• La gendarmerie appelle les professionnels à la plus grande vigilance

    La gendarmerie évoque « plusieurs centaines de vols depuis le début de l’année ». En Bretagne, les véhicules utilitaires des artisans sont devenus une cible de choix. Pour faire main basse sur l’outillage stocké dans les fourgonnettes, ces derniers ont un mode opératoire bien rodé et très rapide. « Ils percent un trou au-dessous de la serrure de la porte arrière du véhicule ou arrachent le barillet de celle-ci, pénètrent dans l’habitacle et dérobent l’intégralité des équipements », détaillent les gendarmes.

     

    Ils agissent souvent de jour, profitant notamment de la pause du midi pour pénétrer dans les véhicules stationnés sur la voie publique ou sur les chantiers. Des vols ont également été signalés la nuit devant les domiciles ou dans les cours des entreprises.

    Le matériel volé revendu très rapidement

    La majorité est l’œuvre de bandes organisées. Une fois le matériel dérobé, elles le revendent très rapidement dans des dépôts-ventes, sur des sites Internets et autres marchés parallèles. Face à la recrudescence des délits, les gendarmes bretons alertent les artisans, les invitant à la plus grande vigilance.

    Ils leur conseillent notamment de « stationner le véhicule de manière à ce que la porte arrière se trouve contre un mur et qu’on ne puisse pas y accéder », de « pauser une alarme sur le véhicule » ou de « limiter la quantité de matériel stocké à l’intérieur du véhicule ». Les gendarmes les invitent aussi à « recenser et à conserver les numéros de série des matériels achetés au sein de l’entreprise ».

    20 Minutes


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  • Jean Castex a rendu hommage ce samedi 16 octobre au professeur Samuel Paty, tué il y a un an jour pour jour pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, en le présentant comme « un serviteur de la République (…) victime du terrorisme islamiste et de la lâcheté humaine ».

    Samuel Paty a été « frappé à mort dans les conditions les plus abjectes qui soient au nom de l’obscurantisme le plus barbare, tout simplement parce qu’il remplissait sa mission dans un de ces collèges de France », a affirmé le chef du gouvernement lors d’un hommage au ministère de l’Education où une plaque a été inaugurée.

    « Rendre hommage à Samuel Paty c’est rendre hommage à la République », a-t-il ajouté aux côtés du ministre Jean-Michel Blanquer et en présence de la famille de la victime et des anciens ministres de l’Education Vincent Peillon, Luc Chatel, Jack Lang, Jean-Pierre Chevènement, Luc Ferry, Lionel Jospin, Najat Vallaud-Belkacem et Benoît Hamon.

    « Rien ne saurait être pire que l’oubli », a insisté Jean Castex, partageant son émotion face à la famille de l’enseignant d’histoire-géographie, sauvagement assassiné le 16 octobre 2020 pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression.

    Sa famille reçue à l’Elysée

    « Nous devons tous les jours rester fidèles à la mémoire de Samuel Paty en nous engageant toutes et tous à servir et à défendre aux côtés de nos enseignants, que nous avons le devoir de ne pas laisser seuls face à ces circonstances, ces valeurs fédératrices et plus modernes que jamais inscrites au frontispice de nos écoles qui ont pour nom liberté, égalité fraternité », a-t-il déclaré.

    « Samuel Paty a été victime du terrorisme islamiste et de la lâcheté humaine (…) Rendre hommage au professeur Paty, c’est aussi faire prospérer plus que jamais le projet républicain »« le plus prometteur rempart contre toutes les barbaries ».

    Un an jour pour jour après son assassinat, des hommages au professeur Samuel Paty ont lieu samedi dans le Val-d’Oise où il vivait, dans les Yvelines où il enseignait, et à Paris où sa famille sera reçue à l’Élysée.

    La plaque inaugurée au ministère de l’Education porte l’inscription « hommage à Samuel Paty, 18 septembre 1973 - 16 octobre 2020, professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique. Assassiné par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression ».

    L'OBS

    L'imam Hassen Chalghoumi appelle les musulmans de France à rendre hommage à Samuel Paty : https://www.youtube.com/watch?v=4mZ39foRvb0&ab_channel=Europe1


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  • Colonisation du Congo: des femmes métisses attaquent l’État belge pour crime contre l’humanité

    Ce procès contre la Belgique est mené par des femmes métisses, issues d'unions mixtes au Congo, qui furent soustraites à leur famille et placées dans des instituts. Ces femmes demandent une réparation financière pour les souffrances psychiques et psychologiques endurées dans leur enfance.

    Elles sont cinq plaignantes, toutes nées dans les années 1940 dans ce qui était, à l’époque, le Congo belge. Nées d’un père belge et d’une mère congolaise, elles ont été arrachées à leurs familles africaines et placées dans des missions catholiques. Des instituts gérés par l’Église, mais qui résultaient en fait d’une politique voulue par l’administration coloniale. Entre 12 000 et 20 000 métis ont été ainsi placés, au Congo belge mais aussi dans les mandats coloniaux belges du Rwanda et Burundi.

    On les appelait, à l’époque, des « mulâtres » et l’explication officielle était que ces enfants devaient recevoir une éducation à l’européenne pour créer une caste de Congolais favorables au régime colonial. Mais la réalité était tout autre, car dans ces instituts aux conditions de vie sommaires, les métis arrachés à leur famille ne recevaient aucune attention particulière. C’était un placement sous tutelle qui a mis ces enfants en marge à la fois de la société africaine et de la société coloniale.

