• Tous les éléphants essaient d'aider l'éléphanteau à se lever !


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  • L'audition d'Alexandre Benalla ce mercredi au Sénat devant la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur l'affaire éponyme qui a alimenté la dispute politique tout l'été.

    Il est bien ce jeune Alexandre, gentil, aimable, poli, ce n'est pas du tout un délinquant comme certains se sont plu à le dire ! Il a répondu gentiment à toutes les questions !


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  • Le jeune chômeur ayant rencontré Macron va se voir proposer un emploi

    Le jeune horticulteur au chômage sorti de l'anonymat par sa rencontre avec Emmanuel Macron a été mis en relation par l'Élysée avec la fédération d'horticulture, qui s'engage à lui proposer un emploi, a fait savoir mardi la présidence. 

    Le jeune homme de 25 ans, Jonathan Jahan, a confirmé sur France 5 avoir été "contacté trois fois" mardi par la Fédération des producteurs de l'horticulture qui lui a "dit qu'il y avait des postes à pourvoir dans le secteur" où il habite, autour de Montargis, dans le Loiret.

    Promesse d'embauche.

    Jonathan Jahan avait rencontré samedi Emmanuel Macron dans le parc de l'Élysée à l'occasion des Journées du patrimoine. Après avoir pris connaissance de ses difficultés à trouver un emploi, le président lui avait suggéré de se réorienter pour chercher dans "l'hôtellerie, les cafés et la restauration" ou "le bâtiment". "Je traverse la rue, je vous en trouve !", avait-il ajouté, une formule depuis extrêmement commentée sur les réseaux sociaux. L'Élysée a indiqué avoir été "contactée directement" par la fédération d'horticulture à la suite de cet échange. "Nous lui avons donné les coordonnées de Jonathan. La fédération s'engage à lui proposer un emploi dans la filière de l'horticulture", a précisé la présidence.

    Jonathan Jahan a également indiqué sur France 5 avoir suivi les conseils du président et déposé une vingtaine de CV dans des restaurants et cafés de Paris, en présence d'une caméra, mais sans obtenir de rendez-vous. Interrogé aussi sur BFMTV, le jeune homme s'est montré très critique vis à vis d'Emmanuel Macron, qui "ne vit pas dans la réalité" mais "dans un monde de Bisounours".

    Europe 1


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  • Val-d'Oise - La mort étrange du dresseur de serpent du Moulin Rouge

    Ses boas faisaient le spectacle avec une danseuse dans l’aquarium géant du Moulin Rouge. Enrico Horn, 46 ans, dresseur de serpent pour le célèbre cabaret parisien, est décédé. Son corps sans vie a été découvert vendredi dernier par sa mère, dans le salon du petit pavillon de la rue de Barentin, à Argenteuil, où elle vivait avec lui.

     

    L’origine du décès n’était pas établie ce lundi après-midi. Parmi les pistes explorées, celle suggérée par les morsures importantes relevées à l’une des mains de la victime. « La morsure d’un serpent comme cause de la mort est sérieusement envisagée », confie le procureur de Pontoise, Éric Corbaux, qui précise attendre les examens médicaux. Une autopsie doit avoir lieu ce mardi. Il apparaît également que la victime disposait d’une santé très fragile.

    « Enrico travaillait depuis six ans environ comme dresseur de serpent », confie ce lundi le Moulin Rouge, sous le choc après avoir appris le décès ce week-end. « Nous présentons dans le spectacle une séquence qui se déroule dans un aquarium géant. Enrico était chargé d’amener les serpents, de les dresser, de les surveiller. » Un travail qu’il partageait avec un autre dresseur.

    Des reptiles, des chats, des lapins…

    Avisés du décès vendredi, les policiers d’Argenteuil ont découvert en passant la porte du pavillon que la victime vivait au milieu de nombreux animaux. Parmi eux, quatre boas, des reptiles non venimeux, vivant dans une série de vivariums. Mais aussi des chats, des lapins…

    Les services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations ont été alertés et ont mobilisé le groupe cynotechniques de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, spécialisée dans ce type d’intervention, afin de récupérer les reptiles. Ceux-ci, longs de plusieurs mètres et pesant une trentaine de kilos chacun, ont été enlevés samedi après-midi. Ils doivent être transférés ensuite à la Ferme tropicale, dans le XIIIe arrondissement de Paris.

