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  • Grand débat national: Macron face à 600 maires normands pour le coup d'envoi

    Cette première sortie du chef de l'Etat en région depuis un mois se déroulera sous haute sécurité...

    C’est dans le gymnase de la petite commune de Grand Bourgtheroulde, devant 600 maires normands, qu’Emmanuel Macron doit donner ce mardi le coup d’envoi du grand débat censé répondre à la crise des « gilets jaunes » en donnant pendant deux mois la parole aux Français.

    Cette première sortie du chef de l’Etat en région depuis un mois se déroulera sous haute sécurité, alors que des « gilets jaunes » et des syndicats ont appelé à manifester sur place. Un arrêté préfectoral a interdit toute manifestation sur la commune jusqu’à mercredi. A Rouen, à une trentaine de kilomètres de là, plus de 2.500 « gilets jaunes » ont défilé samedi dans les rues du centre-ville, une mobilisation qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre et des agressions de journalistes.

    A partir de 15h, le chef de l’Etat compte écouter pendant plus de deux heures les maires des cinq départements normands venus exposer les doléances de leurs administrés. Depuis qu’il a été violemment pris à partie par des manifestants début décembre au Puy-en-Velay, Emmanuel Macron n’est plus retourné au contact des Français. Seule exception, une visite éclair sur le marché de Noël de Strasbourg le 14 décembre, après l’attentat qui a fait cinq morts.

    « Ce n’est pas le moment de se cacher, il faut sortir »

    Le bourg de 3.500 habitants sera la première étape d’un tour de France qui conduira le président à écouter les maires de toutes les régions françaises, lors d’une dizaine de rencontres du même type. Ira-t-il discuter avec des habitants lors d’un de ces bains de foule qu’il affectionne ? Tout dépendra de l’ambiance, indique l’Elysée.

    « Ce n’est pas le moment de se cacher, il faut sortir, les gens ne veulent pas d’un président planqué à l’Elysée », plaide une source gouvernementale. Maître mot, l’écoute. « La parole sera laissée aux maires » afin qu’ils fassent « remonter les préoccupations de leurs concitoyens », selon l’Elysée. Emmanuel Macron « nous a dit qu’il n’avait pas l’intention de parler, sauf de manière très ponctuelle. Il est plutôt dans une phase d’écoute », a confirmé Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), après avoir été reçu lundi à l’Elysée.

    Le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin (sans étiquette), assure que la réunion ne sera « pas de la com' et une grand-messe du président de la République ». L’édile remettra « en mains propres » au président le cahier de doléances des Therouldebourgeois, qui s’est rempli depuis l’annonce de sa venue.

    Nombre d’habitants persuadés de l’inutilité du grand débat

    Les questions de justice fiscale - plus précisément le rétablissement de l’ISF, un tabou pour le président -, de pouvoir d’achat des retraités et de mobilité arrivent en tête des préoccupations. Cette commune située en première couronne de la métropole de Rouen est dépourvue de transports en commun pour s’y rendre.

    Le président aura fort à faire pour convaincre nombre d’habitants persuadés de l’inutilité du grand débat, qu’ils se disent pro-Macron ou « de tout cœur » avec les « gilets jaunes ». Pour ce déplacement, Emmanuel Macron sera accompagné de quatre ministres, dont les deux chargés lundi d’animer le grand débat : Sébastien Lecornu (Collectivités territoriales), ex-président du Conseil départemental de l’Eure, et Emmanuelle Wargon (Transition écologique).

    Après l’Eure, Emmanuel Macron se rendra vendredi à Souillac (Lot) pour un deuxième débat avec des maires, au lendemain des vœux aux armées à Toulouse.

    20 Minutes

    Tout ça, c'est du cinéma !


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  • Pour Macron, trop de Français n'ont pas le sens de l'effort

    Trop de Français n'ont pas le sens de l'effort, ce qui explique en partie les "troubles" que connaît le pays, a déploré vendredi Emmanuel Macron, sans évoquer directement la crise des "Gilets jaunes"

     

    A la veille d'une nouvelle journée de manifestations, le chef de l'Etat a fait l'éloge du travail en recevant des boulangers à l'Elysée, en soulignant les réformes menées dans ce domaine depuis le début de son quinquennat, notamment sur l'apprentissage, et celle à venir de l'assurance chômage.

