• Ils n'avaient pas l'air mal en point !


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  • Les marchés financiers au secours des rhinocéros noirs

    La Banque mondiale va émettre des obligations pour sauver les rhinocéros noirs d’Afrique du Sud.

    Jadis, ils régnaient en maître dans la savane africaine, à peine menacés par le lion et le crocodile. C’était avant que les hommes ne le chassent pour leurs cornes, notamment les Chinois, qui leur prêtent des vertus médicinales. Les rhinocéros noirs sont aujourd’hui classés parmi les espèces menacées de disparition par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Leur nombre, estimé à 65 000 en 1970, a brutalement chuté pour descendre à 5 500 ces dernières années.

    À l’initiative de la Société zoologique de Londres, la Banque mondiale a décidé de voler au secours du grand herbivore (3,50 m de long pour une hauteur au garrot de 1,60 m et une masse de 800 à 1 500 kg) en annonçant le lancement d’obligations innovantes pour sauver sa population dans deux réserves d’Afrique du Sud.

    Collecter 45 millions de dollars

    Objectif : collecter 70 millions de rands sud-africains (45 millions de dollars). Le deal : les investisseurs prêtent de l’argent au Rhino Impact Investment Project, de la Société zoologique de Londres. Ils ne percevront d’intérêts – on parle ici de « coupons » – que si la population des rhinocéros augmente de 4 % par an.

    La Banque mondiale confirme ainsi son implication dans la défense de la biodiversité. Elle fut l’un des premiers émetteurs d’obligations vertes en 2008 et, plus récemment, à l’origine des blue bonds qui financent des projets liés à la protection des océans. En cas de succès, l’emprunt obligataire « rhinocéros », noté AAA par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), pourrait servir de modèle à d’autres opérations du même type visant à protéger les lions, les tigres, les gorilles et les orangs-outans.

    Ouest-France


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  • Chaque année, des milliers d'oiseaux meurent électrocutés sur des pylônes électriques et des câbles aériens. En Espagne, le procureur général de l'environnement de Barcelone, Antoni Pelegrín, a décidé d'engager des poursuites contre la compagnie d'électricité Endesa et six de ses cadres supérieurs, pour crimes écologiques. Après avoir instigué une enquête de trois ans, il soutient que la compagnie aurait manqué aux exigences de sécurité, enfreignant la réglementation destinée à protéger la faune sauvage.

    Si le problème est mondial, il est particulièrement grave en Espagne, qui compte avec la péninsule ibérique et le détroit de Gibraltar l'une des principales voies de migration aviaire. Tous les ans, ce sont des millions d'oiseaux qui traversent les Pyrénées.

    Espèces menacées

    Les oiseaux de petite taille ne courent que peu de risques, mais les espèces les plus grandes peuvent s'électrocuter en touchant un pylône mal isolé alors qu'elles déploient leurs ailes. Selon la Société espagnole d'ornithologie (SEO), environ 33.000 oiseaux de proie périssent ainsi chaque année, sur le million de kilomètres de câbles électriques déployés sur le territoire. L'électrocution est d'ailleurs la première cause mortelle des aigles royaux et de Bonelli, qui sont classés comme espèces menacées.

    D'après Nicólas López, le responsable de la conservation des espèces de la SEO, qui a participé à l'enquête sur l'affaire contre Endesa, aux milliers d'oiseaux tués par électrocution s'ajoutent «environ cinq millions d'oiseaux qui meurent en entrant en collision avec les câbles».

    «Nous connaissons le problème et les mesures à prendre pour éviter les électrocutions depuis les années 1980, mais on continue à installer de nouvelles lignes qui ne sont pas conformes à la réglementation», précise-t-il.

    Un procès pour faire bouger les lignes

    En 2013, Endesa avait présenté au gouvernement catalan un plan visant à remettre ses lignes en conformité, mais selon les plaignants, cinq ans plus tard, seulement quelques ajustements fragmentaires avaient été opérés. N'ayant pas encore répondu aux accusations dont elle fait aujourd'hui l'objet, l'entreprise affirme toutefois qu'elle investira cette année 4,6 millions d'euros pour la protection des oiseaux, après avoir déboursé 2,2 millions d'euros en 2020 pour sécuriser 659 pylônes défaillants.

