• Cette maladie contagieuse provoque chez les chevaux de fortes fièvres, des symptômes respiratoires et neurologiques, et dans certains cas, la mort de l'animal

    Une épidémie frappe le monde équin de plein fouet cet hiver. Il s’agit de la rhinopneumonie équine, qui peut gravement affecter les chevaux. Le réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine (Respe) recommande à la filière de prendre des mesures sanitaires préventives.

    Très contagieuse, la myeloencéphalite – EHV1 (rhinopneumonie), dont le premier cas a été détecté à Valence, en Espagne, fin février, provoque de fortes fièvres et des symptômes neurologiques. En France, plusieurs foyers ont été confirmés dans des écuries de chevaux rentrant de Valence, dans les départements du Calvados, Haute-Savoie, Hérault et Seine-et-Marne.

    Les compétitions suspendues

    D’autres sont en cours d’investigation dans d’autres départements, signale le Respe dans un communiqué précisant que « les équidés présentent majoritairement des symptômes respiratoires, ou uniquement de l’hyperthermie ». « Quelques animaux ont développé des signes neurologiques, mais aucun mort n’a été signalé pour l’heure sur le territoire », précise le réseau de veille sanitaire.

    Le monde du cheval qui subit déjà de plein fouet la crise sanitaire du Covid-19, « doit maintenant faire face à cette épidémie qui vient de frapper brutalement certains chevaux français et étrangers en compétition en Europe », s’alarme la Fédération française d’équitation (FFE) dans un communiqué.

    Pour juguler l’épidémie, la FFE, de concert avec la Société Hippique Française et la Fédération équestre internationale, a suspendu toutes les compétitions ainsi que les stages et rassemblements d’équidés placés sous leur égide, jusqu’au 28 mars inclus.

    20 Minutes


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  • Afrique du Sud: la police à la recherche d'une bande de crocodiles échappés d'une ferme

    Ilustration

    Afrique du Sud: la police à la recherche d'une bande de crocodiles échappés d'une ferme

    La police sud-africaine est à la recherche d'une dangereuse bande de jeunes crocodiles échappés d'un élevage dans le sud du pays, a appris ce jeudi l'AFP auprès des autorités.

    Le nombre exact de ces crocodiles du Nil s'étant fait la malle à travers un trou dans le grillage de la ferme, située à plus de 150 km à l'est du Cap, reste à déterminer. La police a mis en place une "équipe dédiée" pour retrouver les reptiles mesurant entre 1,2 et 1,5 mètre de long, a affirmé CapeNature, service environnemental de la province.

    27 jeunes crocodiles récupérés

    L'éleveur s'est rendu compte mercredi matin "qu'il y avait un trou dans la clôture et qu'un nombre pour l'instant non déterminé de crocodiles s'étaient échappés", a expliqué à l'AFP James-Brent Styan, porte-parole du ministère de l'Environnement de la province.

    Policiers, associatifs environnementaux, propriétaires terriens et fermiers "mènent des recherches" concentrées autour de la rivière Breede à proximité, a-t-il précisé. Ils ont déjà récupéré 27 jeunes crocodiles.

    Leur capture se fait grâce à des "pièges humains, à savoir des cages dans lesquelles sont placées des appâts, disposés le long de la rivière", explique Razeena Omar, PDG de Cape Nature dans un communiqué.

    BFM.TV


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  • Celina Paige Shead, 20 ans, a admis devant les juges avoir poignardé vingt fois son chat en octobre 2019, avant de le jeter par la fenêtre de l'appartement familial. "Un acte d'une rare cruauté", a expliqué le procureur Adrian Walsh.

    "Elle était presque en train de rire"

    Selon Adrian Walsh, la jeune femme n'a montré aucun signe de culpabilité ou le moindre remord auprès des inspecteurs. Au contraire, elle a même nié avoir un chat et affichait devant eux un "air malfaisant, narquois, elle était presque en train de rire". Toujours selon le procureur, elle aurait expliqué son geste au psychologue qu'il l'a entendu de façon étonnante : "Vous savez quand quelque chose est aussi mignon, vous avez envie d'écraser sa vie".

