• CHANTOUVIVELAVIE : Mort de Fiona: le verdict est tombé

    La mère de la petite Fiona, Cécile Bourgeon, a été condamnée à 5 ans de prison, vendredi 25 novembre, par le tribunal de Riom (Puy-de-Dôme). Son ancien compagnon, Berkane Makhlouf, écope de 20 ans. L'avocat général avait requis trente ans de réclusion à l'encontre de la mère de Fiona et de son ex-concubin pour la mort de la fillette, survenue en 2013.

    Les ex-concubins, jugés depuis deux semaines par les assises du Puy-de-Dôme, avaient fait croire à un enlèvement pendant des mois, avant d'avouer la mort de la fillette de cinq ans dont le corps n'a jamais été retrouvé.

    Des questions sans réponses

    Au terme d'un procès riche en rebondissements, l'incertitude demeure sur le rôle d'une Cécile Bourgeon insaisissable et inconstante dans ses versions, et celles d'un Berkane Makhlouf parfois touchant, et qui persiste à nier les violences sur Fiona dont l'accuse son ex-concubine.

    "C'est un dossier extrêmement difficile pour l'accusation, vous n'avez pas de corps", a rappelé l'avocat général, Raphaël Sanesi de Gentile. Mais "Fiona a lourdement été victime de ce couple infernal" et "la peine doit être exemplaire", a-t-il asséné. "Ce qui m'insupporte, c'est que la vérité est là dans le box et que tout cela n'est que mensonges", a-t-il poursuivi, ajoutant que "le comportement de ce couple, le scénario macabre, la mise en scène de la disparition (...) va à l'encontre de la thèse accidentelle" soutenue par la défense.

    Si la défense n'a eu de cesse de plaider l'accident domestique, la cause de la mort de Fiona n'a pas été éclaircie, faute d'autopsie : coups, absorption de médicaments ou drogues. Même le sort réservé à la dépouille de l'enfant, enterrée en lisière d'une forêt ou jetée aux ordures, reste une énigme.

    Franceinfo

    L'avocat général avait demandé 30 ans de prison. Le verdict est un cadeau surtout pour la mère ! C'est une honte !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Aisne: une jeune femme tuée par son mari devant une crèche

    Une jeune femme de 29 ans a été tuée ce vendredi de plusieurs coups de couteau par son mari dont elle est séparée à Hirson, dans l'Aisne, devant la crèche où elle déposait un de ses enfants, explique le parquet de Laon.      

    Les faits se sont produits dans la matinée, lorsque le père de trois de ses cinq enfants a empêché la femme de fermer la porte de sa voiture, lui portant "six coups de couteau, au cou, au torse et aux cuisses", a rapporté le parquet à l'AFP.      

    La victime a pu sortir de la voiture, "mais elle est morte en se dirigeant vers la crèche", a ajouté cette même source, confirmant une information du Courrier Picard.    

      Le suspect, âgé de 51 ans, père de 12 enfants, a été interpellé par les gendarmes vendredi en début d'après-midi à Landouzy-la-Ville et a été placé en garde à vue. L'homme est déjà "connu des services de police et de la justice, car il a déjà été condamné pour des violences sur ses précédentes compagnes". Une enquête a été ouverte pour "assassinat sur conjoint".

    BFM.TV


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  • Domfront, devant l'église (cliquer sur photo)

    Bonne journée et excellent week-end


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 25 11 2016

    Passez une bonne soirée


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Taquiné sur ses couvertures de magazines, Macron s'emporte

    Emmanuel Macron, candidat des médias? L'homme politique invité de l'émission C à vous jeudi n'a pu contenir son agacement lorsqu'Anne-Elisabeth Lemoine a évoqué ses 39 couvertures de magazines.

    Invité de l'émission C à vous, jeudi soir sur France 5, Emmanuel Macron est venu présenter son ouvrage Révolution, paru le 24 novembre. En fin d'entretien, Anne-Elisabeth Lemoine n'a toutefois pas pu s'empêcher d'interroger le candidat à la présidentielle de 2017 sur sa passion pour les couvertures de Paris Match.

