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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 12 11 2016


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  • Pris chez mon ami Stan : http://pauvrefrance.centerblog.net/


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  • Parce que j'aime !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Trois questions sur le nouveau centre d'accueil pour migrants à Paris

    Le nouveau centre humanitaire de la Chapelle, voulu par Anne Hidalgo, est conçu comme une réponse aux campements installés sur les trottoirs parisiens.

    Le premier centre d'accueil pour migrants de Paris, créé à l'initiative d'Anne Hidalgo, a ouvert ses portes jeudi 10 novembre, près de la porte de la Chapelle, dans le 18e arrondissement. Le second, pour les femmes et les enfants, devrait ouvrir avant Noël à Ivry-sur-Seine, dans le sud-est de la capitale.

    Le centre doit permettre d'accueillir, pendant une semaine environ, les migrants qui arrivent dans la capitale, de leur offrir des renseignements et un premier accompagnement dans leur parcours d'asile. Trois questions pour comprendre comment fonctionne ce dispositif novateur.

    Que vont faire les migrants dans ce camp ?

    Les migrants, des hommes seuls, seront hébergés dans la "halle" du centre pour 5 à 10 jours, le temps de se reposer et de prendre des renseignements pour s'orienter. Priorité est donnée aux primo-arrivants. Il fonctionnera avec 120 salariés et des intervenants permanents ou occasionnels.

    Un accueil de jour, installé dans une bulle gonflable de 1 000 m², proposera une pré-évaluation par les travailleurs sociaux d'Emmaüs Solidarité et de l'Ofii (Office français d'immigration et d'intégration).

    Le camp, visité par franceinfo, comprend un centre de santé constitué d'infirmiers et d'un psychologue. Une buanderie sera également mise à disposition.

     

    "Il y aura également des espaces, dans lesquels les associations vont venir dispenser différents types d’activités. Il ne s’agit pas seulement de pouvoir dormir au chaud, mais aussi de se reconnecter"

    Julien Beller, architecte du camp

    à franceinfo

     

    Où iront les migrants après dix jours ?

    La mairie de Paris a insisté sur ce point : le campement n'a pas vocation à devenir un centre d'hébergement de moyen terme.

    Passé dix jours, les migrants sont pris en charge par l'Etat et normalement "mis à l'abri" dans des centres d'hébergement plus durables, CAO (Centre d'accueil et d'orientation) ou, pour les demandeurs d'asile, Cada. Encore faut-il que les places soient assez nombreuses.

    En septembre dernier, l'Etat promettait d'ouvrir des Cada et des CAO en nombre pour éviter l'embolie du camp. Au total, 140 CAO ont déjà été créés dans 80 départements, pour accueillir les quelque 9 000 migrants de l'ex-"jungle" de Calais.

    Mais à la fin de l’année, la France devrait compter moins de 40 000 places en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), alors qu’ils devraient être près de 100 000 à solliciter le statut de réfugiés en 2016.

    Ceux qui n'auront pas de place seront envoyés dans des centres d'hébergement d'urgence. "A Paris, cela veut fréquemment dire hébergements insalubres, absence de suivi social, juridique et sanitaire, pas de nourriture, pas de transport", écrit Florence Roy, du collectif La Chapelle en lutte.

    Le camp sera-t-il assez grand pour absorber les "campements sauvages" parisiens ?

    La crainte, c'est que, pour beaucoup, il y ait un retour plus ou moins rapide à la case départ : une tente sur un trottoir. Ce centre a été conçu pour remplacer les campements "sauvages", ces tentes de fortune qui se sont installées un peu partout dans Paris à partir de l'été 2015 et particulièrement dans le quartier de la Chapelle. Mais les associations doutent que la capacité du centre, de 400 places (600 d'ici la fin de l'année), soit suffisante.

    Le nombre de places disponibles chaque jour variera de 40 à 80 lits. Quand les flux de réfugiés ne cessent d'augmenter dans la capitale, avec 80 à 100 nouveaux arrivants par jour en ce moment, Paris étant devenu le principal point d'attraction depuis la destruction du bidonville de Calais.

    Les autorités ont anticipé la surchauffe du centre : le démantèlement du bidonville de Stalingrad avec "mise à l'abri" de ses 3000 à 3500 migrants avait aussi pour objectif de vider Paris de son principal camp avant ouverture, d'après Libération. Mais ce "mini-Sangatte" risque de se reformer bien vite. Et la file d'attente devant le centre, de s'allonger.

    Le Gisti, Groupe d'information et de soutien aux immigrés, se demande ainsi dans un communiqué publié le 28 octobre "comment éviter la reconstitution de campements de personnes qui n’auront pas pu être admises dans la halle ni se voir offrir une solution d’hébergement ?"

    Franceinfo

    En résumé, aucune solution durable, fallait fermer les frontières avant !

    Il y a plein de pays musulmans qui auraient pu recevoir ces "braves gens" !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Isère : un retraité alcoolisé abat sa femme d'un coup de revolver

    Un retraité fortement alcoolisé a abattu son épouse avec une arme à feu jeudi soir à Clonas-sur-Varèze, en Isère, affirme ce vendredi le parquet de Vienne, confirmant une information du Dauphiné Libéré. 

    L'homme, un ancien employé d'EDF tout juste à la retraite, s'est emparé d'un revolver et a tiré plusieurs fois sur sa femme, une seule balle l'atteignant en pleine tête, jeudi peu avant 20h00. Selon le quotidien régional, les coups de feu auraient suivi une «violente altercation» entre les époux. 

    «Nous ne connaissons pour l'heure pas les motifs de son geste. Il n'a pas encore pu être entendu», a précisé le procureur de la République de Vienne Jérôme Bourrier, qui se veut prudent sur les circonstances du drame. Le magistrat n'a pas souhaité communiquer davantage d'informations sur cette affaire. Selon France Bleu Isère, c'est le retraité qui a contacté les secours. Mais à leur arrivée, la victime avait déjà succombé à ses blessures.

    Des tendances suicidaires ?

    En effet, après avoir été interpellé par les gendarmes, l'homme a été placé en garde-à-vue, mais a dû être hospitalisé par la suite, celle-ci s'étant «très mal passée», selon France Bleu Isère. Inconnu des services de gendarmerie, le sexagénaire semblait souffrir de dépression et «avait des tendances suicidaires», a simplement indiqué le parquet de Vienne.

    «La victime travaillait encore. Elle était plus jeune que son époux. C'était un remariage et ils avaient deux enfants ensemble», a ajouté la radio d'informations locales. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Vienne.

    Le Parisien

    La violence est partout, chez les jeunes comme chez les vieux


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Polémique autour d'un «dérapage» de Jean-Pierre Pernaut sur les migrants en plein journal

    LIEN de l'article :

    https://francais.rt.com/international/28834-polemique-derapage-jpp-tf1-migrants

     

    Il a eu raison ! Pour moi, ce n'est pas un dérapage, seulement la vérité !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Qui a tué le dauphin Aïcko?

    Aïcko, l’un des neuf dauphins tursiops du parc animalier «Planète Sauvage», situé à Port-Saint-Père, près de Nantes, est décédé dimanche dernier. L’association de protection animale One Voice porte plainte.

    Ne jamais se fier aux apparences. Malgré son prénom Aïcko, «petit amour» en japonais, et son éternel sourire, ce delphineau n’était sans doute plus qu’une boule de souffrance. Détenu dans les eaux du parc animalier Planète Sauvage, à Port-Saint-Père, près de Nantes, il est mort le dimanche 6 novembre, à l’âge de 6 ans. «Nous sommes sous le choc, tout se passait très bien jusque-là, assure Martin Böye, le responsable de la Cité marine de Planète Sauvage. Aucun signe avant-coureur ou historique ne laissait prévoir son décès».

    Et d’ajouter : «Aïcko était malade. Depuis un mois, il avait perdu l’appétit. Nous avons effectué de nombreux examens; analyses sanguines, échographies, gastroscopies… Il souffrait de problèmes digestifs. Nous avons mis en place un traitement, il y a eu du mieux. Mais la dernière semaine, nous avons dû l’isoler pour le placer en soins intensifs car il refusait de s’alimenter. Il fallait aussi l’aider à nager».

    Aïcko est le quatrième dauphin décédé depuis l’ouverture de la Cité marine en 2009 : Théa (19 ans) et Minimos (8 ans) sont morts en 2011 et 2012. Le 28 août 2015, un delphineau âgé d’à peine 12 jours était tué sous les coups d’une de ses congénères. A contrario, le 28 août et le 14 septembre 2016, deux femelles ont chacune donné naissance à un petit. Les résultats de l’autopsie d’Aïcko, réalisée le 10 novembre, ne seront pas connus avant une dizaine de jours.

    L’histoire d’Aïcko débute au delphinarium du Parc Astérix. Naissance le 14 août 2010. «C’est un dauphin qui ressemble à une crevette tellement il paraît petit et chétif entouré de sa maman, Aya, et de sa marraine, Beauty, relate à l’époque «Le Parisien». Elles le suivent à la trace, dit une soigneuse. Beauty se met sur le côté pour éviter qu'il se cogne au bord et, dès qu'il y a de l'agressivité dans le bassin, Aya accourt et prend en sandwich Aïcko pour qu'il ne reçoive pas de coups des autres dauphins».

    En janvier 2015, Aïcko et son demi-frère Galéo quittent le Parc Astérix pour les bassins de Planète Sauvage. Arrachés à leur mère, ils poursuivent leur existence d’animaux conditionnés pour le spectacle. Sauts périlleux, trot sur la queue, rémunération en sardines, le tout en musique, sur fond de messages sur la «conservation».

    Selon Muriel Arnal, présidente et fondatrice de l’association de protection animale One Voice, «Aïcko et Galéo sont devenus les souffre-douleur des autres dauphins provenant eux aussi de familles et de groupes différents». A la demande de One Voice, le docteur Naomi Rose se rend à Planète Sauvage le 29 octobre 2016 pour observer les 9 dauphins de la Cité marine.

    Son corps entièrement couverts de coups de dents

    Docteur en biologie animale de l'Université de Californie à Santa Cruz, Naomi Rose est la référence au niveau international dans les domaines liés à la captivité des mammifères marins. Dans son rapport auquel Paris Match a eu accès, elle écrit, à propos d’Aïcko : «Je n’ai jamais observé dans ma carrière un dauphin aussi maigre en captivité. Il a distinctement un cou et un crâne en forme de cacahuète, symptômes de l’insuffisance pondérale chez les delphinidés. Son corps est entièrement couvert de coups de dents en râteau beaucoup plus profond que ceux d’aucun autre dauphin dans le bassin (…) Dans la nature, les dauphins sauvages subordonnés peuvent fuir les individus plus dominants ou éviter les interactions agressives… Les marques de râteau excessives visibles sur le corps d’Aïcko maintenant, et sur Galéo il y a quelques mois, sont la preuve manifeste d’un problème de bien être animal, même si les blessures finissent par cicatriser. La direction ne devrait pas permettre à des dauphins adultes d’exprimer un comportement agressif persistant envers des sub-adultes, comme cela semble être le cas à Planète Sauvage».

    Ce 29 octobre, Aïcko, malade depuis bientôt 1 mois, fait partie du spectacle. «Il n’y a pas participé en permanence, relève le docteur Naomi Rose. Soit parce qu’il ne réagissait pas correctement aux ordres du dresseur ou parce que celui-ci ne lui demandait pas toujours d’effectuer les exercices comme "la marche sur la queue" exécutée en groupe. Aïcko a rompu plusieurs fois le contact avec son dresseur». Contacté par Paris Match à propos de ce rapport, Martin Böye, le responsable de la Cité marine de Planète Sauvage, réfute: «Les dauphins jouent ensemble et le jeu peut tourner à la dominance… Mais Aïcko n’a jamais eu le corps couvert de coups de dents, ça ne correspond à rien de réel !»

    Sur les dernières images diffusées par One Voice le 2 novembre, on peut voir Aïcko isolé dans son bassin de soins intensifs. Il tourne en rond, frappe l’eau de sa queue «comme un appel au secours», dit Muriel Arnal, la présidente de One Voice. Quatre jours plus tard, Aïcko décède. L’association a déposé plainte pour maltraitance animale au parquet de Nantes et saisi le préfet. «Les delphinariums portent atteinte à la dignité des cétacés qu'ils maintiennent captifs, se désole Muriel Arnal. Ces animaux sont dans un tel état de stress et de frustration qu'ils agressent le plus faible d'entre eux. Il y a déjà eu trop de drames. Il est temps de fermer les delphinariums et de mettre définitivement un terme à l'esclavage des cétacés».

    Si 12 pays de l’Union Européenne interdisent les delphinariums, en France, la situation semble figée. Les deux amendements (994 et 1024) à la loi biodiversité soumis en mars 2015 par la député écologiste Laurence Abeille (EELV) pour faire cesser la reproduction et le transport des dauphins, puis d’interdire les delphinariums, ont été refusés. Le 22 janvier 2016, la Ministre de l’écologie Ségolène Royal se déclarait favorable à la création d’un delphinarium au sein du ZooParc de Beauval. Seule la forte mobilisation citoyenne a permis de mettre un terme à ce projet…

    Paris Match

    Encore une sale combine pour se faire de l'argent sur le dos des animaux !

    Laissons les animaux vivre librement.


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Résultat de l'analyse pour mon FILOU


    FILOU Chien ; Croisé Papillon ; mâle ; 12 ans.

    PRÉLÈVEMENT (S) : Masse sous-cutanée


    L’examen histopathologique a porté sur un prélèvement de localisation tégumentaire, réalisé chez un chien croisé Papillon âgé de 12 ans.


    Une néoformation cutanée nodulaire, bien délimitée, a été observée. Elle se présente sous la forme d'un épaississement diffus du derme du fait de la présence d’épais faisceaux collagéniques amassés, présentant une orientation diverse et séquestrant des annexes pilo-sébacées. Celles-ci sont proéminentes du fait à la fois d’une ectasie infundibulaire et/ou de canaux sébacés avec hyperkératose luminale massive, et d’une hyperplasie épithéliale et surtout glandulaire multifocale modérée à marquée conférant aux unités annexielles une silhouette tortueuse, irrégulière.
    Au sein de ce tissu fibroplasique, est notée la présence d’une réaction inflammatoire lymphocytaire et plasmocytaire multifocale marquée de topographie périvasculaire et périannexielle. La rupture de la gaine de certains de ces follicules dysplasiques ou canaux glandulaires induit au contact des lamelles de kératine et des tiges pilaires libérées, une réaction pyogranulomateuse chronique marquée (lésions de furonculose). L’épiderme sus-jacent est le siège d’une acanthose et hyperkératose modérée et d’une ulcération focale extensive marquée.

    Absence de lésion suspecte de néoplasie sur le prélèvement examiné.

    CONCLUSION
    Dysplasie fibro-annexielle focale remaniée par inflammation.
    Lésion cutanée pseudotumorale bénigne, de pronostic excellent après l’exérèse chirurgicale complète effectuée.

     

    Donc, ce ne serait pas cancéreux d'après ce que m'a dit la veto au téléphone !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - SAMEDI 12 11 2016

    Bonne journée et excellent week-end


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 11 11 2016

    Passez une bonne soirée avant !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Deux-Sèvres: une mère soupçonnée d'avoir poignardé ses deux enfants de 5 et 8 ans

    Une mère de famille de 42 ans est suspectée d'avoir poignardé jeudi soir ses deux garçons de 5 et 8 ans. L'aîné est mort et le cadet est dans un état critique, hospitalisé au CHU de Poitiers

    La meurtrière présumée, qui habite Bressuire, dans les Deux-Sèvres, a été hospitalisée d'office au service psychiatrique de Niort, rapporte France Bleu Poitou.

    Les victimes ont été retrouvées par leur père dans la salle de bain de la maison, située dans le quartier de la gare de Bressuire détaille Le Courrier de l'Ouest. Selon les premiers éléments de l'enquête, la quadragénaire serait bien l'auteur des coups de couteau. Elle avait été retrouvée jeudi vers 20h30, dans sa voiture accidentée sur une route des environs par des sapeurs-pompiers.

    "Les secouristes ont découvert une femme au volant d'une voiture qu'ils connaissaient comme l'épouse séparée d'un collègue sapeur-pompier professionnel", relate La Nouvelle République.

    L'enquête devra dire si elle avait tenté de mettre fin à ses jours ou tenté de fuir.

    BFM.TV

    La violence est de plus en plus présente dans notre société


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  • CHANTOUVIVELAVIE : 11 novembre: Hollande s'érige en chef des armées et défend son bilan

    Le président de la République célèbre ce vendredi la dernière cérémonie de son quinquennat en hommage à l'armistice signé le 11 novembre 1918 entre les Alliés et les Allemands.

    Une dernière gerbe au pied de la statue du "Tigre". François Hollande préside ce vendredi, pour la dernière fois de son quinquennat, la cérémonie du 11 novembre. Au-delà de son discours, aucune nouveauté n'était attendue ce vendredi. Le président de la République s'est rendu, comme à l'accoutumée, place Clémenceau, avant de remonter l'avenue des Champs-Elysées jusqu'à la Place de l'Etoile, là où il a passé les troupes en revue, avant de raviver la flamme sur la tombe du soldat inconnu.

    Une flamme qui ne s'est jamais éteinte depuis 1920.Après avoir salué les membres du comité de la flamme ainsi que l'association des anciens combattants, François Hollande s'est rendu jusqu'à la tribune officielle, où l'attendaient plusieurs membres du gouvernement. Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian, Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuelle Cosse, mais aussi Nicolas Sarkozy ont assisté à la cérémonie.

    C'est la deuxième fois que l'ancien président, candidat à la primaire à droite, honore l'invitation du président de la République.Rompu à l'exercice, François Hollande a pris le temps, comme il aime le faire, d'aller serrer la main aux Français invités à la cérémonie. Au plus bas dans les sondages, l'événement représenterait presque pour le chef de l'Etat une parenthèse. "A l'année prochaine!" lui a même glissé une invitée.

    "La France peut décider seule"

    Interrogé par France 2, le président de la République a très clairement défendu son bilan en matière de Défense. Nettement positionné comme un chef de guerre, le président de la République a d'abord défendu le bien-fondé de l'intervention au Mali. "J'ai considéré en 2013 qu'il fallait intervenir. Nous avons gagné cette guerre", lance-t-il.

    Mais encore, le chef de l'Etat se félicite d'avoir augmenté les "moyens financiers" alloués aux militaires et aux policiers, dans le contexte de menace terroriste.François Hollande a également confirmé qu'il allait bel et bien s'entretenir ce vendredi par téléphone avec le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump.

    A son sujet, le président de la République prône la discussion, mais avec une nette prise de distance. "Mon devoir c'est que nous ayons des relations les meilleures avec les Etats-Unis, sur la base de la franchise, tranche-t-il. François Hollande a promis de demander des réponses de sa part sur la Syrie, l'Ukraine, mais aussi sur la lutte contre le terrorisme. "Nous devons nous parler franchement avec le souvenir que l'amitié est essentielle. La France peut décider seule, elle a cette possibilité", a-t-il conclu.

    L'Express

    Que du baratin. Il n'y a que lui qui est content de son bilan !


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  • Chat alors !


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  • Décès du chanteur canadien Leonard COHEN  

     


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  • CHANTOUVIVELAVIE La prévention de la radicalisation est devenue un marché florissant qui n’attire pas que des professionnels recommandables.

    100 millions d’euros. C’est la somme que le gouvernement va débloquer, sur trois ans, pour lutter contre la radicalisation. Une somme importante qui a pour conséquence l’émergence d’un marché de la "déradicalisation". Aujourd’hui, près de 80 structures - associations ou entreprises - ont investi ce secteur et chassent les subventions. Le problème est qu’elles ne présentent pas toutes des garanties de sérieux et de professionnalisme.

    Depuis les attentats de Paris, la demande en matière de prévention de la radicalisation explose. Collectivités locales, préfectures, Education nationale ou encore grandes entreprises sollicitent des associations afin qu’elles les sensibilisent à cette nouvelle problématique. Ces associations parcourent la France en proposant des formations.

    Côté pile, certaines associations se vantent, notamment dans les médias, d’avoir des équipes étoffées aux CV bien fournis. Mais côté face, la réalité est parfois bien différente. C’est ce que nous a raconté Julien Revial, un jeune étudiant qui, en 2014, s’est retrouvé salarié d’une "maison de prévention de la radicalisation" en Seine-Saint-Denis. Une initiative subventionnée par l’Etat qui a tourné au fiasco.

    "Quand j’entendais certains médias parler de notre structure, explique Julien Revial, je me demandais si c’était la structure dans laquelle je travaillais ! On parlait de gens avec des compétences très solides, alors que, dans la réalité, il y avait moi qui n’avait aucune compétence sur ce sujet et la personne chargée du pôle psychologie était stagiaire".

    Amer, il vient de tirer un livre de son expérience (Cellule de déradicalisation, chronique d’une désillusion, éd.Michalon). Son ancienne "patronne" qui dirigeait la maison de prévention de la radicalisation a été dénoncée à la justice par le préfet de police de Paris. Elle est soupçonnée de détournements de fonds publics et sera jugée au mois de mars.

    Amateurisme et bricolage

    Absence de formation, absence de méthodologie, dans ces associations il y a surtout "des amateurs qui bricolent". C’est le coup de colère d’un ancien salarié – qui a souhaité rester anonyme- d’une structure mandatée par l’Etat. Il pense que ce business se fait au détriment des jeunes dont on s’occupe : "On confie le cas de ces jeunes radicalisés à des gens de bonne volonté mais qui ne sont pas armés pour les accompagner. C'est valorisant et il y a de l'argent à la clé, évidemment."

    L'essentiel : montrer qu'on est présent sur le terrain, peu importe comment.

    Lors de notre enquête, nous avons découvert que certaines associations allaient jusqu’à mettre en avant des soutiens qu’elles n’avaient pas obtenus. C’est le cas d’Unismed, une structure basée à Nice qui vient de remporter un appel d’offre national pour prendre en charge des personnes radicalisées. Sur ses brochures, ses documents officiels et sur son site internet, Unismed se targuait d’avoir le soutien d’ONG prestigieuses comme France terre d’asile.

    Lorsque nous sommes allés voir le président de cette dernière, Pierre Henry, avec les publicités d’Unismed, il est tombé de sa chaise.

    "Je suis surpris par les documents que vous me remettez et je vais demander à Unismed de retirer les références que vous venez de me montrer. Il n’y a aucune raison que notre logo apparaisse sur son site, il n’y a pas à se servir de notre image dès lors qu’il n’y aucun accord de partenariat."

    Suite à nos sollicitations, Unismed a retiré de ses brochures le logo de France terre d’asile.

    Experts autoproclamés et vedettariat

    Du côté du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), on assure que les associations sélectionnées par l’Etat pour "déradicaliser" font l’objet de contrôles scrupuleux. La sénatrice écologiste Esther Benbassa, qui mène en ce moment une mission parlementaire sur le sujet, pense au contraire que les contrôles ne sont pas suffisants. Selon elle, beaucoup trop d’experts "autoproclamés" sont parvenus à investir le marché :

    La déradicalisation, ce n’est pas du vedettariat.

    "Tout le monde peut s’engouffrer. On fait d’abord de l’effet auprès de la préfecture ou du département. Puis les médias vous tombent dessus et vous devenez des vedettes."

    Cette sénatrice fait référence en creux à la très médiatique Dounia Bouzar. L’ancienne éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) était devenue la "madame désembrigadement" du gouvernement entre 2014 et 2016. Aujourd’hui, Dounia Bouzar ne veut plus recevoir de subventions publiques. A notre micro, elle se dit fière de son bilan : un millier de jeunes "sauvés" de l’emprise de Daech grâce à ses méthodes. Ce bilan honorable ne convainc pas tout le monde. A commencer par la sénatrice UDI Nathalie Goulet qui a demandé un audit sur les fonds publics attribués à la "déradicalisation" :

    "Je mets en doute l’ensemble des résultats parce qu’on n’a pas de grille de lecture. Vous ne pouvez alors avoir que des points d’interrogation ! En France, on a un vrai problème en général pour l’évaluation des programmes, mais, là, c’est extrêmement grave parce qu’on a quand même des jeunes qui sont des bombes ambulantes dans nos rues !"

    A cela se greffe un autre problème : personne ne semble d’accord aujourd’hui sur ce qu’est la radicalisation et sur ce que sont ses origines. "On n’a toujours pas définit de ligne claire", reconnaît un haut fonctionnaire. Et quand on n’est pas d’accord sur le diagnostic, difficile de savoir quel remède prescrire.

    Franceinter


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