    Celina Shead avait récupéré son petit chat Ginger dans un refuge une semaine plus tôt. Ce sont ses voisins qui ont découvert le corps du petit animal dans la cour de l'immeuble, entre deux sacs de litière, et ont appelé la police. Les inspecteurs ont retrouvé dans la cuisine de la jeune femme un couteau tâché de sang avec de la fourrure de chat dessus...

    Condamnée à deux ans de prison

    Un second chat a été retrouvé dans son appartement, secouru et placé dans un refuge. Celina Shead, à qui on a diagnostiqué un grave trouble de la personnalité, a été interdite de posséder un animal jusqu'à la fin de ses jours.

    Le juge l'a condamné à deux ans de prison, dont 15 mois de peine incompressible. Au moment de la sentence, il n'a pas mâché ses mots contre la jeune Australienne : "Il est difficile d'imaginer un acte plus cruel que celui-là".

    Gent Side

    Saloperie de bonne femme !


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  • L’american staff n’était pas en laisse

    Les faits se sont déroulés mardi soir, vers 18 heures dans la commune de Rémondans-Vaivre, dans le Doubs. Une femme promène son cocker lorsqu’elle voit surgir un american staff sans laisse. Celui-ci vient d’abord attaquer à l’oreille son chien avant de la mordre à l’avant-bras, au poignet et à la main, rapporte France Bleu Belfort.

     

    Fin de l’histoire ? Non puisque la quinquagénaire a donc séparé les deux animaux, avant de saisir l’assaillant par le collier et de le tuer en l’étouffant. Devant son propriétaire qui venait d’arriver et n’aurait pas du tout apprécié, selon la radio locale. La victime a été hospitalisée dans la soirée et une enquête ouverte par les gendarmes afin de connaître le fin mot de l’histoire. Légalement, un american staff doit être tenu en laisse et porter une muselière sur la voie publique.

    20 Minutes


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  • Aux Philippines


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  • Ain. 19 chiots et chiens maltraités chez leur propriétaire, la SPA de Lyon les récupère

    La SPA de Lyon a déposé plainte contre le propriétaire de 19 chiens et chiots qui vivaient dans des conditions indignes à Saint-Paul-de-Varax (Ain). Les animaux ont été secourus par l’association le 19 février à la suite de l’alerte lancée par des voisins.

    Des animaux en surnombre et laissés à l’abandon. Voilà ce qu’ont découvert les membres de la SPA Lyon et les gendarmes de Villars-les-Dombes (Ain) lors d’une intervention le 19 février dernier, rapporte 20 Minutes. Au domicile du propriétaire à Saint-Paul-de-Varax, l’association a secouru 19 chiots et chiens détenus dans de très mauvaises conditions.

    Le maire fait le signalement

    Ce sont des voisins qui avaient prévenu le maire de la commune, inquiets des aboiements qui provenaient du domicile du propriétaire des canidés mais aussi à la suite du décès de deux chiens « après de multiples divagations sur la départementale », précise la SPA sur son site. C’est l’édile qui a ainsi fait le signalement auprès des gendarmes.

     

    Sur place, les membres de l’association ont constaté que les abris de fortune des bêtes étaient contraires à leurs besoins essentiels : « précaires, sans lumière, sans renouvellement d’air, et surtout sans eau ni nourriture à disposition. Aucun entretien n’est fait, les chiens pataugent dans leurs excréments », a détaillé l’association de protection des animaux.

    Une plainte déposée

    Le propriétaire de ces chiens « de race Teckel, des Korthals, ou encore croisés Griffon » aurait été dépassé par la situation et accepté de signer une décharge permettant de transférer définitivement la propriété des animaux à la SPA de Lyon.

    L’association a indiqué ne pas vouloir accabler l’ancien maître des chiens mais avoir tout de même porté plainte pour « défaut d’abreuvement, mauvaises conditions de détention, mauvais traitements et défaut d’identification ». Accueillis au sein du refuge de Brignais, les 19 chiens ont été examinés par des vétérinaires et reprennent à présent des forces avant d’être proposés à l’adoption.