    39 couvertures de magazines

    "Arnaud Montebourg a eu ce commentaire grinçant à votre égard: 'Emmanuel Macron c'est le candidat des médias, il en est à 75 couvertures de magazines'. On a vérifié, il a un peu extrapolé, c'est pas 75, c'est 39, quand même, avec la Une de Paris Match de cette semaine", plaisante-t-elle.

    CHANTOUVIVELAVIE : Taquiné sur ses couvertures de magazines, Macron s'emporte

    Interrogé sur la couverture qui lui plaît le plus, Emmanuel Macron rappelle qu'il n'est "pas propriétaire de ces titres de presse". "C'est rarement la personnalité qui décide de faire la une", insiste-t-il.

    Anne-Elisabeth Lemoine ironise: "Il y a des unes où vous apparaissez aux côtés de votre épouse [...] C'était en avril dernier. [...] A l'époque vous aviez qualifié ça de 'maladresse'. 'Exposer son couple est sans doute une maladresse, c'est une stratégie qu'on ne réutilisera plus.' [...] Depuis, il semble que vous avez commis deux autres maladresses. Finalement, c'est une bonne stratégie?"Emmanuel Macron s'insurge. "C'est intéressant, ce snobisme... Paris Match, c'est dégueulasse! [...] Ce n'est pas moi qui décide. Il se trouve que je vis en couple et que ma femme est importante dans mon quotidien."

    "Ce n'est pas moi qui fais la une de Paris Match monsieur Cohen!"

    Accusant les journalistes de lui faire "un procès", Emmanuel Macron explique ne "pas vouloir changer de vie" parce que les journalistes de Paris Match le poursuivent. "Ce n'est pas moi qui fais la une de Paris Match, monsieur Cohen!", assure Macron, haussant le ton. Et de rappeler avoir refusé de participer à Une ambition intime, sur M6, contrairement à d'autres candidats.

    Quant aux images de son mariage, diffusées dans le documentaire Macron, la stratégie du météore, le lundi 21 novembre sur France 3, Emmanuel Macron indique ne pas les avoir données lui-même au réalisateur. "Ce n'est pas moi qui lui ai données, d'ailleurs je ne les avais pas. Je n'ai simplement pas procédé à une censure. J'ai accepté qu'il obtienne des choses.

    "Le réalisateur Pierre Hurel et la coproductrice du documentaire Béatrice Schönberg, avaient affirmé dans C à vous avoir obtenu ces images grâce à Emmanuel et Brigitte Macron.

    L'Express


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Hérault: ce que l'on sait du meurtre dans une maison de retraite pour religieux

    Un homme toujours en fuite et des motivations inconnues à ce stade. Plusieurs heures après le meurtre d'une employée de maison de retraite pour religieux de l'Hérault, de nombreuses questions demeurent en suspens.

    Que s'est-il passé?

    Il est un peu avant 22 heures jeudi soir, quand un individu seul et cagoulé pénètre dans la maison de retraite pour religieux de Montferrier-sur-Lez. L'homme est armé d'un couteau et d'un fusil à canon scié, selon les premiers éléments de l'enquête. Il a tué à l'arme blanche une employée après l'avoir ligotée. La victime a été retrouvée à l'extérieur du bâtiment, précise LCI.

    Une autre employée de l'établissement, elle aussi ligotée et bâillonnée, a réussi à s'enfuir et à donner l'alerte, a relaté dans la nuit de jeudi à vendredi le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret. Aucun résident de l'établissement n'a été blessé ou malmené. Tous les pensionnaires sont indemnes.

    Qui est le meurtrier présumé?

    Ni son profil ni son identité ne sont connus. Ce vendredi matin, l'homme, activement recherché, n'était toujours pas interpellé. Des équipes du Raid et du GIGN, les unités d'élite de la police nationale et de la gendarmerie, sont sur place. L'unité spéciale de la gendarmerie déployée, le PSIG-Sabre, a méticuleusement fouillé le bâtiment, sans retrouver la trace du fuyard.