    Des chats servant de nourriture aux boas ?

    L’association Stéphane Lamart, basée dans le Val-de-Marne, a été également avisée pour prendre en charge certains des animaux découverts. Une partie des chats a ainsi été récupérée, avec le concours de particuliers ayant répondu à l’appel de l’organisation. Des chats qui, pour Stéphane Lamart, étaient sans doute victimes de mauvais traitements : « Je déplore leurs conditions de détention. Ils vivaient en cage, dans l’obscurité totale, disposant de litières qui n’étaient pas changées, d’eau croupie. Les cages étaient rouillées, ce qui montre la négligence. » Autre interrogation du responsable associatif : « On peut aussi se poser la question de leur utilité, se demander s’ils ne servaient pas de nourriture vivante pour les boas. C’est possible. »

    Le Parisien


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  • Saint-Pierre-des-Corps : Ali, battu à mort pour une place de stationnement

    Saint-Pierre-des-Corps : Ali, battu à mort pour une place de stationnement

    Un homme a été roué de coups, samedi soir, sur le parking du centre commercial des Atlantes, à Saint-Pierre-des-Corps. Pour une banale histoire de place.

    Sur la photo, le conducteur de tramway à Tours a le sourire. Ses proches, eux, sont en larmes.
    Ali Unlu est décédé lundi 17 septembre, vers 12 h, à l’hôpital Trousseau, des suites d’une hémorragie cérébrale, victime d’une violence aussi extrême que gratuite livrée sur le parking du centre commercial des Atlantes, à Saint-Pierre-des-Corps. Tout ça pour… une simple question de place de stationnement.

    Comment expliquer un tel déchaînement de coups ? Les mots manquent. Le seul tort d’Ali Unlu est d’avoir voulu se garer à un emplacement que sa fille aînée réservait, le temps pour le véhicule familial d'arriver.

    Une scène banale d’un samedi de courses.  Une dispute éclate entre les occupants d’une Mercedes noire et la famille d'Ali Unlu, d’après les faits rapportés par le procureur de la République de Tours, Jean-Luc Beck.
    “ Ils se sont acharnés ” Les premières paroles d’un échange funeste. Il est 18 h 30 : les mots précèdent les insultes, puis les coups de poing et de pied. Ali, 43 ans, père de quatre enfants et chauffeur de bus pour Fil bleu depuis 2011, tente de s’interposer. Puis s’effondre à terre.

    Tout aurait pu, aurait dû s’arrêter là. Mais les agresseurs ne lâchent pas prise. Ali n’est plus une cible mais un défouloir. « Ils se sont acharnés », hurle un proche. « A l’arrivée de la police et des secours, la victime est inconsciente et se retrouve en coma très rapidement », relate le parquet.

    « Personne n’est intervenu, tout le monde est resté spectateur » (*), fustige une cousine du défunt. L’ambulance quitte Saint-Pierre avec le chef de famille et deux de ses enfants à bord. L’aînée, 16 ans, est blessée à la pommette.
    Vingt ans de réclusion Un appel spontané à témoins est lancé le lendemain sur les réseaux sociaux. Le profil d’un des agresseurs présumés diffusé sur la toile est viral. S’agit-il d’un des suspects ?

    « Nous avons identifié toutes les personnes que nous souhaitions, cette diffusion est stérile, pour ne pas dire illégale », tranche le commissaire Gruselle, qui écarte la piste d’un règlement de comptes.
    Les deux auteurs, deux frères tourangeaux âgés de 21 et 24 ans, sont retrouvés samedi dans la nuit et dimanche au matin.

    Connus pour des faits de vol et d’escroquerie, « ils sont conscients d’avoir frappé mais font comme si ce n’était pas aussi grave que ça ne l’est », explique le parquet.