    « Elles sont la preuve vivante d’un crime d’État non avoué »

    Pour les avocats des cinq femmes, le fait d’avoir enlevé ces enfants à leurs familles est un crime contre l’humanité et ils réclament pour chacune une réparation financière de 50 000 euros. « Elles ont été enlevées, maltraitées, ignorées, expulsées du monde. Elles sont la preuve vivante d’un crime d’État non avoué », affirment les avocats.

    Selon eux, tous les rouages de l’État et de l’administration coloniale belge étaient impliqués dans cette politique qui consistait à enlever en bas âge les enfants métis à leur famille africaine pour les placer dans des missions religieuses. « C’est vrai, plaident les avocats de l’État belge, mais c’était une pratique admise à l’époque pour la protection de l’enfance. » Et d’autre part, « ces faits, qui remontent aux années 1940 et 1950, sont prescrits depuis longtemps. » La juge rendra son jugement d'ici quatre à six semaines.

    Les excuses proférées il y a deux ans et demi par le Premier ministre belge à tous les métis du Congo sont insuffisantes pour les cinq plaignantes.

    Elles-mêmes n’ont commencé que depuis peu à parler de leur souffrance passée à leurs propres enfants. Au-delà de ce procès entamé ce jeudi, elles espèrent aussi que le Parlement belge adoptera un jour une loi de réparation au profit des milliers d'autres métis congolais au vécu similaire.

    RFI Avec notre correspondant à BruxellesPierre Benazet


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  • Sept personnes ont été mises en examen, à la fin du mois de septembre, pour des faits de proxénétisme aggravé. Des escorts-girls étaient mises à disposition de clients sur des péniches ou dans des établissements de nuit parisiens.

    C’est un remake de « La croisière s’amuse » version X et payante. Selon nos informations, sept personnes ont été mises en examen, à la fin du mois de septembre, pour des faits de « proxénétisme aggravé », avant d’être placées sous contrôle judiciaire. Le parquet de Paris n’a pas fait appel de cette décision.

    La justice leur reproche d’avoir mis en place des soirées au cours desquelles des escorts-girls venaient proposer leurs prestations tarifées. Le 24 septembre dernier, les enquêteurs du groupe « réseaux clandestins » de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la police judiciaire parisienne a investi le pont d’une péniche amarrée quai Marcel-Dassault à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Le bateau, loué via une plate-forme de location en ligne, accueillait une soirée privée au cours de laquelle les convives étaient sollicités afin de consommer deux bouteilles de champagne avant de pouvoir accéder à des prestations sexuelles proposées par de jeunes escorts-girls. « C’était le principe du bar à hôtesses où l’on vous demandait d’acheter une ou deux bouteilles avant de pouvoir monter avec une fille, confie une source proche de l’affaire. Les investigations dans ce dossier ont démarré à la fin du mois d’octobre 2020 ».

    Toujours selon nos informations, la dive bouteille était facturée 250€ pièce et deux établissements de nuit ont également reçu « la visite » des policiers de la BRP dans la même affaire. Des établissements situés rue Troyon et avenue Foch, à deux pas des Champs-Élysées.

    Près de 80 000 euros et une Porsche saisis

    Sept escorts-girls de nationalités marocaine et algérienne, ont également été entendues par les enquêteurs. Ces derniers ont, par ailleurs, procédé à la saisie d’une Porsche et de 50 000€ en argent liquide. Quelques grammes de cocaïne ont également été saisis au cours des perquisitions. Une femme, âgée de 43 ans, est décrite comme l’organisatrice de ces soirées entre adultes. Les clients, principalement des cadres supérieurs, étaient contactés via une messagerie chiffrée.

    Un homme, exploitant plusieurs sociétés ayant pignon sur rue, est soupçonné d’avoir occupé un rôle central dans ce réseau de proxénétisme présumé. Dans son coffre, près de 30 000€ en espèces et en billets neufs de 200€ ont aussi été découverts, puis placés sous scellés. Des fermetures administratives ont été requises contre les deux établissements de nuit mis en cause dans ce dossier.

    ACTU 17


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  • «Le Grêlé» : L’ex-gendarme et policier qui s’est suicidé est bien le tueur en série recherché depuis 35 ans

    Les analyses ADN ont confirmé que François Vérove est bien le tueur en série surnommé « Le Grêlé », recherché depuis près de 35 ans par les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris, pour au moins trois meurtres et six viols.

    C’est la fin d’une enquête qui aura duré plusieurs dizaines d’années. Il s’agit du plus vieux cold-case de la Crim’ de Paris.

    Les enquêteurs de la brigade criminelle, les victimes et leur famille savent désormais que François Vérove est celui qui a commis de multiples meurtres et viols depuis le milieu des années 80. Son ADN a « matché » avec celui que les policiers avaient isolé sur les scènes de crime. « La comparaison ADN, immédiatement ordonné par le magistrat instructeur, a établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l’homme », François Vérove, confirme le parquet de Paris dans un communiqué ce jeudi soir.