    L'enquête a été confiée à la gendarmerie nationale et au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier.

    Lors de leurs investigations vendredi matin, les forces de l'ordre ont retrouvé une arme factice dans une voiture garée près de la maison de retraite, rapporte France Bleu Hérault. Il s'agissait d'un faux fusil mitrailleur.

    Pour le moment, toutes les pistes sont envisagées. "Nous ne connaissons pas les motifs de la personne qui a causé la mort de cette dame. Aucun élément ne permet de caractériser les motifs de cet homme", a annoncé dans la nuit le procureur de la République de Montpellier. A l'heure actuelle, il n'y a pas eu d'interpellation. L'hypothèse terroriste n'est, à ce stade, pas privilégiée, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

    L'Express


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Résidences secondaires : vers une surtaxe d’habitation de 60% !

    L’affaire de la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires avait fait grincer des dents fin 2014. Cette année, elle risque encore de faire parler d’elle. Il faut dire que les députés ont voté un amendement au projet de loi de finances 2017 qui prévoit d’en accroître considérablement l’ampleur.

    Une taxe votée il y a deux ans

    Pour bien comprendre la situation, il faut remonter à la fin de l’année 2014. Il y a deux ans, le Parlement a voté un dispositif qui permet à certaines communes de majorer de 20% les taxes d’habitation des logements qui ne sont pas occupés à titre de résidence principale.

    Cela concerne les 1.100 communes situées dans les 28 agglomérations considérées comme tendues. Bien entendu, de nombreuses communes, dont Paris, ont profité de l’aubaine, justifiant leur décision par leur volonté de favoriser l’accès au logement.

    Un durcissement souhaité par la Mairie de Paris

    Reste qu’aujourd’hui, certains élus estiment que le dispositif manque de pertinence. Afin de donner plus de latitude aux communes, un amendement a donc été présenté aux députés, qui l’ont adopté. Il prévoit que les communes puissent moduler la surtaxe dans une fourchette de 5% à 60%.

    Pour les députés à l’origine du texte, l’idée est de rendre le mécanisme plus dissuasif dans certaines grandes villes et moins pénalisant dans d’autres communes. L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) rappelle d’ailleurs que c’est « sur la demande de la Mairie de Paris » qu’a été rédigé cet amendement.

    Mais la Fédération de propriétaires voit surtout dans ce texte un « énième projet de taxation des propriétaires » et regrette que le gouvernement ait rompu « une nouvelle fois son engagement de stabilité de la fiscalité ».

    Les propriétaires de résidences secondaires, notamment à Paris, peuvent donc redouter une envolée de leur taxe d’habitation l’an prochain. Ils pourront toutefois se consoler en apprenant qu’un autre amendement (finalement rejeté) suggérait d’aller jusqu’à 80% de surtaxe…

    Boursier


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Grèce: des migrants incendient un camp à Lesbos après la mort de deux réfugiés

    Des migrants ont mis le feu dans le camp de réfugiés de Moria, dans la nuit de jeudi à vendredi sur l'île grecque de Lesbos. Ces incidents ont eu lieu après la mort d'une femme et d'un enfant dans l'incendie de leur tente.

    La femme de 66 ans qui était en train de cuisiner dans la tente a été tuée après l'explosion d'une bonbonne de gaz déclenchant un incendie. Un enfant de six ans qui se trouvait devant la tente, grièvement blessé par l'incendie, a finalement succombé à ses blessures. Sa mère et son deuxième enfant âgé de quatre ans, qui se trouvaient également devant la tente, ont été hospitalisés avec des blessures graves, selon la même source.

    Six migrants légèrement blessés

    Après ce drame, des affrontements ont eu lieu entre réfugiés et policiers au cours desquels six migrants ont légèrement été blessés, selon la même source. Certains migrants ont quitté le camp momentanément, mais sont revenus quelques heures plus tard une fois l'incendie maîtrisé. "Le calme est en train de revenir progressivement", indique une source policière ce vendredi.

