• Gilets jaunes: Brigitte Macron appelle à la réconciliation

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    Gilets jaunes: Brigitte Macron appelle à la réconciliation

    Photo Chantou !

    En déplacement dans la Meuse ce vendredi, la Première dame a estimé que les gilets jaunes devaient "se réconcilier" avec le chef de l'Etat.

    "Il faut qu'on se parle, qu'on se réconcilie", a exhorté Brigitte Macron, interrogée sur le mouvement des gilets jaunes ce vendredi lors d'un déplacement à Bar-le-Duc (Meuse) sur le thème du patrimoine.

    "On a tout à faire ensemble"    

    "Je pense qu'il faut qu'on se parle, qu'on se réconcilie, parce que, franchement, on a tout à faire ensemble, j'en suis persuadée", a dit devant la presse la Première dame, qui ne s'est exprimée sur le sujet qu'en de très rares occasions depuis le début du mouvement en novembre."Il faut qu'on soit tous ensemble", a précisé Brigitte Macron qui accompagnait Stéphane Bern, chargé de mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril au "Théâtre des Bleus de Bar".

        

    L'édifice, un théâtre à l'italienne en béton armé, laissé à l'abandon jusqu'en 2016, fait partie des 18 sites sélectionnés pour le Loto du patrimoine. Un chèque de 358.000 euros permettra de financer une partie des travaux extérieurs.

    Les Français "très heureux" de voir Emmanuel Macron !

    "La culture française est une des cultures les plus extraordinaires au monde", a estimé Brigitte Macron. "Il faut qu'on soit fier parce qu'on a absolument tout: on a un pays qui est beau, qui a une culture incroyable, qui a une humanité incroyable, qui sait aussi être généreux envers l'autre", a-t-elle ajouté. "Je voyage beaucoup et à chaque fois que je rentre, je me dis: "le bonheur est là où je suis"", a raconté la Première dame. "Ce n'est pas un bonheur parfait, il y beaucoup de choses à faire, c'est certain, mais il ne faut pas le perdre de vue", a-t-elle nuancé.

        

    Interrogée sur les récentes sorties publiques d'Emmanuel Macron, que certains jugent trop présent, son épouse a rétorqué que "les Français (étaient) très heureux de le voir". "C'est ce qu'ils me disent dans la rue tous les jours, ils sont très heureux de le voir près d'eux. C'est ce que je ressens de manière empirique", a-t-elle affirmé.

    BFM.TV

    Brizitte, la vieille cougar, a peur pour son petit manu. Elle a peur de perdre tous ses privilèges !

     


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  • Macron à Las Vegas: Havas Paris mis en examen de «recel de favoritisme»

    Le montant du voyage effectué par Emmanuel Macron dans le cadre du CES à Las Vegas en 2016, lorsqu'il était encore ministre de l'Économie, s'élevait à environ 300.000 euros. Son organisation a été confiée à Havas Paris sans recourir à la mise en concurrence prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes.

     

    L'enquête sur l'organisation du déplacement controversé à Las Vegas effectué en 2016 par Emmanuel Macron lorsqu'il était ministre de l'Économie se poursuit. L'agence Havas Paris a été mise en examen de «recel de favoritisme», révèle ce mardi Le Canard enchaîné. L'information a été confirmée à l'AFP par l'agence de communication. Cette mise en examen avait été requise par le parquet de Paris en novembre. Havas Paris a précisé dans un communiqué avoir déposé un recours en annulation contre cette mise en examen, «afin d'obtenir sa mise hors de cause».

     

    Ce voyage avait été organisé par l'agence de promotion de l'économie Business France, alors dirigée par l'actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans ce dossier. L'opération de Las Vegas, de quelque 300.000 euros, avait été intégralement confiée à la société de communication sans recourir à la mise en concurrence prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes. 

    Contrat-cadre

    Business France et Havas Paris étaient alors liés par un contrat-cadre qui, selon cette dernière, avait pour objet d'«accompagner Business France dans sa démarche de promotion de l'attractivité économique de la France vis-à-vis des décideurs et des prescripteurs d'opinion à l'étranger et en France». «En application de cet accord-cadre, Havas Paris a été chargée d'organiser un événement dans le cadre du CES à Las Vegas, précisément afin de promouvoir l'attractivité économique de la France auprès de décideurs américains», a fait valoir le groupe dans son communiqué.

    L'affaire avait été révélée en mars 2017: Le Canard enchaîné avait publié un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), dans lequel les enquêteurs disaient s'intéresser à un possible délit de favoritisme visant Business France. Lors de son voyage en 2016, Emmanuel Macron avait été ovationné par plus de 500 personnes dont des dirigeants de start-up françaises. «Cette opération de séduction, montée dans l'urgence, à la demande expresse du cabinet du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l'organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu'aucun appel d'offres ait été lancé», avait écrit l'hebdomadaire satirique.

    Le Figaro.fr


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  • Mais pas ensemble pour cette St-Valentin !


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  • >Macron face aux jeunes !

    Placide

    Et oui, il se fout de tout le monde, des jeunes, des travailleurs, des retraités !