    Cet ancien gendarme et ancien policier de 59 ans a été retrouvé mort au Grau-du-Roi mercredi soir, dans un logement. Son épouse avait signalé sa disparition lundi. L’homme était convoqué dans les locaux de la DTPJ de Montpellier mercredi à 17 heures mais ne s’est jamais présenté.

    Les enquêteurs avaient identifié un peu moins de 800 gendarmes ayant travaillé en région parisienne au moment des faits et correspondant au profil du tueur recherché. François Vérove était l’un d’entre eux et a donc compris qu’il était sur le point d’être démasqué. Le criminel, qui était père de deux enfants, a laissé une lettre dans laquelle il s’adresse à sa compagne. Il affirmerait notamment : « J’ai fait du mal à des gens, j’ai tué des innocents ».

    ACTU 17


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  • Le gouvernement reproche à ces pays de ne pas reprendre leurs ressortissants lorsqu’ils sont refoulés de l’hexagone.

    Vers une escalade des sanctions entre la France et trois pays du Maghreb ? Ce mardi, Paris a décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. « C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a expliqué le porte-parole du gouvernement  Gabriel Attal sur Europe 1, confirmant une information de la radio.

    L’attitude de ces pays « freine l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées, a-t-il déploré. « Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces ; aujourd’hui on met cette menace à exécution », a-t-il expliqué.

    La France attend davantage de coopération

    Soulignant les visites sur ce sujet dans ces trois pays du Premier ministre Jean Castex et de membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, ainsi que les réunions avec les ambassadeurs des pays concernés, il a estimé qu'« à un moment quand les choses ne bougent pas, nous faisons appliquer les règles ».

    Interrogé sur la durée d’application de cette mesure, temporaire ou pérenne, le porte-parole du gouvernement français a indiqué qu’elle avait été « décidée il y a quelques semaines » et « va être mise à exécution » pour « pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laissez-passer consulaires ». « On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu’on puisse faire appliquer nos règles migratoires », a insisté Gabriel Attal.

    Réagissant à cette annonce sur France Inter, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella a affirmé qu'« on jugera le résultat », déplorant qu’Emmanuel Macron ne soit pas parvenu, comme promis selon lui en campagne en 2017 à « 100 % d’exécution des OQTF (ordre de quitter le territoire français, ndlr) ». La candidate du RN Marine Le Pen doit présenter mardi après-midi son projet de référendum sur l’immigration.

    20 Minutes


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  • Bretagne : Le management chez Lidl encore dénoncé après le suicide d’une salariée

    Un rassemblement en hommage à la responsable du magasin de Lamballe (Côtes-d’Armor) a lieu ce lundi après-midi devant le siège régional de l’enseigne en Bretagne

    Elle a mis fin à ses jours dans la nuit du 5 au 6 septembre non loin de son domicile. Avant de se donner la mort, cette responsable du magasin Lidl de Lamballe Côtes-d’Armor avait laissé une lettre à ses proches pour dénoncer le harcèlement et la pression qu’elle subissait de la part de sa direction. Pour rendre hommage à cette femme de 49 ans, qui travaillait depuis 27 ans pour l’enseigne allemande, un rassemblement aura lieu ce lundi après-midi devant le siège de la direction régionale du groupe à Ploumagoar près de Guingamp. « On ne veut plus vivre une telle tragédie car malheureusement il y aurait pu en avoir d’autres », dénonce Arnaud Rouxel, délégué syndical CGT.

     

    En arrêt de travail depuis l’été 2020, cette mère de famille de deux enfants, qui était « très investie dans son travail et avait gravi les échelons », avait porté plainte peu de temps après pour harcèlement moral. « Son travail était sans cesse dénigré, on n’arrêtait pas de lui dire qu’elle n’était pas au niveau », souligne le syndicaliste. Triste hasard du calendrier, elle avait reçu un avis à victime le lendemain de sa disparition l’informant que sa demande de constitution de partie civile était acceptée.

    Perquisitions et gardes à vue au siège régional le 16 février

    La responsable du magasin de Lamballe n’est d’ailleurs pas la seule à s’être plainte du « management toxique » et du « climat délétère » qui régnait au sein de la direction régionale du groupe comme en atteste la quarantaine de plaintes déposées par des collaborateurs. Devant l’ampleur du dossier, une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Saint-Brieuc. Cela avait débouché sur des perquisitions menées le 16 février dans les locaux de la direction régionale et le placement en garde à vue de neuf personnes de l’équipe encadrante. « Les accusations évoquées dans cette enquête sont graves et ne correspondent absolument pas à la politique de l’entreprise ni aux actions menées quotidiennement pour recruter, former et accompagner le développement de nos 40.000 salariés en France », avait alors réagi l’enseigne.

    Alors que l’instruction se poursuit, Arnaud Rouxel ne comprend pas qu’aucune mesure n’ait été prise par la direction à la suite de ces gardes à vue. « Malgré les nombreuses alertes, rien n’a été fait et on se retrouve désormais face à un tel drame, c’est sidérant », ne décolère pas le syndicaliste, qui espère « des mises en examen le plus rapidement possible ». Récemment, le groupe de distribution allemand a été mis en examen pour homicide involontaire et harcèlement après le suicide d’un salarié qui avait été retrouvé pendu dans un entrepôt près d’Aix-en-Provence en 2015.

    20 Minutes

    Jamais je ne suis allée dans un magasin Lidl et jamais je n'irai !

