• "Il me déshabille, me met dans le lit…", violée par son père devant sa sœur, elle témoigne dans "Ça commence aujourd’hui"

    Il y a des lourds secrets de famille plus durs à assumer que d'autres. Ce mardi 1er février 2022, plusieurs femmes courageuses ont accepté de témoigner dans "Ça commence aujourd’hui" pour le thème suivant: leur insoutenable calvaire au sein d'une famille incestueuse. Notamment Betty qui a partagé un lourd récit.

    Issue d’une famille bourgeoise, Betty vient d’une famille que tout le monde rêve d’avoir à première vue. Cela dit, les coulisses sont beaucoup plus sombres que l’on peut croire. La belle brune a toujours été considérée comme le souffre-douleur étant née juste après la mort subite de l’une de ses sœurs. Elle a pris sa grande soeur Virginie sous son aile.

    Le cauchemar a commencé avec la violence du père de famille. "Son regard, on ne l’oubliera jamais" a avoué l’invitée de Faustine Bollaert. Les premiers abus de Betty ont commencé à l’âge de huit ans. Virginie l’a vécu avant elle quelques mois auparavant. Cette dernière les a surpris mais à ce moment-là, elle a nié et n’a pas voulu lui dire la vérité. Cela devient un secret de polichinelle. Virginie attend le soir même pour révéler à leur mère qu’elle et Betty sont victimes d’abus de leur père. Cette dernière n’a aucune réaction.

    Ce calvaire va durer durant plusieurs années. A treize ans, gros coup dur. Virginie tombe enceinte de son père. Sa mère l’emmène au planning familial et lui ordonne de mentir en évoquant des relations avec des garçons et que son paternel ne doit absolument pas être au courant de la situation. Ses parents ne la soutiennent pas dans cette terrible épreuve. Deux grossesses supplémentaires vont survenir par la suite.

    Concernant leur entourage, Betty a également expliqué : "En ne faisant pas voir, on protégeait les gens. Les voisins ont entendu crier. La gendarmerie est intervenue mais il suffit de pas grand-chose pour qu’on n’en demande pas plus". Terriblement mal à cause de cette situation, elle a fugué trois fois. Sa mère avait peur qu’elle balance tout. Alors pour protéger. A cause de cela, la famille va déménager en forêt et les deux sœurs vont être déscolariser. La famille éclate. Il n’y a plus de contact avec ses frères. Ils ne se voient que pour les tâches ménagères. Malgré cela, les enfants continuent d’aimer leurs parents.

    Betty se tait durant des années jusqu’au jour où elle décide de témoigner et de tout balancer. La police débarque, la justice fait incarcérer les parents. La jeune femme a choisi de se rétracter afin de laisser sa sœur garder son bébé né de l’inceste. Elle était considérée comme "la duchesse de la famille". Elle va devenir la "mère et la femme" de leur père. Pour la défendre, elle va dire à la justice qu’elle était en réalité amoureuse de son père, en rivalité avec sa mère et sa sœur. Aujourd’hui, elle a réussi à sortir de cette emprise. Une histoire qui fait froid dans le dos.

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  • Nourritures rationnées, hygiène déplorable et prise en charge minimale des résidents : le récit de Victor Castanet, dans Les Fossoyeurs, raconte l’enfer vécu par les résidents des Ehpad du groupe privé Orpea et dénonce tout le système lucratif qui s’est bâti autour de ce secteur. Les révélations de ce livre ont sonné très juste pour beaucoup de familles dont les proches sont dans ces établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). "Les résidents étaient couchés en deux minutes, jetés sur le lit comme des sacs de linge sale. C’était une catastrophe", témoigne Sophie. 

    "Des conditions abominables"

    Sophie, habitante de Lyon de 46 ans, n’a pas été surprise en tournant les pages. Elle connaît bien le problème des négligences en Ehpad. Sa mère, atteinte d’une maladie neurologique, a résidé pendant deux ans dans une structure d’accueil privée. Elle y a vécu "dans des conditions abominables". "Quand j’arrivais le matin, il y avait un mètre de diamètre d’urine et de selles sous son lit…", raconte-t-elle. "Le nombre de protection est rationné, quand les résidents avaient fait sur eux, on ne les changeait pas si ce n’était pas l’heure."

    Après deux ans de calvaire pour sa mère et un dialogue impossible avec la direction, Sophie a décidé de retirer sa mère de l’établissement. Elle vit désormais avec elle. "C’est le jour et la nuit, elle va beaucoup mieux maintenant qu’elle est chez moi. J’aurais dû le faire bien plus tôt."

    Monique a pris la même décision, il y a quelques années pour son père résidant dans une Ehpad d’Orpea à Alençon car "le personnel n’était pas formé pour s’occuper de lui, surtout au niveau psychologique".

    30 ans de manque de moyens

    Ce quotidien n’est pas une surprise non plus pour Sabrina Deliry, cofondatrice de l’observatoire de l’âge et du cercle des proches aidants. Elle dénonce un manque cruel de moyens financiers et humains qui serait à la source de tous ces maux. "Cela fait 30 ans que cette maltraitance institutionnelle existe dans tous les établissements de France", déplore-t-elle. "En moyenne, il y a une aide-soignante pour 10 résidents, elles n’ont pas le temps de s’occuper comme elle le souhaiterait de chaque personne, de doucher tout le monde tous les matins… C’est toujours la course !"

    En plus des moyens supplémentaires, Sabrina milite avec son organisation pour la création d’un organe de contrôle indépendant de la vie dans les Ehpad. Elle espère que ce livre sera "un électrochoc qui suscitera l’intérêt des politiques pour la dépendance et le grand âge".

    Europe 1


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  • Le maire de Marseille a expliqué vouloir récupérer les compétences attribuées à la métropole en matière de ramassage des déchets.

    "J'en ai marre de sortir tous les matins de chez moi dans une montagne de poubelles, comme l'ensemble des Marseillais." Alors que les éboueurs de Marseille sont en grève pour la troisième fois en l'espace de quatre mois, le maire de la ville a exprimé sa colère dans un entretien accordé à La Provence.

    Si le ramassage des ordures est une compétence qui appartient à la Métropole d'Aix-Marseille-Provence depuis de nombreuses années, Benoît Payan a regretté recevoir "tous les jours" des courriers d'habitants qui pensent que c'est à la mairie de s'en charger. Mais puisque "depuis quatre mois, la ville est restée sale", le maire de Marseille a déclaré vouloir mettre fin à cette situation.

    "Maintenant je dis: ça suffit. Je souhaite, je veux et j'exige que la ville soit propre. J'en ai marre de sortir tous les matins de chez moi dans une montagne de poubelles, comme l'ensemble des Marseillais."

    Benoît Payan s'est dit "pieds et poings liés car la Métropole fait l'autruche" alors qu'il aurait "hurlé et répété" qu'il voulait que la ville récupère les compétences de ramassage des déchets.

    "Que fait-on dans la Métropole?"

    Pour sortir de cette situation, le maire de Marseille en appelle à la "solidarité métropolitaine".

    "La Métropole nous dit que la ville est sale à cause de l'absence de 20 agents? Ce n'est pas compliqué: puisqu'on est dans le Métropole, il faut aller les chercher à Lamanon, à Istres, à Gémenos, à Aix... Sinon, que fait-on dans la Métropole?" s'est-il interrogé avant de poursuivre: "on ne trouve Marseille que pour payer les impôts. Cela ne marche pas. Le dialogue social est certes difficile mais lorsque l'on regarde d'autres villes de la Métropole, elles sont propres. Peut-être parce que les agents sont mieux traités, mieux payés et qu'on y met le paquet..."

    En tout cas, il a assuré que "cette affaire ne va pas durer longtemps". "J'en ai marre de voir les Marseillais être pris en otage. Qu'ils se parlent et qu'ils reprennent le travail au plus vite. Si je dois me mettre au milieu je le ferais. Peu importe qui a tort et qui a raison".

    Troisième grève

    Si la métropole Aix-Marseille-Provence a annoncé augmenter le nombre de tournées pour nettoyer le littoral ce week-end en prévision d'un épisode venteux, le bras de fer continue entre la collectivité et le syndicat majoritaire chez les agents de collecte des déchets, Force ouvrière.

    Ce dernier a été assigné en référé par la Métropole qui demande la levée des blocages des centres de transfert et des garages où se trouvent les camions benne. La métropole a également effectué une nouvelle requête auprès de la préfète de police ce mardi pour obtenir une nouvelle réquisition d'agents.

    BFM.TV


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  • Les agents étaient venus chercher leur collègue, ils ont trouvé un cadavre. Un policier absent à sa prise de service en Seine-Saint-Denis est toujours activement recherché ce samedi matin après qu’une femme a été découverte morte dans une baignoire dans un appartement à Paris vendredi soir, a-t-on appris de source policière.

    «Suite au signalement d’un policier n’ayant pas pris son service au Blanc-Mesnil [Seine-Saint-Denis], des policiers se sont rendus dans un appartement du XIXe arrondissement», dans le nord-est de la capitale, a indiqué cette source. «Sur place, ils ont découvert le corps d’une femme dont les circonstances du décès sont ignorées à ce stade. Le policier est recherché», a-t-on ajouté.

    Le compagnon de la victime

    L’homme recherché avait fait l’objet en 2019 d’une alternative aux poursuites pour des violences conjugales sur une autre personne, a confirmé une source judiciaire. Il «avait fait l’objet d’une convocation pour un stage de sensibilisation aux violences conjugales», selon une deuxième source policière. Une enquête a été ouverte pour «homicide volontaire sur concubin», selon une source judiciaire. Elle a été confiée au deuxième district de police judiciaire. L’autopsie de la victime est prévue samedi après-midi.

    Aux alentours de minuit hier soir, un périmètre de sécurité était installé dans le quartier pour bloquer la circulation autour de l’immeuble et des effectifs de police judiciaire étaient sur les lieux, a constaté un journaliste sur place.

    Selon le Parisien, le policier recherché serait le compagnon de la victime. Il est désormais considéré, jusqu’à preuve du contraire, comme en fuite. Il circulerait à bord d’une Peugeot 208 de couleur blanche, et serait probablement muni de son arme de service.

    Mise à jour : à 11 heures 15, ajout des antécédents judiciaires du policier

    Libération


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  • À Toulouse, trois patients se sont évadés des unités psychiatriques de deux hôpitaux en l'espace de huit jours. Hier, c'est un "déséquilibré" jugé "très dangereux" qui s'est échappé pendant plusieurs heures.


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  • Open d'Australie : Diminué, malmené, Nadal s'en sort quand même en cinq sets et attend Monfils en demi-finales

    L'Espagnol, dans les cordes après une remontée express de Shapovalov, s'est finalement imposé en cinq sets contre le Canadien Shapovalov (6-4, 6-3, 3-6, 4-6, 6-3)

    Rafael Nadal n’est pas une légende pour rien. Cuit bouilli au bout de deux heures en plein cagnard contre Shapovalov, un jeunot de 23 ans, l’Espagnol a réussi à serrer les dents, sauver quelques balles de break importantes en début de cinquième set pour arracher une septième demi-finale à l’Open d’Australie (6-3, 6-4, 4-6, 3-6, 6-3).

    Plus aussi souverain physiquement

    A 35 ans, « Rafa » n’a plus sa condition physique insubmersible d’antan, d’autant qu’il revient de six mois sans jouer pour cause d’énième pépin physique, mais personne à part Djokovic ne sent mieux les moments d’un match que lui. Un problème à l’estomac dans les 3es et 4es sets, l'agressivité de Shapovalov, les conditions de chaleurs extrême, tout était réuni pour le voir céder comme l’an passé face à Tsitsipas.

    « J’étais détruit après le quatrième set, a reconnu le 6e joueur mondial au micro de Jim Courier sur la Rod Laver Arena. C’était une journée très difficile, très chaude. J’ai eu mes chances pour boucler l’affaire plus tôt, mais je me suis senti de plus en plus fatigué. J’ai commencé à avoir mal au ventre, j’ai pris des pastilles, et c’est allé mieux. Je n’ai plus 21 ans, c’est bien d’avoir deux jours de repos avant le prochain match. Etre capable de jouer une fois de plus ici en demi-finale, je me sens privilégié, j’ai hâte d’y être ».

    Ce sera sa septième demi-finale Melbourne, face à Monfils ou Berrettini​, vendredi. Une petite satistique pour encourager le Français avant son quart ? La seule demie perdue par Nadal à l’Open d’Australie remonte à 2008, contre un certain Jo-Wilfried Tsonga.

    20 Minutes


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  • Qui est Alexandre Martin, brigadier de l’opération Barkhane tué au Mali lors d’une attaque ?

    Il avait 24 ans. Alexandre Martin, brigadier du 54e régiment d’artillerie de Hyères (Var) a succombé à ses blessures après une attaque menée contre un camp français à Gao, au Mali, samedi 22 janvier. Natif de Rouen (Seine-Maritime), il s’était engagé dans l’armée en 2015 et vivait en concubinage.

    Il est le 53e soldat à avoir trouvé la mort au Sahel depuis 2013. Alexandre Martin, 24 ans, a été tué samedi 22 janvier dans l’après-midi après une attaque menée contre la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, au Mali. Une dizaine de tirs d’obus de mortier ont frappé le camp.

    Grièvement blessé, il a été pris en charge par l’antenne médicale mais il a succombé à ses blessures. Avec lui, neuf autres soldats ont été blessés mais leur pronostic vital n’est pas engagé, a assuré le ministère des Armées dans un communiqué.

    Des missions aux Antilles avant Sentinelle

    Alexandre Martin est né le 5 mars 1997 à Rouen (Seine-Maritime) et il a accompli toute sa carrière au sein du 54e régiment d’artillerie de Hyères (Var). Engagé le 1er septembre 2015, « il fait preuve d’un excellent état d’esprit et d’un bon potentiel » lors de sa formation initiale, rapporte l’armée de Terre.

    Affecté à la 4e batterie comme pointeur-tireur sol-air très courte portée, il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er juin 2016. Il sera ensuite déployé sur l’opération Sentinelle, du 4 octobre au 7 décembre 2016. À l’issue de cette mission, il reçoit la médaille de la protection militaire du territoire le 12 décembre 2016. Il reçoit également la médaille de bronze de la défense nationale le 1er janvier 2017.

    Une première mission avec le 3e régiment d’infanterie l’envoie en Guyane en 2017 pour 4 mois. De nouveau projeté en mission de courte durée en Martinique au 33e régiment d’infanterie de marine du 15 juin au 13 octobre 2018, il fait à nouveau preuve « de belles qualités militaires », avance l’armée de Terre. Il est promu au grade de brigadier le 1er décembre 2018.

    Engagé dans l’opération Barkhane depuis octobre

    Alexandre Martin est une nouvelle fois partie prenante de l’opération Sentinelle durant l’été 2019 puis au début de l’année 2021. Il se voit décerner la médaille d’argent de la défense nationale le 1er janvier 2021.

    Le jeune natif de Normandie avait rejoint l’opération Barkhane le 19 octobre 2021. Il est mort à Gao le 22 janvier 2022. Alexandre Martin vivait en concubinage, sans enfant.

    Ouest-France


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  • Conformément au calendrier législatif, plusieurs lois entrent en vigueur samedi concernant le gaspillage alimentaire, le bien-être animal ou encore les prêts immobiliers. Franceinfo fait le tour de ce qui change avec l'arrivée de la nouvelle année.

    Après les bonnes résolutions, les nouvelles réglementations. Le jour de l'An signe traditionnellement la promulgation de lois adoptées au cours de l'année écoulée, et ce 1er janvier 2022 ne déroge pas à la règle. Outre la législation, il y aura du nouveau concernant le pouvoir d'achat, l'accès à la contraception mais aussi les impôts. Tour d'horizon des principaux changements qui accompagnent le passage à la nouvelle année.

    Le smic est revalorisé

    C'est devenu une habitude : le smic augmente automatiquement de 0,9%, du fait de la hausse des prix. Le salaire minimum passe donc à 1 603,12 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, ce qui correspond à un salaire net de 1 269 euros, soit une hausse de 11 euros par rapport à 2021. Le nouveau taux horaire est lui fixé à 10,57 euros. Il n'y a cependant pas de "coup de pouce" supplémentaire à cette augmentation.

    Le prix des timbres postaux augmente

    ll s'agit là-aussi d'une tradition au 1er janvier : le prix des timbres augmente de 4,7% en moyenne. Le prix du timbre vert, pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine, passe de 1,08 euro à 1,16 euro, alors que celui du timbre rouge, pour une lettre prioritaire, passe de 1,28 euro à 1,43 euro. Pour les moins pressés, le tarif de l'Ecopli, reconnaissable à son timbre gris et qui promet une distribution en quatre jours environ, augmente de 8 centimes, pour atteindre 1,14 euro.

