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Cancers pédiatriques : une enquête épidémiologique est ouverte dans l'Eure
La mère d’un enfant malade a lancé l’alerte après avoir découvert l’existence de plusieurs cas de cancers chez des enfants vivants à proximité dans trois villages de l'Eure.
Après la Loire-Atlantique, l’Eure ? Une enquête épidémiologique va être lancée par Santé Publique France après le signalement, par Charlène Bachelet, mère d'un enfant malade, de plusieurs cas de cancers concernant des enfants venant de communes voisines dans l'Eure.
"On est trois à habiter dans la même commune"
C’est lors d’une discussion avec la mère d’un petit garçon hospitalisé dans le même service que le sien que Charlène Bachelet découvre l’existence de plusieurs cas. Cette autre mère lui révèle : "on est trois à habiter dans la même commune, ça m’interpelle", raconte Charlène Bachelet sur France 2. La commune en question : Pont de l’Arche, à quelques kilomètres seulement d’Igoville, commune de résidence de Charlène Bachelet et de sa famille.
L’enquête pourra durer "plusieurs mois"
Après avoir interrogé des parents, les écoles et la mairie, elle dénombre dix cas de cancers d’enfants dans la même zone géographique. Elle avertit alors l’Agence régionale de santé qui saisit à son tour Santé publique France.
L'enquête épidémiologique lancée par Santé publique France "peut durer jusqu'à plusieurs mois" et devra déterminer notamment s'il y a bien dix cas de cancers pédiatriques répartis sur trois communes (Igoville, Pont de l'Arche, Gouy), comme l'avance la lanceuse d’alerte.
Des causes environnementales ?
"La première étape sera d’obtenir des informations cliniques et géographiques sur chacun des enfants malades. Cette étape nous permettra de confirmer le nombre d’enfants atteints, le type de tumeur diagnostiquée, ainsi que la période et la zone géographique concernées" a indiqué le 10 octobre l'agence Santé Publique France, interrogée par l'AFP.
"Les résultats de ces vérifications sont indispensables pour déterminer si le nombre de cancers de ce regroupement est supérieur à ce qui est observé habituellement", selon la même source. Si c’est le cas, un travail pour tenter d'identifier les causes, notamment environnementales, serait ensuite lancé.
"Quand on apprend que notre enfant a un cancer et qu’on met ça sur le dos de la fatalité, c’est une chose au niveau de l’acceptation. Le jour où on se rend compte qu’il y a peut-être un coupable, qu’on peut l’identifier et qu’il est toujours actif, ça change beaucoup de choses" témoigne auprès de France 2 Coralie Jarguel, mère d’un enfant malade.
franceinfo
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Commentaires
2RakiaSamedi 12 Octobre 2019 à 17:3710 cas de cancers dans la même région , une situation très préoccupante !
Les pauvres enfants ,espérons que l’enquête ouverte pourra les aider à connaître
l’origine de leur mal et trouver l e bon remède !
3FRANCOISESamedi 12 Octobre 2019 à 20:33Chaque années ce sont entre 1500 à 2000 cancers qui sont découverts chez des enfants de moins de 6 ans et il se développe beaucoup plus vite que chez l'adulte , environ 500 enfants meurent chaque jours d'un cancer ! Le très gros problème c'est que après un premier cancer ces enfants là se retrouvent souvent à cause de la chimio et de la radiothérapie avec une leucémie infantile et cette dernière beaucoup plus fréquente chez les enfants Blancs et Hispaniques ! deux formes de leucémie aigües les lymphoblastiques (lymphome)où là il y a plus de garçons que de filles de touchés et l'autre forme myéloblastique (myélome ) + de filles que de garçons ,! Je me souviens avoir lu et retenu cela en parcourant le site de la Société Canadienne du Cancer aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant ! Ils expliquent mêmes tout ce qui peut provoquer ces cancers , l'environnement ,les pesticides , certaines peintures que la mère peut utiliser enceinte, des maladies etc.. etc..
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Si cela se vérifie, ce serait bien de découvrir l' origine pour éviter d' autres cas