    Allez dans un magasin Lidl, c'est donner de l'argent aux boches !

    Excusez-moi mais j'étais en Normandie en 1944, blessée civile de guerre par des éclats d'obus boches !

    LIEN pour un autre article sur Lidl :

    https://www.20minutes.fr/justice/2981155-20210219-lidl-condamne-verser-37-millions-euros-intermarche-concurrence-deloyale


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  • Crack à Paris: Valérie Pécresse critique la construction du mur qui "ne résoudra pas le problème"

    © BFMTV Valérie Pécresse à Pantin, dimanche 26 septembre 2021, rencontre les riverains après la déplacement des toxicomanes

    La présidente de l'Île-de-France a rencontré les riverains de Pantin ce dimanche matin après la déplacement des toxicomanes.

    Les réactions politiques continuent de fuser après le déplacement de 130 toxicomanes ce vendredi du quartier des jardins d'Eole vers la porte de la Villette à Paris. Ce dimanche, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France s'est rendue à Pantin, où un mur a été érigé pour empêcher la circulation et le stationnement des personnes dans le tunnel du passage Forceval, situé sous le périphérique.

    La construction de cette barrière de séparation a suscité un tollé. Les riverains sont remontés et la présidente de la région a partagé leur avis. "Je pense que le mur ne résoudra pas le problème" a vivement critiqué l'élue.

    "Le problème ce n'est pas de déplacer les toxicomanes d'un endroit à un autre" a indiqué la présidente de la région qui estime "qu'on a besoin d'une réponse sanitaire".

    BFM.TV


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  • "Elle ne fait pas son travail, la ville est dégueulasse": la visite d'Anne Hidalgo à "Stalincrack" ne passe pas

    La visite en grande pompe d'Anne Hidalgo dans un quartier de Paris miné par le crack ne passe pas vraiment auprès des habitants qui y voient un coup de communication de la candidate à la présidentielle.

    Maintenant officiellement en campagne pour la présidentielle, il s'agit de faire bonne figure. La toujours maire de Paris Anne Hidalgo, qui vise maintenant l'Elysée, est désormais bien décidée à régler le problème du crack qui ravage certains quartiers du nord de la capitale. Mercredi, elle s'est rendue dans le 19e arrondissement de Paris, aux jardins d'Eole où la situation face au crack exacerbe les tensions. Et avant l'arrivée d'Anne Hidalgo en voiture, les habitants ont eu la surprise de voir arriver des agents des services de propreté de la ville pour nettoyer le quartier. 

     

    Sur place, la maire de Paris, une fois n'est pas coutume, s'en est pris au gouvernement et a assuré que le 30 juin, date de sa dernière visite sur place, "c'était hier". Anne Hidalgo qui avait annoncé sa visite dans la matinée sur le plateau de RMC et BFMTV, en a appelé "sans polémique", à Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, accusant au passage le préfet Didier Lallement de ne rien faire.

    Une visite express devant un parterre de médias qui a laissé les habitants quelque peu désabusés: "J’ai eu surtout l’impression qu’elle venait occuper le terrain", s'étonnait un riverain au micro de BFMTV. "Il n’y a pas eu de réponse concrète. En fait je me demande pourquoi elle est venue", s'interrogeait une autre.

    "Une ville du tiers monde"

    Une énième opération de communication qui n'a pas manqué de faire réagir sur le plateau des "Grandes Gueules". Et les GG n'étaient pas tendres avec la maire de Paris: "Ce que fait Anne Hidalgo des quartiers du nord, c'est un scandale", s'est énervée Joëlle Dago-Serry qui connaît bien l'endroit. "Ce n'est pas la maire de Paris, c'est la maire du centre de Paris! Entre les travaux qui ne sont jamais terminés, la colline du crack, les ronds-points congestionnés, mais il faut voir dans quoi les gens vivent dans certains quartiers!".

    "Elle ferait mieux de s'occuper de ce qui est son périmètre, les travaux, la propreté et si derrière il y a encore du deal, c'est effectivement la responsabilité de l'Etat. Mais en attendant, elle ne fait pas son travail, la ville est dégueulasse. Il faut qu'elle se réveille et qu'elle arrête de nous faire croire que c'est la maire de Paris", a-t-elle lancé très remontée.

    Car la maire de Paris est pointée du doigt par les Parisiens pour sa gestion de la ville. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à dénoncer la saleté ambiante et les nombreux travaux ainsi que la dégradation du mobilier urbain.

    Pour Stella Kamanga, la capitale est carrément devenue "une ville du tiers monde": "Entre l'insalubrité, l'insécurité, tout ce qui était censé faire de Paris une ville où l'on pouvait respirer, est devenu autre chose. C'est limite si l'on étouffe pas!".

    RMC

    "Elle ne fait pas son travail, la ville est dégueulasse": la visite d'Anne Hidalgo à "Stalincrack" ne passe pas


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  • New York: faute de pass sanitaire, Bolsonaro forcé de dîner debout dans la rue

    Le président brésilien qui refuse de se faire vacciner, ne peut pénétrer dans les restos new yorkais, soumis comme en France au pass sanitaire.

    Arrivé à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, le président Jair Bolsonaro a été photographié dînant debout dans la rue d'une pizza dimanche, une fantaisie attribuée par les médias brésiliens à son refus du vaccin contre le Covid.  

    Toujours non immunisé contre le coronavirus, le chef de l'Etat n'était pas muni du pass sanitaire exigé pour entrer dans les restaurants et autres lieux publics new-yorkais, ont expliqué les médias.   

    "Dîner de luxe à New York", a ironisé sur Twitter le ministre du Secrétariat de la Présidence, Luiz Eduardo Ramos, dans un tweet publié dimanche soir et illustré d'une photo du chef de l'Etat dégustant une part de pizza avec plusieurs membres de sa délégation. "Ce soir, c'est Pizza-coca", a renchéri sur Instagram le ministre du Tourisme, Gilson Machado, jouant lui aussi la décontraction.

    "Bolsonaro aime jouer l'humilité (...), mais ce n'est pas une question de goût, c'est la loi de New York qui lui interdit de fréquenter les restaurants locaux", a expliqué le célèbre chroniqueur Reinaldo Azevedo sur le site d'informations Uol.

    Le "dernier Brésilien" à se faire administrer un vaccin anti-Covid

    Comme le veut la tradition, le président du Brésil doit prononcer le premier discours de l'Assemblée générale de l'ONU, mardi, mais sa participation avait été un moment mise en doute.   

    Le commissaire à la Santé de la ville de New York, Dave Chokshi, avait mis en avant le fait que l'amphithéâtre de l'Assemblée générale était "un centre de convention" soumis aux mêmes règles sanitaires que la plupart des espaces fermés.    

    Mais après plusieurs jours de flottement, le président de l'Assemblée générale Abdulla Shahid a écrit jeudi aux délégués des Etats membres pour leur préciser qu'il suffisait de déclarer sur l'honneur ne pas être porteur du virus (grâce à une vaccination, un test négatif ou une absence de symptômes).  

    Très critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire, Jair Bolsonaro a affirmé à plusieurs reprises qu'il serait "le dernier Brésilien" à se faire administrer un vaccin anti-Covid, dont 222 millions de doses ont déjà été injectées à ce jour dans son pays.    

    Arrivé à New York dimanche soir, il a dû, selon les médias brésiliens, emprunter la porte de derrière pour entrer dans son hôtel afin d'éviter des manifestants qui l'attendaient devant l'entrée principale en criant "Dehors Bolsonaro!"  

    Jeudi dernier, lors de sa traditionnelle allocution sur les réseaux sociaux, le président brésilien a promis de faire "un discours tranquille, assez objectif, centré sur les points qui nous intéressent", notamment sur la gestion de l'épidémie au Brésil, l'agronégoce et l'énergie.

    RMC


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  • Au moins huit personnes ont été tuées ce lundi à Perm, dans le centre de la Russie, après qu’un homme armé a fait irruption au sein de l’université d’État et tiré sur des étudiants, ont annoncé les enquêteurs à l’agence russe TASS.

    Selon le ministère de la Santé russe, 24 personnes ont été blessées dont 19 souffrant de blessures par balles. 25 équipes de secours travaillent sur les lieux de la fusillade.

    Des étudiants qui sautent par les fenêtres de l’université

    « Vers 11 heures (6 heures en France), un inconnu a pénétré sur le campus de l’université de Perm avec une arme non létale et a ouvert le feu », a indiqué l’université dans un communiqué. L’homme pourrait avoir utilisé une arme à air comprimé, selon le service de presse de l’établissement. Il a été arrêté et blessé durant son interpellation, « étant donné qu’il opposait une résistance ».

    D’autres éventuels tireurs sont recherchés, sur la base des témoignages des étudiants. « L’un des assaillants a été neutralisé, nous vérifions les informations sur d’éventuels complices », a déclaré le gouverneur de la région, qui s’est rendu sur place.

    Lorsque la fusillade a démarré, l’université a immédiatement encouragé ses étudiants à aller s’enfermer dans des salles de cours. Sur les réseaux sociaux, des vidéos circulent où l’on peut voir des jeunes prendre la fuite par des fenêtres du bâtiment.

    « Un étudiant se trouvant dans l’un des bâtiments de l’université (…) a ouvert le feu sur les gens autour », a indiqué dans un communiqué le comité d’enquête, ce service chargé des enquêtes les plus importantes du pays. Le bilan est « en train d’être précisé ». Selon la porte-parole du comité d’enquête qui s’est exprimée auprès des médias locaux, le tireur a été identifié et son profil est en train d’être creusé. Son identité n’a pas encore été révélée à la presse.

    Les images terrifiantes du tireur

    Sur une vidéo filmée depuis une fenêtre de l’université et dont l’auteur semble terrifié, l’homme apparaît habillé de noir et casqué, marchant en direction des bâtiments. D’autres images montrent plusieurs personnes allongées au sol, certaines dans des mares de sang.

    Selon l’attaché de presse de la présidence russe, cité par RT, Vladimir Poutine « présente ses sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches à la suite de cet incident ».

    Dernier évènement meurtrier du type, le 11 mai 2021, un jeune homme de 19 ans a ouvert le feu dans son ancienne école à Kazan, dans la république russe du Tatarstan, faisant neuf morts. Le jour même, le président russe avait ordonné un passage en revue des règles concernant le port d’armes. L’auteur de l’attaque à Kazan, qui avait été arrêté, portait un permis pour une arme semi-automatique. Le drame récent le plus grave remonte à octobre 2018, lorsqu’un lycéen avait tué 19 personnes avant de se donner la mort dans un lycée de Kertch, ville de la péninsule ukrainienne de Crimée que la Russie a annexée en 2014.