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  • Les insultes de Macron

    Placide Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur


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  • Le père d'une victime de Merah demande à Emmanuel Macron de refuser le retour des djihadistes

    Il note que certains djihadistes concernés ont aidé directement l'assassin de son fils

    Albert Chennouf-Meyer, père d’une des sept personnes tuées par le djihadiste toulousain Mohamed Merah en 2012, demande au président Emmanuel Macron d’empêcher le rapatriement des Français retenus par les forces kurdes en Syrie, dans une lettre ouverte consultée samedi par l’AFP.

    « Monsieur le Président, vous allez dans les semaines à venir (…) faire revenir 130 djihadistes français, dont une partie ont les mains rouges du sang de nos enfants. Je tiens à m’élever de toutes mes forces contre cette criminelle décision », écrit notamment Albert Chennouf-Meyer, dans cette lettre qu’il dit avoir postée samedi sur le site internet de la Présidence.

    Un réseau d’aide à Merah

    « Je vous demande solennellement de surseoir à cette décision, voire de refuser leur retour et (de) les confier à la Syrie », poursuit-il, estimant que le « devoir premier » du président est de « protéger le peuple ». Les 11 et 15 mars 2012, Mohamed Merah avait tué par balles trois militaires à Toulouse et Montauban, dont le fils d’Albert Chennouf-Meyer, Abel, 25 ans. Puis il avait tué, le 19 mars, trois enfants et un enseignant dans un collège juif de Toulouse.

    « Vous n’êtes pas sans savoir que parmi les islamistes de retour, il y a des individus qui ont contribué à aider le terroriste musulman Mohamed Merah », rappelle Albert Chennouf-Meyer, qui cite « plus particulièrement » le cas de Quentin Le Brun. Ce jeune Tarnais, parti en 2014 en Syrie, est considéré comme un propagandiste de Daesh, selon les enquêteurs. Pour la justice française, il était proche de la nébuleuse djihadiste toulousaine dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Clain, les « voix » de la revendication des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, fomentés par Daesh.

    L’épineux dossier du retour des Français retenus par les forces kurdes en Syrie a resurgi avec l’annonce du retrait américain de la zone. Malgré sa réticence initiale, Paris semble désormais résolu à envisager ces retours, plutôt que de les voir s’évanouir dans la nature. Plusieurs sources évoquent le cas de 130 personnes, dont une cinquantaine d’hommes et femmes et des dizaines d’enfants.

    20 minutes


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  • Affaire Benalla : la cheffe de la sécurité du Premier ministre a démissionné, annonce Matignon

    Marie-Elodie Poitout a reconnu avoir reçu à son domicile Alexandre Benalla en juillet. Elle avait été entendue par la justice dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements Benalla.

     

    Elle quitte son poste. La cheffe du groupe de sécurité (GSPM) de Matignon, Marie-Elodie Poitout, a démissionné afin d'"écarter toute polémique", annonce Matignon jeudi 7 février. Édouard Philippe tient à saluer "le très grand professionnalisme dont la cheffe du GSPM a fait preuve depuis le premier jour de sa mission à ses côtes jusqu’à la décision de ce jour."

     

    Lors d'un entretien avec le Premier ministre, elle a démenti "être d'une quelconque façon liée à une rencontre entre MM. Benalla et Crase fin juillet. Toutefois, consciente de la sensibilité de sa fonction et soucieuse d'écarter toute polémique, la cheffe du GSPM a demandé au Premier ministre d'être affectée sur une autre mission au sein du ministère de l'Intérieur", a indiqué le cabinet d'Edouard Philippe.

     

    Entendue dans l'enquête sur les enregistrements Benalla, cette commissaire de police avait reconnu avoir reçu Alexandre Benalla à son domicile en juillet, après le début de l'affaire, pour lui apporter son soutien à titre personnel. Selon Libération, son conjoint, Chokri Wakrim, est impliqué dans un sulfureux contrat russe au côté de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron !!!

    franceinfo

    Cliquez sur Libération à la fin de l'article !


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  • Benalla : l'enregistrement qui trouble - C à Vous - 31/01/2019 (video en bas)

    Nouvelles révélations Benalla-Macron : "L’Élysée devra bien s’en justifier un jour" . Europe 1 (video en haut)


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  • L'exécutif confirme la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires !

    © François BOUCHON/Le Figaro Olivier Dussopt, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics.

     

    Pour atteindre cet objectif, le gouvernement devrait supprimer 15.000 postes par an jusqu'en 2022.

    L'objectif de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d'ici à la fin du quinquennat sera tenu, a déclaré mardi Olivier Dussopt, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics. Moins grâce aux efforts de l'État qu'à ceux des collectivités locales. Ces dernières paraissent en effet avoir mieux maîtrisé leurs dépenses de fonctionnement - donc leur masse salariale - en 2018 que ce que leur demandait le gouvernement.

     

    «Nous leur avions dit de ne pas augmenter de plus de 1,2 %, elles sont plutôt autour de 1 % [en 2018], a indiqué le secrétaire d'État, sur BFM Business. Quand les collectivités maîtrisent à ce point leurs dépenses de fonctionnement, ça se traduit mécaniquement par 13-14-15.000 postes en moins […] et ce n'est pas la première année qu'elles font cela.»