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dit vendredi sa tristesse, et a promis de tout faire pour améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés. "Je suis choqué, comme tous les Grecs, par cet événement tragique", a-t-il déclaré, avant de promettre que son gouvernement allait "intensifier les efforts pour la sécurité et la qualité de vie" dans les camps.

    16 000 migrants pour 7500 places

    Les incidents sont récurrents ces derniers mois dans les camps des réfugiés sur les îles grecques en mer Egée où sont entassés près de 16 000 migrants pour 7500 places. Des incidents graves avaient eu lieu à Moria en septembre, quand une partie du camp avait été détruit par un incendie volontaire qui avait fait fuir dans la nuit ses 5000 occupants, avant que ceux-ci ne reviennent le lendemain.L

    es réfugiés sont bloqués sur les îles grecques après la fermeture des frontières en Europe et l'accord UE-Turquie en vertu duquel les migrants sont censés être renvoyés en Turquie. Pour éviter cette perspective, la majorité d'entre eux ont demandé l'asile en Grèce, une procédure très longue.

    L'Express


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Les jouets des oeufs Kinder seraient fabriqués par des enfants roumains

    Ces accusations sont portées par le quotidien anglais The Sun. Le géant de la confiserie Ferrero, qui commercialise les chocolats Kinder, aurait lancé une enquête pour répondre à cette accusation.

    C'est une véritable bombe qu'a lâchée le quotidien anglais The Sun mardi dernier: les jouets des oeufs Kinder, confiseries prisées des petits et des grands, seraient fabriqués par des enfants roumains. Selon The Sun, des familles roumaines travailleraient jusqu'à 13 heures par jour pour assembler les jouets des oeufs Kinder: pour 1000 jouets assemblés, une famille toucherait 20 lei roumains, soit un peu plus de 4 euros.

    Les jouets sont insérés dans leur fameuse coquille jaune, puis mis dans de gros sacs plastiques. Ils seront ensuite transportés dans une usine de la ville de Carei, au Nord Ouest de la Roumanie, où ils seraient revendus environ 95 centimes pièce. Les familles, souvent dans des situations de pauvreté extrême, mettraient leurs enfants à contribution. Dans une interview filmée publiée dans son article, The Sun interroge une famille roumaine: la mère y explique que ses enfants, âgés de 6 et 11 ans, l'aident à confectionner les jouets. «Je sais que le salaire est minable, mais c'est mieux que rien», dit-elle en roumain au journaliste anglais.

    De nombreuses réactions en Roumanie

    Les ouvriers roumains reçoivent les matériaux nécessaires à la confection des jouets d'une entreprise appelée Prolegis, un sous-traitant de Romexa SA. Mais Daniel Muresan, chef de secteur chez Romexa SA, contacté par le Daily Mail, a déclaré qu'il «n'était pas au courant de telles pratiques». Un porte-parole de Ferrero a par ailleurs expliqué que le groupe exigeait de ses fournisseurs qu'ils n'aient pas recours au travail des enfants. Tous les ans, il inspecte ses fournisseurs afin de vérifier que ceux-ci respectent le Code de conduite de la marque. Ferrero demande également à ce que tous ses employés touchent le salaire minimum local ou national. Un ouvrier roumain devrait donc toucher un salaire minimum de 984 lei roumain chaque mois, soit environ 218 euros.

    Le lendemain de la publication du reportage par The Sun, le journal roumain Digi24 a mis en ligne une nouvelle interview filmée de la femme interrogée par le quotidien anglais, dans laquelle elle explique avoir été victime d'un coup monté: elle déclare avoir accepté de témoigner contre Ferrero parce que le journaliste lui aurait promis que son mari trouverait un travail en Angleterre, et que ses enfants ne travaillent pas avec elle. «Il n'est pas question d'esclavage, d'exploitation ou de quoi que ce soit d'autre», ajoute même Monica Radu, directrice de l'assistance sociale de la ville de Carei. 

