• Mourad Aliev, éliminé du tournoi olympique de boxe en + de 91 kg, ce dimanche, a crié au scandale et à l’injustice. Au point qu’il n’a pas voulu quitter le ring à la fin du combat. Des images symbole d’une boxe française KO, qui repartira de Tokyo sans aucune médaille, après avoir été une formidable pourvoyeuse de métal à Rio en 2016 (six médailles, deux titres).

    Seul Français encore en lice dans le tournoi de boxe des Jeux olympiques de Tokyo, Mourad Aliev a été éliminé sur disqualification de l’arbitre chez les + 91 kg, dimanche, ce que le boxeur a vécu comme une injustice. Au point de refuser de quitter le ring. « C’est injuste, tout le monde a vu que j’ai gagné », a protesté Aliev, encore sur le ring, alors que l’arbitre venait de lui signifier sa disqualification pour un coup de tête porté à son adversaire le Britannique Frazer Clarke.

    Incrédule et en colère, Aliev, qui semblait dominer le combat après un premier round donné gagnant 3 juges à 2, a ensuite tourné en rond sur le ring, allant voir son adversaire pour lui dire « c’est moi qui ai gagné ».

    Durant le combat, Clarke a dû se faire soigner par deux fois l’arcade sourcilière gauche, et c’est après le deuxième soin que l’arbitre, regroupant les boxeurs, a signifié sa décision.

    Après l’officialisation du résultat par le speaker, le Français a ensuite fait le signe + non + avec ses doigts devant les caméras. Assis encore sur le bord du ring quelques minutes après la décision, le Français et son clan ne semblaient pas y croire. « Ce n’est pas possible, moi j’ai gagné, tout le monde l’a vu », continuait à répéter Aliev.

    « Devant le monde entier, on me vole »

    Au micro de France Télévisions, le boxeur en a rajouté une couche, après échange de son clan avec le superviseur du tournoi olympique. « Ils reconnaissent qu’ils ont fait une erreur. Mais c’est trop tard. Ils l’ont écrit sur le papier donc c’est trop tard. Tout le monde sait que je me suis fait voler. C’est une décision vraiment arbitraire. Franchement, la boxe olympique… On parle de valeurs olympiques, elles ne sont pas respectées ! Devant le monde entier, on me vole. »

    Fin des espoirs français

    L’élimination d’Aliev signe la fin des espoirs de médailles pour la France en boxe à Tokyo, puisque plus aucun représentant tricolore n’est en lice. La boxe, formidable pourvoyeuse de médailles à Rio en 2016 (six médailles, deux titres), repart donc des Jeux de Tokyo sans la moindre médaille.

    Ouest-France


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  • Si les comportements des Français s'avèrent être plus éco-responsables, les mauvaises habitudes persistent.

    Cannettes, mégots, bouteilles en plastique... les routes françaises ressemblent parfois à un dépotoir. Selon Le Parisien, chaque jour, en France, 25 tonnes de déchets sont ramassées sur le réseau autoroutier français par les agents. Cela représente une benne entière. Rien d'étonnant pour ces travailleurs de l'ombre qui côtoient la situation au quotidien. Et alors qu'Ipsos rend public, en association avec Vinci Autoroutes, pour la septième fois son enquête sur les gestes écoresponsables sur la route des vacances, les résultats vont dans ce sens.

     

    Selon cette étude menée du 17 au 22 juin auprès d'environ 2.000 personnes, plus d'un quart (28%) avoue jeter des déchets par-dessus la fenêtre de son véhicule. Même constat pour les fumeurs : un quart jette aussi ses mégots sur la route. Si les chiffres sont en baisse, 37% en 2019, et 30% en 2020, ils restent extrêmement élevés. ​À l'époque, les auteurs du rapport notaient la baisse mais faisaient remarquer qu'elle stagnait et qu'elle croissait "dans la vie de tous les jours", lisait-on.

    Difficile d'avouer

    Interrogés par Le Parisien, les vacanciers ont du mal à avouer qu'ils jettent les déchets depuis leur voiture. Un Allemand reconnaît quand même le faire : "Il peut m'arriver de jeter des bouteilles dans la nature. Je culpabilise un peu après", lâche-t-il. Parmi les autres sondés, beaucoup s'offusquent de ce genre de comportements, réclamant même une sanction encore plus sévère pour leurs auteurs, alors qu'elle est déjà passée de 68 à 135 euros l'année passée.