    Le Parisien

    LIEN de l'article pour voir la video :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/russie-au-moins-huit-morts-dans-une-fusillade-dans-une-universit%C3%A9-le-tireur-arr%C3%AAt%C3%A9/ar-AAOCQLE?ocid=msedgntp


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  • Alors que Jean Castex a accepté le projet de création de plusieurs salles dédiées pour les toxicomanes, notamment dans le Xe arrondissement parisien, les riverains craignent pour leur sécurité. Ils étaient plusieurs centaines à manifester ce samedi devant la mairie d'arrondissement.

    Les "salles de shoot" continuent de diviser les Parisiens. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce samedi devant la mairie du Xe arrondissement, où deux salles dédiées aux toxicomanes devraient voir le jour prochainement.

    La maire PS de Paris Anne Hidalgo a en effet présenté au Premier ministre Jean Castex un projet de création de plusieurs salles dans la capitale, pour désengorger le nord-est de la ville, où la consommation de rue provoque de vives tensions.

    "On a besoin de comprendre pourquoi cette décision a été prise"

    Dans le détail, la candidate à l'élection présidentielle prévoit un site pour les femmes toxicomanes dans le XIXe arrondissement et deux sites dans le quartier des Grands Boulevards, "dont un opérationnel avant la fin de l'année". 

    Craignant de potentielles conséquences néfastes dans leur quartier, les riverains du Xe arrondissement demandent une concertation avec la mairie.

    "On a besoin de comprendre pourquoi cette décision a été prise, pourquoi Mme Hidalgo et Mme Cordebard, maire du Xe, ont décidé de mettre deux salles de shoot, à trois cent mètres d'écart en plein milieu d'écoles, de terrasses, de crèches, de parcs", s'indigne Thibault Millet, l'un des riverains présents à la manifestation, au micro de BFMTV.

    La mairie renonce à un site dans le XXe

    Les manifestants se disent inquiets pour la tranquillité de leur quartier, considéré comme festif, et leur sécurité. "Ça va amener des pauvres gens qui sont dépendants et les dealers. On sait bien que tous les gens qui prennent du crack deviennent violents. On a peur pour notre sécurité, la sécurité de nos enfants. J'ai un petit garçon de deux ans qui va être à hauteur de seringues. On ne sera plus en sécurité chez nous, c'est la moindre des choses normalement", déplore Thibault Millet.

    Une autre riveraine renchérit. "Les gens qui viennent sont en manque complet, ils viennent pour être mieux soignés mais c'est une faune. Ils ne vont pas venir tous seuls", affirme-t-elle.

    Si Jean Castex a donné son feu vert, il a mis son veto pour un site situé dans le XXe arrondissement, jugé trop proche d'une école élémentaire.

    BFM.TV


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  • France 24 : Emmanuel Macron reçoit jeudi soir à dîner Angela Merkel, l'une des dernières occasions pour les deux dirigeants de mettre en scène la proximité politique franco-allemande, alors qu'approchent les élections allemandes, qui désigneront le 26 septembre le successeur de la chancelière.

    Angela Merkel : 16 ans de pouvoir, quatre présidents français •


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  • Vacances estivales : 1 119 noyades accidentelles enregistrées, dont 250 mortelles

    En dépit d’un nombre élevé de noyades au cours des vacances d’été, celui-ci est en baisse par rapport à la précédente étude réalisée trois ans plus tôt. Un recul principalement lié aux mauvaises conditions météo.

    Quelque 1 119 noyades accidentelles, dont 250 mortelles - comme récemment dans le Morbihan -, sont survenues en France entre début juin et fin août, un chiffre en baisse par rapport à la précédente enquête de 2018, pouvant s’expliquer par une météo peu encline à la baignade, annonce vendredi Santé publique France.

    Sur la même période, le nombre de noyades accidentelles en 2021 est en baisse de 9 % par rapport à 2018 (1 225).

    En début d’été, l’agence sanitaire s’était inquiétée d’un nombre élevé de noyades, un bilan ayant pu être aggravé selon elle par le relâchement post-confinement (mauvaise condition physique, prise de poids…) associé à une météo encline à la baignade.

    Lors de la première quinzaine de juillet et la première quinzaine d’août 2021, le nombre moins important de noyades accidentelles par rapport à 2018 sur les mêmes périodes (290 contre 123 pour les deux semaines de juillet et 279 contre 213 pour les deux semaines en août) pourrait être lié aux conditions climatiques beaucoup moins favorables à la baignade (températures, ensoleillement) sur une large partie du territoire métropolitain.

    Un quart de victimes chez les moins de 6 ans

    C’est en mer – dans la bande des 300 mètres – que se sont produites la plupart des noyades accidentelles (436). Suivent les piscines privées familiales (249), les cours d’eau comme les fleuves et rivières (139), les plans d’eau type lac (119), la mer au-delà de 300 mètres (56).

    Le nombre de noyades accidentelles, par catégories d’âge, a été plus élevé chez les enfants âgés de moins de 6 ans (26 %) et les personnes âgées de 65 ans et plus (20 %).

    Les noyades accidentelles ont été plus nombreuses dans les régions du littoral, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie, par rapport aux autres régions.

    S’il est en baisse par rapport à la précédente enquête, le nombre de noyades accidentelles durant les mois de juin, juillet et août 2021 « reste élevé », prévient Santé publique France, et concerne « tous les âges et tous les lieux ». L’agence met l’accent sur la nécessité de poursuivre la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, en insistant sur la surveillance des enfants et la reprise progressive de l’activité physique, dont la baignade.

    Depuis 2006, ces enquêtes recensent l’intégralité des noyades, accidentelles et intentionnelles (suicide ou homicide), prises en charge par les services de secours.

    Ouest-France


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  • La ministre déléguée à la Citoyenneté a annoncé la naturalisation de 12 000 travailleurs étrangers en première ligne pendant la pandémie. Certaines associations regrettent que rien n’ait été entrepris pour les personnes sans papiers.

    Comme souvent en macronie, la bonne nouvelle a été annoncée sur un compte Twitter personnel, ici celui de Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté, et à la première personne. «J’ai fait aboutir la naturalisation française de 12 012 personnes étrangères qui ont travaillé en première ligne pendant la crise sanitaire. Bienvenue à elles & eux dans la citoyenneté !» écrit-elle.

    En septembre 2020, le ministère a allégé la procédure d’acquisition de la nationalité française pour les professionnels de santé, agents de sécurité ou d’entretien, caissiers ou aides à domicile étrangers mobilisés lors de la crise sanitaire, en réduisant notamment à deux ans au lieu de cinq la durée minimale de résidence en France exigée en préfecture. Il fallait tout de même justifier d’un engagement actif pendant la période d’état d’urgence contre le Covid-19. Ainsi, depuis un an, 16 381 dossiers ont été déposés sur l’ensemble du territoire français et 12 012 étrangers sont devenus Français, a détaillé le cabinet de Marlène Schiappa.

    Une juste récompense pour ces agents d’entretien, professionnels de santé ou caissiers et caissières applaudis tous les soirs pendant le premier confinement. «Des milliers de travailleurs et travailleuses de nationalité étrangère ont tenu la ligne pendant la crise sanitaire. Grâce à eux, le pays a tenu bon. J’ai proposé dès le confinement au président de la République d’accélérer leur naturalisation, il y a été favorable», précise Marlène Schiappa à Libération. «A ma connaissance, c’est le programme de naturalisation le plus rapide et massif qui ait eu lieu dans l’histoire récente. C’est une mesure exceptionnelle, nous verrons ce qu’il en est à l’avenir», a-t-elle poursuivi.

    «Reconnaître l’engagement»

    «C’est très bien pour les personnes concernées d’avoir cette politique. Mais on regrette que le gouvernement ne pense pas à toutes les personnes sans-papiers qui sont toujours très nombreuses à occuper également ces emplois essentiels. Elles n’ont pas du tout été concernées par ces procédures», commente Lise Faron, responsable des questions de droit au séjour à la Cimade.

    «On a toujours pensé que c’était une première étape positive : le fait de reconnaître l’engagement. Mais ça ne change en rien que l’on demande l’amélioration des conditions de travail et la hausse des salaires, estime de son côté Marilyne Poulain, membre de la CGT confédérale. 12 000, ça représente finalement peu de personnes et ça ne prend pas en compte la reconnaissance des travailleurs premiers de corvée sans titre de séjour. On est sur une question d’égalité des droits, pas sur de la méritocratie. Ça nous semblait opportun que les premiers de corvée sans titre puissent bénéficier d’une ouverture de la part du gouvernement et là-dessus, on n’a eu aucune mesure. Pour nous c’est une déception.»

    Lisa Faron, de la Cimade, précise : «On analyse cette décision comme la poursuite de la logique de l’immigration choisie : on accorde des statuts au bon vouloir du politique et de l’Etat et pas forcément dans une logique de respect des droits fondamentaux des personnes.»

    Libération


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  • « A 2 euros, c’est choquant » : le casse-tête des bordeaux premier prix

    Depuis 2019, les prix de ce vin ne cessent de baisser, en raison notamment d’une surproduction, de la concurrence et de la pandémie.

    La foire aux vins du printemps a réveillé un douloureux dilemme. Le vigneron Franck Dufils s’est ému, sur Europe 1, d’avoir trouvé son vin à 1,67 € chez Lidl. Avec d’autres viticulteurs bordelais qui partageaient sa colère, il a manifesté devant le supermarché de l’enseigne à Libourne, en Gironde, pour alerter sur les pratiques de celle-ci. « Un bordeaux vendu à 3 €, c’est bas mais ça va. A 2 €, c’est choquant, confirme Hervé Grandeau, membre du syndicat des appellations bordeaux et bordeaux supérieur. On ne produit pas des vins AOC pour qu’ils soient vendus à ce prix, cela ternit l’image de notre appellation. »

    Sauf que Bordeaux connaît depuis 2019 une mévente, due à la surproduction par rapport à la demande, à la concurrence d’autres régions de vin, à la chute des exportations et à la pandémie. Début 2021, les cuves débordaient. « On répond à une demande, se justifie Michel Biero, directeur exécutif des achats de Lidl. Or cette demande, aujourd’hui, ne vient pas des consommateurs mais des producteurs de bordeaux qui ont besoin de vider leurs cuves ! Dans le négoce, le litre de bordeaux en vrac s’échange à 80 centimes, ce n’est pas le fait de Lidl ! »

    Ce distributeur entend démontrer, photos de tracts à l’appui, qu’il est loin d’être le plus agressif sur ce segment. Sur la même foire aux vins, Leclerc proposait (remises déduites) un Château Croix de Terrefort AOC bordeaux à 1,66 €. Chez Auchan, un bordeaux supérieur était remisé à 1,67 € et Le Grand Manoir s’affichait à 1,50 €. Des prix que l’on retrouve plus souvent sur des vins du Rhône, de la Loire ou du Languedoc. Plus largement, ces prix traduisent la crise de fond que connaît la région bordelaise, hors ses grands crus qui font office de vitrine.

    Le Monde.fr


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  • © US ARMY / REUTERS Le major-général Christopher Donahue est le dernier soldat américain à avoir quitté l'Afghanistan. 

    Une photo pour l'Histoire : 20 ans après, le dernier soldat américain quitte l'Afghanistan

    Le 15 août dernier, quelques heures seulement après la prise de Kaboul, l'image de l'intérieur d'un C-17 américain rempli de passagers assis à même le sol avait fait le tour du monde. Symbole de l'évacuation chaotique de la ville, cette photo restera dans les annales comme l'illustration d'une déroute majeure pour les États-Unis. C'est également à bord d'un C-17 que s'est conclu ce chapitre douloureux, parfois surréaliste. Lundi 30 août dans la soirée, le dernier avion américain a quitté le tarmac de l'aéroport de Kaboul, avec quelques heures d'avance sur la date butoir, laissant derrière lui 20 ans de guerre contre les talibans et 2400 soldats morts au combat.

    De cet instant, restera une autre image : celle, captée en vision nocturne, de l'ultime soldat américain à fouler le sol afghan, juste avant de monter à bord de l'avion de transport. Casqué, arme à la main, visage fermé et tête basse, laissant derrière lui les hangars mal éclairés de l'aéroport, le major-général Christopher Donahue semble traduire à lui seul la résignation de la puissante armée des États-Unis. Sa solitude aussi. «Le dernier soldat américain à quitter l'Afghanistan : le major-général Chris Donahue, commandant de la 82ème division aéroportée, embarque dans un C-17 de l'US Air Force, le 30 août 2021, mettant fin à la mission des États-Unis à Kaboul», a laconiquement tweeté le Pentagone, en partageant la photo historique.

    Le général Donahue, symbole d'un fiasco

    Quelques heures plus tard, le 18ème corps aéroporté américain, auquel il appartient, a salué «le courage, la discipline et l'empathie» de ses troupes, au cours d'une mission «incroyablement compliquée et remplie de difficultés multiples». Christopher Donahue est, lui, le dernier des 775.000 soldats américains engagés en Afghanistan depuis 2001. Âgé de 52 ans, il avait été déployé dans le pays ce mois-ci, pour aider à sécuriser l'aéroport, souligne le média américain USA Today. Ancien conseiller spécial des chefs d'état-major interarmées du Pentagone, ce général deux étoiles a notamment dirigé le Joint Special Operations Command (JSOC), qui coordonne les unités de forces spéciales des différentes branches de l'armée américaine. Au cours de sa longue carrière, débutée en 1992, il a été déployé pas moins de 17 fois en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Afrique du Nord et en Europe de l'Est.

    En publiant cette photo de mauvaise qualité, teintée de vert, le Pentagone a sciemment choisi d'en faire un symbole. Le major-général Donahue restera ainsi dans l'Histoire comme la dernière illustration d'un humiliant retrait, statué le 29 février 2020 lors des accords de Doha. À cette occasion, Américains et talibans avaient convenu d'un départ définitif de l'armée des États-Unis du territoire afghan. La date butoir du 31 août avait ensuite été imposée comme un ultimatum par les insurgés. À 23h59, le 30 août, Washington a mis fin au chaos déclenché par la prise de Kaboul, le 15 août dernier. Au total, quelque 123.000 civils ont été évacués depuis par les États-Unis, dans le plus grand désordre.

    «Une grande leçon pour d'autres envahisseurs»

    À Kaboul, l'ambiance festive de la ville tranchait avec celle de l'aéroport, dans la nuit de lundi à mardi. Quelques minutes après le décollage du dernier C-17, les talibans ont tiré plusieurs feux d'artifice et se sont félicités d'une victoire qui «marque l'Histoire» de leur pays.

    «C'est une grande leçon pour d'autres envahisseurs et pour notre future génération », ainsi que « pour le monde», a lancé le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, en guise d'ultime affront. Ce matin, sur la route qui mène à l'aéroport, leurs combattants ne cachaient pas leur joie, souriant et serrant les mains des chauffeurs et passagers, a constaté un journaliste de l'AFP. Les islamistes sont désormais seuls maîtres du pays.

    Le Figaro


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  • Maître Virginie de Araujo Recchia – Message à l’Armée Française

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    https://crowdbunker.com/v/gFpg2Q4vo6


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  • Afghanistan : Attentat suicide près de l’aéroport de Kaboul, au moins 60 morts

    LIEN de l'article :

    https://actu17.fr/afghanistan-plusieurs-explosions-pres-de-laeroport-de-kaboul-au-moins-60-morts/


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