    Prudent, Ferrero a précisé qu'il allait «enquêter sur ces allégations afin de vérifier que le Code de conduite (de Ferrero) est strictement respecté» par ses fournisseurs. Le groupe a toujours proclamé soutenir «l'abolition du travail des enfants et du travail forcé». Ces accusations risquent néanmoins de ternir l'image des chocolats Kinder, ce dont Ferrero se serait bien passé à l'approche des fêtes de Noël.

    Le Figaro

    Quand on fabrique du Nutella à l'huile de palme, on est capable de tout pour gagner plus de pognon !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - VENDREDI 25 11 2016


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  • Mercredi 23 novembre, vers 21 heures, au TGI de Bobigny, les effectifs du dépôt ont coupé cours à une évasion. 

    A l'énoncé de sa condamnation à de la prison ferme, un prévenu qui était jugé pour des détournements de colis postaux s'est énervé et a tenté de s'évader. Deux policiers du dépôt se sont lancés à sa poursuite, et ont tenté de l'interpeller. Tombé au sol avec le fuyard, un fonctionnaire a failli se faire voler son arme. Le second policier a mis en joue le fuyard, finalement interpellé sur le parvis par d'autres policiers arrivés en soutien.

    Les deux fonctionnaires ont été transportés a l'hôpital pour des examens.

    Le Parisien


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 24 11 2016

    Bonne soirée et douce nuit


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Un enseignant niçois jugé pour avoir aidé des migrants

    © YANN COATSALIOU/AFP Manifestation de soutien à Pierre-Alain Mannoni, poursuivi pour avoir facilité le séjour irrégulier de migrants dans la vallée de Roya.

    Arrêté en octobre dernier avec trois illégaux dans sa voiture, Pierre-Alain Mannoni se défend d'avoir agi en militant ou en passeur. Il risque cinq ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

    Pierre-Alain Mannoni comparaissait, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir facilité le séjour de migrants irréguliers dans la vallée de Roya, à la frontière avec l'Italie. Le 17 octobre dernier, cet enseignant-chercheur de l'Université de Nice Sophia Antipolis était arrêté par les gendarmes au péage de la Turbie avec trois jeunes Erythréennes dans sa voiture. Il voulait leur faire prendre un train pour Marseille. «Elles avaient peur, elles avaient froid, elles étaient épuisées, elles avaient des pansements aux mains, aux jambes, l'une boitait en faisant des grimaces de douleurs et l'autre ne pouvait pas porter son sac avec sa main blessée», raconte-t-il dans son article publié sur Mediapart. Après 36 heures de garde à vue, le Niçois est libéré sous contrôle judiciaire. Sa voiture est saisie et il a l'interdiction de quitter Nice. 

    Rassemblement de soutien

    L'enseignant avait déjà aidé un autre groupe de migrants la veille, mais sans être inquiété. Avec sa fille, il revenait de la fête de la brebis à la Brigue, un petit village proche de Vintimille, principal point de passage emprunté par les migrants pour traverser la frontière franco-italienne. Sur la route, il tombe sur un groupe de Soudanais qui longeaient la route. «Ces quatre jeunes étaient complètement perdus et se dirigeaient à pied, certains en bermuda, vers les montagnes enneigées», raconte Pierre-Alain Mannoni sur Mediapart. Il les prend dans sa voiture et les accueille dans son appartement pour la nuit. Le lendemain matin, il les dépose dans une «petite gare peu surveillée par la police» et leur paye un billet de train pour la première partie du trajet qui doit les emmener à Marseille, où ils disent avoir de la famille.

    Pour avoir facilité le séjour irrégulier des trois Erythréennes en France, l'enseignant niçois risque cinq ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Le même jour, un militant associatif, Cédric Hérrou, comparaissait pour les mêmes motifs. Mais Pierre-Alain Mannoni, lui, se défend d'avoir agi en activiste, et encore moins en passeur. «Mon geste n'est ni politique ni militant, il est simplement humain et n'importe quel citoyen lambda aurait pu le faire», écrit-il dans une lettre ouverte produite devant le tribunal. «L'enjeu de cette audience est crucial, estime son avocate, Me Maeva Binimelis. Le condamner pour ce qu'il a fait, cela revient à interdire de porter secours à des personnes en danger de mort.» 