    Ouest-France


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  • Les disparitions sont inquiétantes. Depuis maintenant plusieurs semaines, de nombreux riverains du nord de la région toulousaine s'inquiètent de la disparition de plusieurs chats, un phénomène qui tend à s'accélérer. Dans la commune de Bruguières, en Haute-Garonne, un félin disparaîtrait tous les deux jours souligne auprès de France Bleu Jocelyne, l'une des malheureuses propriétaires d'un des chats qui manquent à l'appel.

    "On nous dit que ce n'est qu'un chat. [...] On nous dit qu'il est parti courir ailleurs, mais alors pourquoi maintenant et tous d'un coup. Des disparitions, il n'y en a pas qu'une", raconte-t-elle auprès du média régional.

    Enquête ouverte

    Des réponses, les propriétaires malheureux en obtiendront peut-être grâce à l'enquête de gendarmerie ouverte par la communauté de brigades de Castelginest.

    Dans un appel à témoins lancé sur leur compte Twitter, les gendarmes expliquent que toute information relative à ces disparitions doit être transmise à la brigade, ou bien à la police municipale.

    Le message diffusé sur les réseaux sociaux sert également à estimer la portée de ce phénomène, puisque pas moins d'une dizaine de communes semblent concernées: Aucamville, Castelginest, Fonbeauzard, Lapeyrousse-Fossat, Launaguet, Montberon, Pechbonnieu, Saint-Alban et encore Saint-Geniès-Bellevue.

    Dans le cadre de cette investigation, les propriétaires de chats disparus sont priés de se présenter aux autorités. Si pour l'heure aucune piste ne semble être privilégiée par les enquêteurs, la municipalité de Castelginest a annoncé le renforcement des rondes de policiers municipaux. En outre, une pétition a également été créé pour informer de la situation actuelle, conclut France Bleu.

    BFM.TV


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  • Jusque-là, son histoire n'était que folle ascension. Plus jeune entraîneur de chevaux à avoir remporté le Grand National - une prestigieuse course en Angleterre - en 2007 (à 29 ans), de nouveau vainqueur sur l'hippodrome d'Aintree en 2018, puis en 2019, l'Irlandais Gordon Elliott était devenu en quelques années l'un des personnages les plus réputés du sport hippique britannique. Et puis le scandale est arrivé.

    En fin de semaine passée, la publication d'une photo sur laquelle apparait Elliott a provoqué une énorme polémique outre-Manche. Et pour cause: sur le cliché en question, l'entraîneur - qui s'est toujours présenté comme un ami des bêtes à poils - pose tout souriant, à califourchon... sur un cadavre de cheval. De quoi provoquer l'indignation des observateurs britanniques et des défenseurs de la cause animale, dont la puissante association PETA.

    "Qu'il soit vivant ou mort, le cheval avait droit à la dignité", a reconnu l'intéressé

    Sous le feu des critiques, Elliott - qui fête ses 43 ans ce mardi - a d'abord tenté une défense audacieuse sur les réseaux sociaux, en présentant ses excuses. "La photo en question a été prise il y a quelque temps, après qu'un cheval soit mort d'une apparente crise cardiaque au galop, a-t-il raconté. Dans ce qui était un moment triste, comme à chaque fois qu'un cheval sous ma garde décède, ma première réaction a été de retirer le corps de l'endroit où il était positionné. Je me tenais au-dessus du cheval en attendant d’aider à bouger le corps, lorsque j’ai reçu un appel et, sans réfléchir, je me suis assis pour le prendre. Entendant un cri d’un membre de mon équipe, j'ai fait signe d'attendre que j'aie fini."

    De quoi convaincre l'auditoire? Absolument pas. C'est pourquoi Elliott a changé de ton dans une interview donnée lundi au Racing Post, admettant un geste "indéfendable". "Qu'il soit vivant ou mort, le cheval avait droit à la dignité, a-t-il déclaré. C'est un moment de folie pour lequel je vais devoir passer le reste de ma vie à payer et pour lequel mes collaborateurs souffrent. Je serai puni, je le comprends parfaitement. Mais ça me brise le cœur de lire et d'entendre les gens dire que je n'ai aucun respect pour mes chevaux. Cela ne peut pas être plus éloigné de la vérité..."