    "Des devoirs"

    "Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l'effort et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie s'il n'y a pas cet effort", a-t-il déclaré.

    "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs."

    S'il n'y a pas ce sens de l'effort, "notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion", a-t-il poursuivi.

    Challenges il y a une heure (Avec Reuters)

     


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  • "Gilets jaunes" : Macron dénonce une "extrême violence" venue "attaquer la République"

    Le chef de l'État a dénoncé une "extrême violence" venue "attaquer la République" lors de l'"acte 8 des "gilets jaunes" qui a rassemblé 50.000 personnes samedi en France.

     

    Emmanuel Macron a dénoncé une "extrême violence" venue "attaquer la République" lors de l'"acte 8 des "gilets jaunes" qui a rassemblé 50.000 personnes samedi en France et a été émaillé de heurts dans plusieurs villes.

    "Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République - ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Ceux qui commettent ces actes oublient le cœur de notre pacte civique. Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue", a écrit le président de la République sur Twitter.

    Europe 1

    Les gilets jaunes n'attaquent pas la République, ils attaquent macron, le petit dictateur psychopathe !


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  • Vague de départs parmi les proches conseillers d'Emmanuel Macron

    Les départs de deux conseillères du cabinet du Président, Ahlem Gharbi et Barbara Frugier, ont été publiés au Journal Officiel du 3 janvier.

     

    Après l'annonce mercredi de la démission prochaine d'un proche d'Emmanuel Macron, Sylvain Fort, en charge de la communication et de ses discours, deux nouveaux départs tombent mal pour le président de la République. Ce jeudi, le Journal Officiel publie deux arrêtés attestant du départ de deux conseillères d'Emmanuel Macron: Barbara Frugier, conseillère communication internationale et Ahlem Gharbi, conseillère technique Afrique du Nord et Moyen-Orient.

    Un arrêté du 29 décembre 2018 "portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République", publié le 3 janvier, précise les changements suivants:

    - "Il est mis fin aux fonctions de Mme Barbara Frugier, conseillère communication internationale, à compter du 1er janvier 2019." Le nom de la ou du remplaçant n'est pas précisé. Cette dernière était déjà dans son équipe de communication lorsque Emmanuel Macron était ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique sous François Hollande. Son départ avait été une première fois évoqué en septembre, sans finalement donner suite. 

    - "Il est mis fin aux fonctions de Mme Ahlem Gharbi", conseillère technique Afrique du Nord et Moyen-Orient à compter du 7 janvier 2019. Elle sera remplacée par Marie Philippe. Franco-tunisienne, Ahlem Gharbi a accompagné le président lors de ses premiers déplacements au Maghreb en 2017, précise Jeune Afrique.

     

    Ces annonces interviennent au lendemain de celle concernant Sylvain Fort, directeur de la communication et plume d'Emmanuel Macron, qui devrait intervenir pour sa part d'ici la fin du mois de janvier. En septembre, à la faveur d'une réorganisation du service communication de l'Élysée, ce dernier avait pris la place de Bruno Roger-Petit, lui-même débarqué, à la suite de l'affaire Benalla. D'après Bruno Jeudy, éditorialiste politique à BFMTV, d'autres départs dans l'entourage d'Emmanuel Macron pourraient suivre prochainement. 

    BFM.TV


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  • Les vœux de macron à la nation: Qui m'aime me suce..!

    Les voeux de la nation à macron: DEGAGE !

    Bonne année à toutes et à tous !

     

    Article pris chez mon ami Stan : http://pauvrefrance.centerblog.net/


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  • Ces photos de la première dame fournies par l'agence Bestimage ont-elles été retouchées ? En tout cas, elles ont été refusées par une grande agence de presse. Extrait de "Complément d'enquête".

    Parmi les photographes venus immortaliser la rencontre à Paris, l'été 2017, des couples présidentiels français et américain, celui de Bestimage. C'est l'agence de Michèle Marchand, la patronne de presse qui a pris le couple Macron sous son aile. Son photographe couvre l'événement pour toutes les agences françaises. Extrait de "Complément d'enquête".