    Déférés et mis en examen pour coups mortels commis en réunion, ils encourent une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

    (*) Le gestionnaire du centre commercial, responsable de la sécurité notamment, n’a pu être joint hier.

    La Nouvelle République.fr

    Les gens ne savent plus se controler !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : MERCREDI 19 09 2018

     

    Passez une bonne journée


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  • CHANTOUVIVELAVIE :

    Un bébé kangourou arboricole et sa maman

     

    Je vous souhaite une bonne soirée


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  • Thaïlande: un jeune éléphant tombe dans un égout et s'électrocute

    Un éléphant que deux hommes promenaient pour se faire de l'argent s'est électrocuté en Thaïlande après avoir trébuché dans un égout à ciel ouvert, tout en percutant l'enseigne électrique d'un restaurant, a-t-on appris samedi auprès de la police.

    L'éléphant, un jeune mâle de dix ans qui avait été nommé Plai Nam Choke ("Chanceux"), était montré aux passants qui pouvaient payer pour lui donner de la nourriture, dans la province de Samut Prakhan au sud de Bangkok.

    "J'ai reçu un appel à 20H30 disant que l'éléphant était bloqué dans l'égout. Il est manifestement mort d'électrocution", a expliqué un policier, Nopporn Saengsawang.

    Des sauveteurs d'un groupe d'entraide local ont tenté de le ranimer trois heures durant après sa chute, en vain.

    Les deux hommes ont été inculpés de cruauté envers un animal et de déplacement illégal de l'éléphant, a précisé M. Nopporn.

    Le jeune pachyderme provenait de la province de Surin (nord-est) où se déroule une foire annuelle renommée avec une parade d'éléphants.

    Des éléphants sauvages peuvent encore être aperçus dans des forêts de Thaïlande mais leur nombre a fondu à quelque 2.700 contre plus de 100.000 en 1850. Beaucoup d'entre eux ont été domestiqués pour distraire les touristes, suscitant des accusations de maltraitance animale.

    Les cornacs n'ont généralement pas le droit de promener des éléphants dans des villes mais prennent souvent le risque d'une condamnation pour s'assurer un gagne-pain. Des recherches ont montré que des éléphants sauvages gardés en captivité leur vie durant souffraient de stress et que la durée de leur vie avait tendance à se réduire.

    Le Point


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  • Droits de succession : "Arrêtez d'emmerder les retraités", dit Macron

    "Arrêtez d'emmerder les retraités", a dit Emmanuel Macron à des collaborateurs, excluant de modifier les droits de succession durant le quinquennat, a fait savoir lundi l'Élysée après les déclarations de Christophe Castaner sur l'ouverture d'une "réflexion sans tabou sur la fiscalité des successions". Le président "a formellement exclu toute modification des droits de succession sous sa présidence". "On n'y touchera pas tant que je serai là", a dit le président au cours d'une réunion de service, selon l'Élysée.

    "On a demandé des efforts aux retraités. Mais maintenant, arrêtez de les emmerder", a-t-il tranché.

    Ces propos veulent mettre fin aux interrogations soulevées par les propos de Christophe Castaner, délégué général de La République en marche (LREM), qui a déclaré vendredi vouloir "une réflexion sans tabou" sur la fiscalité des successions afin de lutter contre la "progression des inégalités de naissance". Il avait alors précisé qu'il ne s'agissait pas "d'annonces" mais d'une piste de réflexion du parti majoritaire.

    Une refonte de cette fiscalité "ne peut que signifier une augmentation", a expliqué vendredi une source LREM en l'expliquant par la volonté de libérer l'épargne pour la flécher vers l'investissement et de valoriser le travail plutôt que l'héritage. "Cela avait été abordé pendant la campagne" mais finalement pas traité. "Il y a une cohérence mais un risque politique réel", selon cette source.

    L'impôt sur la succession "est complexe, il est mal accepté, il n'a pas vraiment suivi l'évolution de la société et les nouvelles formes familiales", avait souligné Christophe Castaner, qui est par ailleurs secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, lors d'une conférence de presse à Paris.

    "On va discuter, et ces propositions seront reprises, ou pas", persiste Castaner

    Lundi soir, il a à nouveau estimé qu'il fallait "ouvrir ce débat-là", lors d'un échange avec des journalistes.

    "C'est avec les marcheurs que l'on va discuter et on fera des propositions. On va discuter, et ces propositions seront reprises, ou pas", a-t-il poursuivi.

    Début 2017, un rapport de l'organisme public France stratégie alors dirigé par l'économiste proche d'Emmanuel Macron, Jean Pisani-Ferry, avait appelé à "revoir en profondeur" cette fiscalité pour lutter contre "l'apparition d'une société à deux vitesses". Cet impôt comprend des barèmes progressifs selon la somme héritée, avec des tranches allant jusqu'à 60% en cas de lien de parenté éloignée. Mais de nombreux abattements ont été mis en place, qui permettent aux transmissions d'être plus faiblement taxées. Le débat sur cet impôt a été lancé alors que l'exécutif connaît une forte baisse dans les sondages, notamment auprès des retraités, mécontents de la hausse de la CSG et la décision de limiter la revalorisation des retraites à 0,3% en 2019 et 2020, soit bien en-deçà de l'inflation.

    Paris Match

    Quel culot il a ce macaron !


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  • L'Azerbaïdjan "diffamé" sur France 2? La cour d'appel de Versailles tranche mercredi

    L'ex-république soviétique du Caucase avait porté plainte peu après la diffusion le 7 septembre 2015 d'un reportage sur les coulisses des voyages présidentiels de François Hollande. La présentatrice Elise Lucet avait introduit le sujet en présentant le régime de Bakou comme une "dictature, l'une des plus féroces au monde".

    Le ministère public a requis à l'audience le 13 juin un abandon de la procédure ou, à défaut, une relaxe de France Télévisions et de Mme Lucet, ainsi que de l'auteur du reportage, le journaliste Laurent Richard, qui avait qualifié le chef de l'Etat caucasien de "dictateur" et de "despote" dans une émission de radio.

    En première instance, le tribunal correctionnel de Nanterre avait jugé irrecevable la plainte azerbaïdjanaise, estimant qu'un Etat n'était pas un particulier et qu'il ne pouvait donc attaquer en diffamation, en vertu de la loi sur la presse de 1881.

    "Si la cour d'appel considérait qu'il ne peut y avoir d'infraction de diffamation si un Etat est victime, ce serait un déni de justice et la porte ouverte à toutes les insultes, y compris antisémites et racistes, à l'égard des Etats", a estimé Olivier Pardo, avocat du plaignant, récemment interrogé par l'AFP.

    Juliette Félix, avocate de France Télévisions et d'Elise Lucet, a dit pour sa part attendre de la cour qu'elle "réaffirme que la presse demeure entièrement libre de critiquer l'action et la politique des Etats".

    Pour Virginie Marquet, avocate de M. Richard, l'enjeu est "énorme": il ne faut pas "permettre à un Etat étranger de s'immiscer dans notre presse française en exportant sa censure", a-t-elle estimé.

    L'Azerbaïdjan occupe la 163e place sur 180 dans le classement de la liberté de la presse établi en 2018 par l'ONG Reporters sans frontières.

    Selon cette organisation, c'est la première fois qu'un Etat étranger poursuit un journaliste sur le sol français.

    AFP


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  • Peine exemplaire avec prison ferme pour l'individu ayant assassiné son chien d'une balle dans la tête à Solesmes ( 59 )

    Les signataires et moi-même réclamons à ce que l’individu qui a commis le meurtre sur son chien à Solesmes ne passe pas uniquement comme prévu devant un tribunal de police avec une amende, mais que l’acte soit requalifié en « acte de cruauté ayant entraîné la mort » de son chien. 

     

    Pétition adressée à Monsieur le procureur de Cambrai, Madame Belloubet : ministre de la justice et Monsieur le président de la République :

    https://www.mesopinions.com/petition/animaux/peine-exemplaire-prison-ferme-individu-ayant/48809

     

    J'ai signé la pétition, merci de faire de même


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  • Lille: Poignardé à cause du bruit, dont il n'est peut-être pas à l'origine

    Poignardé à cause du bruit. Un jeune homme de 19 ans a été frappé mortellement par plusieurs coups de couteau, samedi, en fin d’après-midi, à Lomme, rapporte La Voix du Nord.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, des nuisances sonores sont à l’origine de ce drame qui a eu lieu dans une maison collective qui héberge des personnes en réinsertion.

     

    Des soucis pour dormir

    Cependant, ni la victime, ni le suspect, âgé de 26 ans, arrêté juste après les faits, ne résident officiellement dans cette structure. La personne interpellée résidait chez un ami, absent le jour de l’homicide. La victime était hébergée chez sa petite amie.

    Le suspect a été mis en examen, lundi soir pour homicide volontaire. Il a expliqué son geste car il était exaspéré par le bruit récurrent qui l’empêchait de dormir. D’après le directeur de l’association qui gère les hébergements, la victime n’était pas à l’origine des nuisances sonores.

    20 Minutes


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  • Course-poursuite sur l’A15 : un policier grièvement blessé dans le Val-d’Oise

    Les fonctionnaires ont été percutés par un véhicule en fuite, dont les quatre occupants ont été interpellés.

    Deux policiers, un homme et une femme, ont a été grièvement blessés dans la nuit de lundi à mardi lors d’une course-poursuite qui a commencé sur l’A15. Un des deux fonctionnaires a été héliporté en urgence absolue à l’hôpital.

    Le terrible accident est survenu à Osny (Val-d’Oise) aux environs de 0h15. Selon nos informations, des policiers de la brigade anticriminalité (Bac) de Cergy auraient pris en chasse une voiture signalée volée. A son bord : quatre hommes encagoulés.

    Alors qu’un barrage se mettait en place pour les stopper, le conducteur serait parvenu à le contourner et aurait percuté volontairement deux des policiers. Ces derniers souffriraient de plusieurs fractures et de traumatismes. Les quatre individus mis en cause ont été interpellés.

    Le Parisien

    Les policiers n'osent plus tirer de peur de finir en prison !


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  • Qui sont les huit candidats à la tête du groupe La République en marche ?

    Les députés de la majorité doivent désigner, ce matin, le successeur de Richard Ferrand. Le scrutin s’annonce serré.

    Ils ne sont plus que huit candidats sur la ligne de départ. Mardi 18 septembre, les députés La République en marche (LRM) élisent le successeur de Richard Ferrand à la présidence de leur groupe. Un scrutin qui s’annonce serré tant aucune candidature ne s’impose d’elle-même. Profil des différents concurrents.

    Laetitia Avia

    « Une jeune femme que rien ne prédestinait à entrer dans ce lieu. » Ainsi le premier ministre Edouard Philippe présenta-t-il la députée de Paris, 32 ans, en ouverture de son discours de politique générale le 4 juillet 2017. Première à se lancer dès lundi dernier dans la course à la succession de Richard Ferrand, Laetitia Avia avait incarné, pendant la campagne, le renouveau voulu par Emmanuel Macron. Jamais encartée, cette fille d’immigrés togolais avait été admise à Sciences Po par le biais des filières favorisant l’admission d’élèves venus des quartiers d’éducation prioritaire. Elle est devenue avocate spécialisée dans le contentieux des affaires. En un an elle a été une députée mobilisée pour défendre les rangs de La République en marche au sein de la commission des lois, sans coup d’éclat. Elle est également membre du bureau exécutif de LRM après avoir fait activement campagne pour la candidature de Christophe Castaner.

    Brigitte Bourguignon

    C’est la plus expérimentée des candidats. La députée du Pas-de-Calais en est à son deuxième mandat au Palais Bourbon après cinq premières années dans les rangs du Parti socialiste. Après avoir rallié Macron, cette quasi sexagénaire a décroché la présidence de la commission des affaires sociales. Elle s’y est distinguée en s’alarmant à de nombreuses reprises de l’absence de « jambe sociale » de la politique gouvernementale. Depuis un an elle réunit régulièrement une petite troupe de députés partageant cette sensibilité. Mais tout en incarnant l’aile gauche de la majorité, la native de Boulogne-sur-Mer a veillé à se tenir à l’écart de toute forme de fronde. « Sa voix n’a jamais manqué à aucun texte contrairement à d’autres » souligne un membre du gouvernement. Mais pour d’autres elle incarne trop une sensibilité de gauche pour garantir le « en même temps » macroniste.

    Jean-Charles Colas-Roy

    Dans la campagne pour la présidence de l’Assemblée nationale, le député de l’Isère avait soutenu Barbara Pompili contre Richard Ferrand. Sa candidature à la tête du groupe s’inscrit dans la continuité de cette démarche. Début juillet, dans les colonnes du Monde il appelait le gouvernement à mener des réformes « plus ambitieuses » dans le domaine social et environnemental. Ancien membre du Parti socialiste, 40 ans, il est investi sur les dossiers énergétiques. Il avait été rapporteur du projet de loi Hulot sur les hydrocarbures à l’automne 2017.

    Perrine Goulet

    Candidate surprise, la députée de la Nièvre, 40 ans est une élue discrète, membre de la commission des finances. Venue de la société civile, elle était manager puis gestionnaire de projets dans une centrale nucléaire. Fin mars 2018 elle était au cœur d’une polémique après avoir évoqué la possibilité de « tirer » sur des militants de Greenpeace en cas d’actions militantes conduisant à une tentative d’intrusion dans une centrale nucléaire. L’ONG a déposé plainte pour « incitation au meurtre ».

    Gilles Le Gendre

    Depuis quelques mois, le vice-président du groupe LRM apparaissait de plus en plus comme le second de Richard Ferrand, et son successeur naturel. Jugé « consensuel », « il est le mieux préparé pour le job » estime l’un de ses partisans. Mais cet ancien journaliste notamment au Nouvel économiste, à L’Expansion et à Challenge, dont il a été directeur de la rédaction, pourrait pâtir d’incarner la « filiation » de Richard Ferrand alors que les députés appellent à des changements dans la gestion du groupe. A 60 ans, celui qui a aussi été l’ancien directeur de la communication de la Fnac avait triomphé face à Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Guaino lors des législatives de 2017.

    Roland Lescure

    En un an, ce néodéputé de 51 ans s’est imposé comme une figure respectée à la tête de la commission des affaires économiques, tant dans la majorité que l’opposition. Vanté comme un véritable « manager » par ses soutiens, il a pour lui d’avoir été numéro 2 d’un fond de pension québécois. Elu député des Français d’Amérique du Nord, il retourne dans la Belle province une fois par mois. Celui qui est aussi le petit frère de Pierre Lescure lorgnait depuis de longs mois sur le projet de loi Pacte, dont il est le rapporteur général. Sa faiblesse ? « Personne ne le connaît en dehors de sa commission, il prend peu la parole en réunion de groupe » disent ceux qui ne voteront pas pour lui.

    Amélie de Montchalin

    Elle fait parte de ces trentenaires qui ont émergé comme des talents de la Macronie, mobilisée à l’Assemblée comme dans les médias. Sur le papier c’est une figure de la société civile, ancienne cadre supérieur chez Axa. En réalité elle a toujours travaillé sur les politiques publiques. Elle avait envoyé des contributions au programme économique d’Alain Juppé en vue de la primaire de la droite de 2016. Neuf ans avant, elle était stagiaire auprès de Valérie Pécresse, à l’Assemblée puis au ministère de l’Enseignement supérieur. Dans la majorité elle s’est imposée comme cheffe de file des marcheurs à la commission des finances, respectée pour son expertise en matière budgétaire. Mais elle est parfois jugée trop « techno », autoritaire et trop proche de Bercy. « Clivante » disent ses opposants.

    Rémy Rebeyrotte

    La candidature du député de Saône-et-Loire à la présidence du groupe en a surpris plus d’un. A 52 ans, Rémy Rebeyrotte a un parcours aux antipodes de celui de ses collègues marcheurs. Conseiller général, maire, président de communauté de commune puis député. Son parcours est celui d’un élu local PS, parti qu’il a quitté en 2012, année de sa première candidature aux législatives. Bourguignon, il est arrivé à En marche dans le sillage du sénateur François Patriat, rallié à Emmanuel Macron.

    Le Monde.fr


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  • Syrie : un avion russe abattu par l'armée syrienne

    Moscou accuse Israël d'être responsable du crash de son avion de reconnaissance au dessus de la mer Méditerranée en raison de ses frappes "hostiles" sur la Syrie.

    L'avion de reconnaissance russe ayant disparu des radars lundi soir au-dessus de la mer Méditerranée, alors que la Syrie était frappée par des missiles israéliens, a été abattu par la défense anti-aérienne syrienne, a annoncé mardi 18 septembre l'armée russe.

    L'Il-20 "a été abattu par un système de missiles S-200" de l'armée syrienne, tuant les 15 membres d'équipage qui se trouvaient à bord de l'appareil, a annoncé le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes.

    "Le contact a été rompu avec l'équipage d'un Il-20 au-dessus de la mer Méditerranée à 35 kilomètres des côtes syriennes alors qu'il revenait à la base aérienne de Hmeimim" en Syrie, a indiqué le ministère, précisant que l'appareil avait disparu des radars à 23 heures lundi (22 heures en France).

    L'armée russe juge Israël responsable 

    Le ministère russe a encore indiqué que l'Illiouchine-20, un quadrimoteur à hélices généralement utilisé pour des missions de surveillance, a disparu lors d'une attaque aérienne menée par quatre F-16 israéliens sur des infrastructures dans la province syrienne de Lattaquié, bastion du président Bachar al-Assad.

    Selon le ministère de la Défense cité par les agences russes, "les pilotes israéliens, en se couvrant avec l'avion russe, l'ont placé sous le feu de la défense antiaérienne syrienne". "Nous considérons hostiles ces provocations de la part d'Israël" et "nous nous réservons le droit de répondre de manière adéquate", a-t-il averti.

    Citant des sources sécuritaires, l'agence russe RIA Novosti a rapporté que la défense anti-aérienne syrienne avait ouvert le feu contre l'attaque israélienne.

    Une source militaire syrienne avait effectivement annoncé plus tôt dans la soirée que la défense anti-aérienne avait intercepté des missiles "hostiles" tirés en direction de la ville côtière de Lattaquié.

    "Notre défense anti-aérienne a été déclenchée pour contrer des missiles hostiles tirés depuis la mer en direction de la ville de Lattaquié et en a intercepté certains avant qu'ils n'atteignent leurs cibles", avait affirmé cette source citée par les médias d'Etat syriens.

    La télévision d'Etat a diffusé des images montrant pendant plusieurs minutes de petites explosions lumineuses dans les airs, tandis que l'agence de presse officielle Sana évoquait une "agression contre Lattaquié visant l'Institut des industries techniques", sans préciser l'origine de l'attaque.

    La France se dit étrangère à la disparition

    Interrogé, un porte-parole militaire israélien a déclaré : "Nous ne faisons pas de commentaire sur des informations étrangères."

    Le ministère russe de la Défense a également affirmé que des missiles ont été tirés par la frégate française "L'Auvergne", qui croisait dans les parages au même moment.

    "Les armées françaises démentent tout implication dans cette attaque", a réagi à Paris un porte-parole de l'armée française.

    A Washington, un porte-parole du Pentagone a déclaré de son côté : "les missiles n'ont pas été tirés par l'armée américaine et nous n'avons rien d'autre (à dire) pour le moment."

    L'OBS

    Ce pauvre avion russe était mal placé !


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  • Encore une remarque stupide de macaron, une de plus !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - MARDI 18 09 2018


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