    Alors que l'instance dirigeante des courses en Irlande a ouvert une enquête, l'instance britannique, la British Horseracing Authority (BHA), a elle indiqué lundi soir que Gordon Elliott est interdit de courses en Grande-Bretagne jusqu'à nouvel ordre. La BHA compte même refuser dans les hippodromes les chevaux entraînés par l'Irlandais, en autorisant toutefois les propriétaires à changer de coach s'ils veulent concourir.

    RMC.Sport


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  • Une enquête a été ouverte après le massacre d’une trentaine d’animaux à Leforest (Pas-de-Calais) fin février. Les propriétaires peuvent compter sur la solidarité des élus locaux et des habitants, qui ont notamment lancé une cagnotte en ligne pour les aider.

    À Leforest (Pas-de-Calais), une famille a eu la mauvaise surprise de voir la quasi-totalité de ses animaux tués, en quelques jours. Une trentaine d’entre eux a perdu la vie après avoir été tuée et mutilés pour certains. Des oies, des poules, des chevreaux, un âne ou encore un poney font partie des victimes, rapporte La Voix du Nord.

    Pour le propriétaire, âgé de 88 ans, les faits sont incompréhensibles. Les malfaiteurs sont revenus à cinq reprises, la nuit, après avoir découpé les grillages. Après le dépôt d’une plainte mercredi 24 février, une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cet incident.

    Réparer les clôtures

    Dans son malheur, la famille a trouvé de nombreux soutiens, leur histoire ayant ému sur les réseaux sociaux. Tout d’abord celui de la vice-présidente (DVD) des Hauts-de-France Marie-Sophie Lesne, qui s’est rendue sur place pour dénoncer « une situation horrible » et « des faits ignobles ». « Ces barbares doivent être retrouvés et condamnés », a de son côté réagi le député du Nord Sébastien Chenu (RN).

    Une cagnotte en ligne a également été lancée par une habitante de la commune, pour aider la famille à rembourser les réparations des clôtures et les dépenses pour l’équarrissage. « Ça nous fait chaud au cœur, forcément. Même si ça ne changera pas notre douleur », a confié la fille du propriétaire à nos confrères.

    Ouest-France 02 03 2021


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  •  Lot-et-Garonne : un chien mort retrouvé dans une poubelle, la maire va porter plainte pour maltraitance

    L'animal a été retrouvé dimanche sur la commune de Barbaste par un promeneur. La mairie a décidé de porter plainte pour maltraitance.

    « Affreux, abominable ! » Philippe Grodecoeur n’a pas de mots assez durs pour expliquer la mauvaise expérience qu’il a vécue dimanche. « Chaque semaine je fais la route entre Sos et Cauderoue pour aller voir ma maman. Et ce dimanche, alors que j’arrivais au niveau de Barbaste, j’ai vu ce conteneur à ordures chargé et ce sac noir avec deux pattes de chien et sa queue qui dépassaient. »


    Sur le coup, Philippe Grodecoeur a cru rêver. « Ce n’était pas possible, impensable. Voir un si joli chien, un labrador couleur sable, jeté de la sorte dans une poubelle. C’est écœurant. » Philippe Grodecoeur a donc pris des photos et appelé la gendarmerie

    La maire va déposer plainte

    « Les gendarmes m’ont renvoyé vers la mairie car les communes ont un système pour retrouver les propriétaires à l’aide des puces. » La mairie de Barbaste l’a rappelé ce lundi matin pour donner des suites à cette affaire….. 
    Jointe au téléphone, le maire de Barbaste, Valérie Tonin confie être « dégoûtée ». « Comme nous le sommes tous ». Émue, elle ajoute : « Je ne vous décris pas la scène, vous avez vu les images ». Elle dit avoir contacté le vétérinaire dès l’instant où elle a été avertie. Ce dernier a identifié le propriétaire. Le chien était tatoué. « Ce n’est pas un habitant de la commune », précise-t-elle. « Il dit qu’il a donné le chien ». Valérie Tonin a décidé de porter plainte, mardi matin, pour maltraitance. Elle compte bien que la lumière soit faite sur cette affaire.
    Philippe Grodecoeur a également appelé la SPA de Caubeyres qui veut aussi déposer plainte et se porter partie civile. « Si cela peut donner à réfléchir aux gens, je veux vraiment qu’il y ait une prise de conscience. Les animaux ne sont pas des déchets qu’on jette comme cela », conclut Philippe Grodecoeur, toujours aussi attristé au lendemain de sa macabre découverte.