    Au même moment, à l'autre bout de Paris, l'agence de presse Abaca attend avec impatience les photos des First ladies prenant la pose sur la Seine. Mais elles tardent à arriver. "On les a attendues, attendues... Ce n'était pas très clair, explique Jean-Michel Psaïla, le directeur. Ensuite, l'agence Bestimage, qui travaille avec la première dame, nous a dit clairement : 'Il nous faut le temps de retoucher les images'..."

    Deux clichés semblables... et différents

    Retoucher les images ? Elles ne l'ont pas été, jure Mimi Marchand (qui a refusé la demande d'interview de "Complément d'enquête"), mais simplement "validées" par les premières dames. Pourtant, sur le cliché de Bestimage, Brigitte Macron a l'air d'avoir dix ans de moins que sur celui d'un autre photographe...

    Dans le doute, Jean-Michel Psaïla a refusé les photos de Bestimage. Il juge le procédé "inadmissible et incorrect". "En tant qu'agences de presse, nous sommes les témoins de l'actualité, mais aussi de l'Histoire. Il y a une déontologie à respecter. Si on se mettait à retoucher les images, pourquoi pas celle du président ? On aurait aussi pu ajouter dix centimètres à Nicolas Sarkozy pour qu'il paraisse plus grand... Ça ne se fait pas !"

    franceinfo

     


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  • Emmanuel Macron au Tchad : une faute morale et politique

    © Laurent TROUDE Mahamadou Issouffou (président du Niger), Idriss Déby (président du Tchad) et Emmanuel Macron lors d'un sommet des chefs de gouvernement, le 28 août 2017 au Palais de l'Elysée.

     

    Le chef de l'Etat, qui se rendra à N'Djamena ce samedi et dimanche, doit cesser tout pacte avec le président tchadien Idriss Déby et, plus généralement, avec l’ensemble des tyrans d’Afrique francophone, coupables d'atteintes répétées aux droits de l'homme.

    Tribune.

    Ce week-end, Emmanuel Macron sera au Tchad. Il rendra visite aux soldats hexagonaux de la force Barkhane, dont la majorité des 4 500 hommes sont stationnés à N’Djamena, la capitale tchadienne. Ce sera certainement beau, ce sera on ne peut plus émouvant. Il y aura des discours plein de mots pompeux, des levers de drapeaux et des Marseillaises chantées la gorge étreinte d’émotion. Il y aura un arbre de Noël constellé de la poussière du Sahel, des repas partagés au mess, dans une simple gamelle, des rires francs et des poignées de mains viriles, beaucoup de poignées de mains et aussi quelques franches accolades. Personne ne peut décemment reprocher à un président de rendre visite à ses troupes déployées à l’étranger et qui, quelle que soit la légitimité de leur présence, mènent des opérations difficiles, entre éloignement, réduction de moyens et menaces sans cesse renouvelées.

    Mais il est une France en laquelle nous croyons, une France qui, exempte de tout néo-colonialisme ou paternalisme, demeurerait «une figure secourable pour tous les Hommes», comme l’écrivait André Malraux. Et cette France qui nous est chère ne tolérera jamais une autre poignée de main, celle qu’ira donner samedi prochain Emmanuel Macron à Idriss Déby, au pouvoir au Tchad depuis 28 longues années. Selon le magazine The Economist, Idriss Déby est le pire dictateur du continent africain. Il a pourtant de très sérieux challengers, entre Omar el-Béchir et Denis Sassou-Nguesso. Mais qu’importe, il trône au sommet de ce classement sinistre, régnant en maître sur un pays perclus de peurs et de misères.

    Enlèvements et exécutions

    Toutes les organisations de défense des droits de l’homme, d’Amnesty International à la FIDH, ont unanimement condamné le régime tchadien pour ses atteintes répétées aux droits de l’homme. En 2008, le leader de l’opposition démocratique, le professeur de mathématiques à l’université d’Orléans, Ibni Oumar Mahamat Saleh, a été enlevé à son domicile par la garde présidentielle de Déby. Nous sommes restés sans nouvelles de lui depuis lors. En 2016, plus de 40 militaires ont été nuitamment exécutés. Leur seul tort ? Avoir voté aux élections présidentielles pour un autre candidat que le satrape local, le vote s’effectuant sans isoloir. A l’occasion de ces mêmes élections, des leaders de la société civile, dont le secrétaire général de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme, Mahamat Nour Ibedou, ont été arbitrairement arrêtés et détenus sans inculpation pendant d’interminables semaines. A l’heure actuelle, une répression féroce se déroule contre les populations de l’extrême Nord du pays, coupables d’avoir réclamé leur dû dans l’exploitation de l’or dont regorge le sous-sol de leur région, le Tibesti.

