• Cinq questions sur le chlordécone, le pesticide qui a empoisonné les Antilles pour plusieurs siècles

    Cet insecticide, massivement utilisé depuis les années 1970 dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique, est notamment accusé d'être responsable de nombreux cancers de la prostate. Une commission d'enquête doit rendre ses conclusions mardi.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/cinq-questions-sur-le-chlord%c3%a9cone-le-pesticide-qui-a-empoisonn%c3%a9-les-antilles-pour-plusieurs-si%c3%a8cles/ar-BBXkSTi?ocid=PerDHP


    3 commentaires
  • Un bébé de 18 mois décède à cause du régime vegan imposé par ses parents

    Mes enfants mangeaient de tout ! happy

     

    Les parents, américains résidants en Floride, ont été arrêtés suite à la mort de leur enfant, âgé de 18 mois, victime de malnutrition.
    Lorsque les secours ont été appelés, il était déjà trop tard. Le bébé était froid et ne respirait plus. Rapidement, les médecins ont diagnostiqué un décès pour cause de malnutrition, de déshydratation et de problèmes de croissance.
    Les enquêteurs ont alors interrogés les parents, qui ont rapidement reconnu qu’ils ne nourrissaient leur enfant que de fruits, de fruits secs et de légumes. Les autres enfants du couple, âgés de 3 ans et de 5 ans, montraient aussi des signes de malnutrition, une pâleur extrême et une taille trop petite pour leur âge. Seule la fille aînée, née d’une précédente union et placée chez son père, était en meilleure forme. Le couple a été arrêté, et doit verser une caution de 250 000 dollars (soit 225 510 euros) en raison de son accusation pour homicide involontaire.
    Le véganisme est un régime à adopter avec prudence et peut entraîner de graves carences chez les enfants. Exclure le lait, la viande, le poisson et les oeufs peut rapidement créer des caences en fer, en calcium et en vitamine B12, éléments indispensables au développement neurologique et cérébral, mais aussi à la croisance osseuse et musculaire. Il faut aussi exclure tous les jus végétaux de l’alimentation des nourrissons et mettent gravement en danger leur santé.

    Gourmandiz

    Les extrêmes sont néfastes en toute chose !

    Ces parents ne devaient pas être très intelligents, c'est clair qu'un bébé a besoin de lait, c'est sa première nourriture !


    8 commentaires
  • Des médecins chinois révèlent qu’un patient a perdu temporairement la vue après avoir joué pendant des heures sur son téléphone portable… Découvrez ce qu’il s’est passé.

    Fatigue et sécheresse oculaire, et autres inconforts visuels... Si les spécialistes ne cessent de rappeler les dangers des écrans, et notamment de la lumière bleue, l’usage abusif des smartphones ne semble pas inquiéter certaines personnes.

    Le cas d’un homme devenu aveugle après avoir joué sur son téléphone portable toute une nuit vient d’être révélé par le Dailymail.

    Son nom n’a pas été dévoilé, mais il s’agit d’un Chinois, qui, après avoir passé de nombreuses heures les yeux rivés sur l’écran de son smartphone, s’est rendu compte au petit matin qu’il ne voyait plus rien de son œil gauche… Il s’est alors rendu aux urgences d'un hôpital de Shenzhen en Chine, et les médecins lui ont annoncé qu’il souffrait d’une hémorragie dans l’œil, après que ses vaisseaux rétiniens superficiels se soient rompus.

    Cette affection, appelée rétinopathie de Valsalva, habituellement causée par un effort physique trop intense, provoque des troubles de la vision, voire une perte partielle ou totale de la vision dans certains cas.

    Le patient en question a pu rapidement être opéré au laser et devra attendre au moins un mois pour que sa vue se rétablisse totalement.

    Si ce cas reste à priori isolé, cela montre tout de même à quel point l’abus d’écran peut nuire à la vision et à la santé...

    Femme actuelle


    4 commentaires
  • Etats-Unis : le géant agrochimique Monsanto reconnaît avoir répandu un pesticide interdit à Hawaï

    Il accepte de payer 10 millions de dollars (9 millions d'euros) de pénalités. Jeudi 21 novembre, le géant agrochimique Monsanto a plaidé "coupable" d'avoir illégalement utilisé un pesticide interdit et hautement toxique, dans l'un de ses sites de recherche à Hawaï.

    Cet insecticide, appelé parathion méthyl et substance active dans le Penncap-M, a été pulvérisé en 2014 sur des semences de maïs et d'autres cultures sur le site de Valley Farm, reconnaît la filiale de Bayer dans des documents reçus par un tribunal fédéral d'Honolulu.

    Le parathion méthyl est interdit aux Etats-Unis par l'Agence de protection de l'environnement depuis 2013, et depuis 2003 dans l'Union européenne.

    Le comportement illégal dans cette affaire a constitué une menace pour l'environnement, pour les populations environnantes et les employés de Monsanto.

    Nick Hanna, procureur pour la Californie du centre

    Monsanto avait notamment dit à ses employés qu'ils pouvaient pénétrer dans les champs traités au parathion méthyl une semaine seulement après la pulvérisation, alors qu'il savait que le délai aurait dû être de 31 jours.