    Cécile Duflot dénonce une situation «aberrante»

    L'affaire mobilise de nombreux soutiens autour du prévenu. Pierre-Alain Mannoni bénéficie de l'appui du syndicat de l'enseignement supérieur Snesup-FSU, de près de 700 enseignants-chercheurs en majorité de Provence-Côte d'Azur, de plusieurs habitants de la vallée franco-italienne de la Roya et de membres d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). Au total, entre 100 et 200 personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal avant le début de l'audience. Une pétition en ligne lancée par sa mère a recueilli près de 60.000 signatures. Une collecte pour lui payer les frais de justice a récolté 6300 euros.

    Ses soutiens dénoncent une criminalisation de l'aide apportée aux migrants. Présente devant le tribunal avant l'audience, Cécile Duflot dénonçait une situation «aberrante». «Je suis choquée par ce qui lui arrive sur le plan judiciaire. J'espère que le tribunal sera sage et respectueux du fait que cet homme est simplement un humain qui fait preuve d'humanité.» David Nakache, un ancien élu socialiste niçois, est également venu devant le tribunal pour marquer son soutien: «Aujourd'hui, on a des citoyens contraints d'enfreindre la loi, parce que l'Etat ne remplit pas ses obligations», a-t-il expliqué à l'AFP. L'affaire a été mise en délibéré.

    Le Figaro

    Et après, Est-ce lui qui va les logeait et les entretenir !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Brésil: six chercheurs d'or tués à l'arc par des Indiens Yanomami

    photo d'illustration qui montre des Indiens amazoniens sortis pour la première fois de la forêt amazonienne en 2014

    Une histoire digne d'un autre temps. Six chercheurs d'or sont morts après une attaque à l'arc menée par des Indiens, dans l'Etat amazonien du Roraima,au Brésil, au début du mois novembre. Les orpailleurs brésiliens exploitaient de l'or clandestinement sur des terres indigènes. Ils ont été tués à l'arc par des Indiens Yanomami, a indiqué vendredi la Fondation nationale de l'Indien (Funai).

    "Les morts nous ont été communiqués par l'Association des peuples Yanomami de Roraima Hwenama et une équipe de la Funai se prépare à se rendre sur place", a précisé un porte-parole de la Funai. Un porte-parole de la police de Boa Vista, la capitale de l'Etat de Roraima, a indiqué "ignorer les causes du conflit" survenu dans la région reculée d'Homoxi (centre-ouest du Roraima) et qu'une équipe de policiers accompagnerait la Funai, probablement le 20 novembre.

    "Nous ne connaissons pas le motif du conflit"

    Le conflit se serait produit le 1er novembre mais les décès n'ont été confirmés qu'en début de semaine. Jusque là, les chercheurs d'or étaient considérés comme "disparus". "Nous ne connaissons pas le motif du conflit parce que les Indiens du village où ont eu lieu les décès nous ont dit par radio qu'ils n'expliqueraient ce qui s'est passé que lorsque nous nous rendrons personnellement sur les lieux", a déclaré le président de l'Association des peuples Yanomami de Roraima Hwenama, Junior Hekuari, au site d'information G1. D'après lui, les corps des "garimpeiros" (orpailleurs) se trouvent dans une zone reculée de forêt vierge à quelque 16 kilomètres du village Xereu II.

    Environ 900 000 indiens de 305 ethnies vivent encore au Brésil, sur une population de 204 millions d'habitants. Les terres indigènes représentent 12% du territoire du pays, la plupart en Amazonie, mais beaucoup d'entre elles n'ont pas été délimitées et ont été occupées par des colons.

    L'Express 


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Quand le chat se réveille


    Quand le chat est reveillé - Vidéo insolite

    Que fait le chat quand il est réveillé et que son maître dort ? L'animation Simon's Cat 'Cat Man Do' a été réalisée par Simon Tofield


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 23 11 2016

    Avec l'ancienne église !