    Dans cette étude, comme le relaie BFMTV, les Français affichent pourtant des attitudes éco-responsables, puisque plus de huit sur dix confirment éteindre la lumière lorsqu'ils quittent une pièce, et 72% trient leurs déchets. Le même pourcentage qui ne laisserait pas couler l'eau quand il va se laver les dents. Depuis le début de leur étude il y a sept ans, Vinci et Ipsos observent que ​si les Français consomment davantage local et bio, les mauvaises habitudes persistent : quatre Français sur dix avouent jeter des déchets sur la voie publique en règle générale. Pour sensibiliser les gens sur les routes, la déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes a lancé une campagne vis-à-vis des "jettomanes" sur les aires et les réseaux sociaux, avec humour.

    Capital


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  • Le président de la République est arrivé ce samedi après-midi à Papeete (dimanche matin à Paris), sur l'île de Tahiti, pour un déplacement de quatre jours en Polynésie française, où il a entamé sa visite par le principal hôpital de l'archipel. Le chef de l'État a prévu de se rendre dans quatre îles. Emmanuel Macron a été accueilli par deux Orero, Tekava Dauphin et Tuariki Teai, des artistes spécialisés dans l'art déclamatoire en tahitien. Les adolescents lui ont souhaité la bienvenue en soulignant que le peuple Polynésien "attendait ses paroles" et "croyait en l'espérance".

    Au président qui le félicitait et le remerciait, Tuariki Teai a répondu "je t'en prie" immergeant Emmanuel Macron dans une Polynésie accueillante où tout le monde se tutoie. Le président, dont c'est le premier déplacement dans cet archipel du Pacifique sud, avait dû reporter une visite prévue en 2020 en raison de l'épidémie de Covid-19. En rencontrant pendant son séjour les équipes soignantes de l'hôpital, il veut donc "réaffirmer la solidarité nationale durant la crise", mais également "insister sur la nécessité de la vaccination", assure l'Élysée. Si la Polynésie est une collectivité régie par un statut particulier datant de 2004 et qui est compétente en matière de santé, c'est sur l'État que repose la gestion de crise et les mesures restrictives.

    L'État français a fourni plus de 224.000 doses de vaccin aux Polynésiens, mais selon la direction de la Santé, seules 83.210 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin au 23 juillet. Pour Makau Foster, figure locale de la danse tahitienne interrogée vendredi à Papeete, "c'est bien que le Président vienne nous rendre visite", notamment "pour voir que les Tahitiens sont mitigés sur le vaccin".

    L'autre préoccupation des habitants de cet archipel grand comme l'Europe, est l'héritage empoisonné des essais nucléaires menés par l'Etat français de 1966 à 1996. Le Collectif du 17 juillet prévoit au moins trois manifestations durant la visite du chef de l'Etat, dont une aux alentours de l'aéroport, samedi après-midi. "La Polynésie a quand même prêté son île pour des essais nucléaires pour la métropole et je pense que c'est normal qu'il vienne s'intéresser à l'après-nucléaire. Surtout qu'ici nous avons quand même beaucoup de gens qui ont des soucis de santé", assure Sylvana Deane, créatrice de bijoux installée à Papeete. "Selon nos données de la Caisse de Prévoyance Sociale (Sécurité sociale locale, NDLR), les femmes polynésiennes, entre 40 et 50 ans, ont le taux de cancers de la thyroïde le plus important du monde", explique Patrick Galenon, ex-président du conseil d'administration de la CPS.

    PLACIDE


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  • Au 1er juillet, la densité carcérale dans les 188 établissements pénitentiaires français était de 112,5 %

    Il y a en France de plus en plus de personnes derrière les barreaux. Le nombre de détenus dans les prisons a de nouveau augmenté en juin, pour s’établir à 67.971 détenus au 1er juillet, contre 58.695 un an auparavant, soit une hausse de 15,7 %, selon les données statistiques du ministère de la Justice. Au 1er juin, il y avait 66.591 prisonniers et 65.384 au 1er mai.

    Comme les mois précédents, près de 30 % des personnes incarcérées (19.221) sont des prévenus détenus dans l’attente de leur jugement. Le nombre de mineurs écroués est en très légère diminution (-0,5 %), avec 771 au 1er juillet contre 779 il y a un mois. Ils représentent environ 1 % de la population carcérale totale. La part des femmes détenues (3,3 %) reste aussi stable.

    Des matelas au sol

    Mais le gros problème reste la surpopulation dans les prisons. Le nombre de places opérationnelles est en effet de 60.398. La densité carcérale dans les 188 établissements pénitentiaires s’établit donc désormais à 112,5 %, contre 109,5 % au 1er juin et 108 % au 1er mai. Au 1er juillet, 1.138 détenus étaient contraints de dormir sur un matelas posé au sol, l’un des instruments de mesures de la surpopulation carcérale. Ils étaient 431 il y a un an.

    Cette densité est en outre de 132,2 % dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines, en augmentation de plus de 20 points par rapport au 1er juillet 2020. Elle atteint même 198,5 % à la maison d’arrêt de Tarbes.

    La France condamnée

    La surpopulation carcérale est régulièrement épinglée. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait condamné la France en janvier 2020 pour son surpeuplement chronique et l’avait enjointe à le résorber définitivement. Au printemps 2020, à la faveur de la crise sanitaire, le nombre de détenus avait drastiquement chuté (-13.000), et le taux d’occupation moyen des prisons était passé pour la première fois en vingt ans sous le seuil des 100 %.

    Mais depuis la reprise de l’activité judiciaire en septembre, la population carcérale ne cesse de grimper. Face à cette flambée, plusieurs organisations ont à nouveau sonné l’alerte début juin et exhorté Emmanuel Macron à agir pour « en finir » avec cette surpopulation.

    20 Minutes


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  • Glyphosate : une amende de 400 000 euros pour Monsanto qui avait constitué un fichier de personnalités

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) vient d’infliger une amende de 400 000 euros à l’entreprise Monsanto pour ne pas avoir informé les personnes dont les données enregistrées dans un fichier à des fins de lobbying.

    En mai 2019, plusieurs médias ont révélé que la société Monsanto détenait un fichier contenant les données personnelles de plus de 200 personnalités politiques, ou appartenant à la société civile, susceptible d’influencer le débat ou l’opinion publique sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate en Europe. Face à ces révélations, la Cnil avait été destinataire de sept plaintes émanant notamment de personnes concernées par ce fichier.

    « Au cours de la procédure, [la Cnil] a considérablement réduit la portée initiale des allégations portées contre Monsanto », a réagi Bayer (propriétaire de Monsanto) dans une déclaration à l’AFP. La société conteste elle avoir été « responsable de traitement des données », une qualification qu’elle attribue plutôt à l’agence de communication Fleishman-Hillard chargée du fichier. « Ceux qui avaient l’expertise, c’était le cabinet de lobbying. C’est eux qui avaient l’obligation d’informer les personnes quand bien même le fichier était au bénéfice final de Monsanto », a déclaré Yann Padova, associé de Baker McKenzie et avocat de Bayer-Monsanto.

     

    Le groupe, qui affirme que le fichier n’a plus été utilisé à la suite du renouvellement pour cinq ans par la Commission européenne de l’autorisation du glyphosate en 2017, examine aujourd’hui l’opportunité d’un recours devant le Conseil d’État.

    Une note attribuée à chaque personne selon son influence

    Selon le régulateur, l’enquête a révélé que la constitution de ce fichier avait été réalisée pour le compte de la société Monsanto par plusieurs sociétés spécialisées dans les relations publiques et le lobbying, dans le cadre d’une importante campagne de représentation d’intérêts.

    Ce fichier contenait, « pour chacune de ces personnes, des informations telles que l’organisme de rattachement, le poste occupé, l’adresse professionnelle, le numéro de téléphone fixe professionnel, le numéro de téléphone portable, l’adresse de messagerie électronique professionnelle et, dans certains cas, le compte Twitter », précise la Cnil. En outre, une note allant de 1 à 5 était attribuée à chaque personne, afin d’évaluer son influence, sa crédibilité et son soutien à la société Monsanto sur divers sujets tels que les pesticides ou les organismes génétiquement modifiés…

    Pour justifier sa décision, la Cnil a estimé que la société avait méconnu la réglementation en n’informant pas les personnes concernées de l’enregistrement de leurs données dans ce fichier. En outre, la Commission a sanctionné le fait que la société n’avait pas mis en place les garanties contractuelles devant normalement encadrer les relations avec un sous-traitant. Elle a souligné que l’obligation d’information des personnes constitue une mesure centrale au sein de RGPD dans la mesure où elle permet à ces derniers d’exercer leurs droits, notamment le droit d’opposition.

    Le Parisien


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  •  Le policier a été brûlé au dos ce dimanche par un mortier d’artifice alors qu’il se trouvait dans sa voiture. Deux autres fonctionnaires ont été légèrement blessés aux tympans par le bruit de la déflagration

    L’intervention, relativement classique, a failli virer au drame. Ce dimanche, vers 19h, un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) qui intervenait sur un rodéo urbain à Bonneuil-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, a été blessé par un mortier d’artifice qui a atterri dans l’habitacle de leur voiture, a appris 20 Minutes de sources concordantes. L’un des fonctionnaires a été brûlé au niveau du dos et transporté en urgence à l’hôpital. « Son pronostic vital n’est pas engagé », précise le parquet de Créteil. Ses deux collègues ont été plus légèrement blessés au niveau des tympans par le bruit de la déflagration.