    Les autorités fédérales avaient d'abord cherché à inculper Monsanto pour des faits de nature criminelle mais selon des médias américains, elles ont finalement accepté de négocier des accusations moins lourdes, après une intervention des avocats de la multinationale auprès du ministère de la Justice. Conformément à l'accord de "plaider coupable", Monsanto doit payer une amende criminelle de six millions de dollars et verser quatre millions de dollars aux autorités d'Hawaï.

    franceinfo


    4 commentaires
  • Il est loin le camenbert de ma jeunesse !

    Je me souviens, quand j'étais petite, années 1947/1950, j'allais chaque semaine à la crèmerie. La crémière me mettait le lait à la louche dans mon bidon en métal. Et je demandais, à chaque fois : "un camenbert bien fait mais qui coule pas" ! Que c'est loin tout ça !


    6 commentaires
  • Yvelines : plusieurs lycéens de Versailles intoxiqués par une drogue dans une cigarette électronique

    Le « Pète ton crâne » a-t-il encore fait des ravages ? Au moins trois élèves du lycée Jules-Ferry de Versailles ont été intoxiqués vendredi après avoir inhalé une drogue de synthèse contenue dans une cigarette électronique, a révélé en fin d’après-midi le site actu.fr, confirmé ensuite par France info.

    Selon des sources policières, il s’agirait de « PTC », cette drogue de synthèse illégale en France mais très prisée par certains adolescents.

    Ce produit est dangereux, puisqu’il peut provoquer divers effets comme une perte de mémoire ou des dérèglements du rythme cardiaque.

    17 intoxications dans le Calvados

    La direction de l’établissement de Versailles a contacté les secours en début d’après-midi. Actu. Fr indique que cinq élèves ont été intoxiqués au total, dont trois qui ont été hospitalisés mais dont les jours ne seraient pas en danger. Ils seraient âgés entre 14 et 16 ans.

    Selon nos confrères, aucune interpellation n’avait eu lieu vendredi dans la soirée, et la police cherche toujours à remonter la trace d’un éventuel revendeur à proximité du lycée. L’établissement a été confiné une partie de l’après-midi.

    En octobre, 17 jeunes avaient été intoxiqués au « PTC » dans le Calvados. Contrairement à ce qu’il s’est produit dans d’autres pays, cette drogue n’a, pour le moment, entraîné aucun décès en France.

    Le Parisien


    4 commentaires
  • Aurélie a accouché sous Cytotec d'un enfant handicapé : "À aucun moment, l'hôpital ne se sent coupable"

    Aurélie Joux a accouché de Timéo en 2010, son troisième enfant. Après un accouchement extrêmement douloureux provoqué par l'administration de Cytotec, son enfant naît en état de mort apparente. Neuf ans après, Timéo va mieux. Elle a fait condamner l'hôpital de Poissy et a contribué à faire retirer le Cytotec du marché. Elle témoigne au micro de Raphaëlle Duchemin dans La France bouge.

     

    >> Aurélie Joux, mère au foyer, a fait condamner fin 2016 une première fois l’hôpital de Poissy qui lui a administré du Cytotec pour déclencher la naissance de Timéo, causant le lourd handicap de son fils. On est en 2010, et ça fait déjà deux ans que les autorités de santé ont alerté sur la dangerosité de ce médicament. Après une longue bataille, notamment menée par Aurélie, ce médicament détourné de son usage a finalement été retiré du marché le 1er mars 2018. Elle fait partie des douze femmes qui témoignent de leur combat contre l'industrie pharmaceutique dans le livre de Florence Méréo "Les Résistantes", publié le 6 novembre aux éditions Harper Colins. Elle est venue confier son témoignage au micro de Raphaëlle Duchemin, dans La France Bouge.

    "Je suis rentrée la veille à l'hôpital de Poissy, pour le déclenchement, parce que j'avais dépassé le terme de trois jours. Très vite après l'insertion du médicament, je ressens de violentes contractions, qui ne s'arrêtent jamais. Je le signale à plusieurs reprises, j'hurle de douleur, je pleure, je supplie. Ça dure des heures et des heures, sans qu'on m'écoute, sans qu'on prenne part à ma douleur. 

    Dans un premier temps, on me met en salle de travail. Après maints et maints efforts, Timéo finit par sortir en état de mort apparente. On l'emmène aussitôt pour le réanimer, sans que je puisse le prendre, et très vite, il est emmené à Paris. Deux heures après l'accouchement, je suis toujours en salle de travail en train d'hurler, et là on commence à se dire que ce n'est pas normal. On m'ausculte et on s'aperçoit que j'ai une grosse hémorragie et que j'ai l'utérus qui est complètement ouvert, d'un bout à l'autre. 

    Entendu sur europe1 : A aucun moment, ils ne se sentent coupables. Je n'ai jamais reçu d'excuses de leur part, je n'en espère même plus 

    Le jour même de l'accouchement, dès que je commence à ressentir les douleurs, je ne sais pas pourquoi, mais bizarrement, je savais qu'il y avait un truc qui n'allait pas, et j'ai commencé à écrire. Dès le lendemain, j'ai écris heure par heure tout ce qui s'était passé. Très vite, quand j'ai demandé mon dossier médical, j'ai vu un mot, Cytotec, que je ne connaissais pas. J'ai fait des recherches sur internet, et là on tombe de haut. On voit qu'il n'a pas d'AMM (autorisation de mise sur le marché, ndlr), que c'est un médicament détourné de son usage premier. Il y a pourtant des alertes, et personne ne bouge, personne ne dit rien. Et malheureusement, ça continue à faire des dégâts bien après moi. 

    On m'a informée, mais sans me dire le nom du médicament. Ils me disent juste que dans cet établissement, ils utilisent cette méthode et sans rien de plus. Normalement, il aurait fallu me faire signer une autorisation. Et j'ai découvert tout ça que bien, bien après. A aucun moment, ils ne se sentent coupables. Je n'ai jamais reçu d'excuses de leur part, je n'en espère même plus. Le seul truc que j'ai eu, c'est la petite tape sur l'épaule et on m'a dit 'pas de chance ma petite dame, c'est tombé sur vous'.

    Au bout de presque une semaine, j'ai enfin pu aller voir mon fils, je me suis un peu remise de l'opération. Il est perfusé, branché de partout, c'est vraiment une image qui restera ancrée à vie. On me dit : 'Tous les examens sont négatifs, on a très peu d'espoir'. Il souffre de ce qu'on appelle la tétraparésie spastique. Ses muscles ne fonctionnent pas correctement : il est obligé d'être stimulé en permanence, il fait de la kinésithérapie deux fois par semaine, je le fais travailler aussi à la maison. Il a de l'ostéopathie, de l'orthophonie, pour espérer acquérir un minimum de muscles pour qu'il tenir assis, marcher, courir, comme il devrait normalement le faire. Aujourd'hui, Timéo va bien, il va avoir 9 ans. Il est en pleine forme, il a la joie de vivre. C'est mon petit guerrier à moi."

    Europe 1

    Le comportement de cet hôpital est honteux !


    4 commentaires
  • Déversement d'ArcelorMittal dans une rivière en Moselle : enquête ouverte

    Une enquête judiciaire a été ouverte après un déversement d'hydrocarbures par le site ArcelorMittal à Florange, en Moselle, dans un rivière, présentés par la CGT comme un rejet d'acide chlorhydrique, ce que le groupe conteste, a indiqué jeudi le parquet de Thionville. La procureure, Christelle Dumont, a indiqué à l'AFP "qu'une enquête (était) en cours", sans autre détail.

    Selon ArcelorMittal, le 30 octobre, "une opération sur notre station de traitement des eaux de la cokerie" a entrainé des "irisations" dans la Fensch, affluent de la Moselle. Le leader de l'acier avait affirmé qu'"aucun rejet d'acide (n'avait) eu lieu" dans le cours d'eau et que "les mesures d'acidité (pH) réalisées au point de rejet montrent que les valeurs sont restées conformes aux valeurs réglementaires prescrites". Mais la CGT dénonce un rejet "délibéré" de "400 litres d'acide chlorhydrique à 97%" dans la rivière "à la suite de la mauvaise gestion d'un incident" à la cokerie, avait relaté Lionel Buriello, délégué CGT du site mosellan d'ArcelorMittal.

    Le maire de Florange a déposé plainte

    Le maire de Florange, Rémy Dick, et la communauté d'agglomération du Val de Fensch, qui ont comptabilisé quatorze déversements d'hydrocarbures par le sidérurgiste dans la Fensch en deux ans, ont déposé plainte.

    En septembre, le tribunal correctionnel de Thionville avait relaxé ArcelorMittal pour le déversement d'eaux usées sans autorisation sur un crassier près d'Hayange, présenté par un ancien intérimaire comme un rejet d'acide pour décaper l'acier. Le parquet a fait appel de cette décision.

    Europe 1

    Il semble que les juges soient du côté des pollueurs ! 

    Déversement d'ArcelorMittal dans une rivière en Moselle : enquête ouverte


    3 commentaires
  • D'après une étude publiée mercredi, les médecins recevant des cadeaux des laboratoires auraient tendance à prescrire des médicaments "plus chers et de moindre qualité" que leurs collègues.

    Inversement, ceux "qui ne reçoivent aucun avantage de la part de l'industrie pharmaceutique sont associés en moyenne à de meilleurs indicateurs établis par l'Assurance Maladie quant à l'efficacité de leurs prescriptions, et celles-ci coûtent globalement moins cher", concluent ses auteurs, médecins, chercheurs et ingénieurs à l'université et au CHU de Rennes.

    Influence de l'industrie pharmaceutique ?

    Ces résultats ne démontrent pas de lien de cause à effet mais "renforcent l'hypothèse selon laquelle l'industrie pharmaceutique peut influencer les prescriptions des médecins généralistes, et offrent un aperçu sur l'étendue de cette influence", soulignent l'université, le CHU et l'Ecole des hautes études en santé publique dans un communiqué.

        "Cette influence, parfois inconsciente chez les médecins, peut conduire à choisir un traitement qui n'est pas optimal, au détriment de la santé du patient et du coût pour la collectivité", ajoutent-ils.

    L'étude, parue dans le British medical journal (BMJ), repose sur le croisement de deux bases de données: la première est le portail Transparence Santé, sur lequel doivent être déclarés tous les "liens d'intérêt" des professionnels de santé, et notamment les équipements, repas, frais de transport ou d'hôtel offerts par des entreprises du secteur (laboratoires pharmaceutiques, fabricants de dispositifs médicaux, etc.), à partir d'un montant de 10 euros.

    90% ont reçu un cadeau

    Selon cette base, "près de 90% des médecins généralistes ont déjà reçu au moins un cadeau depuis 2013", souligne Pierre Frouard, médecin généraliste à Rennes et coordonnateur de l'étude.

       "C'est la première étude de cette ampleur en France" qui exploite les données de ce portail, souligne Bruno Goupil, premier auteur de l'étude, interrogé par l'AFP.

        La seconde base est le Système national des données de santé (SNDS), fusion née en 2017 de deux bases de données pré-existantes et qui recense consultations, actes médicaux, prescriptions de médicaments et hospitalisations remboursés en conservant l'anonymat des assurés.

        Les auteurs ont passé au crible les prescriptions d'un peu plus de 41.000 médecins généralistes travaillant exclusivement en libéral et les ont classés en six groupes, en fonction du montant des avantages perçus au cours de l'année 2016.

        Ils ont ainsi mis en évidence que "en moyenne", "le groupe de médecins n'ayant reçu aucun avantage (...) est associé à des prescriptions moins coûteuses, plus de prescriptions de médicaments génériques par rapport aux mêmes médicaments non génériques" (pour trois types de médicaments), "moins de prescriptions de vasodilatateurs et de benzodiazépine pour des durées longues", dont l'usage est déconseillé par l'Assurance Maladie, "moins de prescriptions de sartans" par rapport à une autre famille de médicaments, recommandés pour leur efficacité similaire avec un moindre coût.

    Des génériques moins prescrits

    En revanche, "il n'existe pas de différence significative pour la prescription d'aspirine, de génériques d'antidépresseurs ou de génériques d'inhibiteurs de la pompe à protons", des médicaments anti-acidité.

        Les auteurs montrent également que plus le montant total des avantages perçus est élevé plus le surcoût moyen par prescription augmente, tout comme le déficit de prescription des versions génériques pour les antibiotiques, les antihypertenseurs et les statines.

        "Les firmes pharmaceutiques dépensent énormément d'argent dans la promotion des médicaments (23% de leur chiffre d'affaire soit plus que pour la recherche) dont les cadeaux ne sont qu'une partie", souligne le Dr Goupil, citant un rapport de la Commission européenne publié en 2009.

        "Il semble peu probable que cet argent soit dépensé à perte et les résultats de notre étude concordent avec les études existantes en faveur d'une influence sur les prescriptions", ajoute-t-il.

    BFM.TV


    3 commentaires
  • Fermetures de maternités: quand les femmes accouchent seules

    Depuis une quarantaine d'années, plus de 60% des maternités ont fermé. Pour les femmes enceintes sur le point d'accoucher, ces fermetures sont synonymes d'allongement des trajets. Avec le risque d'accoucher seule ou sur le bord de la route.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fermetures-de-maternités-quand-les-femmes-accouchent-seules/ar-AAJObix?ocid=WidgetStore&li=AA4REc


    3 commentaires
  • Deux-Sèvres : une femme meurt d'intoxication aux champignons

    Une femme de 49 ans est morte dans les Deux-Sèvres, deux personnes ont été hospitalisées dans un état grave, victimes d'une intoxication après avoir mangé des champignons vénéneux, vraisemblablement des amanites phalloïdes, a-t-on appris ce samedi de sources concordantes.

    Le corps de la victime a été découvert vendredi matin par son mari, à leur domicile de La Chapelle-Saint-Laurent. L'homme, lui-même très malade, tout comme sa soeur qui séjournait chez eux, a appelé les secours qui ont constaté le décès, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie.

    Violents vomissements

    Le mari et la soeur ont été hospitalisés initialement à Faye-L'abbesse, dans les Deux-Sèvres, puis au Centre anti-poison du CHU de Tours, où ils étaient ce samedi en réanimation, a confirmé l'Agence régionale de Santé Nouvelle Aquitaine.

    Une enquête pour "recherche des causes de la mort" a été ouverte, et une autopsie devait être pratiquée. Selon les premiers éléments, les trois personnes auraient ramassé mardi en forêt des champignons, qu'ils pensaient être des bolets, et les auraient consommés le soir même, avant d'être pris de violents vomissements, quelques heures plus tard, puis mercredi et jeudi.

    493 cas en deux semaines au mois d'octobre

    L'ARS a rappelé ce samedi à la vigilance "après une série de récentes intoxications et des conditions météo favorables" au ramassage des champignons. Dans le moindre doute, l'agence appelle "à ne pas consommer" un champignon et de le faire "contrôler par un spécialiste", pharmacien ou société de mycologie.

    L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait publié une mise en garde la semaine dernière, après une "forte augmentation" des intoxications aux champignons : 493 cas (dont un grave) signalés en deux semaines en octobre aux centres antipoison, contre un total variant entre 4 et 90 cas par semaine lors des trois mois précédents.

    L'Express


    4 commentaires
  • Spécialisée dans le diagnostic des biens immobiliers, notamment en matière d'amiante et de plomb, la société AC Environnement est accusée par une trentaine de salariés de les avoir surexposés à des substances hautement toxiques. Ils ont porté plainte.

    Hépatite, complications de grossesse, douleurs neurologiques, maux de tête, nausées... Une trentaine de salariés et anciens employés de la société AC Environnement, l'un des leaders du marché du diagnostic immobilier, ont porté plainte contre X pour mise en danger d'autrui, estimant avoir été surexposés à des substances cancérogènes sur leur lieu de travail, révèle une enquête du Monde et de franceinfo.

     

    Employés dans les laboratoires de Gentilly, dans le Val-de-Marne, et de Riorges, dans la Loire, les plaignants accusent leur employeur de ne pas avoir suffisamment protégé leur santé alors qu'ils manipulaient quotidiennement des produits toxiques comme  le chloroforme, l’acétone et l’éthanol afin d'analyser les échantillons collectés dans les logements et bâtiments industriels dont l'entreprise assurait les diagnostics.

    Un rapport de 2016 caché par la directrice d'un des laboratoires

    Dès juin 2016, un rapport de la société Oxygenair révélait des concentrations de chloroforme atteignant jusqu’à 242,6 milligrammes par mètre cube (mg/m3) d’air sur une durée de huit heures dans le laboratoire de Gentilly, soit près de vingt-cinq fois la valeur limite d’exposition professionnelle, indique Le Monde. Ce document n'a toutefois été porté à la connaissance des salariés qu'au mois d'avril dernier par la directrice du laboratoire qui a reconnu avoir caché ces résultats, avant de démissionner un mois plus tard.

    Simultanément, les résultats d'analyses sanguines réalisées par une employée montrant des signes d'intoxication dévoilent eux aussi un taux de  trichlorométhane (chloroforme) 88 fois supérieur à celui observé dans la population en général.

    "Ces produits chimiques étant particulièrement dangereux, cancérigènes et mutagènes, leur utilisation impose la mise en place d’installations spécifiques et l’instauration de nombreuses mesures préventives dont les salariés n’ont pas bénéficié", regrettent les plaignants, cités par franceinfo, qui réclament l'ouverture d'une enquête.

    BFM.TV


    4 commentaires
  • Amazon accusé de vendre de nombreux produits avariés

    Une enquête de la chaîne américaine CNBC évoque une part non-négligeable de produits alimentaires impropres à la consommation sur le site du géant américain.

    Peut-on faire confiance à Amazon pour se nourrir? Aux Etats-Unis, la chaîne CNBC ouvre le débat en publiant une enquête dédiée au sujet des produits avariés vendus sur la plateforme américaine. Pour cela, le média s’est appuyé sur des centaines de commentaires, complétés par l’analyse de données établie par une entreprise spécialisée. Les risques sanitaires concernent principalement la place de marché d’Amazon, qui regroupe l’ensemble des vendeurs tiers. Ces derniers sont à l’origine de près de 60% des ventes d’Amazon dans le monde.

    Viande, crème et produits pour bébé

    D’après les données récoltées par CNBC, 40% des cent produits alimentaires les plus populaires sur la place de marché d’Amazon sont proposés par des entreprises visées par plus de cinq plaintes liées à la distribution de produits périmés. Aucune denrée alimentaire ne semble épargnée. Sont évoqués des paquets de viande séchée, des pots de crème pour café, du thé, ou encore des produits pour bébé.

    Parmi les exemples cités, des lots de portions de légumes bio pour enfant, dont les commentaires font référence à une date de péremption dépassée. Des préparations pour nourrissons de la marque Similac seraient également écoulées trop tardivement, avec des effets potentiellement nocifs pour les enfants. Certains biscuits ont quant à eux été livrés six mois après la date limite de consommation.

    Parmi les explications à l’arrivée de produits avariés sur Amazon, CNBC évoque le cas de Starbucks, qui possédait des enseignes dédiées au thé sous la marque Teavana. Si la marque existe toujours, la firme américaine a fermé ses boutiques, bradant de nombreux sachets de thés. Deux ans après la fin de la production, certains sont toujours proposés sur Amazon par des revendeurs peu scrupuleux, malgré une étiquette mentionnant qu’ils ne sont pas destinés à être revendus.

    Plus grave encore, certains produits seraient tout simplement contrefaits, y compris les plus élémentaires. Des packs d’eau de la marque Fiji sont associés à des commentaires évoquant des bouteilles arborant des détails esthétiques différents de ceux des bouteilles de la marque disponibles dans le commerce, ainsi qu’un goût très éloigné de celui de l’eau vendue par Fiji. 

    Les marques, victimes collatérales

    Contacté par CNBC, Amazon affirme que les ventes de produits périmés constituent des “incidents isolés” qui ne nécessitent pas la mise en place de nouvelles mesures de contrôle. Un porte-parole de l’entreprise rappelle que les systèmes combinent des vérifications manuelles et automatiques afin de donner suite au 22 millions de commentaires reçus chaque semaine, concernant la sécurité sanitaire des produits.

    Le laboratoire Abbott, qui commercialise les préparations pour nourrissons de la marque Similac, a constaté que de nombreux produits périmés étaient vendus sur Amazon par des entreprises tierces. Ces failles ont conduit la firme à recommander à ses clients de passer commande directement auprès d’elle.

    “Nous avons deux victimes dans cette histoire. Le premier est le consommateur [...], le second est le fabricant du produit, dont la marque et la réputation sont mises en cause, bien qu’il n’ait commis aucune faute” regrette auprès de CNBC un porte-parole de Danone, dont certains produits sont concernés.

    En France, le groupe a pris les devants pour certaines de ses filiales, à commencer par le laboratoire Gallia, qui produit du lait infantile. Sur son site Web, il renvoie directement vers sa boutique Amazon officielle, évitant aux clients de se trouver confrontés à des vendeurs inconnus. Pour rappel, seule l’indication “Expédié et vendu par Amazon” permet de s’assurer de ne pas effectuer un achat auprès d’un vendeur inconnu. 

    BFM.TV


    5 commentaires
  • Des saucisses contaminées à la listeria importées d'Allemagne en France, alerte l'ONG Foodwatch

    Les produits infectés, fabriqués par la société allemande Wilke, ont provoqué trois décès outre-Rhin.

    Des saucisses contaminées à la listeria ont-elles été importées en France depuis l'Allemagne ? C'est ce qu'indique l'ONG Foodwatch, qui réclame une communication publique de la part des autorités sanitaires françaises.

     

    Les saucisses infectées sont produites par la société allemande Wilke, sous le coup depuis deux semaines d'une fermeture administrative, qu'elle conteste devant les tribunaux. La société a entre-temps déposé le bilan. Des images prises dans les entrepôts de Wilke et transmises à la presse anonymement montrent de graves problèmes d'hygiène, notamment des stocks de saucisses Leberkäse en train de moisir.

    Selon le ministère allemand de l'Environnement, la souche (Sigma1) de listeria retrouvée dans des produits charcutiers de la firme Wilke a fait trois morts à travers le pays depuis 2018. Deux autres décès suspects font encore l'objet d'une enquête. Contacté par l'AFP, le ministère français de l'Agriculture a souligné qu'il n'y avait "pas de cas humains en France".

    Des produits "tracés et retirés", selon le ministère de l'Agriculture

     

    "En France, au moins deux départements ont importé et commercialisé cette viande : l'Ille-et-Vilaine (35) et la Moselle (57)", affirme Foodwatch France. L'ONG assure que "la situation est prise au sérieux" par Santé publique France et la Direction des alertes sanitaires du ministère de l'Agriculture et que "des rappels ont été opérés localement avec des affichettes". Une réaction "insuffisante" pour Foodwatch qui réclame notamment à la Direction générale de l'alimentation (DGAL), dépendante du ministère de l'Agriculture, la liste des produits importés et commercialisés, ainsi que les points de vente concernés.

    En Allemagne, la justice tente d'obtenir de cette société, qui vend en gros, sa liste de points de vente. Ikea Allemagne a déjà annoncé ne plus commercialiser de produits Wilke. D'après Foodwatch, ce scandale sanitaire concerne potentiellement près d'une trentaine de pays en Europe et dans le monde (Japon, Etats-Unis, Liban, etc.), dans lesquels Wilke commercialisait ses produits.

    "Tous les produits issus de l'entreprise allemande Wilke ont été signalés via le RASFF (réseau d'alerte européen) par les autorités compétentes allemandes selon les procédures habituelles", a indiqué le ministère français de l'Agriculture. "Ces alertes sont relayées à l'échelle nationale par la DGAL via le système interne de communication avec les DDPP (Directions départementales de la protection des populations, NDLR) pour une action de retrait ciblée. Les produits sont pour l'heure tracés et donc retirés dans les meilleurs délais", conclut le ministère.

    franceinfo


    5 commentaires
  • Cancers pédiatriques : une enquête épidémiologique est ouverte dans l'Eure

    La mère d’un enfant malade a lancé l’alerte après avoir découvert l’existence de plusieurs cas de cancers chez des enfants vivants à proximité dans trois villages de l'Eure.

    Après la Loire-Atlantique, l’Eure ? Une enquête épidémiologique va être lancée par Santé Publique France après le signalement, par Charlène Bachelet, mère d'un enfant malade, de plusieurs cas de cancers concernant des enfants venant de communes voisines dans l'Eure.

    "On est trois à habiter dans la même commune"

    C’est lors d’une discussion avec la mère d’un petit garçon hospitalisé dans le même service que le sien que Charlène Bachelet découvre l’existence de plusieurs cas. Cette autre mère lui révèle : "on est trois à habiter dans la même commune, ça m’interpelle", raconte Charlène Bachelet sur France 2. La commune en question : Pont de l’Arche, à quelques kilomètres seulement d’Igoville, commune de résidence de Charlène Bachelet et de sa famille.

    L’enquête pourra durer "plusieurs mois"

     Après avoir interrogé des parents, les écoles et la mairie, elle dénombre dix cas de cancers d’enfants dans la même zone géographique. Elle avertit alors l’Agence régionale de santé qui saisit à son tour Santé publique France.

    L'enquête épidémiologique lancée par Santé publique France "peut durer jusqu'à plusieurs mois" et devra déterminer notamment s'il y a bien dix cas de cancers pédiatriques répartis sur trois communes (Igoville, Pont de l'Arche, Gouy), comme l'avance la lanceuse d’alerte.

    Des causes environnementales ?

     "La première étape sera d’obtenir des informations cliniques et géographiques sur chacun des enfants malades. Cette étape nous permettra de confirmer le nombre d’enfants atteints, le type de tumeur diagnostiquée, ainsi que la période et la zone géographique concernées" a indiqué le 10 octobre l'agence Santé Publique France, interrogée par l'AFP.

    "Les résultats de ces vérifications sont indispensables pour déterminer si le nombre de cancers de ce regroupement est supérieur à ce qui est observé habituellement", selon la même source. Si c’est le cas, un travail pour tenter d'identifier les causes, notamment environnementales, serait ensuite lancé.

    "Quand on apprend que notre enfant a un cancer et qu’on met ça sur le dos de la fatalité, c’est une chose au niveau de l’acceptation. Le jour où on se rend compte qu’il y a peut-être un coupable, qu’on peut l’identifier et qu’il est toujours actif, ça change beaucoup de choses" témoigne auprès de France 2 Coralie Jarguel, mère d’un enfant malade.

    franceinfo


    3 commentaires
  • Au Kenya, des malades et des cadavres séquestrés à l’hôpital

    Parce que personne ne peut payer la facture, des patients et des défunts sont retenus dans des hôpitaux, parfois pendant des mois voire des années.

    Truphosa Oguna, élégante jeune femme de 30 ans, attendra la fin de l’interview pour montrer une vidéo de sa nièce Mary, convulsant sans aucune assistance sur un lit d’hôpital. « C’était trop intense pour commencer par ça », dit-elle avec bienveillance. Admise le 2 mai dans un hôpital privé de Nairobi pour un problème de circulation sanguine, l’écolière de 10 ans a subi une série d’opérations avant d’y décéder le 14 juillet. « Au total, il y a eu 22 jours d’hospitalisation, plus 66 jours en soins intensifs », dénombre sa tante. La facture culmine à 12,7 millions de shillings (quelque 111 000 euros). Hors de portée pour cette famille de la classe moyenne.

    En plein deuil, au prix d’intenses efforts, les proches parviennent à réunir la moitié de la somme. Mais comme le compte n’y est pas, l’hôpital refuse de rendre le corps de Mary. « C’est très dur. Votre bébé est parti, vous êtes occupé à réclamer de l’argent, et vous vous demandez si son corps est bien conservé… », poursuit avec une amertume contenue celle qui a remué ciel et terre, contactant la Commission nationale des droits de l’homme (KNCHR), puis en désespoir de cause la ministre adjointe de la santé, Susan Mochache. L’intervention inespérée de cette dernière permettra à la famille de récupérer la dépouille après un mois d’anxiété et d’enterrer Mary. La facture, elle, reste toujours à payer.

    Surfacturation, corruption…

    Dans son malheur, la famille a semble-t-il bénéficié d’une prise de conscience du gouvernement. Quelques mois plus tôt, le ministère de la santé reconnaissait pour la première fois publiquement la séquestration de cadavres dans les hôpitaux kényans. Interrogée devant l’Assemblée nationale, la ministre adjointe révélait alors que près de quatre cents étaient retenus rien qu’au Kenyatta National Hospital, établissement public phare du pays, et annonçait la création d’une équipe d’investigation.

    En septembre, c’était au tour du comté de Nairobi de s’alarmer. Auparavant, seuls les journaux rapportaient ponctuellement des cas portés devant la justice par ceux qui avaient les moyens de le faire. Tous les autres vivaient un drame intime et honteux. « Les hôpitaux savent très bien que les Africains ont beaucoup d’attachement envers leurs défunts. Ils tournent l’hôpital en centre de détention », déplore une source travaillant au sein d’une institution. Une détention sans procès durant laquelle la facture continue de s’alourdir à mesure que se prolonge la détention.

    Au-delà de l’abus de droit, le phénomène révèle les défaillances du système de santé et d’autres grands maux du Kenya. « Ici, la santé est très chère, notamment les soins spécialisés, et cela affecte d’autant plus les plus pauvres », explique Collins Liko, de l’association de défense des droits Hakijamii, qui a récemment aidé une famille dont la mère défunte était retenue pour 100 000 shillings (875 euros). Chaque Kényan a bien accès, moyennant une contribution mensuelle, à l’assurance maladie NHIF, mais son plafond est très bas, rapidement dépassé. En cas de diagnostic grave, la facture s’envole. De plus, constate Collins Liko, les barèmes de tarification n’existent pas dans le privé et ne sont pas toujours respectés dans le public, sans compter les surfacturations ou encore la corruption.

    Trois cents patients détenus

    Les morts ne sont pas les seuls concernés. Fin 2018, l’agence Associated Press avait consacré une longue enquête aux cas de patients détenus. Réalisée depuis Nairobi, elle rapportait la présence de « gardes armés patrouillant dans les couloirs de nombreux hôpitaux, dont le Kenyatta National Hospital », mais soulignait aussi l’ampleur d’un phénomène qui touche « au moins trente autres pays », dont le Nigeria, la République démocratique du Congo, la Chine ou la Lituanie.

    Devant l’Assemblée kényane, le ministère a donné le chiffre de trois cents patients détenus, mais soulignait que seule une petite minorité d’hôpitaux avait répondu à son enquête. « C’est un chiffre très conservateur, un échantillon, sans compter que même ceux qui ont répondu ont pu diminuer les chiffres pour ne pas s’attirer de mauvaise presse », estime le député Jared Okello, qui combat ces détentions s’éternisant des mois, parfois des années.

    Milicent Awuor Omuya est passée par là. En 2010, elle a passé, après la naissance de sa fille, « vingt-quatre jours » à la maternité publique de Pumwani, proche du bidonville où elle vit. La facture s’élevait à 3 600 shillings (32 euros). « Nous étions soixante femmes pour quinze lits. Certaines avaient accouché, d’autres avaient été opérées, toutes étaient détenues. Je dormais par terre, j’ai attrapé une pneumonie », raconte cette femme de 51 ans, assise sur son lit, le seul meuble de la pièce unique, à même la rue et à même la rigole d’égout où elle vit avec ses enfants et petits-enfants.

    Clientélisme politique

    « Nous comprenons que quelqu’un doit payer, explique Betty Odallo, du Center for Reproductive Rights, qui a aidé Milicent à mener et à gagner en 2015 un procès contre la maternité de Pumwani. Les hôpitaux sont inquiets de recouvrer leurs frais [le Kenyatta National Hospital estime à 5,7 milliards de shillings les montants dus, soit près de 50 millions d’euros]. Mais quand quelqu’un ne peut pas payer, le gouvernement devrait être celui qui trouve une solution, notamment pour les hôpitaux publics. »

    Qu’il s’agisse de détention de corps ou de patients, quelques procès ont déjà eu lieu et « tous ont été gagnés », note de son côté l’avocat Omari Danstan, qui a défendu l’un d’eux. « Et si chaque personne aujourd’hui détenue allait devant le tribunal, elle serait relâchée », ajoute-t-il, rappelant la fermeté de la Constitution vis-à-vis du respect des droits et de la dignité. Une législation est nécessaire, dit-il, pour graver dans le marbre ces jurisprudences trop peu appliquées.

    De son côté, Jared Okello note que l’absence de loi ouvre la porte au clientélisme politique, une pratique très ancrée – Milicent Awuor Omuya fut ainsi « libérée » par le maire de l’époque, qui paya sa facture. En 2018, le député a déposé une proposition de loi pour rendre illégale toute détention à l’hôpital. Elle passera en première lecture, lui promet-on, « d’ici à la fin de l’année ».

    Le Monde


    4 commentaires
  • Ce que cachent les plats cuisinés: Quand des carcasses de poulet sont broyées pour former une sorte de pâte, lavée à l'acide ou à l'ammoniac, qui servira à faire des plats cuisinés.

    Bon appétit (rire)


    7 commentaires
  • Un médicament anti-ulcère rappelé après la découverte d'impuretés

    Ces impuretés, découvertes dans l'Azantac, sont classées comme cancérogènes probables.

    C'est un médicament anti-ulcère. L'Azantac va être retiré des rayons des pharmacies, après la découverte d'impuretés classées comme cancérogènes probables, a annoncé l'Agence du médicament (ANSM) mercredi 25 septembre. Il s'agit des mêmes impuretés, les nitrosamines, qui avaient entraîné de nombreux retraits de lots de sartans (Valsartan, Irbésartan...) l'an dernier.

     

    Le rappel en France porte sur l'ensemble des médicaments en comprimé à base de ranitidine, un antihistaminique principalement utilisé pour traiter le reflux gastro-œsophagien. Il s'agit de comprimés pelliculés ou effervescents commercialisés sous le nom Azantac par GlaxoSmithKline et sous formes génériques par Arrow, Biogaran, EG Labo, Mylan et Zentiva, a détaillé l'ANSM dans un point d'information. "Des rappels de lots sont également réalisés dans d'autres pays européens commercialisant ce médicament", ajoute l'agence.

    franceinfo

    Encore un médoc pourri !


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique