• Botswana. « Une honte », Brigitte Bardot dénonce l’ouverture de la chasse à l’éléphant

    Botswana. « Une honte », Brigitte Bardot dénonce l’ouverture de la chasse à l’éléphant

    © PEDRO PARDO / AFP Des éléphants africains sont vus au parc écologique Africam Safari, à Puebla, au Mexique, le 27 janvier 2021.

    La chasse à l’éléphant a été ouverte au Botswana, ce vendredi 9 avril. L’ancienne actrice Brigitte Bardot a vilipendé cette pratique dans une lettre au président Mokgweetsi Masisi.

    « Une honte de monnayer la vie des derniers géants des savanes » : l’ancienne icône du cinéma français Brigitte Bardot, aujourd’hui ardente défenseur de la vie animale, a fustigé vendredi 9 avril le Botswana, où s’est ouverte la controversée chasse à l’éléphant.

    Les autorités du petit pays enclavé d’Afrique australe, qui abrite la plus importante population mondiale d’éléphants, environ 130 000 animaux, ont délivré cette semaine des permis pour tuer 287 pachydermes d’ici fin septembre.

    « Une vie contre quelques milliers de dollars ! »

    « Une vie contre quelques milliers de dollars ! », réprouve Brigitte Bardot, à la tête d’une fondation pour la défense des animaux, dans une cinglante lettre ouverte au président Mokgweetsi Masisi. Les riches chasseurs de trophées déboursent volontiers des fortunes pour la tête d’un animal sauvage.

    L’an dernier, la pandémie de Covid-19 et l’interdiction des arrivées de voyageurs provenant de pays à risques tels que la Grande-Bretagne, l’Italie et les États-Unis avaient eu raison de la saison de la chasse.

    Elle a envoyé une lettre au président du Botswana

    « Protégez précieusement ces éléphants, vous en êtes responsable aux yeux de l’humanité », rappelle Brigitte Bardot au président botswanais, suggérant que les touristes peuvent remplir les caisses de l’État pour voir ces animaux sans les tuer.

    En 2019, le Botswana a levé une interdiction totale de la chasse, instaurée cinq ans auparavant pour inverser le déclin des populations d’éléphants et d’autres espèces. Cette levée avait suscité la colère des défenseurs de l’environnement.

    Selon les partisans de la chasse, l’argent déboursé par les chasseurs bénéficie aux communautés locales.

    Plusieurs pays africains favorables au commerce de l’ivoire

    Le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe voisins ont par ailleurs appelé à une levée de l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire, en raison de la croissance de la population d’éléphants dans certaines régions.

    Des décennies de braconnage et la destruction de leur habitant ont décimé les populations d’éléphants d’Afrique, a alerté en mars, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui classe l’éléphant de savane « en danger » et considère son cousin plus petit, l’éléphant de forêt en « danger critique d’extinction ».

    Ouest-France


  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Avril 2021 à 17:04

    les   plus    coupables    sont   les   chasseurs    qui    payent   pour   tuer  des   éléphants

      • Poumo-thorax
        Vendredi 9 Avril 2021 à 19:26
        Et ceux qui laissent faire car ils en touchent une partie, ceux qui proposent ces chasses, bref ceux pour qui tout peut s'acheter pour peu qu'on y mette le prix.
    2
    fripouille
    Samedi 10 Avril 2021 à 10:56

    En les tuant, ils ne les voient qu'une fois, alors que s'ils les filmaient, ils pourraient les admirer tout le temps ! On est loin des chasseurs-cueilleurs qui en avaient besoin pour se nourrir !

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