    En 2018, un tribunal de Castille-La Manche, au centre de l'Espagne, avait déjà condamné une compagnie d'électricité à une amende de 149.920€ pour avoir causé la mort d'un aigle ibérique, une espèce en voie de disparition. Avec le procès qui s'ouvre et vise nommément certains cadres, les acteurs engagés pour la protection des oiseaux espèrent enfin faire bouger les lignes.

    Slate


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  • Biodiversité : saisie record de 200 tonnes de coquillages géants aux Philippines

     

    Le montant de cette saisie est évalué à près de 25 millions de dollars sur le marché noir.

    Les autorités philippines ont annoncé samedi 17 avril la saisie record de 200 tonnes de coquillages géants, notamment des bénitiers, des espèces menacées. Pour une telle quantité, la valeur de cette saisie serait de près de 25 millions de dollars sur le marché noir. Ces immenses mollusques bivalves, parmi les plus grands du monde, sont recherchés pour remplacer l'ivoire maintenant interdit.

     

    Quatre suspects ont été arrêtés lors de cette saisie qui dépasse très largement les 80 tonnes de celle du mois dernier dans la même région, déjà l'une des plus importantes effectuées. Si leur rôle dans cette affaire est confirmé, ils encourent jusqu'à huit ans de prison et des amendes s'élevant à 50 000 euros.

    "Crime intergénérationnel"

    Les protecteurs de l'environnement s'alarment de ce braconnage de plus en plus important, et dévastateur pour l'écosystème marin. En mer, ces coquilles géantes abritent en effet toutes sortes d'algues qui sont une source de nourriture pour une grande quantité de poissons, y compris ceux pêchés par les humains. "Enlever ces coquillages géants à leur habitat naturel est en quelque sorte un crime intergénérationnel", a déclaré à l'AFP Jovic Fabello, du Conseil de Palawan pour le développement durable. "Cela va affecter de façon permanente l'écosystème marin et les générations futures seront privées de ses ressources", a-t-il ajouté.

    franceinfo


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    Tuberculose bovine. Un foyer détecté dans les Ardennes, des bovins abattus

     

    Illustration

    La préfecture des Ardennes annonce ce samedi 17 avril la détection d’un foyer de tuberculose bovine dans le sud du département. 22 bovins ont été abattus et quatre cheptels voisins sont placés sous surveillance

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/tuberculose-bovine-un-foyer-d%C3%A9tect%C3%A9-dans-les-ardennes-des-bovins-abattus/ar-BB1fKG7L?ocid=msedgntp


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  • Un couple retrouve un serpent venimeux vivant dans un sachet de salade

    Si certains lavent leurs courses en cette période de Covid, sachez que vous devrez peut-être bientôt les vérifier aussi. Début avril, nous vous parlions de cet enfant américain de 6 ans qui avait retrouvé une balle dans un sachet de chips. Cette fois-ci, ce n’est pas une munition qu’un couple originaire de Sydney, en Australie, a découvert dans un sachet de salade. Mais plutôt… d’un serpent ! Vivant et venimeux s’il vous plait.

    Une salade achetée en supermarché

    Comme le rapporte le Guardian, Alexander White et sa copine Amelie Neat revenaient tranquillement des courses ce lundi 12 avril. Une sortie ordinaire qui a changé de registre en arrivant à la maison. Alors qu’ils rangeaient les produits, ils constatent une présence anormale dans leur sachet de salade. Et pour cause : un serpent s’y balade.

    "Il bougeait et sortait sa petite langue", raconte Alexander.