    Je vous souhaite une bonne soirée


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  • CHANTOUVIVELAVIE : L’imam Ali Juppé et la grande mosquée de Bordeaux

    La base géante des Frères Musulmans s’installera bientôt à Bordeaux grâce à Alain Juppé qui a fait acheter à la mairie un grand terrain pour construire une immense mosquée qui diffusera l’idéologie extrémistes et antisémites des Frères Musulmans…

    Ce projet de grande mosquée est enfin dévoilée par son architecte.

    Grande-Mosquée-de-Bordeaux.jpg

    L’information a été révélée par le quotidien portugais Público. C’est un cabinet d’architecte portugais qui a été choisi par les musulmans de Bordeaux, afin de construire le vaste centre islamique voulu par Alain Juppé dans le quartier de la Bastide. Alain Juppé a mis à disposition de l’imam un vaste terrain acquis à cet effet  par la mairie de Bordeaux.

    D’après Público, cette mosquée avoisinerait un coût de plus de 24 millions d’euros, pour une surface de 12 000 mètres carrés ! L’espace dédié au culte pourra accueillir plus de 4000 fidèles, soit le plus vaste local religieux de toute la région.

    L’imam de Bordeaux est Tareq Oubrou. Ce grand ami de Juppé auquel il doit la Légion d’honneur et l’estampillage républicain, est membre de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), fédération de mosquées des Frères Musulmans, qui diffusent  les ouvrages les plus radicaux de l’islamisme violent.  On ne sera  pas étonné d’apprendre qu’il sollicite le Qatar, base arrière idéologique et financière  des Frères Musulmans, pour financer la mosquée…

    EuroCalifat

    Les casseroles d'Ali Juppé :

     https://eurocalifat.wordpress.com/2016/11/23/les-casseroles-dali-juppe/


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Pour avoir viré Eric Zemmour, iTélé condamnée à lui verser 50.000 euros

     

    La chaîne d’information du groupe Canal+ avait mis fin en 2014 à l’émission « Ça se dispute », où Eric Zemmour débattait depuis 2003.
     

    iTélé a repris l’antenne dimanche dernier après une grève historique de 31 jours mais dès le lendemain, une nouvelle tuile est tombée sur la chaîne d’information du groupe Canal+. Selon les informations de Marianne, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné iTélé à payer 50.000 euros de dommages et intérêts à la société Rubempré  d'Eric Zemmour, écarté de l’antenne en décembre 2014 après des propos controversés tenus dans un journal italien. iTélé devra également lui verser 8.000 euros au titre des frais de justice, selon le jugement rendu ce lundi 21 novembre.

    Dans une interview au quotidien italien Corriere della Serra en octobre 2014, Eric Zemmour avait affirmé que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran » et qu’ils « vivent entre eux, dans les banlieues », d’où « les Français ont été obligés de s’en aller ». Après plusieurs semaines de polémique, iTélé avait purement et simplement supprimé de sa grille l’émission Ça se dispute, un débat hebdomadaire entre Eric Zemmour et le journaliste Nicolas Domenach. L’auteur du Suicide français avait alors engagé une procédure au civil, début 2015.

    "Rupture brutale et abusive du contrat"

    La chaîne a été condamnée pour « rupture brutale et abusive du contrat, sans préavis et sans invoquer aucun manquement contractuel », indiquent les avocats d’Eric Zemmour, Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec. Le chroniqueur réclamait également une condamnation au titre du préjudice moral, mais il a été débouté sur ce point. Les avocats de Zemmour se félicitent « d’une décision renforçant la liberté d’expression et la protection des journalistes ». Contactée, iTélé n’a pas donné suite à notre appel pour l’instant.

    Hasard de l’actualité judiciaire : jeudi dernier, la cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation d’Eric Zemmour pour provocation à la haine envers les musulmans... précisément pour les propos qui lui ont valu d’être viré d’iTélé ! Le chroniqueur doit payer 3.000 euros d’amende et verser des dommages et intérêts à plusieurs associations antiracistes. Il compte se pourvoir en cassation.

    Marianne

    En voilà une nouvelle qu'elle est bonne !


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