• Marine Le Pen : Son ex-compagnon Louis Aliot va se remarier à une artiste

    Louis Aliot va se remarier. L'homme politique d'extrême droite, âgé de 51 ans, va épouser sa nouvelle compagne Véronique Lopez. Une union qui doit avoir lieu le 16 juillet 2021, relate le magazine Le Point, qui consacre un reportage au récent congrès du Rassemblement National au cours duquel il visait la vice-présidence - sans succès - du parti.

    Alors qu'aucune autre information sur ce mariage n'a fuité, déjà en juin dernier le site de L'Indépendant évoquait le possible remariage de Louis Aliot. "Place de la Loge, rien ne filtre, personne ne confirme. Si les principaux concernés se 'refusent à tout commentaire', ils ne réfutent pas pour autant. La majorité de l'entourage du couple respecte également cette discrétion. Seuls quelques-uns acquiescent discrètement", pouvait-on lire.

    Louis Aliot, élu maire de Perpignan en juin 2020, partage sa vie avec Véronique Lopez, une femme qui a intégré l'équipe municipale en rejoignant le service communication et promotion de la ville. Auparavant, elle était déjà connue des habitants sous son nom d'artiste-peintre, adepte du style abstrait moderne : Vebeca. "Titulaire d'un diplôme en marketing et gestion pharmaceutique, a travaillé 7 ans dans un laboratoire en pharmacie", précise La-Clau.net qui ajoute qu'elle a aussi été directrice commerciale en événementiel au palais des congrès de Perpignan.

    Louis Aliot, qui a occupé dans sa carrière politique des mandats de député, député européen ou encore conseiller régional, a longtemps partagé sa vie avec la présidente indéboulonnable du RN, Marine Le Pen. Une histoire d'amour qui a duré dix ans, de 2009 à 2019. Il a donc très vite retrouvé quelqu'un après la rupture... "Cela arrive à un mariage sur deux. Il y a encore beaucoup d'affectif entre nous. Politiquement, nous restons sur la même ligne. J'ai toujours été en soutien. Je suis et je resterai toujours mariniste", avait confié l'élu à L'Opinion, au moment de confirmer leur séparation.

    Louis Aliot, qui se revendique catholique pratiquant et était un fervent anti mariage pour tous, avait déjà été marié une première fois avant son histoire avec Marine Le Pen. Une union grâce à laquelle le futur remarié était devenu le père de deux enfants. Un clan sur lequel il reste extrêmement discret.

    Pure People


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  • Paris: la Samaritaine et le siège de LVMH visés par une action d'Attac

    Les activistes d'Attac ont recouvert de peinture noire certaines vitrines du grand magasin ce samedi matin et ont déployé une banderole sur le siège de LVMH pour dénoncer "les profiteurs de la crise".

    Les images ont beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Ce samedi matin, les activistes d'Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) ont recouvert de peinture noire certaines vitrines de la Samaritaine à Paris, y inscrivant également les mots "Argent sale".

     

    Les militants ont également déployé une banderole, sur laquelle figure Bernard Arnauldt, PDG de LVMH et détenteur de la Samaritaine, sur laquelle figuraient l'inscription "+62 millions d'euros pendant la crise".

    Les activités ont également pris pour cible le siège de LVMH, dans le 1er arrondissement de la capitale. "Le Gang des Profiteurs. Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise", était-il écrit sur une banderole sur laquelle figurait à nouveau Bernard Arnault, ainsi que d'autres fortunes françaises comme François Pinault ou Patrick Drahi.

    Dans un communiqué publié sur son site Internet, Attac dénonce "l'enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise sanitaire". "La crise n’a pas été dure pour tout le monde : la richesse des milliardaires français a augmenté de 68% depuis 2020", ajoute l'association.

    Réactions de la classe politique

    L'action a rapidement fait réagir la classe politique, et notamment Valérie Pécresse, la présidente LR tout juste réelue de la région Île-de-France.

    "Ce n’est pas en attaquant nos champions nationaux, créateurs d’emplois et moteurs de l’attractivité dans le territoire, que nous aurons plus de justice sociale! Pour financer la solidarité il faut d’abord que la France reste un pays de créateurs et d’entrepreneurs", a-t-elle écrit sur Twitter.

    Un sentiment partagé par la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, qui a estimé qu'"aucun acte de vandalisme ne peut faire avancer une cause". "La réouverture de la Samaritaine, après quinze ans de travaux, c’est de l’emploi, de l’activité, de l’attractivité et du rayonnement pour Paris et les Parisiens", a-t-elle affirmé sur le même réseau social.

    BFM.TV


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  • L'Etat américain du Texas a exécuté mercredi un homme condamné pour un triple meurtre particulièrement violent, qui avait été le premier à obtenir un répit en raison de la pandémie. 

    John Hummel, un homme de 45 ans, a reçu une injection létale dans le pénitencier de Huntsville et sa mort a été prononcée à 18h49 locales.

    En 2009, il a poignardé sa femme enceinte et son beau-père, puis battu à mort sa fille de cinq ans avec une batte de base-ball, avant de mettre le feu à leur domicile, à Fort Worth, dans le sud des Etats-Unis. Selon les procureurs, il souhaitait refaire sa vie avec une autre femme.

    Il aurait dû être exécuté le 17 mars 2020,  mais une cour d'appel avait repoussé l'échéance in extremis "eu égard à la crise sanitaire". Les juges avaient souligné qu'une exécution nécessitait d'"énormes ressources", à savoir des dizaines de gardiens de prison, d'avocats, de témoins, etc. susceptibles de propager le Covid-19.

    Trois exécutions avant le départ de Donald Trump

    Dans la foulée, toutes les exécutions avaient été suspendues pendant des mois dans le reste du pays. Le Texas, Etat américain qui applique le plus la peine capitale, avait repris les exécutions le 19 mai pour exécuter Quintin Jones, un Afro-Américain qui avait tué sa grand-mère.

    Depuis le début de l'année, à l'exception du Texas, seul le gouvernement fédéral a procédé à trois exécutions, juste avant le départ du président républicain Donald Trump.

    BFM.TV


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    Crack à Stalingrad à Paris: «On n’ose plus sortir les poubelles » (Le Figaro)

    Les forces de l’ordre ont procédé aux dernières évacuations des toxicomanes des jardins d’Éole dans la nuit de mardi à mercredi. Pour l'heure néanmoins, aucun nouveau lieu d'accueil n'a été défini.

    Les jardins d'Éole évacués. Le parc, où de nombreux toxicomanes se rassemblaient ont été évacués dans la nuit de mardi à mercredi à Paris.

    Les consommateurs de crack se retrouvaient les soirs dans ces lieux depuis la mi-mai après l'évacuation de la place Stalingrad, décidée par le préfet de police, un lieu particulièrement fréquenté par les toxicomanes. Une solution qui se voulait temporaire, la mairie de Paris avait insisté pour ne pas "sacrifier" le parc.

    Et maintenant, où vont aller les toxicomanes?

    À l'heure actuelle, aucune solution de relocalisation n'a toutefois été donnée aux toxicomanes. Les associations de riverains craignent qu'ils investissent à nouveau l'espace public. Ce mercredi matin, Anne Hidalgo s'est rendue aux jardins d'Éole et a plaidé pour "une prise en charge thérapeutique des personnes toxicomanes, ce qui manque aujourd'hui dans notre pays."

    "Il nous faut des médecins, des addictologues, il faut des psychiatres, il faut des infirmiers et des infirmières, il faut de l'hébergement, qui n'existe pas en nombre suffisant aujourd'hui pour les personnes toxicomanes", a poursuivi Anne Hidalgo.

    Anne Hidalgo a affirmé avoir fait plusieurs propositions à l'État. "Si ces propositions ne sont pas suvies d'effet, nous prendrons nos responsabilités et nous ouvrirons des lieux avec des médecins, avec des psychiatres, avec des infirmiers, avec les associations que je salue", a-t-elle énuméré.

    Délocaliser les centres d'accueil?

    Invitée sur BFM Paris ce matin, Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé a elle aussi plaidé pour que les toxicomanes puissent être pris en charge dans de bonnes conditions sanitaires.

    Il y a quelques semaines, le député du 19e arrondissement de Paris Mounir Majhoubi avait exprimé sur BFMTV son souhait d'installer des salles de consommations à moindre risque au coeur de la capitale et hors des quartiers concernés par cette problématique. Pour Anne Souyris, ce n'est pas une solution. Elle reconnaît qu'il ne faut pas agir "que sur les lieux qui sont directement concernés", mais "inutile de penser qu'on va le faire dans le 16e ou dans le 7e arrondissement, ça n'est pas vrai".

    Conflits avec les riverains

    La présence des toxicomanes est source de conflits dans le quartier de Stalingrad. "Il n’y a aucune surveillance de cette population qui est malade", dénonce Tarak, un riverain, auprès de BFM Paris. "On ne veut pas faire voter des obligations de soins et aujourd’hui, on en est là." Les associations de riverains vont continuer de manifester les mercredis, tant que ces personnes n’auront pas été prises en charge.

    En fin de semaine dernière, les toxicomanes ont été visées par des tirs de mortiers aux alentours des jardins d'Éoles. Ce n'est pas la première fois que ce type d'incident se produit. Les habitants déplorent là encore le manque d'action des pouvoirs publics sur la question.

    BFM.TV


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  • Le Premier ministre Jean Castex a été entendu comme témoin le 7 juin par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) dans l’enquête pour « prise illégale d’intérêts » qui vise le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, ont indiqué ce mardi Matignon et une source judiciaire, confirmant une information du Canard enchaîné.

    Selon le journal, le garde des Sceaux devrait être prochainement convoqué par les magistrats de la CJR, seule juridiction habilitée à juger des ministres pour des actes commis dans l’exercice de leurs fonctions, en vue d’une mise en examen. Contacté par l’AFP, l’entourage de Dupond-Moretti a dit n’avoir « aucune information, aucun commentaire » à faire sur une éventuelle convocation.

    La CJR a ouvert en janvier une information judiciaire pour « prise illégale d’intérêts » après avoir reçu des plaintes déposées en décembre par trois syndicats (Union syndicale des magistrats, Syndicat de la magistrature, Unité magistrats SNM FO) et l’association Anticor sur de possibles conflits d’intérêts entre son action de ministre de la Justice et ses activités passées d’avocat, ce que le ministre conteste.

    Une enquête sur trois magistrats du PNF

    Au cœur des accusations figure l’enquête administrative ordonnée par le ministre en septembre sur trois magistrats du parquet national financier (PNF) qui avaient participé à une enquête préliminaire visant à identifier la taupe qui aurait informé Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire dite « Bismuth ».

    Pendant ces investigations menées durant environ six ans, des facturations téléphoniques détaillées de plusieurs pénalistes, dont celles du futur ministre, avaient été examinées. Encore avocat, Dupond-Moretti avait dénoncé des « méthodes de barbouzes ». Face à la polémique, une inspection générale diligentée par sa prédécesseure place Vendôme Nicole Belloubet avait globalement dédouané le PNF.

    Les syndicats reprochent également au ministre Dupond-Moretti d’avoir ouvert une autre enquête administrative sur le magistrat Édouard Levrault. Après la cessation de ses fonctions comme juge d’instruction à Monaco, ce dernier avait dénoncé des pressions dans ses enquêtes. Avant de devenir ministre, Dupond-Moretti avait été l’avocat d’un policier mis en examen par ce magistrat et avait critiqué les méthodes du juge.

    Le Parisien


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  • Euro: la presse, "anéantie" après la défaite des Bleus, cherche l'erreur

     

    "Claque", "désillusion", "déception énorme", "immense échec", la presse ne se montre pas avare de superlatifs pour rendre compte de la défaite invraisemblable de l'équipe de France lundi en huitièmes de finale de l'Euro 2020 face à la Suisse.

    "Anéantis", titre en une le journal L'Equipe. "La désillusion" pour Le Parisien, qui juge sévèrement l'équipe de France: "Ces Bleus ne méritaient pas d'aller plus loin", selon le titre de son article de tête en deuxième page.

    Et, comme toujours avec le foot, la presse a aussi refait le match, cherchant l'erreur, ou plutôt les bourdes successives accumulées au terme de 120 minutes d'un match surréaliste et déjà entré dans la légende.

    A tout seigneur tout honneur, Didier Deschamps est l'objet de toutes les attentions. Le sélectionneur français "a-t-il oublié qu'il avait 26 joueurs?", s'interroge ainsi Sofoot dans ses premières analyses "à chaud".

    "Les joueurs qui sont restés en chasuble sur le banc des Bleus auraient pu apporter du jus à cette équipe de France qui en manquait cruellement", juge ainsi le magazine. Et pourtant, les bons joueurs ne manquaient pas, il n'est que de voir la performance de Marcus Thuram dont "les neuf minutes passées sur la pelouse de Bucarest lui ont permis de faire plus de percées que tous ses coéquipiers réunis", juge encore Sofoot.

    - "Planté de A à Z" -

    Quant à L'Equipe, elle estime que "c'est bien Didier Deschamps qui aura perdu la première période dans les grandes largeurs, mais aussi en profondeur avec un 3-4-3 qui aura été un naufrage".

    "Le sélectionneur a traversé cet Euro en papa la bricole", juge aussi Le Monde.

    La plupart des commentateurs relèvent les errements de Deschamps, particulièrement en début de match, L'Equipe évoquant une "partition illisible" et Sofoot une "disasterclass". "Sa part de responsabilité est grande, tant il s'est planté de A à Z sur cette confrontation", résume Sofoot. Des errements, symboles d'une équipe "qui n'a jamais trouvé la clé, donnant le sentiment d'une perte d'équilibre", selon Le Parisien.

    "Pendant le premier acte, tout l'édifice de +DD+ n'a cessé de tanguer, donnant l'impression permanente d'être perdu, voire au bord de la rupture. Les champions du monde ont fait peine à voir. Vraiment", relève par exemple Le Figaro.

    Et puis il y a bien sûr Kylian Mbappé, auteur du tir au but raté, synonyme de porte de sortie pour l'équipe de France. "L'attaquant termine le championnat d'Europe avec zéro but au compteur. Une terrible désillusion pour les Bleus et le crack de Bondy", relève ainsi Le Parisien.

    - "Nous sommes Astérix" -

    Plus sévère encore, L'Equipe pour qui l'attaquant des Bleus s'est montré "inefficace pendant 120 minutes" avant de rater son tir au but. "La désillusion est terrible", selon le journal.

    La faute aussi à un collectif qui ne s'est jamais vraiment trouvé, selon plusieurs commentateurs. "Aucune malédiction n'est vraiment tombée sur les Bleus qui sont, ce matin, responsables de leur malheur, comme ils l'avaient été de leur bonheur en juillet 2018", juge ainsi L'Equipe.

    Heureusement, il y a eu aussi des héros dans cette soirée épique, Karim Benzema, bien sûr, le "goleador" auteur d'un magnifique doublé. Mais aussi l'artiste Paul Pogba, dont la frappe "lumineuse" (Le Monde), "enroulée magnifique" (L'Equipe), "un bijou" (Le Figaro), ou le "coup de génie" (Sofoot) a illuminé la soirée. Las, il est aussi l'auteur d'un ballon perdu, impardonnable à ce niveau de jeu, selon L'Equipe, qui a permis à la Suisse d'égaliser.

    "Dans cette soirée rare et frappadingue, les Bleus n'ont rien maîtrisé, ni l'organisation choisie par Didier Deschamps, ni leur avance de deux buts (3-1) à dix minutes de la fin, ce à quoi jamais l'équipe championne du monde n'aurait consenti", relève, amer, Le Parisien.

    Sans surprise, le ton est nettement plus euphorique dans la presse suisse; "La Suisse sort les champions du monde!", s'enthousiasme 20 Minutes, "Voilà l’exploit ! Le rêve de la Suisse se réalise aux tirs aux buts", renchérit Le Temps, "L’équipe nationale suisse écrit une page d’histoire. Un spectacle jusqu’au bouquet final", résume le Berner Zeitung, quand le Sankt Galler Tagblatt ose: "Nous sommes Astérix !".

    AFP


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  • Les enquêteurs français sont persuadés d’avoir découvert une nouvelle photo de Karim Ouali. L’homme, recherché depuis 2011 pour le meurtre d’un collègue à l’aéroport de Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin), pourrait être installé à Hong-Kong, comme l’a révélé Le Parisien jeudi 24 juin.

    Une photo récente de Karim Ouali aurait été découverte par les enquêteurs français sur un site de rencontres, dont le profil a été localisé à Hong Kong. L’homme est recherché depuis dix ans, après le meurtre à la hachette d’un collègue à l’aéroport de Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin). Les faits s’étaient déroulés le 27 avril 2011, rappelle Le Parisien qui révèle ces nouvelles informations. La victime était un homme de 35 ans, père de famille.

    Selon les enquêteurs, Karim Ouali se trouverait à Hong Kong depuis des années mais les autorités locales ne semblent pas s’en inquiéter, écrit le journal francilien. Et les relations entre la France et l’ex-colonie britannique ne se sont pas arrangées depuis août 2020 et le renoncement de l’Hexagone à ratifier le traité d’extradition, en raison de troubles politiques.

    Une photo découverte en février

    Les policiers de la Brigade nationale de recherches des fugitifs (BNRF) auraient découvert une nouvelle photo du suspect le 15 février, sur le site de rencontres Loveawake. D’après nos confrères, ils sont persuadés qu’il s’agit de Karim Ouali, aujourd’hui âgé de 45 ans. L’homme indique sur le site vivre à Aberdeen, un port de Hong Kong, précise Le Parisien.

    L’information a bien été transmise aux autorités locales, qui ont indiqué le 14 mars qu’elles ne pouvaient mener d’investigations car le site Loveawake.com n’est pas hébergé dans la province, ajoute le quotidien. Deux magistrates envisagent de renvoyer Karim Ouali devant la cour d’assises, en son absence, où il encourt la perpétuité.

    Ouest-France


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  • Concert hommage à Johnny Hallyday : pourquoi sa statue irrite les écologistes ? 

    Le 14 septembre prochain, l’esplanade Johnny Hallyday sera inaugurée à Paris avec une statue très spéciale. Un projet qui irrite certains élus écologistes, notamment la maire du 12ème arrondissement de la capitale.

    C’est un événement que les fans de Johnny Hallyday attendent avec impatience. Le 14 septembre prochain à Paris sera révélée la statue créée en l’honneur de l’Idole des jeunes depuis l’esplanade Johnny Hallyday. Un projet artistique validé par Laeticia Hallyday en personne et qui sera suivi d’un concert retransmis en direct depuis l’AccorHotels Arena de Paris.

     

    Et qui de mieux que le célèbre plasticien Bertrand Lavier pour concevoir cette statue qui doit représenter l’univers du Taulier ? Contacté par le galeriste Kamel Mennour, l’artiste a décidé de rassembler deux symboles emblématiques de Johnny Hallyday. A savoir une guitare électrique et une moto. Un projet 100% rock’n’roll, qui n’est malheureusement pas apprécié de tous. Comme le rapporte Le MondeEmmanuelle Pierre-Marie, la maire écologiste du 12ème arrondissement de Paris, s’est montrée assez sceptique concernant le choix des emblèmes choisis.

    « Des considérations idéologiques et sectaires »

    Johnny Hallyday est un immense artiste, et je me réjouissais à l’idée qu’une œuvre représente ce grand chanteur. Là, je suis dubitative. Au moment où nous voulons créer une ville durable, apaisée, le projet met surtout en scène une Harley-Davidson, qui symbolise tout autre chose”, a-t-elle partagé dans les colonnes du Monde. Le dossier devait être examiné par le conseil d’arrondissement le 23 juin mais a été retiré de l’ordre du jour.

    Si certains ont crié à la “censure verte”, d’autres ont tenu à rappeler que ce choix de symboles est on ne peut plus judicieux, dans la mesure où Johnny Hallyday était un fan de motos. “Des considérations idéologiques et sectaires ne peuvent dicter la réécriture de la vie de Johnny Hallyday et des symboles qui lui sont associés. Johnny Hallyday avait des passions, dont les motos Harley-Davidson, n’en déplaise aux élus écologistes”, a écrit sur Twitter Valérie Montadon, élue les Républicains et conseillère de Paris. Un projet auquel les écologistes vont devoir se faire Hallyday.

    Concert hommage à Johnny Hallyday : pourquoi sa statue irrite les écologistes ?

    Voici


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  • François de Bavière : le duc révèle son homosexualité, une première dans la royauté

    Vendredi 11 juin 2021, François de Bavière a marqué l'histoire en révélant son homosexualité au monde à travers un portrait de couple avec son compagnon Thomas Greinwald. Le photographe Erwin Olaf a publié ce cliché sur son compte Instagram.

    Un geste fort. François de Bavière a pris la pose au côté de son compagnon de longue date Thomas Greinwald. Le duc de Bavière et le médecin ont posé comme le veut la tradition des portraits de membres de familles royales. François de Bavière s'est installé dans un large et majestueux fauteuil, tandis que son amoureux pose debout, la main sur le dossier du fauteuil. Une manière de veiller sur lui, comme il le fait depuis tant d'années. Du haut de ses 87 ans, François de Bavière accomplit un geste politique et historique dans la noblesse. Dans ces rangs où le protocole ne s'éloigne jamais de la norme hétérosexuelle, afficher son homosexualité est un fait unique. Il est en effet le premier chef d'une maison royale à rendre officielle son homosexualité. Le descendant d'Élisabeth de Wittelsbach, plus connue sous le surnom de Sissi l'impératrice, a choisi de faire son coming-out par le biais de ce portrait de couple très classique, diffusé par le photographe l'ayant réalisé, Erwin Olaf. L'artiste néerlandais n'a pas pu résister au plaisir de partager ce cliché historique sur son compte Instagram, le 11 juin 2021.

    Un cliché exposé dans un musée de Munich

    Le cliché a été capturé en mai 2021, comme l'explique la légende du post publié par le photographe. L'artiste inscrit cette photographie dans un projet composé de plusieurs clichés de personnalités de la royauté. Intitulé Blue blood, traduisez "sang bleu", il propose des clichés étonnants. L'ensemble de ses photos sont exposées au musée Kunsthalle de Munich, en Bavière, depuis le 11 juin et jusqu'au 26 septembre 2021. "Depuis le début de cette semaine, vous pouvez admirer quatre nouvelles oeuvres dans notre cabinet royal. À côté des photos de la famille royale néerlandaise, vous pouvez désormais trouver des portraits du duc François de Bavière, qui ont été pris en mai au château de Nymphenburg. Ils forment le début de 'Blue Blood', le dernier projet d'Olaf", a-t-il affirmé en légende de ce post Instagram, qui est historique.

    Femme acuelle


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  • Le sort des agriculteurs est un des angles morts de nos sociétés modernes. Peu considérés, mal rémunérés pour un travail de forçat, pressurisés par les industriels et la grande distribution qui réclament les prix les plus bas, écrasés par le poids des charges, culpabilisés pour leurs pratiques (parfois) peu respectueuses de l’environnement, beaucoup cherchent un sens à leur vie, et surtout à leur travail. Les jeunes fuient le monde agricole, laissant planer de sombres et lourds nuages sur l’avenir du secteur.

     

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : dans dix ans, la moitié des agriculteurs sera en âge de partir à la retraite. Qui pour prendre le relais ? Se lever à l’aube, qu’il pleuve ou qu’il vente, se priver de week-ends et donc de loisirs et se contenter de deux semaines de vacances – au mieux – chaque année ? Le déclin est déjà largement entamé. En 2016, la France comptait 436 000 exploitations agricoles, un chiffre qui avait déjà baissé de plus de moitié en trente ans, et cela ne s’est pas arrangé depuis. Conscients du problème, et de l’urgence du dossier, les pouvoirs publics tentent de faire bouger les lignes. Une proposition de loi doit être débattue ce jeudi à l’Assemblée nationale visant à contraindre industriels et grande distribution à s’entendre sur des prix décents pour les agriculteurs, et respectueux de leur travail. Une discussion qui s’enclenchera au moment même où la Commission européenne, le Conseil des ministres de l’agriculture européens et le Parlement attaqueront un dernier round de négociations sur la réforme de la politique agricole commune. Une PAC qui s’avère dans bien des cas vitale pour les agriculteurs.

    Libération


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  • France Télévisions condamné à réintégrer le journaliste Joseph Tual après l’avoir viré

    Dans une décision rare dévoilée vendredi, le conseil de prud’hommes de Paris a condamné France Télévisions pour «faits de censure et d’interdit professionnel» concernant le journaliste Joseph Tual. Les juges ont ainsi prononcé la nullité de son licenciement, décidé en 2018 pour «manquement grave à l’obligation de loyauté», et ordonné sa réintégration immédiate, comme l’indique un communiqué du cabinet Ktorza, qui représentait Tual ainsi que les syndicats SNJ et SNJ-CGT.

    France Télés est également condamné à lui verser deux ans et demi de salaire (correspondant à la période depuis son licenciement), ainsi qu’à rembourser à Pôle emploi les indemnités versées. Enfin, le service public a été condamné à verser 1 000 euros de dommages et intérêts aux syndicats SNJ et SNJ-CGT pour le «préjudice porté à la profession de journaliste»comme l’explique Arrêts sur images.

     

    C’est donc une décision à sens unique en faveur de Joseph Tual, licencié après des tweets sarcastiques contre sa direction. Le journaliste d’investigation contestait alors la censure d’un scoop sur l’ordonnance de renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bismuth. Le conseil des prud’hommes n’aurait ainsi pas retenu ces tweets comme motif valable de licenciement. «La décision du conseil des prud’hommes est inédite car elle se fonde sur la liberté d’expression, un droit ici érigé en justice comme une liberté fondamentale», note l’avocat Oury Attia du cabinet Ktorza. Au fil des années, le journaliste d’investigation, notamment spécialiste de l’affaire Ben Barka, avait été «placardisé» au sein de la rédaction de France 3 par sa direction. Tual avait continué d’enquêter sur ses affaires, se heurtant plusieurs fois à la censure au moment de la diffusion de ses sujets.

    Contactée, la direction de France Télévisions, qui peut encore faire appel, a indiqué à Libération ne «pas faire de commentaires».

    Libération


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  • L'Office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques françaises, va supprimer 475 postes sur 8.400 dans les cinq ans, a-t-on appris vendredi soir auprès de la direction de l'établissement, lourdement endetté.

    "Ce n'est pas un plan social, ce sont des départs à la retraite et des départs naturels", a indiqué à l'AFP la direction. Les suppressions de postes se feront en tenant compte "des enjeux stratégiques de l'établissement", dont le "maillage territorial est préservé", précise-t-elle.

    Cette annonce a été faite le 10 juin par les cabinets de différents ministères, dont l'Agriculture, ministère de tutelle de l'établissement, lors d'une réunion au sujet du prochain contrat d'objectifs et de performances (COP) 2021-2025, avec la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), a indiqué cette dernière dans un communiqué vendredi.

    "Les annonces qui nous ont été faites sont inacceptables!", a déclaré cette fédération, selon laquelle une "contribution supplémentaire des collectivités au financement de l'ONF" a été demandée.

    "Le projet d'augmentation de la contribution des communes s'élèverait à près de 30 millions d'euros", selon la FNCOFOR. "Pour faire bon poids, le futur COP Etat-ONF prévoit la suppression de près de 500 emplois temps plein à l'ONF. Payer plus pour avoir moins !", a-t-elle conclu.

    Cette annonce vient confirmer des craintes exprimées début février par l'intersyndicale de l'ONF.

    Elle avait estimé que cette décision était "de nature à amplifier gravement la dégradation des conditions de travail et à porter atteinte à la santé des personnels de l'ONF".

    Elle avait notamment souligné que "le changement climatique et le dépérissement des forêts vont nécessiter de plus en plus de travail pour assurer le suivi sanitaire et le renouvellement des peuplements forestiers".

    Le volet agricole du plan de relance engagé par la France pour faire face à la crise du Covid prévoit 200 millions d'euros pour la forêt, dont 150 millions d'euros pour reboiser des forêts parfois gravement touchées par la sécheresse et des attaques d'insectes sur les arbres, comme les scolytes, des coléoptères qui creusent des trous dans les arbres fragilisés par la sécheresse.

    Ce budget tranche par son ampleur avec les moyens engagés ces dernières années pour le reboisement.

    L'ONF employait fin 2020 8.400 personnes, dont environ la moitié sont des fonctionnaires ou des contractuels de droit public.

    Les forêts publiques représentent environ 25% des forêts françaises.

    Paris Match


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  • Affaire Tariq Ramadan : L’expertise concluant à son emprise sur les femmes l’accusant de viol, annulée

    De nouveaux experts vont devoir réexaminer cette question au cœur de l’affaire d’accusation de viol

    Les femmes qui accusent Tariq Ramadan de viols étaient-elles en partie sous son emprise ? Cette question au cœur de l’affaire va devoir être à nouveau examinée, après l’annulation de l'expertise du Dr Daniel Zagury par la cour d’appel de Paris jeudi. Cette expertise psychiatrique datant de mai 2020 a été invalidée par la chambre de l’instruction pour un vice de procédure.

     

    Le célèbre psychiatre a en effet interrogé plusieurs plaignantes ou témoins sans l’accord des juges d’instruction, alors qu’il avait seulement été autorisé à consulter le dossier, dans lequel figuraient les déclarations des femmes concernées.

    « L’expert a commis un abus de pouvoir »

    La cour juge toutefois que « l’analyse des relations ayant pu exister entre les huit plaignants et témoins recensés (…) et Tariq Ramadan constitue un élément central de la procédure qui doit impérativement faire l’objet d’une étude approfondie », qui pourrait être confiée à « un collège d’experts », selon l’arrêt.

    « L’expert a commis un abus de pouvoir qui a été sanctionné, c’est la juste application de la loi », s’est félicité Philippe Ohayon, un des conseils de Tariq Ramadan, mis en examen pour des soupçons de viols sur cinq femmes, ce que l’intellectuel suisse conteste fermement, plaidant des relations consenties.

    Une emprise qui justifierait des échanges jugés « ambivalents »

    « Cette décision confirme bien qu’il n’y a plus de dossier Ramadan », assurent deux autres avocats de la défense, Nabila Asmane et Ouadie Elhamamouchi, considérant « la notion d’emprise » comme « une bouée de sauvetage pour sauver cette instruction du naufrage judiciaire ». A l’inverse, pour Eric Morain, avocat de deux plaignantes, « la cour a ordonné une contre-expertise, preuve, s’il en est, que la question de l’emprise est plus que jamais au cœur de ce dossier ».

    Le débat sur la notion d’emprise s’est imposé dans cette affaire après que les plaignantes ont été parfois mises en difficulté par la révélation de leurs échanges avec Tariq Ramadan, jugés « ambivalents » par les enquêteurs depuis une première plainte en octobre 2017.

    Une emprise en quatre étapes

    Dans son rapport, le Dr Zagury décrivait en quatre étapes la relation instaurée par Tariq Ramadan : une « vénération » pour « l’intellectuel brillant » rencontré sur les réseaux sociaux, puis des échanges « de plus en plus érotisés avec une coloration sado-masochique de domination/soumission », suivis d’une rencontre « décrite comme un enchaînement soudain et brutal » vers des pratiques sexuelles extrêmes, avant une quatrième phase de sentiments contradictoires (rancœur, culpabilisation, vengeance, admiration et sujétion persistantes).

    Ce débat judiciaire sur la notion d’emprise est primordial pour les juges d’instruction qui doivent déterminer, avant d’ordonner un éventuel procès ou l’abandon des poursuites, si l’islamologue peut être ou non accusé d’avoir imposé des actes de pénétration sexuelle par une forme de « contrainte morale ».

    20 Minutes


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  • À quelques heures ou minutes de l’entrée en lice de l’équipe de France, championne du monde et vice-championne d’Europe, face à l’Allemagne, de nombreux Français sont encore dans l’incertitude. Où regarder le match ? Avec qui ? À combien ? Qu’est-ce qui est autorisé ? Comment respecter le couvre-feu ? On fait le tour de ce que vous pouvez faire, en tant que supporter ou commerçant

     

    Une tolérance pour rentrer après le match

    Ce mardi matin, Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports a affirmé, sur Franceinfo, qu’il y aura « une tolérance pour les personnes qui rentreraient chez elles après avoir suivi le match dans un café ou au restaurant » .

    Dès hier soir, même si le gouvernement avait annoncé qu’il n’y aurait pas de dérogation du couvre-feu pour les matchs de l’équipe nationale, Gérald Darmanin a demandé « aux forces de l’ordre de faire preuve d’une particulière mansuétude » lors des contrôles « des personnes qui rentreraient chez elles après avoir regardé le match à l’extérieur de leur domicile ».

    « Si on est contrôlé à 23h15 dans les transports en commun, à proximité de son domicile, il n’y aura pas de problème », assure Laëtitia Vallar, porte-parole de la préfecture de police, qui va déployer 850 policiers ce mardi soir. « Nous interviendrons si des personnes se regroupent, ne respectent pas les gestes barrière, ne portent pas le masque », ajoute-t-elle sur BFMTV.

    Pas de diffusion du match en terrasse dans de nombreuses villes

    Depuis le 9 juin, les restaurants et bars peuvent accueillir du public à 100 % de la capacité de leurs terrasses en extérieur, et 50 % en intérieur et toujours dans les limites de six maximum à table. Si dans les textes nationaux, rien n’interdit la diffusion du match de l’équipe de France, sur le terrain, ce sera bien plus compliqué.

    Plusieurs préfets ou maires, comme dans les Côtes-d’Armor, Rennes, Colmar ou encore Paris ont en effet interdit l’installation d’écran en terrasse. D’autres l’ont déconseillée. Le but étant d’éviter les rassemblements, la consommation debout (qui est interdite) et le non-respect des gestes barrière.

    C’est d’ailleurs ce que redoutent les forces de l’ordre. À Paris, un dispositif et des effectifs vont être déployés pour empêcher cela. En revanche, il reste possible de diffuser en intérieur, où les places seront chères avec la jauge à 50 %. De nombreux restaurateurs regrettent d’ailleurs qu’il n’y ait pas des consignes nationales et que chaque préfet ou maire décide.

    « Ce n’est franchement pas simple de s’y retrouver, regrette Paul, habitant de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui cherche encore la meilleure solution. On voulait aller vibrer à Paris avec des amis, finalement cette option s’éloigne… Je vais chercher dans les troquets dans mon quartier et sinon ce sera l’option 3, celle du repli avec des bières à la maison », décrit le jeune homme.

    Les regroupements de plus de 10 toujours interdits

    Ce pourrait être la contravention bête. Après une victoire des Bleus, rêvons tous, deux groupes distincts de six amis se retrouvent dans la rue pour refaire le match, tout en finissant leur verre pour rentrer chez eux par exemple. Des rassemblements de supporters heureux se forment spontanément dans certaines rues ou certains sites emblématiques. Scénarios réalistes, et pourtant, « tout cela est interdit », rappelle la préfecture de police de Paris, qui réitère que tous les rassemblements de plus de 10 personnes, non déclarés, sont encore interdits.

    Il reste toutefois l’option des fans zones ou écrans géants déployés par de rares municipalités, comme à Bron, près de Lyon, qui ont pu obtenir l’accord du préfet. Elles respectent alors un protocole strict avec jusqu’à 5 000 personnes maximum, toutes assises, avec un accès grâce au pass sanitaire au-delà de 1 000 personnes. Imaginant mal leurs concitoyens se faire tester avant chaque match de poule, les villes qui ont voulu réunir les supporters ont souvent limité la jauge à 1 000 personnes, pour ne pas avoir à faire appel au pass sanitaire et gérer une foule moins importante.

    Finalement, le plus simple serait que nos Bleus se qualifient pour les quarts de finales, qui se joueront en juillet. À partir du 30 juin, il sera possible d’ouvrir des fans zones avec des spectateurs debout ou de se regrouper en terrasse, toujours en respectant les distanciations sociales.

    LeParisien


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  • Soir de fête en Israël. Des milliers de personnes ont manifesté dans la joie dans le pays, dimanche soir, à l’annonce d’un nouveau gouvernement sans Benyamin Netanyahou, après près de quinze ans au pouvoir.

    C’est l’ultra-droitier Naftali Bennett qui prend la tête du nouveau gouvernement, mettant aussi fin à une crise politique de plus de deux ans, qui a amené quatre fois les Israéliens aux urnes.

    Sur l’emblématique place Rabin de Tel-Aviv, où les adversaires de Benyamin Netanyahou ont inlassablement appelé à sa démission tous les samedis depuis plus d’un an, la musique était dimanche soir à plein volume. Des milliers de personnes s’y sont immédiatement rassemblées, sous une flopée de drapeaux israéliens. Une foule d’Israéliens ont célébré ce départ à Jérusalem, aux abords de la Knesset.

    Le départ de Benyamin Netanyahou est vécu comme un moment « historique », dit Chen Nevo, qui travaille dans le marketing. « Je suis un peu sous le choc », confesse celle qui est venue sur la place avec ses enfants en bas âge, malgré l’heure tardive. « Ils sont supposés dormir, mais nous avons attendu ce moment si longtemps ! »

    « Ce soir est un soir incroyable pour nous »

    Rubi Sofer, 48 ans, est également venu en famille depuis Rishon Letzion, en banlieue de Tel-Aviv. Lui, son épouse et ses deux filles : tous arborent un tee-shirt noir sur lequel sont inscrites les deux lettres blanches du mouvement de contestation anti-Netanyahou qui a rythmé la vie israélienne chaque samedi pendant plus d’un an, « Lekh », ou « Dégage ». « Ce soir est un soir incroyable pour nous. Ces dix derniers mois, nous avons été à Balfour (NDLR : la résidence du Premier ministre à Jérusalem) tous les samedis, même pendant la pandémie », raconte cet employé du secteur BTP.

    Ce nouveau gouvernement sera-t-il meilleur que l’ancien ? Le nouveau Premier ministre Naftali Bennett est le héraut de la droite radicale, proche des religieux, des colons et le nouveau gouvernement, qui inclue deux partis de gauche, met en bonne place des partis de droite. « C’est un gouvernement étrange mais je crois en ces gens, ils veulent rassembler Israël », estime une manifestante. « Je ne sais pas si ça durera, mais c’est un changement et nous en avions besoin », dit-elle. Rubi Sofer l’admet : « Bennett n’est pas mon rêve le plus doux mais pour gagner la guerre parfois il faut savoir perdre de petites batailles, et pour remplacer Bibi, nous avions besoin de ça. »

    Le Parisien


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  • L'Algérie annonce retirer son accréditation à la chaîne France 24

    L'Algérie a décidé de retirer son accréditation à France 24 en raison de son "hostilité manifeste et répétée", après avoir mis en garde la chaîne d'informations en mars pour sa couverture du Hirak, a annoncé dimanche le ministère de la Communication.

     

    Ce retrait est aussi motivé par "le non respect des règles de la déontologie professionnelle, la désinformation et la manipulation ainsi qu'une agressivité avérée à l'égard de l'Algérie", a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer, cité par l'agence officielle APS.

    Cette décision survient au lendemain d'élections législatives anticipées marquées par un fort taux d'abstention.

    La dépêche de l'APS rappelle que le gouvernement algérien avait adressé le 13 mars "un dernier avertissement avant retrait définitif" de son accréditation à France 24, en mettant en cause sa "couverture des marches du vendredi", une référence aux manifestations du Hirak, le mouvement populaire de contestation du régime.

    La chaîne d'informations, qui a encore couvert samedi les législatives en direct d'Alger, a réagi en soirée en se disant étonnée "de ne pas avoir reçu d’explication" sur ce retrait des accréditions de ses correspondants.

    "Notre couverture de l’actualité algérienne se fait dans la transparence, l’indépendance et l’honnêteté", a dit France 24 dans un message lu à l’antenne.

    Interrogé par l'AFP, le ministère français des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire.

    - "Travail de journalistes" -

    AFP


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  • Le numéro 1 mondial a pris le meilleur sur son adversaire grec, dimanche (6-7 [6-8], 2-6, 6-3, 6-2, 6-4), et remporte le tournoi parisien pour la deuxième fois. Sa dix-neuvième couronne en tournoi du Grand Chelem.

    La vieille garde plie, mais ne rompt toujours pas. Mené et malmené lors des deux premières manches par Stefanos Tsitsipas, Novak Djokovic a pris la mesure de son adversaire et remporté, dimanche 13 juin, son deuxième titre à Roland-Garros (6-7 [6-8], 2-6, 6-3, 6-2, 6-4). A 34 ans, le Serbe, numéro 1 mondial, décroche face au Grec son dix-neuvième sacre en tournoi du Grand Chelem.

     

    Deux jours après « avoir gravi l’Everest », image qu’il avait choisie pour signifier la difficulté de battre Rafael Nadal dans « son » antre du court Philippe-Chatrier, Novak Djokovic est resté sur son nuage. Malgré une entrée en matière tonitruante de son adversaire grec de 22 ans, et deux sets concédés, le Serbe a inversé la tendance, à l’expérience. « J’aime jouer contre les jeunes joueurs au meilleur des cinq parce que, même à deux sets, je sens que j’ai encore mes chances », avait exposé Djokovic après sa victoire en huitièmes de finale contre Lorenzo Musetti. Comme le jeune Italien, Stefanos Tsitsipas en a fait l’amère expérience dimanche : au meilleur des cinq sets, Novak Djokovic reste le maître.

    Seul homme à avoir battu Rafael Nadal deux fois à Roland-Garros, le Serbe a évité la mésaventure rencontrée en 2015, quand Stanislas Wawrinka l’avait privé, en finale, de la coupe des Mousquetaires. Sacré pour la deuxième fois à Roland-Garros (après 2016), Novak Djokovic revient à un titre du record de victoires en tournois du Grand Chelem détenu par Roger Federer et Rafael Nadal (20 titres). Et devient le seul à avoir gagné tous les Majeurs au moins deux fois.

    Après Dominic Thiem et Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas ajoute son nom à la liste des jeunes loups de la « Next Gen » – appellation marketée depuis 2017 par le circuit ATP en prévision de la retraite de Nadal, Djokovic et Federer – à échouer contre l’un des membres du Big Three dans un match pour un sacre en Majeur. Numéro 5 mondial et demi-finaliste du dernier Open d’Australie, en début d’année, et de l’édition 2020 de Roland-Garros, le Grec incarne l’avenir du tennis. Mais le présent reste entre les mains de Novak Djokovic.

    Le Monde.fr


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  • Novak Djokovic terrasse Rafael Nadal et se qualifie en finale de Roland-Garros

    Le n°1 mondial serbe Novak Djokovic est parvenu à renverser Rafael Nadal à l'issue d'un magnifique combat (3-6, 6-3, 7-6 [4], 6-2 en 4h11) et affrontera dimanche Stefanos Tsitsipas en finale.

    Historique. Cette demi-finale entre Novak Djokovic et Rafael Nadal, 58e choc entre les deux hommes, était historique et le mot n'est pas galvaudé. Historique, car c'est évidemment la première fois que Nadal s'incline en demi-finales à Roland-Garros. C'est une cruelle fin de série pour l'Espagnol qui était tenant du titre depuis 2017 et visait autant un quatorzième sacre porte d'Auteuil qu'un 21e titre du Grand Chelem qui lui aurait permis de dépasser Roger Federer dans le classement des vainqueurs en Majeurs.

    Historique car elle met Novak Djokovic sur orbite pour - peut-être - un 19e Majeur dans la musette et l'incroyable possibilité de boucler un Grand Chelem calendaire qui a toujours échappé à ses meilleurs rivaux. Historique aussi dans ses rebondissements liés au couvre-feu qui avait empoisonné le tournoi depuis son lancement, exceptionellement, les spectateurs ont pu rester jusqu'à la fin du match !

    L'Equipe

    Nadal battu, grande fut ma joie en regardant ce match à la télé !


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