    Le couple décide alors de mettre la salade et le reptile de 20 cm dans un Tupperware, tout en prenant soin de laisser de l’air à l’animal. L’organisation de sauvetage de la faune sauvage WIRES vient récupérer ce qui s’avèrera, après des analyses, être un Hoplocephalus bitorquatus, une rare espèce endémique d’Australie. Venimeux, ce serpent se défend en multipliant les morsures lorsqu’il se sent menacé, d’après l’Australian Museum. Il convient de se rendre à l’hôpital si vous vous retrouvez dans cette situation.

    Alexander a précisé qu’il avait bien mangé la salade, en prenant le soin de la laver.

    Une espèce menacée

    Alors, vous vous demandez sûrement : comment ce reptile a-t-il pu se retrouver dans un sachet de salade ?

    Aldi, le supermarché qui vend ce produit, a retracé le parcours de la salade et a constaté qu’elle venait de Toowoomba, près de Brisbane, en Australie. Pour autant, le mystère reste entier sur cet événement. Si l'enseigne a déclaré enquêter auprès de son fournisseur, le porte-parole de WIRES, John Grant, aurait une hypothèse :

    "Nous supposons, et ce n'est qu'une hypothèse, que parce que c'était un juvénile, il a été cueilli avec la laitue et il a survécu à tout le processus", a-t-il déclaré au micro de ABC News.

    Il convient de rappeler que Hoplocephalus bitorquatus est espèce menacée, notamment par la perte de son habitat due à la déforestation. Ce serpent vit en effet dans les vieux arbres. Le spécimen récemment découvert sera bien relâché dans la nature.

    Gent Side


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  • Je ne comprends pas qu'ils mettent tellement d'autres photos de chiens !


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  • La grippe aviaire réapparait dans une basse-cour de Haute-Savoie

    Un foyer de grippe aviaire a été détecté dans une basse-cour de la commune de Messery, sur les bords du lac Léman. La préfecture a ordonné l'euthanasie de l'ensemble des oiseaux.

    Un foyer de grippe aviaire a été détecté dans la "basse-cour d'un particulier" en Haute-Savoie. C'est le premier cas de la maladie dans le département, a annoncé mercredi la préfecture qui a ordonné l'abattage des animaux. Ce foyer d'influenza aviaire (communément appelée grippe aviaire) "hautement pathogène de type H5N8" a été détecté sur la commune de Messery, sur les bords du lac Léman.

     

    La préfecture "a ordonné le 13 avril l’euthanasie de l’ensemble des oiseaux de la basse-cour et diligenté des investigations épidémiologiques pour identifier, si possible, la source de la contamination". Les autorités ont étendu la zone de protection autour du foyer infecté à 10 kilomètres, périmètre à l'intérieur duquel les volailles doivent être confinées. La Suisse voisine a été avertie, ajoute-t-on de même source.

    3,5 millions de volailles abattues

    Le virus de l'influenza aviaire s'est répandu cet hiver dans les élevages du sud-ouest de la France, réputé pour sa production de foie gras. Sa progression a fini par être enrayée au prix de l'abattage - souvent préventif - de 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards.

    Le 8 avril, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie s'était félicité qu'aucun foyer de cette souche n'ait été détecté depuis deux semaines.

    Paris Match

    Pauvres poules !

     


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  • Dubaï : Un chameau mort découvert avec 2.000 sacs en plastique dans l’estomac

    Le chercheur américain a partagé cette horrible découverte pour montrer que la pollution au plastique n’est pas cantonnée aux océans

    Un chercheur a rapporté le 23 mars avoir découvert 2.000 sacs en plastique dans le corps d’un chameau à Dubaï ( Émirats arabes unis). Selon Marcus Eriksen, cofondateur d’un institut de lutte contre la pollution plastique, l’amas avait le volume « d’une grosse valise ».

    Les sacs étaient « là où l’estomac de l’animal aurait dû se trouver », détaille le chercheur américain dans une tribune publiée dans le Washington Post. Il raconte « ne pas avoir réussi à y croire » quand il a fait cette découverte entre les côtes d’un chameau mort, enterré dans le sable.

    Comme un humain avec 50 sacs plastiques dans le ventre

    « Après deux décennies en mer, je croyais avoir tout vu », écrit ainsi Marcus Eriksen, qui a longtemps étudié la pollution marine. « Mais avec les chameaux, on a atteint de nouveaux sommets dans l’horreur. » Depuis 2008, 300 chameaux sont en effet morts autour de Dubaï après avoir ingéré des détritus, dévoilait le chercheur dans une étude publiée en février dans le Journal of Arid Environments.

     

    Pour le chercheur, c’est comme si un humain avait 50 sacs plastiques dans l’estomac. « Vous ne pouvez pas les digérer, ils provoquent des ulcères, une très forte gêne et une sensation permanente de satiété », explique Marc Eriksen, précisant que le plastique a provoqué des saignements intestinaux, occlusions, une déshydratation et une malnutrition chez le chameau.

    L’Américain a alerté sur le fait que des éléphants et des rennes subissaient le même sort. « Nous devons arrêter de parler de la pollution par le plastique comme si elle se cantonnait à nos océans et commencer à parler d’une pollution globale […] mettant des vies en danger partout », a-t-il estimé.

    20 Minutes


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  • Il peut maintenant se déplacer avec une petite voiture !


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  • Transporté dans une clinique vétérinaire d'Orange, l'animal, qui avait été percuté par le véhicule des chasseurs, est mort.

    Des chasseurs ont traqué une biche jeudi 8 avril à Orange (Vaucluse) jusque dans l'enceinte d'une agence Pôle Emploi, rapporte France Bleu Vaucluse alors que la chasse est interdite en ville.

    Des chasseurs ont poursuivi jeudi vers 10h30 une biche en pick-up jusque dans l'enceinte de Pôle Emploi. L'animal s'était réfugié, apeuré, près de l'agence. Les chasseurs ont ensuite pris la fuite, abandonnant la biche sérieusement blessée. Le mammifère a été transporté dans une clinique vétérinaire d'Orange. Percuté par le véhicule des chasseurs, il a succombé quelques heures plus tard.

    Les gendarmes d'Orange ont ouvert une enquête pour délit de chasse sur un terrain privé à proximité d'habitations alors que la chasse est interdite. Un délit qui peut être puni de deux ans de prison et 3 750 euros d’amende.

    franceinfo

    Hélas, en France ces saloperies de chasseurs ne risquent rien !


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  • Botswana. « Une honte », Brigitte Bardot dénonce l’ouverture de la chasse à l’éléphant

    © PEDRO PARDO / AFP Des éléphants africains sont vus au parc écologique Africam Safari, à Puebla, au Mexique, le 27 janvier 2021.

    La chasse à l’éléphant a été ouverte au Botswana, ce vendredi 9 avril. L’ancienne actrice Brigitte Bardot a vilipendé cette pratique dans une lettre au président Mokgweetsi Masisi.

    « Une honte de monnayer la vie des derniers géants des savanes » : l’ancienne icône du cinéma français Brigitte Bardot, aujourd’hui ardente défenseur de la vie animale, a fustigé vendredi 9 avril le Botswana, où s’est ouverte la controversée chasse à l’éléphant.

    Les autorités du petit pays enclavé d’Afrique australe, qui abrite la plus importante population mondiale d’éléphants, environ 130 000 animaux, ont délivré cette semaine des permis pour tuer 287 pachydermes d’ici fin septembre.

    « Une vie contre quelques milliers de dollars ! »

    « Une vie contre quelques milliers de dollars ! », réprouve Brigitte Bardot, à la tête d’une fondation pour la défense des animaux, dans une cinglante lettre ouverte au président Mokgweetsi Masisi. Les riches chasseurs de trophées déboursent volontiers des fortunes pour la tête d’un animal sauvage.

    L’an dernier, la pandémie de Covid-19 et l’interdiction des arrivées de voyageurs provenant de pays à risques tels que la Grande-Bretagne, l’Italie et les États-Unis avaient eu raison de la saison de la chasse.