    Un "titre-mobilité" pour se rendre au travail

    Un nouveau moyen de paiement fait son apparition pour régler les frais de transports des salariés. Le "titre-mobilité", calqué sur le modèle du titre-restaurant, permet de payer certains frais liés aux déplacements domicile-travail. Il est pris en charge par l'entreprise et fait partie intégrante du forfait mobilité durable, qui concerne les frais de déplacements utilisant des modes alternatifs à la voiture individuelle, sans cotisations ni impôts, avec un plafond total fixé à 600 euros par an. Cette mesure vise à accompagner la transition écologique et permet d'acheter du carburant ou d'alimenter des véhicules électriques, hybrides ou fonctionnant à l'hydrogène.

    Les prêts immobiliers davantage encadrés

    A compter du 1er janvier, les particuliers n'ont plus le droit d'emprunter sur plus de vingt-cinq ans pour faire l'acquisition d'un bien immobilier. Une mesure censée réduire les risques dans l'immobilier résidentiel, car la durée moyenne des crédits immobiliers est passée de dix-huit ans en 2015 à 20,1 années début 2019, comme l'a souligné le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) dans un rapport (PDF) publié en octobre 2021. Par ailleurs, le taux d'endettement des emprunteurs ne pourra pas dépasser 35% des revenus annuels.

    La contraception devient gratuite pour les femmes jusqu'à 25 ans

    Les femmes de moins de 25 ans n'auront plus à renoncer à prendre un contraceptif à cause de son prix. L'Etat prend cette dépense essentielle en charge, y compris les bilans biologiques, les prescriptions et tous les soins liés à la contraception. La gratuité, qui s'appliquait déjà aux mineures, s'étend désormais à trois millions de personnes potentiellement concernées. Chiffré à 21 millions d'euros par an, ce dispositif vise à lutter contre le recul de la contraception observé par les autorités sanitaires.

    Les plastiques à usage unique vont progressivement disparaître

    Dans les rayons des supermarchés d'abord, une trentaine de variétés de fruits et légumes ne peuvent plus être vendus emballés dans du film plastique. Le plastique doit être remplacé par du carton ou des filets. Les professionnels du secteur disposent toutefois d'un délai établi entre un et quatre ans (selon les produits) pour adapter leurs méthodes.

    Mais la bataille contre le plastique continue bien au-delà des étals. Les jouets offerts dans les menus pour enfants ne peuvent plus être faits de cette matière, tout comme les emballages prévus pour la livraison des journaux, magazines et publicités. L'Etat n'a plus le droit d'acheter des produits en plastique à usage unique pour utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.

    Enfin, pour lutter contre la prolifération des bouteilles en plastique, les bars et restaurants ont désormais l'obligation de donner de l'eau potable gratuitement, même hors repas. Les établissements recevant du public (à partir de 301 personnes) doivent quant à eux installer des fontaines d'eau potable gratuite.

    Il est interdit de détruire les invendus non alimentaires

    C'est une autre mesure phare de la loi anti-gaspillage et pour l'économie circulaire. La France a choisi d'interdire la destruction d'invendus non alimentaires, qui concerne deux milliards d'euros de marchandises chaque année. De lourdes amendes sont par ailleurs prévues pour sanctionner les entreprises qui continueraient à brûler produits électroniques, textiles, meubles ou produits d'hygiène invendus par exemple. Certains fabricants, dont les produits ne bénéficient pas encore de filières de recyclage dédiées, ont jusqu'au 31 décembre 2023 pour se mettre en conformité.

    Une protection supplémentaire pour les poussins mâles et les porcelets

    La France devient, avec l'Allemagne, le premier pays à interdire le broyage et le gazage des poussins mâles. Chaque année, ce sont 50 millions de poussins mâles qui étaient ainsi sacrifiés, parce que non rentables. Seules les femelles, futures poules pondeuses, sont gardées. Pour supprimer les poussins mâles, ne sera autorisée que la technique dite du sexage in ovo, qui permet de déterminer le sexe de l'animal à l'intérieur même de l'œuf.

    Toujours concernant l'élevage animal, la castration des porcelets à vif, c'est-à-dire sans anesthésie, devient interdite. Les éleveurs pourront toutefois continuer à pratiquer cette opération, mais seulement à condition que leurs acheteurs l'exigent et s'ils respectent un protocole spécifique, qui implique soit une anesthésie suivie d'un traitement, soit un vaccin capable d'arrêter la production de stéroïdes. Cette pratique violente concernait jusqu'à présent 10 millions de porcelets par an.

    Des nouveautés concernant les impôts

    En 2022, le seuil de l’impôt sur le revenu évolue : compte tenu de l'inflation, il est porté à 10 225 euros pour une personne célibataire, contre 10 084 euros en 2021. En dessous de ce montant de revenus, le contribuable n'est pas assujetti à l'impôt. En outre, pour les ménages qui paient encore la taxe d'habitation (c'est-à-dire les plus aisés), l'éxonération passe à 60%, contre 30% en 2021. Cette taxe doit disparaître totalement en 2023.

    Lecrédit d'impôt instantané entre par ailleurs en vigueur samedi 1er janvier. Cette mesure vise à simplifier la rémunération des employés à domicile, qui seront payés à 50% par l'employeur, et l'autre moitié sera prise en charge par l'Etat. Plus d'un million de foyers sont concernés par cette réforme, qui sera progressivement étendue à d'autres types de services.

    France info


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  • Migrants: multiplication des naufrages et des opérations de sauvetage en Méditerranée

    Les naufrages d’embarcations de migrants se sont multipliés ces derniers jours en Méditerranée. Les garde-côtes grecs étaient à la recherche samedi 25 décembre de survivants après le naufrage de migrants en mer Égée, qui a porté le bilan de ces accidents à répétition cette semaine à au moins 30 morts. Au large de la Tunisie, 48 migrants en provenance de Libye ont été secourus en mer. Et l’ONG Sea-Watch a indiqué samedi soir avoir secouru 350 personnes en à peine 30 heures.