    La Dépêche.fr

    Celui qui a fait ça est une ordure. On devrait trouver comment est mort ce pauvre chien !

    Il dit qu'il a donné le chien, mais à qui ?


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  • Toulouse : Un lama chute dans un trou de 5 mètres avant d’être sauvé par les pompiers

    L’animal a été sauvé dimanche soir sur la commune de Balma

    Il y a deux ans, les sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne prenaient en charge un caïman dans les eaux de l'Hers, une rivière qui traverse l’agglomération toulousaine. Dimanche soir, ils sont venus à la rescousse d’un autre animal exotique. Ils ont été appelés pour sauver un lama, retrouvé dans un trou de 5 mètres de profondeur, non loin d’un cours d’eau sur la commune de Balma.

    Piégé par les ronces, l’animal a été pris en charge par les pompiers spécialisés du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux, le Grimp.

    Ils ont réussi à le sortir de cette mauvaise posture et le lama a pu rentrer en bonne santé chez son propriétaire.

    20 Minutes


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  • La personne qui lui a fait cela mérite la prison !


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  • Sarthe. Criblé de plombs, un chiot laissé agonisant dans un fossé

    Une chienne âgée de cinq mois a été retrouvée criblée de plombs, jeudi 25 février 2021, près de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). Une association l’a secourue et cherche de l’aide pour financer ses soins vétérinaires.

    Son surnom contraste avec l’enfer dont elle revient. Beauté céleste, une petite chienne de cinq mois, a été retrouvée agonisante dans un fossé, jeudi 25 février 2021, à une vingtaine de kilomètres de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe).

    Des soins pour éviter l’euthanasie

    « Au départ, on pensait qu’elle avait été renversée. Mais en fait, elle a été criblée de plombs », raconte Virginie Arthus-Bertrand sur Facebook. La fondatrice du refuge de l’Arche de Silo, à Parcé-sur-Sarthe, a pris en charge la bête martyrisée, transportée chez un vétérinaire de Sablé.

    « Elle souffre tellement qu’il faut l’anesthésier à chaque fois pour refaire son pansement », détaille la Parisienne d’origine, qui s’est installée en Sarthe où elle a des racines familiales. « Très maigre, très faible », la chienne a besoin d’importants soins vétérinaires « pour lui éviter l’euthanasie ».

    Volonté « délibérée » de faire du mal

    « Sa patte arrière a été en partie arrachée. Les plombs sont tellement nombreux qu’ils risquent aussi de l’empoisonner », précise l’amie des animaux, selon qui la personne qui s’est acharnée sur le chiot « a délibérément voulu lui faire du mal ».

    Pour financer les soins de la miraculée « très douce et extrêmement mignonne », en partie pris en charge par la commune de Parcé, Virginie Arthus-Bertrand a lancé, dimanche, une cagnotte en ligne (1). « Sans votre aide, on ne pourra rien faire », lance la Sarthoise, qui aimerait proposer Beauté Céleste à l’adoption, quand elle sera remise sur pattes. (1) « Il faut sauver la patte de Beauté Céleste !!! » sur Helloasso.com. Des dons peuvent aussi être envoyés par chèque à L’Arche de Silo au 12, rue Basse, 72300 Parcé-sur-Sarthe.

    Ouest-France


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  • Dauphins échoués sur nos côtes : la France dans le viseur de Bruxelles et des associations

    Depuis le mois de décembre, plus de 500 dauphins se sont échoués sur les côtes atlantiques. Il ne s’agit pas un problème de météo, de maladie ou d'orientation, car ces dauphins portaient presque tous des traces indiquant une capture par des engins de pêche. Les mammifères sont souvent attirés par les poissons capturés dans les filets des pêcheurs, avant de se retrouver eux-mêmes prisonniers.