    Elle a envoyé une lettre au président du Botswana

    « Protégez précieusement ces éléphants, vous en êtes responsable aux yeux de l’humanité », rappelle Brigitte Bardot au président botswanais, suggérant que les touristes peuvent remplir les caisses de l’État pour voir ces animaux sans les tuer.

    En 2019, le Botswana a levé une interdiction totale de la chasse, instaurée cinq ans auparavant pour inverser le déclin des populations d’éléphants et d’autres espèces. Cette levée avait suscité la colère des défenseurs de l’environnement.

    Selon les partisans de la chasse, l’argent déboursé par les chasseurs bénéficie aux communautés locales.

    Plusieurs pays africains favorables au commerce de l’ivoire

    Le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe voisins ont par ailleurs appelé à une levée de l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire, en raison de la croissance de la population d’éléphants dans certaines régions.

    Des décennies de braconnage et la destruction de leur habitant ont décimé les populations d’éléphants d’Afrique, a alerté en mars, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui classe l’éléphant de savane « en danger » et considère son cousin plus petit, l’éléphant de forêt en « danger critique d’extinction ».

    Ouest-France


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  • xtension d’un élevage intensif de poulets: L214 sonne l’alerte dans le Pas-de-Calais

    L214 dévoile des images d’un élevage de poulets intensif en demande d’extension dans une commune du Pas-de-Calais. L’association dénonce une aberration à la fois éthique et économique.

    C’est une usine à viande sur pattes située à Pihem, dans le Pas-de-Calais, comme il en existe partout en France où 80% des poulets de chair sont concentrés dans des élevages standards, sans accès à l’extérieur. A travers une vidéo tournée en mars 2021, L214 dévoile une nouvelle fois les conditions dans lesquelles sont cloîtrés les animaux.

    22 000 poulets entassés à perte de vue

    Ici, l’établissement élève 22 000 poulets entassés à perte de vue, à 21 par m2. « La sélection génétique, couplée à une alimentation -maïs, soja OGM- destinée à les faire grossir très vite, entraîne de grandes souffrances », témoigne l’association. Les images montrent des volatiles à 15 jours de vie, créatures à la Frankenstein, têtes de poussins sur des corps de poulets. À 30 jours, beaucoup d’entre eux sont boiteux, déplumés, et leur peau, brûlée par une litière souillée d’urine et de fientes. Malgré les doses d’antibiotiques, certains ne peuvent même plus atteindre les mangeoires et les abreuvoirs. Les survivants sont envoyés à l’abattoir entre 35 et 41 jours.

     

    Alors que 91% des français sont favorables à rendre obligatoire un accès extérieur aux animaux d’élevage (sondage août 2020 Ifop/Fondation Brigitte Bardot), l’exploitant souhaite pousser les murs. Le programme est conséquent : il s’agira de construire deux autres poulaillers de 2400 m2 chacun pour passer à plus de 850 000 poulets produits chaque année. « C’est un projet démesuré, un calvaire pour les animaux et une aberration économique, déplore L214. L’éleveur doit emprunter près de 1,4 M€ sur 12 ans. Il devra rembourser 10 500 € par mois, tout ça pour espérer se verser un salaire dérisoire de 9 600 € par an, soit 800 € par mois ! » De son côté pourtant, l’éleveur voit un moyen d’assurer l’avenir de sa ferme : « Dans un contexte agricole difficile, les exploitations ont besoin de se diversifier, de s'agrandir pour pérenniser leurs productions afin d'assurer une stabilité dans leurs revenus », indique-t-il dans sa demande d’autorisation environnementale.

    La commune s’est prononcée contre cette extension, une enquête publique a été menée en février dernier. Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable avec toutefois deux réserves, tout en précisant que le projet « peut porter un certain préjudice à l’intérêt général ». En plus de son enquête diffusée ce soir, L214 avec les associations Aives, PHEA et Flandres au nom de la terre publient une pétition adressée au préfet du Pas-de-Calais. Car au final, lui seul prendra la décision.

    Paris Match


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