    En Grèce, au moins seize personnes ce vendredi 24 décembre (12 hommes, 3 femmes et un bébé) et au moins 30 personnes au total ont ainsi perdu la vie au cours de ces accidents, qui ont touché trois embarcations de migrants parties de la Turquie voisine. Face au durcissement progressif de la politique migratoire en Grèce, passeurs et migrants ont en effet tendance à emprunter des routes plus périlleuses, notamment à destination de l’Italie, rapporte notre correspondant à AthènesJoël Bronner.

    Le dernier d’une série de trois canots de migrants à avoir fait naufrage en Grèce, au large cette fois-ci de l’île de Paros, dans l’archipel des Cyclades, comptait, selon les témoignages des survivants, environ 80 personnes à son bord. Les garde-côtes grecs, eux, ont indiqué avoir porté secours à 63 personnes, transférées pour l’instant sur cette île de Paros. Des recherches en mer étaient par ailleurs toujours en cours ce week-end, impliquant notamment trois bateaux, un avion et des plongeurs.

    Paros, Folegandros, Antycythère, les îles grecques au large desquelles ont eu lieu les trois derniers naufrages de demandeurs d’asile et de migrants n’étaient pas référencées, jusqu'à récemment, sur la carte des routes migratoires. Depuis 2015, les canots accostaient surtout sur les îles grecques les plus proches de la Turquie, comme Lesbos ou Samos, qui abritent, depuis, des camps de réfugiés. Les trois derniers accidents indiquent donc l’apparition progressive de routes migratoires alternatives.

    Comme toujours, les autorités grecques ont de leur côté accusé la Turquie voisine de laxisme, elle qui « laisserait les passeurs agir en toute impunité ».

    Des migrants secourus au large de la Tunisie

    En tout 48 migrants tentant de rallier clandestinement l'Europe depuis la Libye à bord d'une embarcation de fortune ont été secourus ce samedi 25 décembre au large de la côte sud-est de la Tunisie. C’est ce qu’a indiqué à l'AFP le Croissant-Rouge tunisien.

     

    Après une panne de leur embarcation, ces migrants, dont 15 Maliens, 15 Syriens et 4 Égyptiens, ont été interceptés et secourus par le garde-côte tunisien au large de Zarzis, a précisé Mongi Slim, responsable du Croissant-Rouge pour le sud de la Tunisie.

    Ils ont été conduits au port d'El-Ketef dans la zone de Ben Guerdane avant d'être transférés vers trois foyers de l'Organisation internationale de migrants (OIM) à Tataouine, Medenine et Zarzis, a-t-il ajouté.

    Jeudi, une unité militaire maritime tunisienne a secouru 28 migrants âgés de 14 et 33 ans au large de Zarzis. Ils tentaient également de rallier l'Europe depuis les côtes libyennes, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Malgré une insécurité persistante, la Libye demeure un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants cherchant chaque année à gagner l'Europe par les côtes italiennes, distantes de 300 km.

    Selon l'OIM, près de 23 000 personnes ont péri ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis 2014, après avoir tenté de rejoindre l'Europe, dont près de 1700 depuis début 2021.

    350 migrants secourus en 30 heures par l'ONG Sea-Watch

    L'ONG allemande Sea-Watch a annoncé ce samedi avoir secouru en tout plus de 270 migrants en Méditerranée centrale dans le cadre de trois opérations de sauvetage menées depuis vendredi par son navire, le « Sea-Watch 3 ».

    Le Sea-Watch 3 a porté assistance à deux bateaux gonflables en détresse pendant la nuit et tôt le matin du samedi de Noël, a annoncé l'ONG sur son compte Twitter. Il y avait environ 100 et 80 personnes à bord de ces deux canots pneumatiques surpeuplés qui ont été secourus à environ 38 milles marins des côtes libyennes, a précisé un porte-parole à l'AFP.

    L'équipage du Sea-Watch s'occupe désormais d'environ 270 migrants au total, après un premier sauvetage vendredi matin de 93 migrants qui se trouvaient dans les eaux internationales au sud de l'île italienne de Lampedusa. Les équipiers du Sea Watch 3 avaient alors lancé un bateau pneumatique pour évacuer les passagers de leur bateau en bois qualifié d'« inapte à la navigation » par l'ONG.

    Le Sea Watch 3 a entamé jeudi soir son « opération de Noël » pendant qu'un peu partout en Europe « l'ambiance est festive » tandis que « les gens continuent de fuir à travers la Méditerranée », selon un autre tweet.

    Les bateaux des migrants, souvent en mauvais état et susceptibles de couler, se dirigent fréquemment vers Lampedusa en raison de sa proximité avec les côtes de l'Afrique du Nord. Le Sea-Watch 3 navigue au large des côtes libyennes depuis novembre 2017 et y recherche activement des bateaux en détresse.

    Deux navires ayant secouru près de 330 migrants autorisés à débarquer en Sicile

    Deux navires humanitaires qui ont secouru en Méditerranée près de 330 migrants ont été autorisés à débarquer en Sicile, ont annoncé les ONG Sea-Eye et SOS Méditerranée qui affrètent ces bateaux.

    Le Sea-Eye 4 a débarqué 214 personnes vendredi dans le port sicilien de Pozzallo. L'Ocean Viking, affrété par SOS Méditerranée a accosté  dansle port de Trapani.

    RFI


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  • Un patron licencie 900 employés pendant une réunion en visioconférence

    Un chef d'entreprise américain, Vishal Gard, a licencié 900 employés lors d'une réunion en visioconférence, le samedi 4 décembre 2021. Il est sous le feu du scandale après la publication d'un extrait de cette réunion sur Youtube.