     

    "Les dauphins sont privés de la remontée à la surface et paniquent, avant de s'asphyxier. Ils sont remontés morts à bord des bateaux. Les pêcheurs, souvent, les jettent par-dessus bord. Avec les conditions météo, les carcasses dérivent et viennent s'échouer sur les côtes", explique auprès d’Europe 1 Hélène Pelletier, biologiste à l'Observatoire Pélagie à La Rochelle, qui dépend du CNRS. 

    "Ce qui est certain, c'est que la part des animaux qui s’échouent ne représente qu’une faible proportion des animaux qui meurent en mer", poursuit cette spécialiste. "Depuis plusieurs années, on est autour d'un millier de dauphins qui s’échouent entre janvier et avril, ce qui correspond à cinq mille mammifères morts en mer chaque hiver."

    45.000 kilomètres de filets déployés chaque jour

    Les chiffres sont assez terribles et ces échouages sont signalés depuis trente ans. Mais depuis quatre ans, ils atteignent des records, notamment dans le golfe de Gascogne. Dans cette zone, les dauphins chassent quotidiennement au milieu de centaines de bateaux de pêche. L'ONG Sea Shepherd a estimé à 45.000 kilomètres la taille des filets présents dans ces eaux chaque jour, rien qu'en additionnant les bateaux français. En juillet dernier, la Commission européenne a d'ailleurs sommé la France de trouver des solutions.

    Alors la ministre de la Mer, Annick Girardin, a annoncé des mesures techniques concernant les chalutiers de pêche. Ils doivent désormais être équipés d'alarmes acoustiques, des sortes de répulsifs sonores pour éloigner les cétacés. Mais c'est insuffisant pour les associations, car la mesure ne concerne que les chalutiers, pas les bateaux.

    Pour stopper cette hécatombe, les scientifiques européens, eux, ont préconisé au printemps dernier la fermeture de certaines zones de pêche. C’est aussi ce que réclament plusieurs associations. France Nature Environnement a d'ailleurs formé début février un recours auprès du Conseil d'Etat. L'association estime qu’en l'absence de mesures d'urgence, certaines espèces de dauphins pourraient disparaitre puisque ces animaux, censés être protégés par la loi, se reproduisent lentement.

    Euope 1


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  • Loire-Atlantique : La grogne monte autour d'un projet de ferme de 3.000 porcs

    Illustration

    A Saint-Gildas-des-Bois, un collectif de riverains s'est créé pour s'opposer au projet d'extension d'un élevage de porcs

    Il s’agira selon leurs termes d’une « ferme usine » proche de ces « élevages concentrationnaires, qui ont déjà provoqué de très nombreuses pandémies ces dernières années ». Ce samedi matin, les opposants au projet d’extension d’une ferme porcine à Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) ont prévu de manifester devant la mairie de la commune de 3.700 habitants. Dans leur viseur, les cinq éleveurs du Gaec du Pas de la Roche, soutenus par l’importante coopérative agricole bretonne Cooperl, qui souhaitent agrandir leur installation. Selon le dossier présenté en préfecture, le nombre de ces animaux, qui s’ajoutent aux 135 vaches laitières présentes, passerait de 1.504 actuellement à 2.993.

     

    « Tout le contraire de ce qu’il faut faire », pour les opposants, soutenus par la France Insoumise, qui plaident au retour « des fermes à taille humaine ». Ces riverains redoutent « les épandages », « les odeurs », « le trafic de camions », « la pollution du Brivet et des zones humides », mais aussi « des conditions de vie et une souffrance insupportable pour les animaux et pour les agriculteurs esclaves de l’agro-industrie », écrivent-ils dans une pétition, signée par plus de 2.500 personnes à ce jour.