    Le Tchad est béni des dieux, pourtant. Le pétrole coule à flots nourris au Sud et des centaines de milliers de têtes de bétail empruntent chaque année les couloirs de transhumance, dégageant un nuage de poussière qui bientôt, pour les éleveurs, se changera en espèces sonnantes et trébuchantes. Toutefois, ce pays, qui a vu naître le premier Homme, Toumaï, se traîne dans les bas-fonds des classements internationaux en matière de développement (186e sur 189 à l’indice de développement humain de l’ONU). La faute à une captation systématique de la richesse produite par l’élite au pouvoir, au détriment de l’immense majorité de la population. Pendant la quasi-totalité de l’année 2018, une grève générale a secoué le pays, les fonctionnaires protestant contre la réduction de leur salaire de 10 % à 40 % et la corruption endémique. Et les élèves ne purent se rendre en classe pour étudier, et les malades rentrèrent mourir chez eux, faute d’hôpitaux fonctionnels pour les soigner.

    Laboratoire de la Françafrique

    Le Tchad a toujours été le laboratoire de la Françafrique. Déjà, dans les années 80, l’Etat français a soutenu sans réserve Hissène Habré dans sa guerre contre la Libye, se rendant complice des exactions de masse que le dirigeant tchadien faisait subir à sa propre population. Les services de la DGSE ont favorisé l’accession au pouvoir d’Idriss Déby en 1990 et, depuis lors, il a été ardemment soutenu, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. A deux reprises, en 2006 et en 2008, les hélicoptères de l’armée française sont intervenus pour mettre en déroute des rebelles qui menaçaient le palais présidentiel. Malgré sa promesse de rompre avec la Françafrique, François Hollande a rendu visite à Déby en 2014. Son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron, a même qualifié le dictateur tchadien d'«ami personnel», interrompant ses vacances pour se rendre à son investiture après les élections présidentielles de 2016. Certes, l’armée du pays de Toumaï a été d’un grand secours dans la lutte contre les jihadistes au Mali, se battant vaillamment contre Aqmi et subissant de lourdes pertes. Il n’empêche : la nécessaire lutte contre le terrorisme islamiste au Sahel ne peut être, pour Déby et les autres dictateurs de la région, un blanc-seing pour opprimer leur peuple. Car, depuis l’apparition de la menace terroriste, les droits de l’homme et la bonne gouvernance sont sacrifiés sur l’autel de la politique du tout-sécuritaire. Or, le principal terreau de la haine ne sera jamais rien d’autre que la misère. Si Boko Haram a fait de la région du lac Tchad un de ses bastions, c’est en raison de l’extrême pauvreté qui y règne. A cause de la disparition de 90 % de la surface du lac et de l’absence de toute politique étatique, les pêcheurs kanouri, n’ayant plus de poissons à pêcher, finissent par se jeter dans les bras des jihadistes.

    La visite d’Emmanuel Macron au Tchad ne nous paraît donc pas opportune, d’autant qu’elle intervient en plein mouvement des gilets jaunes. Elle n’honore ni la France ni ses principes qui ont fait d’elle un «soldat de l’idéal», à mille lieues de toute realpolitik. Il est de notre devoir de s’interroger sur des éléments pour le moins troublants qui entourent ce déplacement présidentiel. Tout d’abord, le séjour à N’Djamena début décembre d’Alexandre Benalla, qui a rencontré le frère d’Idriss Déby, Oumar Déby, directeur de la Direction générale de la réserve stratégique, chargée des achats d’armes. Ensuite, un prêt de 40 millions d’euros et un don de 10 millions ont été consentis par l’Elysée au Tchad il y a quelques jours, afin que le régime puisse payer le salaire des fonctionnaires pour le mois de décembre. Quand on sait le degré de corruption qui règne au sommet de l’Etat, il n’est pas dit que cet argent public bénéfice directement aux populations. Enfin, la Centrafrique, plongée au cœur des ténèbres depuis 2012, sera au menu des discussions entre Macron et Déby. Or, le Tchad a joué un rôle plus que néfaste dans la crise centrafricaine, armant et soutenant ouvertement la Seleka, une horde de mercenaires qui a semé et sème encore le chaos, alimentant les tensions interconfessionnelles tout en pillant les richesses du sous-sol.