    Une méthode plus que contestable. Vishal Garg, PDG de la société de crédits immobiliers américaine Better.com, a licencié environ 900 employés, soit "15% de l'entreprise" d'après ses dires, le samedi 4 décembre 2021 dans une réunion en visioconférence. Un extrait de ce rendez-vous à distance a été capturé et posté sur Youtube par une participante le jour-même. "Juste avant les vacances de fin d’année, en plus. Il blâme le marché au lieu de sa propre incompétence", a-t-elle déploré dans la description de la vidéo, vue plus de 1,3 millions de fois. "Si vous faites partie de cet appel, c’est que vous faites partie des malchanceux qui sont licenciés. Votre contrat prend fin avec effet immédiat", a-t-il asséné, assis nonchalamment dans une salle de réunion. L'employée s'est emportée de vive voix pendant l'enregistrement : "Tu te fous de moi !" Avant que le couperet ne tombe, le chef d'entreprise s'est justifié. "Le marché a changé, comme vous le savez, et nous devons évoluer avec lui pour pouvoir survivre", a-t-il expliqué. Puis de confier : "C'est la deuxième fois de ma carrière que je fais ça, et je ne veux pas le faire. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai pleuré. Cette fois, j'espère me montrer plus fort."

    "C'est la deuxième fois de ma carrière que je fais ça"

    Cette annonce a été filmée puis postée sur les réseaux sociaux par une partie de ces employés licenciés, et suscité la polémique. Dans une lettre publiée le mardi 7 décembre 2021 sur le site de l'entreprise et relayée le lendemain par le New York Times, Vishal Garg a fait son mea culpa : "Je veux m'excuser pour la façon dont j'ai géré les licenciements la semaine dernière. Je n'ai pas réussi à montrer la quantité correcte de respect et d'appréciation pour les individus qui ont été affectés et pour leurs contributions." Quelques jours plus tôt, Better.com avait reçu 750 millions de dollars - environ 660 millions d'euros - de la part d'un de ses actionnaires, Softbank.

    Femme Actuelle


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  • La grève des éboueurs recommence dans la région de Marseille. Les syndicats dénoncent l'accord sur le temps de travail signé en octobre qui ne prend pas suffisamment en compte la pénibilité des agents.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/gr%C3%A8ve-des-%C3%A9boueurs-%C3%A0-marseille-si-%C3%A7a-continue-%C3%A7a-va-%C3%AAtre-un-carnage-pour-la-nature/ar-AARDsjB?ocid=msedgntp


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    Incendie du château d'Aunay-les-Bois. Toiture calcinée, cheminées écroulées... les dégâts sont "considérables"

    Après le départ des pompiers en fin d’après-midi, mardi 8 décembre 2021, l’Architecte des bâtiments de France a dressé un premier bilan des dégâts. Et ils sont « considérables ». (©L’Orne Hebdo)

    Au lendemain de l'incendie qui a détruit la quasi-totalité du château d'Aunay-les-Bois, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) liste les dégâts "considérables".

    LIEN de l'article :

    https://actu.fr/normandie/aunay-les-bois_61013/incendie-du-chateau-d-aunay-les-bois-toiture-calcinee-cheminees-ecroulees-les-degats-sont-considerables_47085892.html


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  • La densité carcérale dans les 188 établissements pénitentiaires s'établit désormais à 115,4 %.

    Les mois passent et la hausse se poursuit. Le nombre de personnes incarcérées dans les prisons françaises a de nouveau augmenté en octobre, pour s’établir à 69.812 détenus au 1er novembre, selon les données statistiques du ministère de la Justice. Au 1er novembre, les prisons du pays, qui souffrent d’une surpopulation chronique, comptaient donc 69.812 détenus pour 60.494 places opérationnelles, contre 69.173 au 1er octobre et 68.472 au 1er septembre, soit une augmentation de 1.340 prisonniers en deux mois. Cette croissance est de 12,1 % sur un an : on dénombrait 62.276 détenus au 1er novembre 2020.

     

    La densité carcérale dans les 188 établissements pénitentiaires s’établit désormais à 115,4 %, en hausse par rapport au mois de septembre 2021 (114,6 %). Il y a un an, elle était de 102,7 %. Cette densité est de 136,3 % dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines. Elle atteint même 210,5 % à la maison d’arrêt de Nîmes et 210,3 % à Bordeaux-Gradignan. Au 1er novembre, 38.554 détenus étaient incarcérés dans une prison suroccupée à plus de 120 %, et 1.614 étaient contraints de dormir sur un matelas posé au sol.

    Plus d’un quart en attente de jugement

    Parmi les détenus, 19.363 (27,7 %) sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement. Au total, 83.558 personnes étaient placées sous écrou au 1er novembre, dont 13.746 non détenues faisant l’objet d’un placement sous surveillance électronique (13.085) ou d’un placement à l’extérieur (661).

    Le nombre de femmes et de mineurs écroués, qui représentent respectivement environ 3,5 % et 1 % de la population carcérale totale, est stable.

    20 Minutes


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  • «Je n'en peux plus» : Stéphane Bern quitte Paris, lassé par sa violence et sa saleté

    «Paris est devenu une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n'importe où et n'importe comment. Où est passée la Ville Lumière ? » Stéphane Bern ne lésine pas sur les mots quand il évoque Paris dans les Colonnes du Parisien«J'y vis depuis mes 10 ans, et je n'en peux plus», a-t-il déclaré, dépité.

    Lassé par «la saleté, les trous dans la chaussée, les chantiers permanents, le bruit, et surtout, surtout, la violence…», le défenseur du patrimoine a révélé à nos confrères son intention de quitter la ville Lumière pour le Perche. Dans un mois jour pour jour. Il lâchera ainsi son appartement de Pigalle, dans le IXe arrondissement de la capitale, pour s'installer à la campagne dans l'ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir) qu'il a acquis en 2013, heureux de profiter de plus d'espace.

    Un brisement de cœur pour cet «amoureux de Paris» qui y vit depuis son plus jeune âge qui déplore une ville devenue «anarchique et dangereuse» où règnent de multiples incivilités et tensions et une saleté grandissanteL'animateur de France 2 regrette également un «certain enlaidissement» de la capitale exhibant un mobilier urbain «affreux» selon ses propres termes. Des désagréments dénoncés depuis des mois, photos à l'appui, par des milliers d'internautes, réunis derrière le mot-dièse #saccageparis, qu'il regarde «avec beaucoup de sympathie car ce sont des lanceurs d'alerte.»

     

    Interrogé sur le rôle d'Anne Hidalgo, maire de Paris, sur l'état déplorable de la ville, Stéphane Bern, qui avoue entretenir des relations «presque» amicales avec elle, ne l'accable pas pour autant de reproches. «Ce serait trop facile ! Sa tâche est loin d'être simple, et que je sache, ce n'est pas elle qui salit, et ce n'est pas la faute des éboueurs. Les premiers responsables, ce sont d'abord les usagers (...). Elle a certes sa part de responsabilité mais elle ne mérite pas tous les coups qui lui sont donnés.» Il charge davantage ses adjoints : «Mon sentiment, c'est que les alliés écolos font du chantage à la maire et qu'on leur passe beaucoup. J'espérais qu'ils deviennent les défenseurs de notre patrimoine urbain et des arbres… Or il n'y a jamais eu autant d'arbres abattus, ni autant de bétonisation.»

    Et Stéphane Bern de conclure sans se départir de la courtoisie qui le caractérise : «Chère Anne, réveillez la beauté de cette ville. Restaurez son prestige, son attrait, sa qualité de vie». À bon entendeur...

    Le Figaro


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  • Accident d’avion : le Brésil pleure la chanteuse Marilia Mendonça

    Accident d’avion : le Brésil pleure la chanteuse Marilia Mendonça

    Avant de prendre son avion-taxi reliant Goiânia à Caratinga, dans le Minas Gerais (sud-est), la chanteuse Marilia Mendonça promettait par vidéo «un week-end de spectacles». Mais la fête n’aura pas lieu. Vendredi soir, une des chanteuses les plus populaires au pays et icône de la musique «sertaneja», la country brésilienne, a péri à l’âge de 26 ans dans le crash de son avion.

    Un accident qui a fait 5 morts. En plus de la chanteuse, son producteur, Henrique Ribeiro, son oncle Abicieli Silveira Dias Filho, le pilote et le copilote ont également été tués, a indiqué l’agent de Marilia Mendonça. Selon la police, la cause probable de l’accident est une collision avec une antenne. 

    De très nombreuses personnalités brésiliennes ont réagi avec émotion au décès de la chanteuse. «Compositrice prodige» selon la version brésilienne d’El Pais, elle avait commencé sa carrière en 2014 et s’était vite imposée dans la musique sertaneja. Un genre popularisé à travers le monde par le tube, entraînant pour certains, agaçant pour d’autres, Ai Se Eu Te Pego de Michel Teló, qui totalise plus d’un milliard de vues sur YouTube. La «country brésilienne» est d’ailleurs traditionnellement dominée par les hommes. Un plafond de verre que la chanteuse est parvenue à percer. «Sentimentales ou non, écrivait en 2019 le magazine musical NPR, ses chansons offrent une perspective de femme rarement entendue dans la culture machiste de la musique sertaneja. Et cela a fait de Mendonça la voix principale d’un nouveau sous-genre appelé «feminejo», la musique par et pour les femmes.»

    «Je refuse de le croire, je refuse», a de son côté tweeté le footballeur Neymar, qui l’avait accueillie pour son anniversaire à Paris en 2019. Ce qui pourrait inquiéter les fans du PSG : en 1998, la mort d’une autre icône du sertaneja, le chanteur Leandro, du duo Leandro & Leonardo, meurt d’un cancer à 36 ans. C’est en pleine Coupe du monde en France, et Ronaldo aurait été dévasté par cette disparition. La France gagna quelques semaines plus tard 3-0 en finale, même si le joueur marqua plusieurs buts pendant le Mondial.

    Le président brésilien Jair Bolsonaro a, lui, fait l’éloge d’«une des plus grandes artistes de sa génération». Immensément populaire au Brésil, Marilia Mendonça, qui avait gagné le Best Sertaneja Music Album aux Grammy 2019, comptait 39 millions d’abonnés sur Instagram et 22 millions sur sa chaîne YouTube. En 2019 et 2020, elle était même l’artiste la plus écoutée dans son pays sur Spotify, selon Globo. Et, pendant la pandémie, son live du 8 avril 2020 avait été suivi par quelque 3,3 million de personnes, c’est à ce jour le live le plus suivi sur YouTube à travers le monde.

    Libération AFP


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  • A Savigny-le-Temple, les dealers promettent des primes pour tuer ou violer des policiers

    « Tableau de prime ». Sur un mur blanc, sous deux affichettes du bailleur demandant notamment de ne pas encombrer les paliers, une liste de sévices à faire endurer aux fonctionnaires de police qui peuvent donner lieu à une rémunération.

    Exemple : « Couper la tête d’un policier » pour 500 000 euros ou encore « jet de boule de pétanque sur la police » pour 200 euros. On trouve aussi « violer une policière » ou « raffaller à coup de kalashnikov la police » (sic !) Ces inscriptions ont été découvertes vendredi soir par une patrouille intervenant dans un hall qui est connu pour être un point de deal en centre-ville de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Qu’il s’agisse de provocations de mauvais goût ou d’une vraie mise à prix, l’affaire est prise aux sérieux par les fonctionnaires qui travaillent dans cette ville classée en ZSP (Zone de sécurité prioritaire). Une enquête devrait être prochainement ouverte pour découvrir qui est à l’origine de ces tags.

    « Une recrudescence de ce genre de tags avec parfois les noms ou les photos des collègues »

    « Nous ne savons pas quand ça a été écrit », livre une source policière. Du côté de Unité-SGP police, on considère ce phénomène comme « très inquiétant ». « C’est quelque chose qui se généralise, note Julien Constant, délégué départemental du syndicat en Seine-et-Marne. Nous constatons une recrudescence de ce genre de tags avec parfois les noms ou les photos Facebook des collègues qui apparaissent. C’est pour cette raison que nous continuons à demander l’anonymisation des procédures dès le premier acte d’enquête. Les noms doivent être remplacés par le numéro RIO (NDLR : matricule). En face, nous avons des gens qui ont un sentiment d’impunité. En deux ans, nous avons perdu 200 policiers en Seine-et-Marne, les dealers le voient bien. ». Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité-SGP, a réagi ce samedi soir sur Twitter estimant que ceux qui sont à l’origine de ces tags « ont la chance que les policiers soient bridés par les instructions. Sinon ça fait longtemps qu’on aurait fait le ménage. »

    Le 12 octobre, c’est dans le quartier de l’Oly à Vigneux-sur-Seine (Essonne) que les policiers avaient découvert des tags les visant. Sur les inscriptions, les noms et prénoms des agents étaient accompagnés de menaces. Là encore, elles sont apparues dans un contexte de lutte contre un trafic de stupéfiants. Le parquet d’Evry-Courcouronnes a ouvert une enquête. « C’est signe qu’on les dérange s’ils en viennent à être aussi menaçants », constate un policier de l’Essonne.

    En décembre 2019, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), c’est la porte d’un policier qui avait été taguée. Au feutre noir. Il avait été écrit : « Flic suicidé à moitié pardonné ».

    Le Parisien

    Qu'attend t-on pour mettre ces dealers en prison ou  les expulser de France ?


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  • Changement d'heure dans la nuit de ce samedi 30 octobre : dernier passage à l'heure d'hiver ?

    Le traditionnel passage à l'heure d'hiver se fera cette année dans la nuit de ce samedi 30 à ce dimanche 31 octobre. À 3 h du matin il sera 2 h...

    Une habitude depuis quarante ans qui pourrait bientôt appartenir au passé : le changement d'heure. D'ailleurs c'est dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre prochain que l'on va passer à l'heure d'hiver.

    Il faudra donc penser à reculer nos montres - même si aujourd'hui, la plupart des appareils qui donnent l'heure sont connectés et  changent l'heure automatiquement.

    Mais cela risque bien - cette fois - d'être la dernière... Sachant que le changement d'heure d'été est fixé pour le 27 mars 2022.

    Le Covid-19 a bousculé le calendrier, alors que cette mesure devait prendre fin il y a quelques mois.

    Pourquoi cela pourrait être la dernière fois..

    En septembre 2018, la Commission européenne avait proposé de supprimer le changement d’heure dès 2019, avant que le Parlement européen ne vote en faveur d’une suppression mais cette fois fixée à 2021.

    Une échéance attendue car le changement d’heure reste impopulaire. Quand le Parlement européen avait sondé les citoyens de l'UE, 80 % des 4,6 millions de personnes qui avaient répondu au questionnaire en ligne s’étaient prononcées pour y mettre un terme.

    Un plébiscite, acté par le président de la Commission européenne d’alors : "Des millions de personnes ont répondu et sont d’avis qu’à l’avenir, c'est l’heure d'été qui devrait être tout le temps la règle, et nous allons le faire rapidement", avait ainsi assuré Jean-Claude Juncker.

    En France, 59 % des votants d’une consultation citoyenne s’étaient déclarés favorables au choix de l’heure d’été comme heure saisonnière permanente.

    Mais heure d'hiver ou heure d'été ? 

    Au sein du Conseil européen, qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement des États membres, soit les vrais décideurs à l’échelon de l’UE, l’option "heure d’été pour tous" ne fait pas l’unanimité.

    Et s’il s’avérait que la décision ne soit pas uniforme (entre pays gardant l’heure d’été et d’autres privilégiant l’heure d’hiver), le fonctionnement de certains secteurs d’activité au sein du marché unique pourrait s’en trouver considérablement perturbé, dans les transports notamment.

    D’où ce blocage au sein du Conseil européen qui n’est toujours pas parvenu à le dépasser et à régler cette question.

    La décision sera-t-elle prise en 2022 ? 

    Les députés européens ont voté pour la fin du changement d'heure. Mais la Commission européenne devra entériner la mesure normalement en 2022. 

    Affaire à suivre. En attendant n'oubliez pas, ce dimanche 31 octobre de régler votre montre....

    Midi Libre


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  •  Télématin : suite à la tentative de suicide d'une salariée, Delphine Ernotte sort du silence

     

    Alors qu'une salariée de "Télématin" a récemment fait une tentative de suicide, la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte est sortie du silence.

    Les temps sur durs à "Télématin". Il est peu de dire que l'ambiance n'est pas au beau fixe pour les salariés de l'émission de France 2. L'année 2019 avait déjà été marquée par une multitude de départs motivés par de mauvaises conditions de travail. Preuve de ce malaise persistant qui flotte depuis plusieurs mois, une salariée a fait une tentative de suicide la semaine dernière, "épuisée par la situation" . Plusieurs salariés et pigistes ont rapporté au blog de Jean-Marc Morandini "une ambiance tendue dans les coulisses". Principale cause de ce contexte salarial délicat, des transferts qui se font vers une filiale de production du groupe, FVStudio. 

    Face à cette situation de crise, Delphine Ernotte est sortie du silence a exprimé son intention d'assouplir les décisions de la direction. "Ce drame arrive dans un contexte décrié ; je maintiens que le renforcement de notre filiale demeure un objectif stratégique, mais dans ce contexte d’incompréhension et cette escalade de tensions, je décide de stopper ce transfert automatique. La production de ces émissions sera transférée, mais les salariés pourront choisir", a tempéré la présidente de France Télévisions.

    Télé7jours


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