    Emmanuel Macron a fixé comme objectif une réduction de 50.000 postes «équivalents temps plein» dans la fonction publique d'État et 70.000 postes dans la fonction publique territoriale.

    Si les communes, départements et régions affichent des résultats meilleurs que prévu, ce n'est pas le cas de l'État et de ses opérateurs. En effet, les suppressions de postes y restent très faibles. En 2018, les effectifs n'ont été réduits que de 1660 postes. L'objectif pour 2019 s'élève à 4 164 suppressions. Un rythme incompatible avec l'objectif de 50.000 suppressions de postes d'ici à 2022. 

    Pour l'atteindre, il faudrait supprimer chaque année presque 15.000 postes, en 2020, 2021 et 2022. «Vous verrez que cet objectif sera tenu, mais avec une condition, une priorité essentielle pour nous, c'est le maintien de la qualité du service et le maintien de l'accès sur le territoire aux services publics», a précisé Olivier Dussopt. Une priorité affichée également par les «gilets jaunes».

    Olivier Dussopt a par ailleurs confirmé que le projet de loi réformant la fonction publique sera présenté au Conseil des ministres fin mars et que le texte tiendra compte des résultats du «grand débat national», qui doit s'achever le 15 mars.

    Le Figaro.fr

    Espérons qu'on ne va pas diminuer le personnel hospitalier !

    Et si manu et brizitte diminuaient leurs dépenses ? (piscine, vaisselle, décoration Elysée, voyages avec quatre avions, etc.) 

     


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  • La nouvelle déco de la salle des fêtes de l’Élysée en dit beaucoup sur les Macron

    C’est une révolution esthétique. Le 16 janvier dernier, la France a découvert, après plus de deux mois de travaux, le nouveau visage de la salle des fêtes de l’Élysée. Et là, surprise! Exit le rouge Empire, d’un classicisme achevé: place au gris. Un gris doux, décliné subtilement en diverses nuances de taupe. Disparue, la moquette rouge à lourds motifs de fleurs et de lauriers entrelacés, remplacée par un tapis souris réhaussé de palmettes, discret mais d’un goût très sûr. Envolées, les tentures carmin de soie et satin. Aux baies vitrées, un kilomètre de velours grisou habille désormais sobrement les fenêtres donnant sur les jardins. Bref, c’est un grand dépoussiérage, un total relooking. Une première depuis les débuts de la Ve République.

     

    Brigitte Macron a supervisé le tout - Conseillère de l’ombre de son mari, experte de la communication et des jupes courtes, Brigitte Macron s’y connaît donc aussi en déco.!!! - Brigitte Macron est comparée à Marie-Antoinette en son Versailles.

    Macron n’a pas hésité. Le prix de ce revamping chic? 500.000 euros. Une paille.

    Ce qu'a fait Hollande était plus justifié : lutter contre les infiltrations d'eau.

     

    LIEN article entier :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-nouvelle-d%c3%a9co-de-la-salle-des-f%c3%aates-de-l%e2%80%99%c3%a9lys%c3%a9e-en-dit-beaucoup-sur-les-macron-et-sur-la-france/ar-BBSPEYT?ocid=PerDHP


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  • Traité d’Aix-la-Chapelle : l’Allemagne d’abord !

    Tout est lamentable dans l’histoire de la signature de ce traité franco-allemand dit d’Aix-la-Chapelle. Le caractère subreptice de son élaboration, la façon dont il nous a été imposé, la stupide propagande de la presse mainstream s’emparant de quelques commentaires très minoritaires sur la cession de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne, pour disqualifier toute critique. L’attitude grotesque et les nouvelles saillies d’un président hors de contrôle lors des cérémonies de signature. Qui éprouve à chaque fois qu’il est hors du territoire national, l’envie irrépressible de cracher sur son pays et ses habitants. Cette fois-ci c’était pour déclarer que les Français qui étaient contre ce texte étaient complice des crimes nazis, rien que ça, ensuite disserter sur la supériorité de la langue allemande (!), et enfin proférer un boulgi boulga inepte qui a dû mettre les interprètes au supplice.

    Le mieux était de le lire, d’analyser, et de commenter ce texte. Le résultat est consternant, et nombreux sont les critiques accablées comme celles qui relèvent le caractère contraire à la constitution de beaucoup de ses dispositions

    Benoist Bihan, historien et chercheur nous donne ici son avis en soulignant le nouvel abandon de souveraineté et la poursuite d’un alignement servile sur l’Allemagne.

    Régis de Castelnau

     

    Le traité d’Aix-la-Chapelle, ou comment Emmanuel Macron trahit la souveraineté nationale française

    À lire le texte du « traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération et l’intégration franco-allemandes » qu’Emmanuel Macron a signé le 22 janvier 2019 dans l’ancienne capitale carolingienne d’Aix-la-Chapelle, on est partagé entre l’indignation et la consternation.

    Indignation, parce que le contenu de ce texte, loin d’emmener les deux pays dans la direction d’un avenir plus juste, est la perpétuation de décennies de libéralisme extrême, dont les nations européennes et leurs peuples paient chaque jour le prix. Parce que ce traité, loin de consacrer l’alliance toujours plus étroite de deux nations souveraines, institue leur soumission servile aux États-Unis, à la suzeraineté desquels, au travers de l’Alliance atlantique, les deux gouvernements se soumettent sans ciller. Et pour finir parce que les termes de ce traité sont à sens unique : « la coopération et l’intégration » vont systématiquement dans le sens d’un alignement de la France sur son voisin d’outre-Rhin, sans jamais de contreparties sérieuses.

    Et c’est là que s’installe très vite la consternation : comment un gouvernement, comment un président de la République, comment le ministère des Affaires étrangères d’une grande puissance – ou tout au moins d’une aussi respectable diplomatie – peuvent-ils négocier un texte d’une aussi abyssale nullité ? Lire le traité d’Aix-la-Chapelle, c’est en effet découvrir phrase après phrase un texte non seulement creux – sauf lorsqu’il perpétue l’idéologie libérale ou l’atlantisme le plus vil – mais aussi totalement déséquilibré. Car si l’Allemagne, manifestement meilleure négociatrice, obtient de sérieuses concessions, dont la plus spectaculaire est de mettre la diplomatie française au service de l’ambition berlinoise d’accéder à un siège permanent au conseil de sécurité des Nations-Unies (pour, n’en doutons pas, mieux en évincer la France, sans doute via un siège « européen »), la France n’obtient absolument rien de tangible. Nous, Français, ne savons manifestement plus comment on négocie un accord, puisqu’il semble désormais entendu que, pour nos gouvernants, la France doit désormais accepter de renoncer à toute volonté et tout intérêt propre : elle doit accepter l’abolition de sa souveraineté.

    On comprend mieux ainsi pourquoi ce texte, négocié en catimini, n’est paru dans la presse qu’à quelques jours de sa signature, et encore sur la base de sa version allemande qu’il a fallu traduire, la version française « officielle » demeurant jusqu’au dernier moment introuvable… Quand la forfaiture le dispute à ce point à l’imposture, quand on s’apprête à aller non à Canossa mais bien à un Montoire libéral, il vaut sans doute mieux en effet rester discret.

    La cerise sur un gâteau déjà fort chargé est sans doute la référence faite en préambule au traité de l’Élysée de 1963, sans doute pour mieux en trahir la lettre comme l’esprit. Ce traité gaullien, en effet, remplissait avec intelligence deux fonctions essentielles. D’une part, pacifier durablement les relations entre la France et l’Allemagne, en posant les bases d’un rapprochement non seulement des deux États, mais des deux peuples. D’autre part, créer les conditions nécessaires à l’émergence d’une véritable souveraineté en Europe, c’est-à-dire la seule possible : celle faite de la rencontre, et non d’une illusoire fusion, des souverainetés nationales de ses peuples. Certes le Bundestag, en imposant une mention à l’OTAN dans le préambule du traité, a porté un coup fatal à ce second volet et rendu l’Allemagne responsable de l’impuissance européenne. Mais même ainsi, le traité de l’Élysée donnait au moins à la politique allemande de la France une ligne directrice claire.

    Or Aix-la-Chapelle, par-delà sa médiocrité formelle, est de ce point de vue une double trahison, qui résume bien le danger que représente pour la France – mais aussi pour toute l’Europe – la politique d’Emmanuel Macron, de son gouvernement et de sa majorité.

    Trahison du rapprochement franco-allemand, d’abord. Lorsque les deux États affirment qu’ils « approfondissent l’intégration de leurs économies » (art. 20), il ne s’agit en réalité que de « favoriser la convergence entre les deux États et d’améliorer la compétitivité de leurs économies ». On ne sait que trop ce qui se cache derrière ce vocabulaire : l’acceptation par la France du suicidaire « ordo-libéralisme » allemand, mélange malsain de rigidité idéologique et d’idéologie dérégulatrice. Il est faux de prétendre, comme ne manquera pas de le faire le gouvernement, que l’Allemagne acceptera de ce point de vue des concessions. Pour des raisons historiques, intellectuelles, mais aussi et plus prosaïquement parce que Berlin tire avantage de l’état actuel des déséquilibres économiques en Europe, il n’en sera rien.

    Ce sera donc le pire des deux mondes ! Car comment ne pas voir que, soumise à ce régime, l’économie française loin de se redresser va au contraire poursuivre sa tertiarisation, sa satellisation vis-à-vis de la toute-puissante industrie allemande ? Comment ne pas comprendre qu’il s’agit là de la poursuite d’une voie qui, si donc elle arrange l’Allemagne à court terme, crée à moyen terme les conditions de son isolation, puis de son rejet par des peuples européens qui ne supporteront pas longtemps une telle domination ? Comment, enfin, être aveuglé au point de ne pas réaliser qu’il s’agit, à long terme, de la voie la plus sûre pour marginaliser l’Europe dans l’économie mondiale ? Car le mercantilisme libéral allemand repose, en l’absence de protectionnisme, sur la soumission politique de la République fédérale à ses principaux clients : d’abord aux États-Unis bien sûr, ce débouché privilégié des industries allemandes de pointe, fortement implantés – capitalistiquement autant que militairement – en Allemagne depuis 1945. Mais aussi à la Russie, certes fournisseur d’hydrocarbures mais surtout lucratif débouché pour les machines-outils et l’automobile ; et finalement à la Chine, eldorado de l’industrie allemande de consommation haut de gamme, et objet de toutes les attentions germaniques.

    Lorsque l’abaissement des droits sociaux rencontre ainsi l’avilissement politique, alors même que les « gilets jaunes » défilent chaque semaine en chantant la Marseillaise sous les couleurs bleu-blanc-rouge, ceci ne peut avoir qu’une seule conséquence : développer la germanophobie en France, comme elle se développe ailleurs en Europe. Lorsque la France aura aligné son droit du travail sur l’Allemagne, aligné son droit des affaires, « austérisé » ses politiques sociales, le tout au nom du rapprochement franco-allemand ; lorsqu’elle sera devenue à la fois satellite de la version post-moderne de la « grande Allemagne » – et c’est déjà bien engagé – et marginalisée au plan mondial, comment pourrait-il en être autrement ?

    Car l’autre trahison, très nette, est bien celle de l’intérêt national français. Tout au long du texte, la France ne cesse de s’aligner sur des conceptions qui devrait lui être étrangères : en soumettant la défense de l’Europe à l’OTAN, obérant l’idée même d’une « autonomie stratégique » européenne, en alignant son économie et son droit sur son voisin au nom de « l’intégration », mais aussi en plaçant des fonctionnaires allemands à tous les niveaux de sa diplomatie – car, au vu du réseau diplomatique des deux pays et de la place de la France aux Nations-Unies, on voit mal quel bénéfice Paris peut, à l’inverse de Berlin, tirer des échanges prévus – et en allant quémander pour l’Allemagne un siège de membre permanent au conseil de sécurité onusien.

    Moins immédiatement perceptible, mais tout aussi grave, la conception fédérale allemande triomphe manifestement de l’idée de République une et indivisible qui définit pourtant l’État en France : en distinguant les régions frontalières et les autres – ce que ne faisait évidemment pas le traité de l’Élysée – le président de la République va apposer sa signature à un document manifestement contraire à l’esprit des institutions – certes, ce ne sera pas une première depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Mais, s’il n’est évidemment pas question de cession de l’Alsace-Lorraine – grossièrement dénoncé par le Rassemblement national, toujours prompt à abêtir le débat politique français –, il s’agit bien d’un abandon symbolique des régions frontalières : comment ne pas voir en effet que, par ce traité, la France en abandonne le développement économique au développement de liens transnationaux ? Renonce à y mener sa propre politique en acceptant leur satellisation économique aux puissants Länder d’outre-Rhin, qui conserveront évidemment l’essentiel de la valeur ajoutée chez eux ? Car les mesures envisagées ne comportent aucun véritable plan de développement économique : il ne s’agit que de créer des conditions (infrastructures, simplification administrative…) d’où, certainement, le dieu-marché doit par son action de grâce générer de la richesse.

    Voici mise à nu la pensée magique qui tient depuis des décennies lieu de stratégie économique aux élites françaises. Ajoutons dans l’abandon par le gouvernement de ses responsabilités que le « bilinguisme » vanté par le traité se fera sans doute à l’allemande : par extension de la langue allemande au détriment non seulement du français mais, d’abord, des langues régionales. Sans doute, ignorant de la culture française dont il prétend qu’elle n’existe pas, M. Macron ignore-t-il que l’Alsacien et le Francique (parlé en Moselle), reconnues depuis 1992 comme langues régionales de France, ne sont pas de l’Allemand ! Il faudrait en tout cas qu’il relise la Constitution, qui rappelle que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » (article 75-1).

    Finalement, au prix de tout ceci, qu’obtient la France en échange ? Rien. Quelques vagues promesses sur l’Afrique, quelques engagements de coordination militaire – et il y aurait de ce point de vue beaucoup à dire sur le volet industriel, tant l’Allemagne poursuit là encore un mercantilisme qui s’oppose déjà à l’élaboration d’une souveraineté industrielle de l’Europe –, mais rien de plus. L’Allemagne, habilement, n’a pas pris d’engagements que sa culture politique et ses intérêts lui auraient interdit de tenir. Quel pouvoir peut encore être légitime à présider à la politique étrangère de la France lorsqu’il témoigne ainsi de son incapacité non seulement à défendre, mais même à définir l’intérêt national ? En lisant le traité d’Aix-la-Chapelle, une seule chose est claire : ce pouvoir ne peut plus être celui de M. Macron.

    Par Benoist Bihan, Historien, République Souveraine - VU DU DROIT


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  • Emmanuel Macron renonce à sa promesse d’interdire le glyphosate en 2021

    En affirmant, jeudi, que l’objectif de sortie d’ici à trois ans n’était « pas faisable », le chef de l’Etat a fait un geste en direction de la FNSEA.

     

    En quelques mots prononcés lors d’un débat citoyen auquel il s’était invité, Emmanuel Macron a rouvert le délicat dossier de l’interdiction du glyphosate. Jeudi 24 janvier, en fin de journée, à Bourg-de-Péage (Drôme), le président de la République a déclaré que la France ne parviendrait pas à se passer totalement de cet herbicide controversé d’ici trois ans, un engagement qu’il avait pris personnellement.

    « Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable, et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera, je pense, pas », a-t-il déclaré, tout en encourageant les « productions alternatives » pour ne plus utiliser cet herbicide. Répondant à l’interrogation d’un apiculteur qui évoquait la mort de ses abeilles, M. Macron a rappelé que la France s’était battue pour que l’homologation de cet herbicide, commercialisé en particulier par la firme Monsanto avec le Roundup, ne soit renouvelée que pour cinq ans, quand l’Union européenne en proposait quinze.

    Indiquant que certains « ne voulaient pas bouger du tout », le chef de l’Etat a rappelé qu’un « contrat de confiance » allait être signé et qu’il fallait « aider ceux qui bougent ». « Il a été montré qu’il y avait des doutes. Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que c’était mortel », a-t-il aussi déclaré.

    Alors que cette substance avait jugée « probablement » cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en juillet 2015, l’OMS et la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) concluaient, un an plus tard : « Le glyphosate est peu susceptible de présenter un risque cancérogène pour l’homme à travers le régime alimentaire. »

    Avec ces déclarations, Emmanuel Macron fait un geste en direction de ceux qui critiquaient la future interdiction de l’herbicide – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en particulier. Profitant de la crise des « gilets jaunes », le principal syndicat agricole avait dénoncé, le 23 novembre 2018, « l’agribashing ». Dans un communiqué commun avec les Jeunes Agriculteurs, la FNSEA avait alors remis en question « l’augmentation de la redevance pollution diffuse, les charges supplémentaires induites par la séparation du conseil et de la vente des produits phytosanitaires, les interdictions de produits de traitements sans solutions ni alternatives ».

    « Renoncement »

    C’est « le “L’environnement, ça commence à bien faire” d’Emmanuel Macron », a commenté sur Twitter l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, en référence à la phrase prononcée par l’ancien président Nicolas Sarkozy au Salon de l’agriculture en 2011, remettant en cause les objectifs de réduction de consommation des pesticides décidés lors du Grenelle de l’environnement.

    En 2018, le débat parlementaire autour du glyphosate, dans le cadre de la discussion de la loi agriculture et alimentation, avait été tendu. Certains députés, y compris LRM, comme Matthieu Orphelin (Maine-et-Loire), s’étaient battus, en vain, pour que l’objectif de l’interdiction du glyphosate soit inscrit dans la loi. Le gouvernement et sa majorité parlementaire avaient rejeté l’amendement, arguant que l’objectif de sortie d’ici à 2021, affirmé par le chef de l’Etat, était clair et qu’il n’était nul besoin de l’inscrire dans un texte.

    La possibilité que cet engagement ne soit finalement pas respecté est un « renoncement », a réagi l’association de défense de l’environnement Générations Futures dans un communiqué publié dans la soirée : « Après le refus de l’interdiction dans la loi, cette déclaration sonne comme un renoncement à un réel objectif de sortie du glyphosate qui n’est pas acceptable. »

    « Un rapport de l’INRA, en novembre 2017, indiquait que des alternatives au glyphosate existent déjà pour 90 % des surfaces agricoles. Dans ces conditions, il est bizarre d’affirmer, trois ans avant l’objectif, qu’on ne pourra pas l’atteindre », explique François Veillerette, le directeur de l’association.

    Les propos d’Emmanuel Macron sont d’autant plus incompréhensibles, selon lui, que le tribunal administratif de Lyon vient d’annuler, le 15 janvier, en application du principe de précaution, la décision d’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, prise en mars 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). « Le président de la République doit revenir sur ses déclarations et réaffirmer l’importance de l’objectif de sortie du glyphosate », conclut M. Veillerette.

    Le Monde.fr

    Les paysans n'ont pas fini de nous empoisonner avec leurs "merdes" de produits chimiques !

    Autre article avec video avec Yannick Jadot :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/environnement/pas-de-sortie-totale-du-glyphosate-en-3-ans-des-ong-%c3%a9trillent-emmanuel-macron/ar-BBSJkez?li=BBoJIji&ocid=PerDHP


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  • Macron dans la Drôme : 10 phrases qui en disent long sur ses intentions

    Invité surprise d'un débat citoyen, le président a en partie dévoilé sa vision de la crise des "gilets jaunes" et ses solutions pour y répondre.

    Emmanuel Macron s'est longuement invité jeudi à une rencontre citoyenne organisée à Bourg-de-Péage, près de Valence. Devant quelque 200 personnes, dont une poignée de "gilets jaunes", le chef de l'Etat a répondu pendant plus de trois heures aux questions. Voici dix de ses phrases qui en disent long sur ses intentions.

     

    1. "Je suis le fils de cette crise, la colère que vous exprimez, une partie d'elle m'a porté."

    Habile, diront certains ; gonflé, jugeront les autres.

    Cible numéro un des "gilets jaunes" qui réclament sa démission depuis les ronds-points, Emmanuel Macron se présente désormais presque comme l'un des leurs…Il serait finalement un produit des "gilets jaunes" avant l'heure. N'a-t-il pas été élu à l'Elysée en tenant un discours contre les "syndicats et partis qui défendent les intérêts de ceux qui sont dans le système" ? Du pur "gilet-jaunisme" dans l'esprit…

    Certes, l'élection du plus jeune président de la Ve République, encore neuf en politique, a bien été la traduction d'une envie de changement de la part des Français. Mais il n'était pas le candidat de la colère. Celle-ci s'est plutôt portée vers sa rivale Marine Le Pen et ses 10,6 millions de voix au second tour.

    2. "Je ne suis pas un politicien. J'y suis allé contre le système politique en place. On m'a pris pour un fada."

    Le président ne cède rien à l'air du temps anti-élus, sauf une petite concession de langage : ce mot de "politicien", avec une connotation un peu péjorative, qu'il utilise sans doute pour reprendre les termes entendus sur les ronds-points.

    Caricaturé en "président des riches", en banquier de chez Rothschild et ami de la finance, Emmanuel Macron tente de corriger le tir et son image en renouant avec son histoire servie pendant la présidentielle : "Je ne suis pas un héritier, je suis né à Amiens, il n'y a personne dans ma famille qui était banquier, politicien ou énarque. Ce que j'ai, je le dois à une famille qui m'a appris le sens de l'effort." Et si le fils de médecins en est arrivé là où il est, dit-il, c'est grâce aux efforts, à l'école et aussi un peu à la chance !

    3. "Est-ce qu'il y a deux ans, on vivait mieux quand il y avait l'ISF, est-ce qu'il y avait moins de SDF ? Non. Je n'ai pas supprimé l'ISF pour faire des cadeaux à certains, c'est pour qu'ils réinvestissent dans le pays."

    Pour ceux qui en doutaient encore, le président de la République n'a pas l'intention de rétablir l'ISF (partiellement supprimé), une demande récurrente des cahiers de doléances.

    Pourquoi ? Parce que c'est, estime-t-il, une pierre angulaire de son programme économique, qui visait à rendre le pays plus attractif pour les investisseurs. Y renoncer signifierait changer de cap, ce qu'il s'est refusé à faire jusqu'ici.

    4. "Retrouver un modèle de l'égalité des chances et pas de la correction de l'injustice, c'est ça, la clé."

    Qu'est-ce que le macronisme ? L'ancien ministre de l'Economie retrouve les accents de sa campagne pour définir sa colonne vertébrale : l'important est, dit-il, de lutter à la base contre les inégalités, contre les "assignations à résidence", plutôt que d'intervenir après coup pour les corriger. Traduction ? En macronie, on cite toujours la même mesure : le CP à 12 élèves dans les réseaux d’éducation prioritaire afin de donner aux gamins des quartiers défavorisés les mêmes chances au départ que les autres.

    5. "La vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants ! C'est pas open bar ; le bar, c'est le nôtre."

    Le professeur Macron fait la leçon aux "enfants" qui penseraient qu'on peut raser gratis ou qu'on peut creuser sans problème les déficits. Non, il y a une dette – financière et écolo –, répond-il. Et pas de droits sans devoirs. D'où par exemple le durcissement des règles de l'indemnisation chômage (l'allocation chômage pourra être supprimée pour un mois après deux refus d'une offre "raisonnable").

    6. "L'Europe voulait remettre quinze ans, la France s'est battue pour obtenir cinq ans et nous, on a dit qu'on fera tout pour sortir en trois ans. Et même en trois ans, ça tuerait notre agriculture, on n'y arrivera pas à 100%."

    Voilà une clarification qui va faire hurler les écolos et sans doute pas seulement. Le président de la République, qui avait promis dans un tweet une sortie du glyphosate en trois ans (mais avait refusé qu'elle soit inscrite dans la loi), avertit d'ores et déjà que sa promesse ne sera pas "à 100%" tenue. Mais à combien de % alors ?

    7. "L'addition des colères, ce n'est pas un projet."

    C'est le casse-tête et la chance d'Emmanuel Macron. A ses yeux, les "gilets jaunes" sont "une addition de colères" très différentes, d'où la difficulté à y répondre. C'est aussi sa chance : la difficulté des "gilets jaunes" à se mettre d'accord sur un projet commun (même s'ils expriment tous la même soif de justice sociale) complique aussi la structuration durable de ce mouvement.

    8. "L'Assemblée nationale, elle a été élue il y a vingt mois, je ne vais pas la dissoudre parce que vous êtes en colère."

    Voilà une autre clarification, qui rassurera les plus de 300 députés marcheurs : le président de la République n'a aucunement l'intention de dissoudre l'Assemblée nationale, comme le réclament Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. 

    9. "La Constitution, ce n'est pas des ateliers d'écriture à 66 millions."

    Certes, au vu des aspirations qui remontent des cahiers de doléance, Emmanuel Macron sent bien la demande de démocratie directe. Mais il l'a redit sans trop se cacher : défenseur de la "démocratie participative", il n'est pas un partisan du référendum permanent ou d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) sur tous les sujets demandé par certains "gilets jaunes". Pas plus qu'il ne croit aux appels à une "Constituante" chargée d'écrire depuis les ronds-points une VIe République.

    10. "Donc merci le carburant, quelque part !"

    Qui l'eût cru, tant il y a quelques semaines encore le président et les siens paraissaient abattus et paumés face à cette crise inédite ? Regonflé par ses premiers débats face aux maires et à sa petite embellie dans les sondages, Emmanuel Macron explique désormais que les "gilets jaunes" sont "une opportunité formidable". Pour repartir en campagne, c'est sûr !

    Même pas deux ans après son élection, le candidat En Marche ! est de retour. Mais cette crise, et les débats qui vont courir jusqu'au mois de mars, lui permettront-ils de continuer à réformer comme il l'entend ? Rien n'est moins sûr. En attendant, le voilà qui ose tout sourire un "Merci le carburant !" 

    L'OBS

    S'il est arrivé là, c'est grace à ses riches amis et aux merdias !


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  • Pour l'acte 3 du grand débat de Macron, il y aura Wauquiez face à lui

    Emmanuel Macron se rend jeudi dans la Drôme pour participer à une nouvelle réunion dans le cadre du grand débat. Le président de la Région et patron des Républicains, Laurent Wauquiez, sera présent.

    Emmanuel Macron est attendu jeudi dans la Drôme pour participer à une troisième réunion dans le cadre du grand débat, dont le format sera plus restreint que pour les deux premières. Le chef de l'Etat discutera au cours d'un déjeuner à la préfecture à Valence avec "l'ensemble des présidents des associations des maires et des maires ruraux des 12 départements de la région" Auvergne-Rhône-Alpes, a indiqué la présidence. Sont également conviés les parlementaires de la Drôme, ainsi que le président de la Région, Laurent Wauquiez, chef de file des Républicains, et la présidente du Conseil départemental de la Drôme, Marie-Pierre Mouton (LR).

    Interrogé par l'AFP, Laurent Wauquiez a confirmé qu'il répondrait "favorablement à l'invitation d'Emmanuel Macron", pour éviter que soient "mis sous le tapis les sujets qui ont abouti aux grandes tensions dans lesquelles est tombé le pays". Le chef des Républicains (LR) entend aborder "la situation des retraités pour lesquels aucune garantie durable n'a été obtenue, le poids des impôts qui pèse sur les classes moyennes, les territoires qui ne veulent plus être méprisés comme ils l'ont été sur les 80 km/h", a-t-il précisé. Laurent Wauquiez n'a jamais eu d'entretien officiel avec le chef de l'Etat depuis qu'il est devenu président des Républicains en décembre 2017.

    Emmanuel Macron veut rencontrer des maires de toutes les régions

    Le format de la consultation d'Emmanuel Macron dans la Drôme sera "un peu plus réduit" que lors des deux premiers débats organisés avec le président, à Grand Bourgtheroulde (Eure) le 15 janvier puis à Souillac (Lot) le 18, a précisé Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales et coanimateur du grand débat. Ils avaient tous deux rassemblé plus de 600 maires et duré plus de 6h30. Outre Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron sera accompagné par la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault et par le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, sénateur de la Drôme de 2008 à son entrée au gouvernement à l'automne 2018.

    Emmanuel Macron "a décidé de continuer à s'imprégner [...] de ce lien direct entre ces visages familiers de la République et de la démocratie que sont [...] les maires. C'est un modèle intéressant, efficace. La longueur des débats d'ailleurs témoigne du besoin et de l'envie de dialoguer avec le président. C'est quelque chose que nous allons inscrire dans la durée", a indiqué Sébastien Lecornu, interrogé à la sortie d'une réunion avec le groupe En Marche à l'Assemblée.

    Emmanuel Macron a annoncé son intention de rencontrer des maires de toute la France d'ici à la fin, à la mi-mars, du grand débat qu'il a annoncé en réponse à la colère des Gilets jaunes. Après le débat à Valence, le président visitera une structure d'accueil de jour autonome, "Le Clos de l'Hermitage", qui accueille des personnes âgées de plus de 62 ans à Bourg de Péage (Drôme), selon l'Elysée. Cet établissement municipal "est un lieu de vie et de rencontre" doté d'un restaurant et qui organise des animations (cuisine, jardinage, gymnastique...", dont une partie sont données par des volontaires du service civique.

    le JDD.fr

    Mais les maires du RN ne sont pas invités.

    Ce grand débat ne mènera à rien

    macaron prépare les prochaines élections !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - MARDI 22 01 2019

     

    Je vous souhaite une bonne journée

     


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  • Chanson originale : "L'amour à la machine" : https://youtu.be/r_zTEHa0Ikw
    Texte, interprétation et montage : Gaëtan Thomas


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