    Garder les animaux sur site

    Du côté des porteurs du projet, qui nécessitera la destruction de bâtiments vétustes pour en construire un beaucoup plus grand, la lecture est évidemment différente. Rappelant que « les porcs mâles ne sont plus castrés depuis 2013 et les truies gestantes sont élevées en liberté, sur paille depuis 1995 », les éleveurs assurent que cette extension permettra surtout d’améliorer leur bien-être : contrairement à aujourd’hui, ils ne seront plus envoyés sur d’autres sites pour être engraissés, « ce qui limitera les transferts par camion (gains environnementaux, économique et sanitaires) ».

    « L’effectif de truies est et restera de 250 truies, soit un cheptel dans la moyenne des élevages français », précise la Cooperl, qui veut également rassurer sur l’aspect environnemental. Il est par exemple déjà prévu qu’une partie des déjections vienne alimenter l’unité de méthanisation de la coopérative, à Lamballe, pour l’équivalent du chauffage annuel d’une vingtaine de foyers.

    La faute au « modèle agricole dominant »

    Autant de questions qui seront encore largement discutées à Saint-Gildas-des-Bois, puisque la consultation du public sur le projet sera relancée à partir de la mi-mars, après un défaut d’affichage en mairie. En attendant, dans un communiqué intitulé «Comprendre avant de s’opposer», la Confédération paysanne vient au secours des éleveurs incriminés.

    « Attention aux jugements trop hâtifs, écrit le syndicat. La taille de l’atelier peut apparaître effectivement conséquente et ne correspond pas au modèle agricole que promeut la Confédération Paysanne. Pour autant, les agriculteurs ne sont pas responsables du modèle agricole dominant dans lequel les politiques publiques les ont emmenés. »

    20 Minutes


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  • Le tribunal de grande instance de Montpellier a ordonné la destruction de sept éoliennes de 93 mètres dans l’Hérault. Elles feraient peser une menace sur la biodiversité.

    C’est une décision inédite qui vient d’être rendue dans le sud de la France. La société d’exploitation Énergie renouvelable du Languedoc (ERL), propriétaire de l’énergéticien Valeco va devoir détruire sept éoliennes situées sur la commune de Lunas, dans le nord de l’Hérault, détaille Le Figaro. Au cœur de cette affaire, un défaut d’études d’impact sur la faune avicole locale. L’entreprise, qui a quatre mois pour remettre le site en état, a déjà annoncé son intention de faire appel de la décision de justice.

     

    Ces éoliennes ont été implantées dans une zone riche sur le plan de la biodiversité, à proximité des Causses et Cévennes, un site qui est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. On y trouve plusieurs espèces d’oiseaux protégées, dont des vautours et aigles royaux. Au début de l’année 2020, les cadavres d’un aigle juvénile et d’un vautour moine ont été retrouvés, déchiquetés par des pales. La préfecture de l’Hérault avait alors choisi de brider le fonctionnement des éoliennes.

    "Une vraie victoire"

    Dès 2004, le combat judiciaire avait été amorcé entre les associations de défense de la nature et l’entreprise. Pour Me Nicolas Gallon, avocat du collectif "Pour la protection des paysages et de la biodiversité dans l'Hérault", cité par France Bleu, c'est "une vraie victoire". Elle "ponctue un combat qui a été long puisque de nombreuses procédures ont été engagées dès le départ, il y a plus de 10 ans". Le collectif évoquait notamment la menace sur un couple d’aigle royal et des espèces protégées comme les chauves-souris.

     

    A trois reprises, le Conseil d’Etat avait déjà annulé le permis de construire des éoliennes. Mais une décision de démolition était nécessaire pour qu’elles soient déconstruites. Le tribunal condamne ERL "à remettre les lieux en leur état antérieur par la démolition de toutes les éoliennes et de toute installation y étant attachée ou nécessaire à l’exploitation (…) dans le délai de quatre mois", sous peine de 9.000 euros d’astreinte par jour de retard. "Nous sommes extrêmement surpris par cette décision inattendue et lourde de conséquences pour l’activité de notre entreprise montpelliéraine. Nous allons faire appel. À ce stade, nous ne ferons pas d’autres commentaires", détaille Valeco, auprès du Figaro.

    Capital


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