    Nous appelons donc Emmanuel Macron à cesser ce pacte de Faust avec Idriss Déby et, plus généralement, avec l’ensemble des tyrans d’Afrique francophone. Par ailleurs, nous demandons à ce que l’opération militaire Barkhane au Sahel, la plus grande OPEX française, fasse l’objet d’une évaluation afin de déterminer si son action est véritablement efficace contre le terrorisme islamique ou, si en plus de poser un évident problème de souveraineté, elle permet le maintien au pouvoir d’autocrates qui n’ont cure de la souffrance de leur peuple.

    Autres signataires : François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, membre du groupe d’amitié France-Tchad à l’Assemblée nationale ; Michèle Rivasi, députée européenne écologiste, vice-présidente de la délégation Afrique/Caraïbes/Pacifique ; Clément Boursin, défenseur des droits de l’homme ; Julie Dénès, auteure, cofondatrice de l’ONG Diplo 21 ; Yannick W. J. Nambo, auteur, consultant, cofondateur de l’ONG Diplo 21.

    Libération

    Honte à la France et à Macron !


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  • Je l'ai déjà mise mais elle est trop bien !


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  • Le député Sébastien Nadot exclu du groupe LREM après son vote contre le budget 2019

    Le député Sébastien Nadot a été exclu, jeudi 20 décembre, du groupe La République en marche de l'Assemblée nationale. L'élu de Haute-Garonne a voté contre le projet de budget 2019, plus tôt dans la journée. Son exclusion a été décidée "à l'unanimité" par les membres du bureau, "convoqué en réunion extraordinaire", a indiqué à la presse le président du groupe LREM Gilles Le Gendre.

     

    Sébastien Nadot a expliqué dans un communiqué que le projet de budget 2019 lui paraissait pas avoir atteint "les objectifs fixés" en amont : "libérer l'économie et le travail, protéger les Français, investir pour l'avenir en préparant les défis de demain et en transformant l'action publique". Le député, qui avait tenté de se présenter à la présidentielle pour le mouvement de l'ancien dirigeant communiste Robert Hue, a également estimé que "la représentation nationale [n'avait] pas été suffisamment entendue pour que le budget 2019 intègre les réalités de terrain et les aspirations d'une majorité de Français", critiquant le "dirigisme gouvernemental".

    Dans la foulée de ce vote, il a été convoqué par Gilles Le Gendre. Sébastien Nadot a alors "confirmé et motivé son vote défavorable", selon un communiqué du groupe, qui souligne que "le vote du budget est l'acte essentiel qui témoigne de l'appartenance à une majorité parlementaire : voter contre revient à s'en exclure". Il s'agit de la première exclusion d'un "marcheur" du groupe majoritaire.

    franceinfo

    jupiter veut que tout le monde obéisse !

    Maintenant, même si un député en marche n'était pas d'accord, il n'osera rien dire !


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  • Bernard Tapie sermonne Emmanuel Macron : “Tu sais pas tout, mon pote !”

    Invité de la matinale de France Inter mercredi 19 décembre, Bernard Tapie a fustigé la déconnexion des plus hauts responsables politiques, Emmanuel Macron en tête.

     

    Chef d’entreprise, ministre, comédien, et désormais patron de presse, Bernard Tapie a vécu mille vies. Venu commenter la situation politique marquée par le mouvement des Gilets jaunes, mercredi matin, à l’antenne de France Inter, le septuagénaire a sermonné Emmanuel Macron, qu’il juge déconnecté des préoccupations des Français. “Quand vous voulez faire un métier, que vous avez l’aspiration de le faire au plus haut niveau (...) entourez vous de ceux qui ont l’expérience”, a exhorté Bernard Tapie. 

