La raison ? Il n’y a pas assez de médecins urgentistes disponibles, précise la direction du Groupe hospitalier de la région (GHR) de Mulhouse Sud-Alsace.

     

    En cas d’urgence, il est donc conseillé de joindre le Samu, au 15. Au téléphone, les médecins régulateurs orienteront les patients vers les services adaptés.

    Ce n’est pas la première fois que des urgences sont obligées de fermer faute de personnels suffisants, rappelle France Bleu Alsace. Dans le Haut-Rhin, cela avait déjà le cas à Altkirch, notamment le week-end.

    20 Minutes


    3 commentaires
  • La pandémie de Covid-19 poursuit son expansion à l'échelle mondiale, notamment sur le continent américain où le nombre de contaminations est le plus important du monde. Pour contenir la reprise de l'épidémie, les États-Unis financent massivement la création d'un vaccin élaboré par Moderna, un laboratoire américain. Il entre lundi dans sa dernière phase d'essais. 

    Les États-Unis ont lancé lundi 27 juillet la dernière phase clinique d'un vaccin potentiel contre le coronavirus, tandis que la région Amérique latine et Caraïbes se rapproche de l'Amérique du Nord en nombre de contaminations.

    L'épidémie continue de s'étendre dans le monde avec plus de 5 millions de nouveaux cas détectés depuis le 1er juillet, soit plus d'un tiers de ceux qui ont été déclarés depuis le début de la pandémie. Dans certains pays comme le Canada, elle touche désormais une majorité de jeunes, âgés de moins de 39 ans.

    L'Amérique latine et les Caraïbes sont devenues dimanche la région du monde ayant recensé le plus grand nombre de contaminations, soit 4 340 214 cas, selon un bilan établi par l'AFP dimanche à 21 heures GMT à partir de sources officielles.

    Le Brésil, pays latino-américain le plus touché, a recensé dimanche près de 25 000 cas supplémentaires, pour un total de 2,4 millions, et déplore plus de 87 000 morts.

    La Chine, où le virus est apparu, a fait état lundi de 61 nouveaux malades du Covid-19 en 24 heures, la plus importante augmentation journalière depuis mi-avril, après l'apparition de foyers d'infection dans trois provinces, dont le Xinjiang, dans le nord-ouest du pays. 

    Les États-Unis, pays le plus touché au monde, comptent pour leur part près de 4 234 000 contaminations et près de 150 000 morts. Le nombre de nouveaux cas positifs a toutefois nettement ralenti dimanche à + 55 187, son plus bas niveau depuis près de deux semaines.

    Donald Trump et la course au vaccin 

    Le gouvernement américain s'est engagé à porter à jusqu'à près d'un milliard de dollars au total son soutien au développement d'un potentiel vaccin contre le Covid-19 mis au point par la société américaine de biotechnologie Moderna, et qui s'apprête à dans la dernière phase de son essai clinique.

    Ce vaccin expérimental, qui a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez les 45 participants dans une première phase, pourra ainsi être testé à partir de lundi sur 30 000 personnes.

    Les États-Unis ont annoncé ces derniers mois des investissements massifs visant à immuniser les Américains dès le début de l'année prochaine.

    Le président américain Donald Trump s'est d'ailleurs déclaré dimanche "focalisé" sur le coronavirus avec "des réunions prévues sur des vaccins", pour justifier son renoncement à lancer la première balle à l'ouverture d'un match de baseball des New York Yankees prévu le mois prochain.

    En nombre de morts, l'Europe reste en tête, avec 207 933 décès, suivie de l'Amérique latine et des Caraïbes (182 726), et des États-Unis et Canada (155 673). Des chiffres sans doute inférieurs à la réalité.

    Les jeunes victimes et vecteurs du virus 

    Au Canada, les adultes de moins de 39 ans constituent désormais une nette majorité des nouveaux cas de Covid-19 recensés, ont averti dimanche les autorités sanitaires en appelant les jeunes à ne pas se sentir "invincibles".

    Les personnes âgées ne sont pas les seules à risquer de graves problèmes de santé en cas de contamination, met en garde le docteur Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du pays : sur les cas de Covid-19 signalés la semaine dernière, "63 % concernaient des jeunes de moins de 39 ans, dont un tiers (31 %) a été hospitalisé".

    En France aussi, des élus inquiets ont appelé les jeunes à davantage de prudence et ordonné la fermeture de lieux de rassemblements comme les plages, les parcs et les jardins publics la nuit.

    "Si cette tranche d'âge est le plus souvent asymptomatique une fois contaminée, elle transmet toutefois le virus une fois contaminée et expose ainsi les populations les plus fragiles", a insisté la préfecture du Morbihan (Bretagne).

    Mesures de confinement et isolement 

    Face à la reprise de l'épidémie en Europe, Londres a annoncé que les passagers en provenance d'Espagne devraient se soumettre à une période d'isolement à partir de dimanche, suscitant une vive réaction des autorités de ce pays, deuxième destination touristique mondiale derrière la France, et qui a clamé haut et fort être "un pays sûr".

    "Comme d'autres pays européens, l'Espagne a de nouveaux foyers. Ce n'est pas inhabituel. Le plus important est que l'Espagne fait de grands efforts pour contrôler ces foyers", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya.

    En Belgique, la première ministre, Sophie Wilmès, a annoncé samedi envisager de nouvelles mesures supplémentaires face à la hausse des cas de nouveau coronavirus. Des mesures renforcées sont déjà entrées en vigueur samedi, en particulier le port obligatoire du masque dans les endroits à forte fréquentation, comme les marchés, les brocantes, les rues commerçantes, les hôtels, les restaurants et les cafés.

    D'autres pays, comme le Venezuela et l'Algérie, ont décidé de reconduire les mesures de confinement en vigueur sur leur sol.

    Le Maroc limite également les déplacements entre grandes villes à quelques jours de l'Aïd al-Adha, une fête traditionnellement marquée par des réunions familiales. Et l'Arabie saoudite n'accueillera que quelque 10 000 personnes pour le traditionnel pèlerinage du hajj à La Mecque à partir de mercredi, au lieu des 2,5 millions reçus l'an dernier.

    FRANCE 24


    4 commentaires
  • Coronavirus: Olivier Véran demande aux jeunes d'être "vigilants"

    Le ministre de la Santé Olivier Véran en appelle à la "vigilance" des jeunes quant au respect des mesures barrière face à l'augmentation du nombre de cas de Covid-19, dans un entretien au Parisien publié samedi.

    Des patients "plus jeunes" que lors de la première vague

    "Lors des campagnes de dépistage massif", on remarque "que les patients sont jeunes, plus jeunes que lors de la précédente vague. Le taux d'asymptomatiques est, lui, extrêmement élevé", dit le ministre. "C'est le cas particulièrement en Ile-de-France où l'on voit arriver des jeunes qui ont été infectés sans qu'on sache comment", poursuit Olivier Véran.

    "Sans doute que les personnes vulnérables et âgées ont conservé un niveau de prudence élevé alors que les jeunes, eux, font moins attention", fait-il valoir.

    "C'est ce que l'on constate notamment lors des rassemblements festifs et surtout familiaux à l'origine de clusters" (cas groupés), avance aussi Olivier Véran, tout en soulignant que l'augmentation du nombre de tests conduit nécessairement à une hausse des cas détectés.

    Appel à la jeunesse

    Même s'il dit comprendre "parfaitement leur besoin de changer d'air et de souffler", il en appelle "à la jeunesse pour qu'elle soit vigilante", notant qu'en Catalogne "beaucoup de jeunes étaient contaminés et le virus a fini par se propager dans la population".

    Il précise que sur un nombre de tests "approchant les 500.000 par semaine", le taux de positifs est "de l'ordre de 1 à 1,5%".

    Concernant les délais parfois longs pour se faire tester et avoir les résultats, le ministre assure également avoir rappelé à l'ordre des laboratoires d'analyse qui ne faisaient pas de tests PCR.

    Un arrêté paru samedi autorise le remboursement de tous les tests PCR même sans ordonnance et permet aux pompiers, secouristes, aides-soignants et étudiants en santé de réaliser les prélèvements.

    La circulation virale est en "nette augmentation" en France, avec plus de 1.000 nouveaux cas de coronavirus par jour, a annoncé vendredi la Direction générale de la Santé (DGS). L'épidémie de Covid a fait 30.192 morts en France selon les données officielles.

     

    BFM.TV


    4 commentaires

  • 4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique