• "Arrêtez tout. Les masques, les confinements" : le texte de Nicolas Bedos fait réagir les internautes

    Sur Instagram, Nicolas Bedos a publié un texte engagé dans lequel ils appellent les Français à "vivre, quitte à mourir". Les réactions n'ont pas tardé sur les réseaux sociaux : si certains louent la prise de position de l'artiste, d'autres s'insurgent face à de tels propos.

    Sa sortie ne pouvait que faire du bruit. Ce jeudi 24 septembre, Nicolas Bedos a posté sur Instagram un texte, au lendemain des annonces d'Olivier Véran pour présenter les nouvelles mesures sanitaires face à la Covid-19. Parmi elles, la fermeture des bars à 22h au plus tard dès le 28 septembre dans de nombreuses villes comme Paris et sa petite couronne, Lille, Lyon ou Montpellier. Dans des zones encore plus touchées par le virus, les bars et les restaurants devront fermer leurs portes pour au moins 15 jours dès ce samedi 26 septembre. C'est le cas à Marseille, Aix-en-Provence ou en Guadeloupe. 

     

    Ces nouvelles mesures n'ont visiblement pas été au goût de Nicolas Bedos, qui a donc choisi d'utiliser sa plume pour le faire savoir. L'acteur, réalisateur et écrivain appelle les Français à retrouver leur liberté, en n'appliquant les mesures sanitaires que dans une situation précise. "Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements. Excepté face à vos parents très fragiles (quand ils le souhaitent, ce qui n’était pas le cas de mon père, meurtri à mort d’être privé de notre amour). Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d'arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance", lance-t-il. 

     

    Nicolas Bedos s'en doute, une telle prise de position ne fera pas l'unanimité. "En ce monde de pisse-froid, de tweets mélodramatiques et de donneurs de leçons, ce message sera couvert d’affronts mais peu m’importe", écrit-il. En effet, si certains ont applaudi la prise de parole et le message de Nicolas Bedos, d'autres n'ont pas du tout apprécié cette sortie médiatique. "J'ai eu le covid .. Je vous dis que le port du masque ce n est rien par rapport à un corps dévasté par un petit virus invisible... Porter un masque est la meilleure prévention.. Dommage que les morts ne puissent plus parler pour vous le dire", peut-on lire dans les commentaires sur Instagram. "Je préconise un stage en service de réanimation COVID à Monsieur Bedos et tous les admirateurs de ce texte. Je vous admirait Monsieur Bedos mais là....", lance un autre internaute. 

    Télé 7 jours


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  • Fermeture des bars et restaurants à Marseille, Paris en "alerte renforcée" : Olivier Véran serre la vis

    Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a présenté mercredi soir une nouvelle cartographie de l'épidémie, qui fait passer plusieurs métropoles, dont Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier, Paris et les départements de la petite couronne en "alerte renforcée". Bordeaux, Lyon et Nice s'y trouvaient déjà. Cette nouvelle classification induit une série de nouvelles restrictions sanitaires. Les voici.

    • La jauge des grands événements est abaissée à 1.000 personnes. Cette mesure, qui s'appliquera "à compter de samedi à l'issue d'une concertation entre le préfet et les élus locaux", devrait notamment concerner le tournoi de tennis de Roland-Garros, qui débutera dimanche, quatre mois plus tard que sa programmation habituelle, et avait déjà prévu de réduire sa jauge à 5.000 spectateurs.
    • Les fêtes locales et les fêtes étudiantes sont interdites ; 
    • Les rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public ne sont plus autorisés ;
    • Les bars devront fermer de manière anticipée, au plus tard à 22 heures. Les salles de sport, les gymnases, ainsi que les salles de fêtes devront également fermer leurs portes.
    • Le télétravail doit être favorisé.

    Les bars et les restaurants devront fermer à Marseille

    A Marseille et en Guadeloupe, en alerte maximale, le taux d’incidence est supérieur à 100 pour 100.000 habitants chez les personnes âgées, et monte à 250 pour 100.000 au total. Dans ces territoires, les bars et les restaurants devront fermer à partir de lundi. Cette mesure a provoqué la colère de la maire de Marseille, Michèle Rubirola. "J'apprends avec étonnement et colère une décision pour laquelle la Mairie de Marseille n'a pas été consultée. Rien dans la situation sanitaire ne justifie cette annonce. Je n'accepte pas que les Marseillais soient victimes de décisions politiques que personne ne peut comprendre", a-t-elle écrit sur Twitter.

    Tous les établissements recevant du public devront également fermer, sauf s'il existe un protocole sanitaire strict déjà en place. Théâtres, cinémas et musées, où ces protocoles sont déjà obligatoires ne sont donc pas concernés. Le télétravail est vivement encouragé. Dans les territoires en alerte (échelle de 2 sur 5), une jauge de 30 personnes pour les mariages ou baptêmes est désormais obligatoire. Ce sont les territoires où le taux d’incidence est supérieur à 50 pour 100.000 habitants.

    Le JDD.fr

    On ne fait pas autant d'histoire avec les milliers de mort suite à la grippe chaque année !


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  • Alexandre Benalla : positif au coronavirus, l’ancien proche d’Emmanuel Macron hospitalisé

    Selon des informations du Parisien, l’ex-chef de la sécurité d’Emmanuel Macron aurait été hospitalisé en urgence relative à l’hôpital Cochin, à Paris, pour une infection au coronavirus.

    Alors que l’épidémie de Covid-19 connaît une hausse significative du nombre de nouveaux cas depuis plusieurs semaines, Le Parisien rapporte ce mardi 22 septembre qu’Alexandre Benalla aurait été diagnostiqué positif au coronavirus. Selon plusieurs sources citées par le quotidien, les sapeurs-pompiers auraient été appelés à son domicile parisien et seraient intervenus vers 21 heures. L’ex-proche collaborateur d’Emmanuel Macron aurait ensuite été transporté à l’hôpital Cochin, où il aurait été pris en charge en urgence relative.

     

    Début août, Alexandre Benalla avait pourtant été aperçu à Saint-Tropez portant un masque. L’ancien responsable de la sécurité du chef de l’État semblait alors "en pleine forme", selon Var-Matin, fréquentant la terrasse du Sénéquier ou se promenant sur le vieux port de la ville. A-t-il contracté le Covid-19 lors de cette escapade tropézienne ou sur son lieu de travail ? Très discret depuis plusieurs mois, Alexandre Benalla a continué à exercer dans la sécurité et a monté sa propre société, qui emploie cinq personnes.

    Des précédents au gouvernement

    Comme lui, d’autres personnalités publiques ont été contaminées en France par la Covid-19, à l’image de Valérie Trierweiler, Hélène Darroze, Sophie Favier, ou encore Michel Boujenah. Et les membres du gouvernement n’ont pas été épargnés. Ce vendredi 18 septembre, le ministre de l’Économie, Bruno Le maire, annonçait ainsi sur Twitter avoir été diagnostiqué positif et s’être mis à l’isolement pendant sept jours. Il est le quatrième membre du gouvernement à avoir été contaminé depuis le début de l’épidémie.

    GALA


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  • Des spots publicitaires bientôt zappés de la télé ? Selon les informations du 'Journal du Dimanche', le cabinet de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili prépare pour cet automne un texte de loi visant à mieux encadrer, voire bannir de nos écrans, certaines publicités pour des produits jugés peu respectueux pour la santé ou l'environnement.

    Sont notamment visés : les véhicules à moteur thermique particulièrement polluants, certains aliments chocolatés, source d'obésité, l'industrie du fast-food, ou encore des offices du tourisme comme celui de la Guadeloupe ou de la Martinique, des départements accessibles par avion. Certains ­acteurs du monde de la mode, dont l'empreinte carbone est pointée du doigt, sont aussi en ligne de mire.

    La semaine dernière, une première réunion s'est tenue au ministère, avec des représentants de la Convention citoyenne, des chaînes de télévision, publiques et privées, d'acteurs du monde de la publicité et des annonceurs.

    Un texte inspiré de la Convention citoyenne

    Ce texte s'inspirerait ainsi d'une proposition de la Convention citoyenne pour le climat, qui plaide pour la régulation de la publicité visant à "réorienter la consommation sur des produits plus vertueux sur le plan climatique et en mettant un frein à la surconsommation".

    Ce projet de loi gouvernemental ferait également écho à une proposition de loi des députés Ecologie Démocratie Solidarité (ex-LaREM) visant l'interdiction progressive à partir de 2022 de la publicité de produits les plus polluants.

    Par ailleurs, plusieurs associations de consommateurs réclament depuis longtemps des limites au marketing touchant notamment les enfants. Il y a quelques jours, l'UFC-Que Choisir, ainsi que 6 autres associations, avait lancé une pétition pour "interpeller les pouvoirs publics" et leur demander de mieux "protéger les enfants des dérives du marketing alimentaire".

    Des pertes potentielles d'un milliard d'euros par an

    Lourdement impacté par la crise du Covid-19, le milieu de la publicité s'inquiète déjà de ce projet de loi gouvernemental. "De telles interdictions, purement idéologiques, qui ne tiendraient pas compte du temps d'adaptation de l'outil productif, achèveraient de ­fragiliser tout notre écosystème", a averti au 'JDD' le président du Syndicat national de la ­publicité télévisée (SNPTV), David Larramendy.

    Selon le SNPTV, interdire aux annonceurs d'investir dans des campagnes télévisées pourrait coûter au secteur un milliard d'euros par an.

    Boursier.com


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  • Comme le Premier ministre la semaine passée, le ministre de la Santé l’a confirmé ce jeudi à l’occasion de la reprise de son point presse hebdomadaire : « L’épidémie est désormais très active dans notre pays ». Reconnaissant des « difficultés organisationnelles » en matière de dépistage du Covid-19, Olivier Véran a tenu une fois de plus à préparer les Français. « Nous devons apprendre à vivre avec le virus, pour quelque mois encore. Avec des phases aiguës et des phases d’accalmie », a-t-il déclaré.

    Une cohabitation difficile qui pourrait s’accompagner de nouvelles restrictions dans certains territoires. Rassemblements, ouverture des bars et des restaurants, port du masque obligatoire pour les professionnels de crèche, le ministre de la Santé a annoncé plusieurs évolutions sanitaires. Quelles sont-elles et que faut-il retenir de cette conférence ? 20 Minutes fait le point.

    Selon le ministre, « tous les indicateurs montrent une progression de l’épidémie ». Le taux d’incidence des contaminations est en « hausse constante » : « Il était hier soir de 83 cas pour 100.000 habitants. Il était à 10 à la fin juillet », a-t-il précisé. La vitesse de circulation du virus inquiète particulièrement le gouvernement. Si elle n’a pas encore atteint le niveau mesuré lors du pic épidémique en mars dernier, l’augmentation est là. « Le virus circule très activement chez les 15-45 ans mais au dessus il circule de plus en plus », a ajouté Olivier Véran. Aujourd’hui, selon les données mesurées par le ministère, une personne malade contamine deux autres personnes tous les quinze jours.

    Dans certains territoires, le « taux d’incidence » est désormais supérieur à 150 ou 200. « Le seuil d’alerte nous l’avions établi à 50 cas pour 100.000. 53 départements ont dépassé ce seuil (…) dans certaines villes, nous sommes bien au-delà. C’est six fois ce seuil à Marseille. Cinq fois en Guadeloupe, trois fois à paris », a annoncé le ministre de la Santé. Pour répondre à cette situation, des mesures de restriction seront décidées localement d’ici samedi pour les villes de Lyon et Nice, où le coronavirus circule à un niveau inquiétant, a fait savoir Olivier Véran.

    En outre, « si la situation sanitaire ne s’améliore pas » à Marseille et en Guadeloupe, où des mesures ont déjà été adoptées, « il faudra sans doute prendre des mesures encore plus fortes », a prévenu le ministre, citant « la possible fermeture des bars » ou « l’interdiction des rassemblements publics ». Si les seuils critiques n’ont pas encore été atteints à Lille, Toulouse, Rennes, Dijon et Paris, le ministre a signalé que les autorités resteraient « extrêmement attentives » sur l’évolution de l’épidémie dans ces métropoles.

    PLACIDE


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  • L'établissement où elle travaillait compte 25 cas positifs et a dû fermer. Il n'est toutefois pas certain que cette jeune femme soit à l'origine de toutes les contaminations.

    Plus de 700 tests de dépistage du Covid-19 ont été lancés en Bavière ce week-end, après qu'une Américaine présentant des symptômes du coronavirus n'a pas respecté son isolement pour se rendre dans plusieurs bars de la station de ski allemande de Garmisch-Partenkirchen, raconte le média Süddeutsche Zeitung, relayé par Capital.

    Près de 60 personnes ont été testées positives pour le moment.

    Une "super-spreader"?

    Cette citoyenne américaine de 26 ans, présentant des symptômes du coronavirus, a été testée lundi 7 septembre. Mais en attendant ses résultats, la jeune femme n'a pas respecté l'isolement en vigueur, et s'est rendue dans plusieurs bars. Le mercredi, deux jours après, les résultats sont tombés: elle était positive.

    Une importante campagne de tests a alors été lancée, qui a permis de détecter, jusqu'à maintenant, 59 cas positifs, dont 25 à l’Edelweiss Lodge and Resort, un hôtel de l'armée américaine où elle travaillait.

    Le centre d'hébergement et de loisirs a annoncé vendredi qu'il fermait ses portes dès lundi 14 septembre, devant le nombre de personnes contaminées. Les cas contacts ont été placés en isolement et l’Edelweiss Lodge and Resort conseille à toutes les personnes passées par leur établissement depuis le 3 septembre de surveiller de possibles symptômes du Covid-19.

    Il est très difficile de savoir si la jeune Américaine est directement responsable de toutes ces contaminations, si elle fait partie des "super-spreaders" - ces individus qui ont une capacité beaucoup plus importante que le reste de la population à propager un virus - ou si les sources de contamination sont diverses. Les autorités sanitaires ne savent par exemple pas où elle a été contaminée, cela pourrait venir d'un de ses collègues testé ensuite positif.

    Un "cas exemplaire de stupidité"

    Les autorités locales ont réagi avec virulence à cette histoire. Le parquet de Munich a engagé une procédure contre la jeune femme, l'accusant de blessures involontaires, écrit le Süddeutsche Zeitung. Markus Söder, ministre-président de Bavière, a caractérisé l'affaire de "cas exemplaire de stupidité".

    L'armée américaine conduit également de son côté une enquête, rapporte l'Associated Press"Nous rassemblons actuellement les faits associés à cet incident, tout comme nos hôtes bavarois", a déclaré l'armée, rappelant aux Américains sur place qu'il fallait respecter les règlementations bavaroises.

    Ce cluster, ajouté aux nouvelles infections habituelles, a fait franchir à cette zone la barre critique des 50 personnes contaminées pour 100.000 habitants. Depuis ce week-end, les bars et restaurants ne peuvent ouvrir que jusqu'à 22 heures, et le nombre de participants à des rassemblements en extérieur comme en intérieur a été revu à la baisse. Rappelant que le coronavirus est toujours présent, Markus Söder a précisé ce mercredi que "les chiffres explosent" dans certains endroits en Bavière.

     

    BFM.TV


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  • es résidus de pesticides seraient sous estimés dans les fruits et légumes, selon une ONG

    Les données officielles sur les résidus de pesticides dans les fruits et légumes consommés en France incluent les produits issus de l'agriculture biologique et sont donc sous-estimés pour ceux issus du secteur conventionnel, a assuré mercredi l'ONG Générations futures.

    L'association publie régulièrement un bilan de ces résidus, basé sur des chiffres de la direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF).

    Des chiffres spécifiques étant donnés pour les échantillons bio, l'ONG "a pensé de bonne foi" que le reste des données des "plans de surveillance généraux" réalisés par l'administration concernait exclusivement les produits issus de filières conventionnelles, selon son président François Veillerette.

    Or, en refaisant des calculs à partir des tableurs de données brutes "nos pourcentages de contaminations étaient systématiquement plus élevés que ceux de la DGCCRF", sauf en y incluant les échantillons bio.

     

    Interrogée par mail, la DGCCRF a répondu à l'ONG fin 2019 en confirmant que "dans les bilans annuels des plans de contrôle des résidus de pesticides dans les fruits et légumes les échantillons issus de l'agriculture biologique sont compris dans les chiffres donnés", selon Générations futures.

    La transparence des données

    L'ONG a donc refait les calculs (bilan 2017) en enlevant les échantillons bio, ce qui a fait remonter les pourcentages de résidus détectés de 63,1% des échantillons à 66,7% pour les fruits et de 51,3% à 53,8% pour les légumes.

    Estimant que la présentation des chiffres officiels empêche en l'état "toute comparaison" entre les produits selon leur origine, Générations Futures "demande que les services de l'Etat soient tenus de fournir (...) les données relatives à la présence de résidus de pesticides quantifiés dans les aliments non-bios".

    Interrogée par l'AFP, la DGCCRF a répondu dans un mail que ses "rapports annuels de contrôle portent sur les denrées d'origine végétale dans leur ensemble, qu'elles soient bio ou non. Dans un souci de transparence, ceux-ci font apparaître spécifiquement et de manière indépendante les données concernant les produits bio, qui font l'objet d'une réglementation spécifique plus sévère".

    Elle souligne par ailleurs que l'ONG se base sur des mesures de "résidus de pesticides quantifiés", qui sont "purement informatives" concernant les produits conventionnels, pour lesquels les contrôles portent sur "le respect des limites maximales de résidus (LMR) autorisées".

    La Tribune


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  • Peste porcine: Interruption des exportations de viande de porc allemande vers la Chine

    Les exportations de viande de porc allemande vers la Chine et d'autres pays ne faisant pas partie de l'Union européenne ont été temporairement interrompues à la suite de la confirmation d'un cas de peste porcine africaine sur un sanglier, a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture allemand.

    L'Allemagne, premier producteur de porc d'Europe, écoule une grande partie de sa production sur les marchés asiatiques, notamment en Chine, qui a importé l'an dernier 1,2 milliard de dollars de viande porcine d'origine allemande.

    Les exportations vers des pays membres de l'Union européenne restent possibles en raison d'une clause dans laquelle les arrêts des importations ne concernent que les produits issus de la région où le cas de peste porcine africaine a été confirmé.

    "Le gouvernement allemand est actuellement en discussion avec les pays concernés dans le but d'incorporer une clause de régionalisation aux certifications," a dit le porte-parole du ministre.

    Les prix de viande porcine allemande ont chuté de presque 14%, en raison notamment des craintes que les exportations se voient atteintes par cet épisode de peste porcine.

    Selon le président de la DBV, Joachim Rukwied, les éleveurs allemands craignent particulièrement que la peste porcine "n'entraîne l'effondrement du marché asiatique".

    La Corée du Sud, le deuxième acheteur de viande de porc en provenance de l'Allemagne sans compter l'UE, a immédiatement suspendu ses importations jeudi.

    Des cas de peste porcine africaine ont été recensés récemment dans une dizaine de pays européens sur des animaux sauvages. La propagation du virus aux porcs d'élevage est désormais la plus grande crainte des producteurs.

    REUTERS


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  • Le campus de Sciences Po à Reims sera fermé de vendredi jusqu’au 19 septembre inclus après que 23 étudiants ont été testés positifs au Covid-19, a annoncé jeudi la préfecture, précisant que les 1.300 étudiants pourront «bénéficier d’un enseignement à distance».

    «En lien avec Tilman Turpin, directeur de Science Po Reims et après avis de la rectrice de Reims et du délégué territorial de l’Agence régionale de santé, le préfet de la Marne, Pierre N’Gahane, suspend à compter du vendredi 11 septembre et jusqu’au 19 septembre inclus l’accueil des étudiants sur le campus de Science Po Reims», indique la préfecture de la Marne dans un communiqué.

    «Cette mesure est rendue nécessaire par l’annonce de la contamination par le Covid-19 de 23 étudiants révélés positifs par des tests PCR. Des tests proposés aux autres étudiants permettront de mesurer l’ampleur de la contamination au sein de l’établissement», ajoute-t-elle. Selon la direction de l’établissement, «l’ARS Grand Est va mettre en place la campagne de dépistage et les étudiants identifiés comme cas contact seront prioritaires».

    Les lieux «susceptibles d’avoir été fréquentés par des étudiants porteurs du Covid seront désinfectés»

    «Ce sont les étudiants positifs eux-mêmes qui se sont signalés à la direction parce qu’ils présentaient des symptômes», rapporte-t-elle, affirmant que «les étudiants testés positifs ont été contaminés lors de contacts privés» et que cela n’aurait rien à voir avec la semaine d’intégration. La rentrée, prévue lundi 14 septembre, ne se fera pas sur place mais par des cours à distance.

    D’après la direction, «les équipes administratives avaient anticipé en permettant la continuité pédagogique à distance». Le site ne sera désormais accessible qu’aux personnels chargés d’assurer «la continuité administrative et pédagogique de l’établissement», afin d’«enrayer le plus rapidement possible la chaîne de transmission du virus», selon la préfecture.

    Les lieux ouverts au public et «susceptibles d’avoir été fréquentés par des étudiants porteurs du Covid seront désinfectés». La préfecture assure que les étudiants, «instamment invités à éviter la participation à toute réunion ou rassemblement pendant cette période», «pourront continuer à bénéficier d’un enseignement à distance». Lundi, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait indiqué que 28 établissements scolaires ainsi que 262 classes étaient fermés en France en raison de cas de coronavirus.

    Le Figaro


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  • Un homme qui s’est marié sans avoir avisé sa famille de sa maladie a été condamné par la justice.

    C’est une décision de justice très particulière que vient de rendre la justice tunisienne. Le ministère public dans la région de Mahdia vient de frapper fort en condamnant à six mois de prison un homme qui est contaminé au Covid-19, rapporte le site local La Presse. La raison ? Il a organisé sa cérémonie de mariage sans informer ses proches de sa situation médicale, un choix qui a causé la contamination de deux personnes présentes ce jour-là.

     

    "La personne en question, bien qu’informée d'être atteinte de la Covid-19, a organisé son mariage sans rien dévoiler, à son entourage, ce qui a entrainé la contamination de deux personnes présentes à la cérémonie", a précisé le porte-parole du tribunal. Si la peine peut sembler sévère, il s’agit en réalité de l’application de l’article 312 du code pénal. Celui-ci prévoit une condamnation à 6 mois d’emprisonnement et une amende de 120 dinars (environ 37 euros) pour une personne contrevenant aux mesures de contrôle ordonnées en temps d’épidémie. La lune de miel des jeunes mariés risque d'être quelque peu perturbée. 

     

    Selon les données de l’université Johns-Hopkins, la Tunisie compte aujourd’hui 5.417 cas de coronavirus et l’épidémie a fait au moins 96 morts. Mi-août, le pays avait annoncé la mise en place d’une quarantaine à toutes les personnes arrivant de France, de Belgique et d’Islande. À l’heure actuelle, il est nécessaire de présenter un test PCR négatif au Covid-19 datant de moins de 72 heures, peu importe le pays d’où vient le passager. Des mesures d’isolement peuvent aussi être imposées selon le pays d’origine de l’arrivant.

    Capital


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  • Céréales : les moissons sont en recul presque partout

    Un hiver aux pluies diluviennes, un avril sec : même si la qualité est au rendez-vous, les moissons 2020 sont en net recul. Selon les secteurs, les écarts de rendement peuvent aller du simple au triple !

    Hormis dans le nord de la France,  l’hiver beaucoup trop pluvieux, suivi d’un avril beaucoup trop sec, a fini de fragiliser les cultures  , constate Jean-René Menier, céréalier en Bretagne. À l’heure du bilan, la baisse des rendements est générale cette année :  De 17 % à 20 % en moyenne , souligne l’agriculteur, également délégué de l’association Passion céréales et président du Comité régional des céréales (CRC).

    Le blé est  très touché , comme le colza. La récolte de blé tendre touche à sa fin. La moyenne nationale des rendements s’établirait à 68,3 quintaux/ha, en recul de 4 % par rapport à la moyenne quinquennale.

    Des silos vides

    Dans le Grand Ouest,  en Normandie, ça va à peu près  . Mais en Bretagne et Pays de la Loire,  c’est très mauvais : 60 000 ha ont disparu  . Comprendre qu’ils n’ont pas été semés en blé de printemps,  mais en orge ou maïs. On verra cet automne…  En Pays de la Loire, avec la sécheresse du printemps,  la baisse de rendement est de 20 %  . En Bretagne, elle va de -15 % à -20 %.  L’ouest de la Bretagne a été épargné »,précise Jean-René Menier.

    Toutes les cultures de printemps sont touchées par cette mauvaise année 2020, jugée également « catastrophique » pour les pois et féveroles.

    D’ailleurs, côté collecteurs,  c’est la première fois qu’on voit des silos vides… », constate le céréalier. Les stocks affichent une baisse de -30 % à -40 % en Bretagne et de -20 % à -25 % en Pays de la Loire. Avec de tels stocks,  il va falloir faire attention : nous n’irons pas nous bagarrer à l’export en prenant le risque d’une baisse des prix…  Surtout en Bretagne et Pays de la Loire :  Priorité aux besoins internes : élevage et marché interrégional. 

    Au passage, Jean-René Menier insiste :  Pour le grand public, les cultures céréalières, c’est d’abord l’export, l’élevage, le pain. Mais la Bretagne et les Pays de la Loire, on l’oublie, regroupent beaucoup de PME de transformation.  Ainsi dans la seule Bretagne, les biscuiteries et viennoiseries représentent quelque 4 000 emplois induits.

    L’association Passions céréales fait sa rentrée

    L’association Passion céréales,  c’est ma bouffée d’oxygène , confie Jean-René Menier, producteur à Mauron (Morbihan). Ce réseau de quelque 80 céréaliers en France fait de la pédagogie en direct avec les instituteurs intéressés. Via une plateforme internet ( www.passioncereales.fr ),  le producteur répond à toutes les questions des enfants et de leur instituteur. Avec des photos, des petits films, etc. » Pendant 9 mois : ça tombe bien, « le cycle du blé correspond à l’année scolaire… 

    Autre initiative, jusqu’au 17 octobre, l’animation Graines de Champions, proposée par Passion céréales, est de retour dans la plupart des restaurants scolaires du Grand Ouest. Elle a pour objectif d’aider les écoliers à mieux connaître les produits de la filière céréalière tout en leur faisant découvrir l’origine des aliments présents dans leur assiette : blé dur, blé tendre, maïs et riz.

    Ouest-France


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  • La consommation de poissons pêchés à Montpellier et dans des communes environnantes est interdite après la découverte d'une cyanobactérie responsable de la mort d'un chien, a annoncé la préfecture de l'Hérault samedi. C'est suite à "une mortalité canine" fin août que les services de l'Etat notamment ont diligenté des analyses confirmant la présence de flocs (amas gélatineux) de la cyanobactérie Phormidium sur les berges et dans la colonne d'eau du fleuve Lez.

    "Les cyanobactéries, naturellement présentes dans les eaux de surface, sont en général inoffensives, cependant des conditions extérieures encore mal connues peuvent générer des phénomènes locaux de prolifération et de libération en grande quantité de toxines, dont certaines ont des effets neurotoxiques ou hépatotoxiques", précise la préfecture dans un communiqué.

    La préfecture recommande aussi d'"éviter d'ingérer l'eau" et de "ne pas se baigner"

    Un arrêté préfectoral interdit en conséquence la consommation du poisson pêché dans le Lez à Castelnau le Lez, Lattes, Montferrier sur Lez, Montpellier, Prades le Lez et Saint Clément de Rivière. La préfecture énumère des consignes de prudence : "éviter d'ingérer de l'eau, ne pas se baigner ni jouer près des eaux stagnantes présentant des amas de mousse ou d'algues, ne pas jouer avec des bâtons ou galets ayant été immergés ni les porter à la bouche, ne pas amener les chiens au bord des berges".

    Elle invite à consulter en cas d'apparition des symptômes suivants après une fréquentation des berges du Lez: tremblements, fièvre, douleurs abdominales ou musculaires, nausées, irritations des yeux/oreilles, éruption cutanée. Chez le chien, les symptômes sont nerveux (convulsion, salivation abondante, troubles de l'équilibre) parfois seuls ou associés à des troubles digestifs (diarrhée, vomissements).

    Europe 1


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  • Didier Raoult, un « bouc émissaire » : Nicolas Sarkozy le soutient

    Alors qu'il fait polémique depuis qu'il a vanté les mérites de l'hydroxychloroquine comme remède au coronavirus, Didier Raoult a reçu un soutien de taille. En déplacement à Marseille à l'occasion d'un forum des entrepreneurs, Nicolas Sarkozy est monté au créneau pour le défendre.

    "Chaque crise, il faut trouver des boucs émissaires." Ces mots, ce sont ceux prononcés par Nicolas Sarkozy, ce vendredi 4 septembre, dans le cadre du Forum des entreprises à Marseille. Aux yeux de l'ancien président, Didier Raoult en est un. Vivement critiqué depuis qu'il a vanté les mérites de l'hydroxychloroquine comme remède au coronavirus, celui qui a souvent embarrassé le gouvernement a, contre toute attente, reçu le soutien de Nicolas Sarkozy. Alors qu'il prenait la parole lors d'une conférence de presse, le mari de Carla Bruni est monté au créneau pour voler au secours du professeur marseillais controversé.

    "Pour moi, l'adversaire, c'est le Covid, ce n'est pas tel ou tel médecin, et je pense notamment au professeur Raoult. Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence à son endroit", a-t-il déploré, dans des images relayées par BFMTV, sous des applaudissements épars. Et de poursuivre : "C'est un homme de grande qualité, qui a fait son possible pour soigner au mieux ses patients." S'il a reconnu bien volontiers que Didier Raoult avait pu faire des erreurs, il a rappelé que c'était propre à tous les hommes : "Il a sans doute fait des erreurs, comme on en fait tous. Moi le premier."

    La veille, la Société de pathologie infectieuse de langue française a confirmé avoir saisi, au mois de juillet dernier, l'Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre le professeur Didier Raoult, à qui elle reproche d'avoir fait la promotion de l'hydroxychloroquine "sans qu'aucune donnée acquise de la science ne soit clairement établie à ce sujet, et en infraction avec les recommandations des autorités de santé", a précisé Le Monde.

     Nicolas Sarkozy tacle les "pseudo-spécialistes"

    A l'image de Roselyne Bachelot qui avait révélé qu'elle "tenait un cahier" au sujet de ceux qui s'étaient trompés sur le coronavirusNicolas Sarkozy a lui aussi pointé du doigt ceux qu'il qualifie de "pseudo-spécialistes" : "J'observe qu'en période de crise, il y a les pseudo-spécialistes qui se précipitent et qui disent du mal de quelqu'un. Il faut un coupable et c'est celui-là. Ça m'a paru déplacé. Je n'ai aucune compétence pour dire qui a raison et qui a tort (...) Chacun a fait comme il a pu, et lui le premier", a affirmé l'ancien chef de l'Etat.

    D'autres politiques soutiennent Didier Raoult

    Le prédécesseur de François Hollande n'est pas le seul homme politique à avoir apporté son soutien à Didier Raoult. En mars dernier, le maire de Nice Christian Estrosi, qui avait été touché par le coronavirus, avait accepté d'être le cobaye du professeur marseillais. Plus récemment, c'est Renaud Muselier, président LR de la région Paca et "ami de longue date" de Didier Raoult, qui a tenu à prendre sa défense publiquement.

    Dans un communiqué publié ce jeudi 3 septembre, relayé par La Provence, l'ancien député a appelé les Provençaux à soutenir l'infectiologue marseillais mis en cause par le dépôt d'une plainte à l'Ordre des médecins : "Face aux attaques, nous devons soutenir et défendre le Professeur Didier Raoult." Il n'a pas hésité à vanter l'engagement du principal intéressé auprès des citoyens : "Combien de médecins, combien de chercheurs, peuvent-ils prétendre diffuser leur savoir et leur connaissance à un public si large de façon transparente ? En démocratisant cet exercice sur les réseaux sociaux et Internet, le Professeur Raoult a parfaitement respecté son serment. Le devoir d’information a été étendu au-delà du patient, et on ne peut que s’en féliciter", a-t-il estimé. Reste à savoir si tous les Provençaux seront de cet avis...

    GALA


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  • Alors que le projet de loi remettant en cause l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes «tueurs d’abeilles» est présenté ce jeudi, le chercheur au CNRS Jean-Marc Bonmatin rappelle qu’ils ont un impact dramatique sur la biodiversité et la santé humaine.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/n%C3%A9onicotino%C3%AFdes-la-science-dit-clairement-que-ces-pesticides-sont-%C3%A0-bannir/ar-BB18EZ6O?ocid=msedgntp


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  • Silvio Berlusconi testé positif au coronavirus

    Après un séjour en Sardaigne, le leader de Forza Italia a été testé positif au Covid-19.

    Une nouvelle personnalité positive au Covid-19. L'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, 83 ans, a été testé positif au coronavirus après un séjour en Sardaigne, annonce La Repubblica. "Je serai présent dans la campagne électorale avec des interviews télévisées et dans les journaux et en fonction des limites imposées par ma positivité au Coronavirus. Malheureusement, cela m'est également arrivé, mais je continue la bataille", a déclaré le leader de Forza Italia au cours d'une conférence téléphonique avec le mouvement Azzuro Donna. Un premier test, réalisé le 25 août à son retour de vacances s'était pourtant révélé négatif.

     

    Son médecin traitant Alberto Zangrillo, chef anesthésiste à l'hôpital San Raffaele de Milan, a assuré qu'"il Cavaliere" était asymptomatique et isolé à domicile, selon les dispositions régionales. Les deux enfants de Silvio Berlusconi, Luigi, 31 ans, et Barbara, 36 ans, qui ont eux présenté des symptômes ont également été testés positifs.

    Un communiqué de son cabinet, relayé par La Repubblica, a précisé que "le président continue de travailler depuis sa résidence d'Arcore, où il passera la période d'isolement prévue. Dans tous les cas, il continuera à soutenir Forza Italia et les candidats de centre droit aux élections régionales et administratives, avec des entretiens quotidiens dans les journaux, à la télévision et sur les réseaux sociaux ".

     

    Plusieurs responsables politiques ont souhaité un prompt rétablissement à Silvio Berlusconi. Le Premier ministre Giuseppe Conte lui a téléphoné alors que le leader de la Ligue du Nord Matteo Salvini a adressé "un câlin virtuel à son ami". "Les meilleurs vœux au président Berlusconi de ma part et de la part des Frères d'Italie. Il a montré à plusieurs reprises qu'il est un lion : nous sommes sûrs qu'il surmontera brillamment cela aussi", a écrit sur Twitter la présidente de Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a lui aussi adressé un bon rétablissement au leader de Forza Italia : "J'espère qu'il se remettra bientôt et qu'il combattra avec la force qui l'a toujours caractérisé cette bataille aussi".

    Capital


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  •  Covid-19 : Didier Raoult visé par une plainte devant l’ordre des médecins

    Le professeur Didier Raoult, figure contestée de l’épidémie due au coronavirus en France, fait face à plusieurs accusations, émanant de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf). Selon Le Figaro, qui a révélé l’information, la Spilf a déposé plainte, en juillet, contre le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, devant le conseil départemental de l’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône.

    Alors que Didier Raoult a multiplié les sorties à propos de l’hydroxychloroquine, présentée comme un remède miracle au Covid-19, la Spilf estime qu’il a fait la promotion d’un traitement « sans qu’aucune donnée acquise de la science ne soit clairement établie à ce sujet, et en infraction avec les recommandations des autorités de santé », rapporte le journal.

     

    Aucune étude n’a encore réussi à prouver l’efficacité d’un traitement à l’hydroxychloroquine pour soigner le Covid-19. Et même, les premiers résultats obtenus à ce sujet tendent à montrer son inefficacité.

    Infraction à neuf articles du code de déontologie

    Au total, Didier Raoult a enfreint neuf articles du code de déontologie de la profession, selon la Spilf. Promotion d’un traitement dont l’efficacité n’a pas été démontrée donc, mais aussi diffusion de fausses informations, manquements au devoir de confraternité ou encore réalisation d’essais cliniques à la limite de la légalité. 

    La Spilf lui reproche notamment d’avoir annoncé à plusieurs reprises que l’épidémie était terminée, et encore de ne pas avoir hésité à qualifier ceux qui ne prescrivaient pas son traitement de « fous »« On peut se demander si ses prises de position très tranchées n’ont pas contribué à nuire au message de santé publique », peut-on lire dans l’argumentaire de la Spilf, consulté par Le Figaro.

     

    Contacté, l’IHU de Marseille n’était pas disposé à réagir au dépôt de plainte. La procédure doit s’ouvrir par une proposition de conciliation. Si elle échoue, le dossier sera ensuite instruit par la chambre disciplinaire régionale. Les délais peuvent alors s’étaler sur plusieurs mois. Quant au professeur Didier Raoult, il encourt d’un simple rappel à l’ordre à la radiation.

    Le Monde

    Les lobbies pharmaceutiques en marche, la honte !


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  • "Les gens qui disent que je suis complotiste, c’est ceux qui n'ont pas d’argument contre moi. La vérité dérange..."


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  • Si les chiffres, en France, sont particulièrement inquiétants, cette accélération de l'épidémie se constate aussi en Allemagne, Espagne et Italie.

    La reprise de l'épidémie de coronavirus semble s'accélérer en France. Près de 5000 nouveaux cas de contamination ont été recensés en 24 heures ce jeudi, selon le dernier bilan communiqué par la Direction générale de la Santé (DGS). Un chiffre jamais atteint depuis le déconfinement.

     

    Si ces chiffres inquiètent les autorités sanitaires en France, cette reprise de l'épidémie se constate aussi chez nos voisins. Considérée comme un modèle dans sa gestion de la pandémie en Europe, l'Allemagne a aussi retrouvé ce jeudi des niveaux de contamination proches de ceux de fin avril, pic de la pandémie. La situation se dégrade aussi en Espagne et en Italie.

    • En Espagne, un taux de contagion important

    L'Espagne aussi observe un bon des contaminations au coronavirus. Mercredi, le nombre de cas confirmés s'établissait ainsi à 377.906, dont 7039 notifiés dans les dernières 24 heures, selon le bilan officiel. Sur les 7 derniers jours, 122 décès ont été enregistrés, contre à peine 12 fin juillet, pour un nombre de morts total officiel de 28.813 décès.

    Le pays connaît par ailleurs un taux de contagion bien plus élevé que ses voisins européens avec plus de 130 cas pour 100.000 habitants sur deux semaines, contre 43 en France et 17 en Allemagne, d'après un calcul de l'AFP à partir de données officielles.

    Face à ce rebond, attribué principalement aux sorties nocturnes, le pays a décidé vendredi la fermeture des boîtes de nuit et l'interdiction de fumer dans la rue si une distance de sécurité de deux mètres ne peut pas être respectée, mesures qui s'ajoutent à l'obligation déjà généralisée du port du masque.

    • En Italie, un record depuis la fin mai

    Jusqu'ici relativement épargnée par la résurgence estivale du coronavirus, l'Italie a enregistré ce jeudi, son plus haut chiffre de nouveaux cas de coronavirus en 24 heures depuis le 23 mai.

    Le bilan quotidien publié jeudi par le ministère de la Santé fait état de 845 nouveaux cas. Mercredi, le ministère avait déjà comptabilisé 642 nouveaux cas par rapport à mardi, confirmant la courbe ascendante des nouveaux cas dans la péninsule.

    Interrogé par La Repubblica sur les raisons de cette hausse des cas, le Pr Galli, responsable du département des maladies infectieuses au prestigieux hôpital Sacco à Milan, une sommité en Italie, estime que "la fin du confinement s'est traduite par un sentiment excessif de fausse sécurité".

    "Nos devons faire attention, sinon nous allons nous retrouver face à une situation extrêmement difficile", a-t-il mis en garde.

    L'Institut supérieur de la Santé (ISS) note cependant que les personnes contaminées développent moins de cas graves qu'entre mars et mai. Les cas diagnostiqués sont pour la plupart asymptomatiques. Selon le bilan du ministère de la Santé, six personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures, portant à 35.418 le nombre de morts en Italie depuis le début de la pandémie, pour un total de 256.118 cas.

    • En Allemagne, des cas au plus haut depuis la fin avril

    Comme l'Italie, l'Allemagne a enregistré, ce jeudi, son plus haut chiffre de nouveaux cas de coronavirus en 24 heures depuis le mois d'avril avec 1707 nouveaux cas d'infection. Jusqu'ici le nombre de nouveaux cas quotidiens restait comparable à ceux enregistrés durant le mois de mai, qui avait vu un début de reflux de l'épidémie.

    Dans le même temps, l'Allemagne a enregistré dix nouveaux décès liés à la pandémie au cours des dernières 24 heures, portant leur nombre total à 9253.

    Les autorités multiplient les mises en garde face à la remontée des cas de contaminations, liées en grande partie au retour de nombreux touristes allemands de l'étranger. Cette situation a conduit le gouvernement à déclarer pratiquement toute l'Espagne et une partie des Balkans, des zones prisées des vacanciers allemands, comme zones à risque et à imposer tests et quarantaines au retour.

    Malgré ce nouveau rebond qui intervient au moment où les vacances d'été touchent à leur fin, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé jeudi que la pandémie pouvait désormais être gérée en Europe sans verrouiller la société dans son ensemble grâce à la préparation des autorités et aux connaissances accumulées ces derniers mois.

    BFM.TV


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  • Mort en Espagne de deux personnes ayant contracté le virus du Nil occidental

    Deux personnes sont mortes et 23 ont été hospitalisées dans le Sud de l'Espagne après avoir contracté le virus de la fièvre du Nil occidental, transmis par des moustiques, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires régionales.

     

    Une femme de 85 ans est décédée vendredi de la maladie dans un hôpital de Séville, au lendemain de la mort d'un homme de 77 ans, a expliqué une porte-parole du gouvernement régional d'Andalousie (sud). Sur les 23 personnes hospitalisées, sept se trouvent en soins intensifs, a-t-elle ajouté.

    Le virus du Nil occidental provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe, mais dans de rares cas des complications neurologiques peuvent apparaître. Découvert en Ouganda en 1937, ce virus est transporté par les oiseaux et transmis aux humains par les moustiques. Il est présent en Afrique, Asie, Europe et Australie.

    Fumigations et moustiquaires

    Le foyer actuel de contagion en Espagne se situe dans les villes de Coria del Rio et La Puebla del Rio, proches des marais du fleuve Guadalquivir. Les autorités andalouses ont procédé à des fumigations dans les zones marécageuses pour tuer les moustiques et encouragent la population à installer des moustiquaires dans les habitations.

    Cette contagion apparaît alors que l'Espagne est par ailleurs l'un des pays d'Europe les plus touchés par la pandémie de Covid-19, avec près de 29 000 morts et 378 000 cas officiellement confirmés.

     

    L'Express


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