    D’après les premiers éléments de l’enquête, l’équipage se trouvait au cœur de la cité Fabien, un quartier sensible de la commune, où le rodéo urbain avait été signalé. Sur place, il note qu’une quarantaine de personnes sont présentes sur les lieux. C’est de ce groupe qu’émane, semble-t-il, le tir du projectile. Selon une source policière, le mortier a atterri dans l’habitacle, passant par la vitre arrière du véhicule, baissée lors de l’intervention. Les trois membres de l’équipage sont parvenus à sortir rapidement de la voiture, avant d’être pris en charge par les secours. Le véhicule a été partiellement brûlé.

    Six interpellations

    De nombreux effectifs de police ont rapidement convergé vers les lieux pour ramener le calme et permettre à la police technique et scientifique de faire les premières constatations. Selon nos informations, eux-mêmes auraient également subi quelques tirs de mortiers sans que ceux-ci ne fassent de dégâts. Six interpellations ont eu lieu dans la soirée, parmi lesquelles une grande majorité concerne des mineurs.

    Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi dans la soirée sur Twitter. « Tirer des mortiers d’artifice contre les policiers, c’est vouloir les blesser ou les tuer », a-t-il affirmé, précisant qu’il se rendrait dans la soirée au commissariat de Créteil. Les investigations, confiées à la sécurité publique du Val-de-Marne, se poursuivent.

    20 Minutes


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  • GRANDE-BRETAGNE-NUCLÉAIRE/CHINE : Londres cherche à retirer le chinois CGN de ses projets nucléaires

    25 juillet (Reuters) - La Grande-Bretagne étudie les moyens de retirer la société d'énergie nucléaire d'État chinoise China General Nuclear Power Group (CGN) de tous les futurs projets énergétiques du Royaume-Uni, rapporte dimanche le Financial Times, citant des sources au fait du dossier.

    Ce changement de position de Londres pourrait affecter le projet de centrale nucléaire de Sizewell C (Suffolk), en Angleterre, que le français EDF a prévu de concrétiser avec le soutien de CGN, ainsi que celui de Bradwell (Essex), ajoute le quotidien. (Reportage Ann Maria Shibu, version française Benjamin Mallet)

    Reuters


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  • Une attaque de Boko Haram a tué au moins six soldats, samedi dans l'extrême-nord du Cameroun où les jihadistes multiplient les attaques, selon le gouverneur de la région à la télévision d'État. 

    Au moins six soldats camerounais ont été tués, samedi 24 juillet, dans une attaque de Boko Haram dans l'extrême-nord du Cameroun, où les jihadistes multiplient les attaques, a déclaré le gouverneur de la région à la télévision d'État.

    Les membres de Boko Haram "sont venus vers quatre heures du matin, à bord de six véhicules, lourdement armés. Nous déplorons la mort de nos six soldats qui sont tombés sur le champ, les armes à la main, et il y en a eu quatre qui ont été blessés", a déclaré à la CRTV Bakari Midjiyawa, gouverneur de la région de l'Extrême Nord.

    L'attaque des jihadistes a eu lieu à Sagmé, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Nigeria, où est né Boko Haram.

    Un rapport de la police, confirmé par plusieurs sources locales, a fait état de la mort de huit soldats.

    Les attaques se multiplient au Cameroun et dans les pays voisins

    Les membres de Boko Haram et d'une branche dissidente, le groupe État Islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient ces dernières années, les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l'extrême-nord du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Ils y enlèvent fréquemment des civils, notamment des femmes et des enfants.

    L'insurrection de Boko Haram est née en 2009 dans le Nord-Est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU.

    Boko Haram a confirmé mi-juin la mort de son dirigeant historique, Abubakar Shekau, dans des combats contre l'Iswap.

    France 24


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  • Le ministère des Armées avait annoncé jeudi « la neutralisation par les forces armées françaises » de la force Barkhane « de deux cadres de l’EIGS », sans en révéler l’identité, qui était « en cours de confirmation ». Leur identité a été révélée ce vendredi. Il s’agit d’Issa Al Sahraoui, « coordinateur logistique et financier de l’EIGS », et d’Abou Abderahmane Al Sahraoui, « qui était chargé de prononcer des jugements » au sein de l’organisation terroriste.

    Le premier « sévissait au Sahel depuis de nombreuses années. Il a notamment participé à l’attaque d’Inates contre les forces armées nigériennes en décembre 2019 et recrutait et formait des djihadistes ». Pour rappel, le 10 décembre 2019, 71 soldats nigériens avaient péri dans l’attaque à Inates, dans l’ouest du Niger, proche du Mali.

    Le second « était connu pour ordonner les condamnations à mort. Ce djihadiste était actif dans les groupes armés terroristes au Mali depuis 10 ans », a ajouté le ministère. Selon des sources sécuritaires maliennes, il était membre du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, qui fusionnera plus tard avec une autre organisation pour former l’État islamique au grand Sahara.

    Neutralisés lors d’une opération conjointe avec l’armée américaine

    Les deux hommes ont été « neutralisés » lors d’une opération de la force Barkhane en coordination avec l’armée américaine, décidée « sur très court préavis » et après des « renseignements consolidés », contre un camp de l’organisation, dans la région de Ménaka.

    « Plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS avaient déjà été neutralisés au mois de juin, dont l’un des chefs de groupe, Dadi Ould Chaib, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, ainsi que Almahmoud ag Baye alias Ikaray, important cadre de l’EIGS, proche du leader de l’EIGS Adnan Abou Walid al Sahraoui », a rappelé le ministère.

    Selon le ministère, cette nouvelle opération entre dans le cadre de la stratégie de la France de cibler « les chefs et les cadres terroristes » et « illustre (sa) détermination à continuer la lutte contre les groupes armés terroristes, aux côtés de (ses) partenaires sahéliens et en coordination avec (ses) alliés européens et américain ».

    Après plus de huit ans d’engagement important, le président français Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l’opération antijihadiste Barkhane (5.100 soldats actuellement) au profit d’un dispositif resserré, recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l’accompagnement au combat des armées locales, autour d’une alliance internationale associant des Européens.

    Le Parisien


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  • Petit à petit, les militaires français sont équipés du HK416, le fusil d'assaut allemand produit par le groupement Heckler et Koch qui remplace le Famas.

    Depuis 2017, 53.000 armes ont déjà été livrées et en juin, la DGA (direction générale de l'armement) a encore réceptionné 2000 nouveaux fusils. Une nouvelle livraison de 4000 armes sera reçue avant la fin de l'année pour atteindre les 12.000 exemplaires prévus en 2021.

    Dans un communiqué, le ministère des Armées vient d'annoncer qu'une nouvelle commande de 12.000 fusils sera passée cette année au fabricant allemand "conformément au rythme de commandes fixé par la loi de programmation militaire". Au total, 117.000 exemplaires sont prévus d’être livrés d’ici à 2028, dont 93.000 d’ici 2025. Le montant du contrat, non précisé officiellement, serait de quelque 300 millions d'euros.

    Remplacer le "Clairon"

    La décision de remplacer le Clairon, surnom donné au Famas à cause de son design, a été prise en 2014 par la DGA. Après un appel d’offre européen, c’est l'allemand Heckler und Koch qui a remporté ce marché face à l'ARX160 de l'italien Beretta, le MCX du germano-suisse Sig Sauer, le VHS2 du croate HS Produkt et le Scar du belge FN Herstal. Aucune entreprise française n'était sur les rangs.

    L'armurier français Verney-Caron avait pourtant développer des armes pour les militaires dont un un fusil d’assaut, le VDC-10. Sa candidature n'avait pas été retenue.

    Si Verney-Caron a les capacités industrielles et le savoir-faire pour honorer cette commande, l'appel d'offre imposait aux entreprises de réaliser un chiffre d’affaires d’au moins 50 millions d’euros. Celui de la PME stéphanoise de 90 salariés n'était à l'époque que de 15 millions d’euros.

    BFM Business

    Je me souviens de la France en 1944 avec les boches ... Cet article me donne envie de vomir !


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  • De nouvelles règles en matière de migration viennent d'entrer en vigueur en Suède. Désormais, les permis de séjour accordés aux réfugiés seront limités dans le temps et non plus permanents.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/su%C3%A8de-entr%C3%A9e-en-vigueur-de-la-nouvelle-loi-sur-l-immigration/ar-AAMp55S?ocid=msedgntp


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  • Un amendement de députés LREM visant à instaurer le pass sanitaire au Palais Bourbon a été rejeté en commission. De quoi alimenter la suspicion et la colère des anti-pass.

    Certains y voient un nouveau «deux poids deux mesures». D’autres rétorquent «constitutionnalité». Alors que la majorité peine à faire voter sereinement à l’Assemblée nationale le projet de loi prévoyant vaccination obligatoire des soignants et extension du pass sanitaire en France, La République en marche doit faire face à une nouvelle polémique. Depuis mercredi, pour entrer dans un musée ou un cinéma, on doit présenter son pass. Ce qui ne se fait pas sans réticences parfois. Et pour l’Assemblée nationale, où se côtoient chaque jour près de 1 351 fonctionnaires, 577 députés et plusieurs centaines de collaborateurs ? Une exemption pure et simple ?

    Mercredi, une cinquantaine de parlementaires LREM, à l’initiative de la députée du Loiret Stéphanie Rist, déposaient un amendement, en commission, visant à instaurer un pass sanitaires pour les élus voulant entrer dans l’enceinte du Palais Bourbon. Les auteurs du texte rappelaient : «L’Assemblée nationale étant un lieu de brassage de centaines de personnes venant de régions différentes, c’est un lieu particulièrement sensible à la contamination.» Ils estimaient que l’accès à la chambre basse pouvait «également être subordonné à la présentation des documents […] sur décision du président de l’Assemblée». Au-delà de l’aspect sanitaire, se joue aussi une question d’exemplarité vis-à-vis des Français, les élus étant régulièrement taxés de privilégiés. Mais finalement, tard dans la nuit de mardi à mercredi, l’amendement est rejeté…

    Problème de «constitutionnalité»

    Il n’en fallait pas plus pour que les opposants au pass sanitaire s’emparent de l’information, accusant les députés de s’exonérer de l’effort collectif réclamé aux Français. Du côté de la présidence de l’Assemblée, on évoque alors un problème constitutionnel. Pour son président Richard Ferrand, la mise en place d’une telle mesure pourrait effectivement porter atteinte au principe de «libre exercice du mandat parlementaire» de députés qui, faute de vaccination à jour ou de test négatif, seraient alors empêcher d’accéder à l’hémicycle.

    Apparemment désireux de couper l’herbe sous le pied des militants anti-pass qui continuent de se mobiliser, Ferrand publie alors un communiqué dans la foulée. Sauf qu’il est passablement flou. «Contrairement à des informations erronées qui circulent, la Présidence de l’Assemblée nationale rappelle que dès l’adoption de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire, celle-ci sera évidemment appliquée à l’Assemblée nationale dans le respect des missions parlementaires», peut-on y lire.

    On croit donc comprendre que le pass sanitaire s’appliquera à l’ensemble des fonctionnaires et aux parlementaires mais uniquement dans les lieux qui ne sont pas nécessaires à l’exécution de leur mandat. Comme la buvette, entre autres. Il ne sera, en revanche, pas réclamé pour accéder à l’hémicycle ou dans les salles des commissions. «Imaginez si certains députés sont empêchés de voter, cela pose un vrai problème démocratique», insiste un collaborateur de la majorité présidentielle.

    Côté extrême droite, les attaques n’ont pas tardé. «Richard Ferrand a refusé le pass sanitaire pour accéder à l’Assemblée nationale. Eh oui, tout ça c’est pour les gueux !» a réagi le président des Patriotes, Florian Philippot, qui participe à toutes les manifestations contre la vaccination obligatoire et le pass depuis plusieurs jours. «Ferrand ne veut pas d’un pass sanitaire à l’Assemblée nationale, comme si les députés, en plus de leur immunité parlementaire, avaient une immunité sanitaire ! Avec Ferrand, le virus est populaire, pas parlementaire !» a de son côté réagi le député européen RN Gilbert Collard.

    Jeudi après-midi, lors de l’examen du projet de loi dans l’hémicycle, plusieurs députés LREM ont retenté leur chance en déposant des amendements semblable à celui retoqué en commission. «Nous ne pouvons pas demander à nos concitoyens des choses que nous ne nous appliquerions pas en premier lieu a nous même» a déclaré la députée macroniste de Haute-Vienne Sophie Beaudoin-Hubière à l’origine d’un amendement prévoyant la mise en place d’un pass sanitaire pour le Parlement, les conseils régionaux et départementaux. «Si l’un d’entre nous était atteint du virus Ebola, quand j’entends M. le ministre, cela voudrait dire qu’on ne pourrait pas lui demander de ne pas venir» s’est de son côté, étonné le député de l’Indre François Jolivet. Comme en commission la veille, lesdits amendements ont tous été rejetés. «Nul ne peut empêcher, par exemple, un parlementaire de voter un budget, c’est le fondement même de cette fameuse immunité parlementaire […] le risque d’inconstitutionnalité est élevé» a rappelé le ministre de la Santé Olivier Véran reprenant l’argumentaire de Richard Ferrand. Le locataire de l’avenue de Ségur a tout de même reconnu que «dans l’absolu», l’idée d’instaurer un tel pass «ne le choque pas».

    Mise à jour : ajout du dernier paragraphe sur les amendements déposés jeudi après-midi.

    Libération


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  • Ce qui est un avantage sur un court de tennis peut s’avérer être un gros handicap au village olympique.

    La preuve avec le tennisman russe Karen Khachanov. Avant d’aborder les Jeux olympiques 2021 de Tokyo dont le coup d’envoi sera donné vendredi avec la cérémonie d’ouverture, le numéro 25 à l’ATP prend ses quartiers avec la délégation russe. L’occasion de découvrir les petits appartements nippons. Beaucoup trop petit pour cet athlète de 1,98m.

    Des soucis pour les basketteurs ?

    Filmée par sa compatriote Elena Vesnina dans la salle de bain, Khachanov a montré, avec le sourire, que le haut de son crâne touche pratiquement le plafond. Embêtant d’autant que le Russe n’est pas le seul athlète des Jeux de Tokyo à flirter voire à dépasser les 2m. Les basketteurs ou volleyeurs auront-ils droit, eux aussi, à des salles de bain miniatures ? Les grands sportifs vont-ils galérer tous les matins pour prendre leur douche ? On ne le sait pas encore. Mais à l’image des désormais célèbres lits en carton, ces Jeux de Tokyo sont encore loin d'occuper les terrains de sport.

    RMC Sport


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  • Eric Zemmour compte parmi les 1000 personnes en France, espionnée par Rabat.

    Quinze ans après le scandale Wikileaks, le monde du journalisme est touché par un nouveau séisme. Le consortium Forbidden Stories et Amnesty International qui rassemble 17 médias internationaux (dont Le Monde et France Info, notamment) dévoile ce 18 juillet l'existence d'un vaste réseau d'espionnage à travers le monde. En tout, 50.000 numéros de téléphone auraient été infecté par le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO. 

    D'abord créé pour obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes, ce programme serait en pratique utilisé pour surveiller des journalistes et des patrons de presse. Introduit dans un smartphone, il permet en effet d'en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d'écouter les appels de son propriétaire.

    Les clients de l'entreprise seraient le Mexique, l’Inde, le Maroc, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, le Togo, le Rwanda, mais aussi la Hongrie. En tout, parmi les victimes de ses mouchards, on compterait 180 journalistes, ainsi que 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d'entreprise, rapportent nos confrères.

    En France, ils seraient en tout 1000 à être ciblés par les services de renseignement marocains, dont le fondateur de Médiapart, Edwy Plenel, des journalistes du Monde ou de France 2… ainsi qu’Eric Zemmour, polémiste sur CNews, et éditorialiste au Figaro.

    Si le premier a pu se mettre à dos le royaume pour avoir demandé la libération de plusieurs prisonniers politiques marocains, pour le second, Valeurs actuelles estime qu'il n'y a "pas d’explication claire pour l’heure, sinon peut-être son opposition de principe à l’immigration, y compris maghrébine et a fortiori marocaine, ou ses potentielles ambitions politiques".

    Télé 7 jours


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  • Suisse : les «anti-sardinards» camerounais manifestent à Genève malgré l'interdiction

    © Ludovic MARIN / AFP Le président camerounais, Paul Biya.

    À Genève, s'est tenu, samedi 17 juillet, un rassemblement aux abords de l'hôtel où séjourne le président camerounais depuis une semaine. Des forces de l'ordre étaient déployées pour empêcher l'accès à l'hôtel où est descendu Paul Biya.

    La désormais célèbre B.A.S, brigade anti-sardinards, malgré l'interdiction du Département de la sécurité de la population et de la santé de Genève, a tout de même maintenu la manifestation. 

    Ils étaient quelques dizaines de militants, avec porte-voix et drapeaux camerounais, à s'être rassemblés pour manifester leur mécontentement contre le président Biya. Parmi eux, Hilaire Djoumessi, un porte parole des anti-sardinards à Genève. « Il vient se faire soigner à Genève. En 40 ans, il n’a pas daigné construire un seul hôpital qui pourrait profiter aux autres Camerounais, regrette t-il. Il est hors de question, dans la situation actuelle, avec des prisonniers politiques, de la corruption, que dans ces conditions, monsieur Paul Biya vienne se soigner impunément à Genève. Nous ne pouvons pas accepter », s'indigne-t-il. Pour mémoire, le terme anti-sardinards fait référence aux sandwichs constitués de pain et de sardines en conserves qui étaient distribués aux populations lors des meetings du parti au pouvoir, le RDPC, Rassemblement démocratique du Peuple camerounais.

    Les soutiens du président voient d'un mauvais oeil ces manifestations tenues à l'étranger.

    « Le chef de l’Etat est le garant des institutions républicaines et à ce titre, il mérite beaucoup de respect. Il est donc hors de question que l’on aille perturber son séjour privé à l’étranger. C’est inadmissible. Nous ne pouvons pas tolérer de tels actes », souligne pour sa part Stève Michel Akaa, coordonnateur national du Collectif des jeunes patriotes avec Paul Biya, au Cameroun.

    Le collectif prévoit, lui aussi, sa manifestation mais celle-ci pour saluer le président lorsqu'il rentrera au pays.

    RFI


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  • Au moins trois rassemblements, rassemblant plusieurs milliers de personnes au total, avaient lieu dans les rues de Paris, ce samedi 17 juillet, contre la vaccination, la « dictature » ou le passe sanitaire.

    Le premier cortège, composé de quelques milliers de personnes, s’est élancé du Palais-Royal, dans le centre de la capitale, avant de traverser la Seine aux cris de « Liberté »« Non à la dictature sanitaire » ou « Macron démission ».

    En tête du cortège, où fleurissaient les drapeaux français, figuraient l’ex-numéro 2 du Front national Florian Philippot, la députée ex-LREM covidosceptique Martine Wonner, le chanteur Francis Lalanne ou encore l’ex-égérie « gilets jaunes » Jacline Mouraud.

     

    « Je suis née au Portugal sous la dictature de Salazar, je ne veux pas qu’on revive ça », dit Fernanda, 53 ans, soutien de Florian Philippot. « C’est le début de quelque chose d’extrêmement fort dans la résistance », a lancé ce dernier, désormais candidat à l’élection présidentielle de 2022, et qui s’efforce d’incarner la structuration des anti-pass sanitaire.

    Quelques tracts détournant l’étoile jaune avec la mention « pass sanitaire » étaient visibles

    « Liberté ! » : A Paris, plusieurs milliers de manifestants contre le passe sanitaire

    A  Perpignan, un manifestant anti-obligation vaccinale arbore une étoile jaune

    Avant la manifestation, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a tenu une conférence de presse devant le Conseil constitutionnel. Il a dénoncé un « abus de pouvoir sans précédent » et un « coup d’Etat sanitaire », après les annonces d’Emmanuel Macron. Avec le passe sanitaire dans la vie quotidienne, c’est selon lui le « début d’un engrenage vers une dictature ».

    Un cortège avec des « gilets jaunes »

    Dans le même temps, environ 1 500 personnes manifestaient dans les rues du sud de la capitale, au sein d’un cortège disparate, précédé d’un cordon policier. Parti vers 14 h 30 du XIVe arrondissement, le cortège s’est dirigé vers le quartier de Jussieu (Ve arrondissement), accompagné de banderoles comme « wanted République Française démocratie, disparue le 12 juillet 2021 »« non au pass sanitaire, stop à la dictature », et de slogans « Liberté »« Macron dictateur ».

    « On est là pour les revendications des gilets jaunes et les restrictions des libertés. Ce n’est pas une loi liberticide de plus qui nous fait sortir dans la rue. On a toujours été dans la rue », a déclaré le « gilet jaune » Jérôme Rodrigues.

    « Nous ne sommes pas du tout des anti-vaccins. On veut juste que chacun ait la liberté de se faire vacciner ou pas. Les tests PCR peuvent suffire et alors il faut les laisser gratuits », ont lancé Aurélie et Tiphaine, la trentaine, toutes les deux employées dans un centre commercial en région parisienne.

    Enfin, quelques dizaines de personnes participaient à un autre rassemblement, non autorisé, place de la République.

    Des manifestations ont lieu dans de nombreuses autres villes de France. Quelque 400 personnes ont défilé dans la matinée à Quimper, 1 200 à Perpignan, 1 700 à Clermont-Ferrand, 2 300 à Valence (Drôme).

    A Dijon, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et la circulation des tramways a été brièvement interrompue par des manifestants scandant « Liberté ! Liberté ! ».

    Des défilés étaient annoncés dans d’autres villes dans l’après-midi, comme à Montpellier ou Lyon.

    L'OBS 


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