    Vexé par le traitement réservé par le gouvernement au rapport sur la politique de la ville de son ami Jean-Louis Borloo, il y a quelques mois, Bernard Tapie a ironisé : “Borloo, avant de regarder ce qu’il a écrit, on regarde son cv (...) Ah, c’est un avocat ? (ndlr : Jean-Louis Borloo a également exercé des responsabilités politiques au plus haut niveau). Mais alors donc, il n’est pas au courant comme nous de tout ce qu’il faut faire dans ce monde. Nous, on est les intelligents, nous on a fait l’ENA et on a été inspecteur des finances, nous on sait tout !”

    Un entre-soi supposé qui agace au plus haut point le patron de La Provence : “Non, tu sais pas tout, mon pote” a-t-il lâché à l’adresse d’Emmanuel Macron, dans son habituel langage fleuri. “Ce que tu sais, c’est utile. Mais il faut aussi des mecs qui sont commerçants, avocats, des mecs qui ont vécu l’action !”

    Capital


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  • Par Fabien Olicard


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  • Interview septembre 2016

    Manu est un malade psychiatrique dangereux !


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  • Montpellier : pistonné par LREM, un ancien «bénévole» auprès de Macron s'empare d'un juteux contrat

    Gérée par un «bénévole» de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron et employant un de ses anciens gardes du corps, la société APS Sud a décroché un fructueux contrat avec l'université Paul-Valéry de Montpellier, en contournant certaines règles.

     

    Pas d'appel d'offres ni de mise en concurrence, un devis transmis par une responsable LREM, un professionnalisme fortement remis en question : un partenariat conclu entre la société de sécurité d'un ancien collaborateur d'Emmanuel Macron et l'université Paul-Valéry de Montpellier pose question...

    Comme le révélait Médiapart le 11 décembre sur son site, plusieurs membres du parti présidentiel se sont personnellement impliqués pour qu'au printemps 2018 la société de sécurité de Moustapha Bouzbiba, un ancien «bénévole» de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, décroche un fructueux contrat avec l'université Paul-Valéry de Montpellier. Moustapha Bouzbiba, qui explique être apolitique, a été chargé d'accueil bénévole sur plusieurs événements liés à la campagne du candidat En Marche! avant l'élection présidentielle française de 2017.

    Selon les calculs de Médiapart, l'entreprise de Moustapha Bouzbiba, APS Sud, a ainsi obtenu un contrat de plus de 260 000 euros pour des activités de sécurité auprès de l'établissement universitaire de Montpellier.

    Ni appel d'offres ni de mise en concurrence

    Le premier devis de la société de sécurité aurait été transmis à l'université Paul-Valéry par l'intermédiaire de Charlyne Péculier, représentante locale de LREM, référente pour la région Occitanie des Jeunes avec Macron et collaboratrice de la députée Coralie Dubost (récemment épinglée pour avoir relayé une fausse information complotiste sur les Gilets jaunes).

    En outre, les prestations d’APS Sud semblent avoir été commandées sans appel d'offres ni mise en concurrence, allant même jusqu'à transgresser le contrat de l'entreprise espagnole Proségur, jusqu'alors prestataire habituel pour l'université. Le certificat administratif validant les prestations précisait en effet que «Proségur n’a[vait] pas pu fournir de services complémentaires en avril 2018.» Pourtant, contacté par Médiapart, un dirigeant de la multinationale espagnole soutient ne pas avoir été sollicité pour des prestations complémentaires au printemps 2018...

    Le «Chef de site» : un ancien garde du corps de Macron aux méthodes controversées

    Comme l'explique Médiapart, «sur le terrain, Kader Rahmouni est le "chef de
    site" d’APS Sud. C’est lui qui coordonne, en lien avec la présidence de l’université, les équipes de sécurité, dont un maître-chien.»

    Ancien garde du corps d'Emmanuel Macron, puis collaborateur de la députée LREM Coralie Dubost, Kader Rahmouni a notamment effectué des missions en compagnie d'Alexandre Benalla pendant la campagne présidentielle du candidat En Marche! : «En étant présent sur les meetings de Macron, Kader a pu taper dans l’œil des gens d’En Marche! dans l’Hérault» précise par exemple Moustapha Bouzbiba.

    A l'université de Montpellier, les méthodes de l'homme ne tardent pas à en inquiéter certains. «Au bout d’une première journée de présence de l’équipe de Kader Rahmouni, un responsable de la sécurité de la fac alerte directement le président de l'université au sujet de la société» explique Médiapart. Le responsable dénonce notamment «un manque de professionnalisme» et «une attitude pouvant être assimilée par des grévistes à de la provocation». Inquiétudes partagées par d'autres : un étudiant, une enseignante ou encore une syndicaliste s'indignent en avril 2018 : «Ils sont avec des chiens et déjà plusieurs altercations ont eu lieu avec des étudiants et des personnels».

    RT France


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  • Le candidat Macron méprisait le débat sur "l'identité figée, rabougrie". Il l'a remis en selle lundi, prenant le risque de réveiller la xénophobie ambiante

    Ces phrases de Macron sont passées inaperçues. Pourtant elles contiennent une bombe

    Ces deux courtes phrases sont passées presque inaperçues. Dans son allocution de 13 minutes, lundi 10 décembre, cachées au milieu de ses promesses pour requinquer le pouvoir d’achat et revivifier le dialogue démocratique, Emmanuel Macron les a lâchées, comme ça, l’air de rien :

    "Je veux aussi que nous mettions d'accord la nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde. Que nous abordions la question de l'immigration".

    Au secours, elle revient ! L’identité. Cette bombe nationale à fragmentation. Cette notion qui rend fou. Pire : Macron l’a couplée avec le thème de l’immigration, histoire d’en renforcer la charge explosive. Il a balancé son cocktail Molotov sans crier gare, à travers la lucarne des télévisions de 23 millions de téléspectateurs.

    Jusque-là, pourtant, le président avait eu la sagesse d’éviter de mettre un seul doigt de pied dans cette eau-là. Pour marquer son amour de la France, il se bornait à envoyer des "cartes postales", comme disent les communicants : il posait devant les grands monuments historiques – le Louvre, la Madeleine, le Panthéon... – , il vantait  le "récit national" ou il s’essayait, certes maladroitement, à une itinérance mémorielle sur les territoires meurtris de 14-18. Sa marque de fabrique, c’était plutôt le message universaliste de la France, la construction de l’Europe, l’ouverture au monde.

    Ni glorieux, ni malin

    Pourquoi rouvrir le débat rance sur l’identité ? Peut-être parce que Macron, qui a étudié Machiavel, sait que le sujet divise les "gilets jaunes" : ceux de l’extrême-droite dénoncent "l’immigrationnisme" du pouvoir et alimentent la machine conspirationniste à propos du Pacte de Marrakech, signé cette semaine sous l’égide de l’ONU ; ceux de l’extrême gauche rêvent d’un monde sans frontières et vomissent les valeurs conservatrices. Planter un coin, a-t-il pu se dire, ne peut pas faire de mal. Mais si c’est son calcul, il est ni très glorieux, ni très malin. Car, comme le souligne SOS Racisme, il prend le risque de pointer de nouveau le doigt vers les boucs émissaires habituels des crises que traverse la France depuis des décennies : les immigrés.

    Identité, immigration, islamisme… Jusque-là, Emmanuel Macron s’efforçait d’éviter ces sujets inflammables. Il avait bien senti le danger lorsque la droite lui était tombée dessus, après ce discours d’Alger où il avait évoqué les "crimes contre l’humanité" commis à l’époque coloniale. Le candidat Macron rêvait de transcender, par un discours d’ouverture, en ligne avec les idéaux de la République, le désir de reconnaissance identitaire exprimé par tous ceux qui rêvent de repli. Il méprisait même le mot "identité", qu’il associait à des qualificatifs violents ("figée, rabougrie"). "Le fondement de la culture française, c'est une ouverture sans pareil", disait-il. "Notre culture est toujours parvenue à se dépasser elle-même, à voguer vers le neuf, l'imprévu, l'inconnu". Et ajoutait :

    "Le terme même d'identité ne peut être accolé à celui de 'culture française'".

    C’était un discours nouveau et rafraîchissant. En retournant vers les eaux troubles de l’identité nationale, le président a effacé, lundi, ce candidat. A l’aube de la campagne des européennes, ce n’est pas de très bonne augure.

    L'OBS


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